Par Alexis Constant.
Un article des Enquêtes du contribuable
Comme disait Clemenceau, « les fonctionnaires sont un peu comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins ». Combien sont-ils, ces bouquins inutiles ? Difficile de le savoir. Selon les dernières statistiques de l’INSEE, la France comptait plus de 5,5 millions de fonctionnaires fin 2012.
Dans ce sérail, qui représente près de 22 % de la population active, les hauts fonctionnaires occupent quelques milliers de postes, dont environ 5000 pour les anciens de l’ENA. Corps de direction des administrations, corps préfectoral, corps diplomatique, corps des magistrats, corps techniques de l’État, corps d’inspection générale, corps supérieurs de l’éducation et de la recherche… Ils trustent tous les postes clés de l’État et, spécificité française, produisent des hommes politiques qui, formatés par ce système, renoncent à le réformer quand ils sont élus.
Selon le journaliste Yvan Stefanovitch qui a consacré un livre au haut clergé administratif, on recense environ 15 000 hauts fonctionnaires en France, pour la plupart formés par l’ENA, Polytechnique ou l’École normale supérieure. Au sein de cette caste, domine une aristocratie de 400 à 500 personnes que l’on trouve à l’Élysée, à Matignon, dans les grands ministères et à la tête des principales entreprises publiques. Outre la fonction publique d’État, ces privilégiés de la République pullulent dans la fonction publique territoriale dont les effectifs ne cessent d’enfler (+ 1,6 % en 2012) mais aussi dans la fonction publique hospitalière (+ 0,7 % en 2012).
Une fois en place, ni l’incurie, la paresse voire l’incapacité, ne permettent de se débarrasser de ces indéÂboulonnables recrutés sur concours, pouvant travailler à leur guise (même si, reconnaissons-le, beaucoup d’entre eux sont extrêmement compétents et ne rechignent pas à la besogne), et libres de se lancer dans des aventures politiques avec une position de repli assurée.
Sauf cas rarissimes, les hauts fonctionnaires resteront à la charge des contribuables durant leurs 42 années de carrière, 21 ans de retraite plus, en moyenne, 10 ans de pension de réversion.
656 fonctionnaires gagnent plus que le chef de l’État
Si le coût d’un rond-de-cuir gagnant 2200 euros net par mois peut être évalué à près de 50 000 euros par an, charges comprises, l’addition s’envole quand il s’agit des fonctionnaires de catégorie A. Le « canard est trop gras ». Voici quelques mois, Sébastien Denaja, député socialiste de l’Hérault, a proposé de baisser les salaires de ces grands commis de l’État pour réduire la dépense publique.
Le député PS pointait notamment du doigt Nicolas Dufourcq, énarque et ancien inspecteur des finances aujourd’hui directeur de la Banque publique d’investissement dont le salaire s’élève à 450 000 euros bruts annuels, 37 500 euros brut par mois ! Le patron de la BPI n’est pas le seul canard à se gaver au sein de la basse-cour publique. Si, à leur arrivée au pouvoir, le président normal et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont baissé leur salaire de 30 %, les hauts fonctionnaires n’ont pas eu à faire les mêmes efforts. Avec chacun un salaire de 14 910 euros brut par mois (12 696 euros net), les numéros 1 et 2 de l’exécutif se situent au 657e rang des rémunérations de l’État. Ils sont supplantés par une tribu de hauts fonctionnaires, plus de 600 personnes, employés pour une bonne part par le ministère des Affaires étrangères et celui des Finances. « Dans les capitales les plus prestigieuses, les rémunérations des ambassadeurs peuvent frôler 38 000 euros par mois et environ 120 sur 157 gagnent plus de 18 000 euros mensuels », souligne Yvan Stefanovitch.
Après les diplomates, les attachés de défense (des militaires faisant partie d’une mission diplomatique) sont les plus gâtés par l’État avec une moyenne de 15 000 euros pour un lieutenant-colonel et de 30 000 euros pour un général. Avec ceux du Quai d’Orsay, ce sont les hauts fonctionnaires de Bercy qui piochent le plus dans les fonds publics. Les instances financières regroupent 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de France. Au sommet de cette pyramide, on trouve d’abord les administrateurs généraux des finances publiques. Ils exercent notamment en tant que directeurs départementaux des finances publiques (les anciens trésoÂriers-payeurs généraux dont le nom et le statut ont été réformés en 2009 lors de la fusion entre les Impôts et le Trésor public).
Leur patron, Bruno Parent, le directeur général des finances publiques, est à la tête de 115 000 agents. Il percevrait 20 000 euros brut par mois. On emploie le conditionnel tant les hauts fonctionnaires de Bercy ont su organiser (au grand dam de leurs ministres de tutelle qui auraient aimé y mettre leur nez) l’opacité autour de leurs revenus. Selon un rapport de la Cour des comptes de 2008 cité par l’hebdomadaire Challenges, plus d’une cinquantaine de TPG (Hauts-de-Seine, Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille…) gagnaient entre 15 000 et 20 000 euros net par mois grâce notamment à une part variable, fonction du montant des transactions financières gérées.
Un mode de rémunération qui n’est pas sans rappeler celui des fermiers généraux du XVIIIe siècle, qui jusqu’en 1791 gagnaient des fortunes extravagantes sur le dos des Français. Antoine Laurent de Lavoisier, le plus célèbre d’entre eux, eut d’ailleurs à subir les affres de la guillotine. Au Sénat, on s’en sort aussi très bien. Par exemple, les deux secrétaires généraux de la présidence et de la questure gagnent plus de 20 000 euros net par mois (contre environ 15 000 euros pour leurs homologues de l’Assemblée), et les 14 directeurs de services encaissent autour de 15 000 euros mensuels. Autre oasis financière : selon le rapport 2010 des députés Christian Vanneste (UMP) et René Dosière (apparenté PS), les autorités administratives indépendantes offrent également de belles opportunités. Bien qu’il ait vu sa rémunération réduite en 2011, le président de l’Autorité des marchés financiers, par exemple, est rémunéré à hauteur de 19 658 euros brut par mois. Il est suivi par les présidents de la Haute Autorité de santé, avec 17 178 euros mensuels, de la Commission de régulation de l’énergie (16 017 euros) , du Conseil Supérieur de l’audiovisuel (15 413 euros, avantages en nature compris)…
En matière de privilèges financiers, la culture n’est pas en reste.
Ainsi, Stéphane Lissner, qui vient de prendre la direction de l’Opéra national de Paris, toucherait, selon Mediapart, 30 000 euros par mois hors primes. Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique, avait pourtant annoncé en avril dernier que les fonctionnaires encaissant plus de 9940 euros brut par mois manifesteraient un « geste de solidarité » avec le reste de la population. Ladite population attend toujours…
Dans les placards dorés de la République
Trop nombreux, trop chers, trop puissants, trop gâtés, les hauts fonctionnaires jouissent d’un job à vie même s’ils ne servent plus à rien.
Des centaines d’entre eux seraient payés à plier des trombones, notamment ceux qui ont pu bénéficier du « tour extérieur » qui permet au président de la République et au Premier ministre de nommer à vie leurs chouchous dans différentes institutions (Finances, Affaires sociales, Éducation nationale…). Des placards dorés servent aussi à recycler des fonctionnaires en fin de carrière. Le Conseil général de l’environnement et du développement durable, le Contrôle général économique et financier et l’Inspection des finances seraient les aires de repos les plus fréquentées par ces pistonnés de la République.
Au total, ce sont plus de 1600 hauts fonctionnaires qui regarderaient l’herbe pousser aux frais des contribuables. S’ils gagnent jusqu’à trois fois plus d’argent que le chef de l’État, les hauts fonctionnaires sont également choyés lorsqu’ils entendent partir en préretraite. Alors que l’État a tout fait pour restreindre l’accès aux préretraites dans le privé, la fonction publique sait y recourir lorsqu’il s’agit de choyer son gratin. Ce fut notamment le cas au Quai d’Orsay entre 2011 et 2013, où, selon Le Monde, certains cadres supérieurs âgés de 58 à 62 ans ont pu quitter l’administration après avoir encaissé jusqu’à 100 000 euros de prime. Et tout en conservant une partie de leur rémunération, « jusqu’à 4 500 ou 5000 euros par mois pendant trois ans au maximum », selon le ministère des Affaires étrangères.
On a d’ailleurs vu le haut fonctionnaire et ci-devant Premier ministre Dominique de Villepin revenir « travailler » une journée au Quai d’Orsay, du 30 septembre au 1er octobre 2013, après 20 ans d’absence de son ministère de rattachement, pour toucher une « indemnité exceptionnelle de départ » de 88 787,72 euros. À quoi s’ajoutaient son traitement mensuel de 6111,99 euros brut (donc bien au-delà du plafond officiel) et une « indemnité exceptionnelle » de 4 493,94 euros, rémuÂnérations qu’il aurait touchées jusqu’en mars 2014, selon Marianne.
Même cas de figure dans la fonction publique hospitalière où le congé spécial a longtemps permis aux directeurs d’hôpitaux sans affectation d’être rémunérés jusqu’à l’âge de la retraite à concurrence de cinq ans maximum. Depuis 2008, un système plus restrictif a été mis en place. Limitée à deux ans, la période d’indemnisation permet toutefois aux cadres dirigeants de la fonction hospitalière de conserver une partie de leurs primes !
Les membres de la caste se reproduisent entre eux
Après la préretraite, la retraite : pour maintenir le moral des troupes, l’État a décidé en 2013 de prolonger d’un an la possibilité de déduire les cotisations versées au titre du rachat d’années non cotisées à la Préfon, le régime de retraite complémentaire par capitalisation des ronds-de-cuir. Concrètement, cette disposition leur permet de déduire deux années de rachat de cotisations de l’assiette de leur revenu imposable. Déjà bardés d’avantages statutaires, les hauts fonctionnaires peuvent ainsi déduire jusqu’à deux fois 6703,20 euros (classe la plus haute de cotisations) soit 13 406 euros et même 26 812 euros si le conjoint, affilié avant 2005, est associé à cette opération.
Alors que les salariés du privé sont mis au pain sec et à l’eau, le gouvernement a présenté ce cadeau fiscal comme le moyen « de garantir l’équilibre et la justice de notre système de retraites ».
De qui se moque-ton ? Sociologiquement, les hauts fonctionnaires constituent une caste endogamique qui s’auto-reproduit.
« Prenez l’exemple de François Hollande. On a là la caricature du politique qui est avec une journaliste, une énarque puis une comédienne, […] en raccourci […], on lit tout le corps social… », raille le sociologue Michel Maffesoli.
Si elle touche toutes les « élites », cette autoreproduction concerne d’abord les hauts fonctionnaires : une étude de 2013 portant sur 600 anciens élèves de l’Institut national des études territoriales (INET) révèle notamment que 67 des reçus sont passés par un Institut d’études politiques (IEP), où les rejetons de catégories socioprofessionnelles supérieures (haut fonctionnaires inclus) sont sur-représentés. Ce qui vaut pour l’INET vaut également pour Polytechnique et l’ENA dont les membres partagent un langage, une méthode et une façon d’être qui les rend identifiables pour qui est sorti du même moule. Seule petite différence entre les lauréats des grandes écoles qui forment environ 5 % d’une génération : leur mentalité. Dans une note consacrée à la psychologie des directeurs des grandes administrations, Marie-Christine Kessler, directrice de recherche au CNRS, note que si Polytechnique soude réellement ses élèves, l’ENA ne crée pas un sentiment de fraternité collective.
À voir la pétaudière qui règne dans certains ministères, on ne peut que se rallier à cette thèse !
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Sur le web. Article extrait de « Les enfants gâtés de l’État », Les Enquêtes du contribuable d’octobre/novembre 2014 – 3,50 €euros.
Un gouvernement composé très majoritairement de militaires pendant 50 ans, c’est une dictature militaire.
Un gouvernement composé très majoritairement de religieux, c’est une dictature théocratique.
Un gouvernement composé très majoritairement de nobles, c’est une dictature aristocratique.
Un gouvernement composé très majoritairement de fonctionnaires, c’est une dictature administrative.
CQFD
Et dans tous les cas, c’est une dictature fiscale
le droit public est un protecteur pour ces hauts fonctionnaires.
bonjour youkaidi ,très juste ,ajoutez sans ambages : Un gouvernement composé très majoritairement de socialistes ,c’est une dictature utopique .
a vieille couare,
le socialisme s’oppose à la droite mais il y a peu de chose pour le peuple d’un côté comme de l’autre. l’image de chaque icône est devenue une bande dessinée
Beaucoup d’argent à la banque, l’emploi on.ne sait pas grand chose. l’Université et ses diplômes qui débouché sur pas grand chose non plus
Dans la République, l’impôt est la nécessaire contribution de la solidarité nationale.
On ne badine pas avec la fraude fiscale ; la dénonciation publique exigée par l’Etat montre la gravité de l’infraction. Mais, l’Etat viole la loi et rémunère ses fonctionnaires les plus importants, avec des fonds secrets, il crée aussi des postes et des missions « bidon » reconnus comme emplois fictifs dans des cabinets ministériels et connexes et de toutes les administrations, attribue des locaux meublés à souhaits, un ou plusieurs conseillers chef de cabinet et autres énarques, les appartements de fonction, les gardes républicains, la voiture avec chauffeur, les motards ouvrant la voie, les réceptions avec huissiers en collier pour le service, les avions du GLAM etc., ainsi que dans les entreprises sous sa tutelle et émet des fausses factures, crée des comptes dans les paradis fiscaux, exonère ses employés d’impôts et taxes, etc.
L’Etat fraudeur, corrupteur, proxénète, trafiquant, blanchisseur d’argent sale, escroc ; l’Etat qui vole les salariés et donne l’argent aux banquiers, aux industriels pour créer des emplois qu’ils détruisent et cocufient consommateurs, salariés et syndicats au profits des patrons, l’Etat qui perd la boule et vend à discrétion le patrimoine des citoyens au bénéfice des faux industriels complices des politiques : immeubles, terrains, routes, chemin de fer, téléphone, eau, gaz, électricité, etc., l’Etat qui crée la gabegie, l’incurie, l’irresponsabilité et donne des leçons de gestion aux citoyens qui ne peuvent pas subvenir aux besoins vitaux de la famille pour payer la crise décrétée par les politiques de tous bords depuis plus de 40 ans.
Depuis 1974, pas un budget n’a été voté en équilibre, quel que soit le parti au pouvoir !
Tout ceci et bien d’autres avec la complicité des représentants du peuple qui ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et leurs privilèges.
Mais au fait, qui est l’ETAT au nom de qui il est pratiqué ? Le Citoyen qui subit les effets ci-dessus ou ses représentants qui les décident et mettent en œuvre ? Et la démocratie en est encore oubliée !
Ne soyons pas résignés, ne baissons pas les bras.
Défendre nos droits et acquis sociaux et les accroître, doit être notre but !
SERMENT DE CITOYEN
DEMOCRATE LIBRE ET DIGNE
De l’esprit de la Démocratie des Lois et de la Dignité
LES DIX VOLONTES
Le Citoyen, considérant que :
– La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité avec humanité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .
– Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.
– Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu ni ne saurait asservir un autre être humain partageant la même humanité pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène et la santé font partie de la dignité humaine.
– L’obligation de subir, donne au Citoyen le droit de savoir. La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.
– La liberté, la responsabilité et la prospérité sont des valeurs non divisibles mais transmissibles.
– Conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.
Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne
comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.
1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l’égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l’engagement sous serment que je prends.
2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, sous le contrôle de la cour citoyenne élue par les citoyens qui jugera les représentants du peuple, afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteint.
4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service des citoyens afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m’abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion.
6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie ; je ne ferais usage du vote comme un droit et un devoir que si au préalable, la démocratie est estimée.
8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l’utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie, la Liberté et la Dignité humaine de toutes mes forces ; de m’opposer à toute personne et/ou formation qui viserait de spolier le Citoyen de ses droits inaliénables, imprescriptibles et consacrés.
Que la liberté et la démocratie soient la volonté, la responsabilité et la dignité soient la prospérité.
Pour l’obtenir en entier: serment.citoyen@liberatore.info
C’est vrai pour n’importe quoi. Si l’on constate que les scorpions ascendant verseau sont très majoritaires au gouvernement pendant 50 ans, c’est qu’il s’est formé une caste élitiste. Ils finiront même par ne baiser qu’au mois de février pour que leurs mômes naissent en octobre-novembre et perpétuer leurs privilèges.
Comme disait chaipuki, l’arbre de la liberté a besoin de temps en temps du sang des tyrans. Nous sommes clairement arrivés au point où un bon nettoyage par le vide est nécessaire.
Une nuance qui n’apparait pas dans l’article : les hauts fonctionnaires (sortis de l’ENA, X et Normale Sup) sont des fonctionnaires de catégorie A+ (personnels de direction) à ne pas confondre avec les A qui ne sont que du tout venant comme un prof.
Il est scandaleux qu’en sortie d’école les diplômés soient directement affectés sur des postes élevés sans aucune expérience pratique.
L’endogamie est renforcée par la restriction/empêchement d’accés des catégories A chevronnés aux postes A+
on distinguait la noblesse d’ épée
l’autre est la noblesse de robe rien à voir
Ayant démoli puis rebati 99% de ma maison maçonnerie , couverture , charpente ……une batisse en vraies pierres travaillées une à une de la VRAIE valeur
avec mon argent ET mon sang je me situe dans la 1er catégorie je ne suis nullement jaloux de ces gens évidemment
J’ajoute que l’ENA et l’ENS payant ses étudiants, leurs années d’étude comptent pour la retraite. Un très gros avantage pour atteindre le nombre requis d’année de travail par rapport au privé.
Un article parfait pour se refaire une bonne tranche de rigolade sur l’inutilité (assumée par eux-mêmes) de certaines activités administratives.
http://www.youtube.com/watch?v=WtX_bSI3d_M
Quand au manque de solidarité des anciens élèves de l’ENA, c’était une bonne blague pour la fin…
La prime à la caste prime toute autre considération.
Cet article, s’il est bien documenté, est particulièrement fallacieux. Les patrons de la fonction publique sont notoirement moins payés que leurs homologues du privé. Surtout, leurs prétendus avantages sont dérisoires par rapport aux avantages du privé. Pour continuer atttirer les meilleurs, l’État devra leur offrir plus. Il faut voir plutôt dans cette critique, de la jalousie de la part de ceux qui n’ont pas le niveau pour réussir l’X ou l’ENA.
Le seul fait de réussir un concoure à vingt ans garantissant un emploi et une augmentation de salaire à vie est déjà en soi une aberration. Ajouter à cela que quelque soit les résultats ces personnes sont toujours en poste et augmentées et c’est tout simplement du vol… Quelque soit le montant de leur salaire dans ces circonstances il n’y a pas lieu de comparer avec les privé, c’est trop cher, c’est une arnaque… Pour info, dans le privé les dirigeants d’entreprises sont virés sur la champs quand les résultats ne sont pas là , c’est fait discrètement pour ne pas nuire à la réputation des entreprises, mais par ex, depuis quelques années la durée de « vie » d’un directeur informatique dépasse rarement plus de trois ans… je parle des véritables entreprises privées, pas de la grande majorité de nos « grandes entreprises » qui sont dirigés par copains et coquins…
Un patron du privé est payé pour faire rentrer l’argent. Un haut fonctionnaire l’est pour le dépenser. Pour les comparer, il faudrait que le salaire du second soit négatif.
 » Les patrons de la fonction publique sont notoirement moins payés que leurs homologues du privé. »
Voilà une affirmation bien péremptoire. C’est surement vrai de Carlos Gohsn et d’une poignée de traders gavés de bonus mais est-ce si certain pour les autres ?
Ce n’est pas de la jalousie, c’est que ces gens sont payés avec notre argent et entretenus à nos frais pendant toute leur vie, et leur veuve également. Et on n’a pas le choix de virer ces parasites irresponsables, qui vivent sur notre dos.
L’actionnaire, en théorie, vote le salaire du PDG.
Le contribuable peut-il voter pour le salaire de ses haut-fonctionnaires ?
Hé ben voilà , c’est ça la différence : nos poches n’ont pas de fonds à leurs yeux.
les patrons du privé ne sont pas payé avec nos impots, avec l’argent du contribuable. ils n’ont pas des emplois fixes. ils peuvent être viré qd ils font mal leurs boulots. les patrons du privé ne sont pas payés avec MON argent contrairement aux hauts fonctionnaires. je n’ai rien contre les gens qui ont des gros salaires. ce qui me dérange c’est quand c’est à moi de payer ces gros salaires. surtout quand on sait que les hauts fonctionnaires sont en grande partie responsable de la situation actuelle de la france. et en plus, ils empêchent la france de faire les réformes nécessaires
Merci de votre contribution.
Peut-être faut-il inviter tous ces valeureux dirigeants à s’évaluer sur le marche de l’emploi privé.
Apres tout, s’ils arrivent à ne pas se faire virer pour incompetence ou indélicatesse, on pourrait en avoir besoin pour gérer les affaires du pays…
Nous vivons dans un monde de plus en plus égoïste encouragé par les politiques qui s’en servent pour mieux diviser le peuple en utilisant les médias pour faire connaître leur pensée unique, qui ne connaissent pas les conséquences de leurs décisions et actes imposées aux citoyens pour s’en être volontairement exonérées, c’est à dire des politiques de tous bords.
Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
. de respecter le peuple qui le paye et ne pas faire de promesses fallacieuses,
. d’être responsable de ses actes, de faire valoir son travail au moins une fois par an, de ne pas pratiquer la prise d’intérêt illégale.
.. de ne pas faire de combinaison politique en faveur du parti politique auquel il appartient contre le peuple,
. de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction, de ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités,
.. de permettre le référendum populaire et l’indépendance de la justice
. de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple et rétablir la séparation des pouvoirs
. de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme avec humanité.
. de supprimer la liste électorale, d’inverser la règle de l’abstention en faveur des citoyens,
. de respecter la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours depuis plus de deux siècles, etc.
Agir en Citoyen responsable c’est commencer : par changer soi-même avant de changer la société, par reprendre la liberté de penser et d’agir, c’est aussi de rejeter la langue de bois et la pensée unique, c’est encore de refuser les obligations sans contre partie et sans droit de savoir, l’injustice organisée, c’est exiger de vivre dignement et appliquer les solutions en faveur de la famille, ce pourquoi les politiciens sont élus mais incapables de faire depuis tant d’années.
On dirait une réponse de fonctionnaire : t’avais qu’a passer le concours
Qui en veut des énarques dans le privé (hors copinage)