Pourquoi la France coule

Depuis une quarantaine d’années, l’Europe et les entreprises françaises internationales ont permis de sauver la France du naufrage.

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Pourquoi la France coule

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Publié le 4 novembre 2014
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Depuis une quarantaine d’années, l’Europe et les entreprises françaises internationales ont permis de sauver la France du naufrage. Mais cela ne suffit plus pour nous maintenir à flot : nous coulons.

Par Guy Sorman.

bouée credits yozine (licence creative commons)

Le gouvernement français est passé sous le contrôle de la Commission européenne après n’avoir pas tenu sa promesse de réduire la dette publique. En réalité, depuis trente ans, les gouvernements se sont tous montrés incapables d’équilibrer leur budget. La contradiction entre cette gestion catastrophique de l’État et la relative prospérité de la France reste un mystère. « Le gouvernement français se trompe sur tout, et pourtant le pays fonctionne », me déclarait Milton Friedman dans les années 1980. Milton Friedman expliquait cette contradiction entre une politique économique étatisée et un taux de croissance relativement satisfaisant par la fraude et le marché noir. « On ne paye pas ses impôts et l’on n’applique pas les réglementations trop strictes : les entrepreneurs peuvent donc continuer à produire et à innover. »

Dans le cas où l’hypothèse de Friedman serait juste, le marché noir et la fraude ne suffisent pas, aujourd’hui, à maintenir la croissance. Pour décrire la tendance, les médias emploient une expression paradoxale : croissance négative. La population française augmentant de 1% par an, une croissance négative signifie que le revenu par personne décline. Pour la classe moyenne, le choc peut être moins violent – on hérite d’un capital ou d’une maison de campagne. Pour les plus jeunes, la croissance négative signifie moins d’espoirs et pas d’emplois. Même pour les enfants de la bourgeoisie, les stages non rémunérés sont devenus la norme.

Cet effondrement de l’économie française ne doit pas être imputé exclusivement au gouvernement socialiste. Il est vrai que François Hollande n’a guère amélioré les choses en déclarant, lors de son élection, qu’il considérait le monde de la finance comme son pire ennemi, pour clamer deux ans plus tard son amour pour les entrepreneurs. Si Hollande était un vrai socialiste, les entrepreneurs pourraient s’adapter : plus déstabilisant, il se montre imprévisible. Ses gouvernements promettent de réduire la dette publique, mais elle augmente. Hollande annonce aux entrepreneurs qu’il va leur simplifier la vie, mais ajoute de nouvelles réglementations au nom de la protection de l’environnement. Ces étranges politiques n’expliquent pas à elles seules la tragédie en cours : le déclin a vraiment commencé dans les années 1980, quand le gouvernement n’a pas vu que la mondialisation nouvelle allait détruire la manière française traditionnelle de gérer l’économie par des monopoles, des marchés fermés et un capitalisme de copinage. Au lieu de Margaret Thatcher et Ronald Reagan, les Français ont élu une série de présidents centralisateurs, de gauche comme de droite. Au lieu de déréglementation et de souplesse, tous ces dirigeants ont, sans exception, augmenté les impôts et les réglementations. Le paroxysme de cette tendance à contretemps fut atteint en 1998, avec la loi des 35 heures, qu’aucun gouvernement n’a encore osé supprimer.

la france coule rené le honzecIl nous faut aussi dépasser l’hypothèse de Friedman pour comprendre comment une poignée d’entrepreneurs français parvient encore à générer de la croissance. L’économie française ne s’effondre pas encore pour deux raisons essentielles. Tout d’abord, un nombre de très grandes entreprises parvient à contourner les restrictions en devenant globales. L’armement, les transports, les chaînes de distribution, le luxe, les banques et les compagnies d ‘assurance font la plupart de leurs affaires, et de leurs profits, à l’étranger. Seul leur siège social reste à Paris, pour bénéficier de l’image positive du « made in France ». Si leurs performances sont notables sur le marché international, il faut souligner que toutes ces entreprises ne datent pas d’hier. Parmi les 40 premières entreprises françaises qui dominent le marché, aucune n’a moins de 50 ans. En France, l’entreprenariat est davantage fondé sur un héritage bien géré que sur l’innovation.

Le second pilier qui maintient l’économie française est l’Europe. Les États européens restent les premiers clients de la France. La centralisation française est compensée par le marché libre de l’Union européenne : l’Europe limite la tendance française à tout réglementer et tout nationaliser. La Banque centrale européenne a mis un terme à la longue histoire d’amour entre la France et l’inflation. Si l’Euro semble fragile, le Franc était un fléau, menant, à travers l’inflation, à la déstabilisation répétée de la société.

Depuis une quarantaine d’années, l’Europe et les entreprises françaises internationales ont donc permis de sauver la France du naufrage. Mais ces bouées de sauvetage ne suffisent plus pour nous maintenir à flot : nous coulons. Le processus est probablement trop lent pour susciter un véritable sentiment d’urgence. Il est vrai que l’on parle de réformes, mais aucun leader politique et peu de commentateurs n’osent être précis sur le contenu de ces réformes. En un mot, la France aurait besoin d’une « destruction créatrice », le mot de Joseph Schumpeter (en 1940 quand il enseignait à Harvard) pour décrire le capitalisme en action. Manuel Valls ne va pas dans ce sens. Si le gouvernement était vraiment sérieux, il prendrait deux décisions radicales : abolir les 35 heures et autoriser l’exploitation du gaz de schiste, abondant. Ces deux verrous sont des freins à la croissance et des tabous politiques. Hélas ! Manuel Valls répète qu’il ne brisera pas ces idoles, mais se consacre à des « réformes », aussi insignifiantes que le nombre des régions. Il ne faut pas uniquement rejeter la faute sur sa lâcheté politique : il paraît impossible d’être élu en France avec un programme fondé sur le libre marché, quand un tiers de la population vit d’un emploi dans le secteur public ou de l’aide publique.

Voici pourquoi, pour la première fois dans l’histoire de France, des jeunes entrepreneurs quittent en masse leur pays pour commencer une nouvelle vie ailleurs : le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Allemagne et la Chine étant leurs destinations de choix. Un tel exil volontaire est sans précédent. On estime à trois millions le nombre de citoyens français, la plupart jeunes et actifs, ayant choisi de rester français mais pas en France. Ils rentreront chez eux pour les vacances, rendre visite à leurs vieux parents ou pour leur retraite. Le futur de l’économie française pourrait bien se trouver hors de France.


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  • Il manque juste un petit détail à Monsieur Sorman pour voir la réalité de la France. Il habite New-York. Pendant que le sommet du pays (l’Etat) coule et s’écroule, comme prévu depuis fort longtemps (je relis e ce moment un N° du Point de 1995 où Claude Imbert faisait déjà les mêmes analyses qui commencent un peu à dater quand on ne regarde la réalité que par le philtre étatiste, j’ai bien dit le philtre et non le f…), la base est en pleine bourre de remontée. Les courbes vont bientôt se croiser… comme on dit souvent ici ! Mais c’est peut-être une idée qu’on apprend pas à l’ENA, vu qu’on y reste à vie au pinacle, souvent sans mérite : savoir rebondir.

    • Sacré Sorman :
      « Le second pilier qui maintient l’économie française est l’Europe »,
      il aurait pu ptéciser l’euro !
      @ fraserve, comme vous relisez les revues des années 90: vous avez du remarquer qu’en ces temps la France était premier exportateur mondial par habitant: ce qui n’empêchait pas la complainte de Claude Imbert et de tant d’autres.
      Notez au passage que cette période fut difficile pour nos « amis » allemands empêtrés dans la réunification.

  • Quelle part de l’économie française est elle indépendante de la puissance publique?

    C’est bien plus que le tiers que l’auteur évoque.

    Toutes les entreprises reçoivent des subventions, et en particulier en allégements de cotisations sociales.
    Peu échappent à la tutelle d’un ordre corporatiste, d’une autorité administrative ou consulaire
    Et l’état décrète à tout va des réglementation protectionnistes,

    La destruction créatrice est impensable dans ce croisement d’intérêts et de connivences

    • Réponse à votre première question : 43% si l’on se réfère aux 57% du PIB. En vrai, beaucoup d’entreprises ont un double marché : d’une part l’État et de l’autre le commerce privé. Disons que le calcul de la TVA fausse un peu la donne puisque tous les producteurs et les consommateurs y sont astreints.

      Au contraire de votre assertion, la destruction créatrice marche, mais uniquement au profit de l’administration et de l’ANPE. Elle créée des chômeurs et des fonctionnaires. La destruction créatrice existe dans toute société, même les plus totalitaires, qui envoient les « choses » à détruire au goulag pour créer une société « plus idéale » dans leur tête. Pour qu’une société soit viable, il faut que le curseur de la destruction créatrice soit à peu près étalonné sur une présence de l’Etat dans l’économie entre 30 à 40 % du PIB, comme l’avait montré Keynes. Je ne suis pas Keynesien, mais il n’a pas dit que des bêtises surtout sur les limites maximales autorisées à l’Etat dans l’économie (pour lui 30% du PIB).

    • cap 2006 ,

      Si l’on admet que la dépense publique ( état , collectivités locales , hôpitaux , établissements publics ( INRA , Insee…SNCF , RATP ) ou fortement dépendants de la dépense publique ( Sécu , CAF , agriculteurs , associations , ) subventions diverses aux entreprises privées …j’arrête là cette liste à la Prévert , est de 56 % du PIB , on peut basiquement dire qu’il reste 44 % du PIB du pays affecté au pays …

      Herz obenau !!!

      • La dépendance vis à vis de l’état ne peut se calculer que sur le taux de taxation.

        100% de l’activité et de la pratique d’un medecin sont directement pilotées par l’administration : financement, organisation, contraintes reglementaire, affiliation diverse, sans parler de la soumission au conseil de l’ordre.

        un coiffeur… c’est aussi l’état qui détermine s’il est compétent pour exercer et s’installer à son compte.

      • Vu que le PIB est truqué avec la fausse valeur ajoutée de l’Etat, on est près de 75 % de prélèvements.

  • la France n’existe pas sauf pour parquer ces moutons et ses veaux , par contre nos multinationales sont florissantes et sont loin de couler .

  • Les choses bouges, doivent bouger, vont bouger … Ce n’est qu’une question de temps.

    Le peuple Français n’est pas structurellement attaché aux monopoles, à l’état providence, aux marchés fermés : les Français sont profondément désinformés, voire trompés, par un certain nombre de clichés, d’affirmations, de ‘vérités universelles’ qui n’en sont pas.

    Les débats idéologiques de la guerre froide, s’appuyant sur les idéalismes du XIX° ont laissé des profondes traces de propagande dans ce pays, qui croit toujours à la lutte des classes, à la théorie du complot, à la mission quasi divine d’évangéliste des droits de l’homme, qui ne fait pas de différence entre laïcité et athéisme, entre capitalisme et libéralisme, entre marché et économie, qui oppose économie et écologie, état et administration publique etc…

    Mais le monde ‘extérieur’ bouge, même si les Français ne comprennent que très peu ce qui se passe aux USA, en Russie, en Chine, en Inde, en Afrique et au moyen orient, des éléments d’informations, des mouvements de pensées voient le jour.

    L’existence de Contrepoint en est un exemple flagrant.

    Ce pays est près pour un choc libéral, 30 ans après Tatcher et Reagan.

    La pénétration des entreprises Internationales dans le paysage économique fermé et autiste provoquera ce mouvement, comme il l’a fait en Chine, en Inde …

    • Reagan n’a jamais été libéral dans les actes seulement dans les paroles. lisez ceci: http://mises.ca/posts/articles/the-myths-of-reaganomics/ il n’a jamais diminué les dépenses publiques. cela n’empêche pas que comme bcp d’américains, je considère Reagan comme l’un des meilleurs présidents des usa. pour moi, c’est le dernier bon président. il a accéléré la chute du communisme. de plus, il est important de préciser que les dépenses publiques ont augmenté à cause des dépenses militaires (qui font parti des fonctions régaliennes)

      • Un choc libéral dans les paroles serait un bon début pour ce pays, ca changerait du surmoi marxiste, du politiquement correct et de la peur au kilo que l’on nous sert depuis des années. Le libéralisme vient des entreprises (individuelles et collectives) pas du gouvernement.

    • Je suis totalement d’accord avec vous. Souvent les chocs (libéral ici pour ce qui nous concerne) sont les résultats d’une poussée extrême dans un sens (et qui est bien là, je le vois autour de moi dans cette volonté universelle, les gens ne sont pas du tout abattus par la crise, ils bossent, se relèvent les manches, s’informent et se forment) et alors les digues un jour prochain sauteront d’un coup.

      On peut faire l’analogie avec une rivière qui accumule derrière l’ouvrage d’art une pression énorme et qui à un seuil donné, après avoir dépassé le seuil de résistance de celui-ci, fait tout péter d’un seul coup. Il faut de toute évidence appliquer ces règles de dynamique à l’économie. Quand vous avez des centaines de milliers, des millions de gens, qui vont dans le même sens, la pression est énorme.

      L’État et est mauvaises habitudes ne résisteront pas à cette lame de fond. La population dans son ensemble (sauf les fonctionnaires mais pas tous loin de là) a enfin, je le pense, compris dans son ensemble, que l’État mama, c’était fini, donc que la reprise en main par soi-même était la seule solution. A mon sens le moment de bascule a eu lieu avec l’idiotie (l’usine à gaz totalement inutile et diablement pernicieuse) des horaires aménagés dans les écoles. Là, et seulement là, les professeurs, qui étaient de tout temps liés idéologiquement à l’État, à ses monopoles et freinaient des 4 fers dès qu’on entendait le mot « réforme » se sont rendus compte (enfin) qu’on était dirigés par des cons. J’ai senti le moment de bascule idéologique qui n’avait pas encore eu lieu lors de l’élection 2012, qui s’est confirmé lors des dernières élections avec ce raz-de-marée anti-cons.

      Certes une parole libérée qui exprime n’importe quoi pour l’instant, qui vote aux extrêmes plus par dépit, découragement et seuil d’intolérance largement dépassé que par idéologie, mais une parole libérée, nationalement.

      C’est un ressenti très fort.
      On se sent à nouveau pousser des ailes, très petites, mais qui grandissent.
      Le noir est enfin broyé.
      Faisons du blanc maintenant.
      Remontons à la surface semble nous dire ce mouvement d’ensemble.

      On a aussi un premier Ministre (je ne vote pas à gauche mais je remarque le progrès notable) qui semble résolu à tourner le dos à la connerie… malgré les marges de manœuvres très faibles.
      Il est le résultat de ces élections.
      Donnons-lui sa chance.

    • « Ce pays est près pour un choc libéral »

      Il est prêt à condition que les réformes ne concernent que les voisins.

  • Le terme « dérèglementation » prête souvent à confusion et conduit en général à des discussions stériles. On a tendance à le confondre avec « dérégulation » ou encore « libéralisation », alors qu’une dérégulation ou une libéralisation conduit bien souvent à davantage de bureaucratie, de lois et de règles (par exemple création d’autorité vérifiant que la concurrence est respectée). Cependant, si on confond les deux, on ne peut nier que depuis 30 ans on a assisté en France à une dérégulation ou plutôt à de multiples dérégulations. Bien entendu dans le secteur financier dans les années 80 : fin du contrôle des changes, suppression d’autorisations administratives, création des banques universelles, création de nouveaux marchés (produits dérivés, de gré à gré, par exemple), ouverture du marché monétaire à tous les investisseurs, fin du monopôle des agents de change, possibilités pour les entreprises de se financer directement sur les marchés financiers, libre circulation et installation des capitaux et des entreprises. Pour s’en convaincre il suffit de regarder l’indice construit par le FMI, l’ILF qui montre bien une dérégulation en France. Après on pense ce que l’on veut de ce genre d’indice agrégat, mais le fait est que le FMI n’est pas particulièrement antilibéral ou marxiste.

    Mais également du côté du marché du travail : fin de l’autorisation administrative de licenciement, création de contrats de plus en plus précaires (CDD, CNE, contrats aidés, etc), on a multiplié les dérogations, les exonérations (notamment sur le temps de travail) et donc contribué à alourdir le code du travail, durcissement de l’indemnisation chômage (durée de cotisation augmentée, dégressivité, modulation de l’indemnisation en fonction de la durée de cotisation, renforcement des contrôles). On a là une forme de dérégulation (on exclut du système d’indemnisation davantage de personnes) qui aboutit à davantage de règles et de bureaucratie.

    Quant à abolir les 35h, c’est une drôle d’idée quand la France est en surcapacité de production. Quant au gaz de schiste, on peut en effet, saccager l’environnement pour gagner quelques centièmes de points de croissance : aux USA, il semblerait que la contribution de l’exploitation du gaz de schiste dans le PIB serait de 0,04 points par an entre 2012 et 2035 (étude de l’IDDRI). Toujours ça de gagner me direz-vous, mais je ne pense pas que ce sera cela qui refera partir l’économie française.

    • Je ne sais pas si la France est en surcapacité de production, mais ce dont je suis sûr, c’est que 245 entreprises (en moyenne) mettent la clé sous la porte, chaque jour ouvré : ça fait beaucoup…

    • josh57: « Quant à abolir les 35h, c’est une drôle d’idée quand la France est en surcapacité de production. »

      Si le boulanger travaille le temps qu’il veut, par exemple 40 ou 42 heures comme en Suisse, il faudra produire de la farine pour le pain supplémentaire, et un transporteur de plus, un employé d’une minoterie etc. etc. Tous ces gens vont gagner plus et ils pourront se payer le pain supplémentaire du boulanger. etc. etc.

      Le travail créer le travail.

      Enfin bref, j’ai tenté par cet exemple extrèmement simpliste de vous démontrer que le mythe du travail comme un gâteau fixe est une ânerie de plus dans l’incompréhension abyssale de l’économie par l’idéologie socialiste.

      Tout le reste de votre diagnostique est moisi mais il faudrait tout vous réapprendre. En vrai, les pays du nord vont très bien, certains pètent la santé, ils sont très démocratique ET libéraux.

      Classement par rang démocratique:

      1-Norvège – Classement liberté économique: 32eme – Dette: 33%
      2-Islande – Classement liberté économique: 23eme – Dette: 99% (crise bancaire)
      3-Danemark – Classement liberté économique: 10eme – Dette: 46%
      4-Suède – Classement liberté économique: 20eme – Dette 37%
      5-Nouvelle-Zélande – Classement liberté économique: 5eme – Dette: 25%
      6-Australie – Classement liberté économique: 3eme – Dette: 22%
      7-Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Dette 40%
      8-Canada – Classement liberté économique: 6eme – Dette 48%
      9-Finlande – Classement liberté économique: 19eme – Dette 38%

      • Ce que vous dites n’est pas simpliste du tout. Bien au contraire ! C’est l’illustration même de la loi des débouchés de Jean Baptiste Say :

        – la capacité de chacun de commercialiser ses propres produits dépend de la production par d’autres groupes des marchandises avec lesquelles ces produits sont achetés ; sa propre activité dépend de l’activité de tous les autres.

        – et par conséquent, ils achètent avec le produit de leurs propres activités, une fraction de la production de toutes les autres industries.

        – Si on se pose la question (comme il se devrait) de savoir pourquoi les consommateurs n’achètent pas, la réponse serait qu’ils n’en ont pas les moyens – car eux-mêmes ne produisent pas.

        http://blog.turgot.org/index.php?post/Braun-Loi-de-Say

        • FRD: « Ce que vous dites n’est pas simpliste du tout. Bien au contraire ! »

          C’est certain, mais avec les josh formatés il faut expliquer avec des cube en bois colorés, petites marionnettes sympathique et phrases de moins de 5 mots.

          Quand on arrive à sortir sans rire qu’une activité inexistante économiquement dévaste la nature c’est qu’on a déjà un gros problème de logique. chi va piano, va sano.

        • Mauvaise compréhension du propos de J-B Say. Ce qu’il dit est simplement qu’une marchandise produite s’échange contre une somme de monnaie obtenue par l’échange d’une marchandise produite. Enoncé a priori évident, mis à part qu’il oublie la notion de temps. La monnaie récupérée lors d’un échange peut être thésaurisée et non dépensée pour consommer ou investir, ce qui réduit l’activité économique (un échange potentiel empêché). De l’autre côté, il oublie le rôle du crédit, ce qui signifie qu’une marchandise peut s’échanger.

          Ensuite, il ne faut pas perdre de vue qu’un consommateur va acheter des marchandises pour satisfaire des désirs, des besoins. Si ces besoins sont satisfaits, pourquoi achèterait-il ? Pourquoi je vais acheter un baguette de pain en plus si ce n’est pas pour la manger ?

          • josh57: « Pourquoi je vais acheter un baguette de pain en plus si ce n’est pas pour la manger ? »

            Pour la même raison que les paysans de 1900 ce sont transformés en consommateurs et producteurs de milles biens supplémentaires ?

            Quand on laisses les gens libres ils trouvent milles manière de produire des choses que d’autres qui produisent aussi de leurs coté vont pouvoir échanger ainsi la richesse augmente,l’économie tourne.

            • Propos idéologiques ne reposant sur aucune réalité, des croyances, des propos dignes de « tôt ou tard ça marchera ». Aucun intérêt.

              Remarquez c’est vrai que je peux acheter une baguette de pain pour la revendre et non pas pour la manger…. Allez rigolo, continuez de me divertir.

              • « Pourquoi je vais acheter un baguette de pain en plus si ce n’est pas pour la manger ? »

                Pour la congeler. Powned.

                • Il aurait été plus malin et plus sérieux de dire pour nourrir les oiseaux….

                  • josh57: « Il aurait été plus malin et plus sérieux de dire pour nourrir les oiseaux…. »

                    Oh bon sang !!!! « pour nourrir les oiseaux », la réponse juste était évidente pourtant !!!
                    LA MALIGNITÉ ET LE SÉRIEUX de cette réponse ne peut que laisser pantois les meilleures spécialistes mondiaux de l’argumentation sérieuse et maligne.

                    Je vais même appeler mon cheval, il va en rester sur le cul !

                    • Le manque des sérieux c’est surtout de ne pas comprendre que l’opinion selon laquelle il suffit de produire davantage en augmentant le temps de travail, pour réduire le chômage ou augmenter les revenus est stupide si l’on de tient pas compte des débouchés. Produire davantage si personne n’en a besoin (l’exemple simpliste du pain) ne sert à rien. Marrant comment vous digressez et encore plus drôle que vous ne comprenez pas l’ironie….

              • josh57: « Propos idéologiques ne reposant sur aucune réalité »

                Non, c’est vrai, t’as raison, 1900 ou maintenant, c’est tout pareil !!!
                Tu es bête à manger du foin, c’est un vrai bonheur… :mrgreen:

          • « Pourquoi je vais acheter un baguette de pain en plus si ce n’est pas pour la manger ? »

            Au lieu de penser l’économie par rapport à ta petite personne, il ne t’est pas venu à l’idée que des gens n’achetaient pas de pain car ils n’ont pas de boulot ?

            A un autre niveau tu ne penses pas non plus que les gens dans leur ensemble ont des besoins même basiques non satisfaits cat ils n’en ont simplement pas les moyens ? Tout va bien dans ton monde.

            Sur JB Say, tu fais la même erreur que Keynes, on ne vend pas sa force de travail pour avoir de l’argent mais pour acheter d’autres produits dont l’on a besoin. L’argent n’est qu’un intermédiaire qui facilite la négociation. L’argent pour l’argent ça ne sert à rien.

            Plutôt que thésaurisé utilise le mot épargné qui lui est relié à investissement car il permet l’emprunt.

            Mais c’est sûr que tu dois préférer que ce soit l’état qui emprunte pour alimenter la demande.

            • ils achètent du pain parce qu’ils n’ont pas de boulot ? Il faudra nous expliquer la relation de cause à effet. C’est complètement stupide : je n’ai pas de boulot, je vais acheter du pain…..

              Visiblement tu n’as rien compris : pourquoi quelqu’un irait acheter davantage de pain s’il a suffisamment à manger du pain ou autre chose. Tu veux vraiment gaver les gens comme des oies….

              Oh bien entendu certains n’ont pas de quoi satisfaire leurs besoins basiques, mais ce n’est pas en produisant davantage de pain par le boulanger que ces besoins seront satisfaits s’ils n’ont pas de quoi acheter du pain….. Drôle de raisonnement mais qui a l’avantage d’être rigolo.

              Je ne sais pas si je fais la même erreur que Keynes, mais les faits sont là. On vend sa force de travail pour avoir de la monnaie. Ensuite, cette monnaie on en fait l’usage que l’on souhaite. Ceci dit, tu as raison, en général, les salariés vendent leur force de travail pour obtenir de l’argent en vue d’acheter d’autres marchandises notamment des biens de première nécessité, ce qui signifie au passage que l’échange monétaire n’est pas symétrique et que le salariat dans un monde capitaliste est une forme d’esclavage doux, mais là ce n’est plus Keynes c’est Marx….

              Mais on digresse. Ici, la question n’est pas là, la question n’est pas de savoir en vue de quoi on obtient de la monnaie par la vente de sa force de travail, mais bien du rôle non neutre de la monnaie que tu sembles défendre.

              « L’argent pour l’argent ne sert à rien ». Visiblement tu n’as rien compris au système capitaliste qui est accumulation de capital. L’argent pour obtenir de l’argent est justement le moteur, car l’argent a un statut particulier c’est le bien le plus liquide de tous. Il offre un pouvoir symbolique et réel.

              Il est bien connu qu’épargne n’est pas égale à investissement.

              • Comme souvent au bout d’un moment la discussion devient malhonnête.

                Je n’ai pas dit : « ils achètent du pain parce qu’ils n’ont pas de boulot. » mais « des gens n’achetaient pas de pain car ils n’ont pas de boulot » ou pas d’argent si c’est plus clair pour toi.

                Bon si le salariat c’est une forme d’esclavage (doux), milite alors comme nous pour que nous soyons tous entrepreneurs… c’est exactement pareil sauf que si tu travailles mal ou si tu ton travail est inutile ou ton prix trop élevé , tu n’auras plus de clients : ce sera un licenciement doux.

                Si tu épargnes et qu’on te sert un intérêt pour cette épargne c’est bien que quelqu’un a fait quelque chose avec cet argent pour que sa quantité augmente. Ma boîte me sert actuellement 7% sur mon plan d’épargne entreprise. Il ne se reproduit pas tout seul d’où mon expression que l’argent pour l’argent ne sert à rien.

                Ouii l’argent permet de donner un statut liquide à l’échange et il évite d’avoir à apporter un jour une bouteille de vin, l’autre jour 2 lg de farine quand on va chercher son pain… mais c’est sa seule utilité : faciliter l’échange.

                Le système capitaliste n’est pas une accumulation de capital, c’est la propriété privé des moyens de production permettant par leur utilisation de générer des biens nouveaux. Une machine est un capital. Une somme d’argent reste une somme d’argent tant qu’elle n’est pas investie pour produire. Le seul fait de la mettre à disposition d’une production, même si elle n’est pas imméditaement consommée ou transformée lui donne le statut de capital au sens comptable et économique du terme.

                Tu confonds capital et monnaie.
                Quand tu veux acheter une voiture on ne te demande pas combien tu as de capital à investir car une voiture pour un usage personnel n’est pas un investissement contrairement à l’expression populaire.
                Quand quelqu’un me dit qu’il va investir dans une nouvelle voiture je lui demande s’il va faire taxi et pour une machine à laver s’il va ouvrir un pressing.

                Mais si tu as l’intention de créer une entreprise, là on va te demander combien tu as de capital car celui ci va se transformer en outillages, équipements, véhicules… nécessaire à la réalisation de l’objet économique de l’entreprise.

                • En effet, cela devient souvent malhonnête et sophistique ici, mais je me fais un plaisir de soulever ces fautes logiques. Reprenons un peu depuis le début : je posais la question « Pourquoi je vais acheter un baguette de pain en plus si ce n’est pas pour la manger ? » Tu réponds : « il ne t’est pas venu à l’idée que des gens n’achetaient pas de pain car ils n’ont pas de boulot ? ». Déjà tu ne réponds pas à ma question. Cette question était issue d’un commentaire d’un internaute qui écrivait : « Si le boulanger travaille le temps qu’il veut, par exemple 40 ou 42 heures comme en Suisse, il faudra produire de la farine pour le pain supplémentaire, et un transporteur de plus, un employé d’une minoterie etc. etc. Tous ces gens vont gagner plus et ils pourront se payer le pain supplémentaire du boulanger. etc. etc. » Pourquoi ces gens achèteraient-ils du pain en plus s’ils en ont suffisamment ?

                  En fait, tu changer un terme par un autre, cela ne change rien. Ce qui rend le salariat un esclavage doux, c’est la combinaison de la division du travail et de l’échange monétaire. Pour obtenir des biens de base tu es obligé de travailler pour obtenir de l’argent. Le problème contrairement à ce que pensent certains, ce n’est pas le fait de travailler qui est de l’esclavage, mais de travailler pour obtenir une somme d’argent afin de pouvoir acheter des biens de base. Une petite robinsonnade : l’individu sur une île déserte va travailler pour obtenir de quoi se nourrir, se loger, etc, cela n’en fait pas un esclave. Bon, après, on peut discuter du terme « esclavage », là-dessus je suis entièrement d’accord.

                  Ce que tu dis à travers ton exemple ce n’est pas que « l’argent pour l’argent ne sert à rien » mais que ce qui crée le revenu, la valeur c’est le travail. Je suis d’accord.

                  J’irai encore plus loin que toi, la monnaie est le seul bien permettant l’échange en tout cas dans une société capitaliste (bien entendu il existe à la marge d’autres formes d’échanges que monétaires). C’est ce qui donne son statut si particulier et le pouvoir qui lui est rattaché. Il ne faut pas omettre que la monnaie est une institution sociale, elle repose sur l’attitude des autres à son égard, la confiance, ce qu’on peut attendre d’elle, la capacité à thésauriser, à épargner, des éléments qui n’ont font un bien intermédiaire comme un autre. Tu as raison, l’utilité de la monnaie est de faciliter les échanges, mais elle ne peut se réduire à cela.
                  Le système capitaliste est la recherche de profit afin d’augmenter le capital, je suis navré mais c’est un fait. C’est ce qui le différencie des systèmes précapitalistes dans lesquels la propriété des moyens de production était également privée (seigneurs, moines,artisans) et que ceux-ci produisaient des biens nouveaux.

                  Je ne confonds nullement capital et monnaie. Par contre il ne faut pas confondre capital économique et capital financier. Le capital économique s’exprime en nature (machines, terrains, brevets, logiciels…), le capital financier lui s’exprime en monnaie.

                • « une voiture pour un usage personnel n’est pas un investissement contrairement à l’expression populaire »

                  Usage perso ou non, achetée à crédit, tu la paies comment ta voiture ? En allant bosser ou en imprimant en cachette des billets de banque ?

              • « système capitaliste qui est accumulation de capital. »

                N’importe quoi. Le capitalisme est un système de droits de propriété légitimes.

              • ils achètent du pain parce qu’ils n’ont pas de boulot ? Il faudra nous expliquer la relation de cause à effet. C’est complètement stupide : je n’ai pas de boulot, je vais acheter du pain…..

                C’est grave docteur. 45 degrés.
                … alcooliques … :mrgreen:

              • mais là ce n’est plus Keynes c’est Marx….

                Un marxiste de l’ENA(brutis)

              • Il est bien connu qu’épargne n’est pas égale à investissement.

                Les c.ns, ça ose tout. ❗
                En Argentine, les gens achetaient du PQ : un investissement pour le futur troc.

                • Tiens MichelComique avec ses lacunes en économie (entre autres….)

                  • Sans épargne, tu investis comment ? En invoquant la pluie comme le gros François ou en mettant une partie de te revenus de côté ? L’épargne est la base de l’économie.

                    N’est pas économiste qui veut.

                    • Grossière erreur, c’est le crédit qui est à la base de l’économie capitaliste. Une économie capitaliste ne peut croître sans création monétaire : Keynes, Marx, Kalecki, Schumpeter l’ont compris et montré.

                    • N’importe quoi ! Il y a des dizaines de moyens de lever des fonds sans faire le moindre crédit : mécénat, souscription, appel aux dons, loto, héritage, etc…

                    • voilà une grossière erreur logique de notre clowns qui se disputent le titre. Ce n’est pas parce qu’existe d’autres moyens de lever des fonds pour UNE entreprise particulière que globalement, il n’est pas nécessaire, pour qu’il y ait croissance dans une société capitaliste, qu’il y ait création monétaire. Bon je n’ai pas le temps de te faire la leçon ce soir, mais redemande-moi demain. Sinon, tu peux aussi regarder Keynes, Kalecki, Marx.

                  • josh57 alias Lionel alias goodman, c’est sûr que l’on a affaire avec un Nobel, ig certes, mais Nobel quand même.
                    Fait nous donc encore rire :mrgreen:

      • +1000

        Plus la division du travail est poussée, plus il y a d’emplois à occuper.

        Ce qui vaut pour le boulanger vaut pour la robotisation. Les robots, il faut les concevoir, les fabriquer et les entretenir. Ca nécessite donc beaucoup de capital et de main-d’oeuvre pour faire le boulot.

        Demander à un socialiste de réfléchir, c’est comme demander à un crocodile de devenir végétarien.

        • Marrant parce que ce type de raisonnement (avec lequel je ne suis pas foncièrement en désaccord) n’est pas appliqué par certains pour la fonction publique. Ils arguent de l’informatisation qui aurait dû réduire le nombre de postes, mais ils oublient que l’informatisation a entraîné l’apparition de nouveaux métiers techniciens, ingénieurs, maintenance, etc. Mais allez demander à un libertarien de réfléchir….

          • josh57 : « Ils arguent de l’informatisation qui aurait dû réduire le nombre de postes, mais ils oublient que l’informatisation a entraîné l’apparition de nouveaux métiers techniciens, ingénieurs, maintenance, etc. »

            Et donc, selon vous, pendant que le reste du monde a multiplié la quantité de biens et services produite par heure de travail/homme, les fonctionnaires eux en foutent produisent de moins en moins !?

            C’est le meilleurs suicide rhétorique que j’aie vu de la semaine, merci ! :mrgreen:

            josh57 : « Mais allez demander à un libertarien de réfléchir…. »

            Je ne suis pas libertarien mais votre exploit ci-dessus est impossible a battre. J’ai rarement vu un tel auto-goal.

            • Cher rigolo, vous apprendrez que les gains de productivité dans l’industrie et les services ne sont pas les mêmes. Bien plus faible dans les services. D’autre part, vous nous expliquez que la productivité horaire a augmenté, mais si dans le même temps la quantité de service augmente, il est aussi logique qu’il y ait embauche.

              Visiblement vous n’êtes pas d’accord avec Theo31 puisque selon vous l’informatisation et la robotisation diminuent des emplois. Je ne sais pas qui a du mal avec la rhétorique…. Visiblement c’est même avec la logique et les maths, petit comique.

              Vous savez, ce n’est pas une tare d’être libertarien, assumez….

          • « Mais allez demander à un libertarien de réfléchir…. »

            …. Et un socialiste de créer des richesses et de l’emploi …. quand il préfère des chômeurs à des salariés mal payés.

            • « quand il préfère des chômeurs à des salariés mal payés. » Disons que dans ce cas il préfère valoriser le travail…. Visiblement pour vous, le travail n’a pas grande valeur. Encore un assisté……

              • « Visiblement pour vous, le travail n’a pas grande valeur. Encore un assisté…… »

                Quand on ne connaît pas on ferme sa grande bouche. Ce sont le socialistes qui en ont rien à foutre du travail quand on voit comment ils traitent les créateurs de richesses. Quand on prend 75 % du revenu d’un salarié, on ne valorise pas le travail.

                • Désolé mais quand on milite pour des emplois faiblement rémunérés, c’est bien dévaloriser le travail…. Sauf si vous estimez que moins vous payer c’est vous valoriser…. Allez encore que je me marre !

                  • T’as raison coco, c’est plus valorisant d’être au chômage que de faire des petits boulots.

                    • Marrant tu glisses pour ne pas répondre, tu tortilles tes fesses. Je te parle de la valorisation du travail pas de la valorisation des individus. Maintenant, j’attends avec impatience que tu m’expliques en quoi baisser ton salaire c’est valoriser ton travail….. Un chômeur par définition n’a pas d’emplois, il est donc impossible logiquement de parler de valorisation de son travail…. Réfléchis un peu….

                  • Personne ne milite pour des emplois faiblement rémunérés.

                    Si je veux faire tondre ma pelouse il faut que je paie un ouvrier sans qualification près de 20E de l’heure charges comprises à cause de la réglementation du salaire minimum. Ce n’est pas le prix d’un marché libre.

                    Dans un marché libre le prix du marché serait de 5 à 10E de l’heure maxi. Le salarié au noir te demande 10E/h car il se réfère au gain que tu fais par rapport à un salarié déclaré (win-win).

                    Un ouvrier avec un CAP gagne au maxi 10% de plus que le smic donc ça ne vaut pas le coût de faire 2 années d’études et ça pousse à la non qualification : nivellement pas le bas.

                    Le salarié qualifié gagne peu car c’est le salarié non qualifié qui absorbe une partie de son salaire, c’est une charge, une sangsue surtout qu’il a couté plus de 80,000E au système au minimum sans aucun résultat. Triple fail.

                    Tu as 2 objets rigoureusement identiques l’un marqué 40E car le salarié non-qualifié a passé 2h à le fabriquer et un autre marqué 22E car c’est un travailleur qualifié qui l’a fabriqué. Lequel achètes-tu ?

                    • Lui, il achète celui à 40E, car il est irrationnel, Lionel … :mrgreen:

                    • Ou un fonctionnaire syndicaliste qui dépense le fric gratuit des autres. :mrgreen:

                    • Bizarre, il me semble pourtant que j’entends des représentants patronaux vouloir réduire le SMIC pour les plus jeunes. Si ce n’est pas militer pour des emplois faiblement rémunérés….

                      Ensuite dire ce que serait le prix sur un marché du travail libre ne mange pas de pain mais n’apporte pas grand-chose, d’autant plus que parler d’un marché de l’emploi libre implique des hypothèses complètement irréalistes : substituabilité des individus, fixation des prix uniquement par offre et demande alors que le salaire repose sur un rapport de force entre individus ou même si on n’admet pas cette hypothèse, implique que le salarié puisse renouveler sa force de travail (déjà connu depuis au moins Ricardo), ce qui fait justement que la force de travail n’est pas une marchandise et que donc appliquer les lois habituelles de formation de prix est une gageure.

                    • « la force de travail n’est pas une marchandise »

                      Tu es donc pour l’esclavage. Tous les travailleurs bénévoles et suant à la tâche rien que pour la gloire.

                    • encore une grossière erreur du comique qui tient la corde pour le titre de clown, j’ai nommé Théo31. L’escalvage c’est justement la marchandisation de la force de travail, puisque finalement que l’esclave meurt ou non, il est remplacé par un autre, il n’existe aucun rapport de force (sauf d’une révolte). Tu ne fais que confirmer malgré toi (parce que tu ne réfléchis pas) mes propos…. Trop marrant.

          • Mais allez demander à un libertarien de réfléchir…

            Mais allez demander à un socialo de réfléchir…

          • L’informatique a augmenté la productivité, ce qui veut dire que même en rajoutant des postes de techniciens pour gérer cette informatique il y a moins de monde pour produire la même quantité et on appelle cela la hausse de la productivité que l’on retrouve dans la hausse des salaires et la baisse des prix.

            Ca se retrouve dans le prix et donc dans le volume vendu et le confort des gens. L’informatisation n’a pas créé de chômage mais à permis de satisfaire plus de besoins.

            Il n’y a plus de standardiste ni de secrétaire mais plus de monteurs de machines à laver car le prix de ces machines a baissé et que plus de gens les achètent CAR ILS EN ONT BESOIN.

            Si on avait conservé ce personnel à leur poste tout en conservant les techniciens informatiques, outre que c’est un non sens, le prix des machines à laver aurait augmenté et il s’en serait vendu encore moins et les entreprises auraient déposé le bilan.

            L’état fait exactement cela : il profite des avancées technologiques pour augmenter sa production mais le problème c’est que c’est de la production de réglementations DONT LE GENS N’ONT PAS BESOIN et qui a donc une valeur négative sur l’économie. C’est un peu comme si les fabricants de machine à laver avaient recyclé leur personnel surnuméraire, non en production, mais dans des tâches inutiles (DONT PERSONNE N’A BESOIN) ou bloquant la production (ce qui est pareil vu que ce qui empêche le prix de baisser bloque la production). Double fail.

            • hausse de la productivité signifie soit hausse de la productivité horaire, soit hausse de la productivité par tête.

              L’informatique a permis une hausse de la productivité horaire, c’est à dire que pour réaliser une même tâche, on a besoin de moins d’heures de travail. cela signifie donc à temps de travail constant et pour la même quantité de production, qu’on a besoin de moins d’individus. Mais l’informatique implique également de nouveaux emplois (techniciens, ingénieurs, maintenance, par exemple), or dans ton propos rien de permet de dire que ces emplois nouveaux sont moins nombreux que ceux économisés par la hausse de la productivité horaire qui le je redis est plus faible dans les services que dans l’industrie, fait bien connu pour ceux qui s’intéresse un peu au sujet.

              Il faut que tu sois un peu cohérent, si tu admets que l’informatisation ne supprime pas d’emplois, c’est bien qu’elle en crée. Mais pour toi c’est à géométrie variable en fonction de tes intérêts idéologiques.

              Tu te décrédibilises complètement.

              • Tu raisonnes avec un entreprise qui (i) n’aurait tiré aucun bénéfice de l’informatisation ou de la technologie ou (ii) alors qui aurait gardé ces bénéfices pour elle en vendant toujours au même prix alors que son coût de production baisse. Et effectivement si elle vendait au même prix, alors elle en vendrait la même quantité, mais…

                … une hausse de la productivité implique une baisse de prix et corrélativement une hausse du volume vendu et donc des emplois.

                Si le prix n’avait pas baissé d’autres acteurs seraint venus prendre des parts de marché pour profiter du gâteau. Ce n’et pas le fabricant qui fixe le prix, c’est le marché composé DES fabricants et des consommateurs.

                En 1953 une machine à laver coûtait 1915 heures d’un ouvrier, aujourd’hui elle en coûte 60 heures et la qualité de lavage est autrement mailleure, pas la peine de faire un dessin.

                Il y en a 20 millions et il s’en vend 2.5 millions par an en France. C’est parce que la productivité a augmenté et que le prix a baissé que plus de gens peuvent l’acheter.

                Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de chercher un lien internet pour montrer que beaucoup plus de personnes travaillent dans la fabrication / distribution de machines à laver aujourd’hui qu’en 1953 alors que la production a été multipliée par 1000, le prix divisé par 6 et le nombre d’heures de travail par 30.

                Evolution du prix des machines à laver de 1960 à maintenant et comparaison au smig :
                jean-louis.morceau.perso.neuf.fr/techno/IMG/pdf/4TS2-RE2.pdf

                Prix d’une machine à laver en 1953 et comparaison en heures de travail et pouvoir d’achat :
                lamachinealaver.com/article/5

                Et ne pas oublier que si les prix baissent alors le consommateur peut acheter d’autres biens avec son argent. C’est ce qui a fait dire à l’UFC que l’arrivée de Free avait redonné 2Mds de pouvoir d’achat en plus aux consommateurs.

                Ton raisonnement te ferait dire que la vente par internet créé du chômage et tu arriverais certainement à nous trouver un exemple de commerce qui a fermé à cause de la concurrence d’internet, il doit y en avoir quelques milliers dont les phone houses par exemple. Mais c’est oublier que cette concurrence, outre qu’elle embauche du personnel, permet aux consommateurs d’avoir de meilleurs prix qui automatiquement vont dégager du pouvoir d’achat et engendré la création d’autres commerces qui vont aussi embaucher du personnel.

                En final il y aura au moins le même nombre d’employés, sinon plus, beaucoup plus de produits vendus, des produits vendus plus rapidement, donc de l’argent qui circule plus vite (le PIB est un flux) et des consommateurs satisfaits… Que demande le peuple ?

                • Non, je t’explique simplement que tu ne peux pas d’un côté dire que l’informatisation devrait permettre de réduire des postes et en même temps dire que l’informatisation créent augmente l’emploi, tu dois choisir…. Ton problème c’est que tu veux nous expliquer que l’informatique a créé des emplois (dans le privé) mais aurait dû en détruire (dans le public). J’ai bien compris. Le problème c’est que c’est un phénomène bien plus complexe car comme le dit pour une fois avec justesse Theo31 c’’est que l’informatique (ou la robotique) ont créé des nouveaux métiers et donc de nouveaux emplois. Moi je veux bien que l’informatisation aurait dû faire baisser les effectifs de la fonction publique, mais encore faut-il le prouver et donc comparer le nombre d’emplois qu’on a pu, qu’on peut ou qu’on pourrait supprimer grâce à l’informatique et les postes engendré par l’informatisation. C’est aussi simple que cela. Si tu m’affirmes que l’informatisation aurait dû permettre de réduire les effectifs de la fonction publique (toutes choses égales par ailleurs), je veux bien te croire, mais prouve-le moi. Ne te contente pas de l’affirmer arbitrairement et surtout évite d’esquiver le sujet en digressant.

                  • Ce que tu ne sembles pas comprendre c’est que l’informatique et l’automatisation créé des emplois non seulement dans les secteurs concernés du secteur marchand (celui qui produit de l’automatisme) mais que ça abaisse même le prix de production chez l’utilisateur et que cette baisse de prix augmente la demande.

                    Dans le secteur non marchand il n’y a pas de demande. Tu veux quoi ? Plus de demandes d’impôts ? Plus d’inpecteurs du travail pour faire plus de contrôle ?

                    D’ailleurs il n’y a pas de prix de vente, donc pas de concurrence dans le secteur non marchand.

                    • Tu as une vision bien trop mécanique de l’économie comme tous les néoclassiques. Ce n’est pas parce que le prix diminue que la demande augmente. Fabrique des diligence, même si tu les vends 1 euro, personne n’en voudra ou peut-être si pour les démonter et en tirer les matières premières…. Reprends l’exemple du pain, ce n’est pas parce que le prix de ma baguette va être divisé par deux que je vais acheter plus de pain. La demande augmentera si ceux qui ne pouvaient pas acheter avant la baisse des prix peuvent acheter ensuite. Or c’est bien le problème de nos pays développés, la grande majorité des individus sont gavés, deux voitures, biens électro-ménagers, etc. Ils ne vont pas acheter 3 machines à laver simplement parce que le prix est divisé par 3….

                      Ensuite, ce que tu ne veux pas comprendre et les exemples que tu donnes le montrent bien, dans les services, l’informatisation a entraîné de faibles gains de productivité, ce qui n’a pas permis de supprimer des emplois. Par contre l’informatisation a entraîné l’apparition de nouveaux emplois (ingénrieurs, techniciens, maintenance, par exemple). Je vais prendre des exemples concrets : en quoi l’informatisation dans l’éducaiton nationale aurait-elle pu permettre de diminuer le nombre d’enseignants ? de principaux ? Et même au niveau du secrétariat, ce n’est pas parce qu’on installe un ordinateur qu’on peut supprimer une secrétaire, il faut bien quelqu’un derrière l’écran…. Dans la santé, en quoi l’informatisation permettrait-elle de réduire le nombre de médecins, d’infirmiers ? En quoi dans la police ? Dans la justice ? Voilà les véritables question auxquelles tu devrais réfléchir.

                    • Or c’est bien le problème de nos pays développés, la grande majorité des individus sont gavés

                      C’est probablement très exagéré ❗

              • Mais pour toi c’est à géométrie variable en fonction de tes intérêts idéologiques.

                Tu te décrédibilises complètement.

      • Si le boulanger travaille plus vendra-t il plus ?
        Ouvrir plus longtemps une boulangerie créera-t il plus de demande en pain ?

        C’est là ou je suis perplexe sur le temps de travail. On dit régulièrement que la vie des entreprise dépend du carnet de commande alors comment le fait de travailler plus augmentera ce dernier naturellement ?

        • JB Say disait :

          « Une fois pourvus des moyens de produire, les hommes approprient leurs productions à leurs besoins. (…) créer une chose dont le besoin ne se ferait pas sentir, ce serait créer une chose sans valeur : ce serait ne pas produire. »

        • En quoi laisser plus de marge de manœuvre aux entreprises serait-il néfaste ?

          • Ce n’est pas la question ! Je dis juste que si une entreprise a déjà du mal à faire bosser ses salariés 35h par manque de contrats ou commandes alors ce sera encore plus la pénaliser que de l’obliger à faire travailler ses salariés 4h de plus par semaine.
            Le problème du temps de travail est dans son obligation, sa non flexibilité ! Il ne faut pas croire que repasser au 39h obligatoire changera la situation actuel du pays, les entreprises manquent de liberté mais pas de main d’oeuvre.

            • wimo: « Il ne faut pas croire que repasser au 39h obligatoire changera la situation actuel du pays »

              La régulation, rigidité et interdiction tue l’économie, personne n’est pour *obliger* les gens à bosser 39h ça ne tient pas debout.

              Qu’on foute la paix au gens dans la limite du droit, laissons le boulanger choisir lui-même combien il veut bosser. Il est plus à même que n’importe quel aristocrate dans un bureau pour savoir ce qui est rentable, avantageux souhaitable pour lui et son commerce.

              Et pour ce qui est de faire rentrer des millions d’activités variées dans des carcans rigides comme des heures de travail, c’est parfaitement soviétïde et ça a les mêmes effets.

            • Vous n’avez pas compris.

              • Qui n’a pas compris ? Ilmryn dit la même chose que moi en substance, il faut la liberté de travailler comme on le souhaite. Donc expliquez nous ce que nous n’avons pas compris ! Pour moi le coté néfaste d’un retour au 39h est la manière dont nos élites vont nous obliger, nous verrouiller toute liberté de choisir le temps de travail adéquat à la pérennisation de l’activité.

                • Laissez faire les entreprises.
                  Ce ne sont pas gamins à qui l’ont dit de faire ceci et pas cela.
                  Qu’elles fassent 30, 35, 40 ou 45 selon leurs besoins.
                  Négocié, bien entendu.
                  C’est cela que vous ne comprenez pas.

                  • Vous ne savez donc pas lire car je dis exactement la même chose que vous. Je suis moi même entrepreneur et j’aspire à une totale liberté sur mon activité qui est pourtant fortement réglementée par l’état. Je ne peux actuellement pas prendre de salariés pour des raisons réglementaires, je ne suis pas libre. C’est ce que je dis depuis le début, la flexibilité et la liberté doivent primer mais vous ne l’avez pas compris dans mon intervention, dommage !

                    • Le problème du temps de travail est dans son obligation, sa non flexibilité ! Il ne faut pas croire que repasser au 39h obligatoire changera la situation actuel du pays, les entreprises manquent de liberté mais pas de main d’oeuvre.

                      Doucement, là vous laissez entendre qu’il faut rester aux 35h, dans la situation actuelle du pays.
                      Reconnaissez que votre phrase n’est pas très claire.

                      C’est ce que je dis depuis le début, la flexibilité et la liberté doivent primer

                      D’accord avec vous.

                    • Effectivement la clarté de mon propos est limite mais pour vous rassurer je ne laisse pas entendre qu’il faut rester aux 35h. Les 35h ont coulé ce pays.

                    • Bien d’accord avec vous. J’ai aussi lu en diagonale 😉

        • Le boulanger travailler déjà 100h par semaine et il lui sera difficile de faire plus. Ses employés par contre …

          • Ses employés sont libre de refuser ou de vouloir une part de la galette. Ils signent un contrat, ils n’ont pas le flingue sur la tempe.

            Évidement, dans un marché complètement foutu en l’air par la régulation et la taxation, l’emploi est rare et les employés sont moins à même d’imposer leurs conditions.

        • C’est sur qu’en étant ouvert 10 minutes de 5h30 à 5h40 le dimanche matin, on remplit le carnet de commande.

        • wimo: « Si le boulanger travaille plus vendra-t il plus ? »

          En économie oui. Une personne qui augmente son activité enrichi les autres (fournisseurs, transport, construction, transformation etc), ce qui permet à ces autres d’acheter des biens, ce qui enrichi etc. etc.

          La boucle est bouclée, l’économie croit, les gens s’enrichissent.

          wimo: « On dit régulièrement que la vie des entreprise dépend du carnet de commande alors comment le fait de travailler plus augmentera ce dernier naturellement ? »

          si les entreprises, n’ont aucun avantage à travailler plus, pourquoi diable perdraient elles de l’argent à le faire et dans ce cas pourquoi leur interdire de travailler plus ? Vous voyez c’est parfaitement illogique.

          Ces multiples lois débiles ont tuées l’économie française, le taux de marge des entreprises est le plus faible d’Europe (y compris nouveau pays de l’est)

          • La théorie est règulierement différente de la réalité. Vous relatez une politique de l’offre qui ne fonctionera pas en temps de crise avec des marges aussi faibles. Un boulanger ne fera pas plus de pain si il sait qu’une partie de sa production ira à la poubelle le temps que la théorie de l’offre se mette en place, et si elle finit par se mettre en place.

            Pour travailler plus il faut de la demande. Prenez l’exemple de l’automobile, ils ont surproduits et se sont retrouvés avec des stocks gigantesques qu’ils ont dû brader. On connait la suite de l’histoire entre plans sociaux et fermeture d’usine. Produire plus ne suffit pas à faire acheter plus !

      • Pourquoi achèteraient-ils davantage de pain ? Vous voulez les gaver comme des oies ? Ceci dit, malgré ce curieux raisonnement, vous mettez le doigt sur quelque chose d’essentiel : une entreprise produira plus, investira si elle pense que ce surplus de production ou si ce nouveaux produit sera consommé.

        D’un point de vue conceptuel et macroéconomique, c’est la demande qui crée l’emploi, même Roubaud de la CGPME le reconnaît. Bien entendu une entreprise peut créer ponctuellement des emplois inutiles (creuser des trous pour les reboucher), mais théoriquement, ces emplois ne seront pas viables et disparaîtront rapidement.

        Il est une loi mathématique incontestable, c’est que pour qu’il y ait création d’emploi, les courbes représentant la production et la productivité par tête en fonction du temps, doivent s’éloigner l’une de l’autre. La productivité par tête étant le produit de la productivité horaire par le temps de travail, on peut jouer sur les deux mais il ne serait pas très intelligent de brider la productivité horaire…

        Il faudra que vous nous définissiez ce que vous entendez par « pays libéraux ». Critère du classement de The Economist ? Je vous invite à regarder la méthodologie, vous verrez que ce n’est pas la rigueur qui caractérise ce classement. Si vous êtes fan de classement, vous pouvez également voir le classement de l’OCDE sur la rigueur de la protection de l’emploi. Vous verrez que la France est un des pays les plus flexibles….

        • josh57: « Pourquoi achèteraient-ils davantage de pain ? Vous voulez les gaver comme des oies ? »

          Ah zut, voila que vous regardez le doigt maintenant….

          josh57: « c’est la demande qui crée l’emploi,  »

          Et donc les gens auraient demandés milles trucs et services auquel ils n’auraient jamais pensés bien avant qu’un type les inventes et pense à les produire !?

          La complainte de Maupassant sur le micro-onde est déchirante il est vrai mais moins belle que la peinture de Béroud sur le IPhone 5. On avance…:mrgreen:

          josh57: « Il faudra que vous nous définissiez ce que vous entendez par « pays libéraux ». »

          J’ai eu ma dose de socialistes aujourd’hui et vous êtes bien trop loin dans le poison et l’ignorance, je ne vais pas tout re-expliquer d’autant plus que vous comprenez tarte pour beurre.

          • Bien, aucune réponse, ce qui montre bien l’absurdité de votre exemple, la prochaine fois choisissez-en un mieux.

            Raisonnement qui montre que vous n’avez rien compris.
            Reprenons pour le lent d’esprit.
            1. Une création d’emploi peut avoir lieu s’il y a une hausse de la demande des biens produits par une entreprise.
            2. L’emploi créé par la production d’un nouveau produit n’est viable que si l’offre proposée rencontre une demande. Vous pouvez toujours vous amuser à produire des diligences, à ouvrir un service de diligences, créer des emplois de conducteurs de diligence, à mon avis ces emplois ne dureront pas longtemps…. Je pense même que ce sera difficile pour vous de trouver le financement.
            Incapable de nous expliquer ce qu’est un pays libéral, dommage. Mais il préfère la fuite.

            • « 1. Une création d’emploi peut avoir lieu s’il y a une hausse de la demande des biens produits par une entreprise.

              Non strictement parlant ça ça s’appelle l’économie planifiée. Aucune entreprise ne se créerait s’il fallait attendre la demande et on en serait encore au Minitel. Comme dit Ilmryn tu as dû entendre la complainte de Maupassant sur le micro-onde.

              Ton point N°2 est exactement dans le principe de JB Say, tu as compris et c’est exactement ce que fait l’état quand il essaie de sauver des entreprises qui ne peuvent que couler (SNCM) ou subventionne l’économie ou maintient des monopoles sauf qu’il emprunte sur notre dos (impôts + dette) et que ça paraît donc viable alors que ça ne l’est pas.

              Il n’y a pas de pays véritablement libéraux mais il y a des pays plus ou moins libéraux, ceux dans lesquels l’état intervient peu dans l’économie car en intervenant c’est l’état qui créé le déséquilibre du marché. Un exemple est le logement dans lequel l’état après avoir créé une sur-protection du locataire (depuis 1948), a entrainé une baisse de l’offre et donc une hausse des prix à la location, une hausse des prix à l’achat par une raréfaction de la construction et une rétention foncière, a donc créé des aides pour compenser la hausse des prix mais ce sont ces aides qui sont à nouveau responsables de la hausse des loyers car l’offre se cale sur le prix que peu mettre le locataire et on finit le tableau par une hausse de la réglementation qui finit par bloquer complètement le marché (Loi ALUR).

              • 1. D’abord, je ne parle pas de création d’entreprises mais de création d’emplois dans une entreprise déjà existante. Ensuite, je n’ai pas dit que toute entreprise se créait comme cela. Ce que je dis en revanche c’est que cette entreprise s’ouvrira s’il y a une anticipation de la demande et vivra si cette demande est effective.

                2. Comme je l’ai dit plus haut, je ne conteste nullement J-B Say mais la mauvaise interprétation faite par l’auteur ainsi que les manques de J-B Say sur la monnaie (autre sujet).

                3. La manque de construction de logements neufs ne date pas de la loi ALUR qui a été voté il y a quelques mois (ni même d’ailleurs de son annonce, cela date de plusieurs années bien avant l’élection de Hollande) alors que le problème date de plus longtemps et qui d’ailleurs a été détricotée. (je ne sais même pas si les décrets d’application sont sortis). Voilà un exemple de mauvaise foi.

                • 1. Il faut être socialiste pour faire une différence entre crétaion d’entreprises et création d’emplois car c’est croire que l’on a prévu à l’origine de vendre 1 million d’exemplaires mais que l’on a quand même prévu de créer une chaîne de fabrication pour en vendre 2 millions, on sait jamais !

                  Il semblerait plutôt qu’une entreprise qui se retrouverait ainsi en sous-capacité de production, ce soit plutot dû à une non-anticipation de la baisse.

                  2. JB Say n’a pas des manques sur la monnaie, il la considère comme un bien intermédiaire.

                  3. Tu sais lire : j’ai écrit que les ennuis sur le logement ont démarré en 1948.

                  • 1. Ben non, il ne faut pas être socialiste pour faire la différence entre création d’entreprises et création d’emplois, il faut juste vivre dans le monde réel. A nombre d’entreprise constante, il peut y avoir création d’emploi. Quand un emploi est créé, ce n’est pas nécessairement parce qu’une entreprise est créée… Compare le nombre d’actifs ayant un emploi (donc salarié, indépendant, chef d’entreprise, etc) et le nombre d’entreprises.
                    2. Ce qui signifie bien qu’il y a un manque dans la pensée de J-B Say (cf. supra).
                    3. Sauf qu’entre 1948 et 2012, il y a eu quand même pas mal d’évolution…. En même temps, ce que tu viens de dire contredis le fait que la loi ALUR ait eu un impact…. Trop marrant !

                    • Trop marrant !

                      C’est toi qui nous fait ricaner.

                      Deux ans de socialisme rose, et la situation empire.
                      Qu’attendent-ils pour lancer un plan à la soviétique, pour redresser la situation encore plus, puisqu’ils ne savent rien faire d’autre ❓

                    • 1. On s’en fout par qui l’emploi est créé, ce qui compte c’est le résultat.

                      2. Ah bon ? Oui on avait remarqué que ne pas aller dans ton sens c’était avoir des manques. Lui est resté à la postérité avec sa théorie que je partage, pas toi.

                      3. Depuis 1948 bidouillage du marché. Depuis ALUR : blocage

                      (je fais des phrases courtes pour que tu comprennes bien)

                    • Des gros plans …
                      mais
                      De vrais gros c.ns au pouvoir …

                    • à MichelClown

                      Une politique socialiste ? On ne doit pas vivre dans le même pays. Toi tu es du genre à t’intéresser davantage à l’emballage plutôt qu’au contenu….Enfin bon venant de MichelClown qui a de grandes lacunes dans bon nombre de disciplines (économe, logique, maths, sciences,…)

                    • à game over

                      1. Ben alors pourquoi tu ponds une galette sur le sujet ? Marant, je te mets devant tes stupidités donc tu ne trouves rien de mieux que dire « on s’en fout »…. Encore, encore !
                      2. Tu ne maîtrises pas non plus la polysémie des mots ? Quand je dis qu’il y a un manque dans la théorie de j-B Say, cela n’a rien de péjoratif, comme on peut dire qu’il y a un manque dans la théorie de Newton. Par contre quand je dis que tu as des manques, cela signifie que tu a des lacunes, tu exhibes ton ignorance. Là c’est péjoratif.
                      3. Sauf que le blocage ne date pas de la loi ALUR, il existait déjà avant 2012, en fait tu te tortilles pour ne pas admettre tes erreurs.

                    • à josh charlot, grand igNobel en tout, qui sait tout, comme le bon Dieu. Mais ne comprends rien.

                      Tes théories socialisantes, on s’en tape, mais on s’en tape sérieusement.

        • Plusieurs remarques:
          – s’il gagne plus, il n’est pas obligé d’acheter 2 baguettes, mais il peut acheter 1 baguette de meilleure qualité. On ne doit pas penser un marché comme une quantité uniquement, la qualité a un impact très important aussi (presque tout le monde à une montre, presque personne n’a de Rolex).
          – l’offre précède la demande. Même pour une entreprise existante, un chef d’entreprise embauche bien plus souvent parce qu’il pense que le marché va augmenter (produit amélioré, nouveau produit, nouveau débouché), que parce qu’il est débordé par les commandes. Les premières embauches sont un investissement, les suivantes sont le résultat du succès de l’investissement qui a trouvé un marché.
          – l’informatique a apporté une hausse de la productivité relativement faible, elle a plus permis la capacité à faire des choses qu’on ne pouvait pas faire avant que celle de remplacer des hommes par les machines, elle s’est donc traduit par de nouveaux produits et services et a donc globalement créé des emplois.
          Par contre l’automatisation et la robotique ont pour seul but de remplacer des hommes par des machines et les robots qui arrivent vont avoir des capacités d’adaptation beaucoup plus fortes que celles des machines, elles vont donc réellement supprimer de très nombreux emplois, et dans le secteur des services aussi (taxi n’est pas une profession d’avenir). Or les nouveaux produits ou services qu’on peut encore imaginer n’auront pas plus besoin de personnes à faibles valeurs ajoutées potentielles (les robots leur seront toujours supérieurs), donc on va vraiment avoir une très grosse crise de l’emploi d’ici une dizaine d’années, et la société devra repenser son organisation (partage du travail, formation continue, revenu universel, …) pour survivre à ce choc.

          • L’informatique une hausse de la productivité faible, tu veux rire ?

            Il semble que tu n’a s pas connu les docs demandés par téléphone et qu’il fallait attendre pendant une semaine au courrier, les commandes passées par telex ou celles qu’il fallait attendre au courrier, les réponses arrivant une semaine au minimum après la demande (y avait intérêt à bien formuler la demande), le courrier client qu’il fallait faire taper à la secrétaire, la machine à calculer, le voyage qu’il fallait faire à l’autre bout du monde pour régler un problème qui aurait pu se régler dans la minute en ayant quelques photos, le gars qui devait aller au magasin pour voir si une pièce était là…

            Maintenant il y a le mail, Word, Excel, les ERP, SGBD, les pdf, la photo numérique, la CAO/DAO, les conf call avec le client ou le BE à 10,000km… c’est pas de l’informatique ?

            La productivité d’un chef de projet (c’est mon métier) a été multiplié par plus de 10. On arrive à gérer une affaire de $10M seul. Avant il fallait être au moins 10 à 20 personnes.

          • 1. Relisez plus haut d’où vient ce débat assez ridicule
            2. Qu’entendez-vous par l’offre précède la demande ? Il faut d’abord produire le bien avant de le consommer ? C’est une évidence. Ceci dit, le chef d’entreprise ne va pas produire n’importe quoi, mais parce qu’il pense que ce qu’il produit va être consommé. Ce n’est pas pour rien qu’il existe des études de marché.
            3. Assez d’accord avec vous, mais à rappeler à Theo31.

    • josh57: « il semblerait que la contribution de l’exploitation du gaz de schiste dans le PIB serait de 0,04 points par an entre 2012 et 2035 (étude de l’IDDRI) »

      Arriver à dire que l’activité est quasi inexistante dans le PIB mais que ça dévaste la nature dans la même phrase…La logique LOL :mrgreen:

      Et pourquoi ne pas commander une étude sur les gens de couleur au Ku Klux Klan ? L’IDDRI est hautement politisée et sa conviction sur tous les sujets est déjà faite. Ne reste plus qu’à écrire les « études » en partant des résultats qu’on veut démontrer.

      • Il est clair que cette étude est une supercherie.
        Le gaz et pétrole de schiste aux USA a permis d’amener des dizaines de milliards de $ en exploitation et 600 milliards de $ d’investissements industriels prévus, et sans compter les centaines de milliers d’emplois créés.
        Rien que là on en pour 4 à 5% de PIB.

      • La directrice actuelle de l’IDDRI est une socialiste espagnole, ancienne secrétaire d’état aux changements climatiques qui a ensuite bossé dans l’industrie du photovoltaïque.

      • Je me demande si vous savez comment se calcule le PIB. Vous savez, on peut saccager l’environnement sans créer de valeur ajoutée et produire de la VA sans le saccager. En effet, votre logique est défaillante. Maintenant, si vous avez des chiffres sur la contribution au PIB de l’exploitation du gaz et des huiles de schiste.

        • josh57 : « En effet, votre logique est défaillante. »

          Ah oui, comme votre « informatisation de la fonction publique qui réclame plus de personnels » plus haut… :mrgreen:

          • Evitez de déformer mes propos, cher comique, surtout quand vous employez des guillemets (visiblement en sus de l’ignorance du calcul du PIB, vous ignorez aussi l’usage des guillemets, il faudra retourner à l’école), je n’ai jamais écrit que l’informatisation a créé davantage d’emplois, je dis simplement que suivant le raisonnement de Théo31, c’est envisageable mais surtout que l’informatisation a créé de nouveaux métiers et que donc le bilan emploi créés/emplois supprimés par l’informatisation n’est pas aussi évident que peuvent le brailler certains ignorants tels que vous.

            • Tu raisonnes dans une économie fixe dans laquelle on vend autant de machines à laver avec ou sans avancées technologiques et avec un volume de production identique aux années 1960 avec 1 foyer sur 5 équipé (à la louche). A l’époque une machine à laver coûtait un mois de salaire.

              • visiblement tu n’as rien compris. je fais donc faire simple.

                1. Admets-tu que Theo31 a raison en disant que la robotisation a créé des emplois ?
                2. Si oui on peut également appliqué ce raisonnement à l’informatisation.
                3. Comment peux-tu prétendre que d’un côté cela a créé des emplois et de l’autre nous dire que cela aurait dû en supprimer dans la fonction publique ? Il manque un élément entre les deux, car sinon ton raisonnement n’est pas valide. Il faut donc pousser l’analyse : combien de nouveaux emplois créés, combien d’emplois l’informatisation permet-elle d’économiser, etc et faire le bilan.

                • La création d’emplois publics n’est pas liée à la production de biens et de services utiles à la population mais à l’achat de clientèles électorales.

                  • La création d’emplois privés n’est pas liée à la production de biens et de services utiles à la population prenons l’exemple du conseiller fiscal ou du publicitaire. Pour t’informer lis l’étude britannique A Bit rich.

                    • Les conseillers fiscaux et les publicitaires n’ont pas de clients ? S’ils en ont, c’est bien qu’il rendent un service.

                      C’est vrai que pour les premiers, si le racket n’était pas aussi élevé, ils n’en auraient pas besoin.

                    • La création d’emplois privés n’est pas liée à la production de biens et de services utiles à la population

                      Ben si mon coco ❗

                      Par contre :

                      La création d’emplois publics n’est pas liée à la production de biens et de services utiles à la population :mrgreen:

                    • MDR
                      Les entreprises de publicité et les fiscalistes ne seraient pas utiles !
                      L’économie suivant Josh 57….

                    • à Theo31

                      Ils rendent un service à quelques individus, mais pas à la population. Tu me dis que les emplois publics satisfont une clientèle électorale, donc si tu avais une once de logique, tu en conclurais qu’ils ont aussi leur utilité… Trop facile quand ils se contredisent eux-mêmes.

                    • à MichelClown

                      Lis A Bit rich et on en reparle. Mais en sus de tes autres lacunes, l’anglais ça ne doit pas être trop ça…..

                    • à game over

                      Lis A Bit rich et on en reparle.

                • C’est énorme !

                  1. oui
                  2. oui

                  3. Ton problème est que tu raisonnes avec une consommation finie (par opposition à infinie).

                  Imagine un bureau d’études (BE) avec 20 dessinateurs à la planche à dessin payés chacun 0.5E qui produisent chacun 1E donc en tout la production est de 20E et est vendue à un client final qui vend tout ce qu’on peut avoir besoin dans la vie.

                  L’arrivée de la DAO (pas la CAO hein) a permis d’augmenter la productivité du BE de bien 30% (investissement compris) donc ces 20 dessinateurs peuvent produire 30E en théorie s’il y a de la demande.

                  En partant des principes suivants :
                  a- En théorie il n’y a pas besoin d’un administrateur système mais on va faire comme si et donc on embauche un administrateur système payé 0.5E. Un peu comme l’état !

                  b- La hausse de la productivité est répartie comme suit :
                  – 10% de baisse de prix : chaque salarié produit donc 1.3 vendu 1.3*0.9=1.17E
                  – 5% de hausse de salaire car ils sont plus qualifiés donc 0.5*1.05= 0.525E

                  c- Pour simplifier, le bureau d’études est à l’équilibre : pas de bénéfices, pas de pertes.

                  1er cas : il n’y a pas de demande pour des travaux supplémentaires. C’est idiot car certains clients ne demandaient pas certains travaux car c’était trop cher. Si les prix baissent de 10% ça doit donc apporter de nouveaux travaux. Mais supposons qu’il n’y a pas de nouveaux travaux, il faut donc réduire le nombre de salariés : (ce que ne fait pas l’état)

                  Le total des travaux qui était vendu était de 20E et devient donc 18E (20*0.9)
                  Chaque dessinateur produisant 1.17 il faut 18/1.17=15.38 salariés arrondi à 16 + 1 administrateur soit 17 salariés. Ces 17 salariés payés en tout 8.925E (17*0.525) produisent 18E : le ratio CA/Salaire est supérieur à 2 alors qu’il était de 2.

                  Bilan employés: 2 salariés licenciés mais 1 embauché. Solde : -1 employé.

                  Bilan économique il y a 2E de plus dans le circuit (baisse de prix client) et 18*0.025 = 0.925E de plus dû à la hausse des salaires et 0.5E de moins en salaire (celui du salarié licencié).

                  Le client final va faire une baisse de prix du même ordre (10%) et donc les salariés du bureau d’études qui pouvaient acheter 0.5 des produits du client dinal vont maintenant pouvoir en acheter 0.525/0.9=0.583 soit une hausse du pouvoir d’achat total de 0.583/0.5= 16%.

                  Le client final va donc vendre plus et peut donc embaucher le salarié licencié par le bureau d’études et bien plus encore…

                  2eme cas : il y a une hausse de la demande car certains travaux sont maintenant rentables. Le bureau d’études va donc embaucher et le client final aussi pour réaliser les équipements ou produits objet de ces travaux.

                  Conclusion : l’état devrait être dans le cas n°1 et licencier des salariés ou du moins stopper les embauches quand il y a une hausse de productivité. Ca diminuerait la charge fiscale des entreprises et des salariés qui ont une production marchande. Malheureusement il fait le contraire. Les gains de productivité sont perdus.

                  • Digression complètement inutile. Pourquoi prenez-vous dans votre exemple un unique poste créé par l’informatisation ? Vous esquivez la question de fond, l’informatisation a pu améliorer la production horaire mais cela a pu se faire au prix d’une augmentation du personnel ! D’autre part, ton raisonnement repose sur une substituabilité des salariés complètement idiote : deux salariés n’ont pas nécessairement le même métier, les mêmes compétences, les mêmes savoir-faire, etc. En sus, un salarié qui voit son poste supprimé à cause de l’informatisation ne se verra pas embaucher dans une autre entreprise puisque celle-ci aura aussi bénéficié de l’informatisation

                    Donne-moi le nombre d’emplois que l’informatisation peut ou aurait pu permettre de supprimer dans la fonction publique. Ensuite, compare-le avec les postes créés par l’informatisation. C’est aussi simple que cela.

                    • Les emplois publics ne sont pas liés à l’informatisation ou autre, mais au clientélisme politique. C’est si dur que ça à comprendre .

                    • Josh 57 franchement tu vois un produit identique augmenter et le vendeur répondre : oui, c’est plus cher car on a informatisé, il faut plus de monde maintenant !

                      Au service des impôts, oui, mais pas dans les biens de consommation !

                    • « En sus, un salarié qui voit son poste supprimé à cause de l’informatisation ne se verra pas embaucher dans une autre entreprise puisque celle-ci aura aussi bénéficié de l’informatisation »

                      Il n’y a pas que des informaticiens dans les entreprises. La formation professionnelle outre celle de l’Ed Nat (85 Mds) nous coûte 32Mds chaque année.

                      Darwin. Faut s’adapter.

                    • Josh 57 franchement tu vois un produit identique augmenter et le vendeur répondre : oui, c’est plus cher car on a informatisé, il faut plus de monde maintenant !

                      C’est ce qu’on appelle la puissance nuisance publique :mrgreen:

                    • à Theo31

                      Trop marrant, il nous explique que l’informatisaiton crée des emplois SAUF pour la fonction publique…. Voilà les ravages de l’idéologie….

                    • à game over

                      Déjà tu mélanges deux choses : augmentation de l’emploi et augmentation de prix. Le prix peut diminuer et le nombre d’emplois augmenter, du fait d’une hausse du volume produit…. Tu ne comprends même pas ce que tu écris ma parole…

                      Bien tu conviens donc que j’ai raison et que ton raisonnement simpliste n’avait pas grand intérêt. Formation professionnelle entre les mains des entreprises avec une inefficacité démente. Ensuite, il y a donc un délais, l’embauche ne se fait pas immédiatement il faut du temps, chose que tu négliges complètement comme tout bon néoclassique.

                    • Je parlais de division du travail et tu réponds par un enculage de mouche sans rapport.

                      En URSS, tout le monde avait un emploi, ça n’empêchait les gens de crever de faim.

                    • à notre comique en chef qui va gagner ce soir la palme du clown, Théo31. Je te rappelle ce que tu as écrit puisque visiblement tu es tellement fainéant que tu ne regardes pas :
                      « Les emplois publics ne sont pas liés à l’informatisation ou autre, mais au clientélisme politique ». Ils ont donc des clients, exactement comme le publicitaire ou le conseiller fiscal….

                      Je lui ai mis sa fessée de la nuit….

                    • Quel rapport avec la division du travail ?

  • bonjour ,comptez aussi la participation bénévole du dit naufrage par le sieur Giscard D’Estaing qui désintégra carrément notre industrie lourde ,notre flotte de commerce avec ses ports et son corolaire l’enseignement maritime , le tout avec la rage destructrice de la CGT ;qui d’ailleurs poursuit son œuvre encore à l’heure actuelle ; ajoutez-y hardiment le coulage des PME qui ,absolument étranglées préfèrent délocaliser , la parachèvement de la ruine par pléthore d’immigration ,d’assistanat à outrance et vous obtenez le brillant résultat que voici : la déchéance de notre malheureux pays , par impéritie et incompétence

  • La France coule parce que la classe moyenne et (moyenne supérieure) s’est mise au 35 heures, fini les 60 heures hebdo. A quoi cela sert-il de bosser pour engraisser nos chers politiciens (de tous bords) s’ils vous prennent les 3/4 (je suis modeste) des heures SUP effectuées, mieux vaut profiter de l’Instant !

  • Bonjour Mr Sorman
    D’accord avec vous pour les 35 heures et je ne vois toujourts personne capable de les faire sauter.
    Par contre pour le gaz je serais moins enthousiate que vous car j’ai l’impression que c’est du cout terme mais je ne suis pas une spécialiste en la matière .
    Simplement est-ce parce que les américains le font que nous aussi le devont ?

  • Mr Sorman n’a peut être pas remarqué l’état des autres pays de la zone Euro, c’est pas terrible là bas non plus.

    Son degré d’analyse économique est vraiment pathétique…

    • Plutôt que ces sornettes, mieux vaut lire Greenspan :

      Il s’est en outre montré pessimiste sur l’euro, estimant que la seule façon pour que la devise européenne survive est de réaliser une intégration politique complète des pays membres de la zone euro. A défaut de cette intégration, les déséquilibres augmenteront et conduiront en fin de compte à un effondrement de l’euro, a-t-il conclu…

      http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/marches-quand-alan-greenspan-broie-du-noir-601385.html

    • Les autres pays ont mis en place des réformes réelles, pas la France.

      • Ah oui, et ca va bien chez eux ?

        • Oui ça va mieux. Des pays comme l’Espagne ou la Grèce qui étaient en bien pire état que la France renoue avec le croissance et l’emploi pas la France qui elle recule toujours un peu plus chaque jour.

        • En Angleterre et en Allemagne oui très bien.
          L’Espagne est enfin revenu avec une croissance de 1,5% cette année et 2% l’an prochain 🙂

          Seule l’Italie fait pire, et ce n’est pas un hasard : pas de réelle réforme.
          Le nationalisme aveugle est pitoyable, ouvre les yeux, c’est pas en faisant l’autruche qu’on progresse.

        • La GB avec une grosse bulle immobilière, mouarf…

          Le PIB anglais ces dernières années, largement sous la France :
          http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2014/02/24/crise-la-france-ne-sen-sort-pas-si-mal-surtout-ne-le-repetez-pas.html

          Espagne, Grèce et Portugal, chômage plus du double de la France, des entreprises prises à la gorge ne pouvant plus investir d’où vieillissement et obsolescence de l’outil de production.

          L’Allemagne, exportations qui chutent avec ses clients PIGS, BRICS…, nombreuses infrastructures au bord de la ruine.

          Rien que pour rigoler, il faudrait vraiment faire de l’austérité en France, alors les PIGS, BRICS, Allemagne comprendront leur douleur. Ridicule SweepingWave, ca n’a rien à voir avec le nationalisme, ce sont les chiffres.

          • Comparer le PIB, quand la France le gonfle artificiellement par une main droite de prélèvements records et une main gauche de reversements records, n’a pas grand sens. Et affirmer que ceux qui vont moins mal que nous sont au bord de la ruine, c’est une histoire de paille et de poutre. La France ne va pas si mal que ça ? Un quart d’heure avant sa mort, M. de la Palice, un Français, était encore en vie.

          • fil: « L’Allemagne, exportations qui chutent avec ses clients PIGS, BRICS…, nombreuses infrastructures au bord de la ruine. »

            ….Et budgets positifs ce que la France n’a pas réalisé une seule fois depuis 40 ans. Ce n’est pas encore l’année prochaine puisque l’état va encore dépenser 35% de trop (145 milliard d’emprunt sur un budget de 410 milliards)

            Quand aux « infrastructures en ruine », je vous ris au nez monsieur et je me demande même si vous savez localiser l’Allemagne sur une carte ? La sécu Allemande est encore positive (19 milliards) alors que celle de la française est en faillite (-19 milliards), le chômage bien plus bas qu’en France, les jeunes travaillent, les marges des entreprises sont bonnes (France dernière de la zone euro).

            Cela dit le ‘PIGS’ France est un énorme problème pour l’Allemagne effectivement, d’une part à cause du commerce, une France en faillite ne commercerait plus avec elle, d’autre part, à cause de la dette française que de très nombreux européens et allemands ont dans leur assurances et qui se transformerait en papier Q comme celle de la Grèce.

            A l’instar de celui de son ex-grand frère la russie soviétoïde, « l’emprunt français » pourrait bien laisser quelques mauvais souvenirs dans le futur.

            • Il se trouve que j’habite et travaille depuis 7 ans en Allemagne, que je parle et lis en Allemand, alors mon gars je pense un peu mieux connaitre l’Allemagne que toi.

              De nombreux rapports allemands font eux même état de la situation des infrastructures allemandes, ponts, routes, canal de Kiel…

              Alors oui c’est facile de ne pas s’endetter quand on entretient pas ou peu ses infrastructures, quand on a peu d’enfants, de crèches.

              Hast du verstanden ?

              • Hast du verstanden ?

                Yes, mein Herr ❗

                J’étais près de Zweibruecken ce weekend. L’autoroute est travaux sur quelques km.
                Donc, dire que l’entretien passe à l’as, est abusif.

                Und du, hast du verstanden ?

                • Il voit des travaux sur une autoroute et il en tire la conclusion qu’il n’y a aucun problème d’infrastructures en Allemagne. Non mais ça va bien ? Même les rapports allemands et de nombreux patrons disent qu’il y a un vrai problème, ils se contentent pas d’aller sur une autoroute en chantier pour en conclure que tout va bien.

                  C’est bien parce que elles sont insuffisamment entretenues qu’il y a énormément de chantiers interminables depuis des décennies pour les rafistoler à minima.

                  • C’est sûr qu’avec des gus vous, la France est vraiment mal partie.

                    • fil, le gus spécialiste des dépenses inutiles. :mrgreen:

                      Les personnes avec qui j’ai des contact là-bas, ne m’ont jamais dit que leur pays était en chute libre. ❗

                      C’est sûr qu’avec des gus fil, la France est vraiment mal partie.

                    • MichelC a été bercé trop près du mur. As t il intenté un procès à ses parents ?

                    • Ce doit être le mur des cons d’un palais de juges en France et pas en Allemagne.

                    • « le gus spécialiste des dépenses inutiles. »

                      Sauf que les dépenses étatiques ont produit les technologies actuelles via le budget de la défense, seconde guerre mondiale avec ses fusées, avions, radars, informatique débutante de cryptage, puis guerre froide avec le budget US de défense DARPA et NASA, électronique, informatique, internet…même sous Reagan. Pareil en France, dans une moindre mesure avec le CEA et le CNRS.

                      « Les personnes avec qui j’ai des contact là-bas, ne m’ont jamais dit que leur pays était en chute libre. ❗ »

                      C’est pas de ma faute si tes contacts allemands sont des cloches. Les allemands sont parfois bornés, psychorigides et moralistes, ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez. Souvent ils pratiquent la politique de l’autruche et du déni. Je travaille en Allemagne et mes résultats je les obtiens en leur parlant franchement, soit ils finissent par comprendre soit je me barre.

                      Eh bien depuis 7 ans j’y suis toujours et mes idées rapportent.

                    • A mon avis, tu est toi-même psycho-rigide. Et tu décalques tes délires sur le peuple qui t’accueille.
                      Les pauvres, ils ne t’ont pas encore comprise 🙁

                    • MichelC

                      Et non, ils sont psycho-rigides et le reconnaissent. Ils reconnaissent aussi que je leur rapporte du bon pognon.

                      Ca t’en bouche un coin.

                    • Je n’ai signé aucun contrat avec le peuple allemand qui d’ailleurs se contre fout de cela. J’ai signé un contrat avec une boite allemande qui me paye et à qui je rapporte. Demain, si c’est mieux j’irai aux US, en Suisse signer un contrat avec des boites, pas avec le peuple. Il n’existe pas de contrat à signer avec un peuple. Donc tu racontes n’importe quoi qui n’a aucun rapport avec la réalité et le droit codifié, donc tu es nul.

                    • filoche :

                      Cela ne m’en bouche pas un coin.

                      Tu peux dire n’importe quoi, je m’en tape.

                  • C’est sûr que les éoliennes moulins à vents ne sont pas des équipements et que cela ne bloque pas le reste … :mrgreen:

                • Un gugusse comme toi qui refile une expertise pareille, en Allemagne on le met directement à la porte.

              • fil : « Il se trouve que j’habite et travaille depuis 7 ans en Allemagne »

                Il se trouve que j’ai de la famille en Allemagne und ich glaube das zu viel fernsehen macht dumm.

                L’Allemagne n’a pas les mêmes problèmes vitaux que la France (et pour cause) donc ils parlent d’autres problèmes. Ça ne veut en rien dire qu’un pays sur endetté et dont toutes les caisses sont en faillite comme la France s’occupe mieux de ses infrastructures.

                Donc tu fais comme nous : tu sors des documents officiels, des budgets, des statistiques et pas des impressions de téléspectateurs.

                • Tu as de la famille en Allemagne et alors qu’est que ça prouve de ta connaissance du pays ?

                  En tous cas ton allemand n’est pas fameux, de Dummkopf. Google est ton serviteur, les études allemandes existent, comme tu parles pas allemand…

                  De plus l’Allemagne est accroc aux exportations comme un cocaïnomane à la coke. Avec la chute des économies européennes, le gros ralentissement des BRICS, elle va vendre à qui ? Aux martiens ?

                  De plus elle a bénéficié d’une fenêtre de tir de quelques années quand la consommation en Europe dopait ses exportations, vers la Chine aussi qui était en expansion et avait besoin de machines allemandes dont elle va avoir moins besoin à l’avenir, une usine ne renouvelle pas ses machines tous les ans.

                  • De plus l’Allemagne est accroc aux exportations comme un cocaïnomane à la coke.

                    Comparaison crasseuse. Comment payer les matières premières sinon ❓
                    Qui ne veut pas exporter ❓
                    Ah oui la France sous la coupe des socialistes.
                    Ben, oui, il suffit d’emprunter.

                    • Raisonnement crasseux, pas besoin d’une balance commerciale excédentaire mercantiliste pour payer ses imports énergétiques.
                      L’équilibre de la balance suffit.

                      Toi, tu comprends rien de rien.

                    • Raisonnement crasseux, pas besoin d’une balance commerciale excédentaire mercantiliste

                      On voit de suite le raisonnement crasseux gluant de Moraline:!:

                    • « On voit de suite le raisonnement crasseux gluant de Moraline:!: »

                      Toi c’est plutôt Morales, Morales, Morales !

                    • La Moraline, c’est cette socialiste.

                      Toi, tu comprends rien de rien. Et c’est toi qui le dis en plus … :mrgreen:

                    • fil : « Toi, tu comprends rien de rien. »

                      Venant d’un type qui prétend que c’est le pays ou tous les comptes sont verts qui va mal et que l’autre ou ils sont rouge vif s’en sort bien mieux c’est amusant.

                  • « De plus l’Allemagne est accroc aux exportations »

                    Ce sont les clients étrangers qui sont accrocs aux produits allemands.

                    • Ben oui, car vendus pas assez cher pour rémunérer les employés allemands des services aux industries . Etre exportateur excédentaire en faisant bouffer des pâtes tous les jours à une bonne partie de sa population, quel progrès…

                      Ce qui a permis cela, c’est une démographie en berne via le 3K, femmes sous payées, peu de crèches. La compensation est que du coup les loyers restent abordables jusqu’à maintenant en raison du déclin démographique. L’inconvénient est qui va payer les retraites, manque de main d’œuvre germanophone et épargne volatilisée quand les PIGS seront en cessation de paiement.

                    • En plus, l’armée allemande est en décrépitude, elle ne pourra même pas aller recouvrer les dettes en envoyant la troupe dans les pays insolvables.

                    • En plus, l’armée allemande est en décrépitude, elle ne pourra même pas aller recouvrer les dettes en envoyant la troupe dans les pays insolvables.

                      On se demande ce qu’il touche ❗
                      En plus il est en Allemagne : quel respect pour ses hôtes. Un vrai parasite :mrgreen:

                    • « En plus il est en Allemagne : quel respect pour ses hôtes. Un vrai parasite »

                      Ben non, pas un parasite, je touche un paquet et j’y paye mes impôts, j’y consomme, j’y paye mon loyer et l’entretien de ma BMW 5, bien plus que tu gagnes probablement, mais je rapporte 100 fois plus. Donc mon patron allemand, nettement moins con que les patrons français, me garde, m’augmente de 4% par an sans que je ne demande rien, me paye 2 mois de primes de salaire annuellement automatiquement et me verse des royalties annuellement sur l’exploitation de mes inventions brevetées à son compte qui lui rapportent un gros paquet.

                      Mon patron allemand estime que je suis un parasite extrêmement rentable. Le jour où tu produiras un bénéfice annuel de 10 millions d’euros avec une idée brevetée 20 ans, fais moi signe. J’ai en cours de nombreuses idées brevetées du même calibre.

                    • à filoche dans son bac à sable :
                      Mes revenus sont peut-être aussi élevés que les tiens. Nananère, nananère ❗
                      Seulement, moi, je ne viens pas avec des théories socialisantes, et je ne roule pas en grosse bagnole polluante.

                    • Et c’est le type qui s’est expatrié en Allemagne pour avoir d’excellentes conditions qu’il ne peut avoir en France qui vient nous dire que c’est l’Allemagne qui va mal… :mrgreen:

                      fil: « en faisant bouffer des pâtes tous les jours à une bonne partie de sa population, quel progrès… »

                      En France ils sont au chômage, bouffent des pâtes quand même mais sans aucun perspectives ni dignité et c’est toi qui paierais la note… c’est mieux ? Devine qui a le record de chômage des jeunes et seniors ?
                      Devine qui d’un jeune mal payé mais qui bosse et un autre au chômage démarrera une carrière profitable plus tôt ?

                      Attend, attend ! Ne part pas, le meilleurs pour la fin: (Tu va voir c’est super rigolo)

                      Devine ce qui va arriver aux chômeurs français quand il manquera 145 milliards (montant du déficit) dans la caisse chaque année.

                    • Ilmryn

                      Bientôt c’est toi qui va bouffer des pâtes, mais seulement les 5 premiers jours du mois. Et je crois bien que c’est ça qui te fait baliser.

                    • Ça c’est de l’argument qui dépote, on sent que t’es au maximum là 🙂

                      Aucun risque de mon coté, c’est verrouillé.
                      Mais humaniste idéaliste j’étais et je le suis toujours, si on peut éviter de laisser les autres faire naufrage sans même le savoir ni pouvoir faire quelques chose, c’est mieux.

                      Bon, toi tu t’en fout, tant mieux pour toi.

        • La Finlande, le Luxembourg, les Pays-bas, l’Allemagne vont très bien… Dans la zone économique La Norvège, le Danemark, la Suisse pètent la santé aussi.

          Tous bien plus démocratique, tous bien plus libéraux que les états en faillite comme la France.

          Bon, pour certains, que ça arrange bien, le monde se limite aux néo-USA qui mangent les enfants et la France avec le meilleurs-systeme-au-monde.

          • « Bon, pour certains, que ça arrange bien, le monde se limite aux néo-USA qui mangent les enfants et la France avec le meilleurs-systeme-au-monde. »

            La stratégie du bouc-émissaire pour éviter la remise en question c’est vieux comme le monde, c’est d’un pathétique ^^ »

          • Luxembourg, paradis fiscal. Les Pays-Bas ne vont pas bien du tout.

            La Norvège, rente pétrolière. La Suisse, paradis fiscal.

            • fil, s’il y a des paradis fiscaux c’est qu’il y a des enfers fiscaux.
              Vu de la france, tous ceux là sont des paradis.
              Pour un coréen du nord la france est un paradis.

              Tu cites les avantages de tous ces pays, ils ont simplement su les gérer correctement et non dépenser les oeufs au cul de la poule.

              Comme le gouvernement tu mélanges les causes et les conséquences.

              Tiens au fait, qu’est ce qui empêche la france de se déclarer un paradis fiscal puisque selon toi c’est la raison de la bonne santé économique de ces pays ?

                • fil: « Ah ouais : »

                  Ah non.
                  Un autre truc que tu ignores visiblement, la france est une oligarchie corporatiste, les gros poissons et le pouvoir politiques sont très mélangés. Donc une bonne partie des 10’500 lois sont pour favoriser les amis, copains, ex collègues et quand on est très gros on a des fiscalistes et un certain pouvoir qui donne de la marge. (« si vous me faites chier, je licencie »)

                  Les PME elles ne font jamais grève et n’ont pas d’entrée au gouvernement (Le MEDEF c’est aussi pour les gros)

                  Bam ! 65% de taxes et des employés qui coutent le double.

                  • Les PME casquent à la place des CAC qui font de l’évasion fiscale, c’est simple.

                    Les grosses CAC ne payent pas leurs inventeurs salariés et au Japon voilà que le Nobel de physique vient de faire cracher au bassinet la boite qui s’est grassement enrichie avec son travail :

                    http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/10/nakamura-le-chercheur-justicier-devenu-prix-nobel

                  • Avec tes pseudo idées libérales tu es le parfait fossoyeur des PME françaises. Tu es un Tartuffe au profit des connivences que tu dénonces, un gros gland quoi…qui un jour se retrouvera au chômage à mendier un quignon de pain à popaul.

                    • Je te filerai 2 euros quand même si je te rencontres sur le trottoir, quand tu auras perdu tes illusions et tes croyances de décérébré.

                    • fil: « Avec tes pseudo idées libérales tu es le parfait fossoyeur des PME françaises »

                      Ah oui, c’est moi qui ai édicté 3600 pages de règles et 65% de taxes…
                      T’es tellement con que ça devient du pure bonheur…. :mrgreen:

                    • Etre traité de con par un crétin, je m’en félicite !

                      Il n’y pas de capitalisme sans connivences, ça n’a jamais existé, ça n’existe pas, nulle part, dans aucun pays, URSS, Russie, Chine, USA, France, Allemagne…

                      Croire le contraire, c’est croire au Père Noël.

                      Supprimer la connivence, c’est supprimer le capitalisme. Il n’y a que des débiles crédules comme toi pour le nier.

                    • Etre traité de con par un crétin, je m’en félicite !

                      Alors, si j’ai bien compris, vous êtes les 2 ❓

                      Trop fort, le fil :mrgreen:

                    • Je ne sais pas si vous vous êtes tous rendu compte du comique ridicule de la situation, ici même sur le forum de Contrepoints et en particulier à l’occasion de cet article. Dont le titre est littéralement « La France coule ». On a vraiment l’impression en suivant le « fil » de vos discussions que vous avez voulu à tout prix illustrer le titre et les raisons profondes de cette submersion par un niveau de discussion qui dépasse tout ce que j’avais vu ici auparavant.

                      Bravo les mecs !
                      Guy Sorman ne pouvait pas trouver de meilleurs arguments.
                      C’est pas avec ça qu’on va sauver la France du naufrage !

                    • Ridicule, oui ici les commentaires des petits dévots qui ne représentent rien. Sorman est un propagandiste comme Minc qui n’a jamais rien produit de ses 10 doigts, rien inventé, jamais travaillé dans l’industrie…

                      Vous êtes d’autant plus vénère que votre idéologie ne représente plus rien, des clowns tout au plus.

                    • Ils ont dû mandater un type en déshérence de la Porte de Montreuil pour officier ici 24/24…

                    • fil: « Il n’y pas de capitalisme sans connivences »

                      Aah, le binaire… la poésie du déficient mental ! :mrgreen:
                      Plus l’état a le contrôle de l’économie et détourne le droit à son profit, plus la connivence est aiguë et néfaste. Question de niveau.

                      fil: « Supprimer la connivence, c’est supprimer le capitalisme »

                      Ton boulot ça doit être interrupteur pour un lampadaire. Oui/non, tout/rien !

                      fil: « Vous êtes d’autant plus vénère que votre idéologie ne représente plus rien »

                      Nooon, juste les pays qui vont le mieux dans le monde, ceux ou la population est la plus riche, l’économie la plus dynamique et ou les libertés et les droits de l’homme sont les mieux respectés…

                      Il est level over 9000 celui-là MUAHAHAHAH ! :mrgreen:

                • Il y a les discours et la réalité.

                  M’est avis que Niel ne peut pas prendre des positions politiques tranchées contre le gouvernement car il est tributaire des décisions des multiples autorités de régulation.

                  Mais il ne fait pas oublier qu’il est marié avec la fille de Beranrd Arnault… il est où au fait Bernard Arnault… ah en Belgique.

                  Ca me fait penser à Margerie qui disait la même chose sur la France et qui a été installé ses services financiers à Londres.

                  Regardons les actes.

                  Concernant les dividendes, amha Niel a dû donner des coups de fil quand il a été question il y a peu de les imposer comme des salaires.

                • Capitalisme de connivence.

            • Il faudrait donc supprimer les paradis fiscaux, afin que toute l’Europe plonge dans le désespoir ❓

              Et pourquoi ne pas supprimer les enfers fiscaux ❓

            • fil: « Luxembourg, paradis fiscal. Les Pays-Bas ne vont pas bien du tout. La Norvège, rente pétrolière. La Suisse, paradis fiscal. »

              Et dans le même genre d’analyse économique fouillée, qu’avez vous en réserve sur les peuples ? Noirs feignants, juifs radins, italiens voleurs… ?

              Lâchez vous hein ! Un spécialiste qui vulgarise les messes du 20h de FR3 le monde aussi merveilleusement on voit voit des tonnes c’est rare ici.

          • C’est comique tous les gars ici qui disent que la France est une cata, alors pourquoi ils n’en partent pas ?

            Faut être un peu cohérent parfois.

            • J’en suis parti pour toujours et espère bien n’y jamais revenir. Faut juste pouvoir.

              Je suis très cohérent.

              La cage, tu l’aimes platoniquement ou tu t’échappes.

              Ce que beaucoup ont fait ! 🙁

            • fil : « C’est comique tous les gars ici qui disent que la France est une cata, alors pourquoi ils n’en partent pas ? »

              C’est une cata mais on ne paie pas encore l’entièreté de la note du « tout gratuit solidaire », tu le saurais avec un peu plus de connaissances sur la situation du pays. Cette connaissance est entre autres dans les rapports de la Cour des Comptes et les budgets, mais évidemment il n’en font pas une énorme publicité…
              Quelques vagues titres entre deux psychodrames et faut voir encore les analyses « tout baigne » (avec 40 années de déficits d’affillée et toutes les caisses en faillite… On croit rêver)

              Ensuite, il n’y a pas nos IP ni nos situations affichées ici. Ils n’ont pas encore réussi à contrôler l’internet malgré 600’000 fonctionnaires, 10’500 lois et 273’000 décrets. Tu ne sais ni d’où nous écrivons, ni/ou quelles mesures conservatoire nous avons adoptées.

              Mais les futures forces vive du pays, les jeunes, les futurs créateurs de richesses et d’emplois sont bien en train de fuir le pays parce que l’avenir est bouché et les autres se cassent la gueule. Le taux de faillite est record, toutes les caisses déficitaires et les marges des entreprises françaises sont les plus faibles de la zone euro.

          • Bonjour
            Je l’ai déjà écrits ici :la très grande différence entre tous ces pays et la France est que cette dernière est d »essence religieuse CATHOLIQUE et ces gens ont un sérieux noeux avec L’Argent donc l’économie .
            Par contre les autres sont soit tout à fait PROTESTANT soit en partie ( Les Suisses ) .
            Et la conséquence est qu’il ont une relation SAINE avec L’Argent .
            D’ou dès que possible des réformes là-bas et pas en France .

          • Vous vivez sur une autre planète et n’êtes pas du tout informé sur la situation de ces pays. Vous vous racontez des histoires. Tiens ! Le Luxembourg a fraudé à grande échelle, ils va avoir quelques problèmes :

            http://www.lesoir.be/700069/article/economie/2014-11-05/luxleaks-comment-luxembourg-dribble-fisc-belge

            • ta ta ta… ce n’est pas une fraude.
              C’est exactement comme quand la Suisse accorde un statut de résident contre monnaie sonnante et trébuchante, somme complètement indépendante des revenus. On n’a pas pour autant dénoncé les conventions fiscales que l’on a avec la Suisse.

              Et encore une fois, qui t’es toi pour dire que le taux d’imposition à 38% serait juste et celui à 1% injuste ?
              Pourquoi pas 0% ?

              Ce sont quand même les entreprises qui nous font vivre.

              Et si quelqu’un arrive à vendre un truc 100E alors que tout le monde le vend 1000E tu vas t’en prendre à qui ?

            • Le Luxembourg a fraudé à grande échelle

              Si vous le dites, c’est que c’est vrai ❗

              Oh oracle de Delphe, nous buvons tes propos.

              Il est toujours facile de cogner sur le petit. Cela demande beaucoup de courage.

              • Le petit qui fait les poches des grands mérite des baffes. Les US ont aussi arraisonné la Suisse.

                • Désolé, ça s’appelle la concurrence et je suis bien placé pour connaître ce dossier car ma boîte conseillée par PWC a mis en place la même structure au Luxembourg et sur ses conseils j’ai commencé à faire la même chose.

                  Ce qui est éborme c’est que c’est connu de tous (perso depuis 2007) mais il faut que ça paraisse dans les journaux pour que ça réveille du monde. Espérons que la question qu’ils vont se poser c’est pourquoi les entreprises font cela

                  « Le seul point commun entre toutes ces entreprises: elles ont toutes été conseillées par le même grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), indique Le Monde. Elles ont exploité les failles juridiques de la réglementation mondiale et surfé sur le droit luxembourgeois pour délocaliser des profits et ainsi éviter les taxes. Pour ce faire, ces multinationales ont créé de toute pièce des structures au Luxembourg avec très peu de salariés et de faibles activités mais qui réalisent d’importantes recettes…Ces entités sont utilisées comme siège social «ou encore pour porter des actifs ou réaliser des acquisitions», souligne le quotidien du soir. L’ICIJ souligne ainsi l’existence d’une adresse particulièrement symbolique: le 5, rue Guillaume Kroll, qui héberge pas moins de 1600 entreprises. »

                  « Quel que soit le degré d’évasion fiscale, ce système légal mais qui privent les États membres d’importantes recettes fiscales est de plus en plus contesté dans un contexte de disette budgétaire. Le G20, par l’intermédiaire de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), fait pression pour que le Luxembourg retire les mesures qui permettent cette évasion fiscale à grande échelle. Les pays eux-mêmes s’indignent ouvertement contre ces procédés, à l’image du britannique David Cameron qui a redit à Davos qu’il ne tolère plus ce système. La Commission européenne a également lancé une grande enquête à l’encontre des pratiques fiscales d’Amazon ou de Fiat dans le Grand-Duché. Des thèmes qui seront abordés lors du prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement, prévu à Brisbane, en Australie, les 15 et 16 novembre, où un plan de lutte contre l’optimisation fiscale agressive des multinationales doit être adopté. »

                  • La concurrence c’est pas la fraude.

                    J’ai toujours payé mes impôts dans les pays où je percevais un revenu et si j’estime qu’un pays taxe trop mes revenus, je n’y travaille pas. La contre partie est que je me prive d’accès à son marché du travail.

                    De même, si une entreprise a accès au marché d’un pays, la contrepartie est d’y payer des impôts. Si elle estime que les impôts y sont trop élevés, personne ne l’oblige à y avoir une activité lucrative, elle peut aller voir ailleurs.

                    • L’une des fraudes les plus courantes est celle des prix de transfert, l’autre est celle de filiales propriétaires des brevets installées dans des paradis fiscaux dont l’exploitation commerciale faite dans des non paradis fiscaux génère des royalties perçues par la filiale quasiment pas taxée.

                      J’ai aussi vu un contrat de cession de portefeuilles de brevets à 1 euro lors d’un rachat de société, les dits brevets généraient des dizaines de millions d’euros de bénéfices.

                    • La concurrence c’est pas la fraude.

                      C’est de la concurrence. Et les pays n’ont qu’à faire respecter leur législation.
                      Cette pratique n’a plus lieu depuis 2010.

                      Vous pensez sans doute à Total qui ne paye totalement pas d’impôts en France, mais totalement à l’étranger ?

                    • L’une des fraudes les plus courantes est celle des prix de transfert, l’autre est celle de filiales propriétaires des brevets installées dans des paradis fiscaux dont l’exploitation commerciale faite dans des non paradis fiscaux génère des royalties perçues par la filiale quasiment pas taxée.

                      Mais c’est contrôlé par tout les fiscs ❗
                      Et ce n’est pas une fraude puisque encadré.

                      La Moraline, vous la trouvez en pot de 25 ou 50 kg ❓

                    • Rien à voir avec Total. Les moyens de contrôle sont insuffisants.

                    • @ fil
                      Je connais bien les prix de transfert effectivement et l’optimisation fiscale due aux IP (Intellectual Properties)

                      En France il me semble que ce ne soit qu’au dessus de 400ME qu’il faille documenter ses prix de transferts mais ça ne résout pas le problème, peut -etre à la marge sur du matériel pur lorsqu’il y a des éléments de comparaison. Et même, ça ne préjuge pas des frais de développement : j’ai fait 20 prototypes, le concurrent 5, et alors ?

                      Tu parles de plus de contrôles, ça existe mais au niveau des IP c’est invérifiable, il ne peut pas y avoir d’éléments de comparaison. Je peux avoir une idée simple, la revendre honnêtement 20,000E à quelqu’un qui en l’esploitant va en retirer des millions en revenus.

                      Si je prends la marque Apple, combien valait-elle quand elle a été logée aux Bahamas, combien vaut-elle maintenant ? C’est incalculable même si certains s’y risquent souvent mais ne mettront jamais la moitié de la somme calculée pour l’acheter.

                      Ca dépend aussi du potentiel à venir et seul celui qui les a dans ses cartons peut avoir une vague idée pour autant qu’il ne soit pas trop optimiste sur ses résultats futurs.

                      Combien a coûté l’étude de l’iPhone ? Le fabricant peut dire ce qu’il veut, il n’y aura jamais une pointure en face pour démonter le dossier pièces par pièces, matériel et logiciel.

                      Perso il y a longtemps que j’en ai déduit que ce sont les entreprises qui sont les maîtres du jeu et qu’il faut les taxer le moins possible, voire zéro. Par contre cette taxe peut être assise sur les revenus tirés de ces entreprises que ce soit les dividendes ou les salaires car eux sont traçables et les salariés ou actionnaires sont captifs. Mais que les entreprises aient $100Mds sur leur compte, grand bien leur fasse puisque ça leur servira à se développer car la 2ème moitié du XXIème siàcle verra de grands projets ayant besoin d’énorméments de capital et ce ne seront pas les états qui peuvent s’y coller.

                    • Les moyens de contrôle sont insuffisants.

                      Vous ne pouvez tout contrôler.

                      Et de grandes sociétés multinationales, ne font pas n’importe quoi.
                      Les impôts sont payés dans tous les pays : Suisse, Luxembourg, Danemark, Russie et j’en passe.
                      Sinon, les impôts ne seraient encaissés qu’au Luxembourg : et ce n’est pas le cas.

                    • « Je peux avoir une idée simple, la revendre honnêtement 20,000E à quelqu’un qui en l’esploitant va en retirer des millions en revenus. »

                      La plupart des inventions brevetées sont produites par des salariés des entreprises, donc ton cas ne représente rien de la réalité. Ca veut dire que les entreprises n’ont pas à racheter une invention à un particulier dans 98% des cas.

                      De plus, un brevet peut ne pas être vendu mais faire l’objet d’une licence d’exploitation.

                • Ça y est : encore un fan de Western. Quelle violence de la part de cette personne !
                  UBS avait triché un maximum, ce qui n’est pas le cas du Luxembourg, ne t’en déplaise :mrgreen:

                  Pub :

                  Avec la Moraline, plus besoin de primaire d’accrochage tellement c’est puissant

                  • Eh bien, il se pourrait bien que le Luxembourg passe du côté des parasites, il suffit de changer les lois et les traités. Ce qui t’en bouchera un coin, raison de plus pour fermer ta gueule.

                    • Toujours aussi élégant.

                      C’est là qu’on voit ce qu’est le socialisme. Tu en est l’étendard (de l’internationale) ❗

                      Avec des personnages dans ton genre, on aura bientôt la Pravda comme unique lecture.

                    • fil : « il se pourrait bien que le Luxembourg passe du côté des parasites »

                      Allons, Allons, l’état cancéreux français est largement assez puissant pour tuer son hôte lui-même. Il occupe 57% du PIB, un pourcentage hallucinant qui augmente de 2%-3% par année depuis 40 ans.

                      Le fric des impôts des entreprises pour une fois ne part pas dans ce gouffre sans fin, mais dans celles des citoyens via des prix très bas.

                      fil : « il suffit de changer les lois et les traités. »

                      Ah oui, le lebensraum de l’état français… Sacré socialistes….

    • fil: « l’état des autres pays de la zone Euro, c’est pas terrible là bas non plus. »

      Là *selection* soigneuse des pays d’europe.
      Certains vont très bien, (bien moins mal que la France) merci pour eux.

    • Le problème n’est pas l’euro mais le socialisme.

      L’euro se cassera bien la gueule car on ne peut pas faire une monnaie unique avec des pays ayant des taux de productivité et d’inflation différents.

      Le socialisme lui n’a jamais fonctionné nulle part, même pas en rêve et encore moins au paradis où il n’est pas nécessaire.

      le socialisme avec l’euro ça donne les PIGS qui ont été les premiers à se casser la gueule. La France sera le suivant sur la liste des mises sous tutelle.

  • Aujourd’hui ce ne sont pas les 35h et le gaz de schiste qu’il faut réformer en premier.

    Croire que les gens vont travailler plus en passant à 39h alors qu’ils ont dû compenser la baisse de 4h lors du passage aux 35h par une amélioration de la productivité c’est illusoire. Perso je fais 50h/semaine en tant que cadre, si on me vire les RTTs sans compensation de salaire je passe aux 39h ou je me casse à l’étranger. Je gagne 2 fois moins que quand je bossais aux US mais ça vient avec d’autres compensations. Si on les enlève, pourquoi pas mais il faut compenser. Mes collègues allemands font leurs heures et s’en vont alors que les français font plus d’heures.

    • Fred: « Aujourd’hui ce ne sont pas les 35h et le gaz de schiste qu’il faut réformer en premier.  »

      C’est un tout il est vrai. L’économie est une éponge ou chaque alvéole représente un débouché, une opportunité, une manière de faire.

      L’interventionnisme a obturé ou considérablement réduit un très grand nombre d’alvéole, c’est l’asphyxie.

      • Je suis d’accord avec vous mais il faut faire attention aux conséquences de certaines décisions. Le cadre français travaille beaucoup, est moins payé que ses homologues étrangers et paie plus de charges et d’impôts. Les RTTs sont un peu le seul avantage qui lui reste; lui ôter risque d’entraîner une baisse de sa productivité. Comme je l’ai dit je veux bien travailler plus mais il va falloir que je touche plus net à la fin du mois sinon je fais comme mes collègues allemands, cad, 8h/jour et pas plus.

        • Fred : « mais il va falloir que je touche plus net à la fin du mois »

          L’état prend la moitié de votre salaire et tue le tissu économique. Avec une réforme de la Sécu comme au pays-bas vous toucheriez instantanément 19% de plus sur votre salaire.

          Mais ça… chhhht, les élus viennent même d’)INTERDIRE d’inciter à quitter la sécu pour promouvoir un meilleures système. Pour ces privilégiés qui ont une caisse par CAPITALISATION, refuser la retraite par REPARTITION « solidaire( mais en faillite) » vaut 3 ans de prison et 20’000 euro d’amende.

          Bienvenue au Frrancesiskant kamarrade !

          En suisse aussi la sécu est privée, le système est excellent, affiche des excédents et le salaire médian est de 5000 euro (1675 euros en France) Et le tout avec moins d’impôts, une dette de 36% qui baisse et un chômage de 3.5%.

          La différence est simple, au lieu d’oligarchies étatisée ce sont de vraies démocratie libérale:
          Indice de démocratie – Classement des pays
          Indice liberté économique – Classement des pays

    •  » Croire que les gens vont travailler plus en passant à 39h alors qu’ils ont dû compenser la baisse de 4h lors du passage aux 35h par une amélioration de la productivité c’est illusoire.  »

      La productivité à augmenté certes à l’heures en moyenne mais en moyenne annuelle c’est beaucoup moins brillant. Et les 35 heures ont surtout plombé la compétitivité de la France en comparaison internationale.

      D.J

  • La France fait encore illusion parce qu’elle dépense énormément en « relance ». L’Etat injecte des centaines de milliards d’euros dans l’économie via les salaires des fonctionnaires, les grands projets (inutiles), les associations, les subventions….
    Tout cet argent est comptabilisé dans le PIB…
    Mais oui, la France coule, car après avoir injecter ces milliards, il faut les rembourser avec les intérêts… Et nous ne payons qu’avec 10 ou 20 ans de retard… Lentement, mensualité par mensualité, nous appauvrissons la France et les français.
    A chaque euro de dette injecté, il faut payer 1.02 euros de remboursement… C’est lent, mais inexorable !!!

    • Daniel: « Tout cet argent est comptabilisé dans le PIB… »

      Oui, c’est vraiment un système absurde qui incite à dépenser l’argent des générations future pour continuer la fête un moment.

      Encore plus hilarant: les dépenses des catastrophes industrielles et routières sont comptées dans le PIB.
      Une usine chimique qui explose et dévaste une ville et c’est 100 milliards de plus dans le PIB.

      • Encore plus hilarant : les crédits d’impôts, comme le CICE et le CIR, sont comptabilisés dans le PIB. En augmentant les impôts de 20 milliards, qu’on compenserait par un crédit d’impôts de 20 milliards pour que tout demeure inchangé, on ferait 1% de croissance…

  • « Si le gouvernement était vraiment sérieux, il prendrait deux décisions radicales : abolir les 35 heures et autoriser l’exploitation du gaz de schiste, abondant. »

    Et aussi :

    – autoriser les OGM
    – se battre pour abolir la directive nitrates.
    – supprimer tous les diagnostics parfaitement inutiles exigés pour les transactions immobilières.
    – Autoriser l’ouverture des commerces le dimanche.
    – Supprimer le Smic.
    – Protéger les projets d’équipements collectifs des exactions des écolos (NDDL, Sivens…)
    – Laisser tomber toutes les sornettes à propos de la lutte contre les gaz à effet de serre.
    – Laisser tomber les tarifs préférentiels pour l’électricité des éoliennes et du photovoltaïque.

    Etc. etc.

    • Les deux premières décisions radicales d’un gouvernement sérieux devraient être la réduction de 99% du code du travail et le salaire complet. Mais ça n’a arrivera pas : la redistribution et le clientélisme sont le fondement du pouvoir des politocards.

  • J’ai une question qui me titille et j’espère que les gens experts en ce domaine ici sauront me répondre 😀

    La France payait combien pour rembourser les intérêts de sa dette il y a 10 ans et maintenant ? Pour voir l’évolution et ce que ça nous coûte ?

    • Elle paie sans doute moins aujourd’hui, en raison de la baisse des taux, même si celle-ci ne se répercute que progressivement. Mais les intérêts représentent aujourd’hui plus un risque qu’une charge. Si les taux remontent, les prêteurs, même le sabre de Draghi dans le dos, refuseront tout bonnement de souscrire et le simple roulement de la dette représente bien plus que les intérêts.

  • Je dis aussi qu’il serait urgent que les analystes arrêtent de toujours ressasser la même rengaine, surtout quand ils ne sont ni au four ni au moulin, que leur terre d’élection ne concerne plus notre pays. Dans toute analyse moderne et rénovée, surtout quand on a l’intelligence roborative de la rhétorique pour sans cesse pratiquer le sempiternel exercice universitaire thèse/antithèse/synthèse, alors que notre pays « a la tête dans le cul » (excusez moi l’expression mais je n’ai pas trouvé mieux pour exprimer ce sentiment de désolation universelle qui parcourt la presse, ses experts et observateurs), il faudrait, pour marquer ou écrire son « Contrepoints », c’est à dire sa capacité à dire autre chose que la mélodie des tutti et soutenir une harmonie vacillante, d’adjoindre des basses (bases et structures) ou des medium (corps central) qui correspondent à des fondations sur lesquelles notre pays puisse se reconstruire, c’est à dire pour simplifier, au lieu de regarder tout ce qui va mal commencer à regarder tout ce qui va bien.

    La parabole du verre à moitié vide et du verre à moitié plein.

    Par exemple, en ce moment même, nous avons la Route du Rhum, fabuleuse vitrine technologique du savoir faire français dans l’excellence nautique, dont les conséquences sur la recherche technologique sont inouïes – l’hydroptère par exemple, exemplaire unique en son genre au monde, source de tous les superlatifs, collusion d’entreprises françaises et de financement suisse -. Voit-on d’autres pays se lancer dans de telles aventures ? Non. Seuls l’Australie et les USA arrivent à nous suivre, mais difficilement (Oracle) dans ce domaine… Nos concurrents directs nous haïssent par cette capacité à truster ici toujours les premières places. La Silicon Valley réclame en ce moment même des ingénieurs et créateurs français « seuls capables par leur caractère, leur indépendance d’esprit, leur irascibilité, leur insoumission caractérielle » paraît-il d’insuffler là-bas un esprit de progrès… Ce n’est pas moi qui le dit, c’est eux !

    D’où viennent les grands noms des sciences au XVIIIè siècle, celui des Lumières ?

    Les Lumières : une époque d’universalité française et de crise post Grand Siècle. On ne l’a pas appelée ni Las Luces ni The Light, mais bien Les Lumières. Les autres pays ne se désolent pas de notre situation actuelle, mais bien de notre absence conjoncturelle pour redevenir une des locomotives dans le concert mondial. « Nous n’avons pas de pétrole » ni un potentiel d’un milliard d’individus « mais nous avons des idées ». Il suffit de lire Contrepoints et ses forums. Quelle énergie disponible, diantre !

    Quand je vois les trois dernières médailles Field (Prix Nobel de Mathématiques), elles ont été obtenues par des français… Pas des expatriés, mais bien des résidents, d’Orsay et de Fontainebleau.

    Chacun de nous doit donc regarder autour de soi, ici-même. Et partir de ces constats de succès qui nous voient premiers dans des catégories d’exception, afin d’essayer de reconstruire à partir de ces bases de nouveaux modèles, des nouveaux pôles de compétitivité, d’attractivité et de production. Par ce biais, nous redeviendrons ce que nous avons été le long des siècles : un phare pour l’humanité.

    Retroussons donc nos manches !

    Faisons en sorte que le socialisme stérilisant et mortifère et son représentant Hollande soient déjà du passé dans nos têtes avant qu’ils ne le deviennent dans la réalité. Soyons la réalité de demain au lieu d’être aspirés par l’énergie noire d’aujourd’hui en évacuant le caractère d’aigrissement catastrophique que véhicule ce genre d’article. On comprend cet état d’esprit si on est accoudé au café du commerce. Si on a un tant soit peu de hauteur de vue, il faut regarder un peu plus loin.

    Mais peut-être que les tours de NY ne sont pas assez hautes pour ce faire ?

    • Ah un ennemi du bashing ?

      « Il faudrait…. » C’est la seule liberté qui reste, merci.

      Et ce qu’on lit ici on ne le lit nulle part ailleurs et surtout pas dans les medias.

      Tu serais certainement partisan de dire à celui à qui on vient de couper la jambe que tout va bien car tu as trouvé un acheteur sur le bon coin pour sa chaussure ?

      Les entreprises qui s’en sortent sont celles qui ont encore un peu de marge car heureusement il y en a encore.

      Aujourd’hui :

      — « taxe annuelle sur les surfaces de stationnement annexées aux locaux à usage de bureaux appartenant aux personnes privées ou publiques »
      – « taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés bâties et à la cotisation foncière des entreprises »
      – hausse de la taxe de séjour

      TOTAL : 140 MILLIONS

      • J’en ai juste marre de bâcher : j’ai plus de toile à bâcher. J’ai plus de salive pour bascher. Quand on basche sans cesse, on s’enfonce avec le basching. C’est autant un travail de sape contre soi-même que sur ce qu’on vilipende. J’aimerai enlever la bâche pour voir le soleil. Alors tant pis s’il pleut encore des hallebardes, des taxes et des impôts. S’il y a de l’orage, je préfère affronter la trombe et m’exposer pour détruire l’apesanteur morale que fabriquent ces constats infinis, que l’on fait en France depuis plus de 20 ans. J’ai l’impression de ne pas être sorti de ce tunnel de noirceur depuis 1981…

        J’en ai juste marre, même si évidemment Contrepoints est un espace de liberté d’expression, auquel je tiens, comme nous tous ici.

        Mais on finit par étouffer sous son propre bashing…
        C’est totalement anxiogène.
        L’angoisse finit par être générée non par les contingences extérieures mais par notre propre angoisse, comme dans un processus de somatisation.

        Récemment, Place Vendôme, un malin en avait marre de la bâche utilisée pour faire une soi-disant « création contemporaine », il a percé la bâche. Elle s’est évanouie. Problème résolu avec un canif, tout simple.

        Je sais, ma métaphore paraît aussi simple que le canif… Mais on se fait quelquefois des montagnes de petites souris… On se nourrit autant de symboles que d’analyses lucides et souvent ces symboles deviennent force quand ils se généralisent. On appelle cela alors un principe accélérateur ou multiplicateur.

        Méthode Coué, certes, mais qui a montré ses vertus.
        La confiance est la mère de toutes les vertus.
        En économie, c’est une base.

    • Pour ma part, je suis dans le socialisme bashing et non le France bashing.

      Faut arrêter avec le socialisme qu’il soit PS FN UMP. C’est l’ennemi.

      Il fait beau, le soleil rougeoie, il fait froid, il a neigé : chouette.

      Et cela me fait supporter le branleur qui glose en ce moment sur TF1.

  • A l’ENA on enseigne surtout des théories fumeuses …c’est pourquoi on en sort spécialiste de l’enfumage !

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

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Par Sylvain Fontan.

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