États-Unis : L’échec de la politique de « Quantitative Easing »

Le Quantitative Easing est responsable d’une dégradation du marché de l’emploi et du niveau de vie de la classe moyenne aux États-Unis.

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États-Unis : L’échec de la politique de « Quantitative Easing »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 17 novembre 2014
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Frédéric Gardel

Janet Yellen.
Janet Yellen, présidente de la Fed.

 

Nous avons démontré dans le précédent article que la Fed n’a pas une ligne de conduite claire sur ses achats d’actifs et que la croissance affichée aux États-Unis est obtenue par la création de bulles et de dettes. Mais le QE (Quantitative Easing) est aussi responsable d’une hausse des prix, c’est-à-dire d’une diminution du niveau de vie de la classe moyenne, et de la dégradation du marché de l’emploi aux États-Unis.

Le QE augmente la masse monétaire

Tout d’abord, le QE augmente la masse monétaire (ce qui est la définition traditionnelle de l’inflation) et celui-ci entraîne une hausse des prix qui s’accélérera quand la masse monétaire créée arrivera massivement dans l’économie réelle. Cette inflation diminue le pouvoir d’achat de la classe moyenne ; la loi économique selon laquelle une baisse des prix entraîne une hausse de la demande est négligée par les hommes politiques et les économistes universitaires. Ensuite, les dettes, la régulation excessive, la mauvaise santé du marché du travail et le sur-interventionnisme de l’État affaiblissent une demande déjà chahutée par la crise. Ceci entraîne une baisse des prix qui constitue un symptôme de la crise et non le problème : ils veulent s’attaquer au symptôme (la baisse des prix) en augmentant les prix mais le résultat sera un affaiblissement encore plus grand de la demande car celle-ci est une fonction inverse des prix.

La classe moyenne constate douloureusement l’inflation dans les magasins ; la diminution de la quantité de produits dans des paquets vendus au même prix en est une des manifestations. En effet, pour une même quantité de produits consommés et un même prix par paquet, le consommateur payera plus cher sur une période donnée s’il y a moins de produits par paquet.

Enfin, le but affiché par la Fed est désormais une inflation à 2% ou même « à une moyenne de 2% » ce qui veut dire qu’elle pourra accepter une inflation à 2,5% à l’avenir en arguant qu’elle était à 1,5% les années précédentes. Ce chiffre arbitraire de 2% est répété en boucle par Janet Yellen et repris aussi par le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) Mario Draghi ainsi que par les hommes politiques. Le mensonge et l’absurdité de ce discours est de présenter une situation où l’inflation officielle est à 1% ou 1,5% comme une situation déflationniste. Il s’agit en fait toujours d’inflation, c’est-à-dire de prix qui augmentent et d’un pouvoir d’achat qui diminue pour la classe moyenne à épargne et salaire constant.

Le marché de l’emploi continue à se dégrader

Les médias traditionnels aux États-Unis reprennent seulement les informations de l’État et invitent à l’antenne des représentants d’une industrie qui développent ce qui est dans leur intérêt. Ils ne regardent pas en détail les rapports statistiques et ne questionnent pas le consensus ou le point de vue de l’État. Ces informations sont reprises par les agences de presse européennes qui sont elles-mêmes reprises par les médias européens traditionnels. C’est particulièrement flagrant aux États-Unis en ce qui concerne les chiffres de l’emploi qui sont objectivement mauvais mais toujours présentés comme des nouvelles positives mois après mois par l’État, puis par les médias américains, et enfin par les médias du monde entier.

Par exemple, chaque mois, le rapport sur l’emploi rend compte d’une destruction d’emplois à temps plein et d’une création d’emplois à temps partiel, notamment parce que les entreprises s’adaptent à ObamaCare et veulent éviter de payer une assurance santé complète dont le prix augmente sans cesse. Le nombre d’emplois bien payés diminue et celui des employés mal rémunérés augmente, des emplois au salaire minimum dans les services qui ne permettent pas de faire vivre une famille. Ceux-ci devraient être des premiers emplois pour permettre à des jeunes de commencer sur le marché du travail mais ils sont à la place occupés par des adultes souvent diplômés qui ne trouvent pas de meilleur emploi. C’est le signe d’une forte dégradation du marché de l’emploi. Par conséquent, on constate donc une diminution de la qualité des emplois.

Par ailleurs la proportion d’inactifs dans la population augmente, les inscriptions aux allocations handicapés augmentent et certains chômeurs renoncent à s’inscrire au chômage car ils ont perdu espoir de trouver un emploi. L’emploi des seniors explose car leurs titres financiers ne leur rapportent plus assez pour vivre dans un contexte où les taux d’intérêt sont à zéro et le reste des prix augmentent. Ces derniers mois, la majorité des nouveaux emplois créés a été des emplois pour les seniors ! Parallèlement l’emploi des jeunes diminue ; certains jeunes choisissant de retourner à l’université pour profiter d’une bourse qui leur permettra de vivre et payer leur loyer, alimentant au passage la bulle de l’éducation qui n’a pas pour but de former au mieux en innovant mais de sélectionner tout en profitant à certains oisifs.

Les mauvais chiffres de l’emploi peuvent également se constater dans d’autres statistiques telles que la diminution continuelle des primo-acquérants dans les transactions immobilières, du pessimisme grandissant dans les enquêtes sur le sentiment des ménages concernant leur situation économique, ou encore l’augmentation des crimes et délits.

QE3 n’a pas marché et l’économie va retomber en récession ; vers un QE4 ?

Le QE3 n’a pas eu les effets escomptés et l’économie américaine va retomber en récession à moins que la Fed commence un nouveau programme de QE4. QE4 retarderait encore une récession qui est pourtant nécessaire pour éliminer les mauvaises dettes et les acteurs non performants sur le marché. Ces acteurs qui ont été sauvés par les interventions de l’État au détriment d’une meilleure allocation de ce capital. Il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » comme l’explique Bastiat et le capital alloué par décision politique aurait pu être investi et créer de la richesse par production de biens et services que les consommateurs désirent. Les taux d’investissement des entreprises américaines sont d’ailleurs très faibles : celles-ci ne font pas aujourd’hui les investissements qui leur auraient permis d’assurer la production et l’innovation de demain. Les entreprises américaines n’hésitent en revanche pas à racheter leurs actions pour gonfler les cours et à verser de généreux dividendes qui profitent aux dirigeants.

Le FOMC (Federal Market Committee) qui décide des actions de la Fed finira par augmenter les taux d’intérêt mais ceci n’arrivera que lorsqu’il n’aura plus d’autres choix ; il le fera pour juguler une hyperinflation qui se retransmettra même dans les chiffres officiels pipés. Mais la Fed prendra soin de trouver des causes externes aux catastrophes financières auxquelles elle aura à faire face alors qu’elle en est la cause.

Pour surmonter l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, la Fed a ainsi décidé de regonfler la bulle ainsi que celle des actions et du dollar alors que cette bulle avait gonflé à cause des taux bas sous Greenspan. Si le marché prévoit une hausse des taux, le dollar s’apprécie et la Fed en profite alors pour prétendre qu’il n’y a pas besoin d’une augmentation des taux étant donné que le dollar s’apprécie. Les anticipations et les prévisions de croissance ne se réaliseront pas et ne peuvent constituer une preuve de réussite. Elles ne permettront pas à la Fed de se dérober d’une situation où elle doit augmenter les taux d’intérêt à cause de pressions extérieures ou elle devra laisser le dollar se déprécier violemment. On peut parier qu’elle choisira d’abord la deuxième de ces options, en effet le QE s’arrêtera et les taux bas remonteront quand le marché comprendra que la Fed ne compte pas vraiment arrêter QE ni augmenter les taux.

Une économie américaine en berne

L’économie américaine n’est pas en forme : elle est droguée aux QE, aux interventions de l’État, aux prix fixés par l’État, à la régulation arbitraire, aux bulles et au capitalisme de connivence entre élites et État. Certains profitent de cet État fort en contrôlant des rentes protégées par la loi ou en profitant des dépenses de l’État en armements, dans le domaine de l’éducation ou de la santé. Un État fort profite à ceux qui sont proches du pouvoir et non aux faibles ; les faibles profitent d’un pays libre qui leur donne une chance de progresser.

Les États-Unis sont devenus riches car ils avaient une économie de marché qui innovait, ils étaient une nation de producteurs et d’épargnants ; cette combinaison a enrichi une classe moyenne bénéficiant de plus de pouvoir d’achat et de confort que n’importe où ailleurs dans le monde ou dans l’histoire de l’Homme. La concurrence effectuait son œuvre bénéfique en améliorant les produits et en diminuant les prix, les « sans-dents » de tous les pays du monde voulaient venir aux États-Unis pour profiter de cette liberté. Arriver sur le sol américain ne donnait droit à aucune pension de l’État ni aucune protection économique mais donnait le droit à l’enrichissement par le travail ou en proposant des biens et services désirés par ses concitoyens. Les États-Unis se sont écartés du modèle créé par les Pères fondateurs et de leur excellente Constitution qui garantissait aux Américains des droits et leur assuraient une protection vis-à-vis de l’État. Ils ont laissé le poison du socialisme s’immiscer dans leur économie notamment dans l’éducation et dans la santé dont les prix ont explosé. Ils pourraient revenir à leur modèle d’origine mais ceux qui sont tout en haut de la pyramide ne voudraient pas qu’elle s’écroule car ils seraient négativement impactés et perdraient leur place au soleil. Ces élites se sont donc lancées dans une campagne de désinformation prônant plus d’intervention de l’État et de l’inflation dans un chant du cygne désespéré pour sauver un système condamné à s’enferrer dans ses erreurs ou disparaître.

Le QE n’a pas marché aux États-Unis car le QE ne repose pas sur des lois économiques mais sur une volonté politique de sauver les élites, de sauver le système de monnaie fiduciaire et d’interventionnisme qui permet à une minorité de dominer les autres. Est-ce que les États-Unis pourraient financer autant de guerres et d’armes s’ils devaient les payer en or ?

Depuis deux milliards d’années, le but de la vie a été de transmettre à la génération suivante. Nous devons lutter pour transmettre un monde plus libre ; le coût de lutter contre la tyrannie est plus faible que celui de subir la tyrannie. Qu’avez-vous fait aujourd’hui pour défendre la liberté ?

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  • Solide article. Vous suivez Peter Schiff, non ?

  • En gros cet article dit que les Stades ne sont économiquement pas en forme à cause des QE. Ceci dit on aimerait être dans la même forme qu’eux avec un chômage qui baisse (6,5 %) et un PIB qui progresse (+ de 3% !)

    • Si les politiques non-conventionnelles des BC avaient la moindre chance d’être efficaces, pourquoi alors ne pas autoriser la population à imprimer elle-même des billets ? Quelle différence entre ces deux formes d’émission monétaire ?

      • Je suppose qu’il y a 2 réponses à cette question ;
        – la première, officielle, voudrait qu’il faut garder la maitrise de cette création (non, non, il faut pas rigoler…!),
        – la seconde, plus confidentielle, c’est que la distance d’un agent économique de la source n’est pas neutre dans le cas d’une émission monétaire, donc autant faire en sorte d’en rester proche quand on y est.
        On en revient à la tirade de Gabin : « Mais dis-toi bien qu’en matière de monnaie les États ont tous les droits et les particuliers aucun ! , Le Cave se rebiffe (1962) »

        • Vous n’ignorez sûrement pas que vos deux réponses reviennent au même. S’ils veulent garder la maîtrise de la création monétaire, c’est précisément parce que les dirigeants des BC n’ignorent pas que la distance d’un AE de la source de monnaie n’est pas neutre. Dans le processus inflationniste, quelques-uns gagnent, beaucoup perdent.

          L’inflation liée à la monnaie excédentaire (l’inflation coeur, non importée) est un transfert de richesses de ceux qui sont loin du pouvoir vers ceux qui en sont proches. Donc, un QE ne fait que déplacer les richesses, sans jamais en créer. A ce titre, un QE relève exactement de la même logique que la redistribution socialiste, à savoir l’appauvrissement des producteurs au profit des parasites. Mais sous l’effet du découragement des producteurs, les QE mènent inexorablement à la récession. Le cas du Japon, à nouveau en récession selon les informations de ce jour, est à cet égard emblématique. Malgré les apparences trompeuses de quelques indicateurs phares qui aveuglent les naïfs, les USA sont bel et bien sur une pente récessive.

          • « Mais sous l’effet du découragement des producteurs, les QE mènent inexorablement à la récession.  »

            Sans doute, mais il y a bien pire, et pour le comprendre je vous recommande la lecture de ceci: http://bastiat.org/fr/maudit_argent.html

            La création monétaire revient à fausser la relation entre richesse et argent, or l’argent est ce qui nous permet d’évaluer nos richesses (nos ressources).
            Des investissements se sont avérés nuls, et il ne nous est pas permis d’en tenir compte.
            Pourtant les ressources ainsi consommées sont bel et bien perdues.
            Il faudrait donc épargner beaucoup plus pour les reconstituer.

            Le plus effarant est de constater que la plupart des politiciens et journalistes sont persuadés de pouvoir changer la réalité en manipulant la monnaie.
            Pourtant il est évident qu’à la fin du compte, c’est la réalité qui s’imposera.
            La rareté des ressources se verra dans l’effondrement du pouvoir d’achat.
            Ce sera la fin d’une illusion.
            Les épargnants tomberont de haut, et la classe dépendante de l’État devra subsister autrement.

            Ceux parmi eux qui n’ont rien compris, les socialistes, interpréteront cela comme une trahison, se croiront spoliés.
            Prisonniers de leur logique de pillage, ils se croiront pillés par les méchants: Les patrons, les riches, les Juifs etc. Comme la dernière fois, comme d’habitude.
            Ceux qui refusent de comprendre se condamnent à chercher des boucs émissaires.
            En réalité, c’est eux qui spoliaient, et ils sont allés trop loin.

    • http://www.contrepoints.org/2014/11/08/187491-obama-reduit-a-letat-de-lame-duck la situation économique est loin d’être reluisante niveau emploi. la croissance est du en grande partie aux gaz schistes

  • On peut parier qu’elle choisira d’abord la deuxième de ces options, en effet le QE s’arrêtera et les taux bas remonteront quand le marché comprendra que la Fed ne compte pas vraiment arrêter QE ni augmenter les taux.

    Je ne comprend pas cette phrase. Il doit manquer des mots.

    Depuis deux milliards d’années, le but de la vie a été de transmettre à la génération suivante.

    Et cela s’est transformé, hélas, en « maintenant, le but est de transmettre la dette à la génération suivante. » :mrgreen:

  • Article intelligent et qui change un peu de ceux vantant la reprise US…néanmoins une phrase que j’ai trouvé un peu facile et plutôt tournée pour appuyer l’article.
    Les entreprises américaines n’hésitent en revanche pas à racheter leurs actions pour gonfler les cours et à verser de généreux dividendes qui profitent aux dirigeants.

    Je ne suis pas d’accord, les dirigeants ne peuvent pas deviner, en rachetant des actions, que le cours va forcément flamber par la suite. C’est un peu facile de dire ça. C’est plutôt un risque pris par le dirigeant, d’une car il a confiance dans l’économie future, de de 2 car de toute manière en période de taux 0 les actions restent l’un des rares placements rentables.

    • Si… car désormais tout le monde « front run » la FED.

      C’était l’un des objectifs de Bernanke et ses complices.

      En gros : ne combattez pas la FED… elle gagne toujours… mais plutôt accompagnez le mouvement, renforcez le.

      Un tel principe appliqué à Wall Street, la conclusion devient alors évidente. Le « marché » ne peut pas baisser. CQFD.

      Le mot « marché » de ce point de vue est devenu totalement impropre.

      Vous avez en revanche raison de rappeler que des rachats d’actions… ce n’est pas de la croissance saine.

      Investir oui. Se pignoler et racheter des montagnes de ses propres actions c’est la solution de facilité.

      Mais comment jeter la pierre à ces dirigeants ? Ils font ce que la FED veut qu’ils fassent.

      Nous serions dans leurs chaussures, nous ferions exactement la même chose.

    • « Je ne suis pas d’accord, les dirigeants ne peuvent pas deviner, en rachetant des actions, que le cours va forcément flamber par la suite.  »

      Mais si ! Quand moins d’actions ouvrent droit à la même quantité de dividendes, chaque titre permet de toucher plus. Donc le cours de l’action monte mécaniquement, toute chose égale par ailleurs. Le mouvement est cependant temporaire, puisqu’à terme, il faut rembourser l’argent emprunté pour racheter les actions, ce qui réduit les dividendes, donc le cours.

      Le truc, c’est d’avoir vendu le titre avant que le cours ne baisse. Donc, il faut faire croire que ça montera toujours pour ferrer le pigeon. Et à ce petit jeu, la Fed est un immense atout car on ne lutte pas contre la Fed, du moins jusqu’à ce que la défiance finisse par dominer l’avarice.

  • « le QE augmente la masse monétaire (ce qui est la définition traditionnelle de l’inflation) »

    Pas vraiment. Ça c’est la définition autrichienne de l’inflation (et encore, il faudrait ajouter des conditions), qui est très loin d’être « traditionnelle ».

    Est-ce que vous connaissez le point de vue de Scott Sumner sur ces questions ?

    http://econlog.econlib.org/archives/2014/09/the_wall_street_2.html

  • « ils étaient une nation de producteurs et d’épargnants  »

    Epargnants, peut-etre pas… http://www.economist.com/blogs/freeexchange/2013/04/saving

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