Allocations chômage : Macron tripote le dogme

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Emmanuel_Macron (Crédits : Gouvernement français, licence Creative Commons CC BY SA 3.0)

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Allocations chômage : Macron tripote le dogme

Publié le 13 octobre 2014
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Tout avait pourtant bien commencé avec la nomination d’un type comme Emmanuel Macron au ministère de l’Économie. Beaucoup, à l’évocation de son nom, se sont laissés pousser un petit soupir de soulagement, se laissant presque aller à espérer qu’enfin on avait nommé un type qui connaissait un peu le monde de la finance et de l’économie. La France n’était pas encore sauvée, mais le gouvernement Valls-2 semblait s’orienter dans la bonne direction.

D’ailleurs, même la presse étrangère a salué dignement l’arrivée d’un libéral de gauche au gouvernement (si tant est que ceci veuille dire quelque chose au pays où libéral ne s’entend que comme profession, et encore, lorsqu’elle est lourdement corsetée par l’État). Macron a ainsi été louangé tant Outre-Manche qu’Outre-Atlantique, ne serait-ce que parce qu’il est un ministre moins imbibé d’idéologie socialiste que les autres en général, ou que son prédécesseur en particulier.

Les espoirs étaient donc grands.

Malheureusement, la concrétisation s’est faite plutôt chaotique jusqu’à présent. On se rappelle par exemple quelques unes de ses remarques troublantes sur l’entreprise privée, qui introduisirent quelques doutes sur la clarté de sa pensée économique. Parallèlement, le brave Emmanuel dut, à peine arrivé en poste, se justifier de ses saillies sur les 35 heures, dogme coulé dans le bronze socialiste qu’il est maintenant impossible d’évoquer ; Harlem Désir, le factotum à ce moment en charge de la conciergerie du PS, n’avait pu s’empêcher de contredire fermement le ministre en rappelant qu’aucun projet, ni même d’ébauche de suggestion d’idée de projet au sujet des 35 heures n’était sur la table actuellement.

macron le social liberal

En quelques jours, on avait donc rapidement compris que le nouveau ministre aurait fort à faire. Ou bien il était réellement en poste pour faire quelque chose, et dans ce cas, la moindre de ses manœuvres serait passée sous la loupe du parti et de ses affidés pour valider la démarche. Ou bien (et plus probablement), le petit nouveau était là pour la galerie, rassurer Bruxelles et les investisseurs étrangers sur la vraie envie de réforme ferme et bien volontaire qui s’emparerait de la France dans plus tard promis juré ne vous inquiétez pas en avant mais tout doucement. Autrement dit, ou bien sa liberté d’action allait être extrêmement réduite, ou bien il n’était là que comme faire-valoir, à mi-chemin entre le fusible pratique et le rappel qu’un jour, le gouvernement de Hollande allait prendre de vraies décisions couillues, mais pas maintenant, y’a poney.

Et malheureusement, les confirmations n’ont pas manqué d’arriver. Dernièrement, on aura eu droit à son étrange critique des entreprises qui augmentent les salaires (par opposition à celles qui investissent et embauchent). C’est mignon, mais ça montre le manque assez dramatique d’analyse de la situation économie et administrative française qui explique qu’il est bien plus simple et moins dangereux d’augmenter les salaires que d’embaucher au pays où le moindre ajustement par la masse salariale se traduit généralement par un procès aux prud’hommes, des cris et des grincements de dents syndicaux, une mauvaise publicité médiatique et des frais salés un peu partout, à commencer par les créditeurs étatiques, jamais en reste pour se nourrir sur la bête.

Autrement dit, si Macron est libéral, le bougre cache si bien son jeu qu’on se dit que, finalement, il n’est peut-être pas libéral pour un kopeck. La séquence actuelle, toute en finesse, le démontre assez bien.

Dans un mécanisme maintenant rodé, un ministre annonce à la presse un truc vaguement choquant pour elle. Celle-ci, faisant mine de s’ébaubir et pour certains, sans même faire mine, relaie abondamment la nouvelle. Des gens discutent, des députés s’entretiennent, des tribuns s’époumonent. Un ou deux sondages sont lancés, dans le meilleur des cas par un institut, dans le pire avec un gros micro mou propulsé sous le pif de passants anonymes en bas des rédactions. L’opinion se cristallise rapidement, et, troisième temps de la manœuvre, un autre ministre peut alors annoncer, en fonction du tâtouillement de terrain ainsi réalisé à peu de frais, si la mesure est annulée purement et simplement (parce que bon, faut pas déconner tout de même), ou si elle est confirmée mais pas trop, amendée comme il faut pour des raisons de — biffer les mentions inutiles — justice sociale, protection des plus faibles, adaptation aux diktats bruxellois ou que sais-je encore.

Et cette fois-ci, la séquence s’applique donc sur l’indemnisation des chômeurs. Fastoche, on va laisser parler le premier ministre, pour ouvrir le bal (et encore, notez bien que c’est de façon timide) : ah bah ma brave dame, peut-être qu’il faudrait une indemnisation dégressive, éventuellement, et peut-être aussi qu’il faudrait vérifier que l’aspersion de pognon se fait au bon endroit, éviter la fraude, tout ça, ahem. Mais doucement, hein, socialisme oblige.

Inutile de revenir sur le petit vent de panique qui aura suivi cette annonce. Entre les uns qui fustigent immédiatement l’idée d’un renforcement des contrôles, les autres qui se demandent ouvertement si le moment est bien choisi pour ouvrir un débat ou — pire ! — une réforme sur un tel sujet, et d’autres qui dénoncent carrément une « provocation » (bisous, la CGT), on aura rapidement compris que le premier ministre venait d’ouvrir une espèce de boîte de Pandore abominable avec toute la panoplie de démons, de bébés congelés et de capitalistes assoiffés de sang de chômeuses vierges.

Et voici à présent la dernière étape de la séquence, avec l’entrée en lice de notre brave Macron qui, respectant son rôle de cible facile, en remet une couche avec la délicatesse d’un hippopotame sautant d’un nénuphar à l’autre. Pour lui, pas de doute, il ne doit y avoir « aucun tabou » et partant de là, remettre à plat le système d’indemnisation du chômage en France est possible. D’ailleurs, ça tombe bien, c’est le bon moment de le faire, comme il l’explique dans un entretien accordé au JDD : « l’Europe a besoin d’un New Deal », et comme la France s’engage à « intensifier ses réformes », on y va, go go go, c’est parti mon kiki et allumez les boosters.

Intensifier ses réformes. Oui. Il a dit ça.

cat facepalm

On peine franchement à voir dans le mariage homosexuel une réforme d’importance capitale pour l’économie française… Or, c’est pour l’instant le seul truc vraiment saillant voté jusqu’à présent. Quant aux autres bricolages imbuvables et illisibles introduits un peu partout par paquets de douze sous forme de lois interminables et inapplicables (voire inappliquées ou même pas encore écrites), en parler comme de « réformes » revient à faire une abominable typo pour « méforme » (celle qui caractérise la France depuis les 30 dernières années au moins).

Du reste, le New Deal dont Macron veut accoucher se présente par le siège, et tout indique qu’il est, en plus, fort mal formé : avec les contestations de plus en plus vives du PS, du PRG, et celles du président lui-même, tout cela sent une fin de non-recevoir bruyante et désorganisée, tellement bruyante que certains leaders socialistes, sentant que le parti allait encore se déchirer intérieurement, se sont obligés à atténuer les attaques subies par le ministre de l’Économie : entre la « phrase mal ajustée » d’un Claude Bartolone pourtant habitué de l’ajustement approximatif des siennes, ou la « petite maladresse de vocabulaire » de Ségolène Royal, pourtant bravitude incarnée, on voit bien qu’il sera difficile (pour ne pas dire impossible) à Macron d’envisager la moindre réforme un peu significative. À ce rythme, on en vient même à se demander s’il conservera son poste suffisamment longtemps pour ouvrir ses droits aux allocations.

Non seulement le libéralisme, même en fine couche pulvérisée en surface, sans traitement de fond, ne veut pas prendre en France, mais tout montre que le vent des réformes, lourdes, profondes et structurelles et indispensables pour sauver le pays, ne souffle toujours pas dans les esprits de nos dirigeants. Persuadés qu’ils le sont qu’on peut encore sauver le « modèle social français » en l’ajustant à la marge, ils se cantonnent fermement à n’envisager que des micro-ajustements timides qui ne modifient en rien la trajectoire fatale de notre économie. À ce titre, Macron montre ici qu’il n’est guère plus qu’un faire-valoir et qu’il devra attendre sagement que l’État soit en ruine pour avoir enfin les coudées un peu franches.

Perspective réjouissante, n’est-ce pas ?
—-
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  • Il est clair que Macron, même s’il était très libéral, ne peut rien faire dans un tel gouvernement avec une telle majorité, il est condamné à échouer même si j’aurais préféré qu’il change les mentalités.
    Macron est surtout un moyen de séduire les investisseurs, les agences de notation et les médias étrangers en espérant que ça fera gagner du temps et dissipera les peurs en leur donnant de l’espoir.
    Si Hollande mettait autant d’énergie pour réformer et changer la France que ce qu’il utilise pour faire de l’esbrouffe il serait sans doute le plus grand réformateur de l’histoire de France…

  • Tout ça, c’est bien gentil! Il veulent réformer l’assurance chômage et l’on se met à comparer à d’autres (genre le RU), 400 euros par mois et sur une période bcp plus courte.
    Perso, cela ne me dérange pas du tout, par contre, il me semble que les cotisations en france sont de l’ordre de 7% de la fiche de paie, alors que les anglais paient nada en charges.
    Moi ce que je vois, c’est plutôt, vous cotisez 7 % de votre salaire pendant 25 ans et le jour ou vous êtes au chômage, on vous dira, « bah vous étiez cadre, donc vous avez dû mettre des pépettes à la banque » …
    Pendant ce temps là les CMU, RSA, RMI, Rmachin, Cmachine contiueront à toucher leurs « minimas » « sociaux » et surtout nos chers gouvernant basculeront les bénéfices de l’opération dans les dépenses de leurs clientèles.
    RLC…

    • AME, c’est top !

      Vous venez de l’étranger, vous êtes pris en charge à 100%.
      Plus qu’à balancer votre mutuelle et le reste. Non ?

      C’est avec des petites choses comme cela que l’on fait des pays comme la France:
      Un pays de merde, où les règles du jeu sont devenues si pathétiques, qu’il ne vaut mieux plus essayer d’y jouer.

      • Si on utilise la rhétorique socialiste, les Français sont victimes de discrimination. En effet, parce qu’ils sont Français, ils ne peuvent bénéficier de l’AME.

  • Le problème n’est pas l’indemnisation des chômeurs.
    J’aimerais savoir où nous sommes en France avec le rapport
    entre la somme totale prélevée pour toutes les assurances sociales:
    chômage , RMI, vieillesse etc et les revenus réellement versés aux intéressés
    sous forme de pensions, allocations..
    Je parie que l’état se sucre au passage de 30-40% de la somme totale, en frais diverses
    et variées, et clame tout haut que c’est pour la cohérence sociale etc, etc…

  • Le gouvernement y croit, la preuve ils viennent d’interdire les assiettes et gobelets en plastique pour 2020. En 2020 nous serons tous si riches que : porcelaine de limoge et baccara dans tous les paniers à pique nique.

  • bonjour , pourtant il m’avait semblé que certains socialistes aimaient êtres tripotés ….bon , je sors …

  • Macron a des airs de Mars attacks ! 🙂

    Bon, il ne me reste plus qu’à prendre une carte au PC.
    Il y aura au moins des bières chaudes et des saucisses.

    En ce moment je suis un peu énervé par les banlieues par exemple. Même un peu jaloux, il faut le dire.

    Non content de me faire trucider de taxes et de lois, de me faire flasher quand je suis en bagnole, de payer des factures d’eau avec 80% de part syndicale/Étatique, je pense que finalement:

    Je ferais mieux de vendre du shit dans une banlieue et de caillasser du flic.

    Je joue un peu au feu en ce moment, je lance des clins d’œil direct à l’état qui me lit, ici !

    Car, voyez vous, l’état s’agace de site comme Contrepoints. Des gens comme moi qui sont pas content.

    Mais bordel, que foutent les Français. Pas de couilles au cul ! Franchement.

    • certains ont des « couilles au cul »…malheureusement ce ne sont pas les leurs!

      • Et ben voilà, on va remettre le tout sur la table !
        Il y en a marre du féminisme et des gays, là, c’est dit.

        Pourquoi les autres ne pourraient ils pas réclamer un truc spécial ?

        Moi, je réclame l’égalité pour les hommes de montrer leur boules au monde. Parce que les femen, les stars pop, etc….j’en ai ma claque.

        Enfin, je réclame l’autorisation légale de dealer du shit gratuitement. C’est pas interdit par la loi dés lors que l’on ne le concurrence pas.

        L’autre jour un type vendait des cailloux en guise de drogue (vu à la TV socialiste) Il se faisait plein de thunes, sans faire de mal ! Un gars bien quoi. Et bien, pas le droit !!!!

        Comme quoi il est grand temps de s’y mettre. Il y a du boulot dans ce pays. Faut pas croire.

    • Toujours très en forme Moi à ce que je lis 🙂
      J’ai du faire une longue recherche pour savoir ce qu’est un tweakeur pro sur Vine!
      Je vous aime bien, même énervé, vous pensez vraiment que cela agace l’état? Mais pourquoi l’état est tout puissant, c’est pas un petit journal qui viendra le titiller 😉

      • Oh, que si !

        J’ai fait un début d’études de commerce, ça m’a gonflé profondément. Mais j’ai retenu des choses.
        Le bouche à oreille, etc. Il y a des choses qui s’infiltrent, qui se développent. Parfois un petit rien met le feu aux poudres.

        Aujourd’hui il y a de plus en plus de petits foyers, de ci, de là. Pour l’État c’est autant de risques d’un départ de feu. C’est devenu incontrôlable. Dangereux.

        Cela peut devenir viral du jour au lendemain. Un petit mot clef dans un texte, un référencement de travers, H à poil, n’importe quoi peut démarrer le gros feu de forêt. Et ça, c’est bien.

  • Il faut bien les sanctionner ces salopards qui se font mettre au chômage exprès, rien que pour saboter la mirobolante politique sociale de notre si socialiste et si généreux « gouvernement »

    • Bah, non. Plus il y a de chômeurs, mieux c’est.

      Perso je vais devenir twekeur pro sur Vine. Pour concurrencer les femmes. Je vais me foutre les boules à l’air et me filmer en train de danser !

      Je mettrai le lien ici, bien entendu.

  • Macron n’est effectivement qu’un faire-valoir, seule sa carte de visite intéresse Sa Normalité afin que l’enfumage perdure auprès des marchés comme de nos partenaires européens qui, quoique bien conscients de se faire balader dans les grandes largeurs, considèrent qu’il serait bien trop risqué de mettre (enfin) la France en devoir de respecter les engagements pris et pour lesquels nombres de nos voisins ont connu des étapes de réformes très dures pour leurs populations afin d’assainir leurs économies.
    La France, too big to fail…. surement un drame pour les citoyens français qui se voient donc embringués dans une longue et lente agonie qui les laissera exsangues et déprimés.
    Macron appartient au PS, il en partage donc l’idéologie et le modèle de société qui en découle et qui a foutu notre pays parterre depuis leur 1ère accession au pouvoir en 1981 et que la lâcheté de la droite a malheureusement contribué à faire perdurer.
    Je n’ai jamais pensé que Macron soit autre chose qu’un « faire-valoir » dans le plan comm’ du hollandais pour durer, durer, durer…. jusqu’en 2017.
    Toucher à la durée d’indemnisation des chômeurs sans parler réforme de la formation professionnelle, du code et du marché du travail (il faudrait même y adjoindre la fiscalité) n’a aucun sens surtout quand on voit le nombre de faillites d’entreprises depuis des mois.
    Prendre le problème par le petit bout de la lorgnette comme le fait Macron est pour moi la preuve que le but de cet exécutif est d’agiter les médias pour donner l’illusion de son désir de « réforme » tout en s’assurant que rien ne se fera. Cela dit le but pour Hollande et toute sa clique est atteint, les médias nous vantent tous les jours leurs volontés réformatrices et leur courage.
    Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. La France attendra… ces messieurs ont des carrières politiques à mener ou à assurer.

  • Ne pas oublier la sortie de Macron sur les entreprises autoroutières qui ont le toupet de gagner de l’argent, c’est un scandale au pays du socialisme!

  • vu les résultats de monsieur Macron comme conseiller économique du président…

  • Des réformes Macronscopiques, pardon, microscopiques.

  • J’adore Moi. Meme conclusion: un vrai liberal aujourd’hui se refugie a la campagne, cultive son jardin, et deal. Ca, bien sur, si il a le temps. Tellement de chatons, de murs, ya quand meme du boulot

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