Formation et CPF : le coup juteux des syndicats

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Formation et CPF : le coup juteux des syndicats

Publié le 14 janvier 2015
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Parce que la baisse du nombre d’emplois pourvus en France est une réalité que les entourloupes statistiques n’arrivent pas à masquer, parce qu’offrir du travail est l’une des missions les plus importantes, si ce n’est LA mission ultime que l’exécutif s’est fixée (au moins officiellement), et probablement parce que les résultats de la lutte contre le chômage sont catastrophiques, François Hollande s’est décidé il y a quelques mois à lancer une grRrande réforme de la formation professionnelle, en accord, du reste, avec sa 35ème proposition de campagne.

C’est difficile d’être président de la République. C’est difficile de réformer dans ce pays. C’est difficile de faire passer pour des réformes des bricolages suffisamment petits pour ne pas déclencher une guerre ouverte avec les syndicats, les salariés, les fonctionnaires ou les corporations. C’est difficile de vendre ensuite l’absence de résultats devant les trop timides ajustements. Mais, malgré tout, « réforme » il y aura donc eu : le DIF, Droit Individuel à la Formation a vécu, place maintenant au CPF, Ce Pays est Foutu le Compte Personnel de Formation.

Et pour du changement, c’est du changement. D’une part, on passe d’une situation connue et maîtrisée à quelque chose de … nouveau.

Enfin, maîtrisée, c’est vite dit, puisque la complexité du DIF était tout de même assez élevée : entre les droits qui se perdaient deux ans après avoir quitté une entreprise, les formations disponibles limitées (en qualité, en quantité, en accessibilité), les difficultés des chômeurs pour en bénéficier, disons que le DIF n’avait pas remporté un succès majeur au sein de la population française. Absence de succès qui se traduit d’ailleurs assez bien lorsqu’on sait qu’une grosse majorité de Français (76%, selon un sondage Opinionway pour l’AFPA) n’ont pas du tout utilisé leur DIF au cours de leur vie professionnelle. Autrement dit, la situation était assez peu connue. Il aurait sans doute fallu former les Français à l’utilisation de leur droit à la formation, je présume.

mindfuck

Heureusement, avec le Compte Personnel de Formation, on va remettre les pendules à l’heure, et si, pour le moment, 51% de ces mêmes Français, interrogés dans le même sondage, avouent ne pas avoir entendu parler de ce CPF, il est probable que la situation change pas mal dans les prochaines semaines. En effet, d’ici à la fin du mois, toutes les entreprises ont obligation de faire parvenir à leurs salariés l’état des lieux les concernant à ce sujet, c’est-à-dire, soit au travers d’une attestation, soit via le prochain bulletin de paie, leur apprendre combien ils ont emmagasiné d’heures de DIF. Munis de ce nombre magique, de leur numéro de sécurité sociale, d’un brin de courage et de patience et d’une solide dose de calme, les salariés, frétillant d’aise à l’idée de pouvoir enfin se former, iront s’inscrire sur le site de Gouvernemaman qui leur expliquera bien tout comment il faut faire.

Reconnaissons que si l’on pouvait sans doute penser à un système plus simple, au moins cette démarche aura-t-elle le mérite de faire prendre conscience de l’existence même du bidule à cette majorité de salariés qui ne savaient même pas qu’il existait, et générera (on peut s’en réjouir en cette période d’activité morose) un regain de paperasserie pour les entreprises qui n’en ont pas trop actuellement. Et du point de vue du système d’information gouvernemental, c’est tout bénéfice puisque des milliers de salariés vont venir s’inscrire sur le site, permettant à la belle idée de prendre son envol de façon harmonieuse et sur des bases saines. Hum.

syndicate = mafiaEn tout cas, le nouveau CPF promet tout de même une véritable amélioration de la situation puisqu’en effet, le plafond d’heures monte de 120 à 150, que le compte est indépendant de l’entreprise, suit le salarié tout au long de sa vie professionnelle, et qu’il ouvrira des droits sur des formations plus larges d’un catalogue élargi. Celles-ci seront préalablement sélectionnées par les partenaires sociaux (oh, que voilà jolie formule !), c’est-à-dire les syndicats, ceux-là même en qui vous pouvez avoir toute confiance tant ils ont montré, au-delà de tout doute raisonnable, à quel point ils étaient indispensables à la bonne marche du marché du travail français.

Et c’est là qu’on commence à comprendre que les syndicats viennent, en ce début d’année 2015, de faire un magnifique bond en avant dans la lubrification de leurs rouages. En effet, comme j’en faisais mention dans un précédent billet, difficile d’oublier qu’à partir de cette année, ces derniers bénéficient d’un abondement automatique et obligatoire par une petite taxe spécifique sur la fiche de paie de tous les salariés français. À cette ponction, déjà fort bienvenue en ces temps de disette (ce ne sont pas les adhésions qui renflouent les caisses des syndicats, mon brave monsieur), il faudra donc ajouter la manne de la formation que ce CPF améliore encore un peu.

« Améliore », car il ne faut pas oublier que, comme l’explique fort bien un précédent dossier de Contribuables Associés sur la copieuse question de la formation en France, les syndicats ont déjà largement mis la main sur l’ensemble du secteur, et se disputent, avec les partis politiques, les juteuses subventions et volumes financiers massifs (plus de trente milliards, tout de même) que l’État laisse en partage. Pour les partis, on se souvient des reportages plus que gênants sur (par exemple) les Verts qui bénéficient de systèmes pour le moins opaques – et probablement pas très légaux, une plainte a été déposée – de financement. Du reste, le financement direct des syndicats par les fonds de formation professionnelle n’est même pas un secret, même s’il laisse pantois, comme le dit assez bien cet article du Point.

Or, si le CPF semble une bonne chose sur le papier et du point de vue du salarié, la réforme n’a pas touché à ces aspects douteux. Les syndicats continueront donc à être étroitement liés à la formation, les partis politiques aussi, et l’État continuera toujours à distribuer de la subvention comme avant, à hauteur, par exemple, de plus de 60 M€ pour l’AFPA, premier organisme de formation professionnel, Titanic largement renfloué à fonds publics et « association Loi 1901 » dont le but officieux mais très lucratif ne fait plus aucun doute.

training

Mais le pompon, c’est que le CPF risque bien d’avoir un coût très supérieur à ce qui a été prévu. Ainsi, en 2013, l’État a dépensé 3.7 Md€ pour la formation professionnelle, dans le cadre du DIF, alors bien plus restrictif que cette nouvelle mouture. Or, avec l’importante publicité qui est faite pour le CPF au travers de cet enregistrement massif des salariés dans le dispositif gouvernemental, et compte-tenu de sa plus grande facilité d’usage, on peut s’attendre à ce qu’au moins 5% des salariés en utilisent les facilités offertes. Or, à 5%, les projections réalisées amènent le coût du CPF entre 5 et 6 milliards d’euros (soit 50% d’augmentation par rapport au feu-DIF).

Tout ceci sent décidément la réussite flamboyante.
—-
Sur le web

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  • Et les formations pour les fonctionnaires, c’est quoi ? En ont-ils vraiment besoin si bien formés qu’il sont ?
    Pour le privé, cela pourrait bien être plus que 10%. Pourquoi pas 50% ?

    • Il faut qu’ils restent au TOP, pour toujours mieux nous « servir ». Que ces esclaves modernes deviennent donc parfait….au prix qu’ils nous coûtent, on est en droit d’esperer:

      – qualité, travail et resultat.

      Nous savons tous que ces gens se dévouent tous et toutes corps et âmes, se sacrifient meme, pour nous offrir le meilleur service du monde.

      Le tout, avec cerfa et sourire à la clef.

      Et si jamais vous n’avez pas la pièce truc bidule, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour vous éviter des aller retour inutiles.

      Bref, ça fait du bien de se savoir aimé, entendu, choyé par ces fonctionnaires aimant leur fonction de service du peuple Français qui en chie pour les faire vivre.

      • C’est en gros la reconnaissance que devrait avoir un animal lorsque l’on lui donne à manger.

        Couché, sale bête, tu baves de partout, et défèque dans ma boîte à lettre de septembre à fin décembre.
        Clébar de merde.

    • De suite les fonctionnaires… Et allé! Les salariés eux, sont tip-top, qd aux entrepreneurs, pshhht faut rien dire, c’est les généraux des commandants de l’élite!
      Je suis dsl E-moi de n’être qu’une
      http://m.youtube.com/watch?v=K6VV91ea-s0

      PS: ouf, parait-il que je suis bien éduquée et une bonne chienne à son papa 🙂

      • 57, 58, 59, 60 …
        Bientôt plus besoin du privé :mrgreen:

        • HEP, vous changez légèrement de sujet parce que là je vais etre un peu plus d’accord avec vous. Donc reprenons, vous avez commencé sur les fonctionnaires, moi ca m’intéresse, continuez…après » couché, sale bête….. » Je peux tout lire 😉
          En vrac, je prends des notes et je proposerais un affichage pour Cps 🙂

          • Il faut rester logique et pragmatique. Nous sommes aujourd’hui à un gros problème:

            – il n’y a plus assez de gens qui travaillent dans le privé pour payer ceux du public.

            Alors, la solution est, comme en Suede (pays ex-socialiste et nouveau) de rendre les fonctionnaires libres et égaux avec le privé.

            Ainsi, plus de jalousie et de rivalité. Tous et toutes dans la même crotte.

            De toute façon cela se fera en France, comme en Grèce. Quand l’Etat ne pourra plus, il faudra bien trouver une solution pour couper. Et on va couper où ?

            Là, où l’Etat le peut !

            Clairement, il n’est plus possible de taxer davantage sans une révolution….

            Sans manquer de respect pour la caste des fonctionnaires, il serait temps pour eux de prendre conscience que leur servitude (imposée par la constitution)va rentrer dans le mur de la réalité financière.

            J’ai un profond respect pour les fonctionnaires utiles qui aiment leur métier. Ces gens compétents gagneraient plus dans le privé avec la reconnaissance en plus.

            Pour les autres….sans pitié !

            • Tous et toutes dans la même crotte.

              Bah non ❗ C’est dégueu. Impossible à récurer. Juste bon pour les carottes :mrgreen:
              Il faut limiter le bac à sable du public. Que le privé ne marche pas 2 dents, mais que seul Georges y mette les 2 pieds :mrgreen:

            • Nous sommes confrontés… Voui, voui. Mais non pourquoi dire vous gagnerez plus dans le privé avec plus de reconnaissance??? Ce n’est pas vrai, c’est promettre le travailler ailleurs pour gagner plus, et ça va vous retomber dessus, moi la premiere je viendrais râler!
              J’ai travaillé dans l’un comme dans l’autre, et j’y ai trouvé des avantages et des inconvénients pareils. Si nous disons que chacun est libre et blablabla, alors certains doivent pouvoir travailler pour l’état.
              Par contre concernant la réalité financiere, je suis absolument d’accord.
              @ Michel: ça va que vous me faites sourire …

  • Quel desespoir…entre le chomage de masse, l’emigration et le pot de confitures aux fonctionnaires, le PS a encore de beaux jours. Ce pays est foutu

  • j’ai décidé d’ouvrir une association afin de rembourser mes dettes et obligations fiscales.
    (Que les autres payent à ma place….)

    C’est exactement la même chose que quand Hollande propose de mutualiser les dettes Françaises au niveau de l’Europe.

    Par conséquent, soyons parfait ! Donnons à l’Etat ce qu’il attend de nous. Mutualisons nous !
    Pour ainsi dire les chances d’etre entendu et d’exercer un pouvoir en France est égal à 0 pour un libéral.

    En toute logique, il faut donc se faire entendre avec les mêmes outils que l’adversaire afin que celui ci s’etouffe dans ses contradictions.

    • Mauvaise idée, l’Etat fait le tri sélectif entre ce qui est bon et ce qui est mauvais (pour nous, c’est à dire pour le peuple, c’est à dire pour l’Etat, c’est à dire pour les politiciens)

      La seule solution est de faire un truc assez compliqué pour que l’Etat ne comprenne pas que ca lui passe sous le nez. Mais l’Etat étant rempli de vicelards ultra entrainé aux entourloupes de la légalité (vu que c’est eux qui l’ont créée) est passé expert dans la détection des combines en tout genre.

      Si l’Etat avait une définition de contradiction autre que ‘boulette récupérable par le FN’, on pourrait peut être espérer lui faire entendre raison, mais bon, vu que son seul combat politique est de faire monter le dit FN afin d’avoir une chance de réduire à jamais au silence les gens du centre et de la droite chez qui il reste des traces homéopathiques d’humanisme et de libéralisme.

      Aucune chance !

      • Pourquoi être vicelard devrait il être un privilège Étatique. C’est là où je m’oppose au libéralisme beau et naïf. Pour le coup je ne suis plus idéologue 🙂

        Le socialisme existe uniquement car ils ont volé le mot capitalisme et libéralisme. C’est une sorte de mutant informe qui s’adapte aux différentes situations.

        Un libéral est une cible (une proie facile et prévisible)

        La seule chance est donc le mensonge !

        Par exemple un type qui se présenterait social-liberal en 2017, puis ferait que du libéral. C’est l’inverse du socialisme, mais c’est le même nom !

        Je t’enfume, je t’embrouille, et hop !

        • J’adore 🙂

          Les plus dangereux, ce sont les socialistes qui s’appellent libéraux et veulent nous vendre des libertés en boite prêt à diriger.

          Le libéralisme c’est la mise en place de contrepouvoirs, pas la prise du pouvoir.

          Vu la surenchère de mesures liberticides que le FN et le PS ne vont pas tarder à nous concocter, le système ne va pas tarder à imploser : j’entendais ce midi un socialiste expliquer que la politique de la ville menée depuis 40 ans n’avait servi à rien et que ce qu’il fallait c’était mette de l’ordre dans les banlieues (genre nettoyage au Karcher) … j’ai failli m’étrangler.

  • On s’inscrit où pour la formation corps parfait en maillot qui attire les aigles, H16?

    • Il n’y a aucune formation pour cela dans la caste des fonctionnaires. Vous êtes condamnée par l’Etat à la servitude à vie.

      Imaginez des fonctionnaires musclés avec un string léopard ?! 🙂

      Ah, pour le coup, nous aurions surement un plus grand entrain à se rendre à la mairie, la préfecture ou même l’école ou l’hôpital.

  • 120 heures, c’est 3 semaines. Vous vous formez à quoi en 3 semaines dans le cadre d’une formation théorique ou générale ? Vous apprenez une langue étrangère, l’informatique, la médecine, vous devenez avocat ?

    Une formation, ça prend du temps et ça coûte cher. Ce n’est pas en 3 semaines qu’on rattrape toutes les années perdues sur les bancs de l’école – parce que l’élève était mauvais, peu motivé, ou l’enseignement inadapté. Les entreprises ont besoin de salariés formés et sont prêtes à investir dans une vraie formation mais à condition d’avoir d’avoir des ressources (moins d’impôt), des contrats qui permettront d’utiliser les nouvelles compétences de l’employé (plus d’activité), des gens motivés et un engagement réciproque (une législation qui privilégie le contrat et pas le « droit » des salariés).

    Sinon, pour ceux qui sont motivés mais bloqués par l’entreprise, une auto-formation (MOOC, cours du soir …) et la mise en avant de cet effort dans le CV est sûrement plus efficace.

  • C’est amusant: cet article discute la quantité et la meilleure manière de distribuer les coupons de rationnement du pain. Mais il ne parle ni de la faim, ni de la qualité nutritive du pain.

    La formation n’est pas une entreprise de l’état (sauf pour former ses propres agents, bien sûr). C’est une responsabilité des professions.
    Si un boulanger travaille, disons, 40 ans il faut former 2.5% de nouveaux boulangers chaque année (à moins que la productivité et les habitudes de consommation ne changent, ce qui est une autre histoire).
    Qui doit s’en charger ? Les boulangers ! car ils sont ceux qui le mieux connaissent leur métier.
    On peut remplacer le mot boulanger par celui désignant toute autre profession, à tous les degrés.

    Le problème est que des institutions, État central, centrales syndicales, centrales patronales, epigénétiquement déformées par la centralisation et le syndrome du contrôle ne savent pas organiser cette formation, la rendre agile, décentralisée, intéressante et qualifiante.
    A quoi serviront ces crédits si ce n’est que pour des cours de préparation à la retraite?

    • « cet article discute la quantité et la meilleure manière de distribuer les coupons de rationnement du pain. Mais il ne parle ni de la faim, ni de la qualité nutritive du pain. »

      Non. Vous avez lu l’article avant de commenter ?

  • Et encore notre h16 préféré ne nous expose pas les détails pratiques de ce nouveau bidule. Et pour cause, ils sont inconnus. Dans les DRH des entreprises, c’est l’ébahissement. Qui va alimenter en données le CPF de chaque employé, selon quelle modalités ? Mystère et boules de gomme.

  • Qu’on donne le pognon directement aux salariés.

    J’ai pas besoin d’un compte de je-ne-sais-quoi chez le gouvernement, et encore moins d’un présélection des syndicats.

    Rendez moi mon pognon : je le gérerai très bien tout seul !!!

  • DAF d’une société moyenne de 100 personnes, je suis en train de mettre en place ce nouveau machin. Parce qu’une fois de plus, la belle lubie des socialos se transforme en merde infâme pour nous, pauvres misérables exécutants du privé. Je dois donc prévenir l’exemple de mes salariés avant fin du mois (sous peine d’horribles souffrances si je ne le fais pas) de leurs droits existants, de ce qu’ils peuvent en faire, et où ils peuvent se les mettre (j’avais bien avant de répondre dans ton c*** mais finalement ce sera sur le nouveau chouette site internet dédié) etc… Justement ce mois-ci, en pleine clôture fiscale, je n’avais que cela à faire, ça tombe bien, ça va m’occuper entre deux pauses café. Et je ne parle même pas des questions qui viendront ensuite auxquelles je n’aurai pas de réponse. Bref, une nouvelle connerie qui va me faire suer alors qu’accessoirement je devrais plutôt passer du temps à developper le business. On marche sur la tête.

  • Et donc l’idée est que la formatoin est sert, en plus de son noble but qu’on lui concedera tou tde même, de pompe a fric a toute une série de parasites.

    C’est ca?

  • Encore de l’argent qui va servir les syndicats en priorité, puis les fonctionnaires en deuxième rang (excusez le pléonasme) et enfin quelques pauvres travailleurs du privé en déshérence d’emploi.
    Voius voyez l’ouvrier de chez Peugeot, s’attendant à une restructuration de son poste, demander à faire un stage de macramé ou de lutte anti-stress? dans une société privée créée et gérée par les proches des syndicats ou élus locaux?
    Car il faut le savoir, notre argent tourne beaucoup avant d’atterrir on ne sait où.
    Les italiens ont une économie souterraine, dit-on, mais nous n’avons rien à leur envier.

  • Juste pour ajouter une chose cocasse, je suis titulaire du permis C et D avec une FIMO voyageurs ce qui ne me permet pas d’utiliser un camion pour faire du transport (à la rigueur je pourrais conduire un camion pour un menuisier par exemple : il utilise un camion, mais le transport n’est pas son activité principale, bref…). Tout content à l’annonce de ce changement je me dis chouette, je vais pouvoir faire ma passerelle pour obtenir ma FIMO marchandise à partir de ma voyageur (35h de formation, une petite semaine, quoi). Eh bien non, depuis janvier j’essaye vainement de trouver la formation dans les listes du site du CPF, mais les branquignoles d’informaticiens qui on programmés le site se sont plantés en beauté et ne propose aucune formation de ce type ou approchant. Je pense qu’un webmaster amateur aurait pu faire mieux et pour moins cher…

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