Par Johan Rivalland.
J’ai été absolument ravi de tomber par hasard sur cette retranscription par la bande dessinée de l’histoire de Sophie Scholl, celle qui, avec son frère Hans et quelques dizaines de sympathisants de leur petit groupe clandestin de résistance pacifique à l’oppression Nazie, La rose blanche, et au péril de leur vie, ont contribué à sauvegarder l’honneur de l’Allemagne.
La défense de la liberté, le rôle majeur de la conscience dans l’affrontement entre le Bien et le Mal, la force de caractère et le mépris de toute forme de violence ou de perversion de l’être humain. Voilà un beau symbole.
Certes imprudente, peut-être en partie inconsciente ou à première vue inconséquente, par excès d’enthousiasme et d’esprit de révolte face à  l’iniquité de la loi et de l’obéissance aveugle au pouvoir, défauts (?) de jeunesse, c’est grâce à cet élan de révolte et cette fougue salvatrice qu’elle est devenue ce symbole fort en Allemagne, à même d’inspirer des générations de futurs gardiens de notre intégrité.
Une inspiration qui, comme dans bien des cas, trouve sa source dans une certaine culture et connaissance, valeurs pas toujours les mieux partagées et qui, pourtant, constituent souvent la source d’inspiration essentielle de notre humanité bienveillante ou nos vertus les plus fondamentales.
Le scénario de la BD s’écarte un peu de celui de l’excellent film du même nom, déjà évoqué ici, mais on y retrouve aussi les événements centraux, tout en remontant un peu en amont. En fin de volume, sur trois pages, une rapide présentation est faite de Sophie Scholl, son frère Hans et de la Rose Blanche, soulignant à la fois les moyens rudimentaires dont jouissait le mouvement pour entreprendre ses actions de résistance, comme le caractère exemplaire de son entreprise et sa condamnation par les Nazis.
Une bande dessinée aux dessins et couleurs soignés, que je vous recommande, en particulier à ceux qui ne connaissent pas encore ce personnage essentiel, qui a à mes yeux valeur de modèle.
- Marc Veber, Régis Hautière, Francis Laboutique et Emmanuelle Polack, Femmes en résistance, N°2, Sophie Scholl, Casterman, octobre 2014, 62 pages.
« une certaine culture et connaissance »
Sophie Scholl était chrétienne, surtout.
Et c’était la seule ?
Et alors? Non sequitur. La plupart des allemands qui ont participé à la Shoah, eux aussi étaient chrétiens.
Tu confonds covariation de facteurs et liens causaux.
A offrir aux ukrainiens de Kiev.
Vu la nature du régime dans lequel elle serait senser vivre.. ,aucun doute que les ukrainiens de kiev ne se laisseraient abuser .LOL
instructif
intéressant