La Sécurité sociale malade de son étatisation

La grève des médecins montre à quel point la mainmise de l’État sur le système de santé et d’assurance maladie est néfaste.

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Médecin (crédits Alex Proimos, licence Creative Commons)

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La Sécurité sociale malade de son étatisation

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 décembre 2014
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La grève des médecins montre à quel point la mainmise de l’État sur le système de santé et d’assurance maladie est néfaste. Mais le reste de la Sécurité sociale pâtit également du fait que le législateur s’est institué gestionnaire de cette institution, la mettant entièrement entre les mains d’un État devenu tragiquement obèse.

Par Jacques Bichot

Marisol Touraine détruit la médecine libérale (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Contre qui se met-on en grève ? Contre son employeur, évidemment !

Les grévistes lui reprochent d’être insuffisamment rémunérés, d’avoir de mauvaises conditions de travail, de ne pas être considérés, etc. C’est précisément ce que les médecins grévistes reprochent à l’État, devenu leur employeur de fait, sinon de droit. Les praticiens hospitaliers savent que la direction de leur établissement ne peut pas grand-chose : l’ARS (Agence Régionale de Santé), elle-même aux ordres du gouvernement, la chapeaute.

Et le personnel sur lequel ils s’appuient, infirmiers, aides-soignants, agents administratifs, n’est-il pas composé de fonctionnaires ?

Quant aux libéraux, la volonté de leur faire pratiquer le tiers payant, c’est-à-dire de ne plus être payés par leur patient, mais directement par l’assurance maladie, est pour eux le signe de la sujétion à laquelle ils sont de plus en plus soumis : par qui est-on payé, si ce n’est par son employeur ?

 

Confusion des pouvoirs

Cette étatisation du système de soins n’est qu’une des facettes de l’étatisation de tout ce qui relève de la protection sociale.

Le budget de la Sécurité sociale, depuis la mise en place du grand-œuvre d’Alain Juppé, à savoir les lois de financement de la sécurité sociale en 1996, est devenu un fac-similé de celui de l’État. Ces lois de financement n’ont d’ailleurs de lois que le nom : elles constituent surtout des agrégats de décrets, des instruments de gouvernement, et même de gestion, à l’opposé de ce qui relève logiquement du législateur.

Là se situe le véritable drame de notre État : la confusion des pouvoirs, de l’exécutif et du législatif.

Les lois servent surtout à gouverner, ce qui n’est pas leur rôle. Le gouvernement se cache derrière le Parlement, auquel il demande de signer les décisions qu’il prend. De ce fait, le Parlement n’exerce plus aucun contrôle sur ce que fait le gouvernement, puisqu’il l’a voté : il aurait mauvaise grâce à se déjuger, même si le vote de ces lois qui sont en fait des assemblages de textes réglementaires lui est quasiment imposé par le rapport entre gouvernement et majorité parlementaire.

En fait, il n’y a plus en France d’institution chargée de légiférer, le Parlement étant devenu la basse cour du gouvernement.

Depuis combien de temps la France n’a-t-elle pas été dotée d’une véritable loi, c’est-à-dire d’un texte définissant des règles de juste conduite ? Quasiment tous les textes appelés lois répondent à la définition de ce que Hayek appelle des commandements : ils donnent des ordres à la population, ou à l’administration, et cela de façon discrétionnaire.

 

Soumission de la Sécurité Sociale aux commandements de l’État

La Sécurité sociale est la première à pâtir de cette situation.

Aucune réforme systémique ne peut voir le jour dans un tel contexte. En matière de retraites par répartition, le principe constitutionnel d’égalité est battu en brèche par un amoncellement incroyable de commandements qui laissent subsister trois douzaines de régimes différents, privilégiant les uns et désavantageant les autres. Débordé, abasourdi, le Conseil constitutionnel n’envisage même pas d’endiguer le flot ininterrompu de prétendues lois qui mettent à mal les principes suprêmes de la République, la liberté, l’égalité et la fraternité.

L’étatisation de la Sécurité sociale, c’est-à-dire sa soumission aux commandements incessants de l’État, est une catastrophe nationale. Les gestionnaires ne sont plus responsables, les lois de financement de la sécurité sociale et une avalanche de lois, décrets et arrêtés supplémentaires décident de tout. Or, quand les responsables sont déresponsabilisés, la gabegie est inévitable.

C’est la raison pour laquelle Arnaud Robinet et moi avons annoncé La mort de l’État providence (Les Belles Lettres, 2013) et expliqué comment nous pourrions faire évoluer la Sécurité sociale vers un vrai système d’assurances sociales, respectueuses de la liberté (notamment celle qui est volée aux médecins), de l’égalité (notamment celle qui est volée aux retraités et futurs retraités) et de la fraternité (notamment celle qui est évacuée par un système d’assistance bureaucratisé).

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  • Tiers payant ou pas, les médecins sont depuis bien longtemps des fonctionnaires.
    Bien sur ils diront le contraire.
    Mais aucun de leurs clients ne paie quoique ce soit en rapport avec la dépense… c’est la secu qui rince!

    La dernière liberté quils ont, à part celle de multiplier les actes à volonté, c’est celle de prescrire autant de soins, examens, médicaments qu’ils jugent nécessaires.

    Il faut bien reconnaître qu’il y a tant d’écart de prescription pour des pathologies proches, qu’il paraît bien difficile de la leur laisser.
    Quand les assurances privées auront pris le relais, la médecine libérale découvrira alors ce que cela veut dire.

    • Un gars qui fait tourner son écrou avec sa clef, et qui se fout bien du reste.

    • – organisation et prix fixés par l’état.
      – aucun lien entre le prix directement payé par le client, et la consommation de soin.
      – aucun soucis du praticien sur le rapport cout/efficacité
      – prise en charge d’une partie des assurances sociales
      – protectionnisme corporatiste

      Je reconnais une différence avec les autres fonctionnaires: les médecins choisissent le montant de leur rémunération, en faisant autant d’actes qu’ils le veulent.

      Sachez que fonctionnaire n’est pas une insulte. Et la plupart des médecins ont la mission de service aux clients viscéralement chevillée au corps.

      Le fond de mon propos, c’est de m élever contre l’idée qu’aujourd’hui il y aurait une médecine libérale. Aujourd’hui, elle est étatiste , 100% administrée, et sans aucune gestion de son efficience réelle.

      – un exemple : pourquoi refuse t on l’accès aux données anonymisees à tous les citoyens?

      • « Je reconnais une différence avec les autres fonctionnaires: les médecins choisissent le montant de leur rémunération, en faisant autant d’actes qu’ils le veulent. »

        Mouais, l’autre différence c’est que si tu ne branles rien tu n’es pas payé. Pas payé non plus quand tu es malade le délai de carence étant de 90 jours, que c’est la caisse de retraite qui paie ta retraite et pas l’état, que tu as des salariés à gérer, que tu as du matériel à acheter, que tu te démerdes à faire ta compta ………

        Tu veux qu’on compare la productivité d’un hôpital public en déficit et une clinique privée ?

      • désolé mais la fonction est bien devenue une insulte en France , et cela à cause des fonctionnaires (ponctionnaires) … cqfd

      • @Cap2006

        – aucun lien entre le prix directement payé par le client, et la consommation de soin.

        Que veux tu dire par là ?

        Quand tu dis qu’il n’y a plus de médecine libérale en France, c’est faux.
        2 petits exemples, vite fait:

        – Si ta femme n’arrive pas à avoir d’enfants qu’elle prenne rendez-vous dans la clinique du XVI ème arrondissement où le Dr Olivenstein, le frère de Denis Olivennes (ex patron de la FNAC ) traite les problèmes de stérilité
        -ou bien
        – tu as besoin d’une prothèse de hanche, vas te faire opérer à l’hopital Américain de Neuilly (plutôt qu’à La Pitié Salpétrière).

        Dans les deux cas ….oublier sa carte vitale …… prévoir gros chèques et regretter la médecine fonctionnarisée

    • Vous avez raison, je dirais même que 80% des français sont indirectement fonctionnaires.

    • Un type qui fait les piquouses recommandées par les bouffons patentés (grippe, hep B…).

  • Cap2006 a raison car j’ai aussi toujours soutenu que nous sommes des salariés indirects de la sécu depuis la première signature de la convention avec les caisses.
    Quand à multiplier les actes: les journées n’ont que 24 heures pour tout le monde … à moins de facturer des actes fictifs dans les maisons de retraite par exemple. Ne poussez pas de hurlements j’en ai constaté des cas et comme il n’y a aucun contrôle digne de ce nom de la part de la SS …
    Alors deux solutions:
    – créer un service de santé à l’Anglaise ou à la Suédoise … les médecins n’en sont pas morts … les patients non plus …
    – achever la destruction de la sécu en privatisant tout et vous aurez à faire aux assureurs qui auront tout le loisir de vous radier si vous avez une mauvaise santé à l’image de ce qui se passe sur les contrats auto ou habitation ou si votre génome présente des risques élevés de pathologies onéreuses.
    USA, au pays du tout libéral l’incidence sur le PIB des frais de santé sont bien supérieurs aux nôtres …..

    • C’est quand meme curieux personne ne nous copie. Donc en fait si la france s’enfonce c’est parce qu’il n’y a pas encore assez de socialisme ?
      Mes enfants ne suivront pas ma voie, c’est à dire pas de boulot ayant un rapport de près ou de loin avec la santé, et si possible pas de boulot ayant un rapport de près ou de loin avec ce pays.
      C’est meme pas une question d’assureur privé ou public c’est une question de liberté de choix. Il y en a marre d’avoir à faire à des élus qui savent ce qui est bon pour nous la plupart d’entre eux étant issus de la fonction publique et se concoctant des régimes spéciaux sur mesure.

    • « achever la destruction de la sécu en privatisant tout et vous aurez à faire aux assureurs qui auront tout le loisir de vous radier si vous avez une mauvaise santé »
      L’assurance santé privée coûterait beaucoup moins cher au citoyen que le régime actuel dit « obligatoire ».
      Le droit européen autorise quiconque à s’assurer ou il le veut et la radiation pour mauvaise santé n’est pas permise. Mais la France a décidé qu’elle savait faire mieux que tout le monde, on voit où ça nous mène.

      • Il existe un problème fondamental dans la gestion de la SS car les caisses Alsace Moselle n’ont jamais ou rarement été déficitaires.
        Il aurait fallu au fil du temps, depuis la désindustrialisation, réfléchir à l’évolution de notre système car la « gestion paritaire » est une ânerie fondamentale à cause du comportement du monde syndical. Je sais de quoi je parle pour avoir siégé à la Commission Paritaire Locale de mon département.

        • Exact, il y a un énorme, et je pèse mes mots, problème de gestion. Le coût de fonctionnement est astronomique.

          • il se dit aussi – sur un air narquois sinon cynique – qu’en Alsace-Moselle, les boîtes ont pour habitude de régler leurs cotisations dans les délais 😉

            • J’avais déjà posé la question sur un autre article (ou site), pourquoi personne (journaliste ou indépendant) n’a jamais fait d’étude en détail (le détail est important) sur les différence entre le régime général et celui d’Alsace Moselle plus généreux et pourtant bénéficiaire ? Si c’est le cas ou est cette étude ?

  • Si le gouvernement impose le tiers payant obligatoire, on ne pourra plus consulter son médecin sans faire des heures d’attente. Cette apparente gratuité des soins va entrainer des abus de consultations, avec une ruée dans les cabinets médicaux.

  • Si demain je ne suis plus libéral ou en clair, si la loi passe en l’état (ne pas confondre comme beaucoup ici profession réglementée et fonctionnaire), voici ce que je fais :
    – 1 : j’applique la loi = 5 min par patient pas plus vu le risque de non paiement par la sécu trop important, si casse gueule et mal être (impression de saloper le boulot) et/ou :
    – 2 : je propose que l’on continue comme on l’a toujours fait avec mes patients, si la sécu me punit alors :
    – 3 : je me déconventionne, si c’est non viable alors :
    – 4 : je ferme et soit je m’exile soit je me salarie dans un hôpital public.
    J’ai donc 2 ans pour parfaire mon anglais.
    Les plus âgé(e)s passeront à la case 4.
    Comme dans 2 ans, le plus gros des médecins se rapprocheront de la 60aine, je vous laisse deviner…
    Mais heureusement, la loi a tout prévue : les axillaires cliniciens.
    Ouf l’état pense mieux à mes patients que moi aux miens…

  • Un médecin généraliste conventionné encaisse 23 euros de chiffre d’affaires pour 20 minutes de consultation. C’est à peu près la même chose qu’un coiffeur…

    • Je ne vois pas la différence dans 99% des cas.

      • Il y a pourtant une différence: le coiffeur n’est pas remboursé par la sécu 😀

        • Donc le coiffeur a plus de mérite ?

          • Peut-être le mérite de ne pas avoir fait 9 ans d’études :/ :\

            • C’est assez basique et réducteur comme raisonnement de corréler le nombre d’années d’études au mérite.

              • Greeee, chien méchant, greeeee : attention le dentier va sortir de l’écran … :mrgreen:

                Si vous trouvez normal qu’un médecin ayant fait 9 ans d’études soit payé comme un coiffeur, cela vous regarde. Non pas que le coiffeur me soit antipathique. Vous ne voyez pas ce que tout le monde voit ❓

                • J’ai l’habitude avec vous sur le fait que tout soit blanc ou noir, vous ne connaissez pas la nuance.

                  Je trouve normal qu’un médecin qui bâcle sa consultation en 10 à 15 minutes politesse compris soit payé comme un coiffeur mais je ne trouve pas normal qu’un médecin qui s’intéresse à son patient et y passe le temps qu’il faut soit payé 23€. Et malheureusement on trouve beaucoup des premiers depuis une bonne quinzaine d’année. Et ce que je viens d’énoncer est ce que tout le monde voit (Et encore j’oubliais de préciser le médecin qui vous prépare l’ordonnance devant vous et vous dit de reprendre RDV pour la récupérer, c’est du vécu et plusieurs fois)

                  • Et les à cotés ❓

                    Ceux du médecin :
                    – devoir justifier toutes ses prescriptions même les plus petites en cas de « punition »
                    – pas de secrétaire pour taper les rapports à la place de l’administration.
                    – du matériel pas toujours donné
                    – des locaux imposants, stock, salle d’attente, bureau, salle d’examen donc loyer pas piqué des vers

                    Il ne faut donc pas s’étonner que la visite soit parfois « baclée » en 15 mn ce qui reste à prouver

                    Ceux du coiffeur :
                    – des pourboires non déclarés … 100 EUR mensuel à l’as c’est pas rien 🙁

                    Quand au blanc ou noir :

                    Vous voyez ce que vous voyez,
                    mais je n’y vois pas ce que vous voyez :mrgreen:

                    • « Ceux du médecin :
                      – devoir justifier toutes ses prescriptions même les plus petites en cas de « punition »
                      – pas de secrétaire pour taper les rapports à la place de l’administration.
                      – du matériel pas toujours donné
                      – des locaux imposants, stock, salle d’attente, bureau, salle d’examen donc loyer pas piqué des vers »
                      C’est sûr, le coiffeur n’a jamais de contrôle fiscale, n’a pas d’administratif, ni de locaux à louer ou acheter, ni même de matériel. Et puis moi même travaillant avec la sécu (vous le savez bien et c’est aussi pour ça pour réagissez au quart de tour avec moi), je n’ai pas théoriquement le même niveau d’étude que les médecins (pas loin mais selon vous j’ai moins de mérite) et pourtant j’ai bien plus de travail administratif avec cette sécu et bien plus d’embêtement aussi dû à des règles de prescriptions que les médecins n’ont pas. Vous ne justifiez donc rien !

                      « Il ne faut donc pas s’étonner que la visite soit parfois « baclée » »
                      Vous justifiez donc une pratique très commerciale et financière de la médecine. Intéressant point de vue, c’est ça le libéralisme ?

                      « ce qui reste à prouver »
                      Vous ne voyez pas souvent le médecin ou alors vous en avez un bon et c’est bien pour vous.

                    • « Il ne faut donc pas s’étonner que la visite soit parfois « baclée » »
                      Vous justifiez donc une pratique très commerciale et financière de la médecine. Intéressant point de vue, c’est ça le libéralisme ?

                      Non, vous tordez encore une fouis mes propos : parfois « baclée » en 15 mn ce qui reste à prouver
                      Ne vous gênez pas pour retirer le conditionnel. Et faites donc de belles conclusions sur ce qu’est le libéralisme.

                      Pour le reste vous ne savez pas ce qu’est un médecin.
                      Sinon, vous comprendriez pourquoi ils font grève.
                      Sinon, vous comprendriez pourquoi les jeunes courbent la médecine libérale et préfèrent le salariat.
                      Sinon, vous comprendriez pourquoi les cabinets à la campagne ne trouvent plus preneur, coinçant les derniers docteurs fautes de successeur, devant attendre l’épuisement.
                      Sinon vous comprendriez pourquoi ils veulent tous quitter la SS que tout le monde nous envie…
                      Et surtout, n’essayez pas de savoir :mrgreen:
                      Et j’ai peut-être plus de connaissances et relation dans le milieu que vous avec vos paysans, même si les paysans sont de sympathiques personnages loin d’être stupides.
                      Pour les locaux, ceux des médecins doivent être plus grands. Pour le matériel, cela dépend des cas.
                      Une radio numérique, vous trouvez cela moins cher qu’une paire de ciseaux, un séchoir, et 2 fauteuils ❓
                      Ah, vous n’avez jamais vu, puisque personne n’en a en France. Et même les dentistes se content d’un burin et d’un marteau, plus une lampe de poche s’ils sont de bonne humeur. Alors tous les tarifs sont excessifs et on peut les comparer au coiffeur.

                      Je trouve que vous ne manquez pas d’air : vous êtes un excellent socialiste.

                    • Mais voilà MichelC, votre problème et celui de nombreux intervenants ici est que vous cataloguez les gens sur une phrase à peine, quand ce n’est pas sur la profession, ceci dit c’est cohérent avec votre principe de mérite corrélé au niveau d’étude et à chaque fois ça part en vrille sans même essayer de comprendre. La preuve lorsque vous dites : « Pour le reste vous ne savez pas ce qu’est un médecin. », malheureusement pour vous si et même très proche et puis « vous comprendriez pourquoi ils font grève », malheureusement pour vous je les soutiens (http://www.contrepoints.org/2014/12/22/192104-greve-des-medecins-les-syndicats-tout-puissants) mais les vrais pas les tire pognons comme il y en a de plus en plus. MichelC votre souci est que vous ne comprenez pas les nuances et vous jugez les gens sur des phrases dont vous ne percevez pas le sens ou du moins vous n’essayez pas de le percevoir (tout le monde n’a pas les mêmes aptitudes littéraires que h16), c’est tellement plus facile de considérez l’autre comme un ennemi. Calmez vous nous ne sommes pas en guerre.

                      « Et j’ai peut-être plus de connaissances et relation dans le milieu que vous avec vos paysans,  »
                      Et vous finissez par un jugement de valeur invraisemblable, les paysans je ne les connais que depuis 2 ans, les 33 autres de mes années se sont passés dans un milieu urbain et socialement élevé, et ce mélange des genres soulève beaucoup de questions pour moi. Votre phrase démontre malheureusement et quoi que vous en disiez votre mépris pour les classes sociales les plus basses qui eux travaillent sans compter, mais vous ne devez pas les connaitre.

                      « vous êtes un excellent socialiste. »
                      L’insulte suprême du commentateur contrepoint qui me montre votre totale manque de discernement. Jamais le socialisme ne me convaincra et c’est d’ailleurs pour cela que j’apprécie fortement les billets de ce site formidable mais beaucoup moins certains commentateurs totalitaires et imbus d’eux mêmes.

                    • ça part en vrille sans même essayer de comprendre

                      Avec vous peut-il en être autrement ?

                      Au vu de vos commentaires sur les médecins, je vous cite à nouveau au cas ou auriez Alzheimer :
                      « Il ne faut donc pas s’étonner que la visite soit parfois « baclée » »
                      Vous justifiez donc une pratique très commerciale et financière de la médecine. Intéressant point de vue, c’est ça le libéralisme ?

                      Rien que cela me suffit : vous êtes socialiste compatible. Et c’est votre droit.

  • Excellant débat:
    Lisez sur FB dont voici le lien d’autres articles
    Je développe tout cela dans mon livre qui vient de pariatre Ed L’Harmattan
    Chirurgie chronique d’une mort programmée
    en FB Lihttps://www.facebook.com/ChroniqueChirurgie?ref=aymt_homepage_panel

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