Par Acrithène
Dans un article récent intitulé « L’école polytechnique, ce concentré d’inégalités », Le Monde dénonce la reproduction des élites au sein des Grandes Écoles. Ce qui m’a frappé dans cet article, c’est l’opposition de deux logiques. Celle de l’école polytechnique, qui se préoccupe de recruter les meilleurs étudiants passant son concours, et celle du journaliste qui interprète la composition sociale et l’origine géographique des admis comme preuves d’une immense injustice sociale.
Il y a des choses à modifier dans le processus de recrutement des Grandes Écoles, certes. Mais il faut s’insurger contre cette tendance à associer systématiquement la reproduction sociale à une forme d’injustice. La France moderne s’est construite sur le rejet de l’Ancien Régime, un système où le mode de sélection des élites était explicitement héréditaire. Elle lui a substitué un idéal différent dans lequel les qualités propres à chaque individu devraient être prépondérantes.
L’escroquerie intellectuelle qui muselle le débat public consiste à conclure qu’un système qui tend, dans ses résultats, à reproduire des disparités sociales d’une génération à l’autre est nécessairement éloigné de cet idéal. Que si les enfants de familles plus riches ont davantage de succès, c’est que le système les favorise. Le système favorise certainement les enfants issus de familles riches : c’est un scandale que l’école polytechnique rémunère ses étudiants au lieu de leur facturer leur scolarité. Mais cela ne signifie ni qu’un système idéal ne reproduirait pas les disparités sociales, ni que l’essentiel de la reproduction sociale observée dans le système actuel vienne de dysfonctionnements.
Imaginons un instant un scénario proche du film La vie est un long fleuve tranquille, dans lequel une infirmière peu scrupuleuse échange deux nouveaux nés, l’un d’un père polytechnicien, et l’autre d’une famille misérable et voleuse. Si le système avait tendance à reproduire les inégalités sociales à la manière de l’Ancien Régime, on s’attendrait à ce que les deux enfants aient un avenir principalement déterminé par les caractéristiques de la famille qui les a élevés.
D’après les études menées sur les enfants adoptés aux États-Unis, cette hypothèse est immensément surestimée. La famille d’adoption joue un rôle important mais limité. Pour le montrer, Bruce Sacerdote (2006) utilise un échantillon de plus de 1500 enfants adoptés et aléatoirement « distribués » dans des familles aux caractéristiques socio-économiques différentes et produit les graphiques qui suivent.
Le premier graphique, montre le nombre moyen d’années d’éducation des enfants en fonction du niveau d’éducation de leur mère. Clairement, une mère au niveau d’instruction faible représente un désavantage pour tous les enfants, mais à partir d’un certain niveau, le niveau scolaire de la mère ne joue plus aucun rôle dans la performance des enfants adoptés. La reproduction ne se produit que si l’enfant est biologique.
Plus impressionnant, le second graphique représente la reproduction des inégalités de revenus selon que l’enfant est biologique ou adopté. Le revenu des enfants est très fortement corrélé au revenu des parents, à condition qu’il s’agisse des parents biologiques. Il ne semble y avoir aucun lien entre le revenu des parents et des enfants en cas d’adoption.
Pour ceux qui s’étonneraient de ces résultats, rappelons que la corrélation aux tests de QI de deux jumeaux parfaits élevés séparément est de 76%, contre seulement 4% pour des adultes sans liens biologiques élevés ensemble.
Référence : Sacerdote, B. « What Happens When We Randomly Assign Children to Families? », 2006.
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Sur le web.
l’intelligence est transmise par la mère , les muscles par le père , c’est connu depuis très longtemps ..et heureusement que ce n’est pas l’inverse 😉
Reactitude : « l’intelligence est transmise par la mère , les muscles par le père , c’est connu depuis très longtemps ..et heureusement que ce n’est pas l’inverse »
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Bah c’est faux, selon le fils d’Einstein et de Marilyn Monroe.
Cela me rapelle une anecdote de Sacha Guitry, invité pour la naissance d’un couple d’ami on s’extasie devant le chérubin : » Il aura l’intélligence de son père et la beauté de sa mère », réponse de Guitry affolé : « Imaginez l’inverse ! »
Bonjour
Dans un système libéral, il existe de multiples façons de réussir sa vie.
Dans un système collectiviste, il faut être proche du pouvoir pour réussir. Une réussite individuelle reste bcp plus difficile. Connaitre les bonnes filières, avoir les bonnes relation etc..
Certes, mais pas uniquement.
Sinon tous les enfants de militants socialistes deviendraient riches et tous les enfants de la classe moyenne supérieure (trop riche pour les politiciens mais pas assez pour devenir leurs amis) finiraient balayeurs.
Clairement, l’héritabilité des habiletés cognitives joue un rôle important. Et si ce rôle n’est pas encore plus marqué dans les études sur l’adoption c’est que dans la vraie vie cet effet est en interaction (« modéré » par) avec la culture familiale. Culture de l’effort et de la responsabilité chez certains, culture du « droit à » et du « c’est pas ma faute »chez d’autres.
En fait si on n’a pas une reproduction parfaite des élites c’est
1° à cause du bruit (et de la régression à la moyenne, même, pour faire un hat tip à Francis Galton)
2° parce que certains riches ne se soucient guère de transmettre à leur enfants et ces derniers ont l’intelligence mais pas la culture d’effort et de responsabilité (ils sont éduqué par des fonctionnaires de l’EdNat, faut comprendre). Ils deviennent donc politiciens ou haut fonctionnaires.
J’aimerais rappeler qu’à Polytechnique, un élève sur deux est fille ou fils d’enseignant. Je n’y vois pas trop de reproduction sociale au sens richesse/pauvreté, mais bien plutôt au sens étatisme/initiative individuelle.
Et c’est l’institution universitaire avec la plus forte proportion de fils d’ouvrier et paysans.
Une intuition qui me trotte dans la tête sur cette question concerne aussi le fait que les ressources familiales en terme de réseaux, de connaissances et autres constituent une aubaine pour les enfants. Il est donc parfaitement normal que ceux-ci tendent à suivre le chemin de leur parent jusqu’à un point. Vouloir agir contre cette tendance, c’est l’équivalent de vouloir endommager les poumons d’une personne qui respire mieux à la naissance par souci d’égalité.
Vous avez raisons mais je pense que l’auteur souligne bien aussi le scandale de l’X c’est que cette école soit gratuite et que l’on y rémunère les élève avec l’argent du contribuables. C’est normal qu’il y est des écoles pour riches, tout le monde ne fréquentes pas la les endroits les plus chics de Paris. Mais stop à la gratuité par pitié.
l’X n’est pas du tout gratuite. Au contraire c’est une école assez chère pour ceux qui la font… Mais le prix est caché et décalé dans l’avenir.
Le prix de l’X c’est 10 ans d’emploi dans le service public, à des postes pas forcément intéressants, et des rémunérations pas franchement affolantes. Si vous voulez aller travailler dans le privé (pantoufler), il faut racheter votre scolarité, 45000€.
Le scandale c’est plutôt que pendant des années, l’Etat s’est permis de faire cadeau de cette somme, que tous auraient du payer, à certains pantoufleurs… de plus en plus semble-t-il. Bon, il paraît que c’est fini et que maintenant il faut payer.
Parce que le prix d’une scolarit à l’X celon vous c’est 45 000 euros? alors que c’est moins que le prix d’une seule année dans des grandes universités américaines?
L’X est bien gratuit, ce sont les grandes entreprises publiques ou proches de la sphère publique qui embauchent ces élèves et qui payent les frais. C’est juste un financement indirect, alors que celle ci font déjà de généreuse contribution à l’X. Mais comme tout l’équipe dirigeantes est piloté par des X personne n’y trouvent à redire.
Et c’est 5 fois le prix d’une scolarité en grande école au Tajikistan. Comparaison n’est pas raison. Les salaires des profs ne sont pas les mêmes non plus…
L’X n’est plus gratuite, et c’est très bien. Et comme partout, ce sont les employeurs qui paient, ici en réduisant d’autant le salaire d’embauche et en payant eux, en Afrique du Sud ou ailleurs en payant suffisamment leurs jeunes recrutés pour qu’ils puissent rembourser leur emprunt. Outre les employeurs, il y a de généreux donateurs ou prêteurs. Et oui, je prête à des étudiants parce que j’ai fait des études et que j’estime qu’ils doivent eux aussi pouvoir en faire. Ca vous embête ? Vous voudriez quoi ? Que les études soient gratuites pour les pauvres nuls, très chères pour les riches brillants, et on ne sait pas quoi pour les pauvres brillants et pour les riches nuls ?
Les X men sont payés 880E par mois + 200E d’APL et ça représente un budget de 18ME par an.
Sachant que le budget total de l’école est de 66.4ME par an on peut en déduire qu’une année de scolarité par élève coûte :
(66.4/18)*(880+200)*12 = 47,808E PAR AN !
etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/les-deputes-demandent-des-comptes-a-l-ecole-polytechnique-3248/
« (66.4/18)*(880+200)*12 = 47,808E PAR AN ! »
Je ne vois pas trop ce que viennent faire l’APL ou les signes multiplié et divisé dans votre calcul. A vue de nez, les 45 kE de la pantoufle représentent bien l’ordre de grandeur de ce que l’état dépense pour un X en sus de ce qu’il dépense pour un étudiant lambda.
A combien proposez-vous de fixer la pantoufle qu’auraient du payer des gens comme Cécile Duflot ou Benoît Hamon pour leurs études ?
L’article dit que la solde + l’APL des élèves représentent 18 millions d’euros donc :
18ME / (1080E *12) = nombre d’élèves soit 1388 élèves (oops il doit y en avoir 400 de plus car ils ne sont payés qu’à partir de la 2ème année et soyons fous et disons 2,000 en tout dans cette filière).
et 66.4ME / nbre d’élèves = coût de la scolarité par élève et par an et avec 2000 élèves ça donne 33,200E par élève et par an.
En théorie un élève devrait rembourser sa scolarité soit au moins 100,000E.
Le remboursement actuel si vous avez bien lu ne concerne que peu d’élèves et ce n’est pas très loin du montant de la solde qui a été perçue (38880E en 3 ans)
Oui effectivement il faudrait déduire le coût d’un élève dans l’enseignement supérieur soit 15KE par an.
1991 élèves-ingénieurs, 316 en master, 592 doctorants (wikipedia). 20% du budget en ressources propres, avec un objectif de 30%.
La cour des comptes n’a pas pu en 2012 évaluer avec précision le coût de la scolarité, donc c’est un peu prétentieux de vouloir le faire à sa place, mais elle évalue à 75000 euros par ingénieur l’intégration d’un étranger, ce qui rend le chiffre de 45000 euros pour la pantoufle sensé (et d’ailleurs il a manifestement été établi en conformité avec l’évaluation de la cour des comptes, toute imprécise qu’elle soit).
Bah… si l’intégration d’un étudiant étranger coûte 75,000E, il faut pour les élèves français rajouter la solde et on tombe à peu près sur les mêmes chiffres sachant que la scolarité pour la plupart est de 3 ans mais peut aller jusqu’à 5 ans voir plus.
Je n’ai pas l’impression que vous ayez conscience que le remboursement demandé ne concerne pratiquement que le montant de la solde alors que les études ont à elles seules un coût beaucoup plus élevé (environ 70%). D’autre part ce remboursement est bien souvent fait par les entreprises qui embauchent les élèves.
On n’est pas la cour des comptes, soit, mais on a quand même des éléments pour approcher des coûts… surtout que l’on rencontre pas mal de ces élèves.
Je n’ai pas envie de polémiquer sur le montant exact, mais il y a un point que je ne comprends pas dans votre argumentaire, c’est l’affaire du remboursement par les entreprises qui embauchent les élèves. C’est comme de prétendre que dans un salaire les charges patronales seraient prélevées sur les patrons et non sur les salariés : le coût d’un jeune X pour qui l’embauche comprend le coût du remboursement de sa pantoufle, son salaire net, ses charges patronales, ses charges salariales. La manière dont ça se répartit ne compte pas, seuls importent le coût total pour l’employeur et le reste net pour le salarié. Sauf peut-être si vous voudriez que l’état perçoive CSG, charges, IR et autres avant que l’élève utilise son salaire pour rembourser, de manière à doubler dans les faits la pantoufle pour ceux qui travaillent en France.
Merci MichelO.
Je ne souhaite pas entrer dans ce débat car j’irais jusqu’à remettre en cause ce type d’école symbole de l’état stratège, état stratège qui n’est d’aucune utilité…. et ça nous emménerait assez loin.
Par contre ce type d’école a largement sa place dans l’enseignement privé avec des écoles financées par des entreprises et des élèves qui s’engageraient donc à se mettre au service de ces entreprises ou à racheter ou faire racheter leur contrat par d’autres entreprises.
@gameover.
En fait cette école avait une place naturelle et tout à fait logique dans son idée initialle : former des officier d’artillerie (qui avaient besoin de bien maîtriser les maths pour pouvoir orienter précisément les tirs).
Puisque les X ne vont plus dans l’armée à leur immense majorité, l’école est devenue une verrue étatisante de plus, une sorte d’ENA plus scientifique (mais encore moins apte à faire comprendre l’économie)
Mais oui, la discussion irait loin.
Encore un truc à privatiser rapidement (et comme beaucoup d’autres, ça serait facile et bénéfique à court comme à long terme… mais l’accusation de « brader les joyaux de la couronne » arriverait vite)
Vous n’avez pas peur, parfois, de vous faire arrêter, questionner, jeter dans un cul de basse fosse, juger sommairement, conduit dans une charrette sous les quolibets et bruler en place publique ?
Oser prétendre que le cerveau, c’est comme la couleur des cheveux ou des yeux, se serait génétique, que la spécialisation des capacités procède d’un prétendue loi de sélection naturelle, que tous les hommes ne naissent pas égaux en capacité, qu’il y a des forts et des faibles, physiquement comme intellectuellement, mais quelle hérésie !
Vous allez bientôt prétendre que les hommes n’ont pas les même capacités physiques que les femmes, que les tous hommes n’ont pas les même capacités intellectuelles que les autres hommes tant que vous y êtes (, et que même si c’est le cas actuellement, cela n’est pas du à des siècles d’aliénation du travail par le capital …. que tout cela n’est pas du à un complot capitaliste millénaire qui veut nous faire croire le contraire), mais vous êtes un (ouvrez la liste) un fasciste, un révisionniste, un capitaliste, un ultra-libéral, un sexiste, un homophobe, un esclavagiste, un ultra-libéral, un monstre (continuez la liste)
Bref, ca va pas de penser ? L’excès de libre pensée nuit gravement à l’honorabilité : mangez cinq poncifs respectables politiquement correct par jour !
Vous noterez que les gauchistes n’y trouvent rien à redire, bien au contraire, à la « reproduction sociale » des acteurs, chanteurs, artistes, sportifs mais par contre, dès qu’il s’agit de banquiers, de polytechniciens ou d’ingénieurs, alors là, c’est MAL. Comme quoi, certains sont plus égaux que d’autres.
Mais bon, on n’en est plus à une contradiction près avec leur idéologie égalitariste.
Uniquement pour les acteurs, chanteurs, artistes et sportifs ‘de gauche’ les autres ne sont que des fils à papa, aussi dénués de talents que leur père/mère
Ben c’est comme le fait qu’il est évident que les femmes sont plus fines et plus sensibles, que les noirs ont un meilleur sens du rythme et des attributs imposants, que ce sont des gens géniaux. Ca on peut le dire.
Mais si ça va dans un sens moins positif pour les « minorités » (il y a plus de noirs que de blancs et plus de femmes que d’hommes sur cette planète, mais bon, hein, on va pas pinailler), alors là c’est des stéréotypes et c’est scandaleux.
Donc hein, les différences de capacités, surtout entre riches et pauvres, ça ne doit pas exister, ça ne peut pas exister, et si ça existe ça doit bien pouvoir se résoudre à coup de taxes, non ?
Un petit rappel historique
En Allemagne de l’ est le recrutement universitaire se faisait en pourcentage de chaque classe sociale: Le résultat se passe de commentaires
Pauvreté et richesse, sont des discriminants aussi relatifs qu’incontournables et les inégalités qui en résultent ne font que s’ajouter aux différences génétiques qui sont les premières à distinguer les individus les uns des autres.
Des pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres comme les riches ne peuvent enfanter que des riches, quelle que soit la mesure dans laquelle le statut de chacun puisse évoluer au cours de son existence. Et plus la richesses globale augmente, plus s’accroît l’écart entre le sommet d’une pyramide sociale qui n’a pas d’autres limites que l’ambition des hommes et les capacités de la planète avec, à l’opposé, une base inamovible reposant sur la pauvreté absolue puis l’indignité, dernier état de la condition humaine.
La société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, faite d’inégalités – avant tout héréditaires–, y compris dans la fourmilière finale, déshumanisée, où régnera encore un pouvoir.
Pour approfondir cette réaction interrogez votre navigateur avec « Abominable pyramide sociale ».
Encore ??? C’est une obsession ?
Vous avez des yeux ? Regardez et reprenez espoir : les riches deviennent pauvres et les pauvres deviennent riches (deux ou trois génération de période pour ce cycle) et dans l’affaire tous s’enrichissent.
En particulier les plus pauvres, de plus en plus riches en termes absolus comme relatifs, alors que les plus riches ne le font que très peu.
Et prenons bien en compte que la richesse des 1% les plus riches n’est que du vent. Certes Bill Gates détient plusieurs milliards de dollars mais ce sont essentiellement des actions Microsoft. S’il les vend un peu trop vite, leur cours s’effondre et il n’a plus grand chose. Pour le reste il n’est jamais que multimillionnaire (c’est déjà pas mal) en pratique.
J’ai été faire un tour sur votre blog.
Je n’ai pas eu le temps de chercher, mais j’avais vu une représentation assez semblable, mais provenant de données statistiques, la forme de la « pyramide » était assez proche d’une bouteille de Perrier.
L’axiome comme quoi les riches enfantent des riches, etc… me semble assez fumeux :
– si la richesse est le capital et les privilèges, alors celui-ci ne se transmet pas directement, mais uniquement en partie et par héritage, de plus la valeur du capital évolue dans le temps et celui-ci demande à être entretenu : les sociétés font faillites, les immeubles se dégradent, etc… dans le cas de privilèges héritables, on est d’accord.
– Si la richesse est le revenu, alors il y a dans la réalité d’énorme disparités entre le revenu des enfants et celui des parents en fonction de l’âge des uns et des autres.
Bref, si je peux me permettre, la vision de ‘pyramide sociale’ me semble être une construction mentale simplificatrice.
J’avais bien aimé ce graphique sur CP qui montre la durée de vie d’un riche dans le top 100 avec seulement 40% qui le sont encore au bout de 12 ans.
http://www.contrepoints.org/2014/01/18/153662-les-tres-riches-ne-le-restent-pas-longtemps
Il y avait le même genre d’études qui montrait qu’il y a plus de riches par le travail que par l’héritage.
Beaucoup croient que l’on reste immuablement dans la pauvreté alors que l’INSEE estime que pour la majorité des gens ça ne dépasse pas 2-3 ans. Il y a aussi pas mal de brassage ainsi que l’indique ce rapport US sur census.gov : (googler le texte si besoin)
« The proportion of households in the bottom quintile
in 2004 that moved up to a higher quintile in 2007
(30.9 percent) was not statistically different from
the proportion of households in the top quintile in
2004 that moved to a lower quintile in 2007 (32.2
percent).
Conclusion : nous ne naissons pas égaux !!!!!et ce n’est pas la société qui construit ou détruit les inégalités !!!elles sont génétiques !!!!!
Par suite on peut imaginer que le fils d’un grand savant élevé par une louve serait quand même un inventeur !!!!Les enfants de la nomenklaturat communiste n’ont donc aucune qualité et reproduisent les mêmes erreurs que leurs parents ….et bien on n’en est pas débarrassé !!!!
Il faut apprendre à lire, Robin.
Du fait d’un sort aveugle qui nous fait naître ce que nous sommes ; à une position dans la pyramide sociale plutôt qu’à une autre , les inégalités sociales s’ajoutent aux autres, dont celles qui résultent de nos différences génétiques.
Maintenant si vous connaissez la combine pour que les enfants des pauvres naissent riches (et non pas doté du seul espoir de le devenir un jour, ce qui est tout de même autre chose) , faites le savoir.
Hum…
L’enfant de parents « pauvres » (en capital monétaire et social/symbolique) n’est pas forcément « pauvre » et l’enfant de parents riches, riche.
Imaginez un enfant doté d’une santé et d’un potentiel physique hors norme. Il est riche (en capital humain) et s’il met un peu de travail peut « facilement » devenir un footballeur de haut niveau. Ou si on parle beauté, mannequin… Il est riche.
Imaginez au contraire un enfant de parents riches, très intelligent et tout… mais autiste lourd et paraplégique. Son capital humain est très amoindri… Il est pauvre.
Donc oui, les pauvres ont des enfants pauvres et des enfants riches. De même que les riches ont des enfants pauvres et des enfants riches.
Décidément, votre truc ne tient pas vraiment debout (normal pour une pyramide inversée, remarquez ;-))
Vous parlez du statut de l’enfant tel qu’il peut être modifié au cours de son existence, par ce que vous appelez son « capital humain », alors que je parle de ce statut à sa naissance.
Quant aux cas particuliers que vous prenez pour exemples, ils ne change rien à ce qu’il en est en réalité pour l’immense majorité des autres.
Si quelqu’un connaissait la combine pour que les enfants des pauvres naissent riches (et non pas doté du seul espoir de le devenir un jour, ce qui est tout de même autre chose), ça se saurait.
Alors avant de dire qu’un truc ne tient pas debout, réfléchissez un peu. Et si vous voulez réellement en savoir plus, y compris au sujet de la pyramide inversée puisqu’un article lui est consacré, je vous invite à faire un tour sur mon blog.
Ce n’est parce que l’on naît pauvre que l’on sera pauvre.
si vous aviez été plus attentif, vous auriez lu : Des pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres comme les riches ne peuvent enfanter que des riches, « quelle que soit la mesure dans laquelle le statut de chacun puisse évoluer au cours de son existence ».
Erroné. On n’est ni riche à vie, ni pauvre à vie.
Hum.
A ce que je sais, on ne nait jamais riche ou pauvre.
On le devient. Soit en gagnant de l’argent, soit en le recevant. Ce qui est la même chose, quelqu’un vous donne des ressources en échange de quelque chose. Soit votre travail, soit votre talent, soit… votre existence ou votre amour dans le cas de vos parents.
Mais on ne nait pas riche. Ni pauvre. Mots qui d’ailleurs ne veulent rien dire du tout.
Je ne suis pas le seul à parler de ce « capital humain ». Lisez Gary Becker. Il a écrit des trucs qui ne tenaient pas debout, d’ailleurs tant qu’il en a eu un prix Nobel.
Sinon le fait de naître enfant de riche ne garanti jamais non plus d’être riche de quoi que ce soit. Certes vos parents le sont mais pour le reste… Au mieux avez vous l’espoir de le devenir un jour. Personne ne nait autre chose qu’humain et nu, personne ne meurt autrement qu’humain, et nu.
Sinon, je ne vais pas lire votre blog s’il est à l’aune de ce que vous racontez partout : plein d’incohérences et de délires montrant une incompréhension complète 1° des mécanismes économiques de base, 2° de la nature humaine… Et surtout une jalousie morbide. Soyez content de ce que vous avez et de ce que vous êtes, et cherchez à en faire le meilleur usage possible, sans regarder ce que font les autres, et surtout sans les juger.
Vous ne serez pas plus riche (encore que ça vient vite si on le veut) mais certainement beaucoup plus heureux !
Merci pour ce rappel aux réalités, et à ce qui nous occupe si souvent ici : Le dogmatisme socialiste.
Le dogmatisme socialiste est généralement la transposition dans le monde physique d’un dogme chrétien d’ordre spirituel – une idée chrétienne devenue folle.
Dans le cas de l’égalitarisme, celui de l’égale dignité de tous les hommes, et de l’unité du genre humain.
Or les dogmes chrétiens sont aussi, bons, fraternels, constructifs et libéraux parce qu’ils sont dans l’ordre spirituel, que sont pervers, délétères, et fauteurs de haines leur dévoiement socialiste par transposition à ce bas monde.
Et le socialisme de manier la Contrainte pour les réaliser, dans un hubris qui se prend pour de la philanthropie. Or je tiens que le péché originel est celui de vouloir soumettre autrui.
Ce que les socialistes croient obtenir en soumettant les autres, selon moi, se produirait bien plus et bien mieux en l’absence de Contrainte, car la nature humaine laissée libre révèle son harmonie.
Par exemple, supposez que l’école soit essentiellement libre et marginalement publique (l’objet ici n’étant pas de démontrer que l’école publique est totalement inutile, même si cela me semble plausible).
Comment douter que l’économie transformerait l’école, entre autres choses, en un système efficace de détection des talents, d’où qu’ils viennent, à cause de leur valeur économique ? Ce dont l’école publique, mue par l’égalitarisme, est de plus en plus l’exact opposé: Dissimulatrice de talents. Au nom de l’égalité.
Par ailleurs, la violence du dogmatisme socialiste s’explique par ceci: Le socialisme vise à élaborer un ordre artificiel pour améliorer la société humaine. Face au fait que les capacités sont largement héréditaires, le socialisme n’a que deux options: L’obscurantisme ou l’eugénisme.
Selon l’époque et le lieu, une tendance ou l’autre l’emporte, mais c’est bien le même socialisme.
En attaquant vicieusement les libéraux qui font état des faits, les socialistes obscurantistes nous montrent simplement qu’ils sont obtus au libéralisme: Puisque nous ne sommes pas des obscurantistes, c’est donc que nous somme eugénistes.
Ils ne comprennent pas que nous ne soyons ni celui-là, ni encore moins celui-ci !
Fidèles à la liberté, nous avons gardé à l’égalité sa dimension purement spirituelle, et nous refuserons de contraindre les génies comme les demeurés, et nous ne nous enrôlerons pour aucune marche forcée vers le Progrès.
Nos illustres prédécesseurs ne choisirent la liberté au nom de la prospérité, mais pour elle-même.
Et ce, même si le plus clairvoyant d’entre tous, Frédéric Bastiat, a su établir il y a 2 siècles que la liberté est pour Progrès la seule voie plausible (et même certaine selon la foi chrétienne).
Certains commentateurs ne parvenant pas – ou se refusant – à comprendre que « Des pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres comme les riches ne peuvent enfanter que des riches, quelle que soit la mesure dans laquelle le statut de chacun puisse évoluer au cours de son existence », reste à les renvoyer à l’expression populaire et résumée selon laquelle « Les chiens ne font pas des chats ».
Pour ceux qui ne comprendraient pas non plus, ignoreraient ou refuseraient cet adage, ils pourront se reporter à l’étude de Camille Peugny, « Le destin au berceau », qui conclut : « Le constat est sans appel, les conditions de la naissance continuent de déterminer le destin des individus. ». Ce livre étant disponible sur Amazon, ils pourront éventuellement y prendre connaissance de mon commentaire.
Si c’est le cas, alors pourquoi en parler ? Reconnaissez l’inégalité, pleurez-la, médisez-la, priez, mais vous n’y changerez rien. Je ne sais pas pour vous, mais ceux qui formulent ce genre de propos croient habituellement que la politique et les institutions publiques (surtout le ministère de l’éducation) est capable de modifier cet de chose. N’est-ce pas paradoxal ? Pourquoi les conditions à la naissance détermine-t-il le destin partout, sauf dans l’appareil d’État ? Il faut se décider. Nous sommes fatalisme ou nous croyons qu’Il y a espoir. Si nous croyons qu’il y a espoir, je ne vois pas pourquoi elle n’existerait qu’entre les lignes tracés par un ministère de la reprogrammation sociale.
Vous soulignez un point important : l’espoir.
Le discours de ClaudeC est désespérant et ne mène qu’au communisme.
Son raisonnement inverse part de la conclusion.
A nous de travailler l’espoir, à faire qu’il en existe toujours plus.
Avec l’équipe au pouvoir (UMP-PS), il y aura du pain sur la planche.
mais est-on vraiment pauvre en France aujourd’hui ❓
L’espoir, face à une fatalité démontrée et que nous ne pouvons que subir au titre de la condition humaine fondamentale, n’est qu’un optimisme imbécile.
Je rappelle par ailleurs que le communisme, s’il n’hésite pas devant le crime sous toutes ses formes, n’a jamais été dénataliste.
CQFD ❗
Pour calmer vos angoisses gauchistes, je dois ajouter que l’espoir et même le changement de condition sociale existent effectivement, mais bien après la naissance. Sinon qui accepterait de vivre une fois atteint l’âge dit de raison ?
Et des familles de 30 enfants et plus
Il me semble évident que l’angoissé c’est bien vous 😆
Sortir un fragment de phrase de son contexte n’est pas plus convaincant que honnête
Ce doit être le texte qui est c..
30 enfants par femme, quel délire ❗
Quoique, en France, au bon vieux temps que vous semblez regretter, les femmes en avaient fréquemment une quinzaine.
Qui a parlé de 30 enfants par femme ? Il faut apprendre à lire.
Jamais entendu parlé de polygamie ? Une homme avec 3 femmes et 10 enfants pour chacune et le compte y est.
Pour information : « Comme aimait à dire Yasser Arafat : La meilleure arme de l’Organisation de libération de la Palestine, c’est l’utérus des Palestiniennes. » [Et c’est ainsi que les familles comptant plusieurs dizaines d’enfants ne sont pas rares dans certains milieux. Et pour être impartial] : « Les haredim sont encore minoritaires en Israël, mais ils s’acharnent à changer cet état de fait. Et leur tactique est simple : ils procréent. Les familles ultra-orthodoxes comptent en moyenne près de sept enfants ; les fratries de dix ou plus ne sont pas rares … un quotidien de Jerusalem cite un haredi qui se vante d’avoir 450 descendants. » COMPTE À REBOURS – Alan Wiesman – Flammarion – Déc 2013
Et ce n’est qu’un exemple portant sur l’une des zones de conflit parmi toutes celles qui dans le monde peuvent en fournir d’autres du même genre.
Ah, parce que tout ce que vous dites est vrai ❓
On parle de la France, vous nous balancez le tiers-monde.
Allez, pendant que vous y êtes, 5 épouses, 15 enfants par épouse, comme cela elles claquent à 40 ans et on les remplace par une plus productive, c’est aussi possible dans certaines parties du monde.
Cela ferait 75 enfants par famille pour reprendre votre théorie. En poussant un peu, il est possible d’arriver à 100.
Effroi et stupeur, non ❓
Vous oubliez juste une chose : l’homme est censé avoir les moyens d’élever ses enfants.
Et votre miracle s’arrête à la génération suivante, et devinez donc pourquoi ❓
Vous allez surement nous l’expliquer
« Israel’s annual population growth rate stood at 1.9% in 2013, three times faster than the OECD average of around 0.6%.[3] With an average of 3 children per woman, Israel also has the highest fertility rate in the OECD by a considerable margin, and much higher than the OECD average of 1.7. »
wiki… 1.9%… 3 enfants par femme.
Non seulement vous ne savez pas lire, mais lorsque cela est mis en évidence vous ne trouvez rien de mieux que de démontrer que vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. La France c’est moins de 1% de la population mondiale. Or la démographie mondiale nous concerne tous. Il n’y a qu’à penser, pour le concevoir. à l’incidence, précisément sur les pays les moins peuplés, des mouvements migratoires dus à la surpopulation et aux misères qui en découlent.
@ Claudec
Surpopulation, je la sentais venir depuis un moment celle-là… attention on va bientôt en arriver à la décroissance et à l’épuisement des ressources… on va tous mourir… problème réglé : tous égaux, tous morts !
Allez vous balader dans le monde et vous verrez qu’il y a encore largement de la place et de quoi nourrir 20Mds de personnes. Si les projections de population en Afrique (Niger, Nigeria etc) sont importantes c’est parce que les conditions le permettront… sinon la nature a des méthodes pour réguler tout cela).
@ Claudec
Non seulement vous ne savez pas lire, mais j’attends toujours l’explication.
Claudec, fils de Segala : si à 50 ans t’as pas une Rolex t’as raté ta vie.
Pourquoi en parler ? Précisément par que le fait pour chacun d’hériter à sa naissance du sort de ses parents (sans préjuger de l’évolution de cette condition par la suite) s’appelle une fatalité. Mais que ce qui n’est pas une fatalité par contre, est le nombre de ceux qui naissent. Or sur les 230 000 individus supplémentaires qui naissent chaque jour dans le monde, 70% environ naissent pauvres. Il suffirait donc de réduire notre natalité pour réduire le nombre de pauvres proportionnellement à leur représentation dans la population totale, et par conséquent pour faire reculer la pauvreté. CQFD.
Si modifier la « reproduction sociale » est une utopie (particulièrement à gauche), un tel objectif n’en est pas une. L’alignement des taux de natalité des plus pauvres (6 à 8) sur ceux des riches (2) permettrait de l’atteindre, dans le respect de la dignité humaine.
Ce genre de raisonnement me donne froid dans le dos. Vous n’êtes pas devant des programmes informatiques, mais devant des personnes. Ceux-ci ne s’empêche pas d’avoir des enfants pour réduire le nombre de pauvres. Vous voulez qu’un État les y force ?
Et des familles de 30 enfants et plus, ça ne vous donne pas froid dans le dos ? Et 230 000 êtres humains supplémentaires chaque jour, ça ne vous donne pas froid dans le dos ? Et l’accroissement de la misère ainsi que les désordres et les violences qui s’ensuivent ? Et le pillage sans cesse accru de la planète que cela provoque ? Et l’avenir de vos enfants dans de telles conditions, ça ne vous donne pas froid dans le dos ?
Essayer d’oublier un instant votre sensiblerie romantique pour penser et contribuer à l’éducation de ceux que nul n’a besoin de contraindre dès lors qu’ils ont conscience du mal qu’ils se font à eux-mêmes ainsi qu’à leur descendance et à la société tout entière, en procréant toujours plus sous la seule influence d’une pauvreté à laquelle les a condamnés, par leur naissance, un sort aveugle qui lui a quelques raisons de donner froid dans le dos.
Je vous conseille vivement de lire ceci, j’espère que cela vous aidera à rétablir la réalité des chiffres et faits en face aux fantasmes.
http://annualletter.gatesfoundation.org/fr/
Excellent papier de Bill Gates que nous devrions tous lire. J’en connaissais la teneur, me tenant informé des activités de sa fondation. Mais il faut noter que l’une des évolutions dont se félicite clairement l’auteur, et à laquelle il n’est pas étranger, est la baisse des taux de natalité enregistrée dans de nombreux pays. Car si moins d’enfants meurent, c’est non seulement parce que davantage de soins leur sont prodigués mais aussi parce qu’ils ont tendance à naître moins nombreux de parents mieux informés et connaissant eux-mêmes des conditions de vie allant s’améliorant.
Reste donc à souhaiter que de généreux philanthropes continuent leur œuvre au service d’une démographie maîtrisée, par la dénatalité partout où cela peut s’avérer utile, et que les problèmes posés par le contrôle de cette démographie ne soient plus tabous.
Je crois que vous n’avez pas bien lu le troisième chapitre : la maîtrise de la natalité est un fantasme. La natalité s’adapte d’elle même en fonction du niveau de vie.
Et moi je crois que vous n’avez pas attentivement lu ou bien compris ma réponse ci-dessus. J’y ajoute donc que :
– Bill Gates agit et s’exprime, à travers sa fondation, sous influence de sa propre culture qui est celle d »un pays dont la devise est, je le rappelle, « In God we trust », avec tout ce que cela suppose de résistance à la seule idée de régulation démographique. Cf. les positions de l’Eglise et des religions en général, à ce sujet.
– Que les actions ayant pour but le relèvement du niveau de vie des populations, là où elles en ont le plus besoin, se heurtent à des difficultés, d’ordre notamment ethnique, culturel et politique, qui en annulent ou pour le moins en retardent considérablement les effets.
– Que s’il est indéniable que la natalité s’adapte d’elle-même en fonction du niveau de vie, elle va hélas plus vite que l’évolution de ce dernier. Il en est comme du chômage ; à quoi sert de créer 100 nouveaux emplois quand dans le même temps 200 demandeurs supplémentaires voient le jour. Considérer en outre, à ce propos, la multiplication des camps de réfugiés et le développement des bidonvilles en de nombreux endroits de la planète, sans compter l’affluence grandissante aux divers guichets de l’action humanitaire, dans les pays aux niveaux de vie les plus avancés.
Aucun pessimisme exagéré dans tout ceci, l’observation du quotidien et le sens commun suffisent.
Wah… il y a plus de monde sur terre et il y en a de moins en moins qui meurent de faim et l’espérance de vie augmente. Fail.
La natalité est déjà inférieure au taux de renouvellement dans les pays à haut niveau de vie. La seule réflexion sensée serait d’en extrapoler qu’avec la croissance mondiale la terre va finir par se dépeupler. Ce qui serait aussi faux que Votre mythe qui prend une tendance instantanée pour une loi iniverselle.
@ Stéphane Boulots le 3 décembre 2014 à 8 h 42 min
Faut-il prendre pour croissance « instantanée » le passage de la population mondiale de 250 millions à 11 milliards en 21 siècles, ou plus près de nous de 2 à 7 milliards depuis l’an 1900 jusqu’à aujourd’hui ?
Mais il est vrai que la courbe pourrait rapidement chuter. Au prix de quels désordres et de quelles souffrances (dont il suffit d’ouvrir les yeux pour voir les prémices au quotidien) comparés à ce qui résulterait d’une maîtrise mondiale des taux de natalité ?
En fait la courbe à la forme d’un escalier. C’est typique de toute population dans un espace fermé (île , continent, planète) une fois le seuil d’équilibre atteint, l’évolution se produit par rupture due à un facteur extérieur ou par renforcement des caractères prédominants, plus par colonisation.
Quand aux bidonvilles etc, c’est le premier point du rapport : a part quelques rares exceptions, ils sont en rapide recul partout.
Le fantasme selon lequel le monde compterait de plus en plus de pauvres est un délire gauchiste destiné à discréditer le lubéralisme : presque toutes les multinationales vendant des biens de consommations sont en croissance continue en volume de vente depuis 30 ans.
Invoquer la possibilité de malheurs terribles ne vous donne aucun droit de contraindre autrui. Je vois que vous êtes imbus de votre savoir et croyez voir l’avenir avec précision en vous appuyant sur une bibliographie qui tient lieu pour vous de boule de cristal. Une raison à taille humaine vous dirait que les limites de votre entendement vous oblige à respecter les choix d’autrui plutôt que de vous improviser Dieu.
Qui parle de contraindre qui ? Toutes choses sensées sont faisables par la raison et l’éducation.
Une boule de cristal en vaut bien une autre et peut en tout cas guider la réflexion, en évitant ces certitudes qui donnent la mesure de notre crédulité, voire de notre sottise.
Mais personne n’a jamais dit le contraire ❗ Parce que la plupart des gens sont censés ❗
La seule manière c’est la persuasion. Pour autant que le public cible soit réceptif, sinon que vopulez-vous faire ❓
Tous les gens du tiers-monde ne sont pas des demeurés. Ils sont comme nous.
ah on va attaquer le principe de précaution… on ne sait pas, mais il faut faire quelque chose…
C’est le même principe qu’avec le réchauffement!
Qu’une bêtise soit publiée dans un livre, surtout une monographie sortie dans une collection confidentielle comme celle-ci, ne la rend pas vraie ou crédible ou intéressante pour autant.
Bien sûr que la réalité de qui nous sommes à la naissance conditionne qui nous seront après. Après tout nous sommes la même personne de la naissance à la mort, même si nous changeons (beaucoup) durant ce temps. De plus nous somme tous différents les uns des autres. Grande découverte, n’est ce pas. Mais vouloir changer ces différences (dites « inégalités » par les jaloux) n’y changera jamais rien : Il n’y aura jamais qu’une seule Lauren Bacall et elle ne sera jamais votre femme, un seul Einstein et ça n’est pas vous, un seul Bill Gates et là encore… raté ! Mais il n’y a qu’un Claudec et ce n’est pas eux !
Par contre, cette focalisation morbide (et à vrai dire totalement communiste/nazie) sur le pognon et les « classes sociales » est d’évidence totalement contre productive et la marque d’une jalousie tellement féroce et bornée qu’elle empêche de voir la réalité (que pourtant les mêmes « auteurs » -sociologues néo-marxistes de facs de second rang- adorent scander quand ça les chante) que « l’argent ne fait pas le bonheur », ni les « niveaux sociaux-culturels ». Il y a dans les bidonvilles de Calcutta, Rio ou Nairobi foule de gens immensément pauvres et nettement plus heureux que les petits bobos gaucho-socio-psychanalo parisiens arc-boutés sur la grande douleur qu’ils ont de n’être pas nés « une cuiller en argent dans la bouche ».
Ces mêmes en sont tellement traumatisés qu’ils ne voient pas que Bill Gates, Warren Buffet ou même Carlos Slim n’étaient pas, à la naissance, tellement mieux partis qu’eux. Et qu’eux en revanche, comme tous les « pauvres » (en fait ce sont très rarement des pauvres… juste des demi-riches) de nos pays étaient à la naissance nettement mieux lotis que 99,5% des humains ayant respiré l’air de cette planète… Grâce à ces salauds de riches qu’ils voudraient détruire.
https://docs.google.com/document/d/1sTgi_LftCtTzklhY0mxkZMqPSy-xaj4hJnfsTcwhfE4/edit – La pyramide sociale inversée, ou le triomphe de la pauvreté.
Voir aussi mes deux derniers posts (ci-dessus)
Encore ce machin instable 🙁
Le subtil dosage de votre propos, lorsque vous évoquez conjointement Lauren Bacall, Einstein et Gates ne peut hélas pas faire oublier que l’aune à laquelle se mesure d’abord toute chose de nos jours est la richesse (avec son pendant la pauvreté).
Vous aurez quelques chances d’intéresser le public si vous parlez beauté, mais essayez donc avec l’intelligence.
Mais est-ce si nouveau ? Jean Fourastié écrivait déjà que rien n’intéresse moins l’homme que sa propre condition et le veau d’or n’est pas une invention récente.
Non, seuls les gauchistes jaloux (pléonasme) ne se focalisent que sur la richesse. Les gens « normaux » ont très souvent des rélexions pleines de bon sens du genre « OK, untel est très riche, mais quelle vie il a ». Ou « Bien sûr les Windsor vivent dans une opulence incroyable… mais jamais seuls, jamais libres de faire ce qu’ils veulent… pas pour moi ! » etc.
Il suffit de lire ce que les gens écrivaient / pensaient au moyen-âge où les inégalités de fortune étaient immensément plus grandes qu’aujourd’hui.
Pour prendre l’exemple que je connais le mieux, moi même, je suis certainement parmi les plus « pauvres » de ma promotion de grande école, et parmi mes frères, mais j’ai une vie qui me convient bien plus. J’ai fait le choix d’arrêter le trading de dérivés pour faire de la recherche et de voir mes revenus divisés par quatre ou cinq (au moins… ) en échange d’une liberté d’action, de comportement et de gestion du temps incomparablement plus grande. Suis-je plus « pauvre » ? Oui pour le jaloux, non pour moi.
La grande majorité des « pauvres » de nos pays le sont par choix (inconscient). Il n’est pas « très difficile » si on le veut vraiment, de devenir riche. Mais ceux qui font de belles études, le plus souvent ont travaillé nettement plus pendant que les autres trainaient au bar autour du babyfoot. Ceux qui ont des promotions et des « beaux jobs » y consacrent leurs soirées et leurs WE, et une belle part de leur vie de famille, ceux qui sont vraiment riche ont généralement tout risqué pour lancer une entreprise et y mettent tout, leur richesse, leur sécurité matérielle, leur sécurité affective (les conjoints et enfants apprécient en général qu’on passe plus de 2h par semaine avec eux), leur confort moral (Ah, la belle posture de celui qui critique les « patrons exploiteurs » parce qu’il n’a jamais été en position d’employer qui que ce soit), les relations « simples » avec le fisc et les pouvoirs publics.
Non, en France, tout le monde pourrait être « riche » (puisqu’on met ça à 4000€ par mois, n’est-ce pas, m’sieur le présiflan) mais ceux qui le sont ne sont pas les « favorisés », les « héritiers » mais juste ceux qui se bougent et se sont bougés au lieux de grommeler jalousement que « c’est top injuste » ! La vraie inégalité est ailleurs, là où vous ne la pourchassez guère : beauté, forme physique, santé, intelligence.
Non, là encore c’est vous qui faites une erreur de perspective, assez commune il faut l’admettre, et imaginez des écarts de fortune accrus.
Louis XIV est « propriétaire de toute la France » en définition ultime. Il est donc comme Bill Gates… juste 200 à 400 fois plus riche. Dans le même temps le paysan pauvre a à l’époque de belles chances de mourir de faim chaque hiver, et la famille moyenne en France vit à 10 dans une masure de 20 ou 30 m² avec les bêtes dedans pour un peu de chaleur… Le RSA-iste est en niveau de vie réel (le reste est virtuel et un produit direct des manipulation socialistes de la monnaie) infiniment plus proche de Bill Gates (et plus encore de celui de Warren Buffet) que ne l’était le Français moyen d’un simple marquis.
Et une dernière fois (parce que là ça commence à me fatiguer) citer 100 fois le même mensonge ou le même délire ne les rendent pas vrais. Du moins pas en soi, et pas dans une discussion. Les trucs de manipulation des foules ça marche avec les foules, c’est tout.
Si vous voulez vous rendre malheureux en pensant que votre vie à été façonnée seulement par votre naissance et que les riches le sont par accident, continuez donc. Si vous voulez être riche, devenez le. Mais ne rebattez pas en boucle les même antiennes, elles sont objectivement ridicules.
Je ne sais pas si c’est à moi que vous répondez. Si c’est le cas, je ne vois vraiment pas le rapport avec ce que je disais.
Mea culpa, le commentaire était mal placé apparemment.
La « valeur » de la France au temps de Louis XIV n’avait rien à voir de ce qu’elle est de nos jours, pas davantage d’ailleurs que Le Roi soleil avec Bill Gates. L’écart à considérer n’est pas celui existant entre ce que possède l’homme le plus riche et celui qui n’a rien, mais entre le dénuement des plus pauvres et le niveau de richesse de la société. Sinon, vous raisonnez en gauchiste ramenant tout à l’opposition entre pauvres et riches.
Mais je suis moi-même fatigué de cet échange.
Quand on veut comparer les revenus, en général on compare les 2 déciles extrêmes… mais comme le résultat ne convient pas aux gauchistes ils se mettent à comparer le 1%.
Pourquoi c’est un problème ?
C’est parce que dans ce 1%, entre 2 comparaisons ce ne sont pas les mêmes personnes.
Exemple : quand on dit que pour les 10 plus riches de 2013 leur richesse est passée de $334.1Mds en 2008 à $451.5Mds en 2013 soit +35% c’est vrai…. mais en 2008 ils n’étaient pas les plus riches.
Ceux qui étaient les plus riches en 2008 avaient $426Mds mais n’en ont plus que $280.8Mds en 2013 -34%).
Donc en final la différence entre la fortune des 10 plus riches de 2008 ($426Mds) et les 10 plus riches de 2013 ($451.5mds) soit 5.98% en 5 ans soit 1.43% par an (racine cinquième).
Bien entendu, l’article du Monde oublie de mentionner l’inégalité majeure de Polytrechnique :
Un admis sur deux a un parent enseignant !
Remarques, trouvées sur Internet en qques secondes, sur l’étude qui sert de base à l’auteur de l’article pour nous dire que si les enfants de riches et d’intellectuels d’aujourd’hui seront les riches et les intellectuels de demain c’est parce qu’ils sont nés plus intelligents, et que c’est donc juste :
« The data ‘Public Use Data Set of Adoptees’ is available on Professor Sacerdote’s webpage. Taking a peek at it, the adoptees average age is 28, while non-adoptees is 32. Well that’s a problem for the graph. The red line in question is 4 years old, and an important 4 years – 28 year olds may still be in graduate school, volunteering, traveling, etc., while people in their 30s are entering what is a more mature (and important for us, consistent) earning potential years.
How do the genders match up? To be an economist about it, the frustrating thing is that the study assumes that the ‘treatment effect for nurture’ is consistent across the entire cross-panel within families, but girls and boys are nurtured in different ways in our society. And 70% of the adoptees are female. Only 39% of the non-adoptees are female. Well that’s a problem for the graph. Women make less than men. Also, it isn’t clear at all that high income status transfers privilege the same way to daughters as it does to sons. Perhaps it is easier for male children to inherit social and cultural capital that is deployable into economic capital than it is for female children. »
http://delong.typepad.com/egregious_moderation/2009/09/mike-konczal-genes-and-income.html
Par ailleurs, remarque personnelle : admettons que cette étude soit fiable (ce qui ne semble pas être le cas) : que prouverait-t-elle? que la réussite est génétique (comme en déduit l’auteur de l’article) ou que les enfants adoptés réussissent moins bien peut être du fait justement qu’ils sont adoptés (une situation qui peut être porteuse de conflits, interne à l’enfant, ou vis-à-vis de ses parents adoptifs, susceptibles d’affecter une réussite sociale).
Hum, j’aurais tendance à dire
« Si Brad DeLong désaprouve l’étude, elle doit surement dire des choses très intéressantes ». Et « s’il attaque telle ou telle conclusion c’est qu’elle n’y est que dans ses rêves ou qu’elle est trop réaliste pour lui ».
Il y a des problèmes dans l’étude, peut-être. Mais des problèmes dans la critique ? Au moins autant. Donc l’un fait l’hypothèse qu’hommes et femmes auront des revenus comparables, l’autre que non. L’un pense qu’à 28 ans les études sont finies, comme à 32 ans, l’autre non. Hypothèses contre hypothèses certaines plus plausibles que d’autres.
Sinon, le sens de l’étude est que les déterminants de la réussite ne sont pas exclusivement dans le capital social hérité, et que bien au contraire, celui là ne joue qu’un rôle limité.
Sinon
Vous n’êtes pas de bonne foi. Dire que les hommes et les femmes ont le même revenu n’est pas une hypothèse, c’est une erreur. Dire que dans une population de 28 ans d’âge moyen il n’y pas a plus de chance de trouver des gens encore en études que dans une population de 32 ans d’âge moyen ne me semble pas honnête. Or on voit bien comment ces deux différences peuvent influer les résultats sur la partie « income », celle justement où les résultats semblent les plus « probants ».
Ah bon ! Et vous (ou surtout ce brave Brad) vous êtes de bonne foi, mon œil !!
OK, donc combien de gens de 28 aux US font encore des études, en pourcentage ? En comparaison de ceux de 32 ans ?
Même en France, peu de gens soutiennent leur thèse après cet age. Pour ne parler que de l’immense majorité, celle qui fait un doctorat, bien sûr. Après service militaire et plusieurs masters…
Quant à la différence de rémunération, chez les jeunes, avant mariage… elle est en faveur des femmes dans la plupart des échantillons. Faut relire Sowell sur ces sujets, ou regarder les études de salaires sortie d’école/ jeunes diplômés d’un peu partout pour le réaliser, c’est tout.
Et les résultats « income » sont justement les moins concluants, ici où ailleurs… parce que super bruités de toute façon.
La différence de revenus hommes/femmes, même si elle est plus faible chez les jeunes, se retrouve à tous les âges aux Etats-Unis. http://en.wikipedia.org/wiki/Male%E2%80%93female_income_disparity_in_the_United_States#cite_note-bls.gov-16 (source : http://www.bls.gov/cps/cpswom2008.pdf)
Concernant l’âge, vous faites la différence entre 28 de moyenne et 28 tout court? Sinon, pensez-vous que le salaire moyen soit le même à 28 ans qu’à 32 ans?
En fait, je ne comprends pas trop pourquoi ces critiques changerait beaucoup le schmilblick.
La question fondamentale, c’est de savoir si la pente des courbes est semblable ou différente. Si les courbes sont parallèles, pas de savoir si elles sont au même niveau. Sur le graphique des revenus, ce qui est intéressant, c’est que l’une est croissante, l’autre horizontale.
Donc, la question c’est, en supposant qu’on rééquilibre les échantillons pour avoir le même âge et la même proportion de femmes, aurions-nous des droites désormais parallèles ou confondues ? Sur le deuxième graphique, aurions-nous le dernier point de la courbe bleu au dessus de 70k, et ce sans faire bouger le premier point ? Car à nouveau, c’est la pente qui nous intéresse principalement.
En ajustant l’échantillon, l’hypothèse la plus probable n’est-t-elle pas que tous les points de la courbe bleue s’élèvent similairement, reflétant un plus grand nombre d’hommes et un âge supérieur, mais qu’elle reste fondamentalement horizontale ?
L’objet de l’étude n’est pas de savoir si les adoptés réussissent moins bien ou mieux, mais de voir si le profil socio-économique de leurs parents adoptifs joue un rôle. Bien sûr, les adoptés peuvent subir un traitement différencié. Mais au point qu’il ne fasse aucune différence, en termes de salaire futur, entre être adopté par des riches vs des pauvres ?
Oui c’est vrai qu’en répondant à des critiques hors sujet, on en perd le fil.
LOL.. il semble que tu as lu un peu vite ton 1er lien… Voir la note n°8 et son revoi au WSJ :
« In 2008, single, childless women between ages 22 and 30 were earning more than their male counterparts in most U.S. cities, with incomes that were 8% greater on average, according to an analysis of Census Bureau data released Wednesday by Reach Advisors, a consumer-research firm in Slingerlands, N.Y. »
euh… elles gagnaient pas moins, mais 8% de plus. Fail et autogoal.
Euh.. ce chiffre porte sur « les femmes célibataires et sans enfant dans la plupart des villes américaines ». Le graphique dont je parle, et qui est le seul valable puisqu’il parle de TOUTES les femmes, montre bien qu’elles gagnent moins que les hommes entre 20 et 34 ans.
En quoi ces critiques sont elles hors sujet? Une étude est utilisée pour montrer quelque chose. Si cette étude est biaisée, et bien elle ne montre rien du tout.
A Acrithène, qui est l’auteur de l’article si je ne m’abuse : votre papier parle à 50% d’une étude, et cette étude sert à appuyer une démonstration, démonstration qui ne repose que sur cette étude. Donc si des critiques parviennent à remettre en cause la scientificité de l’étude, il me semble que, oui, ça change pas mal le schmilblick. La preuve, juste derrière vous posez les bonnes questions : qu’est ce qui se passerait si on ajustait l’échantillon? Tant qu’on ne l’a pas fait, on ne peut rien dire, on ne peut pas débattre, sauf à engager une discussion de café du commerce.
Par ailleurs, dernière remarque : pour la partie sur le QI des jumeaux, ça serait pas mal de sourcer ces chiffres.
Le graphique d’Acrithène montre que les adoptés poursuivent des études supérieures.
Aux US le K12 correspond à notre bac donc là avec 15 ans d’étude on est 3 ans après le bac.
Tu ne peux pas comparer avec le salaire moyen des femmes qui inclut 80% de maoeuvres.
Pour le reste, relis le message d’Acrithène là au-dessus.
Pour les non-adoptés le nombre d’années d’études est proportionnel à celui de la mère et le salaire proportionnel à celui des parents. Pour les adoptés, ce n’est pas proportionnel, la vourbe est plate.
Enlève tes oeillères, l’intelligence est héréditaire, c’est foutu.
L’étude sur les jumeaux est de Hans Eysenck et est documentée ici :
contrepoints.org/2013/04/26/122706-les-inegalites-sociales-ne-sont-pas-des-injustices#fnref-122706-8
Si on considère toutes les femmes, on ne peut pas faire de comparaison avec les hommes à nombre égal d’interruptions de carrière pour grossesse.
Je pense que vous n’avez pas compris. Les critiques que vous adressez sont légitimes dans le sens où il vaudrait mieux les prendre en compte.
Elles sont en revanche relativement hors sujet dans le sens où il n’y a aucune raison de penser qu’elles créent un biais qui renforce le résultat de l’étude.
Ce n’est pas une discussion de café du commerce. Ce n’est pas comme s’il fallait toujours tout tester. S’il n’y a aucune raison de penser qu’un ajustement statistique risque de troubler la robustesse d’un résultat, il n’y a aucune raison de s’en soucier. Pourquoi ne pas s’assurer que le le pourcentage de yeux bleus est le même aussi ?
Sinon, des adoptions studies, il y en a plein, et elles vont à ma connaissance toutes dans le même sens.
Des études sur les jumeaux séparés, il y en a aussi plein, c’est inutile de sourcer ces chiffres. C’est comme sourcer 1515 Marignan. Vous faîtes une recherche de 2 minutes « IQ twin studies » et vous les trouverez.
@ MichelC le 3 décembre 2014 à 9 h 26 min
S’il s’agit de répondre (comme à d’autres intervenants) à des propos purement polémique, j’ai mieux à faire.
Si par contre vous désirerez réellement des explications, dans le but de comprendre les idées d’autrui, vous les trouverez sur mon site http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com, où vous pourrez même les critiquer et m’aider dans une étude à laquelle je me livre depuis plusieurs années.
Si vous avez mieux à faire, eh bien tant mieux. En plus, vous êtes libre de votre temps 🙂
… et l’explication, on l’attend toujours … 🙁
Moi, mes idées, mon blog : …. « dans le but de comprendre les idées d’autrui » ; euh… tes idées on les a parfaitement comprises, on n’est juste pas d’accord, mais pour toi si on n’est pas d’accord c’est qu’on n’a pas compris.
attention ça pique les yeux :
« Selon les données du NLSY, le QI moyen des noirs américains (85) est de 1,21 écart-type inférieur à celui des blancs (103). Pour ce qui est des autres ethnicités, le QI moyen des asiatiques est de 106, celui des latinos de 89, et celui des juifs de 112. »