Sale temps pour les optimistes en France actuellement. La rotondité de notre président ne permet plus, à elle seule, d’envisager l’avenir sous un jour meilleur et le nombre de défaitistes voire de pessimistes prosélytes ne cesse d’augmenter. On va tous mourir, déjà, ça, c’est sûr, et ce pays est foutu, et ça, c’est bien connu.
D’ailleurs, il n’y a pas besoin de fouiller bien loin pour trouver des preuves indiscutables de ce pessimisme. C’est même statistiquement prouvé : la France est le pays le plus pessimiste du monde, celui qui a la vision la plus sombre du futur, celui qui fait plus facilement la tête et qui ronchonne toujours plus que les autres. Et qui pleut sur son président, aussi. Pour 86% des Français, les enfants qui grandissent maintenant seront moins bien lotis que leurs parents.
Bon. En fait, l’étude, menée par le Pew Research Center, montre surtout une forte corrélation entre l’optimisme et le taux de croissance du pays, ce qui n’est pas absurde : plus une population peut mesurer la croissance d’un pays, voir que ses entreprises embauchent, que les gens sortent de la misère et augmentent leur pouvoir d’achat, plus ils ont tendance à considérer que leur progéniture sera mieux lotie dans le futur. Rien de bien extraordinaire à ceci, ce qui est d’ailleurs confirmé par l’optimisme presqu’insolent de certains pays émergents, dont, pourtant, le taux de pauvreté est important.
Mais voilà, l’humain est ainsi fait qu’on est plus facilement optimiste lorsqu’on est pauvre et que la situation s’améliore, que lorsqu’on est riche et qu’elle se détériore, ce qui, par définition, revient à une quasi-tautologie. Et concernant les Français, difficile de ne pas leur donner raison lorsqu’on constate qu’en plus de leur penchant naturel à pousser la ronchonnade assez facilement, un nombre croissant d’éléments vient renforcer leurs raisons de s’apitoyer sur leur sort.
Pour des raisons évidente de place et éviter une nouvelle vague de suicide parmi mes lecteurs, je passerai rapidement sur la tendance actuelle des impôts et autres vexations fiscales à augmenter, qui ne s’est pas démentie depuis les 8 ou 10 dernières années. C’est une véritable averse, n’y revenons plus.
À ceci s’ajoutent donc des perspectives économiques sombres, avec une croissance maintenant solide … du nombre des faillites d’entreprises. Et dans ces entreprises, ce sont surtout les micro-entreprises (avec près de 9 cas sur 10) qui calanchent, c’est-à-dire pour la plupart des cas les tentatives de monter des sociétés de la part d’individus qui ont peu de solutions alternatives à explorer, hormis le chômage. C’est d’ailleurs confirmé par la baisse continue de l’emploi à domicile, qui montre autant une réduction de la demande d’emploi que de l’offre côté employeurs, et un accroissement difficilement quantifiable mais inévitable du travail au noir. On comprend que, sur la masse, ces échecs et ces faillites nourrissent, Français par Français, le ressentiment et ce fameux pessimisme qui nous met en si bonne place dans les classements mondiaux des défaitistes.
Pourtant… Pourtant, si les bonnes raisons de froncer les sourcils et de s’assombrir l’esprit au niveau du vécu s’accumulent, il y a une excellente raison de considérer que la situation, aussi catastrophique soit-elle, recèle en elle-même quelques brillants espoirs.
On pourrait par exemple partir de ce récent article de Capital, mais il en existe d’autres, du même acabit, pointant tous dans la même direction : il existe en France un réservoir peu soupçonné d’entreprises innovantes, qui fonctionnent suffisamment bien pour à la fois grossir, faire des bénéfices et disposer de perspectives d’avenir encourageantes. Et il y a mieux : ces entreprises exportent, essaiment, font des filiales et se développent à l’étranger.
Bien évidemment, les pessimistes me feront remarquer, à raison, que toutes ces entreprises, aussi vaillantes soient-elles, ne peuvent pas, très clairement, absorber les 5 millions de chômeurs et assimilés en France. Pire : leur nombre et leur développement, aussi bon soient-ils, n’arrivent pas à entamer la tendance globale de l’économie française qui détruit actuellement beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en crée.
Certes.
Cependant, ces entreprises fructueuses montrent une chose particulièrement saillante, justement par le contraste avec la myriade qui se plantent tous les jours : elles ont réussi malgré le contexte français. Ces entreprises, peu connues, de tailles modestes, exportent, grossissent, font des bénéfices en dépit de l’action de l’État, malgré les obstacles administratifs jetés dans leurs roues de façon incessante, elles embauchent nonobstant le pilonnage permanent des députés avec leurs lois idiotes, des politiciens avec leurs saillies consternantes, des administrations avec leurs méthodes ubuesques.
Eh oui : malgré la guerre ouverte, permanente et globale de l’État, des administrations et d’une partie des Français contre les entreprises, certaines parviennent à s’en sortir très bien.
Oh, bien sûr, certaines doivent évidemment leur succès à la connivence avec l’État, les politiciens et les bonnes personnes bien placées. C’est certain. Mais statistiquement, cela ne peut pas constituer la totalité de ces succès. Aussi incroyable que cela puisse paraître, une partie non négligeable de ces entreprises arrive donc à se développer dans le pire des terreaux des pays développés, au milieu à la fois d’une administration délirante, d’une paperasserie, d’une bureaucratie devenues folles et d’un pessimisme en béton armé.
En réalité, ces entreprises qui réussissent dans un contexte aussi défavorable sont des pierres précieuses perdues dans un gros, un immense tas de fumier administratif putride. Sur n’importe quel autre marché, dans n’importe quel autre pays développé, ces entreprises, libérées des entraves invraisemblables qui leur sont dressées tous les jours, formeraient le fer de lance d’une industrie qui serait reconnue du monde entier.
Imaginez un instant ces mêmes entreprises, ces mêmes patrons, ces mêmes salariés dans un environnement sain, débarrassé des politiciens imbéciles, collectivistes ou seulement ignares en économie, dégarni des administrations folles et des lois étouffantes. Imaginez la France, exactement celle que vous connaissez actuellement, mais sans ces boulets navrants que nous nous sommes tous mis en laissant le pouvoir à ces fous communistes, ces intégristes de la redistribution, ces abrutis de la dépense publique, ces fanatiques du déséquilibre budgétaire, ces extrémistes de l’étatisme tout azimut et leur cortège minable d’économistes hydrocéphales.
Imaginez ce que serait le pays si, pour créer une entreprise, une simple inscription sur une boîte à lettre suffisait, si pour acheter et pour vendre, de simples contrats entre adultes étaient nécessaires. Imaginez ce pays sans les myriades de lois qui prétendent sécuriser les salariés mais condamnent les créateurs d’emplois à se limiter aux petites structures pour éviter les douzaines de contraintes sociales afférentes à une taille supérieure. Imaginez ce pays sans son principe de précaution débilitant, sans l’idée même qu’un salarié ne peut être qu’exploité par son patron, que si on ne l’oblige pas à prendre une assurance maladie, il ira jouer son salaire aux courses hippiques. Imaginez ce que deviendrait ce pays si, sur un coup de tête, on revenait sur 40 ans d’accumulation de lois illisibles, et qu’on reprenait les codes d’alors où, malgré leur minceur, les gens ne mourraient pas dans la rue, trouvaient un emploi dont les feuilles de salaires, lisibles, tenaient sur une demi-page, et où, pourtant, les gens étaient encore optimistes…
Qui peut affirmer que le pays s’en porterait plus mal ? Qui peut affirmer que tout irait de mal en pis ?
Mais surtout, qui peut affirmer, lorsqu’il entend les discours des politiciens actuels, que le souhait de ces hommes et de ces femmes n’est pas, justement, de préserver à tout prix un modèle français qui a conduit précisément à l’état dans lequel nous nous trouvons ? Quel politicien actuel, audible et crédible, peut prétendre sauver le pays, lui redonner le lustre qui fut jadis le sien, si, dans le même temps, il entend préserver ce qui fait de lui cet immense échec collectif, en croyant, en plus, pouvoir le rendre viable ?
Le pessimiste verra bien ces encombrants politiciens. Quant à l’optimiste, il rappellera qu’on doit pouvoir s’en passer.
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Sur le web
la question est plus : comment s’en débarrasser ? Je parle de nos politiques actuels. L’élection ne marche visiblement pas, ça se reproduit, ces choses là, et quand c’est en place ça s’accroche à son siège comme une tique à son chien. Alors, quoi…?
Tant que les politiques en place le resteront il ne faut voir aucun espoir de simplification administrative quelconque. Ou alors, si, des choses comme la suppression de la mention des charges patronales sur la feuille de paie parce-que « ça ne concerne pas le salarié ». Des choses comme le « carnet de santé électronique des logements » qui s’il ne le dit pas veut se débarrasser du travail au noir et du bricolage du dimanche dans le bâtiment. Bref, on nous dit « simplification » et on nous propose flicage, contrôle et foutage de gueule.
Je suis pessimiste.
Je dépense moins mais d’autres profitent de mon argent redistribué.
Mea maxima culpa d’avoir fait des études, de mettre installée et de pas compter mes heures, d’avoir cru qu’en faisant tout bien je serai récompensée.
Mea maxima culpa
Mea maxima culpa
Je mérite de payer plus d’impôts, plus de cotisations sociales, plus de CSG.
La vie est belle.
Je suis né en 1961. Depuis 1981, je ne cesse de tenir ce discours. Et si les hommes politiques français étaient moins cons, et si les français aussi ne donnaient pas le pouvoir à ceux qui leur ressemblent…
Très bonne année.
Même parcours, depuis Mitterrand je tente de montrer à mon entourage, à quel point l’état leur vole leurs vies.
Petite lueur d’optimisme : Mon entourage pro et perso commence à comprendre que l’état n’est pas la solution mais le problème.
A partir grosso-modo de la « Génération 68 », on a troqué l’objectif « Que la génération suivante vive mieux » pour l’objectif « Que notre génération aille mieux, fut-ce aux dépends de la suivante ».
Pas en termes d’objectif conscient. On a troqué le moyen « retrousser ses manches et s’y mettre » pour la méthode « réclamer à la ronde la satisfaction de ses besoins et envies ». Et les parents et les enseignants ont trouvé que ces petits le méritaient bien.
je suis optimiste. Plus l’Etat me vole, moins je peux lui en donner. Plus il me prive de mes libertés, plus j’idealise celles ci.
Il y a en psychologie un effet lafer. Le cap est largement dépassé. L’inertie du mamouth est tel que rien ne peut l’arreter, quoi qu’il fasse.
Demain, ne sera plus nous, mais Moi.
En attendant: un conseil.
laissez le chemin libre pour éviter de vous faire écraser par le mamouth.
Votez pour Moi ! (Enfin, votre Moi, pas le mien)
Il y a une logique sous-jacente à votre commentaire à laquelle je souscris sans effort. Celle qui consiste à constater simplement que plus nous maigrissons (notre poids, nos économies et nos revenus) sous les coups de boutoirs de l’enflure socialisante-communisante de l’État Français (qui n’est pas la France in extenso), plus celui-ci, qui ne devait sa fortune et son embonpoint qu’au notre va se réduire en toute logique comme peau de chagrin. C’est une bonne nouvelle , non ! Donc, si nous voulons mettre un terme définitif à cette société qui bouffe tout, réduisons notre train de vie volontairement, le principe accélérera la chute de Hollande, de Solférino et consorts (les con-soeurs aussi)…
Ne leur laissons que les miettes, même si c’est déjà trop. La comptabilité et les feuilles d’impôts, de manière tout à fait légale, peuvent permettre cela, profitons-en. Les très riches le font. Imitons-les !
La seule alternative crédible qui s’imposera de fait toute seule: le Défaut Souverain.
C’est ce que j’attends depuis des mois, voire des années.
C’est ce qui mettra un terme à cette vaste comédie d’irresponsables carriéristes, formatés à la sauce ENA, qui maintiennent un système constitutionnel qui protège leurs privilèges, protège leurs rentes et les accroît même en élargissant sans cesse le périmètre Étatique.
Le Défaut Souverain renversera cette table que le peuple, dominé en nombre par la Génération « Marie-Antoinette » (entendez Baby/Papy-Boomers), ne renversera jamais tant que cette Génération utilisera sa carte d’électeur.
Suivez cette courbe (http://www.bloomberg.com/quote/GFRN10:IND) le jour où elle remontera, on pourra de nouveau respirer.
Ho que oui, votez pour vous ! et laissez le chemin libre. Cependant n’oubliez pas d’y répandre moult tessons & clouteries. Le mammouth a les pieds fragiles !
Comment se débarrasser de nos politiques actuels Anagrys ?
là dessus je suis très pessimiste, notre volonté reste impuissante à démolir cette structure. Malgré un nombre de vilains dissidents en hausse constante le pack des imbéciles gloutons reste majoritaire.
L’ordre des choses universel renversera l’ordre mondial minable un jour ou l’autre – nous avec peut être, mais on doit bien disparaître un jour.
Dans votre raisonnement, on peut faire l’analogie avec les plantes qui arrivent à percer le bitume.
Les entreprises français sont plombées par les charges sociales, grosso modo 50% dun salaire. Si notre modèle sociale s’écroule, il n’ y aura plus de raison de payer ces charges, et on pourra prendre une assurance privée pour la santé et la retraite, on va passer à 25% ou 30% d’un salaire. les entreprises libérées de ce fardeau vont pouvoir se développer.
En tant que dirigeant de société, le seul « fournisseur » dont je puisse me passer, c’est l’urssaf. Ca ne changera rien aux services que je fournis, il sera juste moins cher ou plus rentable selon les points de vue.
Ce matin j’écoutais la radio public FIP. Une grève y sévit actuellement et la radio diffuse un message pour informer ses auditeurs des raisons de la grève. Le voici en gros :
« En raison d’un mouvement de grève faisant suite à l’appel d’organisations syndicales et s’opposant aux projets du gouvernement de réduction des déficits, la radio ne sera pas en mesure… etc. »
Le glissement sémantique est hyper important : on ne revendique plus contre la réduction des budgets alloués à tel ou tel secteur mais contre le principe même de réduire les déficit en général. J’ai explosé de rire car ma première impression ressentie me fit penser que c’était irréel et une gigantesque farce.
Mais après avoir repris mes esprits, j’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé de raison d’être optimiste tant l’écart qui me sépare de ces gens là est immense. La position libérale n’est tout simplement pas réconciliable avec cette caste tant que celle-ci occupe l’espace.
Si je dois être optimiste, c’est plutôt dans le cadre d’une éventuelle sécession entre les français eux-mêmes tant ils ne peuvent cohabiter.
Au niveau statistique un Français sur deux est un con.
En fait, en analysant le problème c’est juste une des conséquences du socialisme.
Imaginez un lion dans la savane, il crève la dalle, il chope une gazelle, commence son repas. Là, un socialiste arrive et lui dit:
Bravo, mon gros chat, tu as bien travaillé. Je prends donc les 3/4 de ta prise et te laisserai en attraper une autre. Le Lion a faim, de plus en plus faim. Il devient maigre et agressif. Faible.
Lorsque le socialiste revient à nouveau pour lui piquer sa nouvelle prise, il se fait bouffer lentement.
Moralité, le lion est moins con que l’humain.
Si c’est « gorge profonde » votre socialiste, ll a du mourron a se faire votre Lion pour le géolocaliser ..LOL
« Au niveau statistique… »
Votre très grande générosité vous honore.
vous auriez dû parler d’ovocytes, c’etait plus drôle.
D’ailleurs, comme ma femme travaille beaucoup, j’ai de suite penser à la reproduction en congélateur. Le process est très simple:
Ma femme met ses ovocytes dans le congèle, j’ajoute mes « champions » à côté, on attend 9 mois, et plouf, un BB. Elle est pas belle cette idée ? (Oui, congelée)
Décidément je n’arrive plus trop à comprendre ce monde.
Le plus triste pour ces entreprises qui arrivent à s’en sortir, c’est qu’elles seront tenues comme des exemples que notre pays est encore dynamique économiquement, ce qui démontrerai de fait que l’Etat obèse ne serait pas un frein à l’entrepreneuriat. « Si on peut encore monter des entreprises c’est bien la preuve que l’Etat peut encore grossir ! ».
« Imaginez ce que deviendrait ce pays si, sur un coup de tête, on revenait sur 40 ans d’accumulation de lois illisibles, et qu’on reprenait les codes d’alors »
C’est effectivement l’objectif à terme, non négociable, d’autant moins négociable qu’il n’y a pas d’alternative pour éviter le défaut, la ruine du pays et celle de ses habitants, avec les deux tiers de la population active sans aucune activité réellement productive.
Vous avez totalement raison, l’optimisme, c’est fondamental.
50 jours avant de pouvoir commencer une activité (création de la forme juridique, local, télécoms, edf, banque, assurance) c’est ça la France ! 50 jours à glander, à attendre les courriers, juste pour être en règle ! Mais aussi 50 jours au bar, à discuter avec les copains qui vous dégoutent de créer une entreprise tellement c’est chaotique, tellement les profils sont concordants : de l’héritier à l’entrepreneur, tout le monde se fait « ramasser ».
Bon depuis hier, j’ai ma boîte, des clients tout va bien, mais j’ai vraiment plus l’envie, je suis déjà dégouté ! Qui va me rembourser mes 50 jours passés à faire de « l’administratif » pour servir la France !
J’aurais mieux fait de partir à l’étranger avant d’exister !
Bienvenue dans le grand monde de l’entrepreneuriat made in France. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à croiser les doigts pour que l’état ne vienne pas vous demander de l’argent avant même que vos premiers clients vous aient payé. C’est ce qui m’est arrivé quand j’ai monté la mienne, et j’ai failli couler à cause de ces pignoufs qui me réclamaient leur « dû » alors que je n’avais pas touché le moindre kopeck. ça s’est joué à une semaine près… sinon je coulais. Et le premier chèque que j’ai touché pour ma boîte est parti directement dans la poche de ces zouaves !
(faut dire que les clients qui payent à 3 mois sont monnaie courante en France, notamment parmi les grosses boîtes bien solides et les administrations,et que tant qu’on ne s’est pas constitué une bonne trésorerie, on est en danger permanent.)
La France d’aujourd’hui c’est la Suède des années 90 ou le Royaume-Uni des années 80, le courage en moins.
J’adore réécrire les slogans politiques :
La France forte, je ne sais plus quel crétin avait pondu cette anerie …
devient
La France Morte
Sur le plan économique, c’est de plus en plus vrai … 🙁
Grever » le mot n’est pas de moi mais d’ un gars d’ Afrique noire salarié dans une boite extérieure à la mienne faut dire qu’ on grevait assez souvent
je me demandais si l’on pouvait dire:
– je suis virtuel, donc je n’existe pas.
En fait virtuel est une suite de 0 et de 1, donc, virtuel peut exister.
Mais qu’est ce que Descartes nous aurait dit ?
Je suis de tres pret le développement de l’ordinateur quantique. A priori, il sera Amercicain, ou chinois,et utilisé pour casser des codes.
Dès lors il n’y aura pas de 1 ou de 0, mais les deux à la fois. Soit, un résultat instantané.
Et là, on tombe dans le virtuel qui ne devrait pas exister, mais qui existe quand même.
A ce stade de l’evolution, nous pourrons tous télécharger nos cerveaux et sauver notre âme !
Virtuelle.