Quand la loi française donne une légitimité aux actes terroristes

La loi française restreint la liberté d’expression : on ne peut pas critiquer ou caricaturer les religions comme l’on veut.

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Quand la loi française donne une légitimité aux actes terroristes

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 janvier 2015
- A +

Par Jacob Sullum
Un article de Reason

no-more-virgins.gifNeuf ans avant que deux hommes armés n’exécutent 12 personnes à la rédaction de Charlie Hebdo pour le crime d’insulte à l’islam, deux organisations musulmanes avaient tenté de faire condamner l’éditeur de l’hebdomadaire satirique français pour islamophobie. Bien que Charlie Hebdo ait remporté le procès, le fait que cela soit possible illustre combien le droit français légitime les motifs justifiant l’attaque barbare de ce mercredi, en approuvant l’idée antilibérale que les gens peuvent faire condamner ceux qui les offensent.

La Grande Mosquée de Paris et l’Union des organisations islamiques françaises ont poursuivi Charlie Hebdo et son rédacteur en chef de l’époque, Philippe Val, à propos de la publication de trois caricatures du prophète Mahomet en 2006, dont deux avaient paru précédemment dans le journal danois Jyllands-Posten. L’une des caricatures du Jyllands-Posten montrait Mahomet dans le ciel, déclarant à une colonne de kamikazes, « Arrêtez ! Nous allons manquer de vierges ! » L’autre représentait Mahomet avec un turban en forme de bombe. La troisième caricature était une illustration de Une intitulée « Mahomet débordé par les intégristes » montrant un prophète effondré, se couvrant le visage, disant : « C’est dur d’être aimé par des cons. »

Les organisations plaignantes ont fait valoir que les trois caricatures violaient la loi française, qui interdit d’insulter les gens en fonction de leur religion, délit passible d’une amende de  22.500€ et de six mois de prison. En mars 2007, un juge parisien, Jean-Claude Magendie, concluait que deux des caricatures ciblaient des islamistes radicaux, et non les musulmans en général. En revanche, le troisième dessin, Mahomet coiffé d’un turban-bombe, pouvait être considéré comme une attaque contre les musulmans en général. Mais dans la mesure où Val l’avait publié en réponse à la controverse provoquée par Jyllands-Posten, Magendie a statué qu’il n’y avait pas l’intention requise à l’insulte. Une cour d’appel a confirmé la décision, même si elle a conclu qu’aucune des caricatures ne relevait d’une attaque contre la religion.

Charlie Hebdo ayant gagné son procès et Val échappé à la prison, vous vous demandez peut-être où est le problème ? Les tribunaux français, qui, depuis le milieu des années 1980, ont rejeté de nombreuses plaintes pour insulte contre la religion concernant des commentaires, des romans, des films et des affiches de films, semblent faire un assez bon travail en distinguant ce qui relève de l’œuvre d’art ou du journalisme de ce qui serait une offense gratuite. Mais dans une société libre, ce n’est pas le travail de l’État. Mis à part l’effet paralysant qu’entrainent ces procédures, ce système enseigne aux gens que l’utilisation de la force est une réponse appropriée à des mots qui offensent un principe : il est donc dangereux pour la libre expression tout en favorisant la violence.

« En France, remarquait il y a quelques années, Laurent Léger, contributeur à Charlie Hebdo, nous avons toujours le droit de critiquer et de caricaturer. Et si ça ne plait pas à certaines personnes, elles peuvent nous poursuivre, et nous pouvons nous défendre. C’est la démocratie. On ne jette pas des bombes, on discute, on débat. On ne doit pas agir violemment. Nous devons continuer et résister à la pression de l’extrémisme. »

Je soutiens de tout cœur l’opinion de Léger. Pourtant, il est faux de dire que tout le monde en France « a toujours le droit de critiquer et de caricaturer ». Ce droit est encadré par la loi en vertu de laquelle Charlie Hebdo a été poursuivi, qui, en plus de la religion, inclut les insultes fondées sur la race, l’ethnie, l’origine nationale, le sexe, l’orientation sexuelle ou le handicap. La diffamation (par opposition à une simple insulte) sur la base de l’un de ces facteurs est passible d’une peine d’un an de prison, et est donc une incitation à la discrimination, la haine ou la violence. Une autre loi fait de toute remise en question de la Shoah un crime passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans.

Bien que Léger présente cet ensemble de restrictions de la parole comme une réponse à la violence, c’est aussi une justification de la violence. Après tout, l’État français considère comme criminel d’offenser certaines personnes en disant certaines choses dans un certain contexte. Quand Charlie Hebdo a été relaxé pour ce même délit, beaucoup de musulmans ont sans aucun doute désapprouvé le verdict. Il ne serait pas surprenant que quelques-uns d’entre eux, convaincus que leurs droits ont été violés et qu’ils ne peuvent pas compter sur l’État pour les défendre, décident d’agir par eux mêmes.

Je ne dis pas que le massacre de mercredi ait été provoqué par les lois françaises interdisant les discours haineux. Bien que les deux suspects armés soient nés et aient été élevés en France, il n’y a aucune preuve qu’ils se souciaient vraiment de ces lois ou qu’ils avaient besoin d’aucune justification supplémentaire au-delà de leur propre interprétation de l’Islam. Mais il est hypocrite et irresponsable pour un État, qui prétend respecter la liberté de la presse, de criminaliser des images et des mots en fonction de leur impact émotionnel. Bien que ces lois soient défendues au nom de la diversité et de la tolérance, un esprit vraiment éclairé ne devrait pas inciter à des poursuites judiciaires pour interdire les messages considérés comme injurieux.

Au lieu de faciliter la censure en jouant sur l’émotion, un État véritablement engagé à ouvrir le débat et à défendre la liberté d’expression indiquerait clairement, en termes non équivoques, qu’offenser les musulmans (ou tout autre groupe religieux) n’est en aucun cas un délit. Le sacrilège peut choquer les gens, mais il ne viole pas leurs droits. En abandonnant cette distinction, les défenseurs avoués des valeurs des Lumières capitulent devant les forces des ténèbres.


Article original titré « How France Legitimizes Violent Responses to Offensive Speech », publié le 08.01.2015 par Reason. Traduction : Contrepoints.

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  • Faux. Vous pouvez crtitiquer toutes les religions sauf une seule.

    Oops, je n’ai rien dit…

  • Et la loi Gayssot ?

    Cela fait longtemps que la France des Lumières a capitulé.

    Dès qu’on met le doigt dans « on peut tout dire sauf », « on peut tout penser sauf » etc… alors vous savez bien que rien ne peut plus arrêter la machine…

    La seule position tenable c’est la vision américaine, dans laquelle toute expression est autorisée.

    Donc répétons-le : en France, nous avons lâchement capitulé.

    • Ce ne sont pas les Français qui ont capitulé mais les gouvernements successifs, les écoles de droit, les magistrats et même les avocats qui sont enseignés à ne pas se servir des droits de l’homme et donc des articles 10 et 11.
      La fameuse République nous a retiré le droit d’ester en justice en arguant des Droits de l’homme et du préambule de la Constitution de 1946. Les écoles de droit disent « Pour autant toutes les dispositions et principes n’ont pas une valeur exécutive, ce sont de jolies pétitions de principe qui n’ont aucune application concrète. Des voeux pieux si vous préférez. » alors qu’ils devraient être défendus par la justice comme les textes que je cite nous le rappellent.
      « L’autorité judiciaire doit demeurer indépendante pour être à même d’assurer le respect des libertés essentielles telles qu’elles sont définies par le préambule de la Constitution de 1946 et par la Déclaration des droits de l’homme à laquelle il se réfère. » (loi constitutionnelle du 3 juin 1958 – 4°)
      « Le peuple français réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. » (préambule de la Constitution de 1946 )
      « Afin que cette déclaration constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif,  » (préamb Déclaration 1789)

    • A JEAN
      Oui nous avons lâchement capitulé et la bien-pensance continue dans ce sens :- ne plus appeler les vacances de Noël ou de Pâques et les remplacer par des vacances d’hiver ou de printemps pour ne pas froisser certains , – ne pas ériger d’arbres de Noël pour les mêmes raisons , – ne pas servir de porc à la cantine car certaines minorités protestent …..les exemples abondent de nos capitulations quotidiennes y compris au plus haut niveau quand un président de la république reste à regarder un match après que l’hymne national ait été sifflé !!!!!

    • Je suis depuis sa parution persuadée que la loi gaissot est une catastrophe intellectuelle

  • Excellente analyse du mal francais, indiscutablement un preuve de plus qu’il est grand grand temps de remettre l’Etat a sa place…

  • Article très juste. La liberté est ou n’est pas, on n’a pas «un peu de liberté» ou une «liberté d’expression dans le cadre limité par». Sinon ça revient à dire que le prisonnier est libre de ses mouvements… dans le cadre limité par sa cellule.
    La liberté d’expression n’existe pas en France. Y a-t-elle jamais existé ? Peut être entre 1789 et 1790 ?

  • Le seul point discutable dans tout l’article est le passage sur la diffamation, car celui qui est diffamé subit un préjudice, ce qui n’est bien sur pas le cas de celui qui est insulté, et il est normal que quand vous subissez un préjudice vous puissiez aller en justice pour obtenir réparation.

    Une fois ce principe de droit posé je pense qu’il est totalement inutile d’avoir des lois spécifiques sur la diffamation et que pour peu que l’on soit dans un véritable état de droit les tribunaux sont parfaitement à même de déterminer si une plainte relève de l’insulte ou de la diffamation et de déterminer quand il y en a la valeur du préjudice et la meilleure façon de réparer celui-ci.

    • Très juste mais c’est du civil et plus du pénal ce qui est très différent.

    • C’est un article à ajouter aux « Droits de l’Homme et du Citoyen » dont les Français pensent être le patrie: Tout le monde a le droit d’insulter qui il veut! ». Grâce à vous, la France chute d’une marche de plus dans la dégringolade de sa déliquescence!

  • « Le sacrilège peut choquer les gens, mais il ne viole pas leurs droits » peut-on lire dans ce papier. Certes, mais les hommes ont déplacé ce sacrilège sur le racisme, la shoah, l’homophobie, qui sont de ce fait devenus les nouveaux dogmes du laïcisme. Le sacrilège existe donc toujours et c’est cela qui démontre l’injustice et le favoritisme envers les dogmes laïques et la négation des dogmes chrétiens.

    • Un « laïcisme » (pourquoi ce suffixe « isme » superlatif si ce n’est pour exagérer la loi de 1905 et condamner « tous ceux qui ne pensent pas comme moi », alors que la laïcité « à la française » (loi « 1905 »), était une garantie de LIBERTÉ de conscience (donc un + de liberté!), confirmant bien le principe que ma liberté s’arrête là où commence celle de mon « égal »!).

      Nier qu’on peut « agresser » (judiciairement parlant) quelqu’un par des propos oraux ou écrits est nié par toute l’Histoire; malheureusement (?), les duels sont dorénavant interdits, (malheureusement à vos yeux?)

      • Garantie de liberté de conscience, quand on oblige les maires chrétiens à marier des homos, à couvrir des musées prônant l’évolution, à accepter l’enseignement de l’évolution dans leurs écoles, à accepter que l’homme soit l’égal d’un singe etc…
        Le chrétien n’est-il pas agressé par la négation de ses dogmes et des faits historiques qui les soutiennent (déluge, Sodome et Gomorrhe, etc…)

        • Personne n’est tenu de penser que toutes les lois de son pays sont bonnes.
          Personne n’est tenu de se porter candidat aux élections.
          Un maire est actuellement tenu de permettre aux homosexuels de se marier: il a prêté serment!
          Donc un maire chrétien qui ne veut pas marier des homosexuels, soit s’arrange pour ne pas le faire lui-même, soit démissionne ou ne se porte pas candidat!
          Donc sa liberté de conscience est respectée.

          Dans la religion, la notion de « dogme » appartient aux Églises et sont moins nombreux qu’on ne croit souvent. Un désaccord sur un dogme est l’origine des schismes. Il est donc parfois difficile de faire la part des choses entre « l’humain » et « le divin », à l’origine des devoirs et obligations.

          L’interprétation littérale des textes bibliques est controversée, tant du point de vue linguistique que du point de vue stylistique, avec des récits dans une tradition symbolique. Même dans l’évangile, Jésus parle en paraboles, en respectant (mais ce n’est que mon avis!), nos interprétations personnelles, je veux dire la façon dont la parabole résonne pour nous. La foi reste la relation d’une personne avec son dieu.

          Un exemple: (je ne suis pas du tout un spécialiste!!!) l’histoire de l’entrée des riches dans le « Royaume » et le chameau devant le chat de l’aiguille: j’ai appris, par hasard, qu’à l’époque, le « Chat de l’aiguille » était le nom d’une (petite) porte de Jérusalem: ça aide à comprendre, non?
          (Une expérience à faire: regarder une émission « Judaïca » dans « Les « Chemins de la Foi », France 2: la difficile et compliquée interprétation de la bible par les Israélites, jusque dans les mots, les lettres, les nombres et les chiffres!)

          • Autrement dit, le chrétien ne peut plus rien faire puisque vous ne lui accordez pas la liberté de conscience mais seulement la liberté de ne pas avoir de responsabilité d’Etat. Pas maire parce que mariage d’homo, pas prof de SVT parce que évolution au lieu de création, pas journaliste scientifique ou scientifique parce que évolution au lieu de création, pas médecin parce que avortement etc…Pas magistrat ou avocat parce que impossibilité de se prévaloir des droits de l’homme en contradiction des textes le permettant, pas policier parce que demande de faire du chiffre au lieu de rrespecter les droits de l’homme et de ne frapper que celui qui nuit etc…
            Tout cela fabrique de la discrimination lente des chrétiens qui sont remisés hors de la sphère dirigeante et puissante. Cela ne durera pas car Dieu se souvient de la misère de ses fidèles et dès novembre 2015, on sort de cette spirale catastrophique pour les chrétiens.

        • ouvrir des musées prônant l’évolution, à accepter l’enseignement de l’évolution dans leurs écoles, à accepter que l’homme soit l’égal d’un singe etc…

          Le chrétien n’est-il pas agressé par la négation de ses dogmes et des faits historiques qui les soutiennent (déluge, Sodome et Gomorrhe, etc…)

          Vous ne seriez pas légèrement créationniste ? Je ne vais pas vous demander de me raconter l’histoire du déluge, j’ai vu le reportage historique avec Russel Crowe…

  • Un Colonel a payé cher l’assaut de l’immeuble de Merah, dès que la gauche est arrivée au pouvoir : les intellectuels de gauche nous disaient, qu’une démocratie avec ses moyens a d’autre méthodes pour arrêter un terroriste, que de « l’exécuter »..??? On les voit à l’oeuvre aujourd’hui… Ces donneurs de leçon.. Le colonel humilié restera dans l’oubli, car la droite l’a oublié..
    Car on aurait pu pensé que le point 1er à la participation à la marche étant sa réhabilitation… ??? On rêvait..
    Qui vient à la marche ? Rajoy, Merkel , que des amis de de la droite… Il pouvait peser pour réclamer enfin une politique moins
    dogmatique..rien de rien… Ils ne pensent qu’à la réélection et se répartir les sièges…

    Cette droite étant un paillasson sur lequel la gauche essuie ses pieds.

  • Oui l’état capitule facilement devant le fascisme islamique !!! Il ne défend pas une liberté de culte qui n’est pas remise en cause mais en acceptant d’ouvrir un procès entre dans le jeu des extrémistes !!!! d’autant plus facilement que ce même état classe sens suite des plaintes concernant la religion culturelle du pays ; ce traitement différencié 2 poids et 2 mesures accrédite quelque soit le jugement final des tribunaux l’idée qu’il peut y avoir des offenses  » légitimes  » et d’autres « illégitimes  » facilitant les dérives sectaires !!!!!

    • D’accord avec vous pour dire que l’indépendance de la justice dans la séparation des pouvoirs n’est que mal respectée dans la fausse démocratie française, par ce fait, outre l’avancement partisan des promotions des,juges. C’est une évidence malheureuse!

  • 1. Toute personne a droit à la liberté d’expression[..] 2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire.
    Il n’y a pas que la loi française, la convention européenne des droits de l’homme s’en occupe aussi.

  • La même cour européenne des droits de l’homme précise:  » dans une démocratie, la liberté d’expression vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de société démocratique ».

    Et encore: « dans une démocratie, c’est par l’information, le débat et l’éducation que l’on combat les discriminations et l’intolérance, et non en restreignant les libertés ».

  • Article très juste. En effet, la censure existe bel et bien en France et la loi sanctionne les pensées .

    • bonsoir Gauthier, elle existe d’évidence puisque ,un peu avant Meur Le Pen ,j’ai dit que je n’étais pas Charlie , mais « je suis les policiers abattus  » ,la censure maintenant appelée modérateur ; à refusé mon post . Sans que je le sache il existerait donc deux libertés d’expression : 1 bien-pensante ; 1 vulgum pécus ; lesquelles libertés seraient octroyées ou non en vertu de l’opinion que vous êtes sensé représenter ,ou peut-être selon la vitesse du vent ….allez savoir

      • D’accord avec vous sur un point: j’ai explicitement inclus dans mon premier hommage, ces deux policiers, victimes appelées horriblement « collatérales » comme le technicien-réparateur dans l’immeuble, toutes personnes qu’on oubliera rapidement et pourtant, elles aussi, non visées et donc mortes vraiment pour « RIEN »!

      • La modération sur un site privé ce n’est pas de la censure.

        Votre liberté a pour limite celle des autres (c’est dans sa définition même) et la liberté des autres (avec son corolaire la propriété privée) fait que chez « les autres » (quand ce n’est pas « l’espace public », donc) la seule loi qui vaille est leur volonté : si vous venez fumer du crack chez moi, même si c’est légal ailleurs, je vous mets face au choix : « stop ou dehors ». C’est pareil ici…

      • il faut dire les choses sans les nommer vraiment, mais que l’on puisse les deviner , les coups portent davantage . et puis il faut poster plus que sur contrepoints .

  • « L’idée antilibérale que les gens peuvent faire condamner ceux qui les offensent » … Quelle tartufferie ! Quel socialisme dogmatique sous couvert de libéralisme !

    Quel est le contrat qui permet de décliner une telle généralité ? Quel contrat ai-je signé, avez-vous signé qui permette de statuer un tel jugement et qui sursoirait au contrat social ? Aucun.

    Les gens ne peuvent pas faire condamner ceux qui les offensent … les gens qui transgressent le contrat social en ont le droit … au nom de quoi ? Pas du contrat social, alors de quoi ? De principes moraux ? La morale … celle des balles ou celle des mots ? La votre ou celle des djihadistes ?

    La votre à en croire le reste de l’article. La votre et uniquement la votre : la morale unique, une et universelle, forcement athée ou tout du moins laïque, universaliste, non-violente … la morale socialiste, celle du contrat social selon Rousseau : celle qui demande d’abandonner l’intérêt personnel au nom de l’intérêt général.

    Si le libéralisme ne me permet pas de signer le contrat social dont j’ai envie, ce n’est plus du libéralisme.

    Même si j’admet qu’actuellement, à cause d’universalistes arrogants (dont les Français sont les maitres en la matière), le choix est très limité.

    • J’veux pas dire, mais s’il n’y a pas de contrat social (et il n’y en a pas, comme vous le notez justement, j’ai rien signé, vous non plus) alors il n’y a effectivement aucune base pour faire condamner quelqu’un qui m’offense.

      J’ai un peu du mal à y voir du socialisme. Si je vous insulte, je vous insulte et c’est tout. Je n’empiète aucun de vos droits naturels, et surtout pas votre liberté de me « contre-insulter ». Donc dire que vous pourriez me faire condamner repose forcément sur autre chose, justement ce pseudo contrat social, cette morale subjective que quelqu’un va imposer.

      Bref, j’ai du mal à suivre, ce que vous reprochez à l’auteur c’est de dire la même chose que vous ?

      • Une des bases du libéralisme est de dire que la société ne repose pas sur un ordre social de fait, mais sur un contrat social.

        • Ah bon ?
          Selon quel libéral ? Rousseau étant tout sauf libéral, je vois pas trop.
          Le seul contrat valide pour un libéral est celui qui engage volontairement la responsabilité de deux personnes (ou plus). Le contrat social est l’antithèse de cela.

          • Oui, un contrat engage volontairement.

            Vous êtes sensé être libre de refuser une nationalité et d’en choisir une autre, mais vu que les Etats offrent un contrat social à la Rousseau, c’est à dire socialiste (tous, à quelques exceptions près) et que la concurrence n’existe pas … vous êtes en fait prisonnier du contrat social de votre nationalité.

            • Effectivement dans le sens Lockéen d’accord tacite que l’on peut refuser, un « contrat social » peut se défendre. Encore que…
              Mais le terme est entaché par l’approche Rousseauiste qui est un « contrat qui vous lie sans que vous l’ayez jamais signé »…

              Sinon la notion d’ordre social spontané « de fait » et non réellement contractuel est quand même au cœur de la pensée de nombre de grands libéraux (plus modernes), de Bastiat à Hayek. C’est l’ordre qui émerge de la conjonction des contrats individuels explicites et implicites, et ça me semble plus « sain » (moins facile à rendre socialiste) que le « contrat social ».

              • Je ne suis pas du tout d’accord avec cela : la morale prend alors le dessus sur le droit et l’ordre social devient socialiste moralement, par l’émergence d’une morale universelle (l’ordre social de fait) qui devient un totalitarisme : la pensée unique.

                La morale n’est pas neutre, elle est orientée par l’expérience : le vol, le meurtre, l’emprisonnement, l’injure, la violence physique et mentale sont classées empiriquement comme ‘mal’, mais pas seulement : nul n’a besoin de faire l’expérience du meurtre pour se forger un jugement moral dessus.

                La logique purement rationaliste qui voudrait supprimer complétement l’autorité est à mon avis aussi délétère que celle qui voudrait une autorité absolue : ce ne sont que des utopies, des constructivismes, des socialismes.

                Le libéralisme, c’est l’acquisition de la morale personnelle, pas la construction d’une morale collective unique.

                Cela veut dire que tout contrat social (même Rousseauiste) est admissible, à la condition qu’il soit non exclusif, ce qui n’est pas du tout le cas actuellement.

                • Je ne pense pas.
                  En fait la « morale » ne prendra le dessus sur le droit que si les gens sont prêts dans leurs contrats individuels à le faire. Or l’expérience montre que les gens sont souvent « moralisateurs » et obsédés de morale pour « le général », « la société », « les autres », mais bien plus pragmatiques quand il s’agit de leurs affaire.

                  Un exemple de cela : le droit de type « common law » qui émerge de la dispute sur les contrats individuels (en simplifiant) est bien moins moralisateur et socialisant que notre droit « civil law ». De plus il est plus flexible et s’il erre parfois vers la morale, il peut plus facilement s’ajuster.

                  Sinon, le légal et le moral sont dans notre société (par un phénomène d’émergence de type « ordre spontané ») très largement compris comme différents (merci Abélard). Cela est hélas de moins en moins le cas, et pire, les législateurs semblent ne plus réellement comprendre cette distinction… Et cela rend le « contrat social » encore plus dangereux surtout s’il se part des atouts totalitaire de nos « démocratie » (tyrannie de la majorité).

                  • @franz : C’est une vision utopique des choses, qui ne peut aboutir que soit dans le nihilisme moral que vous décrivez ou que soit par réaction dans l’émergence des manipulations morales que je décrit.

                    Et il n’y a aucun intérêt a parier sur l’issue : ce n’est que de la conjoncture.

                    Le libéralisme n’est pas une utopie et franchement le monde du Neuromancien n’a rien d’enviable au meilleurs des mondes: ce ne sont que deux facettes de l’utopie, du socialisme.

                • M Le négationniste du massacre des Indiens et l’apologétique de celui des éléphants nous fait encore une leçon de droit et de morale. Comme il n’y connaît rien du tout, c’est juste ridicule. Un troll.

    • Merci, Stéphane! Tout à coup, je me sens moins seul!

  • On peut prévoir que l’état va redoubler d’efforts pour prévenir toute approche islamophobe. la stratégie des islamistes aura été gagnante sur toute la ligne : à partir de maintenant il n’y aura plus vraiment de caricatures sur Mahomet ou sur les islamistes radicaux et on se retrouvera facilement suspecté d’être islamophobe.Finalement, le problème c’est nous ( les athées ou catholiques ) qui avons du mal à accepter les pratiques de l’islam, même lorsqu’elles sont radicales.Les Islamistes ont gagné la première manche.

    • Tout à fait.

      C’est d’ailleurs la visée première de tous les attentats islamistes désormais. Après chaque action, les politiciens (majoritairement de vague culture chrétienne, n’y connaissant rien à l’islam, ou à quelque religion) se déclarent tous théologiens et viennent expliquer qu’il ne faut pas d’amalgames, que l’islam c’est la paix, l’amour, le bonheur, le respect et que les musulmans (pas islamistes) sont des gens merveilleux qu’il ne faut surtout pas critiquer.

      Résultat : les critiques, les juifs, etc. sont morts (c’est toujours ça de pris) et les autres soient n’osent plus parler, soit parlent (à tort et à travers) en FAVEUR de la religion qui a motivé/justifié l’attentat !

      Génial, totalement génial !

      • Désolé pour les fautes d’orthographe, ce genre de « zugzwang » (on est forcé de faire quelque chose, et quoi qu’on fasse, c’est à notre détriment) m’énerve passablement…

    • En privé cela pourrait circuler.

  • Article d’une provocation imbécile, totalement inutile et toxique en ces temps bousculés (je ne suis pas Français mais très loin de ne pas me sentir agressé par l’attentat contre des « dessinateurs » que je connaissais, un organe de presse dont j’ai connu la naissance du « Père », Hara Kiri, et plus largement l’atteinte à la « liberté », celle d’expression et de la presse, comme d’autres, dans le monde).

    Ou, vu qu’un simple calcul des « adeptes » ou adhérents de toutes les croyances et religions montrera clairement que les laïquards jaloux, envieux ou revanchards ne sont que des opposants ou des « anti majoritaires » et donc des minoritaires voulant nier ce qui fut (et qui reste manifestement encore le cas dans pas mal de coins de notre planète) la réalité: ceux qui nous ont précédé dans tous nos pays étaient très majoritairement et manifestement croyants dans « quelque chose » et leur prétendu laïquat méprise, a priori, tous ceux qui croient aux cultes des Ancêtres, des Esprits, de la Nature, ou de tous les Dieux qui leur ont succédé!

    Attitude totalement absurde de Jacob Sullum (confortablement réfugié derrière « Reason »), profondément perverse en ces jours, niant totalement toute liberté de conscience, de croyance et donc de pensée! C’est bien, fallacieusement sous prétexte de logique (ultra?*)libérale, « über alles », exclusive, et surtout contre toute l’histoire et la réalité actuelle, y compris contre les lois françaises, en la matière, la volonté d’imposer une vision minoritaire en loi s’imposant obligatoirement à tous, sous prétexte d’une « raison » totalement irraisonnable!

    L’absurdité et l’imbécilité proviennent d’un fait, intellectuellement bien trop improbable et donc pas du tout « raisonnable », celui de croire que la RAISON (« Reason ») mène le monde et les hommes! Ce n’est manifestement pas le cas! Et il faut vraiment manquer de toute raison pour ne pas s’en apercevoir!

    C’est nier totalement toutes les découvertes récentes des neurosciences les plus rigoureuses. C’est vraiment d’un crétinisme intégral et d’une prétention absolue et strictement bornée à une suele vision, aussi exacte que celle qui disait que les Juifs étaient l’obstacle à l’épanouissement des Aryens (et encore, les Allemands ont fait des négociations et des échanges!). C’est en tout cas aussi exécrable et intellectuellement minable! Un extrémisme de plus! Mais en lisant les com’, je vois que vous n’êtes pas seul de sortie, aujourd’hui!

    Il m’étonnerait, évidemment que ce commentaire soit publié intégralement!

    • Et à part insulter les gens que vous ne connaissez pas (ce que vous faites alors que vous semblez reprocher à l’auteur de défendre ce droit), la raison et la logique ce sont des trucs dont on ne devrait jamais faire l’économie.

      Votre commentaire est un peu le summum du « faites ce que je dis, pas ce que je fais », et du « j’ai pas compris mais j’aime pas ». Dommage !

      • Non!

        La laïcité à la française est la consécration d’un droit et d’une liberté individuelle de conscience, de pensée et de parole privée et, en aucun cas, une prise de position ultra-laïque anti-religieuse, athée, au nom d’une « Raison » qui, par son discours, forcément « incarné » et de façon très hétérogène, alors que l’auteur défend la thèse qui se casse le nez sur une constatation scientifique de fait. Intellectuellement indéfendable et, une fois publié, insultant! Ne vous en déplaise!

        Quoi de plus passionnant que les doutes et les recherches (et errements intelligents, parfois, ouvrant des voies nouvelles) des grands pontes scientifiques quand ils abordent la métaphysique, suite aux questions que leur science leur a fait rencontrer, alors qu’elle se dérobait pour y répondre?

        Devant ce doute totalement raisonnable, la seule réponse possible, raisonnablement, reste le respect du choix personnel dans la plus grande liberté, éloigné des prosélytismes.

        Or l’article ne respecte ni cette liberté personnelle, ni le respect de la raison, ni l’absence de prosélytisme! Croire que « je sais », une fois pour toutes est un non-sens, que je ne partage pas mais je revendique le droit de dénoncer la manipulation.

        • Vous confirmez donc que vous croyez que vous savez alors que vous devriez savoir que vous croyez… avoir compris l’article.

          En plus, le principe de non-contradiction est « un peu » au centre de tout système de logique.

          M’enfin, c’est pas grave. J’ai l’impression que pas mal d’autre gens ont bien compris…

  • Que faire quand un discours haineux sort de la bouche d’un président en activité, donc protégé par son immunité?

  • même l’état donne une légitimité aux actes terroristes tant qu’il ne vas pas chercher les armes cachées dans les zones de non droit .

  • Tout vient du fait que des gens pensent que la liberté n’a pas de prix…ne demande ni effort ni souffrance…selon cette idée tout ce qui blesse est donc une atteinte à la liberté…

    j’ai des doute sur le fait qu’on doive laisser le fait d’insulter, calomnier ou diffamer ( à voir) une personne sans réponse, mais insulter dieu ou une religion n’est pas insulter une personne.

  • Excellent et très juste.
    Il y a en plus un gros problème de représentativité. Que la liberté soit totale et que les musulmans aient le droit de se défendre. Or, on dit beaucoup de choses sur eux et il n’ont pas la parole pour se défendre…
    Ce sont toujours d’autres qui les représentent faussement avec plus ou moins d’hypocrisie.

    Il faudra aussi se pencher sur l’affaire Dieudonné….

    • mais attaquer « les »musulmans » c’est attaquer qui? qui peut prétendre que les musulmans pensent , dont ou se comportent de la même façon? Certains le font, je cois même avoir vu ça dans les commentaires ici… mais de fait cela relève d’une forme de racisme, ceux qu’on qualifie de musulmans présentent la même diversité de comportement de variabilité sociale ou culturelle que les reste de la population..

      je vais faire plus court, la majeure partie des catholiques et musulmans ne suivent pas les dogmes de leur religion à la lettre, ou à la lettre de prétendues autorités religieuses..on peut aller jusqu’à dire qu’il il y a des athées musulmans ou chrétiens!!!… on peut aussi dire qu’il y a très peu de véritables chrétiens et musulmans dans ce pays, l’appartenance à ces groupe relève plus de l’héritage familial , tandis que les plus zélotes ou les plus « vrais » sont souvent les convertis des gens qui cherchent plus de sens.

      Il y a des problèmes quand des gens prennent au pied de la lettre des part des écrits ou du dogme , et la manipulation idéologique peut se situer à ce niveau par des « choix » car , il y a du choix!!!

      La convergence circonstancielle d’intérêt à promouvoir un message prétendument religieux me semble claire, certain développent et « justifient » leur activité délinquante sous couvert de la religion, certains mettent en avant leur religion pour justifier leur échec social et ainsi éviter de se poser des questions sur leur choix de vie, certains importent des conflits extérieurs en leur donnant un sens religieux, et rejoignent ces groupes, certains voient aussi la religion comme un étendard d’une réponse victimaire colonisatrice.

      C’est un comportement de groupe facile….et très banal…

      « Mon échec n’est pas le mien il vient du fait que j’appartiens à un groupe opprimé…et même si je ne peux vous monter aucun signe objectif de mon oppression , ces signes sont visibles au point de vue statistique. »

      Notes bien que m^me si il existe une forme de discrimination globale des individus d’un groupe, ça n’explique en rien la totalité d’un individu, c’est plus dur pour certains que pour d’autres, ça l’a toujours été..mais il n’y a plus d’interdiction il y a des freins..

      La « démonstration » de l’oppression justifie moralement la révolte et la violence.

      vous ne devez pas vous sentir obligé de vous défendre en tant que musulman car il est clair qu’être musulman ne veut pas dire grand chose…vous devez vous défendre sur ce qu’on vous accuse personnellement.

      Que veut dire une personne qui affirme qu’un musulman ne peut pas « s’intégrer » dans la société française?
      selon la définition que vous donnez à l’intégration, comme par exemple l’intégration c’est fêter noël plutôt que l’aïd, cela revient à dire une évidence, si l’intégration c’est avoir un travail honnête ( ou essayer d’en avoir un), vivre en paix accepter les lois votées, c’est l’inverse qui est une évidence.

      Bon reste à traiter tout ceux qui placent le dogme religieux ( lui qu’ils entendent eux!) au dessus de tout…pour ceux là la loi de dieu prime la loi humaine, ce qui n’est un problème que dans un cas pour les individus…si la loi de dieu vous autorise à faire des choses que la loi humaine vous interdit…c’est rare…les lois de dieu restreignent plutôt davantage les libertés que le contraire, interdit alimentaire , vestimentaires, comportementaux, sociaux, etc…

      quand ces gens sont minoritaires ce n’est pas un problème pour les autres…quand ils deviennent majoritaires, c’est ennuyeux car ils peuvent imposer la loi de dieu comme loi générale et imposer leur interdits religieux à tous….MAIS, c’est déjà le cas….la majorité peut déjà obliger tout le monde à suivre des lois stupides ou pas…

      • Beau message, calme et tempéré (alors que je me suis un peu énervé, je le reconnais et je le regrette!). On y respire une tolérance qui ne peut disparaitre que si on veut vous imposer de nouvelles contraintes, donc moins de tolérance!

        Je ne comprends pas trop mal, je pense, votre idée quand vous parlez de « religieux-athées » et je comprends qu’il n’y a pas d’expression idéale pour l’exprimer de façon claire et non critiquable. Les mots sont souvent impuissants à traduire exhaustivement ce que nous pouvons ressentir.

        Soyons clairs: Jésus, répondant à la question piégeuse posée de la légitimité d’une révolte contre les Romains qui demande une pièce, avec face et signe de César, et qui déclare normal qu’on la lui rende est, déjà, claire sur la séparation de la religion et des lois de la société humaine, me semble-t-il (c’est en tout cas, une interprétation, subjective, qui en vaut une autre!). Le mélange des deux reste un exercice périlleux, rarement réussi: les croisades ne furent pas « propres », comme les interventions françaises en Afrique ne sont pas « humanistes »!

        Restons libres et tolérants, sans mépris pour ceux qui ne pensent pas comme nous et dont on peut légitimement combattre idées et influences, contraires à nos idées.

        • rester calme c’est possible mais voir 600000 personnes dans la rue brandir une pancarte « je suis Charlie »…me laisse circonspect…je crois d’ailleurs que jm lepen comme d’autres a encore tapé juste !

          Mais regardons simplement l’expérience, de quand date la dernière réaction émotionnelle quasi unanime ?

          du 11 septembre me semble t il…à chaque fois cela est suivi par une diminution des libertés au nom de la sécurité… mais bon e va pas chipoter si on jette quelques personnes en prison en « prévention »…c’est au nom de la liberté d’expression…

          • Il est clair que, politiquement, la tentation de « se montrer ferme » sera forte pour ceux dont la « popularité », à contrôle hebdomadaire, est au plus bas, motivation qui sera dans le même temps, méprisée et reniée!

            Autant l’économie et la législation ont l’air d’ennuyer Fr. Hollande, autant les militaires et les policiers ont l’air de l’émoustiller!

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