Discrimination, sexisme et rasoirs roses exorbitants

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Discrimination, sexisme et rasoirs roses exorbitants

Publié le 4 novembre 2014
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Même si la France, citoyenne et guillerette, trottine tous les jours vers les vastes prairies de l’égalitarisme total nous assurant à tous du miel et du lait par tsunamis onctueux, il n’en reste pas moins d’importants combats à mener pour s’assurer que nous arriverons tous à destination sans nous perdre en chemin. Aujourd’hui, nous découvrons avec stupeur une pierre de plus, jetée sur la route pourtant lisse qui doit nous mener au bonheur intégral : les produits féminins seraient bien plus chers que les produits masculins.

Or, s’il existe bien une règle absolue à laquelle personne n’échappera dans tout pays qui se veut égalitaire, c’est celle qui dit qu’on ne doit discriminer personne et, mieux, qu’on doit absolument accommoder tout le monde. Et ça tombe bien : la France est le pays qui a placé au rang d’art le fait d’accommoder les choses entre elles, comme en cuisine avec le sucré et le salé, ou en politique avec les blaireaux et les ânes. Accommoder les producteurs avec leurs consommatrices ne devrait donc pas relever de l’impossible, qui n’est pas Français et ça tombe donc encore mieux.

Tout part du constat d’une banalité presque violente que certains produits, destinés à des femmes, sont plus chers que leurs équivalents masculins.

no-way

Grâce à l’enquête de terrain menée par une volée de trentenaires ne reculant devant aucun effort pour découvrir une vérité jusqu’alors cachée de tous, le pays découvre petit-à-petit l’ampleur de la conspiration qui s’est jouée, depuis des décennies, contre la moitié de la population. C’est le collectif Georgette Sand, toute jeune association manifestement fort bien introduite auprès des médias, qui aura alerté l’opinion sur cet extraordinaire scandale, grâce à l’habile truchement d’un communiqué de presse facile à gober sans mâcher et à digérer pour le journaliste-pigiste du 21ème siècle. Et c’est Gaëlle Couraud, apparemment désignée par le collectif pour porter fièrement sa parole, qui s’est écriée :

« On s’est rendu compte que sur des produits de la consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées ! »

Diable ! Ainsi donc, les femmes subiraient une « taxe rose » ! Ainsi, un déodorant (de couleur rose) pour les femmes sera vendu 4,15€ alors que le même en noir, insidieusement libellé « pour homme », ne sera vendu que 4,11€, soit une différence de 4 centimes. On pourrait, devant la modestie de la différence, hausser des épaules. Ce serait une grave erreur, parce que cette dernière est parfois bien plus importante, comme chez le coiffeur où le shampoing-coupe-brush s’étalonne gentiment autour de 8€ là où la même opération s’affiche à un 13€ indécent pour les femmes.

peurLe pays vacille. Les foules, en effroi, s’agitent et la tension est à son comble. Qui va bien pouvoir se lever et, enfin, mettre un terme à ces discriminations abominables ? Rassurez-vous : cette question, aussi rhétorique que conne, est heureusement répondue avec vélocité par Pascale Boistard, qui est, comme vous le savez bien évidemment, la secrétaire d’état payée avec vos sous pour se charger des droits des femmes qui ne comprenaient apparemment pas celui, indispensable, d’acheter des produits masculins lorsqu’ils sont les mêmes que ceux des femmes, mais moins chers :

« C’est une injustice qui ne doit pas perdurer. »

C’est pourquoi, entre deux réformes dantesques et autres annulations de taxes virulentes dont le pays est maintenant perclus, les agents de la forteresse de Bercy se pencheront sur le cas épineux qui leur est présenté : une enquête sera lancée, des relevés seront faits, des actions seront prises et les coupables seront, soyez-en assurés, punis. Ouf, on a évité le pire.

Mais pas l’avalanche de facepalms.

pink floyd facepalm

Encore une fois, on est ici dans le même raisonnement boiteux que celui qui présuppose que les femmes sont victimes de discriminations salariales, et subiraient un plafond de verre qui leur interdirait des postes hauts placés comme grutier ou commandant de bord (ou qui relèguerait Christiane Taubira aux karaokés d’estrade). La réalité, comme bien souvent, est bien plus complexe que ce que les féministes de combat, les bobos et autres lutteurs anti-discrimination tous azimuts sont capables d’appréhender.

La réalité, c’est par exemple que si les femmes étaient systématiquement moins chères que les hommes à l’embauche, les patrons (dont on leur reproche d’être toujours trop près de leurs sous) n’embaucheraient plus d’hommes, et réaliseraient ainsi de substantielles économies sur leur masse salariale. Mais s’il ne le font pas, c’est à l’évidence qu’il y a un complot sexiste patriarcal et tant pis pour le rasoir d’Occam (dont la version rose se vend manifestement très mal).

La réalité, c’est que lorsqu’on le leur demande, les femmes préfèrent majoritairement être dirigées par des hommes que par des femmes. Là encore, il semble évident que l’enquête qui, depuis plusieurs décennies, parvient régulièrement à cette conclusion est réalisée par une bande de machos dominateurs. Aucune autre explication n’est possible.

privilege oppression feminism

Quant aux honteuses différences de prix entre les produits, l’énorme bruit de fond médiatique causé par la « révélation » du collectif de vaillants branleurs et de courageuses cruches en cache la raison pourtant fort simple : le marché, qui est l’agglomération rationnelle et inévitable de millions de choix individuels, a montré sans réfutation possible que c’est exactement ce que les gens voulaient. Non, le déodorant rose pour femme n’est pas le même que le déodorant noir pour homme et oui, certaines femmes sont effectivement prêtes à payer un peu plus pour avoir un emballage rose.

En toute logique, le collectif devrait s’en prendre à ces individus-là qui ont le mauvais goût de choisir une telle couleur pour un déodorant, qui ont le porte-feuille suffisamment détendu pour se permettre ce genre de folies. Mais voilà, s’en prendre à eux, c’est refuser la liberté de ces individus qui achètent des déodorants plus chers en toute connaissance de cause, ou (plus grave) sous-entendre qu’ils sont trop cons pour mesurer la différence.

Du reste, le collectif n’a pas mené l’étude inverse, qui aurait montré que certains produits, certains services, sont effectivement plus coûteux pour les hommes que pour les femmes (parce qu’avec les hommes, c’est bien fait pour eux, peut-être ?). Entre les chaussures et le prêt-à-porter (notoirement plus cher pour les hommes que pour les femmes, quantités écoulées obligent sans doute), et certains services gratuits pour les femmes mais pas pour les hommes (les entrées en boîtes de nuit, par exemple), on comprend qu’en réalité, la différence s’inscrit dans une démarche tout à fait logique et que la discrimination (i.e. la différenciation, la segmentation de marché) répond à la fois à un besoin pour le consommateur, et à une contrainte pour le producteur.

feminisme

Enfin, on peut s’interroger franchement sur le bon sens de l’œuvre du collectif : à quoi peut bien servir la pétition lancée ? Combien pèseront les 20.000 (ou même 100.000 signatures) récoltées devant les millions d’actes individuels qui valident tous les jours, consciemment ou non, les stratégies des vendeurs et les attentes des acheteurs ? Le risque évident n’est bien sûr pas dans les petits crobards pétitionnaires, mais dans la suite qui leur sera donnée, sous forme d’un énième lobbying gouvernemental ou parlementaire, qui aboutira, une fois de plus, à une règlementation (ou pire, à une contre-taxe).

Et d’après vous, qu’adviendra-t-il de la liberté des prix lorsque ce lobbying sera passé ?
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  • C’est pas sympa, j’essaye de décrocher !

    En plus c’est un piège à Ad…

    On va bien voir si ça marche.

    Pour le déo rose, il doit sentir un peu meilleur que le déo noir, non ? En tout cas le noir, il chlingue grave.

    Pour le rasoir rose ou bleu, c’est la même merde. C’est le genre de rasoir qui rase la peau jusqu’au sang et fait plein de petits boutons blancs. Berk !

    Bon, H arrêtez de me faire revenir, j’essaye de travailler, moi !

  • Et si c’était la différence de prix qui justifiait le choix des femmes pour le plus cher, l’emballage rose serait alors un indicateur visuel du prix, comme pour le café, noir=cher, rouge=bon marché ?
    Dans la logique étatique, une solution serait paradoxalement d’augmenter la TVA sur les produits féminins, permettant à l’état d’augmenter ses recettes, aux femmes d’avoir vraiment des produits plus chers et cela sans enrichir des profiteurs éhontés puisqu’il n’y aurait plus place pour une marge discriminatoire.

    • Et si c’était la différence de prix qui justifiait le choix des femmes pour le plus cher, l’emballage rose serait alors un indicateur visuel du prix, comme pour le café, noir=cher, rouge=bon marché ?

      Vous prenez les femmes pour des cruches 🙁

  • La réalité, c’est que lorsqu’on le leur demande, les femmes préfèrent majoritairement être dirigées par des hommes que par des femmes.

    Les femmes américaines.
    Et encore il faudrait voir combien de femmes ont été dirigées par des femmes, car les postes à responsabilité sont encore majoritairement occupés par des hommes et on ne peut pas apprécier la truffe blanche si on n’y a pas goûté.

    Ces paragraphes confirment mon opinion.

    [..] However, women have historically been more likely than men to prefer a female boss, although support for preferring a female boss has grown among both groups over time. In 2014, 25% of women say they would prefer a female boss, compared with 14% of men. [..]

    Première corrélation: le nombre de chefs de sexe féminins est en train d’augmenter (voir la section Bottom Line du même article).

    [..] The survey indicates that 51% of working Americans currently have a male boss and 33% have a female boss. Those who have a female boss are more likely than those with a male boss to say they would prefer a female boss if they got a new job (27% vs. 15%, respectively).[..]

    CQFD

  • Pour ce qui est « des blaireaux et des anes » ce nouveau collectif a de l’avenir devant lui. Prochaine etude de la petite Georgette : l’obsolescence programmee des fonds de teint !

    Merci pour le fou rire habituel du mid morning coffee. Je ne pourrais plus m’en passer.

    J’adore la photo qui dit NO WAY ! La maniere avec laquelle elle apparait progressivement sur l’ecran, avec le regard interloque du chien qui apparait en premier, est toujours un plaisir.

  • Y a pas d’écart de prix entre le rouge à lèvres pour femme et pour homme ☺

    Y a pas d’écart de prix entre le vernis à ongles pour femme et pour homme ☺

    Quant à la tarification pour se faire faire le maillot dans l’institut d’esthétique….☺

    • Ah, mais attention, Apocryphe, maintenant beaucoup d’hommes vont régulièrement chez l’esthéticienne pour se faire épiler la poitrine ! D’ailleurs vous constaterez que depuis quelques années, tous les héros hollywoodiens, en plus d’être bodybuildés, sont épilés. Rien à voir avec Charlton Heston dans Ben Hur ou La Planète des Singes !

  • on voit toute l’hypocrisie des associations féministes controlé par la gauche. que l’on veuille ou non , il faut admettre le constat que ce soit en europe ou aux usa ceux qui harcèlent les femmes et ceux qui agresssent les homosexuels ce ne sont pas les blancs mais une certaine partie de la population qui vote très majoritairement à gauche. soyons clair je ne dis pas que tous les arabes sont des criminels qui harcèlent les femmes (c’est une minorité) seulement la majorité des gens qui en france harcèlent les femmes sont des arabes. c’est la même chose aux usa avec les noirs. la gauche ne fait qu’empirer la situation en refusant d’accepter la réalité. non seulement en faisant cela, ils empêchent de lutter efficacement contre le harcèlement des femmes (et contre les agressions homophobes) mais en plus, ils ne font qu’engendre plus de frustrations contre les arabes (et les noirs aux usa) et donc plus de racisme. car la majorité des gens ne sont pas dupes

  • Lien vers un article traitant avec intelligence du sujet sur le site Atlantico :

    http://www.atlantico.fr/decryptage/surcout-produits-feminins-combat-feministe-inutile-pourquoi-taxe-rose-est-en-general-fondee-economiquement-noemie-vergier-erwan-1839781.html

    Conclusion sans appel d’un des deux contributeurs :

    Erwan Le Noan :
    La meilleure façon d’y répondre, c’est par la concurrence. Au lieu de perdre tout ce temps, il devrait libéraliser la France.

  • LA VRAIE QUESTION à laquelle personne ne s’intéresse… alors que le Peuple veut savoir…

    … avec quelle couleur de rasoir Conchita Wurst ne se rase-t-elle pas ?

  • Débat aussi inutile que stérile, les médias adorent cela…

  • Le plus grave c’est que le sous-entendu de cette « révélation » soit d’accuser les femmes de stupidité !!!!
    En effet ou bien il y a une différence entre les produits et la comparaison n’a plus de sens , ou bien il n’y a pas de différence fonctionnelle et nos épouses ou nos mères ou nos filles sont bien capables de comprendre la supercherie et d’acquérir le produit dont elles ont besoin même estampillés masculin !!!!
    Les mouvements féministes se tirent une balle dans le pied avec ce genre d’enquête fumeuse !!!!

    • Au vu de la faiblesse des ventes des « rasoirs féminins » je pense que nos chères concitoyennes ne sont pas connes que les féministes les pensent et qu’elles achètent largement les rasoirs pour hommes.
      Ce qui est le cas dans ma famille !

  • Tout à notre surprise, nous découvrons grâce aux féministes que les femmes sont donc ces êtres très sensibles mais trop bêtes pour acheter le rasoir bleu moins cher quand il est fonctionnellement identique au rasoir rose. Heureusement, le législateur, qui ne se préoccupe plus que des êtres vivants doués de sensibilité (rien de plus urgent à foutre, sans doute), ne manquera pas de corriger séance tenante cette intolérable injustice.

    Conséquence : je suis temporairement sourd. Ma femme et mes filles ont en effet hurlé de rage en subissant l’insulte de cette nouvelle connerie féministouille d’ampleur stratosphérique.

    Autre conséquence indésirable : le prix du rasoir bleu va augmenter sans autre cause que le lobbysme féministe (probablement financé discrètement par les marchands de rasoirs qui se marrent encore du bon tour qu’ils nous jouent là).

    • Je n’ai qu’une femme qui ne se rase pas, pas de filles, OUF !

    • Nous sommes d’accord, le féminisme prend du plomb dans l’aile, c’est d’un ridicule, consternant…

    • C’est toujours ce que j’ai pensé : les féministes prennent les femmes pour des idiotes.

      • Les feministes, comme les politiciens de gauche, ne vendent pas leur merdouille aux femmes intelligentes.
        D’ailleurs la clientele des premiers est aussi souvent celle des seconds. Il y a comme un style, la lutte des classe, la lutte des sexes, cela m’interpelle quelque part, le bouquin de phsycho pour elever les merdeux, la specialiste pour s’occuper de la depression du chat, les deux labradors, la decoration Etnique, le potager, la chevre, les poules, les cours de poterie et la peinture sur soie…

        • Encore que, quant au cliche decrit ci-dessus, il existe de notables exceptions, et que ce soit bien difficile de situer quelqu’un comme Najat Vallaud Belkacem, plutot glamour et mini jupette. J’ai toujours eu l’impression au contraire qu’elle aimait bien l’argent et ce qui allait avec. Question look en tout cas, totalement aux antipodes de Martine Aubry. Par contre il y a pour moi un grand mystere : comme se fait-il qu’elle n’ait jamais pense a aller defendre la cause feministe de l’autre cote de la mediterranee, la ou apparemment il y en aurait bien besoin ? Mystere et boule de gomme…

  • une nouvelle preuve empirique que la loi de formation des prix par l’offre et la demande n’est pas valide.

    Quant aux sondages dont vous parlez sur les américaines, vous oubliez juste de dire qu’un tiers ne préfère ni l’un ni l’autre, ce qui signifie que moins de la moitié des femmes préfèrent un boss masculin (en fait 39% selon ce sondage). Ce qui signifie, si l’on s’en tient à la bonne vieille logique que la majorité des femmes ne préfère pas être dirigée par un homme !

    • Pouvez-vous expliciter en quoi la différence de prix observer entre les rasoirs roses et bleus infirme la loi de formation des prix par l’offre et la demande?

      Parce ce que je vois c’est que l’on produit des rasoirs bleus et des rasoirs roses qui sont donc différents et qu’il y a une demande qui fait que des consommateurs trouvent normal de payer un prix différents pour cette différence et si un jour les consommateurs trouvaient cette différence de prix injustifiée alors la consommation d’un des deux types de rasoir diminuerait et que donc les prix s’ajusteraient à la demande de sorte que l’on retrouve à nouveau un équilibre entre l’offre et la demande.

      • Rasoirs exactement identiques mis à part la couleur, dont la fonctionnalité est exactement la même ! Si je suis votre raisonnement, tout produit est par définition unique. Votre raisonnement conduit donc lui aussi à nier la loi de l’offre et de la demande qui repose sur l’hypothèse de biens similaires, ce qu’on nomme l’hypothèse de nomenclature des biens. Akerlof, Spence, Stiglitz ont montré à quel point cette hypothèse est essentielle à la théorie économique, mais repose sur l’idée qu’existe préalablement à la formation des prix et à l’échange, un accord entre les différents agents sur la catégorisation des biens, ce qu’ils nomment « common knowledge », une sorte de savoir social. Autrement, on peut toujours justifier la différence de prix observé entre deux biens similaires par le fait qu’ils ne sont pas rigoureusement identiques !

        • Deux rasoirs rigoureusement identiques sur le plan technique mais de couleurs différentes ont leur utilité, ils ne peuvent être confondus et donc permettent d’en distinguer les propriétaires respectifs et apportent un service non négligeable qui est la paix dans les ménages.
          Tant que les consommateurs trouveront que le service rendu par les couleurs différentes justifie l’écart de prix alors celui-ci perdurera.
          Si vous voulez on peut faire la même chose avec les stylo mais là je suis sur que vous voyez de suite l’utilité d’avoir des stylos de différentes couleurs et que payer plus chers vos stylos verts et rouges par rapport aux bleus et noirs ne vous pose pas de problème conceptuel.

          Par contre j’attends toujours que vous expliquier en quoi la différence de prix observer entre les rasoirs roses et bleus infirme la loi de formation des prix par l’offre et la demande?

          • tout comme le numéro de série sur l’emballage ! Vous voulez véritablement entrer dans des raisonnements oiseux ? Vous savez aller faire un tour dans la supérette près de chez vous, vous verrez que même les rasoirs masculins sont de couleur différentes (bleus, verts par exemple) mais au même prix !

            « le service rendu par des couleurs différentes » ? Vous voulez blaguer je suppose !

            si vous trouvez un bic bleu plus cher qu’un bic rouge ou inversement, faites-nous signe…. Visiblement vous ne mettez pas souvent les pieds dans les papeteries.

            Visiblement vous ne connaissez pas la loi de l’offre et de la demande car je viens de vous l’expliquer. Informez-vous tapez sur google « hypothèse de nomenclature » et on en reparle. J’ai autre chose à faire que votre éducation économique, ici on nivelle vers le haut.

            • Une femme avec une déco « girly » dans sa salle de bain voudra y mettre un rasoir qui sera le plus discret et élégant possible. Une forme plus arrondie et un colori rose fera qu’elle voudra celui là et pas le bic basique et anguleux d’un bleu « de travail ». C’est son choix, respectons le.

              Il est donc évident que ce sont deux produits différents.

              Accessoirement, les hommes utilisent beaucoup plus de rasoirs que les femmes. Donc il faudra fabriquer beaucoup plus de rasoirs bleus pour satisfaire ce marché, où tous les fabricants de rasoirs voudront être présents, d’où des économies d’échelles et une concurrence accrue.

              • Sur votre premier paragraphe, je suis d’accord avec vous. Ce qui montre au passage l’interdépendance des marchés, mais cela ne justifie nullement l’écart de prix sauf si vous considérez que les deux objets ne sont pas identiques. Hypothèse qui remet en question l’hypothèse de nomenclature des biens essentielle à la théorie de formation des prix par la loi de l’offre et de la demande car comme dit précédemment, sinon on peut toujours justifier une différence de prix en arguant du fait que deux objets sont par nature différents.

                Vous dites donc que deux marchandises sont différentes parce que l’usage (en fait même pas véritablement l’usage mais la déco) est différent. Cela soulève justement plusieurs questions. Dans un marché où coexistent plusieurs entreprises, cela signifie donc qu’une plus grande offre ne va pas nécessairement faire baisser les prix, puisque les produits proposés par les entreprises sont différents. Il ne sert donc à rien de multiplier les concurrents ! Ensuite, visiblement, cet avis n’est pas partagé par certaines personnes, qui considèrent que la couleur du rasoir n’affecte pas l’homogénéité des biens. Or c’est bien cela le problème. Car soit on considère comme moi que ces biens sont homogènes et donc l’hypothèse de nomenclature des biens est assurée, la loi de l’offre et de la demande doit s’appliquer mais visiblement elle ne s’applique pas. Soit on considère que ce sont des biens différents mais visiblement ce n’est pas l’avis partagé par tous et donc ce cas l’hypothèse de nomenclature des biens n’est pas assurée et empêche l’application de la loi de l’offre et de la demande.

                • Vos explications quadricapillotomiques sont aberrantes.

                  Si certains consommateurs n’attribuent pas la même valeur à deux produits, ce sont des produits différents. C’est tout. Et si vous, vous pensez qu’ils sont identiques, alors prenez le moins cher et basta.

                  Si vous considerez que les sablés leader price sont les mêmes que les sablés monoprix alors prenez les premiers. Et si Mme Michu ne jure que par les seconds et est prête à les payer plus cher alors grand bien lui fasse.

                  A l’extrême, je peux avoir deux voisins agriculteurs X et Y qui font tous les deux des melons de la même variété. Je préfère n’acheter que les melons de l’un d’eux car lui, il les ramasse au bon moment. Pour moi, ces melons n’ont pas la même qualité. La centrale d’achat voisine, elle n’a pas forcément les mêmes critères que moi, et préfère les melons moins mûrs, qui se conserveront mieux le temps de trouver un acheteur.

                  Le prix que je paierai sera quand même défini par la rencontre de son offre et de ma demande. Et j’achèterai cher à X.
                  Le prix payé par la centrale d’achat sera défini par la rencontre de sa demande et de l’offre des agriculteurs. Elle achètera probablement plus, mais moins cher, à Y.

                  • Bon, il serait temps que vous fassiez un tour dans des livres d’économie ou sur internet pour comprendre l’importance de l’hypothèse de nomenclature dans la loi de l’offre et de la demande.

                    Si deux consommateurs n’attribuent pas la même valeur à un produit sont différents, qu’en est-il si deux consommateurs attribuent la même valeur ? Comment voulez-vous expliquer la formation des prix d’une marchandise si vous n’êtes même pas d’accord sur ce qu’est la marchandise ? C’est en gros ce que dit l’hypothèse de nomenclature. Réfléchissez là-dessus.

                    Ce que vous dites est bien ce que je pensais, le prix ne résulte nullement de la loi de l’offre et de la demande (plus de demande aumgente le prix, etc) mais d’un accord entre deux individus sur un objet particulier. Très bien ! cela contredit justement la loi de l’offre et de la demande….. Visiblement vous ne savez pas ce que c’est.

                    • « Comment voulez-vous expliquer la formation des prix d’une marchandise si vous n’êtes même pas d’accord sur ce qu’est la marchandise ? »

                      C’est bien cela le problème, c’est qu’une marchandise est subjective.

                      C’est pour cela qu’il y a des marchés style LME qui permettent d’acheter 3 tonnes de nickel à x% de pureté ou Chicago pour du blé de telle qualité car la description est objective et finie.

                      Mais il n’existera jamais de marché de la voiture de 120CV, 5 portes, jantes 17″… vous m’en mettrez 3 containers… sauf dans un monde standardisé, réglementé et aseptisé que voudraient les socialistes pour qu’on soit bien tous égaux.

                    • Vous avez compris ce qu’était l’hypothèse de nomenclature. Le problème c’est que la théorie de formation des prix par loi de l’offre et de la demande repose sur cette hypothèse.

                      ceci dit, cela ne signifie nullement qu’il n’existe pas des cas où cette hypothèse est vérifiée.

            • Comme je ne connais pas la loi de l’offre et de la demande j’attends de votre part que vous m’expliquiez en quoi la loi de formation des prix par l’offre et la demande n’est pas valide et avec des arguments des vrais.

              Et oui je vous confirme que dans ma supérette (amazon) le prix des stylos (pilot V ball) rouges est supérieur au prix des stylos bleus peut être que je devrais changer de supérette et que vous pouvez m’en conseiller une meilleure.

              • Je vais donc un peu vous instruire :
                La loi de l’offre et de la demande repose sur le fait qu’existe un certain nombre de marchandises (c’est-à-dire des biens ou services similaires) offert à des acheteurs. Les vendeurs et les acheteurs vont proposer des prix pour qu’au final toutes les marchandises soient vendues et achetées, satisfaisant ainsi à la fois les producteurs et les consommateurs. Pour ce faire la loi va reposer sur le nombre de marchandises offertes et le nombre d’acheteurs, si trop d’acheteurs par rapport aux produits proposés, dans ce cas les prix augmentent et certains acheteurs s’en vont pour satisfaire d’autres besoins ou désirs (cela dépend de leur préférence entre les différents types de marchandises proposées). Et symétriquement. Cela suppose donc une homogénéité des objets mis sur le marché (ce qu’on nomme marchandise), puisque ce qui compte dans la loi de l’offre et de la demande c’est le nombre d’objets qui sont par nature différents (deux rasoirs qui ont la même couleur sont différents mais forment la même marchandise). Cette hypothèse d’homogénéité forme ce qu’on appelle l’hypothèse de nomenclature. La loi de l’offre et de la demande suppose cette hypothèse de nomenclature comme je viens de l’expliquer plus haut. Ici, si on considère que la couleur du rasoir ne change pas le fait que le rasoir bleu ou rose soit une même marchandise, la loi de l’offre et de la demande doit conduire à un même prix pour les deux. On peut considérer que ce ne sont pas des mêmes marchandises, mais visiblement ce n’est pas le cas des personnes qui ont fait l’enquête. L’hypothèse de nomenclature est donc violée, puisque tous les agents ne sont pas d’accord sur l’homogénéité des produits, dans ce cas, la loi de l’offre et de la demande ne peut même pas s’appliquer, puisque les agents ne sont pas d’accord sur les marchandises proposées par le marché.
                Si je suis votre raisonnement, dans un marché où coexistent plusieurs entreprises, cela signifie donc qu’une plus grande offre ne va pas nécessairement faire baisser les prix, puisque les produits proposés par les entreprises sont différents. Il ne sert donc à rien de multiplier les concurrents, cela ne fera pas nécessairement baisser les prix….

                Une différence fondamentale entre le stylo et le rasoir c’est que la fonctionnalité du rasoir est de raser (aucun impact de la couleur du rasoir) quand la fonctionnalité du stylo est d’écrire (impact de la couleur de l’encre), cela peut expliquer la différence de prix dans votre supérette. Une autre explication est que l’encre rouge est plus chère à produire que l’encre bleue, mais je n’y crois pas tellement. Une autre explication est que la loi de l’offre et de la demande ne s’applique pas non plus….

                • Une voiture sert a se deplacer, etes-vous d’accord?

                  La couleur de la voiture n’a aucune importance sur l’action de se deplacer, d’accord?

                  Et pourtant, tant en occasion, qu’en neuf, les prix ne sont pas les memes pour exactement le meme modele suivant la couleur. Comment expliquez-vous cela sauf a dire que la couleur a de l’importance dans l’acte d’achat? (et donc la courbe de demande n’est pas la meme suivant la couleur)

                  N’est-ce pas le meme que pour les rasoirs?

                  • Pour aller dans le même sens, un commentateur a fait ce commentaire sur le site de h16 :

                    Le Walther P22 LR Noir est à $299 et le rose est à $399 (c’est un flingue pour ceux qui ne connaissent pas Walther)

                    La couleur serait-elle fonctionnelle ?

                  • Attention, c’est trop compliqué pour un Nobel … :mrgreen:

                  • Concernant la couleur des voitures neuves, une des explications peut provenir du coût pour les produire (prix de la peinture, volume, plus le volume de voiture d’une même couleur est important, plus on peut faire des économies d’échelle, etc). Quant au marché de l’occasion c’est très intéressant que vous en parliez puisque Akerlof l’a étudié justement sur son analyse de l’hypothèse de nomenclature. Il explique que la catégorie « voiture d’occasion » est trop hétérogène, ce qui est vraisemblable, pour un même modèle, le kilométrage n’est pas le même et même s’il l’est, la façon de conduire du précédent propriétaire a un impact sur la qualité de la voiture. Il montre alors un fonctionnement du marché complètement différent du marché traditionnel. Le prix est également un indicateur de la qualité : plus le prix est élevé, plus il est raisonnable de penser que la voiture est de bonne qualité (le vendeur cherchant à maximiser son profit valorisera la qualité de sa voiture), ce qui au lieu d’entraîner une baisse de la demande entraînera une hausse (puisque l’acheteur recherche une voiture de bonne qualité). On a là un marché qui ne répond pas du tout à la loi de l’offre et de la demande puisqu’une hausse du prix entraîne non pas une baisse de la demande mais une hausse. Il explique cela par le fait que le prix est un évaluateur de la qualité de la voiture quand dans un marché traditionnel la qualité du produit est connu avant, le prix n’influe pas sur l’opinion de l’acheteur sur la qualité.

                    • « On a là un marché qui ne répond pas du tout à la loi de l’offre et de la demande puisqu’une hausse du prix entraîne non pas une baisse de la demande mais une hausse »

                      Ne seriez-vous pas, par hasard, le conseiller d’un certain ministre qui veut augmenter le prix de l’alimentation pour que ca se vende mieux?

                      Je pense que vous avez une representation erronee de la « loi du marche ». Ce n’est pas une loi physique (comme la gravite), ou une loi instituee par des gouvernements.
                      Ce n’est que l’observation de transactions volontaires entre individus. C’est un aggregat de situations toutes un peu differentes et cela ne prejuge en rien des transactions futures (seulement en donne un point de depart)
                      Exemple: je negocie l’achat de ma voiture dans un garage X pour Y euros. Quelqu’un d’autre negocie au meme moment, juste a cote de moi (mais sans communication possible entre nous). Pensez-vous que nous arriverons exactement au meme prix?

              • Vous considérez que la couleur n’a aucun impact pour le rasoir et que donc il s’agit de la même marchandise alors que vous considérez que la couleur à un impact pour le stylo et que donc il s’agit de marchandises différentes.

                Le but d’un stylo c’est d’écrire et celui d’un rasoir c’est de raser pourtant vous voyez l’intérêt qu’il y a à posséder plusieurs stylo de couleurs différentes puisque cela doit être votre cas mais vous refusez de voir l’utilité qu’il y a à posséder deux rasoirs ne différent que par la couleurs, et que pour une même personne deux rasoirs de couleurs différentes puissent servir à se raser des parties différentes du corps et que certains hommes n’ont pas forcément envie de se raser la partie péri anale de leur anatomie avec un rasoir de la même couleur que celui avec lequel il se rase le visage ou quand dans un ménage il y a intérêt à avoir un rasoir d’une couleur pour monsieur et un pour madame et que le service rendu par l’existence de deux modèles de rasoirs ne différent que par la couleur justifie l’écart de prix.

                • toujours de la déformation dans les propos. Est-ce par llimitation ou par malhonnêteté ? Est-ce si compliqué de comprendre qu’un stylo a pour fonctionnalité d’écrire (êtes-vous d’accord ?) et un rasoir de raser (êtes-vous d’accord ? ). Lorsqu’on écrit on peut écrire de plusieurs couleurs, tjs d’accord ? Quand on se rase, peut-on se raser de plusieurs couleurs ? Répondez et vous aurez la réponse…. Quel malheur ces esprits lents…. Heureusement qu’ils viennent que se niveler par le haut…

                  Marrant de vous voir essayer de justifier l’injustifiable en parlant de fesses…. Problème c’est que vous ne faites que conforter ce que je dis. où est-il écrit que rasoir bleu c’est pour le visage et rasoir vert pour ailleurs ?

                  • Tout ce que je dis c’est que certains consommateurs peuvent trouver intérêt à avoir un code couleur pour leurs rasoirs en fonction de leur utilisation personnelle ou au sein d’un couple de la personne qui l’utilise.

                    Votre problème c’est que vous êtes incapable de comprendre que des gens puissent trouver un intérêt à acheter des rasoirs roses plus chers que des bleus parce que la raison de leur choix vous échappe alors que vous comprenez l’intérêt de pouvoir écrire de couleurs différentes même si vous devez payer votre stylo vert plus cher que votre stylo bleu alors que tout ce que vous faites avec c’est écrire.

                    Bref vous semblez incapable de vouloir comprendre ce qui peux motiver le choix des consommateurs.

                    • Il me semble que Josh doit être un utilitariste (wikiberal > utilitariste)

                      Il veut le bonheur maximal pour tous d’où sa standardisation du prix par rapport à des fonctionnalités et uniquement celles utiles. L’homme réduit à une équation mathématique.

                      A l’extrême les utilitaristes seraient prêts à justifier l’assassinat des plus malheureux de la société pour augmenter la quantité de bonheur total. (wikiberal)

                    • Je peux admettre que l’on réduise l’homme à une équation mathématique mais pour la femme c’est impossible.

                    • bibi ça sent le vécu :mrgreen:

                    • Vous n’avez strictement rien compris à ce que je dis. Je vous explique tout simplement que si on considère que les rasoirs bleus et roses sont un même type de marchandise, la loi de l’offre et de la demande devrait conduire à un prix unique. On peut considérer que ce sont deux marchandises différentes, mais le problème c’est que ce n’est pas un avis partagé par tous, c’est ce que j’appelle violation de l’hypothèse de nomenclature. Or elle est nécessaire pour pouvoir appliquer la théorie de formation des prix par offre et demande, puisque pour parler du prix d’une marchandise, encore faut-il que les agents soient d’accord sur ce que c’est que la marchandise. Après que les gens achètent leur rasoirs pour se raser, ou en faire ce qu’ils veulent, cela n’a aucune importance.

                    • A cause d’olibrius de ce genre, il va falloir inventer le terme d’utilité cachée. 🙁

                  • Est-ce par llimitation ou par malhonnêteté ?

                    Toujours aussi fin qu’un dinosaure socialiste ❗

                    Et c’est quoi qui llimité chez vous ❓

            • si vous trouvez un bic bleu plus cher qu’un bic rouge ou inversement, faites-nous signe…. Visiblement vous ne mettez pas souvent les pieds dans les papeteries.

              WTF ?

    • « une nouvelle preuve empirique que la loi de formation des prix par l’offre et la demande n’est pas valide. »

      Qu’est-ce que tu me wacontes là ?

      « Ce qui signifie, si l’on s’en tient à la bonne vieille logique que la majorité des femmes ne préfère pas être dirigée par un homme ! »

      Donc, vous en suivant votre logique, 61% (c-a-d 100% – 39%) des femmes ne préfèrent pas être dirigées par un homme.
      Cependant, en allant plus loin dans votre logique, sachant que 39% + (100% x 1/3) donnent 72,33%, il faut conclure tout simplement que la majorité des femmes ne préfère pas être dirigée par une femme. CQFD !

      • Rasoirs exactement identiques mis à part la couleur, dont la fonctionnalité est exactement la même ! Si je suis votre raisonnement, tout produit est par définition unique. Votre raisonnement conduit donc lui aussi à nier la loi de l’offre et de la demande qui repose sur l’hypothèse de biens similaires, ce qu’on nomme l’hypothèse de nomenclature des biens. Akerlof, Spence, Stiglitz ont montré à quel point cette hypothèse est essentielle à la théorie économique, mais repose sur l’idée qu’existe préalablement à la formation des prix et à l’échange, un accord entre les différents agents sur la catégorisation des biens, ce qu’ils nomment « common knowledge », une sorte de savoir social. Autrement, on peut toujours justifier la différence de prix observé entre deux biens similaires par le fait qu’ils ne sont pas rigoureusement identiques !

        Mais vous avez entièrement raison ! Je n’ai jamais dit le contraire. Votre problème est que vous avez un raisonnement trop binaire : si une femme ne préfère pas être dirigée par un homme cela implique qu’elle préfère être dirigée par un homme. Mais c’est un pur sophisme ! Celui qu’on nomme communément « faux dilemme ».

        • ph11 a juste repris ton raisonnement débile et tu ne t’en rends même pas compte…
          Faux dilemme mais vrai con.

          • allons reste poli petit clown. le but de mon propos est justement de démontrer l’erreur de raisonnement de l’auteur. Cite-donc où ai-je écrit que les femmes préfèraient être dirigées par des femmes ? Allez cite petit comique. tu vas te dégonfler ?

            • Je te cite : « Quant aux sondages dont vous parlez sur les américaines, vous oubliez juste de dire qu’un tiers ne préfère ni l’un ni l’autre,… »

              Ce n’est pas ce qui est écrit : c’est écrit « no difference ». Soit tu donnes dans le sophisme, soit dans le paralogisme d’où mon qualificatif à ton égard.

              Si tu me demandes si je veux un café ou un thé et que je te dis que ce choix m’est indifférent, tu peux certes en déduire que je ne préfère STRICTEMENT ni l’un ni l’autre mais tu ne peux pas en déduire que je ne veux boire ni l’un ni l’autre : et pourtant c’est ce que tu fais dans ton raisonnement fallacieux.

              Accessoirement, si je choisissais le café tu ne pourrais pas en déduire que je n’aime pas le thé.
              ______________

              Sur ton common knowledge (hypothèse de nomenclature) : il semble que tu n’as pas compris pourquoi tous les gens s’arrêtent au feu rouge. Tu n’es pas le premier walrassien qui passe ici et qui nous sort ses théories fumeuses qui sont à la base du jeu télévisé « le juste prix ». Cette théorie walrassienne se base sur une égalité parfaite de connaissance de l’information et de la façon dont vont réagir les autres acteurs du marché : c’est le chat qui se mord la queue puisque chacun se décide par rapport aux autres qui eux attendent en boucle. C’est donc reconnaître que si le prix se forme c’est que certains vont se décider en dehors du comportement des autres.

              Cette « hypothèse de nomenclature » sous-tendrait l’idée qu’avant de lancer un produit il serait possible de connaître exactement son prix et le volume des ventes uniquement avec sa description détaillée : c’est une théorie constructiviste et donc socialiste. Si ça fonctionnait ainsi il n’y aurait jamais de stock, pas de gros flops et les cours de bourse seraient la plupart du temps fixes.

              Ne pas comprendre la façon dont se forme les prix c’est ne pas comprendre la base de l’économie libre et donc croire que le comportement de ces femmes qui achètent des rasoirs plus chers est aberrant.

              C’est ne pas comprendre pourquoi les gens veulent étudier pour avoir des diplômes quand bien même ce n’est pas la connaissance acquise qui leur servira à établir leur valeur (leur prix) et c’est ne pas comprendre pourquoi les femmes sont actuellement moins bien payés que les hommes et pourquoi on leur demandera toujours plus de diplômes qu’un homme pour faire le même travail.

              • j’attends avec impatience la différence entre « no différence » et « ne préfère ni l’un ni l’autre », je sens que je vais me marrer. Marrant les oiseux comme vous….

                je vais donc devoir te rappeler ce qu’écrit notre ami h16 :  » les femmes préfèrent majoritairement être dirigées par des hommes que par des femmes », tu nous expliques donc que c’est une grossière erreur, parfait c’est exactement ce que je dis… Apprends à lire….

                Marrant, j’explique que la loi de l’offre et de la demande est invalide et tu penses que je suis walrassien. Tu as des connaissances limitées en économie, je me trompe ?

                Ce que tu ne comprends pas c’est que le fonctionnement de la loi de l’offre et de la demande repose sur l’hypothèse de nomenclature. Si tu considères que cette hypothèse n’est pas valide, il en suit, suivant la bonne vieille logique que visiblement tu ne maîtrises pas, que la loi de l’offre et de la demande n’est pas valide.

                Mais je pense que tu ne comprends même pas ce que c’est que l’hypothèse de nomenclature, la fin de ton commentaire semble le prouver…

              • j’attends avec impatience la différence entre « no différence » et « ne préfère ni l’un ni l’autre », je sens que je vais me marrer. Marrant les oiseux comme vous….

                je vais donc devoir te rappeler ce qu’écrit notre ami : » les femmes préfèrent majoritairement être dirigées par des hommes que par des femmes », tu nous expliques donc que c’est une grossière erreur, parfait c’est exactement ce que je dis… Apprends à lire….

                Marrant, j’explique que la loi de l’offre et de la demande est invalide et tu penses que je suis walrassien. Tu as des connaissances limitées en économie, je me trompe ?

                Ce que tu ne comprends pas c’est que le fonctionnement de la loi de l’offre et de la demande repose sur l’hypothèse de nomenclature. Si tu considères que cette hypothèse n’est pas valide, il en suit, suivant la bonne vieille logique que visiblement tu ne maîtrises pas, que la loi de l’offre et de la demande n’est pas valide.

                Mais je pense que tu ne comprends même pas ce que c’est que l’hypothèse de nomenclature, la fin de ton commentaire semble le prouver…

                • @ josh 57

                  H = 39%
                  F = 25%
                  H ou F = 34%

                  Tu peux juste en déduire ce qu’a déduit le rédacteur de l’article ou h16 mais rien d’autre et surtout pas faire des calculs sur des suppositions contraires ou agglomérer les H+F avec les F sauf à le faire aussi avec les H et donc tirer la même conclusion.
                  _________________

                  Sinon nous sommes toujours ravis d’accueillir ici des économistes de haut niveau qui nous expose des théories à la base du socialisme qui n’a jamais marché nulle part.

                  Ci-dessous quelques extraits d’un document d’étude d’ André Orlean qui n’est pas du tout un libéral, bien au contraire puisqu’il milite pour la régulation et pense qu’actuellement nous suivons une politique d’austérité… c’est dire.

                  Néanmoins, c’est justement parce qu’il n’est pas libéral que sa critique est intéressante car comme tout adepte de la régulation à tout va il recherche le graal qui lui permettra de connaître la façon dont s’établissent les prix et ce afin d’éliminer toute subjectivité et d’obtenir un prix tel qu’il DOIT être, point barre, façon constructiviste manichéen. Nul doute que ceci sera suivi d’un site internet « leprixquevousdevezpayer.com ».

                  Toute cette théorie du common knowledge est bâtie sur l’objectivité des marchandises, comme si une marchandise pouvait se décrire exhaustivement dans une nomenclature. Tout acheteur qu’il soit particulier ou professionnel sait que ça ne se passe pas comme cela.
                  Demandez à un gosse de décrire le téléphone mobile qu’il souhaite pour son anniversaire sans citer de marque et offrer lui le dernier Huawei qui répond en tout point à son descriptif et vous réaliserez votre erreur.
                  Ca ne veut pas dire pour autant que le consommateur a une idée fixe qui empêcherait la formation du prix suivant la loi de l’offre et la demande : il peut quand même arbitrer entre 2 ou 3 marques pour faire jouer la concurrence quand elle existe (Samsung vs Apple ou autre). Il se vend d’ailleurs des téléphones dans des dizaines d’autres marques et c’est bien la preuve que les consommateurs font jouer cette concurrence.

                  Pour répondre à ton « je pense que tu ne comprends même pas ce que c’est que l’hypothèse de nomenclature, la fin de ton commentaire semble le prouver » il faudrait avoir peu de capacités de raisonnement pour ne pas comprendre que cette hypothèse si elle est avérée devrait aussi s’appliquer lors de l’embauche d’un salarié puisque c’est un achat comme un autre et tu trouveras dans la 2ème partie du document les raisons qui font que l’on n’embauche pas par rapport à un besoin (des fonctionnalités) mais par rapport à des préjugés.

                  parisschoolofeconomics.com/orlean-andre/depot/publi/ART2003tREFL.pdf


                  « Avec ce modèle, l’idée d’ « économie pure » a trouvé sa forme la plus achevée, non seulement au sens originel que Walras donnait à ce terme : « l’économie politique pure est essentiellement la théorie de la détermination des prix sous un régime hypothétique de libre concurrence absolue », mais surtout au sens moderne d’une économie radicalement désencastrée, c’est-à-dire rendue totalement indépendante de la structure sociale dans laquelle elle s’inscrit.  »

                  « De nombreux théoriciens ont critiqué l’irréalisme du modèle walrassien ainsi défini en
                  faisant valoir que l’économie marchande n’a jamais connu le niveau de désencastrement qui y
                  est postulé. Selon eux, cet homo œconomicus libéré des liens traditionnels à autrui et au
                  groupe est une pure fiction.  »

                  « À la limite, en exagérant un peu, la théorie walrassienne finit par ne plus voir dans l’émergence du rapport marchand que l’expression du travail de la raison dans l’histoire : l’économie marchande de concurrence parfaite, en raison de ses propriétés d’optimalité, serait la forme d’organisation que ne pourraient manquer de désirer des agents rationnels informés.  »

                  « Malheureusement, la théorie walrassienne reste muette, ou presque, quant à l’analyse des conditions qui sont au fondement de cette configuration d’interaction. Il en est ainsi, pour ce qui est des marchandises, parce qu’elles sont considérées comme naturellement dotées d’une objectivité en tant qu’elles sont des « choses ». Par ailleurs, cette théorie ne réussit à appréhender le rapport de l’individu au groupe qu’en faisant l’hypothèse peu convaincante d’un commissaire-priseur, maître des prix, là où Simmel introduit le lien à la monnaie. Faute de pouvoir penser l’objectivité sociale en tant que telle, la pensée walrassienne est obligée d’en passer par cet expédient : le groupe y prend la forme d’un individu particulier, si particulier qu’on le voit agir à l’opposé de tout un chacun, sans considération pour sa propre utilité, au seul bénéfice de la collectivité. C’est là un parfait résumé des limites de l’approche walrassienne.  »

                  « 1. L’objectivation des marchandises
                  Les manuels élémentaires de microéconomie commencent leur présentation des économies de concurrence parfaite en décrivant la liste des m biens susceptibles d’être échangés, ce que Benetti et Cartelier appellent l’hypothèse de nomenclature16. On a longtemps pu considérer cette hypothèse comme parfaitement anodine, ne faisant que prendre acte du fait que les marchandises, parce qu’elles sont des « choses », peuvent faire l’objet d’une description objective « naturelle » avant même que les échanges aient lieu. Il revient aux théoriciens des asymétries d’information (George Akerlof, Michael Spence et Joseph Stiglitz) d’avoir montré à quel point cette interprétation est erronée.
                  Ils ont montré que cette hypothèse est essentielle et qu’elle doit être interprétée de manière très restrictive : chaque bien soumis à échange a une qualité homogène, parfaitement définie et connue de tous les agents. C’est à cette condition que le mécanisme des prix peut fonctionner correctement, i.e.
                  conformément aux analyses walrassiennes. »

                  « Ces premiers résultats démontrent clairement que l’accord walrassien requiert pour être obtenu qu’au préalable, les agents s’accordent sur la qualité des biens échangés. Celle-ci doit être parfaitement définie et de connaissance commune pour tous les échangistes, au sens technique du common knowledge. Le lien ainsi postulé est donc très fort. Il correspond à une transparence poussée de l’espace social : chacun connaît la qualité, sait que les autres la connaissent, sait que les autres savent que tous la connaissent et ainsi de suite jusqu’à l’infini.  »

                  « Tout au contraire, il suppose que les acteurs économiques partagent un certain nombre de références communes avant de prendre part aux transactions. »

                  • Visiblement la logique tu ne connais pas. P= « les femmes préfèrent être dirigées par des hommes plutôt que par des femmes », cela correspond aux 39%. Le contraire de P est : « les femmes ne préfèrent pas être dirigées par des hommes plutôt que par des femmes ». Cela signifie qu’une femme qui préfère être dirigée par une femme correspond mais également une femme qui ne préfère ni l’un ni l’autre. En effet, l’effectif de cette dernière classe est composé des femmes qui ne préfèrent pas être dirigés par des hommes plutôt que par des femmes ET qui ne préfèrent pas être dirigées par des femmes plutôt que par des hommes. Ici c’est le ET logique, c’est-à-dire que ces femmes font partie de l’intersection entre l’ensemble des femmes qui ne préfèrent pas être dirigés par des hommes plutôt que par des femmes (classe relative au contraire de P)et l’ensemble des femmes qui ne préfèrent pas être dirigées par des femmes plutôt que par des hommes. Elles font bien partie de la classe définie par le contraire de P. CQFD.

                    C’est très bien que tu cites A. Orléan car j’ai justement lu son livre L’Empire de la Valeur où il présente assez bien l’hypothèse de nomenclature des biens. Quant au juste prix, si tu lisais A. Orlean tu verrais que justement il dénonce cette recherche, tout le contraire de ce que tu dis. D’ailleurs ceux qui parlent du juste prix sont en général ceux qui invoquent le marché. Le prix de marché serait le JUSTE prix. A. Orlean, entre autres, montre que cette croyance ne repose sur rien de sérieux. Comment peux-tu parler de formation de prix d’une marchandise si cette marchandise n’est même pas bien définie ? Un petit exemple : une offre de rasoirs roses et bleu et une demande plus importante. Si les demandeurs considèrent que la couleur n’a pas d’importance, l’évolution du prix se fera sans problème. Idem si les demandeurs font bien une distinction entre la couleur : il y aura deux marchés distincts (même si interdépendants). Mais si certains considèrent que la couleur n’a pas d’importance et que d’autres veulent absolument du bleu. Comment évolueront les prix ? la demande prise en compte pour l’évolution du prix des rasoirs bleus sera-t-elle celle de ceux qui veulent uniquement les bleus et les autres choisiront les roses, il y aura donc deux marchés distincts) ou de tous ? Les deux alternatives sont raisonnables. Le problème c’est qu’elles ne conduisent pas au même prix pour les rasoirs bleus.

                    Concernant l’embauche de salariés, justement ce n’est pas une marchandise. Il n’y a pas substituabilité entre les salariés, le salaire d’un salarié doit permettre une reproduction de sa force de travail (nourriture par exemple) pour qu’il puisse faire ce pourquoi il est payé, et il est également déterminé par un rapport de force.

            • Euh, mais c’est Lionel 37 (+20).

          • josh57: « Faux dilemme mais vrai con. »

            Il me sort sur un autre fil, pour invalider la loi de Say, que l’informatique a multiplié les métiers dans la fonction publique et que ça explique donc l’augmentation des fonctionnaires… WTF !????

            L’informatique qui réduit la productivité/heure chez les fonctionnaires, c’est un record dans le double suicide.

            On a l’invité, il ne reste qu’organiser un diner :mrgreen:

            ———————————————————————————

            Ses « petits comiques » me rappellent furieusement un autre troll avec qui on avait déjà bien ri…

            • Oui Goodman le prix igNobel dans « Cette dette publique que l’on nous cache » avec sa théorie de formation des prix et ses fonctionnaires dont le travail a un prix ne serait-ce parce qu’ils sont là.

            • Cher comique, ce n’est pas pour invalider la loi de Say (aucun rapport, tes lacunes en économie et logique sont sidérantes mais pas autant qu’en compréhension de la langue française) que je reprends exactement ce que dis Theo31…. Allez refais-moi rire, STP.

              • Allez refais-moi rire, STP.

                Vous, c’est déjà fait ❗

                • L’idiot rit toujours du savant. Il ne lui reste que cela….. Allez MichelC.N encore, encore, encore !

                  • Allez Lionel 37, rajoutez le o, faut pas gêner, la modération ne dira rien.

                  • Allez Nobel, te gênes surtout pas, prends tes aises… ou nages dedans…
                    Soit courageux, les cons cela ose tout ❗

                    • Il ose pas le lâche…
                      Il a touché quelque chose mais quoi ❓

                    • preuve que je n’en suis pas un. Le clown n’a même pas conscience de ce qu’il écrit…. Trop marrant. Heureusement que tu es là MichelClown, il paraît que rire est bon pour la santé…. Continue. Encore, encore !

                    • Il ne sait pas ce qu’il a touché : le fond :mrgreen:
                      Non ? Pas soit même quand même, non ❓ :/ :\

                  • @Josh57,

                    Je reviens plus haut – comme les commentaires semblent fermes plus bas – pour vous posez ces quatre petites questions qui me tracassent.

                    1/ Ou vous situez vous par rapport a la declaration du collectif Georgette Sand au sujet de la discrimination ?

                    2/ Cette « science », que vous revendiquez, vous permet-elle de tres bien gagner votre vie ?

                    3/ Etes vous fonctionnaire ?

                    3/ Est-ce que cela vous arrive d’avoir des idees a vous ?

                    • Vu qu’il ne répondra pas :

                      3) il est fonctionnaire

                      3-4) il n’a aucune idée à lui : il répète, il bêle comme un mouton. Il suit en direction du précipice.

                    • Bonjour Michel C,

                      Je lui posais surtout la question No. 1 de facon a ce qu’il puisse verifier lui-meme si sa « science » correlait avec l’observable. Je m’etais rendu compte, clairement, que cela faisait deja longtemps qu’il avait oublie la question initiale. Et qu’il etalait sa gnose, apprise par coeur, sans connaissance aucune du reel, dans quelque obscure ecole ou faculte, ou dans sa petite chambre a la lumiere des ampoules basse consommation.

                      Dans le domaine qui nous interesse, les vrais scientifiques se mettent debout sur les epaules de geants de leurs predecesseurs, afin de faire evoluer les connaissances, a base d’experimentation. Les poids legers comme Josh se cachent invariablement derriere ces geants, pour nous faire des grimaces, alors qu’ils n’ont aucune idee qui leurs soit propre et que la vraie recherche, basee en particulier dans ce domaine, sur une observation contemporaine et mouvante du reel ne les interesse absolument pas.

                      Dans le domaine de la politique, les marxistes quant a eux, sont montes sur des chateaux de cartes.

                    • Bonjour inanutshell ,

                      J’aime bien votre commentaire 🙂

  • Attention, une nouvelle App est dispo sur votre store préféré:

    le shit locator Seine St denis (SLSSD) app créee en coopération par la police et le service des douanes afin de remplir les cagnottes vides.

    La police pourra enfin acheter une nouvelle Subaru et le dernier radar qui tue sa mère afin de mieux vous servir.

    A que ferait on sans eux ?

  • Et ben, heureusement que le ridicule ne tue pas… Ça tomberait comme des mouches 😉
    Et pour ceux qui n’utilisent pas de déodorant rose ou de rasoir, on fait comment?? 🙂

    • Dites, vous n’avez pas des origines du sud de l’Europe ?

      Non, parce que là, c’est pas un rasoir qu’il faut. C’est une hache.

      • Euh non pourquoi?
        Ben je ne sais pas, j’ai vérifié histoire de ne pas passer pr une blonde mais pas de rasoir ni de déodorant rose. C’est peut être pour ça que je ne vous plais pas…

        • Dommage j’adore les poils.
          Non,je déconne pour changer. Vous êtes la plus aimables des hôtes de ce bois.
          Si votre ramage se rapporte à votre plumage, alors vous êtes canon.

  • Attendez, les produits pour homme sont les mêmes que les produits pour femme ? Et ils sont moins cher ? Et les femmes sont trop blondes pour acheter le produit pour homme ? Et on fait une commission d’enquête aux frais du contribuable ?
    Vous avez noté, « du contribuable », vu que les femmes, veuves richissimes exceptées, paient infiniment moins d’impôts que les hommes… Pourquoi elle ne se préoccupe pas de ça, la commission d’enquête ?

  • Pour demain, l’écologie ?

    Justement je pensais à créer un outils eq pétrole / rejet CO2 pour chaque élu en France.
    Ainsi, grâce à cet outils l’on pourrait quantifier le résultat par rapport aux rejets occasionnés.

    Dans un cas très négatif:
    fort rejets + résultats très négatifs, une lourde taxe serait appliquée au mécréant et ignoble individu incriminé.

    Car l’écologie, c’est important, ne gaspillons pas notre futur avec un présent de merde.

  • Quand je suis tombé dessus, aux infos, je me suis demandé si on essayait pas de se foutre de la gueule du monde. Le titre était : la taxe rose. Quelle nouvelle ponction le gouvernement avait encore inventé ?
    En fait, non ! Il s’agissait d’une association au nom improbable, sortie de nul part comme un deus ex machina à la française, faisant la guerre aux rasoirs roses trop chers.
    Quelques minutes plus tard, dans le même journal, il y avait un sujet sur une jeune iranienne emprisonnée pour avoir voulu assister à un match de volley-ball masculin. Y’a pas à dire, quand il s’agit de défendre les femmes, les Georgette Sand et leurs homologues ont le sens des priorités !

  • Chez Tati, la dernière fois que j’ai acheté, les soquettes basses sont moins chers chez les femmes que chez les hommes, donc j’achète des chaussettes basses pour femmes. Personne ne m’a fait de réflexion en caisse. Qui interdit aux femmes d’acheter des rasoirs ou des déos pour homme? du reste certaines achètent aussi du parfum pour homme. Alors? un but partout, à nous de sortir des cases.

  •  » rasoirs roses exorbitants  » rasoirs roses exor quoi ?! ☺

  • tout ça est vraiment ridicule et on pourrait en rire si une obscure sous-ministre n’avait pas pris le « problème » à bras le corps .
    Parce que là ça nous annonce des emm… et surement des normes , vraisemblablement une loi et pourquoi pas une taxe ???

  • – Pour les rasoirs, les femmes ne se rasent pas tous les jours et leurs poils ne sont pas aussi durs que la barbe d’un homme. Conséquence, les lames s’usent moins vite, d’où une production inférieure des rasoirs pour femmes, donc moins d’économies d’échelle et un prix supérieur à l’arrivée.

    – Pour le coiffeur, ce dernier passera plus de temps à coiffer une femme aux cheveux longs qu’un homme aux cheveux courts, d’où une main-d’oeuvre et une facture plus onéreuses. Le savoir-faire joue aussi dans cette différence de prix, je ne suis pas coiffeur mais j’imagine que de faire une coupe sur des cheveux longs est plus compliqué que sur des cheveux courts.

    – Sinon, à quand un mouvement « masculiste » qui exigera des assurances auto au même prix qu’on soit un homme ou une femme, une inscription gratuite sur les sites de rencontre pour les hommes ou l’entrée en discothèque payante pour Mesdames?

    Bref, encore une polémique d’une rare stupidité mais au moins nous savons qu’il reste des ronds en France pour diligenter une enquête tout aussi ridicule à ce sujet.

    • Je serais curieux de connaitre la parite homme-femme dans ce collectif « Georgette Sand ». Avec le choix du non (creatif si on veut mais c’est pas du geni) j’ai deja comme un doute.

      J’ai bien peur qu’on ait affaire a un nid de feministes fondamentalistes (socialistes aussi, sans aucun doute, ou tout au moins d’inspiration marxisante). Il faudrait aussi voir les photos, pour pouvoir se faire une idee precise quant aux motivations…

      Mon epouse est belle et parfaitement intelligente. Et elle n’est pas feministe pour un sous. Logiquement. Chez nous c’est toujours l’egalite sans complexe avec toutes nos differences et nos parfaites imperfections. Qu’est-ce qu’on s’emmerderait si tout etait normalise…

    • François: « Pour le coiffeur, ce dernier passera plus de temps à coiffer une femme »

      Dans ma région en tout cas tous les hommes ont la même coupe. Je fais la même à mon fils adolescent en 5mn avec la tondeuse. (En vrai ! Ça l’emmerde d’aller chez le coiffeur)

      Ma fille par contre, ouch ! Cheveux long, j’y touche pas, ça demande du savoir faire et beaucoup plus de temps.

  • « le marché, qui est l’agglomération rationnelle et inévitable de millions de choix individuels, a montré sans réfutation possible que… »

    Ouais… Il faut le dire vite hein! 😀

  • j’y vois aussi le syndrome ong…assoc….

    il semble que désormais tout ce que dit une assoc ou une ong doit être vrai…même des conneries…

    Ce n’est quand même pas possible que des fonctionnaires de Bercy se mettent réellement à étudier ça….

    Pourquoi ces personnes ne demandent pas l’interdiction de toute mention du sexe de la personne par qui se produit doit être acheté????

    Il y a des petits rasoirs dans des sachets roses…des coiffeurs qui prennent plus chers que d’autres, des déodorants musqués, des qui sentent bon….

    un rasoir pour femme ça n’existe pas…
    un déodorant pour femme ça n’existe pas….

    enfin bref….

    • lemiere jacques: « Ce n’est quand même pas possible que des fonctionnaires de Bercy se mettent réellement à étudier ça…. »

      Dans un pays qui invente le « ministère du redressement productif », TOUTES les débilités deviennent possibles !

    • Pourquoi ces personnes ne demandent pas l’interdiction de toute mention du sexe de la personne par qui se produit doit être acheté????

      La simplification comme dans les certificats de salaires ? Dans un emballage en carton à peine blanc, cela ferait économiser de l’encre … ❗
      Mais avec des effets de bords non négligeables :mrgreen:

      • je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire, mais ça aurait le mérite d’une certaine cohérence dans la connerie.

        d’un coté dire qu’un poupée est un jouet de fille …pas bien….mais …dire qu’un rasoir rose est un rasoir de fille…bien…

  • Pourquoi elles achetent tous simplement pas le rasoir noir pour homme ?

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Pierre Valentin est diplômé de philosophie et de science politique, ainsi que l'auteur de la première note en France sur l'idéologie woke en 2021 pour la Fondapol. Il publie en ce moment Comprendre la Révolution Woke chez Gallimard dans la collection Le Débat.

 

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