Par Bernard Zimmern et Valérie d’Emploi2017.
Nous entendons beaucoup d’économistes qui s’exclament sur l’importance des grandes fortunes et dénoncent les inégalités. Mais combien sont-ils qui s’interrogent sur l’origine de ces fortunes et se demandent ce que serait la croissance économique sans l’apport de ceux qui les ont créées ?
La question est d’importance car ces économistes ont fini par nous faire croire que les plus riches étaient parvenus au sommet de leur richesse en exploitant la croissance, par le seul jeu de la rente et des intérêts composés.
Mais ces économistes n’ont jamais été regarder une source statistique que pourtant ils utilisent généreusement pour dénoncer les inégalités : la liste des milliardaires publiée par la revue américaine Forbes. Nous joignons les 30 premiers noms de cette liste, mais les conclusions visibles que nous en tirons restent les mêmes si nous étendons nos calculs aux 400 noms de cette liste.
L’intérêt de cette liste est de distinguer parmi les milliardaires ceux de première génération, qui ont créé cette fortune par eux-mêmes de leur vivant, de ceux qui sont devenus milliardaires par héritage de leurs parents, mais parents partis aussi de rien ou de peu, les milliardaires de seconde génération ; et enfin les milliardaires grâce à leurs grands-parents ou aïeux plus reculés.
- Le fait essentiel est que 67% des milliardaires sont de la première génération et que ce pourcentage atteint 90% avec la seconde génération
- En d’autres termes, 90% des milliardaires américains avaient des grands-parents pauvres ou peu fortunés.
Sauf à la gagner au jeu, ce qui semble peu probable au vu des montants, la seule façon de se construire une fortune d’un milliard ou plus en une génération est de créer des entreprises.
La liste de Fortune démontre que les très riches sont des entrepreneurs, ceux qui créent de la richesse collective
Mais sont-ils responsables de l’entièreté de la croissance économique, ou seulement d’une fraction ?
Et quelle fraction ? Que serait, sans eux, l’expansion économique que les différents pays du monde ont connue ?
C’est la question dont nous aimerions penser qu’elle préoccupe ou a préoccupé des économistes, et savoir quelle réponse, ou début de réponse ils ont pu lui apporter.
Liste des milliardaires américains et origine de leur fortune
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Sur le web.
en effet, la majorité des riches sont des entrepreneurs (ce sont eux qui créent la richesse et l’entreprenariat) et non pas des rentiers ou des banques.
http://www.emploi-2017.org/parmi-les-tres-riches-combien-d-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices
http://www.contrepoints.org/2013/04/18/121943-qui-sont-les-tres-riches-americains
http://ordrespontane.blogspot.be/2011/11/occupy-ton-temps-autre-chose.html
http://www.contrepoints.org/2011/12/17/60581-les-riches-entre-la-realite-et-la-caricature
http://www.emploi-2017.org/les-riches-sont-d-abord-des-entrepreneurs.html
http://www.contrepoints.org/2011/11/13/55189-le-vrai-visage-du-1
http://www.emploi-2017.org/risque-entrepreneurial-inegalites-et-richesse.html
la plupart des super riches ne le reste pas longtemps.
http://www.contrepoints.org/2014/01/16/153456-la-roue-tourne-ultra-riches-et-biais-de-selection
http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
http://www.contrepoints.org/2014/06/03/167232-ou-sont-les-super-riches-de-1987
la plupart des politiciens de gauche font partie du fameux 1 %: http://www.contrepoints.org/2012/01/25/66226-la-nouvelle-aristocratie-de-francois-hollande-le-1-cest-lui-pas-nous
désolé « ce sont eux qui créent la richesse et l’entreprenariat » je voulais dire: ce sont eux qui créent la richesse et l’emploi
Et ils font une utilisation bien meilleure pour la société de leurs milliards que ne le feraient l’Etat qui n’aurait pas pu créer ce qu’ils ont crées et le gérerait moins bien : ils investissent et innovent avec leur argent
Le don de faire fortune est peu héréditaire, les enfants gaspillant la fortune des grands parents !!
Il y a aussi beaucoup de chance, souvent en ne renonçant pas après des échecs et des faillites.