Par Christophe de Voogd.
Voici à nouveau déterrée la hache de guerre de la laïcité : de la crèche de Vendée à la cantine scolaire de Sargès-lès le Mans, le débat fait rage, les associations se mobilisent, l’État est interpellé, la justice tranche.
Et toujours au nom de « Sainte-Laïcité », invoquée également par les camps adverses. Interdiction de la crèche du conseil général de Vendée : laïcité ! Fin des plats alternatifs au porc : laïcité !
Comprenne qui pourra… D’autant que c’est la loi de 1905 qui est invoquée par les uns comme par les autres… Non sans raison, paradoxalement, car cette loi permet justement deux lectures différentes, voire opposées, entre une « laïcité ouverte », mettant l’accent sur le libre exercice des cultes et une « laïcité de combat », clairement antireligieuse. « Neutralité de l’État » clament les uns et les autres, mais neutralité entendue en des sens très différents : équidistance à l’égard de toutes les confessions d’un côté, neutralisation du fait religieux dans l’espace public, de l’autre. C’est dire à quel point le sujet est bien plus politique que juridique.
Laïcité ambiguë
Car il serait peut-être temps de replacer cette loi dans son contexte et dans son intention première : trouver un compromis dans le conflit qui fait alors rage entre l’Église et la République. Sous la houlette habile d’Aristide Briand, c’est un tel point d’équilibre qui est recherché. Au prix d’une ambiguïté fondamentale entre les deux types de laïcité, perceptible d’un article de la loi à l’autre. Le tout baigné dans un pragmatisme remarquable, qui est la marque propre de Briand ; lequel sourirait sans doute à la sanctification de sa loi et à nos déchirements pour le droit de garde de son enfant…
Pour l’ambiguïté : comment garantir le libre exercice de cultes (article 1)… que l’on ne « reconnaît » pas (article 2) ; comment refuser de subventionner aucun culte et financer sur fonds publics des aumôneries dans les établissements scolaires et autres (article 2 encore !).
Pour le pragmatisme : la rédaction de l’article 28 (« Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit »), sans cesse invoqué par les « laïcs de combat », autorise bien des exceptions (édifices religieux, musées, expositions…), et pour cause : on ne va pas demander aux églises de renoncer à leurs croix ni censurer les symboles religieux dans les musées et expositions, sous peine de renvoyer aux oubliettes les trois quarts de l’art occidental !
Voilà qui offre, au passage, un moyen bien simple pour contourner l’interdiction des crèches dans les bâtiments publics : il suffit de mettre le petit mot « exposition « devant le petit Jésus, et le tour est joué ! À bon entendeur…
Quant aux menus alternatifs dans les cantines, rien dans la loi de 1905 ne plaide pour ou contre ; ni d’ailleurs dans le reste de la législation française. Le maire n’est aucunement obligé d’offrir des repas conformes aux prescriptions juives ou musulmanes. L’Éducation nationale n’est pas davantage contrainte de tenir compte des fêtes religieuses pour l’organisation des examens.
N’en déplaise aux « laïcards » qui ne sont pas à une contradiction près : comment en effet demander simultanément l’interdiction des crèches de Noël dans les mairies et le respect des croyances dans les cantines scolaires ? Remarquons d’ailleurs que la protestation contre les crèches ne vient pas des musulmans (et, pour cause, leur tradition reconnaît et Marie et Jésus !) mais des libres penseurs, qui ne font pas mystère de leur athéisme militant.
Un athéisme parfois sélectif quand il se limite à l’antichristianisme. Nul doute que certains alimentent les inquiétudes identitaires de nos concitoyens en pourchassant toute trace de croix et de crèche mais en tolérant voiles, voire burqas, horaires réservés dans les piscines et viande halal pour tous. Dissymétrie qui sert au plus haut point le populisme. On se souvient comment un certain engagement laïc proscrivait, il n’y a pas si longtemps, tout enseignement des bases du christianisme dans les écoles de la République tout en militant pour celui des « langues et cultures d’origine » à destination des enfants d’immigrés. Et quel mal Jack Lang a eu dans son propre camp pour convaincre de faire place à l’enseignement du « fait religieux », qui n’est tout de même pas marginal dans l’histoire des civilisations !
On reconnaîtra ici un écho du fameux débat sur « les racines chrétiennes » de l’Europe et de la France, contre lesquelles le même laïcisme de combat s’est insurgé. Quitte à nier un fait culturel, aussi majeur qu’incontestable, qu’il faudrait d’ailleurs renommer « l’héritage chrétien » de notre civilisation, afin d’éviter tout essentialisme et toute connotation d’exclusion. Après tout, l’on peut avoir plusieurs héritages !
Assouplissements de la loi
La force de cet héritage chrétien est si grande qu’elle n’échappait pas aux plus anticléricaux de nos Républicains historiques : comme Clemenceau lui-même, qui exaltait en 1918 une « France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité ». Le même Clemenceau qui suspendit les « inventaires » des biens religieux prévus par la loi de 1905 parce qu’ils provoquaient de graves troubles publics.
Car ce que l’on oublie de dire c’est que la loi de 1905 n’a jamais constitué un texte sacré, et qu’elle a connu rapidement des brèches : suspension des inventaires, réparations des édifices du culte par l’État et les communes, transformation des « associations cultuelles » en « associations diocésaines » pour complaire aux évêques…
Et surtout, faut-il rappeler que cette loi a laissé le champ libre à des exceptions majeures : régime du concordat maintenu en Alsace-Moselle (1918) ; soutien public massif à l’enseignement « privé », presque totalement religieux (1959). Notre république, « laïque, une et indivisible », est justement plurielle et divisible en matière de laïcité ! Au point, que paradoxe des paradoxes, sur le strict plan juridique, la séparation des Églises et de l’État est bien plus hermétique aux États-Unis qu’en France…
Autant de faits et de réflexions qui devraient conduire les uns et les autres à renouer avec le pragmatisme de Briand. En l’occurrence à appliquer des « accommodements raisonnables » de la laïcité, qui tiennent compte, à la fois, des traditions des réalités et des consciences. Ce principe, introduit par la jurisprudence québécoise, a souvent été critiqué car mis au service d’un certain politiquement correct, voire du lobbying abusif de minorités.
Pour l’éviter, il pourrait reposer sur trois critères complémentaires :
- Accepter l’héritage chrétien comme un fait culturel majeur en France,
- Rester dans les limites raisonnables en matière de coût et de complexité des aménagements à la laïcité,
- Interdire toute « tyrannie de la majorité », comme des minorités. Ne pas accepter de situation préjudiciable à autrui où l’on imposerait une croyance… ou une incroyance.
À l’aune de ces trois principes, l’on s’apercevra très vite que tolérer quelques crèches dans les mairies, l’agneau à la place du porc dans les cantines, et éviter de mettre les examens nationaux le jour de Kippour ou de l’Aïd, ne bouleversent pas les règles de notre « vivre ensemble », mais bien au contraire les confortent.
Ce « vivre ensemble » qui est le seul objectif fondamental d’une société diverse et avancée et dont la laïcité bien comprise n’a toujours été qu’un des moyens.
Très bel article, clair et équilibré, auquel j’adhère pleinement.
Je remarque que les protestants du nord qui ont également un système politique plus libéral profitent pleinement de fêtes religieuses de fin d’année.
Un pan entier de la culture Française est arraché au citoyens. La religion doit être l’Etat.
C’est assez répugnant, surtout quand cela passe dans les cahiers des petits écoliers entre les pages des devoirs.
Pourquoi l’État est laïque ? Quel ignominie, quel fourberie, quel cynisme, quelle fuite de la réalité.
Le résultat est juste que l’on se prive de moments de joie, de bonheur, de musique et surtout d’amour à un moment où, pourtant, cela serait bienvenue.
Surtout qu’est entendu en France par laïcité une forme d’athéisme d’Etat parfois virulent.
On pourrait dire que l’Etat croit:
– En Keynes
– Au socialisme
Et qu’il impose sa vision, son idéologie au peuple en supprimant les concurrents directs !
C’est la meilleure définition de la laïcité…que je puisse trouver.
Pas faux 🙂
Neuf membres du groupe féministe Femen pour avoir dégradé une cloche de Notre-Dame de Paris ont été relaxés mercredi 17 septembre. Le même jour, deux épouses de gendarmes ont été condamnées à neuf mois de prison dont six avec sursis, pour avoir profané une mosquée à Mayotte en déposant devant une tête de porc.
Lutter contre le christianisme c´est défendre la laïcité, défendre l´islam c´est lutter pour la diversité……….
1.Accepter l’héritage chrétien comme un fait culturel majeur en France,
« 2.Rester dans les limites raisonnables en matière de coût et de complexité des aménagements à la laïcité,
3.Interdire toute « tyrannie de la majorité », comme des minorités. Ne pas accepter de situation préjudiciable à autrui où l’on imposerait une croyance… ou une incroyance.
À l’aune de ces trois principes, l’on s’apercevra très vite que tolérer quelques crèches dans les mairies, l’agneau à la place du porc dans les cantines et éviter de mettre les examens nationaux le jour de Kippour ou de l’Aïd, ne bouleversent pas les règles de notre « vivre ensemble », mais bien au contraire les confortent. Ce « vivre ensemble » qui est le seul objectif fondamental d’une société diverse et avancée et dont la laïcité bien comprise n’a toujours été qu’un des moyens. »
Rien à dire j´adhère parfaitement.
 » Notre société diverse et avancée » a pour « seul objectif fondamental ce vivre ensemble ».
Vraiment…?
Déjà , le « vivre ensemble » cette expression inventée par la gauche multiculturaliste est agaçante au possible, ensuite, affirmer que cela serait le seul objectif fondamental de notre société est absurde, qui parle au nom de qui dans cette péremptoire affirmation ?
Les querelles incessantes qui tournent autour des religions et leurs coutumes sont le fait de gens qui n’ont rien à faire du vivre ensemble.
Effectivement, certains laïcards aiment à se faire remarquer au moment des fêtes chrétiennes comme si l’Eglise Catholique menaçait de reprendre la main sur une République en danger, mais c’est essentiellement autour de l’islam qu’émergent les difficultés, ce qui est soigneusement occulté au nom de la non stigmatisation et du fameux « vivre ensemble »
Les juifs pratiquants ont depuis longtemps réglé d’une façon ou d’une autre le problème des repas dans les cantines des écoles publiques, les plus traditionalistes d’entre eux vivent en vase clos et ne demandent rien de plus.
Les musulmans ou plutôt DES musulmans appuyés par des collectifs ou associations, exigent aujourd’hui que les cantines proposent un menu alternatif, demain peut-être un menu halal , les voiles se multiplient y compris chez les jeunes, les candidats au djihad aussi.
Ces musulmans là ne veulent pas du « vivre ensemble » lénifiant, ils veulent imposer leur religion qui ne sépare pas le privé du public, là où ils vivent.
Il existe des juifs non croyants, les athées français sont nombreux mais il est quasi impossible d’entendre une personne originaire d’un pays musulman de déclarer athée tellement la pression communautaire est forte.
Un islam des lumières tolérant et ouvert est balayé par l’agressivité guerrière des islamistes « fous de Dieu » qui violent et décapitent sans que leurs coreligionnaires descendent dans les rues clamer leur indignation.
Voilà qui devrait interpeller et inquiéter mais toute réaction en ce sens est alors taxée d' »islamophobie »
Ce sont les virulents, les extrémistes, les intégristes, les militants qui créent les conflits, dans la société française d’aujourd’hui, l’agressivité au nom de la religion est le fait des musulmans et non des juifs ou des chrétiens.
Pour vivre ensemble, il faut que les ce qui rapproche soit beaucoup plus fort que ce qui sépare.
C’est de cette manière que se sont formées toutes les communautés humaines.
Et c’est celui qui demande à intégrer une communauté qui doit s’adapter.
Zut je passe mon temps sur contre point a défendre les musulmans mais bon.
1) vous nous dites que de plus en plus des jeunes portent le voile, première question vos chiffres ? Deuxième question et alors ? A Londres le voile et la burka sont portés et ça ne pose de problème a personne, apres il faut aimer un peu les libertés pour comprendre qu’une femme puisse vouloir le porter tout comme le juif porte la kippa.
2) les premières horaires aménagées dans des piscines par exemple étaient pour les filles juives, renseignez vous… Et encore, et alors ? Ils ne prennent pas toutes les horaires des piscines, un petit laps de temps d’une heure par semaine… Ça fait bien dans le journal télé mais dans la réalité ça touche personne.
3) les candidats aux dhjiads comme vous dites, ne sont pas des arabes musulmans mais a 85% des convertis de bons petits français, ce qui ne signifie rien dautre, que des jeunes en perte de repere, font ce choix comme d’autres vont choisir l’alcool et se tuer dans un accident de voiture, ou autres…
4) quand vous parlez de fous de dieux, c’est faux ce sont juste des endoctrinés de sectes, comme la scientologie, jeova,… Ne sont pas des chrétiens extrémistes… Juste des sectes, alquaida, l’État islamique,… Ne sont que des sectes, je rappel que 80% des personnes victimes de ses groupes sont musulmans. Et quand un gosse chretien tuent une centaine d’autres dans son ecole aux états unis, on ne dit pas que c’est un terroriste chrétien, mais un fou.
Ma conclusion, c’est que plus on focalise notre attention sur quelques extrémistes, plus on attise la haine envers une communauté, plus les membres de cette communauté s’extrémiste car ils en ont marre de devoir s’excuser pour des actes qu’ils ne commettent pas, et finalement que la politique intérieur du pays tourne autour de 5 burquas, et 2 cantines qui veulent mettre du hallal, et d’en faire une généralité.
Qui a dit « le XXIème siècle sera religieux ..  » ?
C’est le Grand Orient de France (pas cité une seule fois dans l’article..) et ses sbires qui sont à la manoeuvre. Alors acceptons l’idée d’une résurgence de la guerre de religion du XIXème. Résistance !
Le dimanche est une fête religieuse chrétienne.
Qu’ils soient donc laïques jusqu’au bout, et établissent la liberté absolue de travailler le dimanche.
Est il possible de vivre selon une religion dans un état laïc ?
En Europe 2 états sont déclarés laïcs : la France et la Turquie.
Ce dernier subit et se soumet de plus en plus à la religion.
Le premier vibre de cet antagonisme depuis plus d’un siècle.
La polémique sur les racines chrétiennes de l’Europe, soutenues notamment par VGE, ont fait long feu devant les constitutions diverses de ces pays d’Europe qui, de la France laïque à l’Allemagne tolérante ( et ne voulant pas se faire taxer d’antisionisme),révélait cet axiome européen intolérable.
Et puis en réfléchissant et sans être marxiste, l’opium du peuple qu’est n’importe quelle religion inféode tout individu à des principes esclavagistes.
Par exemple l’interdit alimentaire de la viande de porc n’est elle pas une façon d’empêcher une évolution économique d’individus qui avec un seul animal peut suffire sa faim et la production d’autres besoins ?
Y a t il une étude ayant mis en évidence l’aspect économique de la viande de porc dans l’évolution de la société ? Je l’ignore mais cela vaudrait la peine de l’explorer et de demander pourquoi certains veulent l’empêcher
N’oublions pas qu’une religion n’est ni plus ni moins qu’une secte qui a réussi … (Desproges)
Pour le plaisir, rappelons cet humour de Gaspard Proust : peuple juif, peuple élu … Oui, mais à une voix près !
La secte socialiste marche bien alors. 🙂
« N’importe quelle religion inféode tout individu à des principes esclavagistes » : principe absolument faux et basé sur une propagande fumeuse, à une incompréhension des religions et à la volonté de quelques personnes de se rendre intéressantes.
1. Il n’existe aucune définition valable de ce qu’est une religion, cette phrase est déjà un sophisme.
2. Les religions établissent des principes, comme toute philosophie.
Dire que parce que ceux ci sont religieux, ils sont inféodant et esclavagistes est également un sophisme, cela revient à dire que parmi les principes de toute religion, il y a toujours des principes esclavagistes et que toute religion impose (inféode) ses principes en niant toute liberté
La religion chrétienne (pour ne citer que celle là , puisse que Marx visait clairement celle là ) définit clairement le principe de libre arbitre (Saint Augustin) et refuse implicitement et explicitement le principe d’esclavage :
« Tu n’es donc plus esclave mais fils, et comme fils, tu es aussi héritier: c’est l’œuvre de Dieu  »
De nombreuse bulles papales, ont régulièrement condamner l’esclavage
Le fondement de la lutte contre l’esclavagisme aux USA, vient des Quakers, qui défendait la suppression de l’esclavage au nom des principes chrétiens.
Le fait que effectivement, l’Eglise catholique ne se soit pas vigoureusement élevée contre l’esclavage et ait considéré l’esclavage comme un problème économique et politique et non moral et religieux peut effectivement et avec raison lui être reproché, mais ce reproche me parait très fumeux venant de personnes qui en même temps imposent que l’Eglise ne se mêle pas d’économie et de politique.
Surtout le porc de cantine c’est dégueulasse!
Tout sauf ça.
Comme le dit l’article ,on veut nous imposer le culte de l’etat laic omnipotent et envahissant et pour cela il faut étouffer les croyances religieuses.
Ce n’est pas un hasard, si on apprend que le PS prépare un projet de loi visant à la gratuité des funérailles …à condition que la famille renonce à TOUS signes ou cérémonies religieuses.
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/12/10/25002-20141210ARTFIG00271-le-ps-veut-pousser-les-mairies-a-proposer-des-funerailles-gratuites-et-laiques.php
Ce n’est plus de la laïcité, mais bel et bien l’instauration d’une religion d’Etat matérialiste que les socialistes veulent imposer, avec ses codes, ses dogmes, et ses valeurs pour le moins corrompues.
La crèche n’est pas un précepte religieux et ne peut donc déjà pas être comparée aux interdits alimentaires ou obligations vestimentaires.
Sauf à se considérer en concubinage imposé, le « vivre ensemble » revient à intérioriser les valeurs d’une société et son patrimoine culturel.
Le choix des menus ou examens nationaux relève d’un respect dû à chacun et certainement pas d’une soumission exhibée.
Pour résumer, ce pays n’est plus qu’une plaisanterie agrémentée de pantins dont la « libre pensée » date de plus d’un siècle!
votre argumentaire est bien plaisant, mais quant à vos trois critères, il est aisé de déceler pour le second que si en plus on y inclut les croyances de toutes sortes (végétaliens, végans…et d’autres encore plus farfelues), les questions e complexité d’aménagements ainsi que de coûts auront vite fait de prendre une part importante.
Les représentation de crèches avec le petit Jésus ne m’ont jamais dérangé outre mesure, probablement à titre d’athée modéré…mais qui sait si dans l’ouverture à toutes les croyances, sa dénonciation ne serait partagée voire initiée par les tenants de celles qui ne le reconnaissent en rien ?
Vous évoquez le « mieux vivre ensemble » et suis tout disposé à vous suivre dans cette voie..n’oubliez pas de vous poser la question de savoir si là est le leitmotiv sincère des membres des communautés cohabitant entre elles, certains se faisant souvent plus prompts à se définir par leurs différences que ce qui les rassemble
Comment une pensée monomaniaque à ce point figée dans un contexte historique précis peut-elle se prétendre « libre »?
Cet hermétique formatage totalement périmé ne correspond en rien au principe de laïcité revendiqué par la société française dans son intégralité.
Ce pays est à archiver avant de le voir se ridiculiser en servile braderie affichée à qui en voudra…
En bref comme l’a écrit Gustave LEBON dans son livre ‘Psychologie du socialisme » La quintessence en est :
« Le socialisme est une religion », En effet, de son idéologie transpire la religion sans dieu, mais une religion comme les autres avec ses dogmes, qui veut s’imposer et il lui faut depuis le début trouver un adversaire à s’opposer, le catholicisme, c’est pourquoi beaucoup de gens disent en parlant de la loi de 1905 : c’est la séparation de « l’église » (au lieu des églises) et de l’état !!! Allez dans les réunions proche de éducation nationale et vous entendrez !!!
Cité dans le texte de Bastiat « Baccalauréat et socialisme ». Leibnitz : « faite moi maitre de l’enseignement et je charge de changer la face du monde »
Très bon article, équilibré et modéré, auquel j’adhère en première lecture.
Je ne suis pas assez bon historien de cette époque pour apprécier les opinions et motivations de Briand et je ne m’y risquerai donc pas.
Néanmoins, j’ai toujours considéré cette loi comme ambiguë (fourbe même pour ma part), ce que confirme l’auteur, qui parle aussi de l’action obsessionnelle actuelle de la Libre-Pensée (comprenez la franc-maçonnerie, ouvertement anti-catholique).
Or l’ambiguïté, la duplicité, l’hypocrisie, caractéristique de cette secte l’est plus fondamentalement du Prince de ce Monde, son mentor, à l’œuvre dans notre régime politique depuis la Révolution Française jusqu’à ce jour.
Puissions-nous (car nous sommes bien dans le registre de la prière) atteindre cette société apaisée, respectueuse de chacun que l’auteur appelle de ses voeux !
L’article devrait s’attaquer au problème de la laïcité plus en amont je trouve :
http://heresie.org/Etat_laic.html