Déficit budgétaire : « Le pire est à craindre, à n’en pas douter »

Les États les plus endettés, dont la France, n’échapperont pas à la rigueur budgétaire. C’est mathématique.

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Henri Guaino en février 2014 (Crédits : ANFAD, licence Creative Commons)

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Déficit budgétaire : « Le pire est à craindre, à n’en pas douter »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 décembre 2014
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Par Thierry Godefridi.

Henri Guaino en février 2014 (Crédits : ANFAD, licence Creative Commons)

Il n’y a pas qu’en Angleterre que certains sont viscéralement nationalistes et anti-Européens, comme l’a récemment démontré le fameux et fumeux « débat » ayant déjà fait l’objet d’un article précédent et ayant opposé le tandem Mélenchon-Guaino à l’ancien Premier ministre belge et actuel Président de l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe, Guy Verhofstadt, dans l’émission Mots Croisés sur le plateau de France 2.

Ces irréductibles Gaulois et apôtres du repli sur soi que sont Mélenchon et Guaino s’insurgeaient à cor et à cri contre l’« austérité imposée par l’Europe » et contre l’« euro allemand » empêchant, selon eux, une politique keynésienne et une dévaluation compétitive. Comme le leur fit remarquer Verhofstadt, ladite dévaluation avait été instaurée de fait par la Banque centrale européenne dont précisément la politique de liquidité monétaire s’est traduite par une baisse significative de l’euro par rapport au dollar, baisse dont tout indique qu’elle devrait se poursuivre.

« Il n’est guère difficile de voir, écrivait en effet Stephanie Flanders dans le Financial Times du 18 novembre 2014, pourquoi le dollar a progressé de 9% depuis le début du mois de juillet 2014. L’économie des États-Unis croît plus rapidement que la plupart des autres économies du monde industrialisé et la banque centrale américaine paraît enfin à même d’augmenter ses taux d’intérêt tandis que la Banque du Japon et la Banque centrale européenne ont emprunté la direction opposée. Quand bien même une croissance économique supérieure et un différentiel de taux ne consistaient pas en un support suffisant pour le dollar, resterait l’incroyable diminution du déficit de la balance commerciale américaine. À peine un tiers de l’énergie consommée aux États-Unis l’an dernier provenait de l’extérieur, contre 60% en 2005. »

Ne nous leurrons pas : jamais la dévaluation n’a remédié aux dysfonctionnements structurels d’une économie « rhumatisante ». Sans même qu’il ne soit besoin de rappeler la décrépitude lancinante de certaines économies européennes aux temps glorieux des monnaies nationales, prenons l’exemple du Japon actuel où la croissance du PIB reste loin des espérances malgré une politique d’abondance monétaire et la forte dévaluation de fait du yen par rapport à toutes les autres grandes devises.

Quant à la rigueur budgétaire, à moins d’accepter la faillite publique ou d’envisager la confiscation par l’État du capital privé (voie marxiste dans laquelle l’on pourrait imaginer que M. Mélenchon s’engagerait volontiers, mais M. Guaino le suivrait-il jusque-là ?), les États les plus endettés, dont la France, n’y échapperont pas. C’est mathématique.

Des projections de la société de gestion patrimoniale Ethenea publiées dans une étude datant d’octobre dernier ont en effet révélé que, même en faisant preuve de beaucoup d’optimisme et en partant de l’hypothèse d’un équilibre budgétaire ainsi que d’un taux de croissance du PIB et d’un taux intérêt réel (taux nominal moins inflation) constants, l’Allemagne n’atteindra le seuil de 60% de dette par rapport au PIB fixé par le Traité de Maastricht que dans 23 ans, l’Espagne dans 40 ans, tandis qu’en France, en Italie, au Portugal et en Grèce, les déficits publics continueraient de se dégrader irrémédiablement (doublement du pourcentage de la dette par rapport au PIB pour l’Italie et le Portugal dans les 20 prochaines années et à nouveau dans les 20 suivantes, 200% du PIB dans les 3 prochaines années et 300% du PIB dans les 9 prochaines années pour la Grèce, sans perdre de vue que ces chiffres sont donc basés sur l’hypothèse utopique que cette dernière ramène son déficit, actuellement de -14 %, à zéro…).

Comme le titraient les auteurs de l’étude d’Ethenea, « le pire reste à craindre, à n’en pas douter ». Ne vous demandez donc pas pourquoi l’annonce d’une nouvelle élection présidentielle en Grèce a causé de gros frissons sur les marchés financiers. C’est assurément à cause de l’approche de l’hiver dans l’hémisphère boréal.


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  • La politique dite de “rigueur”, aucun de ceux qui la prônent comme exemple n’est en mesure d’en démontrer son efficacité. Ceux qui l’érigent en exemple sont de doux rêveurs ou des patrons de banques, ou les deux.

    • disons que en fRance, les homos politicus comprennent “politique de rigueur” dans le sens : Youpi, écrasons les gens d’impôts (ce qui se révèle inefficace) et dépensons sans compter, alors que les Européens comprennent “politique de rigueur” dans le sens vrai de la phrase : on dépense en faisant attention à l’argent. (mais en fRance, ce n’est pas grave si c’est l’état qui paye dixit le président)
      Ce qui fait que les mougeons (oups français) croit que c’est l’europe qui veut cette politique d’augmentation des impôts alors qu’elle demande depuis 2011 une Baisse des dépenses (traduit par les gouvernements français par une centaine de milliards d’augmentation d’impôts qui ont tués la vache à lait)

      • “les Européens comprennent « politique de rigueur »” faux la plupart des pays qui ont pratiqué l’austérité en europe ont surtout augmenté les dépenses publiques. les pays baltes eux ont diminué les dépenses publiques et ont diminué les impôts et comme par hasard, ils ont réussi leur austérité. la seule austérité qui marche c’est diminuer la taille de l’état

    • l’austérité marche à condition que l’on pratique la bonne austérité (autrement dit que l’on ne fasse pas comme les pays d’europe du sud qui constitue en une augmentation massive des impôts). au contraire, il faut baisser les impots et les dépenses publiques. il existe suffisamment d’exemples historiques (usa dans les années, Harding a coupé les dépenses de plus de 80 % ce qui a permis d’éviter une grande dépression, Pays Bas dans les anées 80, Canada dans les années 90, Suède, Pays baltes,……). de toute facon, quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique

    • Cyril07: “La politique dite de « rigueur », aucun de ceux qui la prônent comme exemple n’est en mesure d’en démontrer son efficacité.”

      Personne n’a démontré l’efficacité d’avoir un budget au moins en equilibre et des impots qui ne tuent pas les producteurs ? HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA….. !!!!

      Le budget des administrations publique a augmenté de +373.72 milliards en 11 ans (euro constant de 2010)
      Pendant cette période les impots et charges ont augmenté de +335.85 milliards alors que la France était déjà un des recordmans mondial en 2002.

      Pendant ce temps des pays avec les plus haut niveau sociaux de la planète signent des budgets en équilibre avec des taux bas de chômages: Norvège, Finlande, Suisse, Suède, etc. etc.

      Le mensonge et l’inculture il ne vous reste que ça.

    • “aucun de ceux qui la prônent comme exemple n’est en mesure d’en démontrer son efficacité”

      Et les millions de ménages qui finissent le mois avec des sous sur le compte en banque, c’est de la merde en barres ou une preuve ?

  • Ce qui laisse songeur c’est que ce sont justement les pays qui ont mené ou mènent une politique d’austérité (Grèce, Portugal, Italie) qui ont l’avenir le plus sombre. Le pire reste à craindre en effet, sin on continue ses politiques idéologiques et non pragmatiques.

    • Ca revient à dire que c’est la baisse de vitesse d’une voiture qui roulait à 300km/h en ville qui est responsable de l’accident.

      Logique socialiste: quand l’état dépense 25% de trop et n’a pas signé un seul budget positif depuis 41 ans seul une augmentation des dépenses vous sauvera…

      On reste sans voix… !???

      • les socialistes n’ont tjs pas compris que l’argent public n’existait pas, il n’existe que l’argent du contribuable. normal que pour un socialiste baisser les dépenses publiques soit scandaleux. le socialisme s’est vivre avec l’argent des autres. diminuer les dépenses publiques cela veut dire qu’ils pourront moins profiter de l’argent des autres

      • pourriez-vous développer votre drôle d’analogie ? Ce que chacun peut constater c’est que l’étude citée plus haut explique que le pire reste à craindre pour les pays qui ont mené ou mènent des politiques d’austérité. Chacun conclura.

        • L’Espagne va bien mieux.

        • en effet, on voit les pays baltes qui ont pratiqué une vraie austérité (baisse des dépenses publiques et non pas une augmentation des impots) et cela va très bien. la politique d’austérité de Cameron a marché. même si il n’a pas mené une politique libérale (certaines éléments étaient libérales tandis que d’autres non), elle a marché. lisez mon lien plus bas qui analyse les plans de rigueur et qui montre que c’est bon pour l’économie

        • la victoire de syriza est une excellente chose car elle montrera aux gens comme vous ce qui se passe quand on élit un parti antiaustérité. soit la situation la plus probable en échange de quelques concessions, il continue à apliqué l’austérité et renie son programme soit il applique son programme débile et ruine la Grèce

    • “sinon continue ses politiques idéologiques et non pragmatiques”…sic!
      Donc, le mieux pour vous est de dépenser plus que ce vous gagnez, d’endetter vos enfants à mort pour une politique “pragmatique”! – Qui est d’arroser vos copains et serviteurs avec l’argent volé aux autres…
      ça laisse sans voix mais vous devez être journaliste, fonctionnaire ou homme d’état pour dire autant d’imbécillités!

    • Voire le commentaire de arnaud le 13 décembre 2014 à 11 h 12 min ❗

    • “les pays qui ont mené ou mènent une politique d’austérité (Grèce, Portugal, Italie)”

      L’austérité qui consiste à faire payer ceux qui ne sont pas concernés n’est pas l’austérité.

      L’austérité, c’est la diminution drastique du pérmiètre de l’Etat, par la baisse des impôts et celle encore plus élevée des dépenses. Le reste n’est qu’enfilage de mouches.

      • drôle de conception de l’austérité. L’austérité consiste en réduire les dépenses publiques avec parfois des hausses d’impôts en sus.

        • Le budget des administrations publique a augmenté de +144% et les impots de +142% en 11 ans.
          (+373.72 milliards depuis 2002. Source PLF 2015, Euro constant base 2010)

          -Ou est passé tout ce fric ?
          -Les difficultés du pays n’ont rien à voir avec ces augmentations ?
          Pourquoi des pays comme le Danemark, Finlande, Suède, Suisse s’en sortent parfaitement avec peu de dette, de chomage alors que la France qui n’a pas signé un seul budget positif depuis 41 ans voit tous ses comptes plonger dans le rouge ?

        • non, il faut vous renseigner. l’austérité en europe a surtout consisté en une augmentation massive des impôts et une petite baisse des dépenses publiques. relisez mon commentaire plus haut. le problème en grèce est avant tout un problème structurel. l’important est surtout de faire les réformes structurelles (réformer la fonction publique, le code fiscal,…) ce qui n’a toujours pas été fait. ils n’ont pas assez réformé la grèce. les gens continuent à ne pas payer leurs impôts. la grèce reste un pays corrompu.le problème en Grèce s’est qu’en plus de faire voté une réforme par le parlement grec, il faut aussi qu’elle soit effectivement appliqué. Certaines réformes adpotées en Grèce n’ont jamais été appliquées dans la pratique. d’ailleurs, lisez ceci: http://www.contrepoints.org/2011/08/12/40242-les-plans-de-rigueur-bons-pour-l%E2%80%99economie#comment-1009724

    • La Grèce ne fait pas de la rigueur, mais de la connerie, comme arrêter la démoustication.

      Mais les profs de fac ont encore des avantages extravagants.

  • “apôtres du repli sur soi”

    y en a marre de cette psychologisation à deux balles de la politique.

  • Dites moi à quoi ça sert de diminuer la dette publique si c’est pour augmenter la dette privé des ménages ? On ne règle rien, on ne fait assassiner l’état.

    • Nostalgique de l’URSS ❓

    • il faut pas inverser c’est l’état qui tue l’économie. l’état ne crée aucune richesse, il la capte.

    • Étrange question, étrange affirmation.
      Ce qui assassine l’état, c’est son obésité. A faire de s’occuper de tout il ne s’occupe plus de rien correctement, et défait d’une main ce qu’il refait de l’autre, avec des pertes. Il n’est plus qu’un berger qui tricoterait des pulls trop petits à ses moutons avec leur propre laine

      • P: ” A faire de s’occuper de tout il ne s’occupe plus de rien correctement”

        Exact, 3% pour les routes, 6% pour la sécurité, des clopinettes pour les infirmières… reste l’éducation, parlons en: 30% plus cher qu’en finlande, 18 places de moins au classement PISA et recordman OCDE de l’inégalité. Un comble !

  • La seule solution viable est de limiter le périmètre de l’état. Et donc, pas d’augmenter les impôts et diverses taxes en tous genres.

  • la rigueur budgétaire vas s’imposer d’elle même, quant les préteurs vont se rendre compte qu’ils ont a faire a des , menteurs , branleurs, et voleurs . bientôt notre gouvernement composé de branleurs en surnombre ,ne sera plus capable de rembourser les intérêts de la dette ( ne parlons pas de la dette) sans aller voler l’épargne des français , en plus des impôts et taxes diverses (inventées) . il faut arrêter les farandoles et les petits fours .

  • Bonjour (profitons-en tant qu’il en reste)…
    Je rappelle à tous les “fameux économistes” que quant nous partirons, la dette de s’évanouira pas par magie, mais ce sont nos enfant (et suivant) qui en “hériteront”… Je comprend d’où viendra la “guerre des générations”.
    Si tu me donne ta montre je te donnerai l’heure.. Ok tiens, mais n’oublie pas de changer la pile, celle ci est vide.

  • ce qui me gène , ce n’est pas de passer par la rigueur budgétaire , c’est de savoir que ceux qui en seront les principaux responsables , les zélus , ne seront pas toucher par ladite rigueur ; ils pourront sabler le champagne 365 jours par an …avec notre argent bien sur….

    • On parle de déficit (du budget de l’État) quand les dépenses de celui-ci sont supérieures aux recettes.
      Si on veut exprimer le déficit de l’État français en pourcentage, on doit le faire en fonction des recettes de l’État, ce qui donne déficit = (recettes de l’État – dépenses de l’État)/(recettes de l’État), ceci n’a rien à voir avec le PIB (le PIB n’est pas produit par l’État), on ne mélange pas des pommes et des poires dans les calculs.
      Le chiffre du déficit de l’État est donc 32% et non autour de 4% comme on l’entend souvent dans la bouche des politiciens

      • Faux! L’Etat n’a aucun déficit, bien au contraire.

        En 2013, le budget de l’Etat était de 300 milliards d’euros.

        Or l’Etat finance aussi la sécurité sociale et les collectivités locales.

        Au total, en 2013, les dépenses de l’Etat étaient de 455,5 milliards d’euros et les recettes de 386 milliards d’euros.

        Si l’Etat ne financait que le budget de l’Etat, l’Etat aurait eu un excédent d’environ 86 milliards d’euros.

        • luc: “Si l’Etat ne financait que le budget de l’Etat”

          Et si on continuait a magouiller enlever des dépenses et que les impots ne finançaient plus que les 600 aristocrates hauts fonctionnaires qui ont vraiment le pouvoir en France on aurait un bénéfice net de 385 milliards.

          Toutes les administration publique sont en déficit et les “4% de déficits” sont bien un enfumage grotesque. On ne calcule pas le solde budgétaire d’une famille sur la valeur totale de l’immeuble.

          Evolution du cancer des dépenses des administrations publiques (PLF 2015)
          —————————————————————————–
          2002: 833,77
          2003: 864,31
          2004: 898,56
          2005: 936.99
          2006: 972,84
          2007: 1016,17
          2008: 1057,61
          2009: 1100,61
          2010: 1128,02
          2011: 1151,54
          2012: 1185,38
          2013: 1207,49

          +373.72 milliards en 11 ans (en milliards base 2010)

        • Faux! L’Etat n’a aucun déficit, bien au contraire.

          Si c’est faux, comment se fait-il que l’état emprunte ❓ Pour se désendetter ❓ ❓ ❓
          :mrgreen:

          • L’Etat emprunte pour financer la sécurité sociale et les collectivités territoriales.

            L’Etat dépense plus pour la sécurité sociale et pour les collectivités territoriales que pour l’éducation (64,9 milliards d’euros en 2014).

            Selon le projet de loi de finances 2014,
            – les crédits du budget général à destination de la protection sociale atteignent 78,0 milliards d’euros en PLF 2014.
            – Les transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales représentent 100,7 Md€ en 2014.

            • luc: “L’Etat emprunte pour financer la sécurité sociale et les collectivités territoriales.”

              Blablabla…

              +144.9% de dépenses et +142.86% d’impots en 11 ans pour les administrations publiques. On ce demande comment on faisait en 2002 !?

              Pourquoi des pays avec un niveau social plus élevés que la France s’en sortent parfaitement avec des dettes et un chômage maitrisé ? Pire, pourquoi la finlande qui dépense 30% de moins pour l’éducation défonce complètement la France au classement PISA alors que le système éducatif français est classé comme étant le plus inégalitaire de tous les pays de l’OCDE ?

              Danemark – Classement liberté économique: 10eme – Dette: 46% – Chomage: 6.7%
              Suède – Classement liberté économique: 20eme – Dette 37% – Chomage: 8.0%
              Nouvelle-Zélande – Classement liberté économique: 5eme – Dette: 25% – Chomage: 5.8%
              Australie – Classement liberté économique: 3eme – Dette: 22% – Chomage: 6.8%
              Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Dette 40% – Chomage: 3.5%
              Canada – Classement liberté économique: 6eme – Dette 48% – Chomage: 7.1%
              Finlande – Classement liberté économique: 19eme – Dette 38% – Chomage: 8.7%

              France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 90% – Chomage: 10.1%
              Italie – Classement liberté économique: 86eme – Dette 110% – Chomage: 12.3%
              Grèce – Classement liberté économique: 119eme – Dette 170% – Chomage: 26.4%

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