Hollande rejette la responsabilité du chômage sur les entrepreneurs

Lors de ses vœux aux Français, François Hollande a affirmé que les entreprises ont la responsabilité « d’embaucher et d’investir ».

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François Hollande credits Parti socialiste (licence creative commons)

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Hollande rejette la responsabilité du chômage sur les entrepreneurs

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Publié le 3 janvier 2015
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Par le Parisien libéral

François Hollande credits Parti socialiste (licence creative commons)

En théorie, il aurait fallu s’abstenir de commenter les vœux présidentiels de Hollande. D’ailleurs, les Français ne les ont pas regardés. Ça tombe bien, Hollande n’a rien dit d’intéressant. Le problème est qu’il est impossible d’ignorer les stupidités étatistes que le président Hollande répète en boucle, espérant peut-être qu’elles seront crues, à la longue, voire qu’elles deviendront des vérités.

Il en est une parfaitement ridicule, qui pourrait être risible si elle ne concernait pas le cas du chômage. Il s’agit de l’attitude de Hollande par rapport au pacte de responsabilité. Le président de la république, constatant que les charges sociales sont plus élevées en France que chez nos voisins, a décidé de mettre en œuvre un plan d’allègement des charges sur les salaires. Ce plan a été assorti de « contreparties » : les patrons doivent créer des emplois. Citons Hollande : « Aux entreprises maintenant d’embaucher et d’investir, c’est le sens du mot responsabilité. Notre obligation commune, c’est la lutte contre le chômage. »

Pacte de responsablité contreparties (site de l'Elysée)

Pauvre François Hollande… Le président de la République, qui aurait été professeur d’économie, diplômé des meilleures écoles, ignore-t-il vraiment que le rôle des entreprises n’est pas de créer de l’emploi, mais de réaliser des bénéfices, en répondant à une demande et en combinant des facteurs de production, dont le travail ? François Hollande ne sait-il vraiment pas que les entrepreneurs ne se reconnaissent aucune responsabilité d’aucune sorte en matière d’emploi ?

À sa décharge, notons que le président de la République est prisonnier d’un système de pensée dans lequel il n’existe pas d’individus, avec leurs aspirations propres, mais des agrégats – les ménages, les entreprises… – à la tête desquels on peut nommer des syndicalistes chargés de négocier en leur nom. Hollande ne peut pas admettre que les 2 millions d’entrepreneurs de France n’ont pas à obéir aux injonctions venues d’en haut et que le MEDEF ne sera jamais aux entreprises ce que la CGT ou Sud sont éventuellement à la fonction publique.

Les entreprises recrutent notamment quand elles pensent qu’une embauche rapportera plus que ce qu’elle va coûter. Si Hollande veut favoriser les embauches, il sait ce qu’il doit faire : commencer par un plan d’économie au niveau de la dépense publique, ce qui permettra de rendre crédible les baisses de charges annoncées. En effet, tous les entrepreneurs ainsi que les contribuables et cotisants sociaux savent que les taxes et impôts ne peuvent qu’augmenter puisque rien n’annonce une baisse du périmètre de la dépense publique. Ensuite, il doit annoncer la stabilité juridique et fiscale. Dans un pays où même EDF, entreprise publique, est obligée d’aller ouvrir des filiales aux Bermudes ou à Luxembourg pour pouvoir s’en sortir, il est vraiment temps de simplifier et stabiliser l’environnement dans lequel les entreprises opèrent. Enfin, Hollande doit expliquer aux Français qu’il n’y a pas de distinction entre les charges sociales patronales et les charges sociales salariales, et qu’il est temps qu’on aborde la question du salaire complet.

Le pacte de responsabilité n’a aucun sens. Le MEDEF a tort de laisser penser qu’il puisse en être autrement. Les emplois ne sont pas un objectif des entreprises, mais un moyen. Les entreprises ne s’engagent à rien. C’est l’État qui veut leur forcer la main, de manière parfaitement artificielle, faute de pouvoir créer encore plus d’emplois publics.

Hollande n’a donc qu’à s’en prendre à lui-même et à sa promesse d’inversion de la courbe. Mais évidemment, en tant que chef de l’État, il a les moyens de réécrire l’histoire…!


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  • Quand les socialistes sont au pouvoir, mieux vaut ne rien faire et attendre que ça passe.

    Ne pas investir, ne pas gagner d’argent, ne pas en donner, ne pas se déplacer, ne pas acheter ni vendre d’immobilier, etc…

    Ça passera d’autant plus vite.

    • Pourquoi s’empêchait de vivre à cause d’eux?
      on peut quand meme essayer et puis vous n’êtes pas obligé de tout déclarer.

    • Pourquoi seulement gauche ? La droite collectiviste (UMP) pour 2017 n’arrangera rien à la situation du pays. Cet situation n’étant que le résultat de plus de 30 ans de collectivisme acharné.
      Depuis 81 on a eu 16 années ou l’RPR/UMP était au manettes du gouvernement (contre 17 pour les socialos).
      et c’est pas le spectre du FN encore plus collectiviste que les 2 premiers qui va arranger les choses.
      Le seul vrai point qu’on peut reprocher au socialo .. c’est de continuer à monter les hommes les uns contre les autres.. la lutte des classes ça permet toujours de détourner l’attention des masses.

      Ce pays est foutu.. il est temps de partir pour tout ceux qui le peuvent

  • Le « pacte de responsabilité » est un projet gouvernemental vendu sous ce label, et non pas une expression de la vie courante.

    Il serait bon de : soit entourer les mots de guillemets, soit écrire Pacte De Responsabilité, soit ajouter un ™ (« pacte de responsabilité™ ») si on est facétieux, afin de distinguer l’expression (autre exemple : « emplois d’avenir »).

    Ne pas marquer la réalité de ce produit marketing lui permet de se fondre dans le texte et de passer inaperçu. C’est manipulatoire (quoique je pense surtout que c’est irresponsable voire incompétent) et contre-productif.

    • En effet. L’expression « pacte de responsabilité » laisse entendre que les parties prenantes – l’Etat et les entreprises – se rendraient des services mutuels. Or, ici, il n’en est rien.

      Dans un contrat normal, les entreprises produisent des biens et des services et sont payées en contrepartie. Ici, après avoir produit de la richesse, … c’est elles qui doivent encore payer. C’est peut-être un mal nécessaire, mais il serait difficile de parler d’un partage de « responsabilités » entre l’Etat et les entreprises.

      Pire, l’argent taxé est souvent employé pour infliger des sévices aux entreprises, et non pour leur rendre des services. Comme disait Benjamin Constant, « e peuple n’est pas misérable seulement parce qu’il paye au delà de ses moyens, mais il est misérable encore par l’usage que l’on fait de ce qu’il paye« .

      En fin de compte, la « contrepartie » promise par l’Etat consiste, non à payer les entreprises pour les services rendus, mais à diminuer quelque peu les tributs qui sont imposés à ces dernières.

      Difficile, donc, de parler de « pacte de responsabilité ». Autrement, l’on pourrait aussi bien parler de répartition des « responsabilités » quand un mafieux s’engage moyennant finances à ne pas faire exploser votre magasin.

    • « Pacte de responsabilité » (TM), « Pacte de solidarité » (TM), … Comme dit Mabille:
      Un pacte + un pacte, et après on voit plus rien, comme on dit chez CarGlass !

      Plus sérieusement, le mot est étymologiquement lié à la paix, pactus étant le participe passé de paciscor (faire la paix). Donc aussi à la guerre.

      On fait un pacte avec son ennemi. Les socialistes montrent encore une fois qu’ils sont en guerre contre la liberté d’entreprendre.

  • M. Le président est -il vriment aussi bête ou nous prend-t-il pour des imbéciles, les deux peut-être !

    • Se poser la question, c’est y répondre affirmativement 😉

    • Le président serait t-il bête ou nous prenant pour des imbéciles ? probablement ni l’un ni l’autre, disons plutôt aveuglé par l’idéologie socialiste. Mais « bête », surement pas.
      COLUCHE :
      Les hommes politiques – je vais vous faire un aveu – ne sont pas bêtes ! Vous vous rendez compte de la gravité ! Ils sont intelligents ! C’est a dire que tout ce qu’ils font, ils le font exprès. Ils y réfléchissent, ils y pensent ! Parce que vous comprenez, si c’étaient des cons, ça irait tout seul, on dirait : « Bon, bah, c’est des cons ! » Nan, nan, nan, nan, nan !  »

      -Ce qui se passe est qu’il est politiquement plus avantageux de NE RIEN FAIRE plutôt que de faire des réformes structurelles.

      -Dans les faits, il est davantage le président des intouchables (les fonctionnaires) que le président de tous les français , car si c’était vrai il s’occuperait sérieusement des 6 millions de chômeurs inscrits à Pole emploi en décrochant les boulets qu’il a fixé lui même aux entreprises : Taper au marteau pilon fiscal sur la tête des entreprises pour ensuite leur donner une aspirine (sous conditions) est profondément débile. Les entreprises n’ont pas besoin d’aspirine CICE/pacte, ni cadeau ni rien.. elle ont besoin qu’on ne les assomme pas, c’est tout.

  • Une entreprise ne donne pas dans la politique ou la morale. Elle se contente de passer des contrats. Quiconque connaît le monde de l’entreprise (c’est à dire quiconque n’est pas fonctionnaire) sait qu’à tout moment une entreprise confrontée à une difficulté sur le respect d’un contrat (avec un client ou un salarié) fait le calcul de la solution la moins coûteuse entre respecter le contrat et payer les indemnités ou amendes relatives au non-respect du contrat.

    Si donc le pacte de responsabilité ne fonctionne pas, c’est qu’il n’apporte aucun bénéfice aux entreprises. Si cela coûte à l’état (ce dont je doute fortement, car ils l’ont financé avec des promesses), c’est que les contrats étaient mal verrouillés. Si certains pensent que leur entreprise doit déposer le bilan pour respecter les veux d’un politicien dont le seul but est de se faire réélire en racontant n’importe quoi, je leur souhaite moi aussi mes meilleurs veux pour 2015.

    • Une entreprise peut faire dans la politique et dans la morale, mais si ca lui apporte des bénéfices … Ce qui est généralement le cas, sauf quand le bazar a un nom pas vendeur pour un sou, genre ‘pacte de responsabilité’ et sent l’arnaque à plein nez.

      La morale de looser, c’est pas vendeur.

  • Il peut parler autant qu’il veut, je garde mes sous et n’investirait pas un copec dans ce pays qui taxe à plus de 70%.

    J’attends; je peux attendre plus longtemps que son état obése; je peux attendre ailleurs.

  • Nos prélèvements ont augmentés de 200%. Comment peut-il croire que l’on souhaite investir et embaucher dans ses circonstances ?
    On attend de la sécurité et visibilité fiscale

  • « Pauvre François Hollande… Le président de la République, qui aurait été professeur d’économie, diplômé des meilleures écoles, ignore-t-il vraiment que le rôle des entreprises n’est pas de créer de l’emploi, mais de réaliser des bénéfices, en répondant à une demande et en combinant des facteurs de production, dont le travail ? François Hollande ne sait-il vraiment pas que les entrepreneurs ne se reconnaissent aucune responsabilité d’aucune sorte en matière d’emploi ? […] Les emplois ne sont pas un objectif des entreprises, mais un moyen. »

    Bien dit. L’on pourra seulement regretter que le MEDEF (qui, certes, ne représente pas grand-chose) ait plus ou moins accepté d’entrer dans la rhétorique de la « responsabilité ».

  • Il parait totalement invraisemblable que quelqu’un puisse accèder a la fonction suprème de l’état avec un raisonnement aussi irresponsable; Les entreprises creent de l’emploi quand c’est necessaire pour produire,pas quand un fonctionnaire le décide; Et c’est malheureux pour les chomeurs qui y ont cru,Mais cela ne suffira pas,dans quelques années, suite a de nouvelles promesses intenables, les gogos revoterons socialiste.La preuve, après que mitran ait cassé la France en 1981, ils ont oublié et ont, a nouveau, amené ces incapables au pouvoir.Pas étonnant que les investisseurs fuient ce pays

  • C’est le même clown gris et blafard qui nous a annonce le choc de simplification? Le MOI et MA boite a outils? Celui qui allait tout faire tout seul avec ses petits bras de Musclor et ses emplois d’avenir (tu parles)? Celui enfin qui nous a encore fait subir 2 heures de discours sans parler UNE seule fois des PME?
    Mais Musclor, tu l’as voulu, tu l’as eu.
    Et ma seule responsabilité est la survie de mon entreprise dans l’enfer que tu nous construis.
    Ce waste of space pathétique n’a vraiment peur de rien.
    Va faire du scooter sans casque, trouve la mer, et t’arrêtes pas surtout.

  • Cet article analyse parfaitement le problème. Qu’un homme à la tête de l’état puisse se tromper à ce point sur le fonctionnement de l’économie réelle est absolument terrifiant. Effectivement, le MEDEF a tout faux quand il laisse à penser qu’il rentre dans cette logique absurde. Le résultat de cette conception complètement fausse de la réalité, nous le voyons hélas tous les jours : Mr Hollande conduit notre pays à la catastrophe. Ce dont il se moque d’ailleurs éperdument : il touchera ses 15.000 € de retraite par mois, plus les multiples petits à coté auquel à droit un ancien chef de l’état français. Seul, peut être, ce que l’histoire retiendra de lui – à savoir qu’il aura été le plus lamentable chef de l’état français depuis l’époque mérovingienne – blessera son orgueil pour toujours. Veillons à bien transmettre ce message aux historiens! ce sera la revanche du peuple…

    • C’est surtout un manque gravissime de courage politique (pas un pour racheter l’autre). Il n’est pas certain qu’il se trompe sur l’économie, il sait très bien ce qu’il faudrait faire, il a l’exemple de Schroeder sous le nez et toutes les analyses des vrais économistes et tous les clignotants au rouge. MAIS IL NE FERA RIEN car c’est politiquement plus avantageux de ne rien faire.

  • Les propos de Hollande sont révoltants. Il met les propres responsabilités de l’état sur le dos des entreprises, qui fait maintenant partie d’un tiers-état contemporain, avec les salariés et autres petits entrepreneurs de la classe moyenne.

    Il fait mine de « donner » de l’argent aux entreprises qu’il leur a préalablement pris sous forme de taxes et impôts, pour en plus dire que puisqu’on leur a « donné » cet argent, celles-ci doivent remplir la mission que leur a dicté l’état.

    Bref, plus ça va, et plus ces gauchistes lamentables font des entreprises et des entrepreneurs des bouc-émissaires responsables de toute la pauvreté, l’inégalitay, la crise et la disparition du chat à la mère Michèle, alors que tous, patrons et employés, par notre travail, nous luttons contre tout cela. C’est la République soviétisante populaire française.

    J’veux partir!

  • Même les plus ignorants d’entre les Français ont pu comprendre désormais que les entreprises n’ont en réalité aucune responsabilité dans le niveau des emplois, du moment que François Hollande en parle !

  • « Pacte de responsabilité » : locution énarco-technocratique au même titre que le « choc de simplification »…
    C’est quoi déjà la définition de la connerie ?
    Non je n’ai pas regardé la prestation du goret du 31/12; je suis devenu un as de la zappette : dès que sa gueule apparaît je réagis… c’est devenu une affaire de millisecondes.

    Bonne année à tous !

  • Le pacte de responsabilité consiste à sortir les cotisations URSSAF du salaire.
    Les cotisations URSSAF qui servent a financer les ressources des CAF.

    En Allemagne, Angleterre, Suisse, Italie, Espagne les cotisations URSSAF n’existent pas. L’équivalent des CAF est financé au niveau des régions ou de l’état.

    Quels vils autres pays occidentaux capitalistes qui ne connaissent pas le bonheur responsable du « pacte de responsabilité » de ne payer maintenant de ce qu’ils n’ont jamais eu a payer avant comme les entreprises Françaises…..

    Par contre comptons les nouvelles cotisations. Augmentation des cotisations retraite, augmentation des cotisations chômage, création d’une cotisation de financement syndicale, création d’une nouvelle cotisation « pénibilité ».

  • Dans bien des cas, les employeurs ont le devoir de NE PAS embaucher, sous peine de provoquer un emploi « sub-optimal » :

    This brings us to Hutts crucial concept of sub-optimal employment, not fully worked out in this book, but a crucial contribution to economic thought. Government intervention to stimulate the economy and increase employment not only reduces employment over the long run. It also creates an enormous amount of “sub-optimal employment,” which means that it leaves people unable to find the work for which they are best suited. A simple example of this may be drawn from the U.S. housing bubble [….] [O]ut-of-control Federal Reserve money printing and a host of other government policies and programs blew up the bubble. Millions of people not especially suited for construction were pulled into this sector and put to work building homes that, in the end, no one wanted. When the bubble burst, even the most highly trained construction workers suddenly found themselves unable to get any construction work at all. The underlying problem here is that, contra Keynes, we do not want employment for its own sake. It is a means, not an end (Hunter Lewis)”.

  • Bien sûr, les entreprises n’ont aucunement la responsabilité (voire le devoir) d’embaucher, de créer des emplois ou encore de réduire le chômage. Et oui, le Pacte de responsabilité n’a aucun sens et le MEDEF a en effet « tort de laisser penser qu’il puisse en être autrement ».

    Pour être précis, le rôle social des entreprises est de produire de l’utilité, de la satisfaction (au sens des économistes). Les bénéfices ou les profits en sont les conséquences. Si vous produisez et proposez un bien ou un service qui n’apporte aucune utilité au consommateur, vous ne dégagerez aucun bénéfice, aucun profit. Une erreur courante est de considérer que la contribution des entreprises à la société vient du fait de faire des bénéfices ou des profits. En réalité, la valeur sociale se trouve dans le travail fait par les entreprises, pas dans leurs bénéfices ou profits. On reconnaît cela lorsqu’on affirme, par exemple, que Google est précieux socialement car il fournit un service que d’autres agents économiques trouvent utile. Ce point de vue est bien sûr une sorte de dogme en économie depuis Adam Smith. Le bénéfice ou le profit, la plupart du temps, est la conséquence de faire un travail utile socialement. L’anticipation du bénéfice ou du profit fournit le stimulus économique pour le travail lui-même.

    • « Les bénéfices ou les profits en sont les conséquences »

      Tout a fait!
      Comme un salaire eleve est la consequence d’une utilite elevee pour l’entreprise qui embauche ce salarie.

      Bien sur ceci n’est vrai que dans un marche libre, ou chaque transaction est librement consentie. Le probleme est qu’on s’en eloigne de plus en plus.

    • @ Moggio

      « Le bénéfice ou le profit, la plupart du temps, est la conséquence de faire un travail utile socialement. L’anticipation du bénéfice ou du profit fournit le stimulus économique pour le travail lui-même. »

      Ta conclusion sophiste est sous-tendue par une lapalissade, celle de l’utilité.
      Pour pas que l’on te démolisse ta jolie construction tu ajoutes « la plupart du temps » ce qui va te permettre de justifier ou pas que tueur à gages est ou n’est pas utile socialement.

      Accessoirement pour démolir ta séquence je pourrais dire que celui qui quitte l’entreprise qui l’emploie pour faire la même chose mais en son nom est mu par le profit, non par l’utilité.

      C’est une idée socialiste de croire que l’on est mu d’abord par une utilité sociale… d’où l’adjectif.

      Il faut croire, même si ça dérange, que la première motivation est individuelle.

  • très exactement, l’entreprise a pour vocation, (qui n’est ni un devoir,ni une responsabilité), de « produire », et ce la meilleure utilité et qualité possible, et au plus bas prix possible.
    Donc avec la moindre quantité possible d’emplois !

    (pour plaire aux travailleurs quand,après le boulot,ils redeviennent consommateurs !)

    Tout le monde veuille être payé le plus possible,mais tout en payant les autres le moins possible, difficile de s’entendre !

    Mais qu’en plus,un Etat espère à la fois voir augmenter les salaires, pour,lui,augmenter les impôts de tout le monde, tout en forçant les entrepreneurs à augmenter le nombre des embauches, c’est carrément du délire de sottise, de la sottise délirante !

    Il est vrai que rien ne fait peur aux socio-volontaristes.

    Comme disait Chirac,(c’est pas de lui,mais il l’avait placé dans un article écrit dans l’Immonde) : « Là où il y a une volonté,il y a un chemin ! » !!!

    • « très exactement, l’entreprise a pour vocation, (qui n’est ni un devoir,ni une responsabilité), de « produire », et ce la meilleure utilité et qualité possible, et au plus bas prix possible.
      Donc avec la moindre quantité possible d’emplois !
       »

      Exactement. La main-d’oeuvre est une ressource rare – d’autant plus rare que de très nombreuses personnes désireuses de travailler sont rendues inemployables par le Code du travail -, il faut donc l’employer avec parcimonie. Toute nation en guerre le sait.

    • @ Ralboliot

      Je ne sais pas si tu voulais être caricatural… mais ta conception de l’entreprise date des Temps Modernes et ton entreprise va partir en live même s’il faut entendre « possible » comme nécessaire, ne serait-ce que pour avoir un climat propice au travail.

      Pour que ça tourne il en faut plus que nécessaire, le flux tendu ça fonctionne pas trop mal pour les appros mais pas avec les gens.

  • C’était écrit avant même la mise en place de ce fameux pacte sorti du chapeau de monsieur Hollande !!!Dès son annonce l’idée même de contreparties et d’un observatoire pour leurs suivies condamne les employeurs
    à n’être que des rouages de l’état ; ce qui est tout à fait logique et normal dans une république soviétique !!!!!
    Que notre économie ne s’en remette pas indiffère monsieur Hollande ; la soviétisation est en marche et est la condition d’une éventuelle réélection ; il n’y aura donc pas de marche arrière et les combats d’arrière garde du patronat ne changeront rien !!!Il faudra boire le calice jusqu’à la lie pour éventuellement rebondir mais mais dans un pays drogué aux déficits et perfusé aux emprunts ce n’est pas gagné !!! D’autant plus que les concurrents ne sont pas meilleurs !!!!!

    • « …il n’y aura donc pas de marche arrière… »

      Il y avait un sketch pas mal des guignols avec Ayrault qui avait une voiture avec une vitesse en marche avant et 5 vitesses en marche arrière.

      La marche arrière est quand même une méthode du gouvernement actuel à tel point que de là résulte aussi une certaine instabilité : taxe à 75%, ecotaxe… etc…

  • Ils font semblant de réformer, ils feront semblant d’embaucher.

    La France est devenue défintivement un pays communiste.

  • Il a raison: les entreprises sont responsables et lui est irresponsable.

  • Il a quand même la responsabilité d’avoir couler les socialistes en moins de deux ans: soyons-en lui reconnaissants.

  • Ou bien il croit à ce qu’il dit, et c’est un … , un imbécile profond, ou bien il prend les gens pour pour encore plus …s que lui, et se double d’un charlatan, la différence étant mince.L’un n’empêchant pas l’autre.
    L’air constamment satisfait ne trompe pas … !

    • Rien de tout ça Ralboliot, en réalité il fait…de la COM. Et c’est propre à tout le personnel politique. Il sont dans la représentation permanente dès qu’il y a un micro ou une caméra.

      Pour ce qui est de la réalité, il ne peut pas l’ignorer, il a tout sous le nez ! mais comme je l’ai écrit plus hait, il est politiquement plus avantageux de ne rien faire que de faire des réformes structurelles. Alors devant un micro il pratique la méthode Coué pour gagner du temps.
      Bref : « Encore 5 minutes monsieur le bourreau » aurait dit la Du Barry sur l’échafaud.

      • A Dartevelle,

        Oui, bien sûr il fait de la com. C’est comme ça que ça s’appelle, d’accord.
        Mais,s’il espère communiquer les idées qu’il étale, une question reste posée: y croit-il (ou:croit-il arriver à nous les faire croire ) ?
        Parce que si c’est du remplissage,ce n’est même plus de la com, ce n’est que du bruit. Pour remplir du temps de parole et faire croire qu’il est là ?
        Alors qu’il n’est même pas là !
        Si ce n’est comme bouche-trou?

    • Sans doute les politiciens idiots ont une intelligence, une intelligence du type mécanique et superficielle.
      Ils sont même débrouillards,on ne peut pas le nier.
      Ce qui leur manque, c’est à la fois le simple bon sens, et l’intelligence de la vie.
      Qu’ils soient influencés par le socialisme en est une preuve déterminante.
      Comme ça n’empêche évidemment pas l’ambition, ils remplace leur réflexion par des théories globalistes fumeuses. Et croient au volontarisme.

    • Ni l’un ni l’autre Ralboliot : il n’a juste aucune idée de ce qu’il raconte.

      Appeler pacte de responsabilité une prise en charge des charges servant à financer la politique familiale par l’impôt plutôt que par une ponction sur le salaire … c’est à dire un changement comptable … en dit long sur le niveau abyssal d’incompréhension des mécanismes économiques et la capacité d’autosatisfaction et d’auto-persuasion, voire d’auto-enfumage du personnage.

      • Donc,dans le meilleur cas, c’est un nul !
        Dans l’autre, c’est un perroquet ?

      • Stéphane, ce n’est pas qu’un changement comptable. Si politique familiale il y a , elle ne doit pas être assise sur les entreprises mais sur l’impôt sur le revenu.

        Pourquoi ? :

        – parce que si c’est sur les entreprises avec ponction sur le salaire ça obère leur capacité bénéficiaire et c’est donc un obstacle à l’embauche.

        – si c’est par l’impôt sur le revenu ça réduit les bénéfices du salarié, mais ça ne touche pas l’emploi sauf si ça conduit le salarié à aller s’installer ailleurs mais le salarié est captif de l’entreprise.

        La logique voudrait donc que l’on ne taxe pas l’entreprise mais que l’on taxe le salarié par l’impôt. Vu que c’est le salarié qui choisit (en théorie hein) lors de son vote la politique à appliquer, la boucle est bouclée : il a les impôts à hauteur de la politique choisie façon pollueur-payeur.

        • Regardez le seul pays à avoir pour un salaire brut de 50,000E des impôts sur salaire de seulement 1,080E, des charges de sécu salariale de 11 fois ce montant et des charges de sécu employeur de 22 fois ce montant.

          Seule l’Italie arrive à faire pire que nous coté coût global employeur. Mais si on regarde le rapport du net-net employé de 37,331E sur le coût employeur de 74,457E… on est les champions. Prem’s !

          http://images.forbes.com/media/2009/04/02/married_50.pdf

          • Hello gameover, vous devenez social démocrate ? OK, mauvaise blague.

            C’est assez dément qu’après avoir soutenu pendant des années que l’on ne pouvait influencer l’économie que par la demande (sans tenir compte des effets sur l’offre), les mêmes soutiennent maintenant que l’on peut influencer l’économie par l’offre (sans tenir compte des effets sur la demande).

            Ce pays est malade du volume énorme d’argent public qui bloque complétement la capacité d’investissement et de redistribution du capital et fige toute croissance. Réduire le coût du travail de 2% tout en réduisant la capacité de consommation de la même somme aboutira peu ou prou à … rien.

            C’est la croissance qui crée les emplois, ou plutôt les emplois se créent lorsque l’économie génère une augmentation du capital global, ce qui permet à la fois une augmentation de la demande et une augmentation de la capacité d’investissement.

            Pour qu’il y ait croissance, il faut qu’il y ait création de valeur, pas interventionnisme.

            • Mon propos Stéphane est juste de dire que si même flat tax il y avait elle devrait être sur le revenu et non sur l’entreprise.

              Après, si les gens veulent d’une poilitique plus ceci ou moins cela, c’est à eux de voir, mais que cela ne s’appuie pas sur l’entreprise.

              C’est trop facile de faire payer celui qui n’est pas dans le circuit (l’entreprise ici). Crois moi que si les gens devaient vraiment payer pour telle ou telle politique en sachant que ça leur coûte par exemple 15% de leur revenu, même le smicard, ils deviendraient subitement libéraux. Le problème est juste que celui qui profite ne paie pas, du moins pas directement et qu’il n’a aucune idée de ce que ça lui coûte réellement ssoit en salaire, soit en chômage…

              • OK, j’achète 🙂

                Quoique les syndicats et le FG avaient réussi à sortir l’argument du cadeau aux patrons pour je ne sais plus quelle proposition de Fillon/Sarkozy qui aurait consisté à réduire les charges salariales…

  • OK Pépère, si tu fusionnes CDD et CDI, si tu allèges les charges sur les salaires en supprimant la Sécurité sociale, si tu passes à un système de retraite par capitalisation équivalent pour tout le monde, si tu supprimes 1/3 des 5,2 millions de postes de fonctionnaires… Pour le moment, tes paroles ne sont que de la dialectique pour ton électorat!

  • Quel muffe ce parasite !

  • Lequel s’émouvait de ce que Ecomouv licencie en france?

  • Il faudrait surtout qu’on arrête de parler… de ce « pacte » qui n’a en effet aucun sens.

    Au point qu’il devrait disparaître du champ lexical. De toute forme de pensée.

    Ce truc obscène n’est qu’un sextoy, un hochet que Sans-Dent pensait agiter devant les yeux des veaux, afin de détourner l’attention.

    Au final… flop complet.

    Mais répétons-le : inutile de chercher le pourquoi le comment, ou d’identifier les responsabilités de cet échec.

    Restons simple : tout ce qui vient de Hollande doit faire l’objet d’une opposition totale, frontale.

    A tous les « pactes » ridicules, opposons le Réel : c’est à dire la progression inexorable du chômage.

    C’est le chômage, et donc l’appauvrissement d’une frange toujours plus nombreuse de la population, qui mettra à bas Hollande, et tous ses complices.

  • quand on investi , c’est pour gagner de l’argent avec ce que l’on a acheté ; quand on embauche c’est également pour que cela rapporte à l’employeur ; si on ne fait ni l’un ni l’autre , c’est qu’il y a manque de confiance dans l’avenir , et ça les socialos ne l’ont toujours pas compris ; on leur apprend quoi à l’éna , à part pomper le fric des autres ,

    • non Marie. Le patron embauche pour développer son entreprise. La part de travail que lui ne peut pas faire tout seul.

      • Non B tu ne développes pas ton entreprise juste pour la développer. Tu la développes parce que tu y as un intérêt et que tu en espères un gain dans la durée.

        C’est une gestion de risque et si tu ne sens ce que sera le marché dans un an et bien tu n’embaucheras pas même si tu peux avoir un gain immédiat à 3 mois.

        Il y a plein d’entreprises qui si elles avaient une meilleure stabilité fiscale et une meilleure vision n’hésiteraient pas à embaucher, pas pour embaucher mais pour faire du profit.

        Coté stabilité fiscale, quand on voit par exemple que le régime des auto-entrepreneurs qui date de 2009 a déjà fait l’objet de multiples attaques (durée, limites CA) et de tant de modifications (% charge, CFE) qu’il n’est même plus attractif. Ceux qui se sont engagés ne savent même pas ce qu’ils auront à payer dans 1 an.

        • oui gameover. Il y a le relationnel qui fait avancer l’affaire « économique » puis le comptable si tu relèves du « réel ». Il faut prévoir le boulot au moins 1 an à l’avance pour par exemple une entreprise artisanale. Si tu as des salariés il faut sortir leur paye chaque mois, les charges pour les caisses. etc… Il ne reste quoi au bout …..l’amour du travail.
          .

          • à B
            Disons l’esprit d’entreprise. Game over se fixe sur la question de la motivation individuelle,alors que la question posée ici est celle de la justification et la raison d’être de l’industrie (commerce,artisanat,agriculture, bref capitalisme ) et de l’entreprise.
            Vous et Marie avez tous deux raison : gagner de l’argent pour l’entrepreneur,et développer l’entreprise ne sont qu’un seul et même mouvement,réussir. Une fois ceci dit,la question n’est pas là. Tout le monde veut et espère gagner de l’argent et réussir(à commencer par durer), dans la vie,rien d’original en cela qui caractérise le fait d’entreprendre.
            Simple question d’expression: un patron ne se dit pas d’abord,en embauchant quelqu’un : JE vais gagner de l’argent ! Bien sûr qu’il va en gagner(encore que pas forcément rapidement,s’il envisage d’investir pour entreprendre),mais il le fait parce qu’il en a besoin pour faire face à une certaine expansion,le problème étant 1)de durer 2)de développer ou périr.(ce qui est bien plus important,Marie, que l’argent proprement dit).

            La question que pose la déviation mentale de « chef de l’Etat » est celle de la justification de l’entreprise,(et non de la motivation de l’entrepreneur),et qui n’est nullement spécifiquement de créer de l’emploi.(Si un type arrive à travailler tout seul 120 heures par semaine,satisfaire sa clientèle et développer son affaire,il ne prendra pas d’aide et il en aura le droit.
            C’est seulement une chance pour la société que l’entreprise, quand elle se développe,embauche et crée des emplois selon les besoin de ce développement,ce n’est pas un devoir social.
            Sa vocation et sa justification,disais-je sont purement économiques,disons socio-économiques,de produire au moindre coût et donc au moindre prix,des produits adaptés aux désirs virtuels des consommateurs, selon sa connaissance de ce qu’on appelle le marché(un marché qu’il va donc peut-être créer,ou,au moins, développer!)
            C’est cette question là qui est sur le tapis en ce moment.

            Et bien sûr que c’est l’offre qui crée,suscite la demande, à condition justement d’être adaptée à des besoins inexprimés au départ?Ces besoins sont objectifs,mais muets tant qu’ils ne rencontrent pas les solutions qui les transforment en demande explicite,qui n’existait pas auparavant.
            Le mot de demande n’est dans ce domaine qu’une image littéraire,il existe incontestablement des besoins matériels,non pas de demande « explicite » pour les exprimer. On ne peut pas « demander » ce qui n’existe pas encore et dont on n’a pas connaissance.La demande est virtuelle.
            Ceci,sauf le cas,qui doit être sans doute exceptionnel de Cro-Magnon rêvant que vivement qu’on invente le fusil ! Mais c’est dans une chanson ! Ou encore,dans une publicité de Sony,le type qui dit: »j’en ai rêvé, Sony l’a fait !
            C’est l’offre qui est, si en phase avec le marché désirant, la matérialisation des rêves des futurs acheteurs, dont la première partie du rêve est de payer le moins cher possible,sinon,ils joueront la concurrence

            A part ça reste que la définition doit s’en tenir au nécessaire.Le plus,c’est une récompense.Quand un chef d’entreprise a payé ses emprunts,ses loyers,ses investissements en matériels,son énergie,ses fournisseurs
            et ses employés,ses charges sociales,ses impôts,un salaire pour lui, et qu’il a pu faire des réserves pour faire face aux imprévus de l’année suivante, c’est déjà bien.
            S’il y a du surplus,ce sera de la garantie pour l’entreprise et des capacités de développement.

            • « … alors que la question posée ici est celle de la justification et la raison d’être de l’industrie…  »

              On n’a pas dû lire le même article : la question est de savoir si les entreprises ont une responsabilité dans la lutte contre le chômage et la réponse est non. On en revient au Fordisme qui a été l’objet d’un article précédent sur CP. Henri Ford n’a jamais dit que ses ouvriers devaient être bien payés pour pouvoir acheter ses propres voitures. On entend souvent dire (vu encore ici dans ces commentaires) que ce ne serait pas l’intérêt des entreprises de délocaliser car alors, en créant du chômage, elles détruiraient leurs clients et donc détruiraient leur entreprise : c’est une légende urbaine.

              C’est un sophisme : on ne créé pas du « rien ». Celui qui ne créé pas une entreprise ne créé pas du chômage par omission. En transformant mon jardin potager en parcours de golf je ne suis pas responsable de la faim dans le monde.
              _______________________

              « … mais il le fait parce qu’il en a besoin pour faire face à une certaine expansion… »
              Tu viens de dire : il en a besoin parce qu’il en a besoin .

              Je ne sais pas si tu as déjà créé une entreprise. J’en ai créées et vendues et je continue. La création d’emploi se fait toujours en flux tendu. On embauche si on ne peut pas faire autrement par rapport aux commandes en cours et au RISQUE. Une embauche se fait toujours au dernier moment : quand on est à 100% de charge, embaucher signifie qu’on va tomber sous les 100% et donc être en sous-charge et donc perdre de l’argent.

              C’était d’ailleurs la logique débile des 35h de faire croire que ça allait créer de l’emploi même dans les grandes entreprises. Dans une équipe de 10 personnes peut-être, mais dans une équipe de 5 on ne créé pas un nouveau poste avec les 35h et on a donc fait la chasse au gaspi d’heures et ça a fortement dégradé les conditions de travail : on a bossé 35h au lieu de 39h mais avec une ambiance de merde et un flicage des pauses café, cigarette, WC, réunion…

              La gestion d’une entreprise c’est de la gestion de risque à tous les étages ; risque client, risque fournisseur.
              Je peux très bien être à 120% de charge mais ne pas embaucher et je peux prendre la décision de livrer toutes ou certaines de mes commandes en retard dans les 3 prochains mois suivant le risque : image, pénalités de retard, crédit documentaire etc… Je peux décider de sous-traiter et payer 120 ce qui m’aurait coûté 100 en interne plutôt que d’embaucher. Je peux planifier en retard mais utiliser un moyen de transport plus rapide et plus coûteux (avion vs bateau) pour respecter le délai. Tu remarqueras que tout cela a à voir avec l’argent donc le profit au final.

              C’est une utopie de croire qu’une entreprise livre toujours à l’heure. Un OTD (On Time Delivery) de 100% tout au long de l’année c’est impossible et soit c’est bidonné, soit on perd de l’argent, soit on l’a reporté sur ses fournisseurs et les relations contractuelles ne vont pas durer longtemps car ça créé des tensions.

              Dans le même style – et pour la digression – , un boulanger ne vend pas tout son pain avant l’heure de la fermeture. Il en jette en moyenne 3 à 5% et c’est pour cela qu’il y a toujours des gens qui viennent juste avant l’heure de la fermeture car ils sont sûrs de trouver du pain : celui qui n’a plus de pain à 18h30 fait une connerie car il n’aura plus de clients à 18h30 puis 18h00 puis 17h30 etc… et c’est pourquoi toutes les nouvelles franchises de boulangerie ont du succès : il y a toujours du pain pendant les heures d’ouverture. fabriquer juste pour juste c’est fabriquer de moins en moins. D’où la digression pour le parallèle avec la charge à 100% pour les entreprises.

              Conclusion : ce n’est pas le besoin qui créé l’embauche mais un calcul de rentabilité du poste de travail créé. D’ailleurs si ce n’était pas le cas on remplacerait tous les départs. On vit parfois un départ non remplacé comme une adaptation au marché. Pour les petites adaptations de charge on fait appel à de la sous-traitance ou à l’intérim. C’est d’ailleurs bien la rigidité du marché du travail qui empêche de s’adapter aux fluctuations du marché et pénalise l’emploi. Embaucher ou mourir c’est une vue de l’esprit et ça voudrait dire qu’à terme il faudrait embaucher de plus en plus de personnes et qu’il subsisterait une entreprise par marché : ce n’est pas le cas. Ca voudrait dire aussi qu’on ne refuserait jamais une commande ou les conditions de délai d’une commande s’il suffisait d’embaucher : à titre d’exemple didactique on peut fabriquer un portail sur mesure en une journée, mais tu ne l’auras jamais en une journée même si tu dis que tu vas aller voir ailleurs… et c’est bien la preuve qu’il ne suffit pas d’embaucher.

  • Le vrai problème est que Hollande a tout fait a l envers .Des le début du quinquennat il aurait dû prendre des réformes drastiques pour diminuer les dépenses structurelles de l état en particulier celles de le fonction publique , bien entendu , il ne l a pas fait par idéologie socialiste , préférant augmenter les impôts et les taxes qui ont enlevé tout pouvoir d achat aux Français , détruisant ainsi la consommation, vidant les carnets de commande des entreprises qui dans le meilleur des cas n embauchent plus , voire licencient , ce qui augmente le chômage…Maintenant Hollande ne peut plus espérer grand chose , si ce n est une reprise économique dans la zone Euro peu probable en 2015 .

    • Avec la nouvelle crise de la zone Euro qui se profile pour cette année avec un défaut total de la Grèce sur sa dette souveraine, la situation risque fort d’empirer.

      Ce mec est nul et le restera.

      Le pire chef d’Etat français depuis la chute de l’Empire romain, faut en vouloir tout de même ! 🙂

  • Mais la bobo-socialo-écologie doit paraît-il créer des emplois par centaines de milliers. J’attends donc beaucoup des militants de Greenpeace, de Notre-Dame des Landes et de Sivens et des écolos en général pour qu’ils créent des entreprises et embauchent. On lâchera peut-être la grappe aux entrepreneurs plus traditionnels et moins visionnaires. C’est bien la la vision de Hollande ? Ou alors j’aurais mal compris ?

    • Pas difficile de créer des emplois : on supprime tous les patrons, et leurs entreprises; comme ça il n’y aura plus que des salariés, et même tous ayant droit aux allocations chômage !

  • UN AN APRÈS TOUT S’EST VÉRIFIÉ !!
    Philippe Villin : «Hollande a marabouté Gattaz»

    Mis à jour le 21/01/2014 à 18:52
    Publié le 21/01/2014 à 18:18

    INTERVIEW – Le banquier d’affaires* ne croit pas au tournant libéral du quinquennat. Pour lui, le président de la République s’est contenté de repasser au Medef la patate chaude du chômage. Bouleversé par la situation économique du pays, il décrit sans langue de bois ce que serait, selon lui, un sursaut économique vital.
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    LE FIGARO. – Vivons-nous un tournant social-libéral?

    Philippe VILLIN. – Je n’ai jamais pris François Hollande pour un communiste, ni un socialiste dur, mais son tournant social-démocrate reste à démontrer. Son gouvernement est resté le même. Et il n’aime ni l’argent ni les patrons.

    Les patrons n’ont pas gagné la partie?

    Non, c’est même une capitulation du Medef! Pierre Gattaz (que j’ai soutenu) a été marabouté par le président de la République. Pourquoi le patronat s’est-il jeté tête baissée dans le piège qui lui a été tendu par François Hollande ?

    Quel piège?

    Entreprises et patrons ont subi une douche écossaise: si vous placez quelqu’un longtemps sous l’eau glaciale et que vous faites ensuite couler un filet d’eau tiède, il éprouve un profond soulagement! L’eau glacée, ce sont les vingt mois de guerre à l’égard des entreprises, des patrons salariés ou propriétaires et des cadres dirigeants qui ont été assommés par des impôts et des réglementations nouvelles. L’eau tiède, c’est le soi-disant tournant libéral. Le piège, c’est le pacte de responsabilité.

    Les patrons sont pourtant enthousiastes!

    Pas tous. Et je pense que le Medef s’est fourvoyé en appliquant la formule de Pierre de Coubertin: «L’essentiel, c’est de participer!» François Hollande, intelligent et rusé, ayant perdu son pari de l’inversion de la courbe du chômage, a repassé le mistigri au patronat, qui a eu la naïveté de l’attraper. Dans quelques mois, il s’adressera aux Français pour leur dire que la politique de la main tendue aux patrons n’a rien donné: par un subtil tour de passe-passe, son échec sera devenu celui du patronat.

    Qu’auriez-vous fait si vous aviez été le patron des patrons?

    J’aurais posé mes conditions préalables: en exigeant d’abord la suppression des mesures anti-entreprises et anti-patrons (y compris sur la fiscalité des personnes) prises depuis 2012. J’aurais exigé un plan de réduction drastique de la dépense publique. Qui peut, par exemple, croire que la simple «compression» des régions et des départements fera des économies importantes? La baisse des dépenses, c’est la baisse violente du nombre de fonctionnaires, des dépenses d’intervention et sociales! J’aurais aussi exigé l’abandon de toute hausse d’impôts et de cotisations sociales jusqu’à la fin du quinquennat pour laisser le piège de la réforme fiscale se refermer sur M. Ayrault. J’aurais exigé l’appui de l’État pour réformer l’indemnisation du chômage et mettre notamment fin aux scandaleux abus des intermittents du spectacle. J’aurais aussi exigé l’abandon de la politique énergétique dévastatrice actuelle, en garantissant l’avenir du nucléaire et l’exploration du gaz de schiste (et en l’assortissant d’une lutte contre la stupide politique énergétique de Mme Merkel, qui nous ruine). Et c’est seulement après avoir obtenu tout cela que j’aurais commencé une négociation. Alors que Pierre Gattaz s’est jeté dans les bras de François Hollande avec un acquis dérisoire: en fait, 10 milliards seulement de baisse – nette de CICE – des cotisations allocations familiales… et encore, d’ici 2017! Maigre tribut pour se faire coller la patate chaude d’une inversion de la courbe du chômage vouée à l’échec.

    Mais, même mineure, cette évolution ne va-t-elle pas dans le bon sens?

    Oui, bien sûr, mais il n’y a aucune chance qu’elle ait un impact réel sur la situation de l’emploi. Le piège s’est ainsi refermé sur le Medef. Et, plus grave encore, sur notre économie, puisque rien ne va se passer.

  • Ce président donneur de leçons aux entrepreneurs serait-il seulement capable de tenir une épicerie de quartier? On peut être certains que non, sauf à faire faillite au bout de 6 mois. Et ne parlons pas de ses ministres.

    • Président épicier :

      – Il faudrait s’inscrire avant d’aller à l’épicerie et il y aurait une liste d’attente
      – Les horaires d’ouverture seraient 10h-11h, 15h-16h sauf les lundis, mercredis, samedis et dimanches
      – L’épicerie serait fermée les veilles des jours fériés, les jours fériés et les lendemains de jours fériés
      – L’épicerie n’acceptera plus de clients 1/2 heure avant la fermeture afin d’éviter les heures sup’.
      – La crêche pour les enfants des employés occuperait la moitié de la surface du magasin
      – Les toilettes handicapés occuperaient 1/4 de la surface du magasin
      – Les allées feraient 10m de large pour permettre à 5 fauteuils roulants de faire demi-tour en roulant de front
      – Il y aurait un employé pour 4 clients et 1 chef pour 2 employés
      – Il y aurait un règlement intérieur de 200 pages à l’entrée, règlement mis à jour tous les jours
      – Le client serait taxé suivant la distance parcourue contrôlée par des portiques
      – Les prix seraient fonction du revenu
      – Les prix des produits changeraient entre le moment où il sont pris en rayon et le passage en caisse.
      – Le client devrait faire obligatoirement appel à des salariés employés par un monopole :
      — pour mettre leurs courses dans leur chariot
      — pour décharger leur caddy en caisse
      — pour mettre en sac
      — pour rejoindre leur véhicule
      – le client devrait pousser son chariot mais il y aurait des contrôles de vitesse
      – les demi-tours seraient interdits sauf aux handicapés
      – Certains chariots prendraient feu mais ce serait purement accidentel et non expliqué
      – Il serait interdit de venir avec ses propres sacs, il faudrait les racheter à chaque fois.
      – 1 client sur 2 ne paierait pas en passant en caisse mais ils passeraient devant tout le monde
      – 2 clients sur 3 paieraient moins que le prix de revient
      – 1 client sur 3 paierait plus que le prix de revient et les autres clients lui cracheraient dessus

      L’épicerie serait en déficit chronique mais tous les mois les clients recevraient une facture de rattrapage, même ceux qui ne sont pas venus.

  • finalement, vous confirmez la critique lordonnienne de la célèbre formule tarte à la crème assénée à longueur de temps par la doxé : les entreprises créent l’emploi.

    • Par hasard et par chance.Mais ça na fait pas partie de leurs charges obligatoires socialement.

      • les entreprises embauchent si le contexte économique est favorable. Autrement dit, la cause de l’emploi est extérieure aux entreprises, elles ne sont que les media par lesquels l’emploi se crée. Dans un contexte de demande et d’activité atone (aussi bien en France qu’en Europe ou que dans le monde), il est évident qu’elles ne créeront pas d’emplois. Et la politique de Hollande ne fait rien pour contrecarrer cela.

        • dans un groupe, il devient urgent de supprimer les actionnaires ou d’en diminuer leur voilure.

            • les actions cotée en bourse assurent un revenu pecunier sans effort. Brisent la vie de l’entreprise,
              les emplois, pas de charges pour les actionnaires.

              • Mais B

                Sans les actionnaires, il n’y aurait pas d’entreprises .
                Ce sont,au départ, des gens, plus ou moins friqués, mais qui ont gagné un petit pécule en travaillant, qui prennent,personnellement, le risque de confier des sous à un entrepreneur pour qu’il puisse monter une boite,s’associant à lui pour cela,et, sans rôle actif,sans doute, sont en droit d’attendre des intérêts sur la somme qu’ils ont prêtée,en risquant aussi de tout perdre,si ça ne marche pas.
                C’est grâce à eux qu’une entreprise future,ou en activité,constitue le capital de départ qui lui permet de se lancer et d’investir en vue de son activité et de sa production.
                Sans actionnaires,pas d’industrie,ni de marché économique.

              • @ B

                Il n’y a que ceux qui ne font rien qui croient que les autres gagnent leur revenu sans effort et sans risque.

                Toute entreprise qu’elle soit ou pas cotée en bourse, a un capital visible entre autres dans ses moyens de production. Le propre de la valorisation de ce capital en bourse est de représenter cette valeur comme l’étiquette sur une boîte de petits pois. La valorisation permet l’échange. Et l’entreprise qui n’est pas cotée en bourse a aussi une valeur et des dividendes qui sont la rémunération de ce qu’il a prêté et risqué.

                Ton capital à toi c’est ta force de travail. Ta valeur c’est ce qu’en donnera un employeur sur la bourse du travail. Ta valeur c’est ta paye. Tu n’as aucun risque. Le seul qui en prenne un c’est celui qui va t’embaucher.

              • En ben B : achetez des actions en bourse, si votre idéal c’est de vous enrichir sans travailler (ce qui est un rêve pour mal de gens je pense)

                Mais ne vous inquiétez pas, l’état le fait très bien pour vous, via les sommes gigantesques d’encours d’argent public qui encombrent les marchés financiers : rien que l’état Français : 2 mille milliard d’Euro de dettes, auquel il faut ajouter tout le fond de roulement du système social et du train de vie de l’Etat, soit un bon millier de milliard d’Euro supplémentaire.

                On se demande même pourquoi, vu les volumes gérés par les ‘institutionnels’, on en reste à des volumes journaliers de transaction à la bourse de Paris de ‘seulement’ quelques milliards d’euro par jour.

        • Tout à fait exact. La raison d’être de l’entreprise est de produire.De nos jours au prix le plus accessible possible à la clientèle,face à la concurrence.
          La meilleure qualité au meilleur prix est la condition sine qua non de sa réussite et du succès de ses ventes.
          Et bien sût, tout en gagnant de l’argent, faut-il préciser.

          • la raison d’être de l’entreprise est d’écouler sa marchandise produite. Trop de production entassée sature et vous saturéz le moral des consommateurs. Dépression saisonnière oblige.

            • personne oblige l’entreprise a embaucher. Si vous trouvez que le salarié représente un coût phénoménal pour votre entreprise, n’embauchez pas. C’est inutile. Vous avez des blocages considérables avec toutes les agressions que vous portez sur les individus. Vous n’êtes pas fait pour faire du développement économique

          • @Ralboliot : la seule raison d’être de l’entreprise est que c’est la seule façon autorisée par notre état socialiste pour produire de la valeur, que ce contrôle lui permet de taxer la création de valeur, par la TVA, les charges sur les salaires, les impôts structurels et l’impôt sur les bénéfices.

            Mais ce modèle s’écroule peu à peu : par le haut avec les multinationales et par le bas avec les auto-entrepreneurs : modèles toujours identifiés et taxés, mais qui le sont un cran en dessous de la taxation outrancière infligée aux ‘entreprises’.

            • à Stephane Boulots :
              C’est depuis toujours que les Etats ont trouvé dans l’économie la source de leurs revenus au moyen de l’impôt
              qui est fait pour cela, et qu’il a donc toujours été de leur intérêt que l’économie de leur pays ait de bons résultats,l’argent étant « le nerf de la guerre » comme on disait jadis,ce qui est toujours vrai même pour la guerre économique, l’économie étant une guerre (entre les Etats),comme l’avait découvert le père la mite.

              Ce n’est donc pas absolument nouveau. Les totalitarismes volontaristes, même soft-mous(zut,encore un pléonasme, « a redoundance » comme disent les anglo-canadiens qui parlent un anglais minimal, vont encore plus loin,trop loin,se croyant plus forts que tout le monde.

              On ne parlait pas ici d’une raison d’être de l’entreprise devant l’Etat, comme si dépendante de son autorisation, mais simplement de son rôle naturel dans la société et l’économie.

              Que l’Etat pioche dans la poche de tout le monde, c’est vieux comme le monde.
              Disons que le socialisme n’arrange rien, encore moins le communisme qui s’empare carrément de tout.
              ça s’appelle aussi volontarisme(étatique,bien sûr!). Idem autoritarisme.

              Mais l’entreprise a existé bien avant l’Etat, et possède sa propre raison d’être dans l’humanité.

              • La création de valeur a toujours existé, mais l’entreprise au sens moderne, légal et structurel du terme est une invention récente, initiée par Louis XIV (ou plutôt Colbert) qui crée les premières manufactures et pose les bases du commerce de marché ‘ouvert’ et créé sous sa forme actuelle pendant le XIX° siècle, après l’abolition du système féodal et plus particulièrement pendant la révolution industrielle.

                En fait, si vous regardez bien l’histoire, l’entreprise s’est développée avec l’Etat, ou plutôt l’inverse : le second se nourrissant des premières.

                C’est la formation juridique des entreprises qui a permis la mise en place de la TVA au début du XX° siècle et qui a par là même fourni un énorme revenu à l’Etat. La TVA représente environ la moitié des revenus de l’Etat.

                Ceci dit, c’est la pression fiscale, qui a forcé le développement des entreprises, les obligeant à être 2 à 4 fois plus productive pour fournir à la fois salaires + revenus et taxes.

      • @ Raboliot : « …leurs charges obligatoires socialement. » : pléonasme

        « Par hasard et par chance. » : pour la chance, c’est le point de vue du salarié. Pour l’entreprise c’est une contrainte.

        • les charges sociales sont bien obligatoires,étatiquement parlant,si vous voulez.
          Il n’y a aucun pléonasme. Et puis quand cela serait, un pléonasme n’est pas une contradiction,mais le contraire. Relever un pléonasme,c’est une critique bidon.

          Oui, c’est purement factuel si l’entreprise crée des emplois. Ce n’est pas son but ni premier,ni second.
          Par contre,c’est une chance pour la société. Si vous prenez tout bout de phrase pour essayer de faire de l’esprit, vous n’êtes pas près d’y comprendre quoi que ce soit.

          En fait,je comprend que vous seriez plutôt un vendeur. Pas un entrepreneur.

          • « En fait,je comprend que vous seriez plutôt un vendeur. Pas un entrepreneur. »

            LOL de LOL !

            Un entrepreneur est avant tout un vendeur. Il doit vendre son projet à ses actionnaires, à ses fournisseurs (dont son banquier) et ses clients… et même à ses salariés. Alors oui il a intérêt à être bon vendeur. Il n’y a plus guère de purs techniciens dans la direction d’entreprises mais des financiers et des vendeurs.

            Sur les charges qui seraient purement factuelles, je ne sais pas ce que tu as voulu dire par là. Effectivement elles ne sont pas fictives.

    • @greg : Non, c’est une vision Das Kapital qui date du XIX° et des esprits enfumés par l’absinthe, les substances diverses et l’arrogance outrancière élevée à l’état de norme morale.

      Ce ne sont pas les entreprises qui créent l’emploi, c’est la capacité à payer le travail, c’est la création de valeur qui crée l’emploi.

      Les entreprises n’en sont que la formalisation normative, en gros la mise en carcan numéroté afin de soumettre la création de valeur à l’impôt, la résultante d’un privilège : celui d’avoir le droit d’entreprendre une activité commerciale contre le devoir d’être des percepteurs bénévoles du trésor public.

      • on a là une belle inversion de la réalité…. C’est le travail qui créé la valeur. L’emploi (salariés, indépendants, chef d’entreprise) est la matrice qui permet le travail.

        Vous semblez également oublier une chose : le salaire est toujours versé avant que l’on connaisse la valeur produite par le salarié (le salaire est versé avant que la marchandise soit vendue). Ceci dit, vous avez tout de même en partie raison : pour qu’un emploi soit pérenne il faut que la valeur produite par cet emploi soit suffisante.

        Dernière chose, ici je parle de L’emploi et non pas d’emplois. Je parle de l’emploi au niveau marcoéconomique, l’emploi total si vous préférez. A l’heure actuelle, il y a des emplois créés chaque jour, le problème c’est que davantage disparaissent.

  • Et bien pour une fois je suis d’accord avec le président.non mais sérieux vous êtes a la botte du patronat.je suis intérimaire et je peux vous dire qu’il y a bien trop d’abus sur le travaille temporaire venant de la part des patrons de grosses entreprises.je pense qu’il n’est pas possible de durcir les lois sur le travaille temporaire et par ce faite je pense que le président veut dire qu’il faut que le patronat doit ce responsabiliser et d’embaucher temps qu’il le peut,et non d’utiliser l’intérim jusqu’à hauteur de 70% de leurs effectifs.

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