Le gouvernement l’a déjà dit plusieurs fois, Emmanuel Macron en premier, rapidement suivi des bégaiements rassurants du président Hollande : le pays a vraiment besoin de retrouver confiance en lui, et pour cela, il doit passer par une nécessaire simplification de son administration. C’est un véritable choc auquel il faut s’attendre, et ce choc de simplification commencera par quelque chose de très concret : la feuille de paie.
Pas de doute, le gouvernement y va d’autant plus cash que les paies de fin de mois ne sont plus payées en cash depuis des lustres et nécessitent, jusqu’à présent, d’encombrantes démarches et de pénibles calculs pour aboutir à une feuille officielle dans les normes. En effet, tout salarié doit le savoir, mais pour qu’une feuille soit correcte, il lui faut respecter un nombre impressionnant de critères complexes.
Outre les mentions habituelles et évidentes portant identification du payeur et du payé, la feuille doit aussi clairement établir les organismes qui toucheront les cotisations, ainsi que la myriade de petites bricoles qui circulent en orbite basse autour de la paie mensuelle, comme les tickets restaurants, les jours de congés, le total des cotisations versées, les nets et bruts imposables, et les comptes bancaires de versement. Notez que jusqu’ici, on n’a pas encore abordé le contenu même de la feuille, qui détaillera ligne à ligne ce qui est dû, ce qui est prélevé au titre de la retraite, des impôts, des taxes, des assurances vieillesse, chômage et autres. Bien évidemment, chacune de ces lignes répond à une mécanique propre, des taux spécifiques, dont les variations, pluriannuelles, doivent être scrupuleusement respectées par l’organisme payeur (le salodepatron) sous peine de poursuites probables.
En tout, il n’est pas rare que cette feuille de paie s’étende langoureusement sur deux pages, écrites petit, et que les calculs, complexes, échappent assez vite tant à la vigilance du payeur que des organismes collecteurs et enfin du salarié qui s’emmerde assez rarement à vérifier que tout y figure bien correctement, que les calculs sont exacts, les taux sont les bons, et les mentions légales complètes. On le comprend, en France, payer ses salariés relève rapidement d’un exercice administratif de haute volée, où le patron, s’il n’est pas aidé d’un expert-comptable, devra se doubler d’un solide fiscaliste pour savoir éplucher les bons codes et retrouver les données et taux sociaux à appliquer.
Il n’était donc que justice que les membres du gouvernement se penchent enfin sur la question pour dépoussiérer un peu ces vilains codes complexes, et nettoient quelque peu la feuille de paie. Vu l’ampleur de la tâche, ils s’y mirent sans doute à plusieurs et relevèrent le défi. Pour eux, une façon évidente de simplifier l’ouvrage consistait à en laisser choir une partie, plof, comme on coupe une jambe gangrenée pour éviter qu’elle emporte le malade tout entier : en réduisant de la feuille l’encombrant calcul des cotisations salariales à sa plus simple expression, on gagnait une place non négligeable. Mieux : en sucrant purement et simplement toute mention des cotisations patronales, la feuille s’en trouvait considérablement allégée.
Youpi. La presse, avertie, n’avait plus qu’à relayer les bonnes idées gouvernementales. Et vas-y que ça nous fait une feuille plus courte (ben tiens, si on fait sauter tous les postes où l’argent s’évapore, c’est d’un coup plus limpide) ! Et vas-y qu’on décortique pour le benêt de salarié ce qui va disparaître, heureux gagnant qu’il est d’une feuille enfin courte et lisible qui n’affichera plus qu’il gagnait en réalité bien plus que la maigre somme déclarée tout en bas avant la fort généreuse « redistribution » effectuée tant par lui-même que par son patron, à son corps défendant mais sans qu’il lui soit laissé le choix, parce que Ta Gueule C’est Magique.
Superbe bond en avant d’une certaine vision édulcorée de la réalité : maintenant, il n’y aura plus de cotisations, mais un simple montant, d’une ligne, correspondant à une disparition (magique) d’un bout de salaire pour aller (toujours de façon magique) abonder à des organismes (sans intérêts) qui font des trucs et des machins en rapport avec la retraite, le chômage et la maladie. Et, d’après les calculs (d’autres, encore plus sioux et raffinés, soyez-en sûrs) de Matignon, cette édulcoration drastique permettra d’économiser plusieurs milliards d’euros par an aux entreprises, à raison d’une dizaine par feuille de paie, par mois.
Notez bien que les calculs, derrière, restent strictement identiques et que le travail ici proposé correspond essentiellement à un « revamping » de la feuille de paie pour la rendre sexy. Le patron (ou son expert-comptable) restera confronté au même casse-tête, aux mêmes taux changeants, aux mêmes avalanches de ponctions diverses allant à différents endroits tous aussi obscurs et mal gérés les uns que les autres. Ces calculs, étant les mêmes, cela veut dire que les deux milliards d’euros d’économies attendues le sont donc sur le toner d’imprimante et le papier des feuilles de paie. Voilà une économie dont le pays ne pouvait vraiment pas se passer.
À la limite, j’encouragerai bien le gouvernement à sauter le pas suivant et débarrasser la feuille de paie de toute mention vraiment complexe, pour aboutir à un modèle résolument plus simple et optimiste, à l’instar de celui présenté ci-dessous.
Cependant… Quand je dis que le casse-tête, pour l’employeur, reste le « même », je veux simplement dire qu’il existera toujours, caché derrière la petite ligne concentrée présentée à ce salarié trop bête ou trop las pour affronter la réalité du paquet affolant de ponctions incompréhensibles sur son salaire. En revanche, grâce à la « simplification » récente, l’ampleur de ce calcul va changer pour… s’accroître encore un peu.
Parce qu’en fait de simplification, on apprend de façon parallèle et pas trop médiatisée (pour le coup) que cette opération de camouflage sur la feuille de paie s’accompagnera au premier janvier 2015 de l’introduction d’une nouvelle contribution URSSAF destinée au financement mutualisé des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d’employeurs. Oui, vous avez bien lu : les changements introduits dans la nouvelle feuille de paie, non contents de dissimuler habilement au salarié le coût réel de sa protection sociale, serviront aussi à faire financer les syndicats directement par le salarié, indépendamment du fait qu’il soit ou non syndiqué. Vous pouvez toujours ne pas vouloir financer la CGT ou FO, vous n’y couperez donc plus.
Et lorsqu’on voit les modalités de ce nouveau financement, on se dit que la fameuse simplification est une nouvelle usine à gaz greffée à la précédente, déjà connue pour être assez monstrueuse. Et le taux, bien évidemment variable d’une année à l’autre, au plancher de 0.014% et plafonné à 0.02%, sera – rassurez-vous, et pour reprendre les termes du décret – fixé par l’accord national interprofessionnel agréé par le ministère et calculé sur une base déplafonnée, voili voilà, c’est très simple, n’est-ce pas. La créature de Frankestein qu’est devenue la feuille de salaire française continue donc son évolution vers le pire, avec un nouveau bras, une demi-jambe et toujours pas de couilles.
Youpi, le délire collectiviste continue donc bon pied, bon œil. On se gaussera de savoir que les Socialistes Officiels (du PS), ou les Honteux (de l’UMP), haïssant le Front National, le financent tout de même grâce à leurs impôts, ou que les fervents électeurs du FN, grâce à leur contribution fiscale, abondent aux caisses du FdG, du NPA ou du PC… Ce système inique est maintenant étendu dans le monde du travail en imposant aux salariés de financer les syndicats qui ont maintes fois prouvé leur parasitisme et leurs gros penchants mafieux, le tout en cavalier d’une « simplification » de la feuille de paie qui vise à conserver les Français dans l’ignorance des coûts réels de leur protection.
Mais ne vous inquiétez pas : tout ceci est prévu, calculé, calibré pour créer de l’emploi, redresser la situation économique française et nous sortir de la crise, si si.
Ce pays est foutu.
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Sur le web
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En effet, tout salarié doit le savoir, mais pour qu’une feuille soit correcte, il lui faut respecter un nombre impressionnant de critères complexes.
Hum, hum, c’est s’avancer un peu vite. Tout salarié devrait le savoir.
Bon, je pinaille!
En fait tout salarié l’ignorera la vilaine réalité. Qu’est-ce qu’il ne faut faire pour ne pas le démoraliser … ❗
A quand la feuille de paye format A6 ?
Et l’entrepreneur qui met tout, il risque quoi ?
Au restaurant République il n’y a pas de carte, pas de choix, juste le plat du jour. En principe le plat du jour est frais, en théorie. Hélas progressivement l’on nous sert du congelé, immangeable.
Par contre le prix est très élevé, souvent il faut en plus faire la plonge et sortir les poubelles. Bientôt, l’on nous demande d’acheter la nourriture et de payer le cuisinier.
Enfin, l’on nous oblige à manger cette merde d’assiette.
Flat tax et prélèvement à la source. L’on connaît les choses à faire.
Mais que fait on de cette économie parasitique qui nourrit les 3/4 des salariés ?
Non!
Flat tax et surtout aucun prélèvements à la source.
On se rend beaucoup mieux compte de la dilatation en rédigeant un bon chèque ou en faisant un bon virement.
Pourquoi prélèvement a la source ? Pour rendre la facture plus indolore? C’est encore infantilisation et deresponsabilisation…
Il faut que les salaries paient tout ce qui les concerne par eux même… Le plus « concernant » serait en billet de 500 € (qui trouverait sa seule utilité) au bureau du percepteur (fisc URSSAF).
Sur que les cotisations baisseraient ainsi que le nombre de parasites qui vivent aux dépends de ces prélèvements.
simplifions, une enveloppe de cash sous la table ou un virement aux iles caïman et on en parle plus .
Je suis contre cette simplification des feuilles de paie. Il faut arrêter avec l’enfumage et de toute façon ils nous préparent doucement à l’imposition à la source comme ça on ne saura plus rien.
Je veux savoir ce que je paye et surtout le cumul depuis la première année travaillée.
Depuis deux ans, je calcule tout ce que je donne à l’état et j’ai de sacrées surprises (surtout quand j’inclue la TVA), juste par principe et pour m’assurer que l’augmentation d’impôt dont on m’a punie soit neutre pour l’état. Par exemple, je ne rachète pas de voiture pour que l’état perde la TVA (ce qui annule ma hausse d’impôt)
Il me reste le cumul à faire de tout ce que j’ai donné depuis que je travaille. Je pari que je pourrai m’acheter un appartement.
Je prépare ma sortie du RSI et amariz me propose de payer Assurance Premier Euro OR : 284.90 Euro par mois, là ou le RSI me prends actuellement 5600 euros par an soit 466 euros/mois soit 2184 euros de moins. Sur 30 ans c’est 65 000 euros déconomie !
J’hésite encore a sauter le pas…. j’attends des jurisprudences un peu claires.
A ce prix j’achéte un studio et je le loue. Certes je suis jeune et mes dépenses de santé, avec l’age, vont augmenter mais amariz indique que c’est un système viager et donc et que les cotisations dépendent uniquement de mon age à l’adhésion.
Idem retraite, tout ce que je donne a la CARPV là j’achète un appartement. Sauf que là on me dit que j’ai pas le choix !
En fait j’ai un peu l’impression que si je totalise tout ce que j’ai donné à l’état et organismes spoliateurs, à la fin de ma vie, mon patrimoine sera inférieur à ce que j’ai donné et là je BUG.
Pour couronner le tout …. je fais partie de ces personnes qui vont travailler si elles sont malades car mes clients sinon iront ailleurs et mes charges doivent être payées de toute façon. En plus j’ai fait des longues études donc ma retraite à taux pleins … il faudra que j’aille travailler avec les cheveux gris ce qui est du NO WAY. Donc je suis du total bonus pour les sploliateurs.
Issue de la classe moyenne, je n’ai jamais reçu quoique que ce soit comme aide de l’état ni mes parents. Je suis condamnée avec ma compagne (prof lib aussi) à vivre dans un petit appartement car on pourra pas se payer un T3 de sitôt … là où d’autre dans le même immeuble, exemptes de tout (impots, etc..) ont le double de ma surface (logement social) et pour cause …. je paye pour eux.
Et ça …. ça me rend un peu nerveuse
Donc il faut dire la vérité aux français et dire combien ils payent (avec cumul depuis la première année cotisée). ça s’est explosif et c’est pour ça qu’ils refuseront de le faire et qu’ils vont dans le sens inverse.
Vous (les hommes de l’état) vous avez voulu rompre mon consentement à l’impôt. Vous avez gagné le pompon : je me sens plus citoyenne et je ne serai calmée que lorsque le système explosera. J’ai pas grand chose à perdre de toute façon.
voi sans issue ,faire du blak et prendre le rsa sinon chhaque mois le noeud se resserre ,ou alots selon qualif trouver un boulot et faire du blak ..
Chère Adèle,
Un petit élément de réponse (quand MST (Marisol Touraine) a brillamment vanté l’accord sur les retraites de 2013, régimes sauvés, selon ses dires pour 40 ans) : un salarié cotise tout au long de sa vie environ 1,500 million d’euro et en moyenne ne percevra qu’un peu moins de 500 000 € de pensions. Où passe l’écart ?
1,5 million d’euros ?
Faut pas pousser mémé dans les orties, ça fait 3000 euros/mois de cotisations retraite, pour une « moyenne », ça ferait pas un peu beaucoup ?
Pas tant que ça quand même ? Vous avez la source ça m’intéresse énormément.
J’ai recherché et ne trouve plus cette information, qui m’avait interrogé lors de la brillante négociation sur les retraites (où les principaux sujets ont été évacués : rien sur la simple justice à cotisations identiques pour tous, une pension unique pour tous). Ce que j’avais surtout retenu, c’est que l’on cotise globalement 3 fois ce que l’on percevra, mais il faut bien payer tous ceux qui n’ont jamais cotisé et ceux qui ont des régimes spéciaux sans assumer les cotisations. Je vais encore rechercher.
« Issue de la classe moyenne, je n’ai jamais reçu quoique que ce soit comme aide de l’état ni mes parents. Je suis condamnée avec ma compagne (prof lib aussi) à vivre dans un petit appartement car on pourra pas se payer un T3 de sitôt … là où d’autre dans le même immeuble, exemptes de tout (impots, etc..) ont le double de ma surface (logement social) et pour cause …. je paye pour eux. »
Sinon, desertez Paris pour la province, ici, des pauvres (15 kE net par personnes) vivent dans des maisons de plus de 200 m2 (voire beaucoup plus), avec des milliers de m2 de terrain.
C’est ainsi que mon niveau de vie correspond à celui d’un parisien (trés) largement multimillionnaire.
Le piège des (tres) grandes villes se refferme de plus en plus sur les classes moyennes.
Vous est riches ? Fuyez à l’étranger
Vous ne l’etre pas assez (petite classe moyenne) ? Fuyez à l’intérieur, en province, une région pas trop à la mode, une vie tranquille, « grande » maison et jardin, un petit taf à 35h, du black à coté, un cercle de copain qui se rendent service. La seule faille de ce système, c’est les impôts locaux…
J’y pense … le top serait un free state project à la française.
On peut toujours rêver.
Sous les impôts la plage.
Polynésie.
Pour y avoir été en vacances (oui je suis un ancien riche), ils aiment la vie et les femmes.(et la bière!)
Mais pas trop les féministes. La bas, pas de servitudes et le blabla d’ici. La femme debale l’attiraille en toute simplicité. Et nous les hommes, on aime ça !
Côté fiscal, c’est le paradis.(demandez à Rocard)
Entièrement d’accord, on ne peut lutter contre l’administration, peut etre mais ne pas oublier qu’elle ne ponctionne que sur les mouvement de tresorerie: pas d’achat pas de tva ; le troc est le meilleur moyen de vivre sans cracher au bassinet de l’état; Echangeons plutôt que d’acheter, faisons nous même plutôt que faire faire: les Français ne s’y trompent pas les sites d’annonces entre particuliers et les magasin de bricolage n’ont jamais autant marché.Au plus l’état taxera, au plus la resistance passive s’organisera et le système finira bien par imploser
Scandale! Il n’y a pas de hasard: la « simplification » est d’abord destinée à masquer la nouvelle taxe. Une seule solution: informer largement tous les salariés. Si la droite se tait, c’est qu’elle est de connivence.
Un excellent exemple du mépris qu’ont les politiciens envers les citoyens qui accessoirement les paient, et de leur malhonnêteté structurelle. La racaille dont parlait Sarkozy n’est pas celle a laquelle il pensait.
Faire disparaître les charges patronales est la réponse de l’administration à la revendication sur le salaire complet.
La beauté du geste est que si jamais la SS est privatisée dans quelque temps, l’Etat gardera les cotisations patronales pour lui et les Français devront se payer leur SS personnelle avec ce qui reste. Houdini aurait admiré ce tour de passe-passe magistral.
Cette affaire démontre à ceux qui en doutaient encore que l’Etat, les politiciens, les hauts fonctionnaires, n’ont pas la moindre intention de relancer l’activité économique et de mettre fin à cette crise qu’ils provoquent sciemment. Au contraire, ils font absolument tout pour préserver leu rapine et si possible augmenter encore la mise à sac systématique du pays et de ses habitants.
Youpi !! La simplification, la vraie, enfin et avec une nouvelle petite cotisation !
Une jolie petite cotisation patronale façon bulle de champagne (0.014 % à 0.02% du salaire, un rien, une broutille, on va pas chipoter par les temps qui courent).
Une cotisation light, si light, que les salariés ne la verront même pas puisque les cotisations patronales disparaissent du bulletin de paie …
Et pour financer notre performant syndicalisme à la française, j’en pleure de joie ! Si, si, je vous assure ….
Responsable du personnel et de la paie dans une PME du bâtiment de 270 salariés, je m’amuse tellement en ce moment que c’en est presque honteux.
A grand coup de négociations
– sur l’emploi des seniors,
– sur l’égalité professionnelle (dans ma PME avec 93% d’hommes – sur les chantiers, 7 % de femmes – dans les bureaux …. Je vous laisse imaginer et vos idées sont les bienvenues…),
Ou de
– tentative de mise en place des usines à gaz fiches pénibilités (après le « Document Unique » de préventions des risques professionnels que nous avons mis des années à pondre, voici le temps des « documents multiples d’exposition à la pénibilité » ),
– contrôle URSSAF tatillon (avec un redressement « avantages en nature » pour les quelques malheureux sandwichs que nous avons remboursés à nos conducteurs de travaux qui ne comptent pas leurs heures sur les chantiers, faute pour nos contrôleurs de nous pouvoir redresser sur les savants calculs des allègements FILLON).
– de DNS, de TMS PRO, de clause d’insertion par l’économique …… allez, j’arrête la liste des réjouissances *
Le tout assorti de menaces de pénalités financières calculées sur la masse salariale, d’interdiction de soumissionner aux appels d’offres, de négociations en compagnie de délégués syndicaux peu inspirés (ils s’y connaissent plus en problèmes qu’en solutions) et une Direction, entre défensive et accablement…
Je ne sais pas comment vous faîtes, cher H16, pour mijoter au quotidien vos chroniques de l’absurde. Remuer ce cloaque, jour après jour, finirait par avoir raison de ma santé mentale déjà bien entamée par ce flot continuel de conneries.
Mais bon je vous lis quasi quotidiennement, je dois être maso ; )
* Si, quand même, je pourrais vous parler, pour illustrer votre précédente contribution, des vols sur les chantiers, dans nos locaux, chaque semaine, malgré l’impressionnant et couteux arsenal de protection (alarmes, barbelés, géolocalisation …)
les pourris , ils me débectent ..
a quand la révolution pour nettoyer le pays , de cette racaille qui nous gouverne.
Je peux pas je suis réformé. Désolé.
Les réformes tout de suite, immédiatement et sans délai !
La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !
Serment Citoyen Démocrate, Libre et Digne
De l’esprit de la Démocratie, des Lois et de la Dignité
LES DIX VOLONTES
C’est le seul document venant du citoyen vers les politiques lesquels chaque jour réduisent la démocratie, la liberté et la dignité des citoyens, bien réfléchi, sans angélisme béat ni naïf et immédiatement applicable avec lequel les politiques doivent compter ou se démettre ou être démis !
Le Citoyen, considérant que :
– La vie nous est transmise et qu’elle est une espérance vers un avenir de noblesse de pensées, de passions, d’actions et de paix, de connaissances, de tranquillité, de bien être, de prospérité en toute responsabilité de chacun et de dignité pour éradiquer l’esclavage, la prostitution et la misère .
– Le savoir, l’éducation, la convivialité, ne sont pas innés et s’apprennent pour une vie individuelle et en communauté riche et disponible pour le plaisir de recevoir et apporter, de participer au progrès sans lequel il n’y a pas de liberté, dignité et paix.
– Nul ne doit porter atteinte à la vie et au bien-être de tout individu ni ne saurait asservir un autre être humain partageant la même humanité pour des motifs personnels ou de société, de capital et moyens de production, spirituels ou politiques, par soumission, allégeance, idolâtrie et autres. Les besoins vitaux dus au progrès social, l’hygiène et la santé font partie de la dignité humaine.
– L’obligation de subir, donne au Citoyen le droit de savoir. La démocratie représentative, le capitalisme d’Etat et les multiples organisations politiques couvrant de privilèges les aristocrates, castes et oligarchies, n’ont pour but que de prendre en otage les citoyens et détourner leurs pouvoirs à décider par eux-mêmes, de faire les lois, d’occulter la vraie Démocratie et autres, sont les causes de la corruption des gouvernants, de l’humiliation et des malheurs du Peuple taillable et corvéable à merci.
– La liberté, la responsabilité et la prospérité sont des valeurs non divisibles mais transmissibles.
– Le citoyen conscient de son utilité dans la société et des aspirations au bonheur pour chacun en fonction de ses moyens et connaissances, s’engage à les respecter sans idéologie, à les promouvoir et porter assistance, à ne pas créer ou encourager tout acte pouvant atteindre le rayonnement des valeurs humanitaires contribuant à la cohésion de la famille et de la société.
Moi, Citoyen maître de moi-même et de ma destinée, déclarant solennellement la Liberté et la Dignité de la personne
comme étant les principales qualités d’une Démocratie directe basée sur la responsabilité de chacun, prête serment.
1- Je jure par Clisthène, fondateur de la première démocratie, par mes aïeuls outragés et opprimés par les tyrans, despotes et dictateurs de participer à la restitution de la liberté, de la responsabilité et de la prospérité pour chacun des citoyens acteur de l’économie et non comme ressource, à la restauration du pouvoir du peuple pour changer les institutions par l’égalité citoyenne, que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, l’engagement sous serment que je prends.
2- Je mettrai au rang de représentant du peuple tout citoyen candidat indépendant de tout parti politique qui, une fois élu, prendra l’engagement de respecter le présent serment, au titre de citoyen et d’élu, ne commandera pas la force publique à son service ni contre le peuple, remettra ses actions au vote citoyen pour approbation au moins une fois par an et par référendum à son initiative ou à celle des citoyens à chaque fois que nécessaire et qui ne s’immiscera pas, directement ou indirectement, dans la vie privée de chaque citoyen et de sa famille.
3- J’utiliserai la place publique appelée « Place de la Démocratie, de la Liberté et de la Dignité humaine » qui sera aménagée et organisée par une commission indépendante, sous le contrôle de la cour citoyenne élue par les citoyens qui jugera les représentants du peuple, afin de permettre à la population de s’exprimer pour la proclamation de l’organisation du référendum d’initiative populaire et y déposer la demande de référendum qui tiendra d’obligation de procéder pour l’élu qui y procédera, dans un délai d’un mois , dès que le nombre de deux pour cent des votants inscrits sera atteint.
4- Je participerai toujours à l’épanouissement de la personne et à l’amélioration de la vie en commun, je partagerai mes connaissances, je pourvoirai aux besoins de la famille sans autre contrainte que son intérêt, j’apporterai mes moyens matériels, physiques et intellectuels au service des citoyens afin que la vie de chacun en soit améliorée, et en certaines circonstances, j’accepterai l’aide de la cité à qui je serai toujours moralement redevable.
5- Je dirigerai l’action politique toujours à l’avantage de la personne seulement, non en faveur de toute institution ou administration ; suivant mes forces et mon jugement, je m’abstiendrai de toute injustice. Je ne remettrai à personne mon pouvoir de représentation par intérêt personnel autre que la santé et l’éloignement principalement si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion.
6- J’exercerai mon pouvoir de citoyen comme dans le respect d’autrui, de la justice et de l’indépendance totale.
7- Je ne provoquerai pas d’élection stratégique en faveur de qui que ce soit et pour quelque motif que ce soit ; je ne pratiquerai que la participation aux élections suivant les vraies considérations d’intérêt public et mon vote ne sera entaché d’aucune hypocrisie ; je ne ferais usage du vote comme un droit et un devoir que si au préalable, la démocratie est estimée.
8- Je respecterai la dignité de toute personne, dans quelque maison que je rentre pour l’utilité des habitants, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur.
9- Je ne ferai pas étalage de l’action citoyenne pour aider les familles dans la nécessité et je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, observant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
10- Je jure à mes descendants de préserver la Démocratie, la Liberté et la Dignité humaine de toutes mes forces ; de m’opposer à toute personne et/ou formation qui viserait de spolier le Citoyen de ses droits inaliénables, imprescriptibles et consacrés.
Que la liberté et la démocratie soient la volonté, la responsabilité et la dignité soient la prospérité.
Il conviendrait de se demander s’il n’y a pas un petit côté anticonstitutionnel dans cette mesure invraisemblable ( je parle des 0.02% )qui revient à obliger salariés et « patrons » à financer des syndicats dont ils ne sont pas adhérents…
Voltarousse
Chère simplification de la fiche de paye.
Avant les socialiste et Mitterrand, il fallait 5 minutes pour établir une feuille de paye à la main, d’un ouvrier du bâtiment, profession particulièrement complexe et détaillée.
A l’arrivée des socialistes la même fiche de paye ne pouvait être faite que par la mécanographie et depuis, les ordinateurs. Tout cela pour prendre les salariés pour des incompétents voir des imbéciles!
En effet, les comptables demandaient la simplification de la fiche de paye en indiquant le montant total du salaire – salaire brut augmenté des charges sociales- duquel il serait retenu les charges, sans distinction de parts salariale et patronale, afin que le salarié puisse constater ce qu’il payait réellement aux organismes et autres et ce qu’il lui restait réellement pour vivre avec sa famille.
Une telle fiche de paye aurait pu être faite à la main en 3 minutes seulement.
C’est ce que je soutiens car il permettrait de voir où va l’argent du travail et pour qui.
ils ont parfaitement compris la théorie de ce qui se voit et de ce qui ne se voit pas !
« Au-dessus de 40 % de prélèvements obligatoires, c’est le socialisme. »
– Valéry Giscard d’Estaing
En France, les impôts et les cotisations sociales sont si bien cachés que nous avons tous l’impression, au moins dans un premier temps, d’en payer peu, voire même, pas du tout. Pourtant, la vérité, c’est que l’État français nous prend tous chaque mois la moitié de notre salaire en impôts et en cotisations sociales ! Vous allez pouvoir le constater par vous-même avec 3 exemples, sur 12 mois de salaire, pour un célibataire, avec un mode de vie dans la moyenne du salaire – dans le but de simplifier les calculs – mais que vous pourrez vérifier sur votre propre fiche de paie.
Quel est votre salaire ?
D’après vous, votre salaire, c’est le salaire net ? Le salaire brut ? La réponse est : ni l’un, ni l’autre. Vous gagnez plus que votre salaire net, de l’ordre de 43% à 81% environ en plus. En effet, votre salaire, c’est en réalité tout l’argent que votre employeur dépense en échange de votre travail. Il vous verse bien sûr directement votre salaire net, mais il paie également aux organismes sociaux les charges dites salariales, pour votre compte, ainsi que celles dites patronales selon ce salaire net. Si votre employeur accepte de payer l’ensemble de cette somme – votre salaire net plus vos charges salariales (salaire brut) et les charges patronales – c’est qu’il juge que le travail que vous effectuez pour lui vaut plus que cette somme. Votre véritable salaire, c’est donc votre salaire brut plus les charges patronales (ce que les libéraux appellent le « salaire complet »). Pour calculer votre « salaire complet », il vous suffit d’additionner à votre salaire net, le total de vos charges patronales et salariales qui figurent sur votre bulletin de paie.
salaire complet = salaire net + total des charges
N° 1 (SMIC) N° 2 (médian) N° 3 (plus)
Salaire net : 1097 € 1653 € 3000 €
Total des charges : 481 € 1256 € 2435 €
Salaire « complet » : 1578 € 2909 € 5435 €
Taux de prélèvement : 30 % 43 % 44 %
Combien l’État vous prend-il sur ce salaire ?
Maintenant que vous connaissez votre véritable salaire, déterminons combien d’argent l’État vous prend en impôts et en cotisations sociales sur cette somme. Vous payez vos impôts et vos cotisations sociales en trois étapes successives. D’abord les prélèvements à la source (CSG, RDS, charges sociales). Ensuite les impôts directs (impôt sur le revenu, redevance télé, taxe d’habitation…). Enfin les impôts indirects (TVA, taxes sur l’essence, droits de mutation…). Nous allons voir combien d’argent l’État vous prend à chaque fois.
Les prélèvements à la source : La CSG, la RDS et les charges sociales
Les prélèvements à la source figurent sur votre bulletin de paye. Il y a la CSG et la RDS, mais aussi des prélèvements pour la retraite, pour votre assurance maladie, pour votre assurance chômage, pour la médecine du travail et moult dépenses contraintes réparties sur le salarié ou l’employeur mais dans les deux cas collectées par lui. Curieusement on n’y trouve pas d’assurance pour la perte de votre téléphone mobile ni pour l’annulation de voyages. Il faut bien prendre conscience que l’État vous ponctionne sans que vous ayez le moindre choix ni sur les montants ni sur les prestations. Imaginez qu’on agisse de la sorte pour votre assurance automobile avec une couverture au tiers collision sans aucune option possible pour un montant prohibitif, comment réagiriez-vous ?
Les impôts directs : Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière…
Les impôts directs sont l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la redevance télévision, la taxe foncière… bref, tous ceux pour lesquels vous recevez chez vous un avis d’imposition. Je ne saurais en donner ici la liste complète mais je pense que vous connaissez bien ces impôts, ceux que vous payez du moins, ainsi que leurs montants respectifs. Additionnez donc tous les impôts de ce genre que vous avez payés l’année dernière, puis divisez le total que vous avez obtenu par 12 (13 si vous êtes payé sur 13 mois).
Les impôts indirects : TVA, TICPE, etc.
Ces impôts sont extrêmement bien cachés. Ils sont partout et pourtant on ne les voit jamais ! Il s’agit des impôts sur la consommation. Nous les payons à chaque fois que nous faisons un achat. La liste de ces impôts est longue : TVA, TICPE (taxe sur l’essence), taxe sur les alcools, taxe sur le tabac, droits de mutation (frais de notaire),… je ne saurais les citer tous ici. Pour déterminer combien d’impôts indirects vous payez par mois, nous sommes obligés de faire une approximation. Considérons que vous payez 15% d’impôts indirects sur tout ce qui vous reste de votre salaire après les impôts directs. Nous pouvons désormais établir le pourcentage que l’État vous prend sans que vous n’ayez votre mot à dire ni sur les montants, ni sur ce qu’il en fait :
Récapitulons ces charges, impôts, taxes et contributions :
Salaire « complet » : 1578 € 2909 € 5435 €
Salaire net : 1097 € 1653 € 3000 €
Total des charges : 481 € 1256 € 2435 €
Impôts directs : 50 € 152 € 500 €
Impôts indirects : 157 € 225 € 375 €
L’État vous ponctionne de : 44 % 56 % 61 %
L’État vous prend bien la moitié de votre salaire !
L’État vous prend chaque mois environ la moitié du fruit de votre travail ! Êtes-vous satisfait des prestations en échange de ces cotisations forcées ? Savez-vous qu’il est possible d’avoir des prestations de meilleure qualité pour beaucoup moins cher avec un système privé ? Mais l’État vous l’interdit ! Où est alors votre liberté de choix ? Libéré vous!!!!
Oh que vous avez raison et que votre article est bien écrit.
Je relève juste une erreur : la nouvelle ponction pour financer les syndicats ne sera pas payée par les salariés mais bien par les employeurs!!!
Mais quand nous débarrassera-t-on des syndicats, ou à tout le moins les rendre représentatifs proportionnellement au nombre de leurs affiliés!! Que les personnes qui veulent être défendues choisissent de payer – on n’a rien sans rien sauf en France!