L’impôt : une extorsion de fonds ?

De plus en plus de Français semblent prendre conscience de la véritable nature de l’imposition.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
impôt credits vasse nicolas antoine (licence creative commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’impôt : une extorsion de fonds ?

Publié le 6 décembre 2014
- A +

Un article du site Le bobo libéral.

impôt credits vasse nicolas antoine (licence creative commons)

Un sondage, en cette période d’ultra-matraquage fiscal, révèle que pas moins de 37% des Français considèrent l’impôt comme une extorsion de fonds. Intéressant en cette période où se multiplient les signes patents de révoltes à l’encontre du gouvernement et de sa politique.

Je ne me réfère pas aux pathétiques et sirupeux mouvements rebellocrates, portés par des groupes, tels les syndicats (CGT, FO et SUD en tête) qui ont fait croire durant des décennies que notre pays abritait de courageux résistants à l’oppression capitaliste et réactionnaire, sauvant ainsi l’âme corrompue de notre nation. À les entendre, on pouvait s’imaginer avec soulagement qu’existaient en France des consciences en alerte pour nous protéger des vilains en tous genres.

Je me réfère plutôt à ces petits mouvements, qui ont fleuri un peu partout, certains éphémères, d’autres pérennes : les pigeons ou les bonnets rouges d’hier, les pendus, les patrons cadenassés ou le mouvement des libérés de maintenant. Chacun avait ses spécificités, mais ils partageaient tous un écœurement des charges fiscales et sociales qui pèsent encore sur l’économie française aujourd’hui. Un trop plein d’État.

À cela vous ajoutez des sondages qui confirment une tendance grandissante acceptant une réduction du périmètre de l’État, et cerise sur le gâteau, ce sondage où presque 40% des sondés voient l’impôt comme une simple extorsion de fonds. Il y a de quoi faire rêver un libéral. La lucidité gagnerait-elle le peuple de France ? Cela reste à voir.

L’impôt est en effet de l’extorsion de fonds : rien de plus, rien de moins. C’est une violation des droits de propriété privée. Par la force, même avec la plus subtile, l’État extorque de l’argent à ses citoyens. Point final. C’est du vol pur et simple. L’impôt c’est l’équivalent noble et sophistiqué du racket mafieux.

Tous les discours qui consistent à le faire passer pour quelque chose d’aussi nécessaire que l’air que l’on respire ne sont que propagande pour gagner l’adhésion de ses victimes. L’impôt n’est pas plus nécessaire que le monopole pour permettre la vie en société.

Certes, aujourd’hui, en l’état actuel, il serait utopique de l’abolir du jour au lendemain (et pourquoi pas après tout, ne l’a-t-on pas fait avec l’esclavage ?), mais au moins il faudrait que nos consciences bienveillantes, nos lanceurs d’alertes, nos résistants bien-pensants, s’indignent de son existence et de son usage démentiel par l’État.

Ne sommes-nous pas concernés par l’usage que fait l’État de la liberté d’expression, de la justice ou de sa force armée ? Nous savons dans ces domaines respectifs que l’État peut être dangereux. Alors pourquoi n’est-ce pas le cas avec les impôts ? Pourquoi l’impôt échappe-t-il à cette vigilance ? Pourquoi n’y-a-t-il pas un tax watch international, ou un contribuable sans frontière (il existe Contribuables associés en France) ? La seule chose dont on s’indigne dans les médias c’est de ne point payer l’impôt, légalement ou illégalement. On devient alors un traître à la patrie, un citoyen indigne, un parasite vivant au crochet des autres.

Si cette tendance persiste dans l’opinion, j’entends déjà les politiques et sociologues de tous poils s’alarmer devant cette érosion du consentement à l’impôt. Qu’il y ait trop d’impôt d’accord ! Mais qu’il soit perçu comme pour ce qu’il est vraiment, du vol, c’est trop dangereux pour la caste au pouvoir. Car finalement nos hommes d’État se retrouveraient soudainement nus comme le roi dans la fable.


Sur le web

Voir les commentaires (58)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (58)
  • une chose est sure , les caisses sont vides ; j’ai pour habitude pour régler ce que je dois à l’état de demander un échelonnement ; en général ça ne pose pas de problêmes ; cette année , pour régler la taxe proféssionnelle il a fallut parlementer pour obtenir un étalement sur 6 mois ;j’ai expliqué à l’agent des impots que je n’avais pas l’habitude de de payer avec l’argent que je n’ai pas ; il a été compréhensif , mais tout ça m’a mis la puce à l’oreille ; la france est fauchée !

  • Si l’impôt avait du sens, un réel interet, une manière finalement de fédérer les citoyens autant que la participation au prise de décisions politiques, de l’état, je ne vois pas le probleme, on pourrait même l’imaginer facultatif, un peu comme une quête, ça serait bien aussi…. Mais là, déjà déclarer plus que ce qu’on gagne réellement, j’y arrive pas alors après!

    • « une manière finalement de fédérer les citoyens  »

      Certes, encore faut-il que tout le monde en paie.

    • Un téléthon spécial participation aux frais de gestion de la France !!!! amusant mais pourquoi pas ???? En effet il y a encore du jus : regarder les collectes diverses et justement le téléthon ( le vrai ) çà continue de rapporter en dépit de tous les prélèvements déjà opérés !!!! Et ne venez pas me parler de générosité ou de solidarité j’ai déjà donné !!!! Donc l’état aurait bien tort de ne pas continuer à presser le citron puisque même après ses redoutables extorsions un nombre important de nos concitoyens ne se pensent pas encore quitte et en rajoutent spontanément !!!!!! Il faut être cohérents ; si les prélèvements de tout poil sont insupportables il faut arrêter de donner volontairement par ailleurs !!!!!

  • Ah ! Le bon vieux discours rothbardien : « l’impôt c’est du vol ». Malheureusement, il ne tient pas. En effet, l’impôt est le paiement de services dont profitent les membres d’une société. ne pas payer d’impôts en échange des services reçus serait au contraire du vol (et là c’est marrant parce que c’est selon le même Rothbard, c’est là une de ses contradictions), ce que Rothabard nomme du « parasitisme », ie. il « se nourrit sans contrepartie de l’exploitation du travail et de l’énergie d’autres hommes ».

    • Tous les « services » rendus par l’État sont-ils nécessaires? Sont-ils rendus à un coût optimal? Et les fonctions régaliennes sont-elles bien remplies?

    • ce que vous dites est faux. le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. Personne ne me laisse le choix. Vous trouvez cela normal de payer pour des choses que je n’utilise pas ?? je n’utilise pas tous les services publics que je finance par mes impôts. Trouvez vous normal qu’en France et dans beaucoup d’autres pays, une partie de la population est persécutée par les impôts tout cela pour financer la clientèle électorale des partis politiques ? Quand la mafia rackette des commercants, elle offre bien un service en échange (une protection contre tous les criminels). Est ce que cela légitime le racket de la mafia ?? L’impôt c’est du vol et c’est immoral mais il faut être réaliste: l’impôt est quelque chose de nécessaire (même si c’est immoral), il faut un état minimum qui assure les fonctions régaliennes

      •  » le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État  » Que voulez-vous dire ? Les impôts financent des services dont bénéficient tous les citoyens, ils doivent donc payer pour ses services, sinon c’est du parasitisme et donc selon Rothbard, du vol.

        Tout d’abord même si vous n’utilisez pas tous les services publics, vous en profitez indirectement. Exemple : vous n’avez pas d’enfants donc vous pouvez estimer injuste de payer pour l’EN. Sauf que vous profitez des personnes qui ont été formés par cette même EN (médecins, infirmiers, policiers, etc).

        Un autre exemple : vous avez des enfants mais vous les mettez dans le privé (ou vous assurez vous-même leur instruction), vous pouvez estimer que c’est injuste de payer pour l’EN. Sauf que vous payez pour avoir la garantie, l’assurance de pouvoir si vous le souhaitez les mettre dans l’école publique. Vous payez donc une sorte d’assurance.

        Votre exemple de la mafia est ridicule puisqu’elle produit elle-même les crimes….. D’autre part, je vous fais remarquer que si vous ne payez pas vos impôts vous ne risquez pas de vous retrouver au fond d’un lac…..

        • on ne paye pas des impôts en fonction des services que l’on utilise. au contraire, ceux qui payent le moins d’impôts (voir pas d’impôts du tout) sont ceux qui utilisent en général le plus les services publiques, sont ceux qui profitent le plus de l’état (le meilleur exemple c’est les politiciens). les gens qui payent des impôts donnent plus d’argent à l’état que l’état leur donne de services. donc ils se font voler. ceux qui payent le plus d’impôts profitent en général moins des services publiques que les autres.

        • « Votre exemple de la mafia est ridicule puisqu’elle produit elle-même les crimes » l’état ne produit pas de crimes car c’est lui qui fait les lois et qui décident ce qui est un crime ou pas. lisez The problem of Political Authority : an examination of the right to coerce and the duty to obey de Michael Huemer. il montre comment des actes jugés injustes et illégales s’ils sont accomplis par des agents privés sont souvent considérés comme admissibles s’ils sont accomplis par des agents de l’État. La mafia protège les commercants contre les criminels qui ne sont pas liés à celles ci. je connais des italiens du sud. c’est marrant beaucoup d’italiens du sud ont plus confiance en la mafia qu’en l’état italien. si vous ne payez pas vos impots, l’état excercera de la violence à votre égard. vous pouvez même aller en prison.

        • J’ai l’impression que vous considérez que les services fournis par les administrations publiques ne consistent qu’en allocations. Dans ce cas, en effet, certains reçoivent davantage que ce qu’ils paient et par symétrie certains donnent plus qu’ils ne reçoivent, c’est le principe même de l’assurance que celle-ci soit publique ou privée !

          Bien entendu que des actes commis par l’Etat ne seraient pas acceptés s’ils étaient commis par des agents privés, c’est justement cela qui justifie l’existence de l’Etat, le monopôle de la violence. On peut rêverr comme Rothbard qu’on peut se passer de ce monopôle mais malheureusement c’est impossible. Une organisation sociale même libertarienne édictera toujours des règles et des sanctions contre ceux qui ne les respecteront pas (Rothbard évoque d’ailleurs dans l’Ethique de la liberté quelles doivent être les sanctions, etc). Mais, on peut même aller plus loin et remarquer que des actes commis par deux Etats ou deux autorité ne seront pas acceptés de la même manière. Ce qui compte alors c’est la forme que prend cette autorité. Ainsi, des actes commis par un Etat dictatorial (par exemple prélèvement d’impôts) seront moins acceptés s’ils sont commis dans un cadre plus démocratique (malgré l’imperfection qui existe). C’est d’ailleurs tout le sens du propos de Montesquieu : « on peut lever des tributs plus forts, à proportion de la liberté des sujets ; et l’on est forcé de les modérer, à mesure que la servitude augmente ».

          Je reviens sur l’exemple de départ Huemer : « Vous vivez dans un petit village avec un problème de criminalité. Des vandales volent et détruisent la propriété des gens. Rien n’est fait pour les en empêcher. Ainsi un jour, vous décidez avec votre famille d’y mettre un terme. Vous prenez des armes et vous cherchez les vandales. Parfois vous en trouvez un, vous le ramenez chez vous et vous l’enfermez dans le sous-sol. Vous donnez de la nourriture pour que le prisonnier ne meure pas, mais vous le gardez enfermé pendant quelques temps. Après avoir opéré de la sorte pendant quelques semaines, vous frappez à la porte de vos voisins. « Vous avez remarqué qu’il y a moins de crime ces dernières semaines ? Eh bien c’est grâce à moi. Je suis là pour collecter votre contribution au fond de prévention du crime. Votre facture pour ce mois-ci est de 100$ ». Vous lui expliquez que, s’il devait refuser de payer, vous devrez malheureusement le considérer lui aussi comme un criminel, et alors vous devrez lui aussi le soumettre à un confinement de long terme dans votre sous-sol. » Son exemple rappelle les robinsonnades de Rothbard mais son analogie avec un Etat frise le sophisme. En effet, dans son exemple, les habitants, les voisins peuvent avoir le choix, ce qui choque (entre autre) c’est que quelqu’un leur impose une contrainte alors qu’ils pourraient ne pas la subir. Dans le cas d’un Etat, chaque individu arrive au sein d’une société qui ne l’a pas attendu pour fonctionner selon ses propres règles. Dans le cadre d’un Etat, les règles préexistent aux individus puisqu’ils viennent au monde au sein d’une société, dans l’exemple de Huemer, les règles sont modifiées par un unique individu, sans consultation des autres. C’est une différence fondamentale qui rend l’analogie peu probante.

        • L’état produit lui même ses crimes, là dessus il n’y a aucun doute, L’état impose lui même ses « services ». Vous inversez complètement le processus, c’est parce que l’état vole les individus qu’il est capable de fournir certains « services », aucun individus n’est redevable à l’état de quoi que ce soit. selon votre raisonnement un vendeur de télévision devrait me faire payer une taxe pour la fait qu’il me rend le service de « pouvoir » acheter une télévision si un jour l’envie m’en prend, c’est ubuesque! Mais le mensonge étatique est tellement ancré dans l’inconscient collectif que même ses victimes le défendent, une sorte de syndrome de Stockholm ou de réflexe conditionné comme si des génération d’esclaves finissaient par trouver leur état normal voir même enviable c’est pitoyable.

          • Il faut tout de même revenir sur certains fondamentaux.
            1. Lorsque je me fais voler, d’abord je ne suis pas au courant ex ante du vol. je ne sais pas que je vais être volé. Première chose. Second point, je n’obtient rien en contrepartie contrairement à l’impôt qui finance des dépenses publiques dont je profite. Comparer l’impôt au vol, c’est donc mal concevoir le vol.
            2. Plutôt que de vol parlons de racket. Ici, il est possible que je sois prévenu du racket, mais par contre, encore une fois je n’en profite nullement contrairement à l’impôt finançant des dépenses publiques.
            « selon votre raisonnement un vendeur de télévision devrait me faire payer une taxe pour la fait qu’il me rend le service de « pouvoir » acheter une télévision ». Vous n’avez pas bien compris mon propos, je vous parle d’assurance. L’analogie que vous voulez faire serait plus juste ainsi : vous n’avez pas envie d’une télé ici et maintenant, mais vous n’êtes pas certain de ne pas en vouloir une plus tard. Une personne vous propose de payer une cotisation, une sorte d’assurance vous garantissant le moment venu d’obtenir une télévision sans l’acheter. C’est cela qui correspond le mieux à la situation.

            • « Une personne vous propose de payer une cotisation, une sorte d’assurance »

              L’etat ne propose pas, il impose, c’est ca la difference!

              • en effet, c’est pour cela qu’on ne peut appliquer le même raisonnement à l’Etat et à une entreprise, à un peintre ou tout autre exemple de Huemer ! Vous ne voulez pas voir que vous arrivez dans une société déjà organisée selon ses propres règles, vous ne pouvez donc avoir le choix comme vous pouvez avoir le choix de prendre une entreprise ou non. C’est « naturel ».

          • Parfaitement exact dans les grandes lignes !!!!

      • Exactement. Le fonctionnaire qui est payé par mes impôts pour me dire de quelle couleur je dois repeindre la façade et les volets de ma maison ne me rend aucun service.

    • Les services imposés ne comptent pas. si quelqu’un vient chez moi refaire peinture et tapisserie et me sort la note alors que je n’ai rien demandé je le mettrais dehors, c’est exactement ce que fait l’état. Il ponds des services en veux tu en voilà et vous présente la note, c’est de l’extorsion que vous le vouliez ou non.

      • sauf que dans le cas du peintre vous pouvez avoir le choix, dans le cas d’un Etat c’est impossible, puisque la société préexiste à vous. Vous arrivez dans un société qui a déjà ses règles et qui ne vous a pas attendu pour les construire. Dans le cas du peintre vous auriez toute légitimité pour ne pas le payer puisqu’il viole d’abord votre propriété en venant chez vous. dans le cas de l’Etat ce n’est pas le cas, au contraire c’est vous qui venez dans la société. Votre analogie est caduc.

        • Pas du tout, l’individu par essence, si je puis dire, préexiste à l’état car l’état ne peut pas vivre sans les individus compsant la société alors que l’inverse est vrai. ce que l’on appel l’état n’est qu’une forme de spoliation collectif organisé par certaine castes de la société (cela à toujours été le cas d’ailleurs, la démocratie n’a fait que recouvrir ce fait d’un mince vernis de respectabilité). En tant qu’individus j’ai tout légitimité à pouvoir refuser les sévices (non il n’y a pas de fautes) collectifs. Qu’une injustice préexiste à ma naissance ne la rend pas plus juste, qu’elle soit accepter par la majorité non plus. Le fait coutumier n’a aucune valeur et aucun légitimité particulière du moment qu’il est imposé par la force.

          • Votre raisonnement est une robinsonnade : un individu échouant sur une île déserte, mais dans la réalité il n’en est rien. Lorsque vous êtes né, vous êtes né dans une société qui existait avant vous et votre naissance n’a pas modifié fondamentalement cette société. Par contre, par la suite, vous pouvez agir sur cette société et la modifier, et cela d’autant plus dans une société dite démocratique puisqu’elle fait de cette possibilité un droit fondamental.

            Ce que vous ne voulez pas voir c’est que la légitimité est un fait social, la légitimité « naturelle » n’existe pas. Ce qui est légitime est ce qui est reconnu comme légitime par une société (ce qui ne signifie pas nécessairement par la majorité). Il n’existe pas de légitimité absolue, mais des légitimité relative, c’est ce que ne veut pas voir Rothbard.

            • Ce serait vrai si l’usage référendaire était plus répandu !!! A quand remonte le dernier référendum ????et nous a-t-on consulté sur les grands choix économiques du pays ?????

            • Il existe des légitimité absolues, ce sont les droits naturel, liberté, propriétés, responsabilité. Que notre société fonctionne dans l’injustice depuis toujours, nous sommes d’accord. d’ailleurs quand on voit le temps passé par nos hommes politiques à répéter encore et encore le mot justice prouve bien que notre société est injuste. Les libéraux, contrairement à l’écrasante majorité de la population lobotomisé, sont conscient des tares ancestrales de notre société basé sur la spoliation du plus grand nombre par une minorité. la démocratie et la république n’ont rien changé à l’affaire. la seule différence avec l’ancien régime c’est qu’au lieu d’avoir un roi on a un président, pour le reste tout est pareille. La démocratie à juste permit à ce qu’il y est un renouvellement des profiteurs et des parasites plus fréquent.

              • c’est bien là le problème, ces « droits naturels » ne sont « naturels » que relativement à une société qui les reconnaît comme « naturels ».

                • Bonjour Random
                  Il existe un moyen très simple pour lever le conflit droit individuel et exigence de l’état, c’est le droit de sécession.

                • Les esclaves aux USA avant la guerre de Sécession avaient droit à la liberté, à la propriété, puisque ces droits sont consubstantiels à la nature humaine.

                  Bien sûr les esclavagistes leur niaient ces droits et les martyrisaient pour qu’ils ne puissent pas en jouir.

                  La société, l’état, n’ont pas à reconnaître ce droit naturel.
                  Il préexiste.

                  • Ah, la polysémie du terme « droit » qui fausse beaucoup de raisonnements. Les esclaves ne bénéficiaient nullement du droit à la liberté, etc. Mais une pensée libérale, elle, défend l’existence de ces droits pour les esclaves (encore que chez Locke c’est ambigüe)

        • « sauf que dans le cas du peintre vous pouvez avoir le choix, dans le cas d’un Etat c’est impossible, puisque la société préexiste à vous »
          En fait, on a le choix du peintre (choix des élus), mais pas de la couleur dont ils vont peindre les murs (choix des décisions qu’ils prendront effectivement en notre nom). Et en plus, ils font un devis de 1000, mais nous facturent 1500 (déficit public), c’est ça qui est inacceptable.
          Ce ne sont pas les impôts en tant que tels qui sont un vol, c’est la partie « gaspillée » qui l’est.

  • Si j’avais la meilleur armée, la meilleure justice, la meilleure police et la meilleur éducation je vivrai bien mieux la pression fiscale actuelle!

    • c’est une chimère aucun état n’est capable de faire toute ces choses, la seule chose à laquelle il parvient c’est abuser de l’armée, la justice, la police et l’éducation pour servir ses intérêts.

  • Que fait l’impôt? Il enlève soit au producteur, soit au consommateur, une portion plus ou moins considérable du produit destiné, partie à la consommation immédiate, partie à l’épargne, pour l’employer à des fins moins productives ou destructives, et plus rarement à l’épargne. Il est impossible de savoir si le prix fixé par le gouvernement investi du monopole de la fourniture de ses services ne dépasse pas abusivement celui qu’aurait établi la concurrence. L’État a beau élever le prix de ses services ou en abaisser la qualité, la nation, sa cliente, ne peut les refuser. Si ruineux que soit l’impôt, l’État est amplement pourvu des pouvoirs nécessaires pour la contraindre à payer.

  • l’impôt est prélevé en fonction d’une norme décidée par les détenteurs du pouvoir étatique, sans respect de la personnalité de chacun, l’impôt pénalise la prise de risque et est foncièrement esclavagiste, allant à l’encontre de son but recherché, bafouant les droits fondamentaux de l’être humain et la propriété de l’individu. D’après tous les principes de la morale la plus universelle, le fait d’exiger de certains citoyens un impôt qui ne soit pas pensé et calculé comme le paiement de services rendus par l’État – le fait, donc, de prendre à certains hommes le fruit de leur travail et de leur propriété sans contrepartie – s’appelle un vol. L’impôt fondé sur le principe de la justice sociale et de la réduction des inégalités donne lieu aux spoliations les plus injustes. L’impôt n’a qu’un but: détourner l’argent des poches des citoyens (sujets), vers leurs élus (maîtres). L’État s’accapare de larges parts des ressources des citoyens, les laissant souvent dans une misère qui forcément fait d’eux une clientèle toute trouvée.

    • Le but recherché de l’impôt depuis des temps immémoriaux c’est le vole sinon on appalerais ça une contribution volontaire ou une assurance

    • La tendance naturelle de l’impôt à s’autojustifier par un pouvoir avide oriente le pays vers une soviétisation de la société : tout appartient à l’état et l’état s’occupe de tout pour vous !!!!! Mais que reste-t-il au mérite , au génie , au courage , au dévouement ???? rien car c’est le nivellement égalitariste qui est recherché !!!!il ne vous reste plus qu’à vous soumettre ou faire vos bagages avant le GOULAG !!!!

  • « Ainsi, 10% des foyers fiscaux (les 3,67 millions les plus aisés) ont payé 67% de l’impôt sur le revenu en 2013… »*
    .
    Et ils n’ont guère la parole… tous des pourris de riche…

    Vive le socilal(isme) !?!??????

    *http://www.lefigaro.fr/impots/2014/12/02/05003-20141202ARTFIG00444-36700-menages-ont-paye-10-de-l-impot-sur-le-revenu-en-2013.php

  • Le poids du vote devrait dépendre de la ponction que l’on subi.ce serait plus démocratique.Le fait qu’un citoyen assisté ( qui reçoit beaucoup plus qu’il donne ) ait le même poids qu’un citoyen qui contribue énormément ne peut favoriser l’efficience .

  • Pour ma part j’estime que l’impôt solidaire(appelez ça une taxe si vous voulez, pour moi ça reste une ponction de mon salaire…) est une bon e chose. Certains se plaignent en dis à t qu’ils ne profitent pas des services pour lesquels ils paye t mais si demain ils ont un accident, ils seront t bien heureux d’avoir les secours et les urgences pour les prendre en charge car les impôts financent cela aussi.

    Après comme pour tout, il y a un juste milieu. Si l’on prend la TVA, proportionnellement parlant ce sont les personnes les moins fortunées qui la subissent le plus car elle représente une part plus importante de leur salaire.

    D’un autre côté, quand l’État veut faire payer des anciens une taxe sur leur terrains non habités au prétexte que cela empêche de lancer de nouvelles constructions, c’est du vol à l’État pur.
    Qua d on sait combien touchent nos dirigea t entre leurs salaires et leurs primes, au regard des résultats catastrophiques des diverses politiques menées jusqu’à aujourd’hui, c’est aussi du vol.

    Mais les médias ont le don de détourner notre regard vers des choses moins dérangeantes afin d’endormir le peuple avec des nabillas ou autres chtits à la plage. Ils nous abrutissent, on se plain, mais on paye qua d même comme les braves petits moutons que nous sommes…

  • @ random. M’a-t-on jamais demandé mon avis pour « bénéficier » des « services de l’état ? On m’1 plutôt mis un pistolet sur la tempe, comme les mafias savent si bien le faire, pour m’obliger à payer très très cher des « services » qui se réduisent comme peau de chagrin et pour lesquels je n’ai jamais demandé qu’ils me soient rendus. Donc oui, l’impôt c’est bien de làl’extorsion de fonds.

  • Les investissements ne représentent que 8% des sommes dépensées par l’état chaque année. Le reste, c’est 36% de social, 36 % de frais de fonctionnement pour faire tourner la machine étatique (en particulier les traitements des fonctionnaires). Par conséquent, les « services » que donne l’état, ne correspondent qu’à 8% de ce que m’extorque ce dernier. Le reste de ce qu’il me vole c’est pour s’acheter sa clientèle. Oui, impôts = extorsion de fonds.

  • S’il n’y avait pas cette gabegie dans les finances publiques (exemple, deux mois de congés maladie en moyenne des fonctionnaires qui ont tous un rythme de travail insupportable), l’impôt serait légitimé et bien entendu plus faible.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
4
Sauvegarder cet article

Un article d'Alain Mathieu

 

Il est difficile de trouver un Français plus représentatif de nos hauts fonctionnaires que Jean-Pierre Jouyet.

Son CV accumule les plus hauts postes financiers : directeur du Trésor, la plus prestigieuse direction du ministère des Finances, chef du service de l’Inspection des Finances, le corps de fonctionnaires le plus influent, président de l’Autorité des marchés financiers, qui règlemente la Bourse, directeur général de la Caisse des dépôts et président de la Banque Publique d’Investis... Poursuivre la lecture

Le Parlement examinera le budget de l’Etat jusqu’à Noël. Comme chaque année, à défaut de faire l’inventaire des impôts français et de débattre de leur opportunité, il ajoute, supprime ou modifie de nouvelles niches fiscales, exonérations ou encore exceptions à l’exonération. Ces débats techniques occupent toutes les pensées des parlementaires durant trois mois pendant lesquels il n’est jamais question de débattre de l’essentiel : les conditions du consentement à l’impôt sont-elles réunies ?

 

La France, championne de la pressi... Poursuivre la lecture

Avant d’être une série de films d’horreur à succès des années 1980, le vendredi 13 était déjà un de ces jours qui ne laissaient pas indifférent. Même les plus rationnels ont une petite pensée lorsque le treizième jour du mois rencontre le cinquième de la semaine. Pour cause : ce jour fait référence à celui de la crucifixion du Christ après la trahison du treizième invité de la Cène, un certain Judas.

C’est pourtant ce jour-là que les syndicats français ont décidé de se mobilier, le 13 octobre, d’après un communiqué de presse intersyndi... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles