Par Jo Moreau
La présidence de Monsieur Rajendra Pachauri à la tête du GIEC touche à sa fin, et Monsieur Jean-Pascal Van Ypersele de Strihou, actuel vice-président de cet organisme, a posé sa candidature pour occuper le poste bientôt vacant.
Mais qui est Monsieur Van Ypersele ? Né à Bruxelles en 1957, Il appartient à une famille très active dans la vie politique belge depuis plusieurs générations. Docteur en Sciences physiques, Professeur de Climatologie et Sciences de l’environnement à l’Université Catholique de Louvain, Vice-président du GIEC depuis 2008, il est très impliqué dans les recherches sur la responsabilité humaine dans les changements climatiques. Il bénéficie de ce fait d’une large couverture médiatique internationale, et même d’une quasi exclusivité dans ce domaine pendant de nombreuses années dans notre pays.
Mais cette image idyllique est tempérée par la personnalité du personnage.
En 2001, cité comme témoin à décharge d’un accusé lors du procès de quatre Rwandais poursuivis pour génocide, il s’attira les remarques cinglantes de l’Avocat Général : « Vous faites toujours allusion à la diffamation quand on ne partage pas immédiatement votre opinion ? » Ou encore, un avertissement du Président du Tribunal : « Ici, un accusé a le droit de mentir, les témoins ne l’ont pas ». Le chroniqueur judiciaire du journal Le Soir remarque que le témoin est « à la limite de l’arrogance ».
On retrouve là des traits de caractère qui n’ont apparemment pas beaucoup évolué depuis.
Spécialiste des annonces climatiques alarmistes, toujours apocalyptiques, il est toutefois suffisamment prudent pour suggérer qu’en la matière, rien n’est certain mais quelle que soit la catastrophe naturelle qui survient, elle est la conséquence du réchauffement climatique.
Cela transparaît notamment dans le rapport auquel il collabora sous l’étiquette du lobby idéologico-politique Greenpeace. Ou encore dans ses multiples interventions médiatiques, par exemple dans La Nouvelle République : « D’ici quelques décennies, les réfugiés du climat se compteront par millions. Mais il restera difficile de distinguer l’effet propre des seuls changements climatiques, car de nombreux autres facteurs favorisent les migrations. » Ou pour la RTBF : « Nous aurons de plus en plus chaud, avec des épisodes momentanés particulièrement froids. » Ou enfin pour Le Vif : « Ce froid qui perdure est une conséquence directe des changements climatiques. »
Sa proximité avec les lobbies environnementalistes est également mise en évidence par certaines déclarations publiques fort éloignées du débat climatique, comme par exemple son opposition au nucléaire civil.
Monsieur Van Ypersele refuse tout débat avec des scientifiques ne partageant pas ses opinions. « Discuter avec des climato-sceptiques est une perte de temps », déclare-t-il péremptoirement. Cela fut mis en évidence en 2013 de façon éclatante, lorsqu’il refusa de débattre à la RTBF (télévision belge) avec un de ses collègues de l’Université de Louvain, mais finit par assister toutefois à l’émission dans un studio séparé.
Il tente également de discréditer, par des affirmations grotesques proches de la diffamation, les scientifiques qui osent mettre en doute les conclusions du GIEC. Ainsi, en 2007 lors d’une conférence, il les traite de « négationnistes qui mènent un combat d’arrière-garde contre le GIEC pour tenter de protéger les intérêts des lobbies du charbon et du pétrole ».
Son action monte en puissance quand il intervient directement pour faire annuler une conférence qui devait présenter à Bruxelles deux scientifiques « climato-sceptiques », le Professeur émérite Fred Singer (Univ. de Virginie, USA, ancien chef de projet à la Nasa pour les mesures de température atmosphérique par satellite) et le Professeur Claes-Göran Johnson (École Royale Polytechnique, Université de Stockholm, spécialiste de la turbulence et de la thermodynamique de l’atmosphère).
Voilà tracé en quelques traits un portrait de Monsieur Van Ypersele, dont l’action s’apparente plus à un combat politique qu’à l’ouverture indispensable qu’on est en droit d’attendre d’un débat scientifique.
Cela est en phase avec ce que le GIEC nous a habitué jusqu’à ce jour, mais il faut craindre qu’une nomination éventuelle de Monsieur Van Ypersele renforcera encore le caractère despotique de cet organisme, qui plus que jamais, tentera sous sa direction de discréditer et réduire au silence ses contradicteurs.
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Sur le web.
L’absence de publications scientifiques avec ce monsieur en premier auteur est impressionnante.
Avec un peu de chance, un président aussi caricatural devrait permettre un plantage du GIEC en grandes pompes en 2015, et du sommet de Paris avec.
Quel meilleur choix le GIEC pourrait-il faire qu’un Européen écologiste convaincu, arrogant et manipulateur ? De toutes façons, rien ne les arrêtera et comme leur aveuglement mystique les empêchent de voir les conséquences, c’est la rue qui aura finalement leur peau : 30000 emplois de perdu dans le bâtiment, 10% de baisse dans la construction de logements neufs – c’est l’effet magique Duflot. Quand on prétend que l’écologie va relancer l’économie grâce à l’activité dans la construction, c’est quand même un comble.
L’écologie et le RCA ne font qu’accélérer la décadence de l’Europe. Les pays plus jeunes comme l’Australie, le Canada, les Etats Unis sont bien plus circonspects et pragmatiques. Eux sortiront de la crise rapidement. La baisse des cours du pétrole va booster leur économie pendant que chez nous le bénéfice en sera confisqué par les gouvernements et la baisse des prix compensée par des taxes. Il faudra bien se demander alors pourquoi l’Europe continue de plonger alors que d’autres sont en plein boom.
pourrait t il en être autrement ?
c’est la bonne personne à la bonne place !
N’empêche que l’on perdrait un ingénieur en chemin de fer pour un scientifique estampillé « climatologue ». Aux yeux de la population cela donnera encore plus de « crédibilité » au GIEC.
Torquemada-like?
Un petit air de famille. 🙂
http://terpconnect.umd.edu/~amanny/indiana%20jones/nazi.jpg
Celui la serait susceptible d’envoyer le GIEC dans le mur plus rapidement encore que les autres candidats? C’est bien l’impression que ça donne.
Je préfère l’Apocalypse selon Nicolas Hulot.
Pourquoi une si grande couverture médiatique?
Au Canada nous avons un surplus d’hydro électricité pour au moins 20 ans, en plus de payer des millions par année a Trans Canada energy pour ne pas produire avec leur station thermique au gaz naturel et poutant ont nous impose des éoliennes a coup de millions de $$$ plus une taxe carbone. D’autres barrages sont en construction.
Faut le vivre pour le croire,
Autant d’hyper-compétence à la tête du GIEC augure bien de sa soumission au desiderata de politiques inspirés non pas par le climat mais sur les finances …
Qui nome le président du GIEC ?
Nous aurons de plus en plus chaud, avec des épisodes momentanés particulièrement froids.
Il fait plus froid … donc il fait plus chaud ❗ Ou encore autrement, plus il fait plus chaud et plus il fait plus froid.
D’une logique imparable.
L’été sera un peu plus chaud que les autres si le froid continue. Enfin, c’est probable si la température moyenne ne change pas. Nul besoin du GIEc et de ses charlots pour le comprendre.
Cela fut mis en évidence en 2013 de façon éclatante, lorsqu’il refusa de débattre à la RTBF (télévision belge) avec un de ses collègues de l’Université de Louvain, mais finit par assister toutefois à l’émission dans un studio séparé.
Si ce n’est pas une attitude de Khmer vert, c’est quoi ❓ Le retour des pénitences ❓
En tous cas, l’Amérique du Nord est en train de bénéficier d’Anti Cyclones Mobiles Polaires particulièrement puissants et qui font pendant à ceux qui se déversent sur l’Europe Occidentale ces jours-ci: http://wattsupwiththat.com/2014/12/29/arctic-cold-blast-freezing-rainsnow-expected-for-new-years-day/
C’est sans doute un effet du « réchauffement accéléré » de l’Arctique 😈
Parlons en de météo. L’hiver est particulièrement doux en Europe occidentale une fois de plus (première gelée à Paris depuis plus d’un an.. il loin le temps où la Seine gelait régulièrement), et cette petite coulée froide qui aura durée 1 journée sur l’ouest (déjà 5° à Paris cette après midi), quelques jours sur l’est, est tout à fait banale mais fait la une des médias et vous en faites vous même une remarque tant le phénomène est inhabituel depuis l’hiver dernier. Et ce genre « d’hiver » devenu fréquent étaient quasi inexistant autrefois.
Enfin, vous faites une référence à la météo qui n’a donc pas sa place dans la thématique de climat.
Vrai que la Seine gelait régulièrement durant le petit âge glaciaire. Nous en sommes sorti depuis 1850 environ. C’est fort heureux.
C’est faux, ça fait 50 ans en gros que ça n’arrive pratiquement plus. Inutile de remonter il y a 150 ans.
Je regrette que les médias inventent une « vague de froid » qui n’existe pas. C’est quand même formidable, on revient 3 jours aux normales de saison à Paris et on hurle au froid (+2 en Tn, +6 en Tx aujourd’hui) alors que l’on va revenir à des températures extrêmement douce pour au moins les 15 jours à venir. Le problème c’est que dans la tête des gens, l’hiver aura été froid alors que c’est tout le contraire.
Aujourd’hui, le fait qu’il gèle un matin à Paris où qu’il tombe 20 cm dans les Alpes fait la une… c’est grotesque.
Pour répondre à MichelC, ce genre de temps avec tout les charmes que peut procurer un réel hiver ne déplairait pas à tout le monde et ça nous changerait de l’éternel 10° avec de le bruine ( très mauvais pour les cultures).
C’est faux que la Seine gelait durant le petit âge glaciaire ? Ah bon.
Jouez pas sur les mots. Je vous dit que il n’a pas fallu attendre la fin du petit âge glaciaire pour ne plus voir la Seine geler. Mais relisez donc. Et commentez plutôt la suite de mes propos, c’est plus intéressant.
Si la Seine ne gèle pas ou plus, c’est dû en grande partie à ses aménagements : la Seine gelait lorsque l’automne avait été relativement sec, et que le débit était faible. Il fallait donc deux éléments conjugués : température et débit. Vous vous voyez que je puis commenter vos propos de café du commerce.
Des propos de cafés de commerce ? C’est un constat. J’aurais pu parler de la Loire qui n’a pas connu d’aménagement ou encore de certains littoraux français qui gelait également.. j’ai choisi la Seine pour le symbole fort qu’elle représente. Vous croyiez défaire mes propos (de simple faits qui semblent vous déplaire), c’est raté.
C’est vrai qu’il y a des avantages et des inconvénients. L’un ne va pas sans l’autre.
Sinon pour le grand froid, comme c’est devenu plus rare ces dernières années, et pas 150 ans, les journalistes puis les gens en parlent, il faut bien s’occuper.
Il faudra en juger à la fin de l’hiver, pour l’instant, on ne sait pas, comme pour les moyennes, on sait plus tard.
Oui, l’hiver n’ débuté que depuis 1 mois. A voir s’il s’inscrit sur la longue liste des hivers doux depuis les année 90.
Vous voudriez revenir à des temps ou les voyageurs gelaient pris par le froid ?
1608, Durant nombre d’hivers, les chariots chargés passaient sur les fleuves gelés.
le quart du bétail périt dans les étables !
1616, …
1638, le port de Marseille gèle …
1641, le pont d’Arles détruit par la glace
1652, 12 jours de glace …
1669-70 tous les puits étaient gelés près d’Avignon !!!
1709 des notes à la pelle
1766 aussi froid que 1709
…
1909, de gros glaçons
1929, le rhône glacé à Tarascon
1940 les bassins du port de Marseilles gelés
1954, le rhône gelé à Arles
1956, à Marseille le bassin de acréange est gelé.
1963
Voir histoire du Rhône , Chronologie_Glaces_Bas_Rhone.pdf
Extrait :
L’an 1612 et le jeudi 19 janvier, la rivière du Rosne qui avoit demouré prinse et gelé despuis la troisième feste de Noel qui fut le 28 janvier a.rompu.
la glasse a bien esté si espesse à l’occasion des grans frois et des grans vens qu’une infinité de personnes y ont passé, plusieurs femmes y ont dansé des branles dessus et des damoyselles l’ont traversé conduites par leurs serviteurs. L’on y passé aussi des chevaus bien est vrai que le cheval de Toumas Mettra, dict Fourmen, nostre voisin, qu’il menoit par la bride s’enfonçat presque tout au milieu du rosne si avant engagé dans la glace quil n’y avoit dehors que la teste et la queue et colone du dos. On le sortit avec des barres et des cordes. Il y eust une centaine de persones qui se mirent à l’entour du cheval pour le désangager. La glace qu’on trouva avoir plus de sept pans d’espes [soit 1.75 m environ] les portat sans que personne print mal. De quoy tous ceus qui le sceurent demeurèrent escandalisés.
Si vous aimez cette période très très fraiche, libre à vous. Mais alors j’exige que l’on revienne au vieux françois, car cela est bien plus simple.
Je préfère qu’il fasse plus chaud.
van Ypersele ne sera pas élu, il n’a pas le profil, le GIEC recherche un président issu d’un pays émergents, avec de solides connaissances du milieu de l’énergie et de l’industrie c’est le Coréen Hoesung, qui a le plus de chance, van Ypersele fait figure de minus face au « president of the International Association for Energy Economics, and a director of Hyundai and Korea Petroleum Development Corporation ».
AU moins c’Est un « vrai » climatologue; Pachuri est un ingénieur ferroviare.
À lire sa bio, il est tout désigné pour l’emploi: écofasciste, adpete du dogme vert, croyant de l’Étatisme…
Détrompons-nous : il est docteur en physique (mais LAQUELLE reste la bonne question) ! La climaxtologie émergea APRES son doctorat. Ce serait donc plutôt un converti au dogme mainstream.
Un trait type de l’individu ? Sa capacité à la dissimulation et au mensonge. Il suffit de le questionner lors d’audiences publiques. Là, il pratique avec talent son art de l’esquive … Notamment quant à son rôle envers le parti Vert des belges (qu’ils désignent ici sous Ecolo, Groen! du côté flamand).
L’homme et son milieu disposent d’un vaste réseau, avec des tentacules au parlement européen. Ceci lui permettant de s’étendre comme le cancer produit des métastases : c-à-d insidieusement…
« il est docteur en physique (mais LAQUELLE reste la bonne question) ! »
D’après la photo, on peut voir en quelle physique il n’est pas docteur.
Le climat n’a jamais été stable sur terre. Glaciations et réchauffements à répétition, composition de l’atmosphère variable(le taux d’O2 à plus de 40% pendant le Carbonifère), volcanisme, tectonique des plaques, orogénèse et érosion. Alors, l’activité humaine…Pffftt.
On n’est pas sur la lune, là, les sois-disant écolos seraient ravis: pas de changement.
Petit oubli : son père chef de cabinet du Roi pendant 30 ans avec les salamalecs idoines l’ont peut être rendu méprisant et imbu de lui-même…qui sait ?
correctif : c’est son ONCLE qui joua longuement l’éminence grise,
le « cardinal Mazarin XXe siècle » auprès de la monarchie belge
sous leur roi Baudouin puis son frère Albert II , exit lors de l’accession de l’actuel roi Philippe
Donc un van Ypersele …fort utilement remplacé depuis 2013 par un diplomate de haut vol !
Le J-P van Yp. ayant largement usé de son nom pour tendre ses tentacules GIECiennes…
Il me semble qu’il est de formation Géographe et non pas Physicien.
Impossible d’avoir un CV précis de ses études, étrange,……
http://www.elic.ucl.ac.be/modx/elic/index.php?id=64
Thèse : A numerical study of the response of the southern ocean and its sea ice to a CO₂-induced atmospheric warming – 1986
Pour ceux qui ont accès à la bibliothèque NCAR, il y a sûrement quelques comparaisons et vérifications intéressantes à faire après 30 ans de « CO₂-induced atmospheric warming »…
UN CV n’est pas un titre de doctorat. Quand on prépare un doctorat on est assistant ou autre chose, on publie lui rien pas une trace.
Deuxièmement sa faculté est une faculté de géographie qui a une « option » physique, la géographie physique par opposition à la géographie sociale a toujours exister ce Monsieur jouerait là dessus.
Enfin il n’a absolument pas l’envergure mentale d’un physicien. Universitaire j’ai passé 6 ans à la faculté des Sciences et si je ne reconnait pas un physicien, je reconnais à coup sur qui ne l’est pas !
Meuh non, il est bien docteur en sciences physiques, du département de physique de l’UCL. Quant à ses publications, on peut en trouver via google scholar.
Physicien ou pas, ayant ou non publié, peu importe. Les exemples ne manquent pas de scientifiques aveuglés par -au choix, l’orgueil, l’envie, l’avidité, l’idéologie ou tout cela à la fois- qui ont trahi la démarche scientifique. Laquelle, pour Nième fois est résumée par: si la théorie n’est pas confirmée par les observations, elle est FAUSSE. Et nous sommes dans ce cas pour la théorie du RCA, qui, outre qu’elle n’est pas confirmée par les observations, n’a aucune base scientifique puisqu’elle ne comporte aucun élément de réfutabilité. On ne peut pas réfuter quelque chose qui n’existe pas.
On commence par de la corruption « pour la bonne cause », et hop on passe à la corruption pour la carrière, les honneurs, le pognon…