Par Nicolas Nilsen
Vous je ne sais pas, mais moi ce que j’attends d’un ministre de l’Intérieur ce n’est pas qu’il « condamne avec fermeté » les débordements mais qu’il empêche les violences de dégénérer dans les centres-villes, qu’il disperse les casseurs et les mette hors d’état de commettre des exactions. Aussi simple que ça. C’est cela pour moi la paix civile, la sécurité publique et le maintien de l’ordre. C’est cela assurer l’État de droit, c’est cela faire en sorte que les valeurs de la démocratie l’emportent sur les émeutes, les violences et la guérilla urbaine.
Tout le monde a suivi les violences qui se sont déroulées à Nantes et Toulouse ce week-end… Le syndicat de la Police Alliance a carrément parlé de « guérilla urbaine », et le préfet de Loire-Atlantique, Henri-Michel Comet, a déclaré que rien ne pouvait justifier un comportement « qui n’est pas tolérable dans une démocratie »…
J’étais donc impatient de voir comment B. Cazeneuve allait nous expliquer tout cela au Journal de 20h sur TF1. L’enfumage du ministre de l’Intérieur a été totalement sidérant. Expédié en 4 minutes chrono, le raisonnement s’est déroulé en plusieurs étapes qui valent chacune leur pesant de cacahuètes et de langue de bois.
1er temps : Cazeneuve reconnait qu’il y a eu « des exactions et des débordements inacceptables« … Il pouvait d’ailleurs difficilement le nier car tout le monde avait vu quelques minutes auparavant le reportage de Claire Chazal.
Pour vous donner une idée de la nature de ces « exactions inacceptables », B. Cazeneuve avoue carrément – ce sont ses propres termes – qu’elles étaient « destinées à remettre en cause l’État de droit ». Allons bon, des violences urbaines qui « remettent en cause l’état de droit » ? En France ? Mais c’est très grave dans une démocratie non ? Et la police n’aurait rien fait pour les empêcher ?
2ème temps : Cazeneuve rassure aussitôt les téléspectateurs qui auraient pu s’inquiéter, en affirmant que « les exactions ont pu être contenues »… Ce qui est de toute évidence faux puisque les exactions ont précisément eu lieu !
3ème temps : Cazeneuve rappelle que les consignes données avaient été de « ne céder à aucune provocation » et de n’utiliser la force « que lorsqu’on ne pouvait pas faire autrement »… En gros, cela veut dire : on évite à tout prix qu’il y ait des blessés ou des morts et donc on laisse faire les casseurs même s’ils saccagent tout dans un centre-ville. Le ministre reconnaît d’ailleurs lui-même qu’il y a eu « des jets de boulons, des jets de bouteilles d’acide, un policier brûlé aux mains, des poubelles incendiées, des agences bancaires et des commerces cassés… » Donc, c’est clair, la police a laissé faire : pas de canon à eau, pas de dispersion, rien… champ libre aux casseurs qu’on a même vu dépaver les voies du tram pour disposer de munitions contre les policiers et les forces dites de l’ordre :
4ème temps : Sublime pirouette de Cazeneuve qui, après avoir reconnu qu’il y avait eu de graves exactions, nous balance cette phrase stupéfiante : « … et cela a été empêché parce que les forces de l’ordre ont réussi à faire en sorte que cela ne se produise pas ». Ah bon ? Cela a été empêché ? Cela ne s’est donc pas produit ? Mais alors les photos sont des mirages ? Et les policiers blessés par des bouteilles d’acide c’est de la blague ? Et le syndicat Alliance ment quand il parle de guérilla urbaine ? Et le préfet de Loire-Atlantique avait bu quand il a déclaré que « rien ne peut justifier ce comportement (…) qui n’est pas tolérable dans une démocratie » ? Pour Cazeneuve en tout cas c’est simple : « …cela a été empêché parce que les forces de l’ordre ont réussi à faire en sorte que cela ne se produise pas » (sic).
5ème temps : Cazeneuve déclare solennellement : « Ce à quoi nous assistons là, ce ne sont pas des manifestations pacifiques. Ce sont des exactions qui sont destinées à remettre en cause l’État de droit et la République dans ses principes et dans ses valeurs. » Allons bon, il y a donc bien eu « des exactions qui remettent cause l’État de droit et les principes de la République » ? Mais alors que fait la police ? Elle est précisément là pour faire régner l’ordre républicain non ? C’est grave de laisser agir impunément et de ne pas disperser immédiatement des groupuscules violents et encagoulés dont on reconnait officiellement qu’ils veulent s’en prendre aux principes mêmes de la République !
6ème temps : Cazeneuve vous le confirme : « Face à cela, avec la plus grande fermeté, nous agissons pour que l’ordre soit rétabli, pour que l’État de droit l’emporte, pour que les valeurs de la République l’emportent sur ces agissements qui doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. »
Mais ce n’est pas vrai : l’État de droit ne l’a pas emporté. Les casseurs ont cassé et la police n’a pas maintenu l’ordre dans les centres-villes de Nantes ou de Toulouse ! Il ne suffit pas de « condamner avec la plus grande fermeté », il faut agir ! Et si le ministère de l’Intérieur a agi pour que l’État de droit et les valeurs de la République l’emportent, comment se fait-il que ces exactions aient eu lieu ? Pourquoi a t-on laissé se développer de telles violences de rues et de tels actes de guérilla urbaine ?
Bref, si on résume la bouillie argumentaire de B. Cazeneuve :
- Le ministre de l’Intérieur reconnaît qu’il y a eu des exactions,
- Mais qu’il a agi pour que l’État de droit et les valeurs de la République l’emportent,
- Mais qu’il y a tout de même eu des exactions perpétrées par des casseurs qui s’en prenaient aux principes mêmes de la République et de l’État de droit,
- Mais que ces exactions ont pu être contenues,
- Mais qu’elles ont tout de même eu lieu,
- Mais que les forces de l’ordre ont réussi à faire en sorte qu’elles ne se produisent pas,
- Mais que l’État de droit et les valeurs de la République l’ont emporté… etc., etc.
Moi je n’arrive plus à suivre un tel raisonnement ! (pour ceux qui doutent, je recopie, en bas de ce billet, la déclaration intégrale du ministre au Journal de 20h de TF1)
Encore une fois, pour Cazeneuve, éviter les exactions et des débordements inacceptables, ce n’est absolument pas les empêcher. C’est juste faire en sorte qu’ils se produisent sans blessés et sans mort. Les casseurs peuvent tout casser dans les rues tant qu’il n’y a pas de mort et pas de nouvelle « affaire Oussekine ». C’est la seule consigne donnée aux policiers : non pas d’assurer le maintien de l’ordre, la paix civile républicaine ou l’État de droit démocratique. Non, ça le ministre de l’Intérieur s’en moque complètement. C’est juste de n’opposer aucune résistance aux casseurs et éviter à tout prix l’affrontement. Surtout « ne céder à aucune provocation ». Reculer, laisser les casseurs libres de casser… Pas de mort surtout !
Il y a une très grande différence entre le Français de base et un ministre de l’Intérieur
- Pour le Français moyen, ce qui compte avant tout c’est l’ordre dans la rue et la paix civile.
- Pour le ministre de l’Intérieur, ce qui compte c’est uniquement qu’il n’y ait pas de mort à la suite d’affrontements lors de manifestations interdites. Donc on laisse casser, ce n’est pas grave, le contribuable payera la facture et les encagoulés pourront continuer. Mais surtout qu’il n’y ait pas de mort.
Avec une telle conception pervertie de l’État de droit, du rôle des forces de l’ordre – et donc des valeurs de la démocratie – il y aura de plus en plus de guérillas urbaines et, avant cinq ans, des milices armées dans les rues. Il est pathétique d’avoir laissé la sécurité des Français et la paix civile aux mains d’un tel ministre.
Ce que tweetait François Hollande en… mars 2012 :
Annexe : Pour ceux qui doutent, voici le texte intégral de la déclaration de Bernard Cazeneuve au Journal de 20h de TF1 :
« Nous avons assisté là à des exactions, à des débordements inacceptables, au comportement de casseurs qui s’en prennent aux principes mêmes de la République et de l’État de droit et qui, à ce titre, doivent être condamnés. Il y a eu des interpellations parce qu’il y avait ces violences dont les Français sont témoins en regardant votre Journal ce soir, et ces exactions, ces violences, ont pu être contenues – même s’il reste encore des actes répréhensibles et des violences à Toulouse, par l’action des forces de l’ordre que je veux saluer, parce que les gendarmes et les policiers qui sont là pour défendre l’État de droit et ses principes s’exposent pour que la sécurité des Français soit assurée et que ces débordements soient maîtrisés… Ces gendarmes et ces policiers ont reçu les mêmes consignes que celles que je leur ai données le weekend dernier c’est-à-dire de ne céder à aucune provocation, d’être dans l’usage proportionné de la force et de n’utiliser la force que lorsqu’on ne pouvait pas faire autrement. Parce que c‘est ainsi qu’agissent la police et la gendarmerie dans la République française. Et tous ceux qui avaient indiqué que nous avions donné des ordres de répression, qui ont stigmatisé les violences policières alors que les policiers et gendarmes étaient victimes des exactions que l’on vient de voir à l’instant n’ont pas dit la vérité. Ce soir à Toulouse comme à Nantes, il y a eu des jets de boulons, des jets de bouteilles d’acide, un policier a été brûlé aux mains, on a vu des poubelles qui ont été incendiées, on a vu des agences bancaires et des commerces cassés comme cela a été le cas à Rennes il y a de cela quelques jours, comme cela a failli être le cas à Paris, et cela a été empêché parce que les forces de l’ordre ont réussi à faire en sorte que cela ne se produise pas. Donc ce soir je veux appeler chacun au calme. Il y a eu des manifestations en nombre en France aujourd’hui, elles ont été pacifiques. Ce à quoi nous assistons là ce ne sont pas des manifestations pacifiques. Ce sont des exactions qui sont destinées à remettre en cause l’État de droit et la République dans ses principes et dans ses valeurs. Et face à cela, avec la plus grande fermeté, nous agissons pour que l’ordre soit rétabli, pour que l’État de droit l’emporte, pour que les valeurs de la République – qui ne sont pas des valeurs de violence mais sont des valeurs de respect et de concorde – l’emportent sur ces agissements qui doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. »
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Sur le web.
et que voulez vous qu’il fisse not ministre de l’intérieur ? rien ne fait plus peur à ces gens là que les mouvements violents de la rue ; ça peut trés vite dégénérer ; d’autant que si les forces de l’ordre se servent de grenades , rien ne dit qu’en face ils ne vont pas sortir le bazooka…..et alors là , bonjour les dégats ….le problême avec les élus , c’est qu’ils veulent toujours tout faire par la force , sans concertations , ils oublient que la france ne leur appartiens pas , et que les citoyens , ces vaches à lait permanentes ont aussi leur mot à dire ;
Qu’ils essayent ça en Allemagne ou au Texas, pour comprendre ce qu’on peut y faire. Notre État baisse les bras dans ses fonctions régaliennes, qui sont sa raison d’être, tout en nous ingligeant une pression fiscale record dans toute l’histoire.
Il semble que l’état de droit ce soit pour certains et pas pour d’autres. Là est le véritable motif de se rebeller contre cet état partial, injuste et voleur.
Marie « que voulez vous que fit notre ministre de l’intérieur ? »
Mais vous plaisantez : qu’il fit régner l’ordre !
Dites-vous bien que préférer des blessés dans la police aux blessures chez la manifestants est le meilleur moyen d’encourager ces vandales !
En fait, les dits « manifestants » sont de leur bord et c’est l
Je poursuis :
En fait, les dits « manifestants » sont de leur bord (écolos extrémistes, Anti-fa, gauchistes et autres casseurs) et c’est la raison pour laquelle l’Etat est absent.
Imaginez que LMPT ait créé de tels débordement !
Cette réaction sélective nous conduira au pire.
La suite sera a compassion avec les djihadistes de retour au « pays ».
Avec la gauche ce sont toujours des violences, d’autant plus violentes qu’elles sont « protégées » par les autoproclamés « généreux ». Et avec la gauche on est toujours dans le 2P2M quant au traitement des manifestations : magnanime et indulgente avec celles de gauche et indignée et dure avec celles de droite, pourtant ô combien pacifiques.
Pour le coup, je suis déçu.
Mr le ministre aurait pu, comme le fait si bien Mr le premier ministre, dire « Je condamne FERMEMENT… » avec un joli coup de menton à la Mussolini, au moins ça a de la gueule.
Bon d’accord, ça revient tout de même à se fou… de notre gueule, mais les français ont l’air d’aimer si on écoute les sondages.
Allez Mr le monstre de l’intérieur, dites-nous sur un ton ferme que vous condamnez fermement et que vous réagirez, d’une main ferme, avec la plus grande fermeté.
Et n’oubliez pas qu’il y a de drôles de drones qui se promènent fermement au-dessus de nos centrales nucléaires.
Ah, parce que pour vous, garantir la paix civile, l’Etat de droit et les valeurs de la démocratie serait compatible avec le risque de faire de nouveaux morts? Au fond, faire de nouveaux morts ne serait pas si grave tant que la population ne soit pas dérangée par les casseurs… Voilà un raisonnement qui va sans doute ramener le calme quand on sait que ces guérillas urbaines ont justement été provoquées par la mort d’un jeune manifestant et que cette mort est due à ces fameuses « forces de l’ordre ». De plus, je ne comprends pas le pourquoi votre dessin parlant « d’heures de colle ». Vous êtes complètement hors-sujet, même si vous avez pensé bon de mettre cette illustration pour symboliser la répression. En principe, dans une démocratie et dans un État de droit, on évite à tout prix la violence. Personne ne doit mourir dans une manifestation. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas interpeller les casseurs et leur faire assumer les dégâts qu’ils ont provoqués.
« garantir la paix civile, l’Etat de droit et les valeurs de la démocratie serait compatible avec le risque de faire de nouveaux morts »
Vous préconisez quoi contre les casseurs qui se saisissent du moindre prétexte pour mettre à sac les centre villes, le dialogue ? La police doit continuer à recevoir des bouteilles d’acide et cocktails Molotov sans répondre ? Ce genre de personne ne comprend qu’une seule chose, la loi du plus fort, il faut donc parler leur langage.
La seule que tout cela amuse, c’est Marine Le Pen, car elle vient sans doute de gagner encore 3 points dans les sondages.
Ces casseurs ne connaissent que la force, ils font une véritable querre contre les forces vives de la nation,, ils ont choisi la violence , ils en prennent le risque et quelque morts parmis ces bêtes sauvages feront peut etre réflèchir le reste de la meute; on ne repond pas démocratiquement a quelqu’un qui déclare la guerre, c’est le meilleur moyen pour tout gangrèner
Je viens de dire ce que je préconisais. Qu’on les interpelle (qu’on fasse passer les plus incontrôlables par la prison pendant quelques heures, le temps qu’ils se calment). Mais qu’on ne prenne pas le risque de faire de nouveaux morts.
Pour les interpeller il faut faire autre chose que rester planqué derrière son bouclier et donc prendre le risque d’avoir un nouvel accident grave, voir mortel.
Jusqu’au jour où, les manifestants passeront, eux aussi aux armes lourdes. Là, ça risque d’être très fun.
D’ailleurs la Suisse attend cela depuis un moment. On se demande pourquoi ça n’a toujours pas craquer. La pompe à fric commence à se désamorcer.
Quand les fonctionnaires seront touchés en pleine tronche, là, la violence sera sans limite. Toutes les frustrations vont se cristalliser sur l’etat.
Ces gens sont des casseurs, des manifestants, des groupes de gauche, des écolos et plus si affinités.
Demain, des gens comme vous et moi seront dans la rue, questionnant le pouvoir.
Pourquoi nous répondre par la violence ?
Simplement car la reponse serait fort simple et dévastatrice. Ils n’en ont rien à carrer des Français.
Ils pensent deja à 2017, au pognon qui coule à flot et à gogo. Si un peu de sang doit couler, et bien qu’il coule. Ce sang ne sera jamais le leur.
Et on pourra toujours dire:
Il s’agit de casseurs ! Rien d’autre.
Qu’il se calme en prison , c’est une salle de réunion pour eux. c’était bon a l’époque des nounours, maintenant ils sont tous équipé de Gps sur leur portable la mobilité est leur actions, on est plus en 68 c’est fini et regardé sur les réseaux ils sont tous comptant , pour eux ils ont gagné la bataille .
Pour gagné la guerre c’est avant qu’il faut s’en occupé pas pendant, pendant il est trop tard. Pour certain ils sont capable de monter de vrai opération de guerre, la plupart sont tous armée la violence est leur theme mais ils sont pas fou il n’emmène aucune arme pendant les manif aux yeux de la loi.
Dans tous les cas vous les arreterez pas avec des CRS par contre le ministère de l’intérieur les connait tous …
« Qu’on les interpelle(qu’on fasse passer les plus incontrôlables par la prison, le temps qu’ils se calment)…..non mais vous fumez quoi??? Et puis leur apporter une collation peut-être? De la prison ferme, et puis PAYER les pots cassés.
Il n’y a pas de réaction idéale. Mais quoiqu’il en soit, il faudrait absolument éviter qu’il y ait des morts. Je n’ai pas trop l’habitude de réagir à des articles, mais celui-ci m’avait fait bondir parce que j’ai eu l’impression que la vie humaine a peu de valeur aux yeux de son auteur, qu’au fond, un mort, ce n’est pas si grave et que l’essentiel est le maintien de l’ordre (ça ne vous rappelle pas certaines dictatures?) Pourtant, une vitrine cassée, ça se répare, mais un mort ne reviendra jamais. Cela dit, je ne justifie pas les déprédations. Il faut que leurs auteurs en assument les frais.
« il faudrait absolument éviter qu’il y ait des morts. »
C’est sûr. Il y a des élections à assurer. Et un mort, c’est un vote de moins.
« que l’essentiel est le maintien de l’ordre (ça ne vous rappelle pas certaines dictatures?) »
Donc en démocratie, le maintien de l’ordre, on ne doit pas s’en donner les moyens ?
Et ceux qui commettent un vol à main armée (mais n’utilisent pas leur flingue), on leur fait faire juste aussi un tour au poste pour leur faire la morale ?
La vie humaine de celui qui décide d’affronter délibérément et violemment les forces de police n’a pas plus de valeur que ce qu’il lui accorde, c’est à dire pas grand-chose effectivement. Je préférerais ne pas avoir à choisir, mais entre celui qui lance cocktails Molotov, acide et barres de fer sur les policiers avec la volonté de casser du keuf, et le policier qui utilise une grenade offensive (pas défensive, heureusement, quoi qu’en pensent ceux qui ignorent le vocabulaire militaire !) pour se dégager, mon choix est fait. Et ne me parlez pas de dictature : la dictature, c’est quand une minorité impose par la force et la violence sa volonté contre celle de la majorité. Le dictateur, dans l’affaire, c’est bien le petit casseur qui vient contester par la violence une décision votée à la quasi-unanimité de ceux qui ont à en décider. Quel que soit l’avis sur le fond, celui qui choisit de contester par la violence prend ses responsabilités, s’il périt par la violence, c’est bien dommage mais il connaissait les risques et est le seul responsable.
Le problème, c’est qu’il risque d’y avoir beaucoup de gens en prison ferme. Donc la prison ferme, oui, mais pour ceux qui sont vraiment dangereux. Ceux qui lancent de l’acide, par ex.
« Le problème »…
La justice doit-elle réduire les peines quand les criminels sont plus nombreux ?
Bertrand qui ?
Franchement qui se soucie de ce que ce type peut bien raconter ? Ou pas ? Penser ? Ou pas ?
C’est un apparatchik. Ne polluez pas votre canal auditif avec sa rhétorique de collégien pris en train de fumer dans les toilettes des filles (soyons genre compatible jusqu’au bout).
« Ne les croyez pas , ne les craignez pas , n’attendez rien d’eux »
A Soljenitsyne (L’archipel du Goulag)
Opposition frontale et systématique. Aucun compromis. Pas de négociations.
ils nous livrent une guerre totale, nous devons répondre coup pour coup.
Il n’y a pas de réaction idéale. Mais quoiqu’il en soit, il faudrait absolument éviter qu’il y ait des morts. Je n’ai pas trop l’habitude de réagir à des articles, mais celui-ci m’avait fait bondir parce que j’ai eu l’impression que la vie humaine a peu de valeur aux yeux de son auteur, qu’au fond, un mort, ce n’est pas si grave et que l’essentiel est le maintien de l’ordre (ça ne vous rappelle pas certaines dictatures?) Pourtant, une vitrine cassée, ça se répare, mais un mort ne reviendra jamais. Cela dit, je ne justifie pas les déprédations. Il faut que leurs auteurs en assument les frais.
Qui vit par l’épée meurt par l’épée. Quand on veut jouer avec la vie des autres, il faut accepter que les autres jouent également avec votre vie. Quand on cherche les noises, faut pas s’étonner de se recevoir un pain dans la tronche. Aux dernières nouvelles, les CRS ne sont pas des assistantes sociales.
Il faut peut etre arreter l’angèlisme, le monde n’est pas peuplé de bisounours, ces voyoux savent a quoi ils s’expose et, en voir quelques un entre quatre planche , quelle importance ;ça ferait peut etre réflèchir les autres(s’ils ont autre chose qu’un petit poix a la place du cerveau); Quand a la dictature ?quel est le moins mauvais :une « dictature » douce ou une démocratie pourrie et corrompue comme la notre, Il y a beaucoup de russes qui préfèrent , et de loin, vivre en russie plutôt qu’en Europe
Bah que restent ils , je condamne tous ces casseurs mais attention c’est que le début d’autre viendront et de plus en plus parceque le peuple n’est plus écouté, on vote des lois contre le peuple pour le mettre dans le droit chemin. La je vous le dis a tous c’est que le début les politiciens ont donné un exemple en modifiant les lois à leur interet, les francais finirront par etre d’accord avec les manifs quand la crise française sera vraiment la et la ,la police fera sont travaille et ce sera l’embrasement.
Politicien pathétique
Il paraitrait que le ministre va faire des « rappels a la loi »avec fermeté !!!! donc , dormons tranquile, l’état veille sur notre sécurité
Depuis que j’ai écrit que j’etait anarchiste mon internet rame, est ce grave ?
M’en fou, j’ai un VPN, j’emmerde la Police et le ministre qui nous protège de nous même.
Mais qui, nous protège d’EUX ?
Le Ministre aurait il la même position si il s’agissait de groupes d’extrème droite? En d’autres termes n’y a t il pas une relative sympathie pour ces mouvements écolo de gauche? Le gouvernement finance beaucoup d’organisations écolo ( France nature environnement …). les écolos restent perçus comme des alliés potentiels et ils partagent certaines idées ( contre le productivisme, contre les OGM, contre le nucléaire et le gaz de schiste, contre le capitalisme etc…). Mais cette bienveillance est dangereuse car elle peut inciter certains groupes qui sont du » bon côté » (cad à gauche) à devenir plus violents.
Comment une démocratie peut être prise au piège de ses propres valeurs… Pareil pour le terrorisme qui n’est pas si éloigné de ces affrontements.
Faute d’autorité, faute de faire respecter l’Etat de Droit , nos Politiques en charge du Pays …se couchent devant des minorités Ecolos-bobos(inventeurs de la désobeissance civique ! ) , ne maitrisent pas une poignée de 200 a 300 anarchistes altermondialistes violents casseurs ! Faute de nettoyer la ZAD de ND des Landes il y a quelques années ..(j’habite pas loin ) , le premier fautif étant JM AIRAULT…. on les retrouve organisés pour casser et bloquer tous les chantiers !Ils sont héhergés , protégés ,entretenus , nourris par des organisations (ACIPA , Conf. Paysanne Gauchisante ), élus(Front de Gauche , EELV ) anti-aéroports . Nos politiciens minoritaires se font une publicité permanente en s’y rendant , relayés par des médias très complaisants ou le sensationnel prime sur le fond et influence insidieusement l’opinion. Aujourd’hui ; il ne sera plus possible de construire des infrastructures d’avenir en France . Le Laxisme , le laisser-aller de nos gouvernants laissent les minorités et la rue décider , même lorsque la loi est respectée pour la réalisation ces projets . On connaissait l’incompétence , l’enfumage , le système « tout taxes » ,la protection des « amis » , l’encadrement de nos libertés , la suppression de l’Esprit d’entreprendre , …maintenant nous allons vers …l’anarchie . Triste Pays que je ne reconnais plus !
Le problème de fond, c’est que la police aujourd’hui est au service du politique (les chiffres, l’homme politique qui veut être bien vu, etc.); et non au service de l’état. Elle rend des compte à des hommes politiques préoccupés par leur réelection plutôt qu’à des citoyens préoccupés par la sécurité au quotidien.
Mon père était commandant de police jusqu’à il y a quelques années. Toutes les nuits : des blessés par balle, des attaques au couteau, des emeutes, etc. Certaines nuits plus calmes que d’autres, mais par rapport aux 1 ou 2 faits divers qu’on lit dans les médias, c’est nettement plus le bordel que ce qu’on croit.
Seulement, quand il y a une émeute ou une attaque; le mot donné aux forces de police, c’est « bougez pas ». Quand un collègue se retrouve à l’hopital parce qu’il s’est pris un four jeté du quatrième étage ou qu’un autre a été mordu jusqu’à l’os parce qu’un pitbull a été lâché sur lui, on entend rien. Par contre, quand un jeune perd un oeil parce que les flics se défendent contre 5 fois plus nombreux qu’eux, là les médias excitent le flambeau de la violence policière.
Les médias sont complices de cette situation lorsqu’ils jouent sur le thème des bavures policières qui, si elles existent ça et là comme partout, sont nettement moins fréquentes qu’on ne le croit. Sans parler de tous ces politiques minables qui jouent de leur relation pour éviter la garde à vue du fiston qui a été pris au volant alcoolisé et en survitesse.
Le problème de fond, ce sont les droits de propriété sur les rues. N’appartenant à personne, pas même au ministre de l’intérieur, tout le monde a donc la possibilité d’y faire ce qu’il veut.
La violence policière fait peur ! Un peu de gaz , de canon à eau , on incarcère les casseurs et les chefs qui ont pu être identifié ! Bim bam boum y’a plus personne pour menacer l’état de droit ! Les seuls perdants c’est le groupe de casseurs et le ministre de bisouland .
bonsoir,encore un aperçut de l’incommensurable incompétence de ce brave homme ; ce jour à Calais ,en lieu et place d’ordonner (comme la logique le voudrait ) ; le raccompagnement aux frontières des « migrants » qui s’y trouvent illégalement , il annonce la construction d’un Centre d’accueil de jour ,mis à la disposition d’iceux et de leurs complices en irrégularités ; les associations d’aides aux illégaux ,lesquels devraient au minimum êtres passibles des tribunaux ;c’est ce qui se fait d’habitude dans un pays de droit …..
A Singapour ce’st la bastonade et des traveaux forcés…Insirons nous de Singapour ou de la Malaisie…Si on veutr encore plus de fermeté face à ces crapules , l’Iran(proccès somaire et pendaison publique ) ou l’Arabie Saoudite( idem mais décapitation au sable plus crucifixtion) nous montre la voix à suive!Tout cela favorise mme Le Pen et son parti socialiste-national qui d’ailleurs est contre les chatiments corporels…
L’usage, le non-usage, le mauvais usage de la police peut être critiqué : Manif Pour Tous, opérations « coup de poings », émeutes, à chaque fois c’est le dirigisme ministériel qui est en cause.
Par contre le bon usage de la police vient quasi-toujours de son fonctionnement ordinaire et autonome : police de proximité, police secours, ou police judiciaire. En somme la police est mal dirigée par le Ministère: c’est normal ce n’est pas une fonction régalienne (erreur fréquente ici sur CP).
Régalien veut dire Roi, et l’Ancien Régime (pourtant déjà centralisé) n’avait pas de police (elle aurait été utile lors de la Constituante ! ), c’est une création de Napoléon. Chacun peut vérifier le caractère d’administration locale de la police aux Etats-Unis ou en Suisse. Ces pays sont de vrais conservatoires des institutions de l’Europe médiévale. (celle à qui l’on doit la liberté et la prospérité)
La police nationale actuelle, c’est Pétain qui l’a instituée, non pour protéger la population mais pour défendre le régime politique.
Historiquement, des « employés » étaient là pour protéger les marchands et les travailleurs durant leurs trajets et/ou sur le lieu où le peuple était, dans un seul but : les protéger d’attaques et incivilités perpétrées par des gens en marge des usages.
on appelait ces « employés » des gens d’armes, qui sont devenus gendarmes par la suite…
Comme d’hab, un politique s’exprime:
nous condamnons ces actes,
il faut la plus grande fermeté,
le gouvernement et moi même se sent blessé,
la justice fera son travail
nous dénonçons ces actes
il faut en tirer les leçons,
nous avons écouté les français
…et autres formules toutes faites qu’on sort à chaque faits divers.
essayez, vous pouvez coller cette bande son à chaque actualité du pays…