Prix « Nobel » d’économie 2014 : le français Jean Tirole récompensé

Après P. Modiano, c’est un autre Français qui est honoré du prix Nobel, mais cette fois-ci en économie.

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Prix « Nobel » d’économie 2014 : le français Jean Tirole récompensé

Publié le 13 octobre 2014
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Polytechnicien, ancien des Ponts, docteur en mathématiques et directeur de l’Institut économique de Toulouse, les recherches de J. Tirole portent essentiellement sur la régulation des industries de réseau et du système bancaire. Il fut l’élève d’Eric Maskin au MIT.

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  • Génial. Un gars qui associe l’employeur qui licencie à un « pollueur ». Ses travaux (99%) sont purement théoriques, appuyés sur de très impressionnantes équations mathématiques, mais 0 au niveau pratique et concret. Quelqu’un qui étudie l’économie uniquement par la pensée et non l’observation c’est de la masturbation intellectuelle.
    Vous aurez bientôt droit à l’argument d’autorité sur la nécessité de tout réguler parce que son modèle le dit.

    Au moins c’est moins pire que Piketty…

    En économie en France à défaut d’avoir de la croissance on a des prix nobel.

  • ayant fait mes études d’économie à Toulouse, j’ai eu ce monsieur comme professeur, ainsi que Jean François Laffont et Christian Gollier.

    Des gens très impressionnants du point de vue de la réflexion intellectuelle, mais comme profs, parfaitement incapables de faire passer leur savoir.

    Et puis, en sortant avec un DESS, je n’y connaissais strictement rien e néconomie (mais je croyais tout connaître).

    Et puis j’ai lu un économistes que les 3 pr cités ne devaient même pas connaître : un certain Luswig Von Mises.

    Mr Tirole vient d’être récompensé pour ses travaux pour savoir comment réguler de façon efficace un marché où un monopoleur type google intervient.

    Ses solutions sont très compliquées et ne seront jamais à la hauteur de ce que préconisait Ludwig Von Mises, une solution déconcertante de facilité et d’efficacité :

    rendre le marché le plus libre possible, cad permettre tout simplement la concurrence, telle est la meilleure des régulations des monopoles ….

    • « rendre le marché le plus libre possible, cad permettre tout simplement la concurrence, telle est la meilleure des régulations des monopoles » est un rêve encore plus trompeur, car les entreprises cherchent à maximiser leurs profits en truquant la libre concurrence par une myriade d’astuces pour dominer, ce qui fait que sans régulation tous les coups sont permis, ententes secrètes, escroqueries de toutes sortes, pollutions sans limites, exploitation sans limite des hommes et des ressources, voire des enfants, sans aucune protection de leur santé, sans la moindre sécurité, plein de morts qui augmentent les bénéfices, etc…
      Les crises et krach passées sont le résultat de cette idéologie fausse de tout déréguler pour un marché parfait qui se régule de lui même, idéologie trompeuse de système parfait, alors qu’en réalité chacun cherche à truquer la concurrence.
      Même des prix Nobel passés apôtres de cette libre concurrence se sont fait escroquer, comme pour la faillite du Long Term Capital, basé sur la perfection imaginaire du libre marché !!
      Le résultat réel est d’enrichir les plus riches au détriment des pauvres, jusqu’au moment du krach où les pauvres trompés et arnaqués, ne peuvent plus payer, comme en 2007 .
      Même un pauvre ignare, alors, arnaqué se rend compte qu’il faut réguler pour limiter les krach et crises !!

      • « un marché parfait qui se régule de lui même » : proposition inintelligible ! Le marché est la régulation. Prétendre en substance que la régulation pourrait se réguler elle-même est un absurde non-sens. Nul ne prétend que le marché est parfait, au sens qu’il pourrait satisfaire également chacun, simplement que le marché libre n’a aucune alternative. Toute réglementation qui empêche abusivement le fonctionnement normal des marchés, au delà du respect de la vie, de la liberté et de la propriété privée, interdit la régulation. Une réglementation abusive est une dérégulation.

        • A l’idéologie de la régulation empêchant abusivement le fonctionnement normal des marchés et qui étouffe le marché libre !!
          Mais tous les acteurs des marchés, pour faire exploser leurs profits, surtout si puissants, cherchent sans cesse à manipuler (lobbys sur les politiques et les gens ), truquer, ou déformer les bases du respect de la vie, de la liberté et de la propriété privée !!!
          Ainsi, par exemple, les gaz de schistes n’explosent leurs profits qu’après légalement avoir supprimé toute responsabilité des conséquences sur les habitants et l’environnement détruit !!
          Nous mangeons subissons pleins de produits chimiques, mal régulés, car jamais étudiés à long terme, ce qui entraîne une gigantesque épidémie d’obésité mondiale et de maladies, due à cette multitude de perturbateurs endocriniens partout, au point qu’il faut éviter 90% de toute la nourriture industrielle en vente partout.
          Les édulcorants dérèglementés, à la place du sucre font grossir bien plus vite que le sucre ordinaire, comme récemment prouvé sur les humains et les souris, dans la revue Nature du 9 octobre 2014 pages 176 et 181 !! Car vicieusement les bactéries des intestins changent et utilisent mieux les aliments ce qui fait grossir en mangeant moins !!
          Ainsi il faut revenir aux 19ième siècle, en Chine, dans les pays sous développés, sans le moindre respect des individus, sans syndicats et de leur santé pour retrouver une croissance pleine de profits, basée sur la mort des habitants, qui meurent sans vergogne de leur travail, de la pollution, des produits chimiques qui servent à réaliser tous nos vêtements pas chers, etc…
          On supprimera tout chômage en Europe, si on oblige les chômeurs à travailler sans aucun droit de grève et de protestation, pour des salaires de misère, 10 à 50 fois plus bas, conditions comparables à celles actuelles de Chine, de l’Inde, de l’Ethiopie, se tuant à des travaux pleins de dangers, non réglementés, pleins de pollutions mortelles, les faisant mourir très jeunes, ce qui en plus résoudra nos problèmes de retraites !!
          L’absence de régulation entraîne scientifiquement inévitablement tôt ou tard des crises, de krach et des révolutions, car tous les principes à sa base ont des hypothèses simplistes de perfection fausses dans la réalité.
          wikipedia.org/wiki/Modèle_Black-Scholes
          Les régulations basiques sont indispensables et les profits ne sont importants que si les lobbys parviennent à les diminuer, comme avant usage, aucun produit chimique utilisé n’a été testé à long terme sur plus de trois mois, alors que les tests devraient être réalisés sur trois générations (au moins de souris pour détecter les effets épigénétiques ) , mais alors notre industrie serait en faillite, alors qu’elle nous tue lentement, obésité, diabète, cancers, allergies, etc.. !!
          Les régulations ont des effets très complexes (chaos), avec des effets pervers parfois non prévus, et les politiques devraient y réfléchir plus en écoutant et comprenant les divers chercheurs.

      • la crise des subprimes est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). il faut arrêter de fumer. la plupart des crises sont justement causé par la réglementation. la crise a été causé parce que clinton pour des raisons électorales a obligé les banques à prêter aux pauvres et aux minorités. la déréglementation n’existe que dans votre esprit: la finance est le secteur le plus réglementé après le nucléaire.

      • le capitalisme a réduit ces dernières années de moitié la pauvreté mondiale. http://loicgonsolin.politicien.fr/2013/07/05/716/ http://www.contrepoints.org/2012/03/22/74166-la-pauvrete-recule-dans-le-monde-grace-a-la-liberte-economique http://www.contrepoints.org/2013/10/13/142447-tout-ce-que-vous-aimez-devoir-au-capitalisme
        cela est un fait le capitalisme permet d’améliorer le sort des plus pauvres…..comme disait churchill: » Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. » intéressez-vous à Muhammad Yunus et à Hernando de Soto Polar : Deux économistes qui ont démontré, de façon expérimental et concrète (avec le micro crédit en Inde pour le premier et dans les favelas pour le second), que seul le capital, le plus petit soit-il, peut permettre de sortir de la pauvreté.

  • Tout à fait d’accord avec les deux commentaires précédents. Des que j’ai lu sûil avait été récompensé pour ses travaux sur la régulation des marchés je me suis dit : aie, aie, on est à des années lumières du laisser faire et de l’ordre spontané, on est encore dans le consensuel et le conformisme ambiants. Rien de nouveau sous le soleil.

  • Jean Tirole défend un marché du travail flexible et le contrat unique. de plus, il appelle la france à se réformer.

  • Affirmer qu’un marché pourrait être régulé à l’aide d’équations relève effectivement de la science-fiction. Le marché est la régulation, le politique est la réglementation. On peut ne pas être satisfait du résultat de la régulation mais il s’agit d’un défaut de réglementation induisant un défaut de régulation (de marché). Ce sont donc bien la réglementation et finalement le politique, qui sont en cause et eux seuls.

    Ceci dit, un gars qui affirme qu’on peut sauver le modèle social français en le confiant à les opérateurs en concurrence devrait avoir l’oreille des libéraux éveillés. Non parce qu’il propose de sauver le modèle socialiste, mais parce qu’il permet justement d’y mettre fin pour de bon, en n’en conservant que l’étiquette totémique des socialauds. Bon, c’est vrai que faire tourner en bourrique tous les Filochard et Tartignole de ce pays est un petit plaisir au quotidien, mais il est quand même plus important et urgent d’être pragmatique. Il faut savoir appliquer la vaseline quand c’est nécessaire.

  • Comment pouvez critiquer un travail que vous ne pouvez comprendre ?

    • Le résultat réel est d’enrichir les plus riches au détriment des pauvres, jusqu’au moment du krach où les pauvres trompés et arnaqués, ne peuvent plus payer, comme en 2007 .
      Même un pauvre ignare, alors, arnaqué se rend compte qu’il faut réguler pour limiter les krach et crises !!

      • Ce que vous dites est singulièrement incohérent. Si les gentils pauvres ignares et arnaqués ne profitent pas de la croissance au profit des vilains riches avides et fourbes, toujours plus riches, alors seuls les riches vont subir les effets d’un krach et d’une crise. En effet, les pauvres restent stationnaires dans leur état de pauvreté et sont indifférents à la crise. Pourquoi dès lors limiter les krachs par la réglementation ? Au contraire, la crise devrait vous réjouir parce qu’elle ne fait du mal qu’aux méchants riches et vous ne devez surtout pas réguler. En outre, vous évoquez la régulation sans comprendre le sens de ce mot, semble-t-il, puisque en réalité, derrière vos désirs interventionnistes, vous désignez la réglementation, selon le triptyque socialiste bien connu, taxer, réglementer, subventionner. Si vous étiez un minimum cohérent, vous devriez proclamer haut et fort « vive la crise ! », ou encore « laissons faire la crise ! »

      • la crise des subprimes est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).

        • « Community Reinvestment Act , Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les prêts aux pauvres » correspond à supprimer la réglementation basique régulant tout marché :
          le risque de perdre son argent, en prêtant à des insolvables, ceux ci en nombres immenses maintenus dans de vrais ghettos US créés par le marché, entraînant la catastrophe inéluctable, par insolvabilité des banques et de tous, avec quasi personne pour en prendre conscience et donner l’alerte, tous heureux de croire à plein de profits, sans risques !!
          De fait c’est une déréglementation énorme, supprimant la contrainte très lourde du risque associé à toute activité du marché, obtenue par les lobbys qui se plaignaient de cette réglementation qui bloque les profits !!
          C’est un vrai mensonge manipulateur d’appeler cela une réglementation, alors que les lobbys manipulant les politiques ont poussé à supprimer le risque pour eux en le reportant sur tous !!

          Le marché libre, même avec vrais risques, est chaotique, ne respectant pas les idées trop simplistes sur les marchés, entraine des catastrophes inévitablement, car il s’agit d’une loi physique basique ignorée de trop, comme les tremblements de terre sont imprévisibles.
          Si bien conçues des régulations peuvent diminuer ce risque sans le supprimer totalement, comme des bassins de rétention diminuent les inondations.
          Mais des régulations mensongères par les lobbys, qui cachent de fait de vraies dérégulations, au contraire multiplient les krach !!

          • http://www.businessweek.com/investing/insights/blog/archives/2008/09/community_reinv.html
            Une dérégulation de fait comme une ville sans policiers ou cops :
            « The Community Reinvestment Act, passed in 1977, requires banks to lend in the low-income neighborhoods where they take deposits. Just the idea that a lending crisis created from 2004 to 2007 was caused by a 1977 law is silly. But it’s even more ridiculous when you consider that most subprime loans were made by firms that aren’t subject to the CRA. University of Michigan law professor Michael Barr testified back in February before the House Committee on Financial Services that 50% of subprime loans were made by mortgage service companies not subject comprehensive federal supervision and another 30% were made by affiliates of banks or thrifts which are not subject to routine supervision or examinations. As former Fed Governor Ned Gramlich said in an August, 2007, speech shortly before he passed away: “In the subprime market where we badly need supervision, a majority of loans are made with very little supervision. It is like a city with a murder law, but no cops on the beat.” « 

          •  » les lobbys manipulant les politiques » : braves et gentils politiciens, victimes innocentes de la cupidité des vilains capitalistes ! Cette manière de dédouaner les politiciens, qui cherchaient à faire du social comme d’habitude, est ridicule : ils sont totalement responsables de cette crise, comme des précédentes et de la suivante. Mais peu importe, votre présentation fallacieuse de l’histoire démontre simplement que les politiciens ont infiniment trop de pouvoir et que les réglementations sociales, parce qu’elles limitent le fonctionnement normal des marchés, conduisent toujours à une dérégulation. Dans cette affaire, les marchés ont finalement régulé partiellement la mauvaise réglementation. Après l’euphorie artificiellement crée par cette dernière est venue la purge en 2008. Comme d’habitude, les marchés ont régulé l’anomalie. Sauf qu’Obama et la Fed n’ont pas pu s’empêcher d’intervenir pour limiter les effets bénéfiques de la purge. La prochaine sera par conséquent encore plus douloureuse parce que, quoi qu’il arrive, les marchés finissent toujours par avoir le dernier mot sur les mauvaises réglementations (socialistes).

      • il faut arrêter de fumer. la plupart des crises sont justement causé par la réglementation. la crise a été causé parce que clinton pour des raisons électorales a obligé les banques à prêter aux pauvres et aux minorités. la déréglementation n’existe que dans votre esprit: la finance est le secteur le plus réglementé après le nucléaire.

        • Il ne fait pas de doute que les crises trouvent leur origine dans les réglementations abusives. Le principe de la crise, c’est précisément l’effet de la régulation produite par les marchés pour purger les économies des mauvaises réglementations politiques.

          La prochaine crise sera directement liée aux décisions inconséquentes des banques centrales et aux réglementations qui contraignent les banques et autres établissements financiers à se gaver de titres publics afin de maintenir à flot les Obèses impécunieux. Extrêmement risquée, la dette publique n’est adossée qu’à la parole publique et à la spoliation des créateurs de richesse. Cette politique nous conduit dans l’impasse car elle est réalisée au détriment du financement de l’économie privée concurrentielle, donc de la croissance, et ce n’est pas un hasard si nous observons l’affaiblissement progressif mais inéluctable de la croissance mondiale alors que jamais autant de monnaie sans contrepartie de valeur n’a été injectée dans le système.

      • Non à la politique de déréglementation sauvage » on a vu ce que ça donne: les crises financières, des profits énormes pour les banques… MAIS ATTENDEZ, il n’y a pas eu de déréglementation dans la finance, le nombre de réglementations n’a pas cessé d’augmenter. Alors la finance livrée à la loi sauvage du marché alors qu’il y a plus de 45 000 réglementations pour la finance, une banque centrale qui manipule la monnaie et un gouvernement qui renfloue les banques avec l’argent du contribuable, ça a un nom: MYTHE
        http://mercatus.org/publication/did-deregulation-cause-financial-crisis-examining-common-justification-dodd-frank

      • L’un des principaux arguments opposés aux libertariens est la/Les dérives du système financier, dérives qui seraient putativement dûes au laisser faire si cher aux libertariens. Le manque de régulation est donc ici le coupable. Eh bien non ! L’interventionnisme étatique est bien ici le vrai coupable . Je vais essayer d’être simple et conçis

        Dans les années 70 Nixon aux US (et l’Europe qui bien sûr a suivi) a destandardisé le dollar de l’or (en gros avant on ne pouvait pas créer plus d’argent qu’il n’y avait de réserve d’or, permettant ainsi une monnaie stable). Conséquence, l’état, dès qu’il en a besoin (pour se rendre plus important /légitime et/ou par opportunisme court_termiste électoraliste), crée de l’argent (Fiat money en anglais) sorti de nulle part (un faux monnayeur légal) et le diffuse dans l’économie. Cette création monétaire a plusieurs conséquences lourdes qui expliquent les dérives du système financier. Trois exemples :

        1) Toutes les Crises financières depuis 1929 ont toujours été précédées d’une politique de relance étatique par création monétaire directe(depuis la déstandardisation sur l’or) ou indirecte. cette offre monétaire fictivement augmentée envoie de faux signals aux investisseurs qui croient à tort qu’il est propice d’investir. Une offre se crée sans la demande qui va avec. Des bulles se créent et quand la demande ne suit pas, ces bulles éclatent et la crise se diffuse.

        2) En créant cet argent, l’état créé une offre inadéquate de monnaie et fausse le marché, les prix augmentent (inflation) et la monnaie perd de sa valeur. Du coup, un travailleur, par exemple, qui économise toute sa vie, s’il ne fait rien voit ses économies perdent en valeur chaque année, il va donc le placer dans les marchés financiers , chose qu’il n’aurait jamais pris le risque si l’état laissait la monnaie tranquille .

        3)Quand l’état créé cet argent, ou va t il en premier, les banques. Fortes de cette priorité elles achètent en premier à bon prix dans l’économie réelle et augmentent les prix pour nous les prochains acheteurs. Et Bien sûr elles spéculent et sont plus irresponsables avec un argent qui ne leur appartient pas. Le plus gros scandale, une loi bancaire de l’état appelé réserves fractionnaires : pour faire très simple, pour un million donné à une banque (par un état ou par un particulier) , celle ci peut en créer dix millions, en simplement quelques clics . Comme disait Ronald Reagan, l’état n’est pas la solution, il est le problème. Ce n’est ni le marché libre ou le capitalisme qu’il faut blâmer.

        Le système financier a son utilité mais l’état l’a perverti et rendu plus important que le marché libre ne l’aurai fait. On parle souvent de ces riches de plus en plus riches au détriment du reste du monde(cf Thomas piketty) . Eh bien les riches d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui. Avant la déstandardisation de l’or sur le dollar par les États , ces riches étaient surtout des grands entrepreneurs, industriels entre autres, qui participaient au progrès et à la prospérité des Nations. Aujourd’hui ces nouveaux riches, à quelques exceptions près, sont les banquiers et les magnats de la finance. La maxime de Ronald Reagan est d’une criante actualité : L’Etat n’est pas la solution, il est le problème.

  • Pour le Nobel Jean Tirole la structure de l’État est trop lourde: http://youtu.be/bmcsAhcCXRo

  • «ce qu » il faut rechercher pour être efficace, c’est un état fort». Jean Tirole.

    • Un Etat régalien minimal est par définition fort. Il est indispensable pour défendre la liberté contre les agressions socialistes, qu’elles soient économiques ou sociales. Rien à voir avec l’Etat obèse morbide que nous subissons aujourd’hui, ce monstre immobile devenu impotent à force de se croire omnipotent.

    • vous êtes sur que la phrase n’a pas été retiré de son contexte ??

  • il faut faire attentin auxreportages télévisés où les dires de Mr Tirole sont coupés au montage pour donner un sens tout à fait contraire à ses travaux. tous les journaux disent qu’ il propose un impôt punitif pour les entreprises qui licencient, résumé que je trouve assez surprenant si on oublie de dire que c’est en échange d’une déjudiciarisation des licenciements

  • Un « économiste » mathématicien part forcément d’une fausse idée de l’homme et de la science sociale. https://docs.google.com/document/d/13ckOffsxXFOt3AxKH-f-N4KWm4ozKCp6Ahqj_Qrt4Pk/edit?pli=1

  • … Un nombre chaque jour croissant d’ouvrages et d’études du courant mathématique s’occupent des décisions que les personnes singulières et les entreprises prennent en menant leurs affaires. Si l’on y regarde de plus près, on se rend compte qu’il s’agit de mettre sous forme algébrique et de généraliser un mode de pensée que dans les écoles de commerce on apprend sous le nom d’arithmétique des affaires, et dont les hommes d’affaires qui n’ont jamais visité une école de ce genre se servent depuis belle lurette.
    Les auteurs de ces textes affirment que leurs recherches seraient d’une grande valeur pour la pratique des affaires dans une société capitaliste, de même que pour la gestion de l’état socialiste. Ils ne se posent jamais la question de savoir pourquoi les gens « pratiques » n’accordent à leurs recherches aucune espèce d’attention…. » https://docs.google.com/document/d/14PCuH7LhitB7CAhRX7mjn8FOrKaEAL7LMgWMMtUsXEQ/edit?pli=1

    • Le mathématicien de renom Benoît Mandelbrot à travers ses nombreux travaux sur le sujet remet totalement en question la validité de la théorie de Harry Markowitz et de ses corollaires le MEDAF, développé par William F. Sharpe et la formule de Black-Scholes. Il considère que ces théories, si belles soient-elles en apparence et si simples dans leur application, sont totalement déconnectées de la réalité des marchés financiers, voir 1.
      Elles ont été maintes fois remises en cause lors, notamment, des différents krachs boursiers.
      Elles ont conduit à des politiques de gestion des risques pouvant être qualifiées d’irresponsables de la part des institutions financières.

      L’une des critiques qui revient souvent est le fait que ces théories sont fondées sur la distribution normale (loi de Gauss ou « courbe en cloche »), qui sous-estiment très fortement les événements « improbables » comme les crises ou les krachs alors qu’ils sont finalement beaucoup moins rares que cette loi ne le prévoit. Toutefois, il est facile de corriger ce problème par la prise en compte d’une volatilité adaptée (voir « smile de volatilité »). Autre problème : les hypothèses sur lesquelles sont fondées ces théories sont très peu réalistes (la rationalité des investisseurs notamment…).

      Malgré toutes ces critiques, il est incroyable que le modèle de Black and Scholes demeure la référence auprès des professionnels et universitaires du fait de son caractère (relativement) simple et pratique.
      wikipedia.org/wiki/Modèle_Black-Scholes
      Ces modèles mathématiques sont de fait très simplistes (copie de modèles physiques basiques très faux dans les turbulences et transitions de phases )

  • « … Le Charlatanisme Ordinaire des économistes mathématiciens les a conduits à pratiquer une autre manière de voler le concept de valeur en dénaturant celle-ci sous la forme de prétendues « fonctions d’utilité » (avec leur corollaire, les prétendues « courbes d’indifférence).
    La notion est implicitement pseudo-expérimentaliste, dans la mesure où elle prétend réduire les jugements de valeur à des réactions mécaniques, en formant des « hypothèses » qu’ils voudraient statistiquement « vérifiables » sur leurs prétendus « déterminants ».
    Comme, dans la réalité, ces jugements de valeur sont des actes de la pensée au moment d’agir face à une contrainte, actes de la pensée dont on ne peut rien savoir en-dehors de l’action effective, les gloses sur les raisons d’agir des individus, a fortiori lorsqu’on ne peut pas observer leur action, n’appartiennent pas à la théorie économique mais à l’art de la prévision, qui est une discipline historique (laquelle peut faire usage, entre autres, des résultats de la psychologie expérimentale).
    En soi, le vol du concept de valeur par les prétendues « analyses » en termes de « fonctions d’utilité » ne vole pas le concept de propriété ; cependant, il a bel et bien conduit à de prétendues représentations théoriques des jugements de valeur qui, à force de méconnaître leur nature, l’ont totalement oublié…. » http://www.institutcoppet.org/2014/10/10/entretien-avec-francois-guillaumat-par-gregoire-canlorbe/

  • Un micro-économiste qui donne des leçons de macro-économie, c’est comme si Modiano t’expliquait Kant du haut de son Nobel de littérature. Tu donnes un prix Nobel de micro-économie à un Krugman, un Tirole, et après ils se pensent fondés à donner des leçons de macro-économie.

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