On ne change pas une formule qui gagne : alors que leur précédent manifeste, déjà vieux de quatre années, commençait à sérieusement sentir la naphtaline, le collectif des Économistes Atterrés décide de remettre une pièce dans le bastringue et publie un nouveau texte. Si, entre temps, la majorité gouvernementale a changé, les critiques et les propositions, elles, restent étonnamment les mêmes…
En effet, en 2010, alors que la France baignait encore dans les paradigmes droitiers d’une Sarkozie aussi effervescente qu’impotente, une brochette de chercheurs, d’universitaires et de citoyens, économistes ou non, décidait de produire un pamphlet critique de la politique du moment, abondamment repris dans une presse toute entière acquise à leur cause, intitulé en toute modestie « Manifeste des économistes atterrés », qui détaillait les errements de l’équipe en place et en profitait pour proposer quelques mesures dont l’efficacité, évidente et décisive, ne manquerait pas de faire pencher favorablement l’économie du pays (et accessoirement, les votes à venir vers le candidat qui aurait l’idée lumineuse de les inclure dans son programme présidentiel).
Nous sommes en 2015, le candidat d’une gauche dont se réclamait alors ces Économistes est maintenant au pouvoir depuis presque trois ans, mais, saprezut, les réalités refusent obstinément de se plier à ses injonctions. Il faudra plus que le seul manifeste initial pour faire plier le concret aux nécessité du collectivisme, indispensable à la sauvegarde de la Nation ! Un nouvel ouvrage s’impose donc, présentant les chantiers prioritaires à mener pour relancer la croissance, faire baisser le chômage, remplir les ventres et les cœurs et faire enfin chanter les matins.
Et dans les principales propositions, difficile de ne pas retenir les plus croustillantes. Je passe rapidement sur l’idée générale de modernisation de la statistique ; sa proximité avec des bricolages numériques éhontés afin de camoufler la situation économique du pays, comme on en retrouve le procédé dans les pays les plus proches de l’effondrement à l’instar du Venezuela ou de l’Argentine par exemple, n’est en rien fortuite : l’introduction forcenée de statistiques sociologiques pour quantifier le bonheur du peuple avec des indicateurs ad hoc fleure décidément bon le constructivisme le plus débridé, d’autant que des mesures de ce bonheur existent déjà, au travers de celles des libertés économiques, du pouvoir d’achat, ou de la mobilité sociale, qu’elles sont largement répandues, et d’autant plus décriées qu’elles ne vont jamais dans le sens des étatistes (comme c’est dommage !).
De la même façon, nos « économistes » proposent avec tact et doigté de modifier les buts officiels de la Banque centrale européenne, afin de substituer la lutte contre le chômage à celle contre l’inflation. Difficile de faire la part de sottise entre imaginer qu’une politique strictement monétaire pouvait avoir un effet durable positif sur l’emploi, et croire que mettre en veilleuse la lutte contre l’inflation pouvait mener à autre chose qu’une inflation record. On s’étonne encore, avec les douzaines d’expériences monétaires farfelues et couronnées d’échec douloureux qui ont déjà eu lieu au travers des banques centrales de douzaines de pays différents, que ces « économistes » persistent à proposer une énième version de planche à billets et de maquillages financiers pour créer de l’emploi. C’est parfaitement grotesque. Là encore, le Zimbabwe, l’Allemagne, la Hongrie ou d’autres pays souverains ont largement démontré que tripoter la monnaie aboutissait toujours à la catastrophe. En fait d’être atterrés, nos « économistes » sont plus certainement obstinés, voire butés.
Quant au reste, c’est un florilège de contre-mesures consternantes qui feraient rire si l’on pouvait être sûr qu’elles ne seront jamais mises en pratique, certitude hardie avec le gouvernement de clowns actuel.
J’en veux pour preuve l’idée rocambolesque de revenir (encore, oui, encore ! une fois) à la retraite à 60 ans, à cette période où les gens vivent plus vieux, en meilleure santé, que le savoir-faire technologique prend toujours plus de temps à acquérir et coûte toujours plus cher à « transférer » d’un cerveau à l’autre, et ce alors que tous les autres pays comparables s’inscrivent dans une démarche exactement contraire. Si tout le monde fait l’inverse de ce qu’ils proposent, c’est forcément qu’ils proposent une excellente idée, non ? Et c’est avec la même consternation qu’on s’aperçoit que nos « économistes » proposent aussi, dans leur package playskool de mesures rigolotes pour enfants de 4 à 8 ans, d’accélérer la transition écologique, celle-là même qui, n’étant pas (heureusement !) imposée partout ailleurs, met irrémédiablement un boulet à la patte des entreprises françaises en concurrence mondiale, celle-là même qui repose sur des affirmations scientifiques péremptoires de plus en plus sujettes à caution (pour ne pas dire carrément mensongères), celle-là même qui a prouvé, partout où elle a été pratiquée, ne jamais parvenir à obtenir d’effets autres qu’indésirables, celle-là même que d’importants partenaires français (comme l’Allemagne ou l’Espagne, pour rester en Europe) renoncent à mettre en place tant le coût final est exorbitant.
Mais rassurez-vous, une chose au moins est sûre : question financement, tout est bordé. Là encore, nos « économistes » ont fait un travail remarquable en proposant – devinez quoi ! – … des hausses d’impôts, parce que c’est joyeux et festif (ils proposent même le slogan « Cotisons dans la bonne humeur »), une resucée de la taxe Tobin, exercice invraisemblable mais maintenant obligatoire dans ce genre de production à succès, et un tabassage des entreprises qui ont largement prouvé leur nocivité dans le paysage économique français en produisant toujours plus de chômeurs, à l’instar de la pluie qui produit de la sécheresse partout où elle ne tombe pas. Tout ceci se passera avec bien sûr l’indispensable zeste de traque contre la fraude fiscale et les paradis du même tonneau, parce que c’est facile, c’est pas cher, et que ça peut rapporter gros.
…
On pourrait croire futile l’exercice de décorticage de ces affolantes niaiseries. Il n’en est rien au vu de l’engouement irréfléchi des masses pour les propositions balancées sans complexe. Le premier manifeste, aussi atterrant que cette dernière production, avait réussi à se vendre à plus de 100.000 exemplaires. Ce succès n’est pas sans rappeler celui, mondial, des travaux de Piketty, où à des statistiques parfois hardiment extrapolées s’ajoutent des propositions très manifestement socialistes, ou, au moins, keynésiennes en diable.
Ce n’est pas une coïncidence. Beaucoup des lecteurs avides de ces productions idéologiquement douteuses sont en réalité à la recherche d’une explication de la crise qui secoue le monde actuellement, et de ces propositions magiques qui permettent de revenir bien vite à l’état précédent, celui où, globalement, les choses étaient plus simples : un problème survient, on jette des quantités massives d’argent dans sa direction, on fait lourdement intervenir la force publique, ultima ratio des collectivistes convaincus, et on dira que le problème se résorbe ou se dilue dans d’autres, plus petits, plus répartis. Que ce soit par pur déni de la réalité, ou par une envie morbide de ne pas vouloir s’adapter – les pertes de confort (intellectuel ou autres) étant trop importantes – ces foules ont trouvé avec ces Attérés, Piketty et tous leurs coreligionnaires, les gourous qui offrent des avenirs radieux moyennant toujours plus de la même recette.
C’est évidemment complètement con : non seulement, le socialisme n’a jamais marché, nulle part, ni en rêve ni même sur un malentendu, mais le keynésianisme et ses pendants d’interventionnisme étatique non plus. Jamais aucun pays n’a sauvé sa situation en dévaluant sa monnaie, en multipliant ses déficits, en accroissant ses dépenses publiques, en augmentant ses impôts tant et plus. Jamais aucun pays n’a sauvé son avenir en ensevelissant ses enfants dans les dettes.
Mais voilà, il faut reconnaître un avantage capital aux thèses de ces gens : elles offrent un rêve facile et la sympathique conservation des principes qui ont offert un confort inégalable aux générations au pouvoir actuellement.
Et ça, ça vaut largement le sacrifice des générations futures, non ?
—-
Sur le web
On est dans la m…de !
je suis pour la retraite à 60 ans pour les entrepreneurs comme pour les salariés.
Je suis pour une retraite 100% privée. Donc à l’âge que vous arrivez à payer. Dingue, non ?
la retraite c’est la retraite publique ou privée. c’est laisser la place aux jeunes. Le droit au travail, peu de gens en parle.
Parce que ce « droit » n’existe pas en France. Vous pouvez aller en Corée du Nord ou à Cuba, eux l’ont.
je suis pour la retraite à 60 ans à 100% financée par l’État pour les entrepreneurs et les salariés.
judicieuse remarque, si c’est l’état qui paye, c’est donc gratuit !
Et donc de très mauvaise qualité ❗
ça n’est pas la question la question est qui la paye? c’est ça qui détermine l’age de départ à la retraite sinon on se retrouve encore dans un modèle de redistribution de revenus encore plus vicieux que les aides sociales non seulement entre catégories de revenus mais aussi entre générations…
Alors il faut commencer par nos politiques
Assez des incompétents! h16 ministre de l’économie!!!
On va regretter B. Maris qui nous vantait les bienfaits du keynesianisme et ces 2000 milliards de dette à longueur d’année.
Ce serai bien que l’état sorte un kit « prêt-à-penser » sur le miracle Keynésien parce que je n’ose plus trop écrire de peur de ne pas être dans la ligne du parti.
Ne leur donnez pas l’idée de nous inventer un économiquement correct, ses zozos sont capables de le faire !
Ne plus parler de chômeur, mais de travailleur en manque temporaire d’activité salariée.
Votre remarque m’a fait mourir de rire 🙂
Bien d’accord avec vos propos.
On aura peut-être une mauvaise/bonne (rayer la mention inutile) surprise ce 22 janvier !
Et cette bande d’é-con-omistes atterrés, ils ne se fatiguent jamais de pédaler dans leur con-nerie?
Rappelez-vous la triplette de choc qui pendant toute la campagne socialiste, passait son temps à nous expliquer comment la gauche avait les solutions à tous les problèmes:
– la relance par la croissance que la gauche allait obtenir de Merkel, car avec Hollande la France ne se laisserait pas faire.
– les emplois aidés pour réintégrer les jeunes dans le monde du travail et donc diminuer le chômage.
– les contrats de génération qui allaient assurer la transition du savoir et la diminution du chômage.
– la retraite à 60 ans qui allait permettre de libérer des emplois et diminuer le chômage, cqfd.
– la BPI, ah la fameuse BPI, qui allait insuffler un dynamisme nouveau au monde économique. Pas une phrase sans B PI, panacée universelle!; au mieux, elle aura surtout couté un max d’impôts, et servi à recaser Ségolène et quelques autres énarques en stand by.
– et le candidat Hollande, qui répondait invariablement à ceux qui lui demandaient comment il allait relancer l’économie : « Je ferai ce qu’il faut pour relancer la croissance ». Rien que pour cette phrase, si les français étaient moins cons, ils auraient dû l’envoyer paître ailleurs. Mais, bizarrement, aucun journaliste ne relevait. Zigounette avait parlé.
Des phrases, du pipeau continuel dont se gavaient avec délectation les Maris, Cohen, et le troisième guignol au regard triste derrière ses petites lunettes rondes, et dont j’ai oublié le nom sans regret. Tant il est vrai que depuis plus de 2 ans on ne les voit plus parader, nulle part.
Oui mais Zarko faisait pareil, refrain permanent des socialistes et seule justification de leurs échecs répétés.
Oui, sauf que c’est justement ce que Hollande avait promis de ne pas faire. Faut-il encore vous rappeler ses ‘Moi, Président, je ne etc…. ».
Et « le changement, c’est maintenant ». Peut-être la seule fois où il n’ait pas menti, sauf qu’il n’avait pas précisé que ce serait pire.
Les économistes de gauche, des ânes qui n’ont jamais travaillé ailleurs que dans des cercles, des clubs, des observatoires, des loges, mais jamais dans le monde réel du travail. Des ânes répétant sans cesse leurs manuels scolaires qu’ils n’ont jamais compris, tant ils les lisaient à travers les lunettes roses des idéologies du passé.
Faisons quelques gentilles remarques à notre inénarrable h16.
D’abord, lui qui se prétend un « libéral », comment peut-il donc critiquer le choix du marché qui se porte sur cette ouvrage ? Comment peut-il remettre en cause la qualité de l’ouvrage de ces économistes puisque le marché semble le juger positivement ? Quelle incohérence. Il n’a pas du tombé dans la bonne marmite….
Heureusement que notre ami h le 16ème « passe rapidement sur l’idée générale de modernisation de la statistique », cela lui évite de trop montrer son ignorance. En effet, il ne semble pas être au courant de l’existence de ce qu’on nomme « tableaux de bord » (un ensemble d’indicateurs portant sur la société, l’économie, l’environnement, la gouvernance, la santé, le bien-être individuel ou relationnel, le cadre de vie) dans des pays comme l’Australie, le RU, et programmés dans des pays comme l’Allemagne, le Canada, le Japon, la Finlande, la Nouvelle-Zélande et même la Belgique !)
Modifier les statuts de la BCE pour ajouter comme objectif de lutter contre le chômage n’a rien de révolutionnaire, cela ne ferait que rendre la BCE similaire aux autres banques centrales.
Notre ami tombé dans la mauvaise marmite (Panoramix avait dû mélanger les étiquettes) a également des lacunes en histoire. S’il en prenait la peine, il apprendrait que l’hyperinflation allemande n’a pas été causée par une utilisation abusive de la planche à billet (ce fût plutôt une conséquence), mais par de nombreuses pénuries, d’une perte de confiance sur le mark à l’intérieur comme à l’extérieur.
Je corrigerai également notre obélix « libéral »en lui faisant remarquer que l’espérance de vie en bonne santé a plutôt tendance à stagner contrairement à ce qu’il affirme. Je lui ferai également remarquer qu’en tant que « libéral » il est dangereux de se plier à la vérité de la majorité sans réfléchir. Quant à la transition énergétique menée en Allemagne et qui la pénaliserait, il est bien connu que l’Allemagne est un pays qui ne s’en sort pas, en manque de compétitivité…..
Enfin, pour finir de se marrer, il faut être sacrément ignorant ou malhonnête pour nous expliquer qu’aucun pays ne s’en ait sorti par une hausse des dépenses publiques, le XXème siècle dans les pays développés est le contre-exemple parfait à cette affirmation comique.
Notre ami tombé dans la mauvaise marmite (Panoramix avait dû mélanger les étiquettes) a également des lacunes en histoire. S’il en prenait la peine, il apprendrait que l’hyperinflation allemande n’a pas été causée par une utilisation abusive de la planche à billet (ce fût plutôt une conséquence), mais par de nombreuses pénuries, d’une perte de confiance sur le mark à l’intérieur comme à l’extérieur.
Et vous, vous êtes tombés dans un drôle de marmite récrivant l’histoire et qui inverse les causes et les effets. Et oublie certaines causes prépondérantes.
Quant à la transition énergétique menée en Allemagne et qui la pénaliserait, il est bien connu que l’Allemagne est un pays qui ne s’en sort pas, en manque de compétitivité…..
Les plus pauvres ont commencé à déguster. Il s’en prennent plein les dents. Ah non ❓ Il n’ont pas ou plus de dents ❓ Attendez que l’Europe diminue de force les émissions de CO2 ou force les prix des quotas vers le haut…
Question déficits, l’or a pris quelque 10%.
C’est pour quand le boulot. Rien à faire de or
Quelle triste proposition !
Elle me va très bien, je me protège un peu, sans la moindre plus-value à payer
Vous faites ce que vous voulez.
Qu’est-ce que vous êtes drôle !
Et vous triste à pleurer 🙁 🙁 🙁
Le Michel C n’a pas bien compris (faut l’excuser, le pauvre, ne tirons pas sur l’ambulance). J’explique justement que h16 inverse cause et effet…. Ceci dit, je l’invite à prendre quelques leçons d’histoire (je pourrai ajouter pour les nuls, si cela n’était pas une collection, ce qui déformerait mes propos).
Les pauvres en Allemagne en ont pris pleins les dents à cause de l’agenda 2010 de Schroeder. Que d’ignorance de votre part.
En matière de réécriture de l’histoire, il n’y a pas de doute, vous êtes le grand vainqueur comparé à notre ami tombé dans la mauvaise marmite.
Le Michel C n’a pas bien compris (faut l’excuser, le pauvre, ne tirons pas sur l’ambulance). J’explique justement que notre obélix inverse cause et effet…. Ceci dit, je l’invite à prendre quelques leçons d’histoire (je pourrai ajouter pour les nuls, si cela n’était pas une collection, ce qui déformerait mes propos).
Les pauvres en Allemagne en ont pris pleins les dents à cause de l’agenda 2010 de Schroeder. Que d’ignorance de votre part.
En matière de réécriture de l’histoire, il n’y a pas de doute, vous êtes le grand vainqueur comparé à notre ami tombé dans la mauvaise marmite.
Vous craignez que vos propos ne soient pas assez visibles pour les répéter ❓
Allez, encore une
je préfère me méfier https://www.youtube.com/watch?v=W02z4McQKQA&feature=youtu.be
Pas lu pas entendu ❗ Répétez ❗
Demandez aux argentins, comment ils portent après la faillite.
Vous nous préparez un petit Nobel en économie ❓
Votre ambulance, vous savez quoi ❓ Non merci, je préfère rentrer à pieds
le virage energetique allemand a pour but d’éviter les émissions de CO2, si vous regardez les données brutes il ne fait pas mieux que des pays horribles ..en outre si vous regardez dans le détail cette révolution c’est surtout brûler tout ce qu’on peut pour peu que le CO2 ne soit pas comptabilisé..
deux graphe de wikpedia
le premier production d’energie primaire en allemagne
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d6/Prod_%C3%A9ner_prim_Allemagne.jpg
on voit un essor du renouvelable
qui pas de bol
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f0/Production_allemande_totale_EnR.jpg/390px-Production_allemande_totale_EnR.jpg
consiste surtout en thermique
si vous vous placez à la sortie des cheminées vous verrez plus de CO2 qu’avant ( j’ai pas fait le calcul mais…) sortir des cheminées des centrales mais miracle , ce CO2 car il vient de la biomasse ne doit pas être compté…alors certes ne pas le compter peut se comprendre…mais ..on rigole…
il y a ensuite le cout de cette ridicule politique…e on rigole, l’allemagne s’en tire malgré le tournant vert!
Pourquoi on compte pas le CO2 issu de la biomasse ? C’est du « bon » co2 ?
on en a rien à foutre du CO2 !
Les émissions de CO2 en Allemagne ont diminué depuis 20 ans. La tendance est bien à la baisse. http://alternatives-economiques.fr/blogs/vidalenc/files/2014/11/emissions-co2-allemagne.jpg
Qui vous dit que c’est les moulins à vent la cause ❓
où ai-je parlé d’éoliennes ? La transition énergétique ce ne sont pas que l’éolien.
C’est ce que l’on nous vend par ici, avec 2 ou 3 panneaux de PV.
Du vent que l’on nous vend
oui sauf que je dis simplement que c’est aussi vrai ailleurs et que comble de l’ironie, ça baisse aussi en Allemagne car le CO2 qui vient de la combustion de biomasse n’est pas compté…. je n’ai pas fait le calcul mais je présume que en sortie de cheminée en allemagne , il n’ y a pas moins de CO2 émis.
brûler de la biomasse pour faire de l’électricité… purée…
je suis assez sceptique sur le fait que le CO2 provenant de la combustion de la biomasse ne soit pas comptabilisé. Ce qui n’est pas comptabilisé c’est la « biomasse carbonisée », c’est à dire en gros le charbon de bois issu de la combustion.
« D’abord, lui qui se prétend un « libéral », comment peut-il donc critiquer le choix du marché qui se porte sur cette ouvrage ? Comment peut-il remettre en cause la qualité de l’ouvrage de ces économistes puisque le marché semble le juger positivement ? Quelle incohérence. Il n’a pas du tombé dans la bonne marmite…. »
Je sais même pas si c’est un argument sérieux…
Le marché ne définit pas la valeur d’un objet mais la valeur relative que chaque clients est prêt à lui accorder.
Je suis moi-même sceptique quant à cet argument, mais c’est un argument que les « libéraux » sortent souvent pour nous expliquer l’efficacité du marché.
Greg, vous dites vraiment, mais vraiment n’importe quoi.
Je peux vous dire qu’il n’y a rien à faire pour vous, sauf peut-être vous conseiller l’ablation du cerveau.
:p
Et franchement, il est dommage que le filtre anti-QI-négatifs ne fonctionne plus sur contrepoints.
C’est toujours marrant de voir un internaute démuni face à son interlocuteur. Trop limité pour argumenter, contredire, il préfère l’attaque ad personam. Cela permet de cerner qui vous êtes.
Trop limité pour argumenter, contredire, il préfère l’attaque ad personam.
Pouf pouf pouf. Cela ne vous gêne pas de le faire. « Faites ce que je dis pas ce que fais », une devise qui vous va comme un gant ;mrgreen:
ben oui, je suis bien obligé de m’adapter à mon interlocuteur. té !
« Enfin, pour finir de se marrer, il faut être sacrément ignorant ou malhonnête pour nous expliquer qu’aucun pays ne s’en ait sorti par une hausse des dépenses publiques, le XXème siècle dans les pays développés est le contre-exemple parfait à cette affirmation comique. »
Les pays occidentaux ont tous diminué leurs dépense publique pendant les premières parties du XX° siècle, pour la simple raison que la plus grande partie des dépenses publiques étaient constituées des efforts de guerre et des remboursement de dette liées à celui-ci.
La dette publique en 1918 représentait 180% du PIB, pour disparaitre dans l’entre deux guerre, remonter à 116% en 1945 … pour retomber à 23,5% en 1965
C’est quand même hallucinant les délires Keynésiens.
la vraie question n’est elle pas la dépense publique, mais la qualité de l’investissement avec une différence entre investissement publique et privé.. la plus grande multiplicité d’options donc plus grande chance de réussite pour le privé ( quand l’état foire il le fait en grand), et la non récompense de la qualité des choix pour la dépense publique. Sauf comparaison entre pays , ce qui est bien difficile à faire, il est presque impossible de voir si un investissement publique donne le résultat optimum sinon est simplement utile…La politique du logement, l’éducation nationale, la culture , les subventions agricoles etc…
Sauf comparaison entre pays , ce qui est bien difficile à faire, il est presque impossible de voir si un investissement publique donne le résultat optimum sinon est simplement utile
Il suffit de voir les résultats en France pour savoir que c’est non optimum voire néfaste.
Regardez l’évolution tendancielle des dépenses publiques au cours du XXème siècle, vous verrez que la tendance est à la hausse. Et pourtant, c’est la période le plus riche en développement économique. Ceci dit, votre exemple montre bien que le discours sur le poids de la dette sur les générations futures est fallacieux puisque qu’en 20 ans, celle-ci peut disparaître.
Comment justifiez vous les 20 ans ❓
Bof, l’économie c’est « has been » : ce que moi j’attends avec impatience, c’est leur prochain opus : « comment gagner au loto à tous les coups, une martingale infaillible permettant à chacun de faire fortune et d’arrêter de travailler » (bientôt en vente dans toutes les bonnes librairies)
J’espère qu’ils compléteront la série avec : « Comment tomber toutes les filles/mecs sans même lever le petit doigt » et le très attendu (y compris par F. Hollande) : « comment vivre jusqu’à 200 ans toujours en bonne santé et en l’ayant toujours aussi dure/ferme »
Celui qui l’écrira fera fortune !
Allez Piketty, un peu d’hélium et vous y arrivez
« Jamais aucun pays n’a sauvé son avenir en ensevelissant ses enfants dans les dettes. »
Pourtant c’est bien que ce demande les socialistes avec leur « justice sociale inter-générationnelle » : demander aux futurs citoyens (enfants d’aujourd’hui et petits enfants de demain) de payer pour le bien-être « matériel » des employés (fonctionnaires) de maintenant !!!
POUAH QUELLE MENTALITÉ NAUSÉABONDE !!!
Picketty et les « atterrés » se disent chercheurs… Ils ont eux leurs diplômes dans une pochette surprise ?
Je suis chercheur. Et quand j’obtiens un résultat statistique qui défie les lois de la nature ou de la physique, je me dis pas « j’ai fais une découverte »; mais « j’ai fait une connerie quelque part, reprend tes hypothèses, tes données et tes calculs » !!!
Mais pour Picketty et les autres demeurés il y a « découverte »… Même, et surtout, si cela dépasse l’entendement et le bon-sens !!!
Dire que le revenu du Capital (R) est supérieur à la création de richesse (g) est une débilité profonde. C’est comme dire que le taux de croissance de la vache est supérieur à la productivité de la prairie… Personne ne peut gober cela… Ah si , les parasites de gauche qui vivent sur la dépense de l’état. Et donc voila une bonne occasion d’augmenter les prélèvements et donc les dépenses… et donc de remplir leur portefeuille !!!