Marisol Touraine choquée par une fresque paillarde

Marisol Touraine ne comprend pas l’humour des étudiants en médecine. Et part en guerre contre des dessins.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Marisol Touraine (Crédits : tendencies Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Marisol Touraine choquée par une fresque paillarde

Publié le 20 janvier 2015
- A +

Par Phoebe Ann Moses

Marisol Touraine (Crédits : tendencies Creative Commons)

La salle de l’internat du CHU de Clermont-Ferrand est décorée d’une fresque représentant cinq super-héros en version porno. Suivant l’actualité, elle a été agrémentée récemment de bulles de BD mettant en cause la loi de santé. Marisol Touraine, choquée, va demander qu’elle soit effacée : « L’esprit carabin ne peut justifier une telle démarche », et prétexte que cela ferait l’apologie du viol, ce que dénonce également Laurence Rossignol, secrétaire d’État.

tweet laurence rossignol

D’abord cette fresque, sans les bulles (qui redisons-le ont été ajoutées récemment) ne représente pas clairement un viol, plutôt une scène de « débauche assumée » entre super-héros. Les bulles ajoutées donnent certes un ton plus agressif à la scène, mais pas plus dérangeant que bien des couvertures de Charlie Hebdo.

Puisqu’en France il semblerait qu’on soit désormais d’ardents défenseurs de la liberté, voici la fresque en question (attention pour lecteur averti adepte de la liberté d’expression) :

fresque CHU Clermont-Ferrand

Si tout le monde s’accorde sur le goût douteux de la peinture, il faudra néanmoins que Marisol Touraine révise un petit peu l’histoire de l’humour paillard des carabins avant de l’interdire sans façon.

Il arrive en effet que les étudiants en médecine, lors de soirées où l’alcool n’est pas consommé avec modération, chantent des chansons paillardes et même – horreur – montrent leurs fesses. Ces excès ont une origine historique.

On admet dans le milieu médical que la grivoiserie, et même la grossièreté permettent d’alléger une pratique souvent difficile. En résumant beaucoup, cela donne ceci : la plus petite erreur dans ce métier peut vite tourner au drame. C’est pourtant une pression quotidienne.

Annoncer à quelqu’un qu’il va mourir est une expérience qui n’est vécue que dans ce corps de métier. Disséquer un corps, ou plus tard, explorer le corps et même l’intérieur du corps, suppose de dépasser des tas de complexes personnels, une éducation, des principes. On ne peut plus avoir de la pudeur face au corps qu’on examine.

Le médecin est la seule personne devant qui on se met nu quand il le demande, ce qui traduit parfaitement que c’est la seule personne qui regarde notre corps sans arrière-pensée. On ne se met pas nu à la demande lorsqu’on va chercher le pain, ou devant son garagiste ou lorsqu’on appelle le plombier (enfin ça dépend du contexte…). En clair, tous les tabous inculqués doivent tomber dans le cadre d’une consultation médicale. C’est la raison d’être de cet humour qui peut paraître déplacé.

Si Marisol Touraine se dit choquée, c’est qu’elle est peut-être sous l’influence de l’association « Osez le Féminisme », qui essaie visiblement de faire une interprétation fallacieuse de la peinture : « Les bulles ajoutées sur la fresque sembleraient indiquer que la femme violée, habillée en Wonder Woman, symbolise à leurs yeux (c’est-à-dire les médecins) la ministre de la Santé. C’est une menace misogyne en sa direction ».

Il pourra facilement être démontré que la fresque existait bien avant que Marisol Touraine fasse la une de l’actualité :

CHU de Clermont-Ferrand - salle des internes
Salle des internes il y a quelques mois.

 

On pourrait aussi expliquer qu’il est assez fréquent que les salles de gardes ou les locaux réservés aux étudiants en médecine soient décorés de motifs obscènes, que cela a même fait l’objet de plusieurs ouvrages fort bien documentés1, mais voilà pour cela il faudrait le minimum de culture que cette ministre en particulier (mais elle n’est pas la seule) n’a pas.

Mais cela ne suffira probablement pas aux censeurs de tous ordres, Conseil de l’Ordre des médecins, hommes politiques, CHU de Clermont-Ferrand, qui par des communiqués de vierges effarouchées ont tous en chœur condamné fermement cette « affaire inacceptable » (CNOM). Des poursuites seront même engagées contre les auteurs des « ces agissements inacceptables » (CHU). Bruno Leroux dit « stop aux dérapages » et EELV parle de « dérapage grossier, sexiste et infâmant ».

Il est déjà loin Charlie.

  1. Gilles Tondini : The Obscene Image: Parisian Hospital Break Room Graffiti (Anglais), novembre 2010.
Voir les commentaires (225)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (225)
  • ET Charlie, ce ne sont pas des dérapages grossiers, sexistes et infâmants ?

    • Non, charlie c’est la liberté de la presse, la liberté d’expression du journaliste, charlie c’est du journalisme, journalisme défenseur de le Liberté. ☺

      Madame Touraine est ministre, un statut qui permet la connerie ☺

      • En parlant de liberté d’expression puisque tout le monde semble vouloir s’en revendiquer, Contrepoints en la personne de son directeur de la publication Guillaume Perigois ferait bien de balayer devant sa porte car il ne faisait pas bon de dire le soir des attentats dans son article Charlie Hebdo Massacré « Je ne suis pas Charlie », de donner son opinion sur la question et de s’en prendre aux jouranlistes… tout cela en respectant largement la charte.

        Pour d’autres comme Caroline Fourest, la liberté d’expression c’est de vouloir fustiger les journalistes d’un pays entier qui ne pensent pas comme elle, medias qui donc refusent de montrer la Une de Charlie Hebdo pour ne pas attiser les haines (ce que je trouve très bien).

        Vous n’en voulez pas, mais je vais vous la montrez quand même ! 2P2M. Et ce sont les mêmes qui vont alors nous parler de tolérance sans se rendre compte que la tolérance ça fonctionne dans les 2 sens : Skynews a sa ligne éditoriale et c’est très bien.

        http://television.telerama.fr/television/caroline-fourest-censuree-sur-sky-news-pour-avoir-voulu-montrer-la-une-de-charlie-hebdo,121701.php

        Al’image de cette fresque, la liberté d’expression ne peut pas être donnée par petits morceaux. soit elle est pleine et entière, avec les responsabilités qui vont avec mais surtout pas soumise à un arbitrage manichéen uniquement fonction de la tendance du moment.

        MODÉRATION CONTREPOINTS >> Rappel sur la politique de modération de Contrepoints : « Les commentaires qui contreviennent à la bienséance en usage sur les forums de discussion sont supprimés. »

        • Les propos incriminés ont-ils été supprimés? Sinon, je ne vois pas en quoi votre liberté d’expression à été bafouée. Ou bien la confondez-vous avec un supposé droit à ne pas être contredit?

          • @ moi

            Non, message supprimé complètement alors que la teneur des propos n’engageait pas du tout la responsabilité de l’éditeur du site, auquel cas effectivement la suppression aurait été compréhensible.

            Ce que je voulais dire par là c’est qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

            Je reconnais à Contrepoints le droit de supprimer les messages qu’ils veulent, ils sont chez eux. Mais après il ne faut pas venir faire la leçon aux autres medias, à l’Etat ou à la Ministre de la Santé comme ici.

            La liberté d’expression ne saurait être à géométrie variable.

            • Je ne comprends pas bien : la Ministre de la Santé est chez elle dans les salles de garde et a le droit de supprimer la décoration que ne lui y plaît pas? Quel est le but de votre parallèle?

              • Miss Liberty… il me semble que la salle de garde est dans un bâtiment public donc la Ministre de tutelle elle fait ce qu’elle veut avec ses cheveux. Il ne saurait être question de liberté d’expression ici.

                J’ai travaillé en Australie comme responsable de fabrication dans un atelier de production. Du jour où j’ai embauché une nouvelle acheteuse (avant on était que des mecs) on a été obligé de virer tous les calendriers genre Pirelli à sa simple demande. Ca ne m’a pas choqué même si ça m’a un peu étonné. J’ai aussi été obligé de chatier un peu mon langage et d’éviter de ponctuer mes phrases avec des fucking, bullshit, etc… mais on s’y fait !

              • Miss_liberty vous n’y êtes pas du tout! Ce local fait effectivement partie de l’hôpital mais ce lieu est concédé au monde de l’internat, quasi à titre privatif, et la ministre ne devrait pas y avoir accès sans y avoir été invitée: cette dame qui n’est pas médecin et n’a pas de compétence dans le domaine n’est clairement (après la grève) pas du tout la copine des médecins (Et ce n’est pas son tonton dermato qui risque de changer quelque chose!). J’ai déjà eu l’occasion de démontrer que sa loi est stupide et deviendra vite impayable, en-dehors d’une médecine totalement nationalisée et salariée, ce qui n’est plus dans les moyens de la France endettée actuelle, bien sûr! Elle a juste raté une occasion de se taire devant ces photos d’une fresque où TOUT est fictif: après Charlie, nouvelle preuve que le second degré n’a rien de Français!

                • Il ne manquerait plus, que DC comics s’en mêle.

                • C’était ironique de ma part. Je pense comme vous qu’il s’agit d’un lieu privé. Mais ça peut se discuter, la question est juridique.
                  De même pour la phrase de gameover qui demande de « ne pas faire ce reproche à l’Etat » : et pourquoi pas? C’est justement ce qu’on reproche à l’Etat, de se croire le propriétaire de l’espace public et de s’arroger des droits de censure dans les domaines qu’il veut maîtriser… par décision unilatérale.

      • Elle commence sérieusement à nous les briser l’exorbitée de la santé… Comme dans les républiques bananières les plus pourries, la sainte ni-touche outragée vient d’obtenir le décrochage de la fresque… pendant que Charlie Hebdo tire à 7 millions en partie grâce à l’argent des contribuables… MST rêvait peut-être de subir les derniers outrages dont personne ne veut la gratifier….

  • Accessoirement, rien ne dit que c’est un viol ! Et le dessin semble montrer qu’il s’agit d’une orgie entre super-héros consentants… D’ailleurs les féministes chiennes de garde ne voient t’elles pas que la parité est respectée sur cette fresque ? C’est même une super-héroïne qui donne le la.

    • Si vous n êtes même pas capable de discerner la violence ….et surtout à quoi elle mène vous êtes irresponsable

      • Le sexe peut être violent et consenti… Ce n’est qu’un gang bang.

        • Violent et consenti vous ne voyez pas l’antinomie ? Donc un viol parce que c’est violent peut être consenti c’est ça l’idée sous-jacente de votre propos ?

          • Facepalm…

            Sérieusement il faut sortir, un peu.

            • Et vous (en toute amitié) lisez un peu : http://www.feministes-radicales.org/2013/07/28/bdsm-un-contrat-sadique-pour-les-sadiques-qui-noues-oppriment/ . C’est pas pour rien que la grande-bretagne vient de légiférer il a quelque semaine pour interdire les productions sado-masochistes sur son territoire.

              • « C’est pas pour rien que la grande-bretagne vient de légiférer »

                c’est pas pour rien, juste pour que le monde entier se foute de ce pays de coincés.

              • Franchement – Adele – tout est deja dans l’intitule de votre lien : Feministes – radicales…

                La castration virtuelle (ou fantasmee) est au feminisme « radical » ce que la kalachnikov est au terroriste.

                Deja il s’agit d’un dessin, ensuite il s’agit de personnages fictifs, apres il s’agit d’un travail de potaches – probablement inspire par l’alcool – dans le cadre de l’apprentissage medical et ou, comme le rappelle parfaitement l’auteur de l’article, il s’agit de demystifier le corps humain face a l’horreur de cet apprentissage, d’un reel terrifiant, lie a la profession medicale et les livraisons quotidiennes des cas d’etude en provenance des morgues d’hopitaux et les deces des patients.

                Mon neveu a fini par se decider a faire medecine, et a faire face a l’horreur de l’apprentissage, mais il lui a fallu une annee complete de reflexion avant de s’inscrire a la faculte de medecine. Il avait effectivement peur de devoir faire des etudes sur des cadavres. Le recours a la pornographie et au sexe est une soupape naturelle face a la mort et c’est pour la meme raison que les soldats ont souvent recours a ce meme genre d’imagerie. Un de mes amis, qui avait perdu tres jeune la femme qu’il aimait, etait alle le soir meme du deces de sa fiancee faire l’amour avec quelqu’un d’autre. Il faut pour essayer de rester sain, face a la presence effrayante et ineffacable de la mort, que le sexe outrancier remplace la mort. Si vous n’arrivez pas a comprendre ca vous n’avez rien compris a la vie.

                Et cela n’a rien a voir avec l’incitation au viol – Vous voyez vraiment des violeurs partout.

                J’ai meme un exemple interessant, en faculte de medecine, dans un pays anglophone ou un etudiant avait coupe le zizi d’un cadavre et l’avait coince dans sa braguette en pleine rue pour faire semblant que la partie anatomique en question lui appartienne. Lorsqu’arrete par un gendarme il fut finalement intime de se recouvrir, il l’a mit dans sa poche. L’alcool etait bien evidemment de la partie – It appeared like a good idea at the time. Il s’agit aussi d’un rite de passage. De bravade. L’etudiant a fini au poste de police et a ete renvoye de la faculte. Il est vrai qu’il avait sans doute franchi les limites de l’acceptable.

                Ceci-dit, ce n’etait pas la non plus de sa part un encouragement a la castration.

                Pas plus que le dessin n’est au viol.

                Il faut eviter les lectures fantasmes des blagues d’etudiants et les regarder pour ce qu’elles sont.

                Avec ce genre de lectures fantasmees d’un reel ordinaire pourtant observable, il faut pas s’etonner qu’on finisse avec un gros plug gonflable vert en place Vendome. On a tellement l’habitude de prendre des vessies pour des lanternes qu’on finit bien evidemment avec l’art public qu’on merite.

                Il y a ici une logique.

                Reste le fait que tres, tres, tres, tres, tres peu d’homme pratiquent le viol.

                Evitons, dans ce domaine aussi l’amalgame castrateur, tout comme il s’agit d’eviter ailleurs l’amalgame de la violence revendiquee au nom de la religion Musulmane.

                Quelques fois vous me faites peur.

          • Un rapport violent n’est pas un viol. Un viol c’est seulement et uniquement un rapport non consentit.

          • Mais non c’est pas ça
            Si tu me dis « attache moi » puis après « donne moi la fessée » et gifle moi (« Fais moi mal johnny johnny… ». tu vois?) ben c’est consenti
            On peut étendre les plaisir avec des émissions corporelles enfin bon des trucs comme ça
            Eh bien là c’est con senti, violent mais consenti, un peu gerbos mais consenti.

            En revanche si tu me dis « J’aime quand tu me le fais doucement et tendrement » et que je pratique les choses suce mentionnées; eh bien là ce n’est pas consenti.

            Bon je veux bien vous accorder que l’injonction : « Viole moi » sauf à la considérer comme un oximore, a quelque chose de paradoxale

      • Si vous êtes suffisamment faible d’esprit pour croire qu’un dessin grossier appelle au viol, vous êtes irresponsable.

    • Batman Superman et Flash VS Supergirl et Wonderwoman….
      Il n’y a pas de parité, mais je suis sûr que Wonderwoman est assez forte pour se débarasser de Batman et de Flash… ce serait un peu plus délicat avec Superman et Supergirl..
      Et en plus elle a l’air d’apprecier Flash, vu qu’elle lui donne un coup de main ^^

  • Marisole Touraine, en Wonder Woman ? Quelle prétention ! Pas de risque de confusion ma brave dame.

    • Même réflexion !
      Je sens poindre, vu le choc psychologique subi, l’urgence absolue d’une nouvelle loi, car inutile de penser qu’elle accepte désormais de s’allonger sur un divan pour dépasser le traumatisme !

  • En fait, vu qu’on est tous Charlie, maintenant, cette caricature aurait été acceptable si elle était parue dans Charlie. Là, comme on a placé la liberté d̶’̶i̶n̶s̶u̶l̶t̶e̶r̶,̶ ̶m̶é̶p̶r̶i̶s̶e̶r̶,̶ ̶s̶a̶l̶i̶r̶ d’expression sur un piédestal républicain, elle aurait rien pu faire, la minustre !

    • On a protesté pour Charli surtout contre la la violence qui a touché à notre liberté de s exprimer c est le journalisme libre qu’ on a défendu
      Mais le contenu de Charli journal n était pas forcément de mon goût
      Cette fresque exprime est d une vulgarité peu commune mais malheureusement leurs auteurs et ceux qui l admirent né le discerne même pas

      • Bonjour july
        C’est aussi cela la liberté d’expression, la liberté de dessiner une fresque crade, la liberté de critiquer celle-ci.

      • Votre commentaire est insupportable et pas à mon goût, sans parler de sa vulgarité à la vue des fautes d’orthographe, c’est la langue française que vous massacrer avec tant de violence dans votre écriture!!!
        Vite censure, goulag, rééducation….

      • Faites zerreur ma petite dame…

        cette fresque est évidemment vulgaire, carabine et falucharde.
        C’est voulu et assumé

        Tant que vous n’aurez pas fréquentée un internat pdt 10 ans, vous ne pourrez pas comprendre que ces fresques ne sont que l’image et l’exutoire de la noirceur humaine vécues quotidiennement dans les soins.

        Ce que d’ailleurs exprime très bien l’auteure de l’article (est elle mariée à un médecin ?)

      • La grande différence, c’est que la « fresque » n’est pas exposée au regard du public alors que c’est la fonction de tous les journaux, Charlie, compris!

  • Outrée par cet humour……emprunt de vulgarité de machisme et qui outrage toutes les femmes en plus du commentaire violent et plus que vulgaire
    Et ce sont de futurs médecins….commentpeuvent ils soigner par la suite?on se le demande mais je remarque que souvent les mmédecins jeunes surtout n ont aucune empathie avec le malade qui n a parfois même pas le temps d exprimer ses symptômes
    Sans écoute qu’ ils ne fassent pas de prescription car la relation confiance est capitale

    • Si vous êtes outrée par cet humour, rien ne vous oblige à regarder ce dessin. D’ailleurs ouvrez Charlie Hebdo et vous trouverez des choses du même acabit. Mais peut-être n’étiez vous pas Charlie il y a 10j ?
      Et contrairement au « mur des cons », il n’insulte personne, et ne représente personne (sauf si vous trouvez une ressemblance entre Wonderwoman et Marisol Touraine, et là j’avoue que j’attends l’argumentaire avec impatience).

    • Il s’agit évidemment de pornographie et de rien d’autre. Si cela ne vous plait pas, regardez ailleurs.

      Quant aux critiques d’Osez le féminisme, elles jouent leur rôle de chiennes enragées qui veulent imposer leur vision du monde à tous, rien d’étonnant à cela, y compris pat la violence. Le tout, c’est de ne pas relayer leur message de haine.

      Tiens, la semaine dernière, en consultation, mon médecin a appelé Touraine « MST ». J’ai trouvé cela très mignon.

      • La pornographie fait partie intégrante de la culture du viol pour information.

          • « La pornographie, c’est la théorie, et le viol, la pratique »
            Robin Morgan

            • Lolilolz. Si tous les mecs qui regardent du pron finissent violeur, commencez par vous méfier de votre compagnon…

              • Je doute qu’elle regarde du porno elle a la même opinion que moi là-dessus.

                • Vous êtes bien naïve.

                • Ah, voilà un fait qui pourrait expliquer en partie votre radicalisme, ou si vous préférez votre véhémence dès qu’une femme est impliquée dans ce genre de polémique. Vous n’aimez pas les hommes pour des raisons qui vous regardent, et si j’ai bien compris vous préférez les femmes. Je n’ai aucun problème avec ça, c’est votre outrance que je trouve dérangeante. Personnellement, je vis très bien mon hétérosexualité, et n’ai jamais été ni violent, ni violeur, ni sexiste à l’encontre des femmes. Cessez de mettre toute la gent masculine dans le même sac, et de prendre tous les hommes pour des violeurs en puissance dès qu’ils font des fresques, certes très grossières, mais qui ne sont en aucun comparables à un viol effectif.

                  Je ne traite pas les femmes de tueuses de bébé sous prétexte qu’il y a un tel nombre d’avortements par an, 200.000 !
                  Et pour l’info, dans l’industrie du porno, les actrices sont tout aussi volontaires que les hommes. Si vous voulez dénoncez l’aspect violent de certains films ou scènes, blâmez-en autant les femmes que les hommes, qui participent conjointement à leur mise en scène.

                  • « Et pour l’info, dans l’industrie du porno, les actrices sont tout aussi volontaires que les hommes. »

                    Mais mieux payées.

                    Que fait le Ministère de l’égalité?

                    • Bonjour,
                      Je suis un homme, je suis medecin. Je connais bien l’humour paillard. Mais pour autant je trouve scandaleux ce machisme ordinaire et la levée de boucliers qui s’en suit. Ce dessin est scandaleux. Et non le porno n’est pas toujours consenti. C’est par exemple le cas du plus gros porno jamais réalisé et vu ( deep throat, avec Lynda lovelace), hasard ???
                      Messieurs les septiques, remballez un peu votre amour propre et allez voir le chapitre « l’éthique du violeur », dans le bouquin de John stoltenberg, refuser d’être un homme, bien sur écrit par un homme.
                      Peut être la complexité des réactions sera perçue.

                    • John: « Et non le porno n’est pas toujours consenti »

                      Rien n’est « toujours consenti ». On est bien avancé maintenant.

                      John: « Ce dessin est scandaleux. »

                      Vous le trouvez scandaleux, moi je m’en tape comme je me fous des millions d’autres caricatures et satyres qui parsèment l’art depuis des siècles.

                      Cela dit, c’est votre droit le plus strict d’être scandalisé et de l’exprimer, la grande différence entre un libéral et un autre, c’est que le libéral ne tente pas d’imposer sa morale, sa vision du monde et sa censure aux autres.

                      Êtes vous pour l’interdiction de ce genre de chose ?

                    • à John

                      « Je suis un homme, je suis medecin. »

                      Qui a fait le 911 ?
                      On dirait que vous arrivez sur un accident !

            • Vous êtes au courant que l’effet de la pornographie (et autrefois de la prostitution) sur la diminution du nombre de viol est TRES largement documentée par la littérature scientifique ?

        • Adèle écrivait

          « La pornographie fait partie intégrante de la culture du viol pour information. »

          Je suis d’accord avec vous. moi aussi je traque sur internet ce genre de vidéos pour témoigner de cette horreurs. Le pire que j’ai trouvé, des vidéos de lesbiennes se léchant leur prolapsus anal !
          Un scandale non ? -))))

    • A priori, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un viol. Si c’en est un, il s’agit d’un viol homosexuel à l’évidence. Donc pas de machisme dans cette histoire…

    • pour info :

      ces fresques sont dans les internats,
      les internats sont privés car lieux de résidence des internes
      uniquement accessibles aux internes et CCA
      et n’ont pas vocation à être publiées

      c’est exactement comme si vous aviez ce tableau chez vous et que votre voisin le publiait à votre insu.

      Moi, je porterai plainte pour attente à la vie privée…

  • Viol collectif… Ben voyons ! La bonne excuse pour censurer la contestation.
    Et une semaine après avoir défilé en prétendant défendre la liberté d’expression. Ces politiques sont vraiment minables.

    • C’est pas un viol… elle donne un coup de main à Flash….

      Si on s’offusque pour ça… mieux vaut ne pas aller dans certains lieux étudiants de certaines écoles (Pharma, Veto, Finance…).

      Tout ça juste parce qu’elle se sent visée, la Touraine… C’est de bonne guerre, elle l’a cherché !

  • 1) je suis pour la liberté d’expression mais (mais non je rigole, il n’y a pas de mais, mais c’est tellement tendance d’accoler le mot « liberté » au mot « mais ») plus sérieusement il faut énumérer les faits réels ni ceux qui sont interpréter par vous, et par elle.
    2) Le sens premier de l’image sans bulle, est en effet, un groupe de super héros qui s’adonne a une orgie. Crade, dégradant… mais juste un dessin… n’importe quel scene de viol meme cachée dans un film, ou n’importe quel criminel qui tue un policier dans un film,… vu par des millions de telespectateurs est plus dangereux qu’un dessin mis dans une salle a spectateur réduit.
    3) Il ne faut pas nier l’évidence, les bulles changent le fond du sujet et donne une autre histoire :
    – tiens la loi santé
    – Prend la bien au fond
    mais et la on passe d’une évidence qui est que c’est la ministre qui est visée à :
    – Tu devrais t’informer un peu
    Ce qui tendrait a dire qu’on parle pas d’elle, mais d’une autre femme.
    4) On ne peut ni affirmer qu’on parle d’elle ni le contraire, mais par contre soit on est passé d’une simple orgie à un truc sado-maso, soit un viol peu importe de qui.

    Et alors ? Comme d’habitude et comme dans le cas des blaireaux qui poste sur twitter des messages faisant « l’apologie du terrorisme » quel est la portée du message ? 100 followers et la 100 étudiants en medecine… soyons sérieux, encore une fois, tout comme un mec suivi par 100 followers ne conduira pas ses folowers a commettre un attentat, un dessin faisant l’apologie du viol ne conduira pas les étudiants a violer une ministre…. Donc c’est au maximum (selon interpretation) de l’apologie du viol, mais en aucun cas un appel au viol.
    La différence entre appel et apologie est essentielle, mais nos dirigeants ne l’ont pas saisie.

  • Qu’elle histoire pour une consultation en gynécologie
    Ces connards n’ont jamais vu un film porno,on est loin du viol la

  • Le viol est un crime. En faire l’apologie ne doit pas être plus toléré que d’autres types d’apologies ou incitations.

    Pour mémoire, 200 viols par jour en france soit 15 % femmes ont été ou seront vicitime d’un viol.

    Si certains préfèrent leur petit droit à l’humour phallocrate, plutôt que protéger leur mère, leur fille, leur femme, leur soeur, respecter leurs collègues femme et bien c’est hautement condamnable et devrait l’être lourdement.

    • bonjour Adèle
      « protéger leur mère, leur fille, leur femme, leur soeur, »
      Voilà un beau programme phallocrate 🙂

    • bon. Et vous proposer quoi contre l’apologie de violation de la liberté d’expression ?
      Une fausse dichotomie opposant l’humour et la protection…

      • La liberté d’expression ce n’est pas faire l’apologie de crimes et inciter à en commettre.

        • J’ai peut être mal lu mais à quel moment lesdits étudiants ont « incité à commettre des crimes »??

        • Je trouve intolérable qu’on puisse prétendre que quelque chose fait l’apologie d’un crime sans que cette prétendue apologie ait jamais influencé qui que ce soit. Il y a plein d' »apologies », dans ce sens tordu, sur les vases antiques grecs ou les fresques de Pompéi, voudriez-vous punir les conservateurs de musée ? Raser les édicules sur les aires de repos ? Comme la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde, l’incitation au mal est dans l’oeil de celui qui ne veut pas laisser aux autres la responsabilité de savoir s’il doit rire, ignorer ou s’extasier, et d’en assumer personnellement les éventuelles conséquences.

          • MichelO: « voudriez-vous punir les conservateurs de musée ? Raser les édicules sur les aires de repos ? »

            Elle a bien d’autres projets encore plus monstrueux pour la partie mâle de l’humanité.
            Elle avait posté le lien de féministes enragées, c’était un monument dédié à la répression.

        • Si vous êtes libertarienne (ce que vous prétendez souvent), si.

          Le crime est interdit (parce qu’il viole la liberté/propriété de la victime, à commencer par la propriété qu’elle/il a de son propre corps) mais la représentation de crimes, l’apologie de crimes ou l’appel au crime ne sont en soit pas punissables. L’acte seul atteint ma propriété/liberté.

    • Désolé je ne sens nullement les femmes de ma famille menacées par un dessin effectué dans une salle d’une écolé de medecine.
      Je comprend votre sensibilité, tout comme je comprend la sensibilité des juifs sur l’humour de Dieudonné, ou la sensibilité des musulmans sur Charlie Hebdo,… mais je pourrais continuer la liste a l’infini, je comprend la sensibilité des petits quand on caricature Sarkozy, je comprends la sensibilité des gros quand on se moque d’eux dans les films,…. mais si on interdit tout en fonction des sensibilités….

      Et encore une fois, ce qui fait que cette image puisse etre considérée comme de l’apologie du viol, c’est que la ministre en ai parler…. sans cette parole, le dessin serait resté enfermé dans une petite salle d’une école de medecins…

    • sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’un viol mais d’une image pornographique représentant une partouze

    • Votre démarche est assez surprenante.
      Le point central, pour vous, est « viol » et vous tentez de tout rapprocher de cette idée, qu’il s’agisse de cette fresque, des stratistiques, des bons mots de quelques auteurs, etc.
      Mais le point central, ici, n’est-il pas cette fresque ? C’est autour d’elle qu’il vous faut broder ou alors attendez un article sur le viol.

  • Le traitement cette affaire diffère suivant les journaux. Quelques journaux indiquent qu’il s’agit d’un dessin pornographique. D’autres journaux indiquent qu’il s’agit d’un viol collectif. Un journaliste est en principe au courant que les salles des internes sont décorés de dessins pornographiques. C’est une tradition ancienne des étudiants en médecine d’avoir l’esprit potache.

    Merci pour votre article. Je me permets d’indiquer mon site : http://ozinzen.com/blog/les-nouveaux-inquisiteurs-sattaquent-aux-internes-de-lhopital-de-clermont-ferrand/

    • Tout est bon pour fermer les internats
      on subit des pressions dans toutes les villes : Angers, Nantes, Le Mans, Clermont, Etc.
      les internats sont les contre pouvoirs des hospitalo-administratifs.

      la vraie raison du courroux ministériel est peut être là ?

  • C’est de la liberté d’expression. Je ne voit pas en quoi Madame la ministre qui se revendique être Charile peut être choquée. Alors, je n’ai pas compris ce que « je suis Charlie » veut dire.

  • OK, entre le traitement médiatique et la vraie image, sacré différence. Ca ressemble bien plus à une orgie qu’à un viol.
    « Je suis Charlie »… Ben voyons.

  • Bon. C’est lourd et pas drole. Bon.

    Les etats d’ame de Marisol, je m’en fous, mais c’est franchement limite. Ya des gosses qui voient ca ?
    « Dis maman, ils font quoi à la dame les monsieurs masquésmasqués ?  »
    Je comprends que la mere de famille qui doit faire face a ces questions soit un peu remontée.

    Non, franchement, c’est nul…

    • Non c’est de la libre expression. La France est Charlie. Plus rien ne doit choquer.

      • choquer c’est un grand mot. Si c’est un dessin apparaissant dans une salle « privée » de l’établissmenet, réservée aux docteurs, c’est en problème entre eux et leurs collègues. j’ai assez fréquenté les milieux étudiants pour savoir que c’est vraiment pas bien méchant.

        PAr contre si le lieu est destiné à recevoir du public, qui plus est des jeunes enfants, la liberté d’expression (elle a bon dos, elle…) est subordonnée au règlement intérieur de l’établissement et les usagers ont parfaitement le droit de se sentir choqués par cette image.
        Et le directeur de mettre les auteurs devant leurs responsabilités.

        Surtout, je crois qu’il n’y a pas de quoi en faire un plat, ni un article dans CP. Qu’ils règlent çà en CA extraordinaire et prennent les mesures qui leur paraissent appropriées. On s’en fout.

        • ça n’a rien à voir privé ou public sinon vous légitimez la culture du viol dans l’espace privé. Moi si je vois ça dans un hôpital je fais un scandale.

          • Eh ben faites vous bonne soeur et laissez les gens dotés de self control et capables de distinguer réalité et fiction tranquilles.

            • 1 femme violée toute les 6 minutes et vous appelez ça du self-contrôle !

              • Non, j’appelle ça une statistique. Et vous, vous êtes incapable de voir au delà.
                99,99999% des hommes sont aussi horrifiés que vous par l’idée de viol. Vous voyez les hommes comme des animaux incapables de se contrôler, c’est à peu près comme si je voyais les femmes comme des objets sexuels lubriques qui désirent être dominées. C’est une vision complètement déformée et insultante, vous êtes d’accord…

              • Non, j’appelle ça une statistique. Et vous, vous êtes incapable de voir au delà.
                99,99999% des hommes sont aussi horrifiés que vous par l’idée de viol. Vous voyez les hommes comme des animaux incapables de se contrôler, c’est à peu près comme si je voyais les femmes comme des objets sexuels lubriques qui désirent être dominées. C’est une vision complètement déformée et insultante, vous êtes d’accord… Cessez donc d’insulter la gent masculine.

                • ModernGuy: « C’est une vision complètement déformée et insultante, vous êtes d’accord… Cessez donc d’insulter la gent masculine. »

                  Et vous n’avez pas vu le « programme » qu’elle réserve aux mâles, Adèle c’est un peu le Staline de la moitié de l’humanité.

                  Mais à part ça, elle se déclare libérale…

              • Allez Adèle, allongez-vous sur le divan (restez habillée) et racontez moi tout ; commencez par votre enfance …
                Pour faire une telle fixation, vous devez avoir vécu quelque chose de traumatisant par le passé?

              • A supposer que la statistique soit exacte (d’une part une recherche rapide indique 75000 viols et non 86000 comme « 1 viol toutes les 6mn » le laisse supposer, d’autre part il y a 11000 viols déclarés ce qui correspondrait alors à 1 sur 7, ça laisse penser que le mot « viol » est interprété assez largement si l’on part sur 75000, mais bon admettons…).
                Il y a en France 32M de mâles.
                SI l’estimation haute est exacte (75000 viols), et SI chaque viol est fait par un homme différent sur une femme différente, alors on a 75000/32M = 0,23% de violeurs dans la population masculine.
                Dit autrement, on a AU MINIMUM 99,77% des hommes qui ne sont pas des violeurs, alors que 100% regardent du porno.

                Alors oui, 0,23% de violeurs c’est déjà beaucoup trop éloigné de 0 (avec tous les « SI » que je me permets de rappeller ici). Mais dire qu’un dessin porno est une apologie du viol et que les hommes sont incapables de self-contrôle, c’est de la pure croyance. Donc, Adèle, vous êtes dans la religion et non dans les faits.

                • Je ne sais pas si c’est dans ce sens que « simple-touriste » a commenter « par an »… mais vous omettez une variable qui casse un peu votre calcul.
                  Il y a 75.000 viols par an, donc 150.000 sur 2 ans, par exemple, et donc cette année en effet il y avait (selon votre calcul) 0,23% d’hommes, mais l’année précédente aussi, donc on peut le doubler,… etc… sur une génération entière…
                  Une fois cela dit, c’est pour cela qu’on ne peut tirer de stats comme vous le faites, vu que comme vous dites, vous prenez les paliers hauts (pour essayer d’aller un peu dans le sens d’Adele je le comprend), et qu’ils n’ont aucune valeur, puisqu’on sait qu’un violeur est majoritairement récidiviste, mais a contrario les 32M de males ne sont pas bon, car je ne pense pas qu’un gosse de moins de 10 ans viole beaucoup de monde,… etc…

                  Je comprend pourquoi vous le faites, mais vous n’avez pas besoin, Adèle est forcément dans cette position, tout comme les musulmans avec Charlie Hebdo ou les juifs avec Dieudonné. Quand on est toucher directement par quelque chose, on réagit, on suréagit car l’émotion se mélange aux idées… Elle a raison de se sentir déranger par ce dessin, mais nous avons aussi raison de rappeler qu’on parle d’un petit dessin, dans une petite salle, d’une école de médecins,… donc que la portée de l’apologie est forcément réduite. Les violeurs n’ont pas attendu d’avoir un dessin de super-heros pour acter.

                  • Avez vous des statistiques sur le nombre de viols dans les sociétés ou ce type de dessin est interdit ? je crois savoir que de nombreuses femmes se font violée « légalement » par leur mari, sans que personne ne s’offusque…

              • « Un viol toutes les 6 minutes », c’est une formule-choc digne du plus lamentable des journaux à scandale, faite pour choquer, pour provoquer l’émotion, pour ne pas dire la haine, et ne décrit pas la réalité objective des faits.

                75.000 viols par an pour une population masculine française âgée de 20 ans et plus évaluée à environ 23.156.000 en janvier 2015. Oublions les récidivistes et autres extrapolations empêchant d’avoir une bonne certitude de cette évaluation, et disons que nous avons 75.000 violeurs, allons, arrondissons, 100.000 violeurs en France.

                Cela n’enlève rien au caractère abject de ces crimes, mais 100.000 violeurs sur 23.156.000 hommes, cela signifie que 99.57 % des hommes ne sont pas des violeurs. 100.000 femmes victimes de violences sexuelles sur une population féminine âgée de 20 ans et plus évaluée à 26.190.000, cela signifie 99.62 % des femmes de 20 ans et plus n’en sont pas victimes.

                Encore une fois, cela ne dédouane pas les violeurs du poids de leur crime, mais en attendant, 1% , 2, 3, voire 5 % de femmes victimes de viol, c’est une minorité numérique face à 95 % d’hommes qui n’en sont pas coupables. Luttez comme vous voulez contre ce problème, mais pas en bondissant à n’importe quel prétexte pour faire passer tous les hommes pour des salopards qu’ils ne sont pas.

                Parce qu’au final, le combat des victimes de viol telle ce bloc de haine qu’est Clémentine Autain, finissent pas faire des ayatollah qui veulent faire payer l’ensemble de la population masculine de ce dont seule une minorité d’entre eux est coupable. Alors merde, ça suffit !

              • Et bien , à force elle doit avoir mal aux fesses…

          • Ca ne risque pas d’arriver, ces locaux sont interdits au public.

            • Mais pourquoi on parle alors ????
              Si c’est des locaux privés, c’est une affaire privée entre ceux qui les frequentent. Je comprend fais parfaitement que des internes femmes choquées par cette fresque en demandent le retrait. Mais c’est leur. problème

    • Y a des enfants qui voient ça si ils sont internes. Donc ils voient aussi bien pire dans leur métier/vie de tous les jours.

      Cestrophorrrrrriiiiibbble !

    • N’importe qui n’entre pas en salle de garde !

    • Ce dessin n’avait aucune vocation à être rendu public! Et tous ces procureurs et inquisiteurs amateurs me sortent par les trous de nez!

  • Rappelons au passage que Marisol Touraine était une proche de DSK. Et bizarrement, à l’époque de l’affaire du Sofitel, elle était davantage préoccupée par le respect de la vie privée et la présomption d’innocence du porc du FMI plutôt que par la dénonciation du supposé viol de la femme de ménage…

  • Madame Touraine n’a pas sans pas d’autres choses à faire de plus important que de s’intéresser à des blagues (de mauvais goût certes ) de potaches !!

  • « Apologie »… Voilà bien un mot qui m’agace profondément ces jours ci..

    Un humoriste tient un propos qui ne convient pas à la classe politicojournalistique? Apologie du terrorisme
    Des étudiants décorent leur salle de repos de façon graveleuse ou potache? Apologie du viol

    À quand l’apologie de la débauche par une femme qui allaite ou l’apologie du meurtre par un gamin qui joue à call of duty?

    Et tout ça, toujours pris hors contexte.
    Dois je donc me sentir menace par une bande d’etudiants en médecine à l’humour gras ou par un humoriste qui me fait plus rire qu’autre chose ?

    On perd le sens des mots. L’apologie à une définition bien particulière qu’on détourne bien facilement ces jours ci. Plus facile de dénoncer une Apologie (ça fait objectif..) que de simplement dire que quelque chose ne nous plaît pas (ça fait trop subjectif). Voilà le vrai danger qui menace la liberté d’expression.

    Il est où Charlie? Ah ben Charlie il est parti au ski..

  • Quoi ? Des gens qui sont Charlie, choqués ? Est-ce possible ? Et les chrétiens n’ont pas le droit de l’être par les dessins blasphématoires. Il faudrait nous dire quelle logique vous suivez Dame Touraine du facile avortement.

  • Charlie le dimanche stasi le lundi…

  • Personne pour saluer la performance purement technique de cette fresque ?
    Où sont les artistes et les esthetes ?
    En tout cas, l’auteur pourra se proposer pour faire des piges à Charlie Hebdo

  • Oui je l’avoue, j’ai fréquenté les salles de garde à une époque où le délire bien-pensant qui caractérise notre formidable époque n’était pas en train de congeler l’intelligence, l’humour paillard et le droit de se moquer de tout. Les Tartuffes sont lâchés et se multiplient comme des petits pains.
    Les profs de médecine mâles et femelles de l’époque n’ont jamais eu le soupçon d’un début de velléité de porter plainte pour outrage, blasphème….. alors qu’ils(elles) étaient sévèrement représentés dans des situations plus que scabreuses.
    Il faut évidemment interdire la vente des bréviaires des carabins ainsi que les chants paillards dans les amphis, quelques virrges effarouchées pourraient avoir des idées….
    Bref, les ayatollahs moraux pullulent et s’auto-alimentent dans leur délire.
    @july: faire une corrélation entre un dessin paillard et la capacité des médecins à soigner correctement les gens souligne votre niveau d’analyse abyssal, vers le bas évidemment.

  • Il me semble que la ministre interprete ce dessin de travers: Wonder Woman symbolise les medecins, qui se font baiser par la ministre et son gang de collegues politiciens. D’ou les commentaires dans les bulles: « Tiens, la loi santé, prend la bien profond »

    C’est bien les medecins qui se la font mettre bien profond par la loi santé que propose MST la ministre.
    Ces socialos, tous des mal-comprenants… et la ministre qui insulte au passage les medecins, osant insinuer qu’ils font l’apologie d’un viol, et qu’ils la menacent!

    MST, DEMISSION !!!

    • C’est aussi mon interprétation de ce chef d’Å“uvre pictural.

    • J’avais la même lecture du dessin.

      A la limite, les seuls qui sont en droit de râler c’est Marvel (ou Comics, je sais jamais quel superhéros appartient à quelle firme).

    • C’est aussi ce que je comprends du dessins.

      Mais comme toujours « pas de liberté pour les ennemis de la liberté », hein !
      Charlie ça va, parce qu’on sait bien qu’ils étaient de gauche. Mais les médecins, hein ? La rumeur court qu’un nombre substantiel d’entre eux vote à droite, alors, bon, hein…

    • j’en avais aussi, la même interpretation, une medecine affiliée… à d’autres moeurs.

      Suivant les commentaires dithyrambiques pour notre artiste-peintre carabin, il est à rapeller que, selon les régles des salles de gardes; ce qui se passe à l’internat, ne doit en sortir… La roue devrait tourner, au moins durant l’année, pour l’interne photographe n’ayant pas respecté le règlement.
      Maintenant,
      MST en wonder woman, il faut aller chercher au plus profond des archives de l’ex-RDA pour y trouver un soupçon de ressemblance symbolique et encore…

      Après la mode « je suis charlie » qui aura duré 8 jours, enlevée 17 âmes, déclenchée 1 guerre et des manifestations anti-française dans le monde entier, les french doctors reprennent la tête de gondole.
      Ce pays est formidable, les Gaulois irremplaçables, les principes de leurs gouvernants, de moelleux fauteuils aux accoudoirs éculés pour vestes retournées.
      https://www.youtube.com/watch?v=k1SvDqKA_UQ

      Je suis impatient des retombées médiatiques, hors nos frontières, de ce revirement de politique de la « libre expression » lacunaire à la française et son racisme maintenant affiché devant tous. La piqure de rappel des médias anglo-saxons devrait être à la hauteur de l’image divine que se font d’eux mêmes nos politiques collectivistes mono-synaptiques. Se comparant à des Super-heros, incapables d’accepter la liberté d’expression à leur encontre et au dessus du Déisme blasphémé, la terreur « républicaine » châtierait donc ses propres enfants. Mais c’est pour la bonne cause, soyons violents pour éviter au peuple d’en avoir juste l’idée.

      Il n’y a dans cette histoire de « chasse » qu’une interrogation et non des moindres; Sont-ce les internes, eux mêmes, qui sont allés blanchir la fresque de leurs ainés? Si tel est le cas, il y a de quoi se demander par quoi, à l’avenir, allez vous être soigné?

      Une pensée pour Adèle, son temoignage touchant d’une histoire infantile à lire entre les lignes.
      Hauts les coeurs et surtout; pas d’Amalgame…

  • Kilt êtes vous médecin ?

  • Rendons grâce à MST d’avoir longtemps gardé le silence sur les mésaventures de son fils pour ne pas faire l’apologie de l’extorsion de fonds !

  • Il est urgent de créer une cellule psychologique pour acceuillir tous les étudiants en medecine choqués par cette fresque !!!!

  • Bizarre qu’elle le soit. Cette fresque n’est-elle pas exactement ce qu’elle recherche ?
    Egalitarisme homme-femme dans l’irresponsabilité financée par l’Etat.

  • Voici une petite image qui résume bien l’hypocrisie de MST.
    http://s18.postimg.org/ae0o1cnl3/dess.jpg

  • Oui, on a bien les censeurs « républicains » d’un côté, et les censeurs islamiques de l’autre.
    Certes, les premiers sont moins expéditifs que les seconds, ils peuvent se le permettre puisqu’ils n’ont pas cette contrainte de temps décisive pour le succès de leurs desseins, mais leurs pulsions punitives ne sont pas moins féroces et implacables.
    Ils ont leurs propres vaches sacrées, leurs martyres et leurs idoles, et à l’égard desquels tout blasphème leur est pareillement insupportable.
    Le verbe « douter » ne fait pas partie de leur vocabulaire ; et l’ouverture d’esprit n’est absolument pas ce qui les caractérise.
    Féminisme ou patriarcat, homophilie ou homophobie, égalitarisme ou ségrégation… etc. Les infamies condamnées par un clan sont les vertus louées par l’autre.
    Ils manifestent le même rejet capricieux pour toute idée de compromis, et une même intolérance pour toute situation qui leur est intellectuellement inconfortable.
    Ils sont la peste et le choléra.
    Ils sont le fascisme vert et le fascisme arc-en-ciel.
    Ils sont ayatollahs jacobins et officiers-citoyens salafistes.

    Ils devaient bien se rencontrer un jour et se faire la guerre. Quant à ceux se trouvant au milieu de leur chemin, ils se convertissent ou bien ils meurent. Entre les hordes de huns éco-citoyens et gay friendly, et les légions de sarrasins pro palestiniens et anti « impérialisme américain », il vous faudra choisir !
    Les insolences bêtement anticléricales et antireligieuses d’un Charlie Hebdo, les ricanements mesquins et infantiles d’un Dieudonné, les colères bouillantes et décomplexées d’un Tesson ; tout ceci, toute cette expression humaine avec ses défauts et ses faiblesses parce que humaine justement, ne peut trouver grâce aux yeux des deux clans à la fois.

  • John le 20 janvier 2015 à 16 h 06 min
    Bonjour,
    Je suis un homme, je suis medecin. Je connais bien l’humour paillard. Mais pour autant je trouve scandaleux ce machisme ordinaire et la levée de boucliers qui s’en suit. Ce dessin est scandaleux. Et non le porno n’est pas toujours consenti. C’est par exemple le cas du plus gros porno jamais réalisé et vu ( deep throat, avec Lynda lovelace), hasard ???
    Messieurs les septiques, remballez un peu votre amour propre et allez voir le chapitre « l’éthique du violeur », dans le bouquin de John stoltenberg, refuser d’être un homme, bien sur écrit par un homme.
    Peut être la complexité des réactions sera perçue.

    Monsieur, votre condition de médecin vous empêche d’être sceptique, du coup, vous êtes septique, et c’est bien pour vos patients. Mais si vous êtes Charlie, putain, soyez un peu cohérent !

  • Dans un tel environnement d’hypocrites, la liberté d’expression ne vaut pas grand chose. La preuve, on ne peut plus rien dire sans que ça choque au plus haut point quelqu’un. Si ça vous dérange, ignorez le. Si vous ne pouvez pas le faire, il va falloir sérieusement revoir votre comportement. Ce n’est pas normal d’être aussi intolérant, et de crier comme un bébé sans son doudou parce que quelque chose vous a contrarié. Quant aux gouffres de stupidité qui font des amalgames à tout va, s’appuient sur ce qui les arrangent seulement pour argumenter leurs points de vue souvent stériles, n’en parlons pas.
    Bref. Ayez l’intelligence de penser par vous mêmes au lieu de suivre bêtement des idées reçues. Notre humour certes particulier ne nous empêche pas d’être des gens civilisés à ce que je sache, d’ailleurs beaucoup plus que les patients que je croise à l’hôpital.
    Cordialement, n’importe quel étudiant en médecine avec un raisonnement sensé.

  • Apologie du viol ?
    En gros, pour interdire toute expression artistique qui choque, il faut trouver un thème dans la loi qui puisse vaguement s’y appliquer selon le regard qu’on peut y porter. Peu importe l’intention initiale ni même le sens réel. Pas mal. En France donc, la liberté d’expression n’est qu’un terrain que la loi n’interdit pas (encore). Magnifique.

  • Je me demande ce qu’elle voit, depuis quelque temps, quand son collègue Michel Sapin passe place Vendôme…

  • Au musée d’Orsay on peut admirer « l’Origine du Monde » de Gustave Courbet, tableau scandaleux qui a longtemps dû rester caché avant d’être reconnu comme le chef d’oeuvre qu’il est.
    La fresque de Clermont n’est pas de Courbet (d’ailleurs son style s’inspire de Lichentstein), certes, mais elle choque.
    Elle choque ceux qui ne sont pas capables d’en comprendre l’utilité. C’est pourquoi elle était cachée dans une salle de garde.
    Le problème est donc pire que la seule atteinte à la liberté d’expression. Il s’agit de l’intrusion d’une morale politicienne dans une sphère semi-privée réservée à une certaine élite médicale. Comme si la 3ème république s’était introduite dans les appartements cachés de Khalil Bey, le premier propriétaire de l’Origine du Monde, alors qu’elle en connaissait l’existence.
    Touraine n’est donc pas le chantre de la démocratie qu’elle prétend être. Elle impose sa vision tyrannique du monde au petit peuple qui doit se soumettre. Elle est totalitaire;
    Et qu’en dit Charlie ?

  • Oh la la, cette pauvre petite chose de ministre ouvrant ses grands yeux devant une fresque porno. Qui plus est dans une salle de garde. Qu’est-elle venue faire là d’abord ? Ce n’est pas ouvert au public. C’est vrai que l’humour carabin ne fait pas dans la dentelle, mais ce n’est vraiment pas nouveau.
    Et le genre féminin de l’internat, il en pense quoi de cette fresque ? Sans doute pas grand chose puisque cette fresque existe depuis 15 ans. Au fait Wonder woman a-t-elle porté plainte pour viol ?????
    C’est bien la peine de nous faire manger de la liberté d’expression au risque de l’indigestion depuis une semaine pour tourner casaque aujourd’hui. Au moins, le dessinateur a un certain talent.
    De grâce Adèle détendez-vous ……………..

    • Elle a du avoir un conseiller en com un peu débile qui ne doit connaître que les amphis de science po et qui a cru opportun de sortir ça pour casser l’image des médecins pour mieux fait passer sa loi de santé….Grosse erreur
      Ah quand le socialisme devient national…

  • En dehors de tout jugement sur le coté choquant de la fresque, Je suis surpris que personne n’ait relevé l’énormité de l’agence qui a révélé l’affaire (AFP?): ils pretendent que la personne violée est la ministre de la santé, quand pour moi, meme si c’etait un viol, la « victime » serait plutot le médecin et les violeurs les ministres de la santé, la securite sociale, et le premier ministre: C’est quand meme bien le gouvernement qui pretend « tu devrais t’informer un peu », pas les médecins!

  • Les seuls à faire l’apologie du viol sont les socialauds et les polytocards.

  • on est dirigé par des cons mais ça c’est pas nouveau.
    Ils n’ont pas la culture « Carabins »et ne savent pas que pour nous les chants pallairds et les fresques sont des exutoires pour , après des moments difficiles , lâcher la pression mais ça seuls les médecins peuvent comprendre.
    Comme nous n’avons pas une ministre médecin elle ne peut pas comprendre alors il faut qu’elle quitte cette fonction où elle a été plus que médiocre

  • Pour Adele : qui dit qu’il
    s’agit d’un viol , elle a l’air d’être heureuse
    Par ailleurs je pense,je suis sûr que vous n’êtes pas médecin et que vous n’êtes jamais entrée dans une salle de garde , vous ne parleriez pas comme cela

    • Il est en effet peu probable que Mme Adele connaisse quoi que ce soit du monde médical.
      D’où 2 réflexions :
      – interdire une fresque dans un lieu privé pendant qu’on tire 7 millions d’exemplaires de Charlie Hebdo est incohérent.
      – Si les coutumes du monde médical choquent les bien pensants, cela souligne l’importance du respect du secret médical qui concerne aussi la façon de communiquer des médecins entre eux.

  • vingt dieu…en 60 les étudiants en médecine faisaient des chansons paillardes…
    reconnu patrimoine Français ….à l’époque..;
    quel pays insupportable que cette France d’aujourd’hui.

  • Un lien assez intéressant qui décrit l’ambiance des salles de garde et le coté défouloir et avec quelques fresques en prime.

    http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2012/02/04/paillard-et-exhibo-il-est-beau-ton-medecin-en-salle-de-garde-229071

    • N’oublions pas le plus important – la dialectique devant necessairement se mesurer au reel.

      Sinon il n’y a pas de science qui tienne.

      Est-ce qu’on a repertorie une recrudescence des viols a Clermont Ferrand depuis que ce dessin ait ete realise ?

      Les etudiants ayant personnellement realise ce dessin sont-ils devenus des violeurs ?

      Des camarades d’amphi ont ils saute sur la premiere wonderwoman venue des qu’ils sont sortis de la faculte ?

      Quelqu’un aurait-il (elle) les statistiques ?

      • Commis avec ou sans combinaison moulante?

      • J’ai explication !
        Il y a eu très exactement 0 viols de wonderwoman à Clermont Ferrand, ce qui sur une population de… 0 correspond, au choix à un taux de viol nul ou infini.

        Je soupçonne que les internes locaux prétendront qu’il est nul (comme la minustre) alors que la socialiste en charge de la socialisation des corps meurtris le verra infini. Comme l’hôtel de Hilbert.

  • L’émotion à géométrie variable,
    De gauche ou de droite, le sens de l’humour, la grivoiserie ou la gauloiserie semble être apprécié de manière différente. Publions un certain nombre de dessins de « Charlie » attentatoires à la dignité humaine.
    Madame TAUBIRA et son mur des cons aura sans aucun doute une formule de « potache ».
    Personnellement, je préfère passer une bonne soirée avec des potes carabins en entonnant quelques bonnes paillardes, plutôt qu’avec ces pisse-froids du syndicat de la magistrature.

  • Ceci montre encore une fois l’inculture et l’asservissement de notre ministre de la santé. Les Français se rendront compte mais trop tard des ravages destructeurs de notre système de santé qui FUT le meilleur du monde que cet individu aura réalisés.

    • Et puis a la fin, il s’agit surtout de la part de la ministre d’une volonte de punir les etudiants ayant recycle leur dessin paillard en message anti mesures gouvernementales dans le domaine de la sante.

      Le dessin a deux messages distincts qui ne sont pas veritablement correles. Le premier est un dessin de potaches a caractere pornographique. Le deuxieme est un vague recyclage – tres approximatif du theme initial – a caractere politique, de facon a insulter le gouvernement. Et en France aujourd’hui, plus que tout, il s’agit de punir les delits d’opinion. Le caractere paillard du dessin n’est qu’un tout petit pretexte, vite attrape au vol, par MST. C’est d’ailleurs dommage que le theme du faux-cul ne soit pas explore dans le dessin.

      S’alarmer de la sorte pour un petit dessin vulgaire, sans plus, surtout dans le contexte d’une disponibilte pornographique planetaire, grace a internet, et a l’installation d’un plug anal de 15 metres de hauteur sur la place Vendome…

      On reve.

      Lorsqu’on est un ministre socialiste – forcement tartuffe de combat par formation – on ne laisse pas passer si facilement une si belle opportunite d’indignation.

      Rien de plus.

      Le reste c’est des conneries.

      Et il en est surtout de notre responsabilite de citoyens, toujours un peu libres, de lui le renvoyer dans le pif.

  • Ni vierge, ni effarouché mais que vous faut-il donc pour convenir du respect de l’autre ?
    Cela n’a aucun rapport avec les derniers attentats ; ce n’est que pure bêtise et l’on est en devoir d’attendre mieux de personnes qui auront à gérer notre santé demain.

    A moins que votre article ne soit qu’un superbe troll ou une publicité pour l’alcool, vous êtes à côté de la plaque, mais grave…

  • Les messages fusent et en les lisant de plus près, on remarque une chose : les quelques personnes qui se disent choquées et se sentent mal à l’aise face à cette représentation sont immédiatement remises à leur place parce qu’elles ne partagent pas votre. Vous parlez allégrement de liberté d’expression mais vous acceptez mal certains propos. Au lieu d’un débat qui pourrait être constructif, vous vous agressez par des mots. C’est bien dommage. Pour en revenir à cette fresque : ces supers-héros représentent sans doute l’image que l’on a du médecin mais également toute la pression qui pèse sur les épaules d’un médecin. Mais le personnage de Wonder Woman semble bien subir les perversions des autres personnages. Qu’incarne-t-elle à vos yeux ? Tout ce que vous exécrait ? Si cette représentation peut faire rire certains internes qui ont besoin (comme cela a été dit plus haut) de se « défouler », elle peut également mettre mal à l’aise et rappeler certaines méthodes de bizutage non enviables. Pour revenir à Marisol Touraine, on peut donc comprendre qu’elle soit choquée. Comme on peut comprendre les autres points de vue émis. Néanmoins, il serait bon de se demander si d’autres représentations, moins violentes, auraient pu être de meilleurs exutoires pour les internes de Clermont-Ferrand : un super-héros bourré ou bien représenter les héroïnes de façon plus sensuelles. Ou bien Batman se faisant soigner par Superman. Bref, d’autres façons qui respecteraient cet esprit carabin et paillard.

    • Voici un lien sur un ouvrage d’E.Godeau, L’esprit de corps. Sexe et mort dans la formation des internes en médecine. Elle évoque les conditions de possibilité (ou d’impossibilité) d’adhésion à cette culture de carabin. Article intéressant à lire autant pour ceux défendant cette fresque, que pour ceux étant choqués :
      http://lectures.revues.org/503

      Ci-dessous, le texte présentant l’ouvrage :

      Emmanuelle Godeau, à la double formation de médecin et d’anthropologue, offre dans cet ouvrage une riche ethnographie des traditions qui font le « folklore des carabins ». Il s’agit de compléter les analyses de ses prédécesseurs sur la culture professionnelle médicale et le « devenir médecin » (Becker et al., Merton, Fox) d’une étude sur « les marges du métier », ce qui s’y passe en coulisse et participe pleinement des apprentissages professionnels (non plus dans les registres scientifiques et techniques, mais dans celui de l’efficacité symbolique).

      Pour ce faire, l’auteur s’est principalement appuyée sur les témoignages d’une centaine d’enquêtés, issus d’internats, de générations et de spécialités variées, sur de la littérature indigène ainsi que sur des sources historiques concernant la pratique des dissection et la tradition de l’internat. Quelques observations ont pu être réalisées également : observation participante dans le cadre du cursus médical de l’auteur (pour le chapitre sur les dissections), observations plus ponctuelles en tant qu’invitée dans certains espaces « autorisés » des pratiques de l’internat (auxquelles elle n’a pas eu accès pendant ses études du fait d’une formation en médecine générale). L’iconographie dans le cahier central de l’ouvrage vient agrémenter la lecture d’exemples évocateurs des pratiques transgressives et scandaleuses qui jalonnent le parcours de l’étudiant en médecine. Rien ne manque dans ce riche matériau qualitatif accumulé minutieusement sur une dizaine d’années.

      C’est donc la « culture du carabin » en général, « ici et maintenant, ailleurs et autrefois » (p.23) qui est disséquée. Le comparatisme adopté permet de voir la forte cohérence symbolique de traditions qui transcendent les différences culturelles et linguistiques, à travers l’espace comme le temps. Ces pratiques coutumières en effet, loin d’être une exception française, trouvent leurs équivalents dans d’autres traditions nationales. Elles peuvent être rapprochées de la subversion carnavalesque ou encore être interprétées dans le cadre plus large des rites de passage ou d’initiation que l’on retrouve dans d’autres types de formations professionnelles (que l’on pense aux bizutages des grandes écoles par exemple).

      La structure de l’ouvrage suit le parcours chronologique de la formation de l’étudiant en médecine, retraçant les étapes successives qui font l’apprentissage coutumier du spécialiste. Ainsi le premier chapitre traite-t-il des dissections (étape du parcours partagée par tous les étudiants, futurs généralistes comme futurs spécialistes). C’est ensuite toute la période de l’internat qui est retracée depuis le bizutage initial de l’interne (appelé le « baptême ») à son bizutage de sortie du cursus, à la fin de l’internat ou du clinicat (« l’enterrement »), en passant par les « manières de salle de garde » et les tonus qui font le quotidien de la vie de l’internat. Enfin, un dernier chapitre aborde les « revues », spectacles satiriques destinés à mettre en cause la hiérarchie hospitalière et les modes de reproduction professionnels par la mise en scène des travers des patrons.

      Sont ainsi abondamment décrites les coutumes communes et les variations locales de chaque internat : divertissements potaches, chansons paillardes, plaisanteries grivoises, déguisements scabreux, mises en scène obscènes et décors outranciers typiques des cérémonies, humiliations corporelles et notamment sexuelles. Par la cohérence de ces rites, un nouveau rapport à la mort et au corps est ainsi progressivement transmis à l’impétrant, soumis à une véritable « contre-éducation » (p.143). Les processus de régression et de déculturation ainsi mis en Å“uvre prennent systématiquement à rebours l’ordre hospitalier et celui qui prévaut dans la société. « Cette débauche de corps béants, de sexes énormes, de prouesses sexuelles invraisemblables et de gros mots cesse d’apparaître comme une fin en soi, uniquement animée du désir de choquer, mais devient un moyen privilégié, voire paradigmatique pour [les] carabins de s’opposer à l’ordre du monde dominé par la pudeur et la décence (justement prônée par leur éthique professionnelle et prévalant à l’hôpital) » (p.187).

      Le plan choisi amène cependant à de nombreuses petites redites, certaines composantes de l’esprit carabin étant communes à tous les types de cérémonies (comme les paillardes, la présence de prostituées, le registre sexuel). Ainsi le principe « d’organisation concentrique » qui marque l’engagement différentiel des uns et des autres autour de la table de dissection (les garçons se positionnant tout près, les filles plus en retrait) se retrouve-t-il au moment du baptême autour de la traditionnelle scène du billard (paroxysme de l’humiliation sexuelle s’appliquant au major de promotion contraint de subir une fellation par une prostituée), les aînés étant aux premières loges et les plus jeunes plutôt en retrait voire absents du point culminant de la cérémonie de baptême.

      On pourra s’étonner de ce que l’auteur n’ait pas pris en compte ni mentionné systématiquement le rôle de la spécialité d’appartenance des enquêtés. Il nous semble que l’investissement différentiel des uns et des autres peut s’expliquer au moins en partie par le degré de proximité des internes à la salle de garde. En effet, tous les spécialistes ne font pas des gardes (les pédiatres ou les dermatologues sont moins concernés que les chirurgiens ou les urgentistes) et les usages qu’ils font de l’internat sont de fait très inégaux. En filigrane on semble pouvoir lire effectivement la plus forte implication des internes en chirurgie lorsque l’auteur écrit que « les plus acharnés à projeter [de la nourriture lors des « batailles de bouffe » rituelles] arrivent non pas en blouse mais en tenue de bloc » (p.156), lorsqu’elle rapporte le choix d’un enquêté ayant évité les stages de chirurgie associant la spécialité à l’hyper-sexualité ou encore lorsqu’elle évoque rapidement que Roger L., fervent pratiquant des chansons paillardes, les chante au bloc opératoire. De même, la seule description d’une « enterrée » (seuls les plus actifs dans la vie de l’internat ont le privilège d’être enterrés) s’impliquant à fond dans un sketch où elle doit se mettre en scène de façon particulièrement obscène concerne une enquêtée se destinant à la neurochirurgie. Ce sont aussi ces mêmes praticiens qui sont particulièrement rabroués (avec le thème récurrent du « chirurgien boucher ») dans les revues d’internat.

      Enfin, une belle façon de prolonger cet ouvrage, déjà très riche et répondant parfaitement à l’objectif qu’il s’est fixé, serait d’apporter des éléments sur la socialisation en amont du cursus médical (les enquêtés étaient-ils déjà confrontés à ce type d’humour dans leur environnement familial ?, ce que laisse entendre le témoignage d’un enquêté, fils de médecin) pour éclairer les conditions de possibilité (ou d’impossibilité) d’adhésion à cette culture de carabin.

      • Si vous recherchez la verite, reportez vous a mon commentaire de 13H51.

        On est pas face au texte de Goudeau, on est en face d’un dessin de potaches, c’est tout.

        Et d’un petit message politique et corporatif.

        Et je ne suis pas si sur que les traditions anciennes aient participe a la conception de l’oeuvre.

        Qui rappelons le fut realisee en deux parties.

        Vous revez tout eveille.

        • Et je ne juge pas la piece en tant que medecin mais en tant qu’artiste puisque c’est la ma profession.

          On est la dans le domaine de l’expression artistique, meme si celle-ci est plutot mauvaise.

          Ou d’ailleurs meme seulement mediocre.

          Mais je n’en veux pas pour autant aux etudiants d’avoir ete mediocres dans le domaine des arts graphiques, puisqu’ils sont en faculte non pas pour apprendre a s’exprimer par le dessin, mais pour apprendre la medecine.

          N’allons pas chercher midi a quatorze heure.

          Concentrons nous plutot sur la reaction de MST et ses motivations les plus probables.

        • La référence au texte de Goudeau ne visait pas à remplacer ce qui est au cÅ“ur même du débat. Mais à justement nous aider à mieux comprendre, comme vous l’avez dit vous-même dans votre message, cette mise en scène du corps et de la sexualité face à la mort qui fait partie du quotidien d’un hôpital. Ensuite, au sujet de ces « traditions anciennes », bien sûr qu’elles n’ont pas participé à la conception de l’Å“uvre. Enfin, non, mon message n’est pas un rêve éveillé.

    • « les quelques personnes qui se disent choquées et se sentent mal à l’aise face à cette représentation sont immédiatement remises à leur place »

      Ah oui, dans quels messages?

      • Relisez attentivement les messages d’Adèle ou de John par exemple. Vous avez d’ailleurs répondu à Adèle.

        • Quel message précisément?

          Celui où il est affirmé sans preuve que c’est la présentation d’un viol, ou celui où il est affirmé que c’est un viol parce que c’est un viol?

        • John est toubib. Adele est une feministe feroce.

          Je suis un artiste professionnel dans le domaine du graphisme et de l’art plastique.

          A votre avis lequel des trois a la capacite d’exprimer l’opinion la plus pertinente en ce qui concerne le contenu de l’oeuvre concernee ?

          • C’était bien le sens de mon propos dans mon premier message. Ces personnes ont émis un avis, l’une en tant que médécin, l’autre en tant que femme. Pourtant, vous vous érigez en spécialiste parce que vous êtes artiste. Mais justement monsieur l’artiste, l’art ne consiste-t-il pas à susciter des débats, à remettre en question nos préjugés, à bousculer notre quotidien ? Par conséquent, il devrait être acceptable d’avoir des avis de médecins (puisque ici nous parlons d’internes en médecine) et de femme sans pour autant employer des termes comme « féroce ». Enfin, le contenu d’une Å“uvre (que ce soit littéraire ou artistique) est toujours l’objet de discussions. Mais de discussions constructives. Ainsi, si on n’est pas de votre avis, ces personnes ont droit à être remises à leur place.

            • 1/ Vous confondez liberté d’expression est obligation de débat.

              Les autres peuvent bien s’exprimer, mais si je n’ai aucune estime pour ce qu’ils disent : c’est parfaitement mon droit de refuser de débattre avec eux, ou de traiter leurs propos avec le même mépris qu’il m’inspire en mon fort intérieur.

              2/ Personne ne soutient que toutes les opinions se valent, ou en tout cas pas ici. Ce que l’on soutient c’est que toutes les opinions doivent pouvoir s’exprimer.

              • * tant que le propriétaire légitime des lieux l’admet.

                La liberté d’expression est subordonné à la propriété privée.

              • Point de confusion de ma part : la liberté d’expression mène ici à un débat. Dans ce débat, chacun expose son opinion. On a bien sûr le droit de débattre avec ceux avec qui nous ne sommes pas d’accord. Ou de débattre sans se mépriser. Enfin, mon propos ne va pas à l’encontre de votre idée : « toutes les opinions doivent pouvoir s’exprimer’. D’où le fait que je comprends ceux qui sont vivement interpellés par cette fresque comme ceux qui défendent l’esprit carabin ou l’art en général.

            • Vous pourrez remarque que je ne m’erige en specialiste que bien plus tard dans les commentaires, je n’aime pas avancer ma profession pour justifier de mes idees, je ne l’ai fait seulement qu’en reaction a l’avis « professionnel » de John, et l’artiste que je suis voit clairement que le contenu de ce dessin est tout a fait basic. Parcequ’il s’agit de quelque chose que je fais quotidiennement. Je vois aussi clairement que la ou le bat blesse, pour MST, n’est pas dans le dessin per se mais bien dans le message qui y est associe.

              Dans la premiere expression. la premiere « piece » nous avons evidemment la concomitance des exces de testoterone caracteristiques d’une post adolescence masculine quelque peu tourmentee, possiblement agraves par un abus sans doute temporaire d’alcool, et au dela par rapport a un contexte professionnel de l’etude mortuaire qui n’est sans doute pas facile a vivre pendant les premiers mois. D’ou l’exutoire.

              Dans la seconde, un recyclage plutot maldroit qui ne colle pas totalement avec l’imagerie deja realisee, mais ou celle-ci est reutilisee cependant (puisqu’elle etait deja disponible et ce malgre une imperfection thematique previsible) avec une simple intention de recyclage – pejoratif – par les etudiants, vis a vis de ce qui etait sans doute percu par eux comme un abus d’autorite de la part de l’etat. L’attitude de MST en aval de leur message les ayant par ailleurs probablement conforte tout a fait dans leur vision des choses. Encore une fois, le pretexte pornographique n’est qu’une excuse commode pour punir le contenu secondaire et essentiellement politique du message une fois le dessin recycle.

              En regle generale, l’artiste s’exprime non pas forcement pour susciter un debat mais pour faire sortir quelque chose qui lui appartient en propre, qui est du domaine de la synthese, et qui s’il reussit dans sa demarche vers les autres parviendra a toucher le public dans son humanite. Il appartient au spectateur de s’associer a cette image selon sa sensibilite et son intelligence. Le spectateur, et vous avez la completement raison, fabrique la piece une deuxieme fois a son image.

              Dans le cas qui nous interesse certaines comprehension du « texte » sont tout bonnement effarantes.
              Il faut dire que la piece n’est pas un chef d’oeuvre non plus. Nous ne sommes meme pas dans le domaine de l’art, mais celui d’une representation pornographique brute, en ce qui concerne le dessin lui-meme, et meme plutot seulement d’une copie assez grossiere de caracteres de bandes dessinees.

              Le seul aspect qui est un peu interessant, c’est que l’imperfection du projet apres sa reinterpretation secondaire en fait quelque chose de peut-etre plus « artistique », a la deuxieme lecture, puisque la volonte meme de recyclage lui confere une certaine complexite totalement absente dans la premiere representation, avec l’introduction des bulles. C’est le decallage meme, la dicotomie thematique, qui le rend sans doute plus « artistique ».

              On est ici dans du Bansky corporatif de salle de garde un peu grossier.

              Je ne sais pas ou nous en sommes aujourd’hui dans le domaine du copyright des caracteres d’origines, puisque nous sommes desormais dans le domaine d’une vision publique de la copie. Il est vrai que ceux-ci sont anciens mais certains copyrights anciens en provenance des US sont encore proteges.

  • plus de commentaires s’il vous plait, on en a assez dit.

  • Je ne veux plus rien recevoir, cela suffit

  • Je suis une femme, je suis externe en médecine, et la lecture de certains commentaires me révoltent.
    Comment peut-on amalgamer pornographie et viol ?
    Rien ne montre qu’il s’agisse d’un acte non consenti.. et n’est-ce pas la, la définition d’un viol ?

    Interdisons les sites pornos, les revues pornos, les films… Je penses que je serais bien plus embetée dans la rue.. C’est d’une hypocrisie sans nom, liberté d’expression dans un journal qui a bien plus d’impact et de visibilité et censure dans une salle d’internat, lieu de repos, que personne sauf les internes ne voit..

    • Des enquêtes sur la pornographie, la prostitution ont bien montré qu elles augmentaient le nombre d agressions sexuelles dans la rue contrairement à certaines affirmations

      • Les enquêtes sociologique pas rigoureuses et orientées par les « bons » sentiments, oui.
        Les études d’impact épidémiologiques avec une méthodologie sérieuse ont montré l’inverse : plus il y a de prostitution et de pornographie moins il y a de viols.

        La catharsis c’est pas nouveau pourtant, hein… mais le réel choque les bonnes âmes qui préfère le pur théorique quitte à ce que les conséquences soient catastrophiques.

      • J’avoue, j’ai vu des films pornos. Par contre, je n’ai encore violé personne. Suis-je normal ?

        • Si vous êtes un homme et si Adèle a raison, non, vous n’êtes pas normal.

          Si on définit la normalité de façon statistique (ce qui à 95% pourrait provenir d’une loi de Gauss), oui vous êtes la définition même de la normalité 😉

          Si on la définit de façon morale/philosophique, comme ce qui correspond à la règle (« norme ») socialement dominante, oui, vous êtes tout à fait normal…

          • J’ai a la fois les chiffres de la pornographie et celui de l’hypocrisie :

            Chiffres 2009 – worldpress.

            89% des Francais declarent avoir vu un film pornographique dans leur vie.
            97% des hommes en ont vu.
            57% des couples en ont visionne ensemble.
            36% ont fait l’amour en regardant un film pornographique.
            44% de ces derniers disent que cela aide leur relation.
            mais 29% disent que cela n’est pas le reflet d’une sexualite vraie.
            et 71% disent qu’ils trouvent la pornographie quand-meme degradante.

            Ce qui est particulierement interessant c’est le chiffre de 97% d’hommes qui admettent avoir deja visionne de la pornographie. On est vraiment tres proche des 100%.

            C’est surtout particulierement interessant qu’on puisse concevoir une etude avec ce chiffre la et avoir l’ambition de pondre quelque chose de « conclusif ».

            Si on rapporte ce pourcentage aux nombres de viols sur la population, je serais particulierement interesse qu’on tente de m’expliquer l’incidence de la pornographie sur le viol avec presque 100% de la population masculine impliquee dans l’affaire.

            J’attendrai ce developpement dans le domaine du creativisme statistique avec le plus grand interet.

            J’aimerais aussi qu’on me donne les chiffres dans le contexte de l’inactivite professionnelle.

            Et ceux associes a la delinquance et la criminalite.

            Rappelons par ailleurs que 52% des violees sont attaques par des membres de leurs familles ou par des personnes de leur connaissance et que 5% des violes sont des hommes. Ce qui passe a plus de 25% de la population carcerale.

            • Vos chiffres sont-ils fiables? Outre la rigueur statistique qui exige de dire que dans telle étude, pratiquée de telle manière, avec telles méthodes (écrits, téléphone), sur tel échantillon, sélectionné de telle façon, avec des circonstances localisées et datées, on obtient tels résultats, qui sont « éventuellement » le reflets de ce qui se passe, dans une population plus ou moins bien représentée par l’étude: les statistiques ne sont jamais que des approximations très multi-factorielles!

              Oui, sans doute, tout homme avec un accès internet totalement individuel protégé a probablement regardé de la pornographie sur son écran! La pression « à la mode » a sans doute fait répondre « oui », à des gens qui ne l’ont pas fait et « non » à des gens qui voulaient rester « vierges » (Oui! Les gens mentent souvent!)

              Et oui, il est probable que la plupart des viols sont commis « en famille », sous forme d’inceste (aggravé donc du facteur « d’autorité » et sans doute de « pédophilie » au sens légal).

              De plus, toute étude sur un plan aussi personnel que la sexualité, est une intrusion dans la sphère intime et soumet le « sujet » interrogé à une décision difficile: en fait, la plupart des gens raisonnables vous répondraient: « cela ne vous regarde pas! »

              Il faut donc de multiples études, aboutissant réellement sur une HYPOTHÈSE d’une éventuelle tendance, sans pouvoir effectivement en dire plus, d’un point de vue froidement objectif et neutre!

              Il faut bien savoir que la plupart de ces études sont commanditées par des personnes désireuses d’illustrer leur « thèse »! Qui peut encore se permettre de refuser un « client »?

              Il n’y a que quelques % des viols qui arrivent au tribunal: ça, c’est relativement bien établi (et on parle de maximum 1/10)!

              Donc les chiffres sont, une fois de plus, utilisés « hors contexte »!

              Peut-on croire que 10% de la population française a véritablement attribué sa confiance, plus ou moins solide, ans Fr. Hollande, suite à la marche « Je suis Charlie », ce serait aussi ridicule que de ne pas reconnaitre le « phénomène populaire » rare, traduisant une émotion du moment due à bien des sentiments bien différents (« trouille », orgueil national, que sais-je encore – ou que je ne veux pas dire! – ?)?.

              Évidemment, non! Le soufflé va irrémédiablement retomber!

              Comme on dite depuis qu’on les utilise: « les chiffres, on leur fait dire ce que l’on veut » mais qu’en fait, eux n’affirment évidemment pas!

              • Je suis entierement d’accord avec vous, et je ne faisais ici que secouer vigoureusement un petit morceau de tissu rouge dans l’arene, de facon a attirer les amateurs (ou amatrices) de chiffres plus ou moins bidons. Votre propre chiffre approximatif mais particulierement parlant, en ce qui concerne la fabrication directionnelle possible de statistiques, est bien evidemment la (tres) grande inconnue, consistant en ces 90% de victimes, qui apparemment – et tragiquement – ne portent jamais plainte. Je persiste a dire cependant que l’autre facteur determinant et qui montre que les statistiques motivationnelles racontent certainement n’importe quoi, c’est que la presque totalite des hommes a un moment ou a un autre ont visionne du porno. Et qu’on fait un bel amalgame imbecile – et neanmoins faux cul – lorsqu’on decide de montrer dudoigt une fresque potache en milieu professionnel et etudiant en declarant haut et fort et avec toute l’autorite de l’etat que cette representation soit un appel au viol.

                • J’ai quand même un doute sur les déclarations de viol sans plainte.

                  Il y a viol et « viol » : une femme qui change d’avis, qui découvre que le mec n’est pas astronaute mais balayeur (ce qui est considéré comme une viol dans certains Etats US et en Israël)….

            • « 97% des hommes en ont vu. »

              Je pense qu’on va s’approcher de ce taux chez les jeunes filles, même les ados.

              On verra bien si ça donne une génération de violeuses en série…

            • « 97% des hommes en ont vu. »

              J’espère qu’il n’y a pas un « consensus à 97% » des meilleurs experts en porn.

              • Oui, 97% est un chiffre qui commence à avoir mauvaise presse et à sentir la manipulation et la stat bidon.
                Un peu comme 42 qui est un marqueur culturel…

                • Je me suis effectivement un peu amuse et ces statistiques, sans etre totalement bidons, sont celles de la societe de production de films pornographiques Dorcel. On est donc la dans une demarche principalement marketing.

                  Mais ce que j’esperais, ayant balance ces chiffres un peu bidons (mais sans doute pas beaucoup plus que d’autres disponibles), c’est qu’on me balance a la figure des statistiques contradictoires aussi bidons, ce qui m’aurait permis de les deconstruire a loisir.

                  Il est donc dommage que ce soient ceux qui ont plus ou moins le meme avis que moi qui se soient exprimes.

                  Les statistiques du bas sont plus serieuses puisque ce sont celles de la police nationale.

  • Attention ne pas tous mélanger sans distinction:

    La liberté d’expression ne suppose pas que l’on ne sois jamais choqué des ces expressions.
    Elle exige simplement que le fait d’être choqué n’entraîne pas l’interdiction ou la censure de ce qui choque.

    Elle ne suppose pas non plus l’amour pour ce qui choque. Ça, ça s’appellerait du « tolérantisme ».

    Elle ne suppose pas que l’on doive croire tout le monde beau et gentil. Ça, c’est de la naïveté.

    Elle ne suppose pas que faire des saletés ou dire des sottises doive rester sans conséquences. Ça serait de l’irresponsabilité. Il faut s’attendre à être moqué ou vilipendé pour ce que l’on dit, en toute liberté de dupliques et de répliques. La limite est donnée par les lois sur calomnie et diffamation, nécessaire protection de la personne.

    Donc Mme Touraine peut être choquée et le dire, Mme Fourest peut détester et le dire, et les carabins peuvent carabiner dans leurs salles de repos.

    • Qui ne peut pas être d’accord avec vos beaux principes… en théorie?
      Mais en pratique?

      Comment rendre conciliable 2 de vos affirmations? Je veux dire:

      – « Elle ne suppose pas que l’on doive croire tout le monde beau et gentil. Ça, c’est de la naïveté »
      avec
      – « La limite est donnée par les lois sur calomnie et diffamation, nécessaire protection de la personne. »

      Je crois, pour ma part, que « La Loi » n’est qu’un texte, écrit en un lieu et à un moment, par un conglomérat de ministres et de députés se mettant d’accord, le plus souvent, que « majorité contre opposition » (grosso modo, autour du 50/50, malgré l’adoptions d’amendements, puis livré à un juge chargé de l’interpréter, dans chaque cas particulier, après des faits dont il a une notion plus ou moins approchante d’une réalité passée, pas réellement reproductible.

      Personnellement, j’ai donc une confiance très limitée dans votre propos quand vous dites que cette loi est « la nécessaire (d’accord!) protection (c’est moins sûr!) de la personne » (ça, c’est trop souvent faux!).

      Vous vous doutez bien que dans les lois, en France, comme ailleurs, il y en a un sérieux tas d’obsolètes, de désuètes, d’ineptes, même, que personne n’a jamais pris la peine d’abroger, ce qui fait la fortune et parfois la gloire d’avocats, aidés par une jurisprudence adroitement utilisée!

      La France veut tirer sa gloire d’une révolution … complètement illégale, évidemment!

      Bizarrement, (la séparation de la religion et de l’état me semble une évidence indispensable!), je croirais plutôt le pape quand il dit que si vous parlez mal de sa mère, il vous mettra son poing dans la figure, et, à mon avis, il n’aurait pas tort!

      Bien sûr, la calomnie et la diffamation sont « interdites » mais qu’en est-il de la médisance?

      • Je supposais qu’en ajoutant la phrase à propos de calomnie et diffamation j’allais m’exposer à une réaction comme la vôtre.

        Les lois existent parce que sans loi… (vous pouvez vous-même décrire les conséquences).

        La liberté d’expression existe parce qu’on garantit aux individus leur liberté d’OPINION (une loi fondamentale).

        Il n’y a pas d’opinion dans le mensonge (calomnie). Il n’y a pas d’opinion dans la révélation de la vie privée des gens pour les déshonorer (diffamation). Diffamer ou calomnier n’est pas un exercice d’expression d’une opinion. Ce sont des actes criminels consistant à nuire, comme on blesse avec une arme.

        C’est en cela que les lois sur la diffamation et sur la calomnie protègent les personnes, depuis les anciens temps.

        La médisance est une forme de diffamation, on n’en connait généralement pas l’auteur ou alors on se cache derrière le fait que l’auteur est inconnu. Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose! Encore une fois ce n’est pas l’expression d’une opinion, mais une saloperie de plus.

        Quant au pape, tout lui sera pardonné, même la vengeance personnelle. Ou alors sera-ce lui qui pardonnera à l’offenseur ?

        Pour disserter: il y a encore l’injure, l’insulte et l’outrage, tous punissables dans certaines circonstances.
        Dans mon pays, le lois sont bien sûr écrites par des gens dont c’est le mandat, mais elle peuvent être retoquées ou proposées par référendum populaire.

        • Très joli sur le papier votre définition et explication de la pénalisation de la calomnie et de la diffamation.
          Seul (tout petit… mais les grains de sable, toussa) problème :
          – Pour pénaliser le mensonge il faut pouvoir expliciter la vérité. Et là, même sur des domaines « surs » comme la science, on n’en n’est guère capable.
          – Pour pouvoir condamner la diffamation il faut d’abord pouvoir dire que c’est de la diffamation. Il faut donc prouver une volonté de nuire et la nocivité du propos. Sinon on interdit de parler des autres, tout court, et là on n’est pas très avancés. Problème pour arriver à cela il faut 1° connaitre la vérité (cf point ci dessus) et 2° « les cÅ“urs et les reins ». Seul Dieu s’il existe en est capable.

          Donc dans les pays civilisés le mensonge n’est pas un crime, et la décision de justice ne doit pas reposer sur l’intention supposée du criminel (que l’on ne peut pas connaitre). Et on sépare très clairement le bien du légal (au moins depuis Abélard… ça remonte).

          Donc ces lois d’exceptions qui existent encore souvent ne sont 1° pas justes, 2° pas souhaitables 3° pas libérales (elles font de l’exercice de la liberté de chacun un chose soumise à un arbitraire d’État -la personne qui décide que c’était un mensonge, et/ou qu’il y avait intention de nuire).

          • Je n’essaye que de distinguer ce qui constitue liberté d’opinion, donc d’expression, de ce qui ne la constitue pas (mensonge calomnieux, allégation diffamatoire).

            Ce qui veut dire en termes clairs: la liberté d’expression n’est pas une liberté absolue et sans bornes car d’autres aspects de la liberté des personnes doivent être préservés, par exemple leur intégrité.

            Le rôle de la justice est de résoudre les problèmes parfois impossibles que cela représente, mais encore une fois ça n’est pas le sujet de mon propos. Et il faudrait plus qu’un blog pour en faire le tour, si tant est que cela serait possible.

            • C’est là ou je ne vous suis pas. (Mais je comprends votre position, qui se défend aussi… un peu)

              La liberté n’est bridé que par celle des autres, mais ne s’exprime que sur des choses tangibles (sinon c’est le règne de la subjectivité et de l’arbitraire). « Il m’a dit que j’était blonde ! » « Mais c’est le cas » « Oui mais ça m’a blessé qu’on me le rappelle » « mais c’est pas mal d’être blonde, pourtant? » « Mais si, moi j’ai toujours rêvé d’être brune, alors… » « OK. Condamné à 500€ de dommage et intérêts pour préjudice moral ».

              La liberté d’expression (qui n’est pas celle d’opinion… ) est pour moi un absolu. On parle bien de droit naturel. Rien, absolument rien, dans ma nature n’empêche que je dise quelque chose et la seul nuisance de cela (hormis empêcher de dormir la personne à coté, autre problème mais « physiquement mesurable », lui) sur les autres est une perception, une idée, indémontrable, in-mesurable, et donc pas à prendre en compte dans le droit. Par contre, bien sûr, si « l’autre » est gêné par l’expression de ci ou ça, il peut toujours soit s’éloigner et ne pas écouter… le plus simple et plus logique, soit contracter avec moi et me proposer de l’argent pour que je ne dise pas ce qu’il ne veut pas entendre. Une fois le contrat signé, effectivement je devrais me priver de dire des choses.

              La liberté d’opinion (qui indique ce que je peux penser… et pas uniquement exprimer publiquement) elle ne devrait être bornée par rien, même pas un contrat. Elle permet également de mieux comprendre le point sur la liberté d’expression. En effet, le fait que je pense un truc totalement blasphématoire est pour le musulman extrémiste presque aussi offensant que le fait que dise ce truc blasphématoire. Il est donc blessé dans l’esprit tout comme les mots le blessaient. Pourtant personne n’a encore mis en place dans un pays libre une police de pensée pour tenter de juguler mes mauvaises idées (OK ça se profile à l’horizon et on commence à être condamnée pour des trucs qui « laisserait à penser que peut-être vous avez des idées racistes, mon petit ami et ça… c’est pas une opinion mais un délit »)

              • Avoir une opinion est effectivement quelque chose qui n’est pas limitable.
                Son expression oui, à mon avis seulement par la seule limite de la diffamation et de la calomnie. C’est pourquoi les autres loi d’interdiction (propos raciste, négationnisme, etc) sont superflues. Et dangereuses car c’est un début de la police de la pensée, totalitarisme rampant hélas déjà en route.

                Par ailleurs la diffamation et la calomnie ne s’adressent pas à la personne à laquelle on veut nuire, mais à d’autres qui seront ainsi incitées à considérer la personne visée (ou le groupe de personne) comme déshonorée, etc.
                La personne visée est en général la dernière à entendre ou lire ce qui aura été répandu pour lui nuire.

                Le point que vous soulevez dans le dernier paragraphe est délicat: il s’agit ici du soupçon.
                Le sujet qui a l’opinion que auriez des pensées blasphématoires: a-t-il le droit d’avoir cette opinion? Oui! Peut il l’exprimer sans que cela soit de la calomnie? Oui, mais ayant émis un soupçon on peut lui demander d’en faire la preuve, impossible évidement (à moins qu’un neurobiologiste ait une machine à lire dans les pensées).
                Mais il prendra de toute manière le droit de vous couper la tronche avant d’en débattre, ce qui se passe (paraît-il) dans le zones de Syrie et d’Irak occupées par l’état islamique.

                Il n’y a pas de droit fondamental à émettre des soupçons. Les zinzins qui n’arrêtent pas d’en élaborer dans leur tête s’appelle des parano, ce n’est pas un délit mais une pathologie..

  • Attention ne pas tout mélanger sans distinction:

    La liberté d’expression ne suppose pas que l’on ne sois jamais choqué des ces expressions.
    Elle exige simplement que le fait d’être choqué n’entraîne pas l’interdiction ou la censure de ce qui choque.

    Elle ne suppose pas non plus l’amour pour ce qui choque. Ça, ça s’appellerait du « tolérantisme ».

    Elle ne suppose pas que l’on doive croire tout le monde beau et gentil. Ça, c’est de la naïveté.

    Elle ne suppose pas que faire des saletés ou dire des sottises doive rester sans conséquences. Ça serait de l’irresponsabilité. Il faut s’attendre à être moqué ou vilipendé pour ce que l’on dit, en toute liberté de dupliques et de répliques. La limite est donnée par les lois sur calomnie et diffamation, nécessaire protection de la personne.

    Donc Mme Touraine peut être choquée et le dire, Mme Fourest peut détester et le dire, et les carabins peuvent carabiner dans leurs salles de repos.

    • Oui, sauf que ce n’est pas Mme Touraine mais la ministre de la santé qui le dit.

    • En lisant votre conversation avec « Franz », il est difficile de ne pas constater que si la liberté est un principe démocratique clair qui fait le consensus, assez général, la liberté de pensée est, jusqu’à présent, totalement respectée tant qu’elle n’est pas exprimée ou « concrétisée » (qui prouverait alors une « intention » en prévision d’un délit). Bref, tout ça est à voir au cas par cas, par un juge et une généralisation permettant un texte de loi avec des limites claires et précises sera toujours insuffisante.

      Je ne suis pas tout jeune. Je ne peux que sourire en constatant la prohibition de l »utilisation du nom « nègre », alors que j’ai vécu le temps où Léopold Sédar Senghor revendiquait ce terme. Le remplacer par « Black » est devenu bienvenu! « Le Métèque », terme datant de la Grèce antique, non péjoratif, redevenu célèbre par la chanson de Georges Moustaki, est devenu « insultant »!

      Pourtant, je vois régulièrement fleurir dans les commentaires de tous les médias, sans que cela ne fasse l’objet de la moindre remarque, des appellations aussi « flatteuses » que « rital, « rosbif », « teuton », « batave », « ricain », « ruskof » et j’en oublie!

      Depuis les années que j’ai passées en France comme « travailleur immigré », je ne m’en étonne évidemment plus. Mais j’ai gardé la conviction que le problème est bien plus profond que cette nouvelle police des mots conformément au « politiquement correct », des textes de loi, ou ces détails linguistiques! Mais ça, c’est une autre histoire!

  • En France, l’humour serait-il réservé à ceux qui chantent l’internationale ? Charb doit se retourner dans sa tombe.

  • Ce texte résume très bien ma pensée ! Ils manifestaient il y a 15 j pour le droit de liberté !!!quelle mascarade
    Je suis une femme et défends les droits,je suis aussi chirurgien dentiste et connu le milieu carabin….
    Je pense surtout qu il s agit d un milieu(la salle) prive et qu il est fâcheux que les personnes qui se sentent outragées n aient du avoir que des rencontres avec l homme invisible!!!
    ..

  • Le professeur Jean Chazal, doyen de la faculté de médecine de l’université d’Auvergne, regrette la réaction d’internes et de médecins après la décision d’effacer la fresque polémique de la salle de garde.

    http://www.liberation.fr/societe/2015/01/23/clermont-ferrand-les-etudiants-mettent-tout-sur-le-meme-plan-le-cul-comme-les-resultats-aux-examens_1186947

    On ne peut pas utiliser des scènes porno pour montrer son désaccord avec une loi. Et mettre la photo de la fresque sur un réseau social public est un délit, une faute professionnelle. On a dépassé les limites.
    (…)
    Certains me disent que c’est inacceptable. Des affiches ont fleuri dans le CHU «Je suis la fresque». On me dit que c’est une atteinte à la liberté d’expression et que je suis un hypocrite parce que j’ai défilé après l’attentat à Charlie Hebdo. Mais cela n’a rien à voir ! Ils n’ont rien compris. Il y a une perte des repères culturels. Nos étudiants, bien que très cultivés, ont perdu le sens de la morale sociétale.

    La « morale sociétale »?

    Certains commentaires sont à lire absolument :
    « ça ressemble plutôt à du revenge porn ! »

    WTF!

    •  » Ils mettent tout sur le même plan, le cul comme les résultats aux examens. »
      On les comprend, on a bien vu Flamby mettre un plan cul au même niveau que la Présidence de la République …

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
« Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt » de Bérénice Levet

A rebours des conformismes, clichés, idées convenues, de l’uniformisation et de la pensée binaire, la philosophe Hannah Arendt avait la capacité à bousculer les certitudes et les fausses évidences, pour regarder le réel en face. Pour le porter même au centre des préoccupations, le général ne devant être pensé, sous l’angle de la philosophie, qu’en accord avec le réel, ce qui bien trop souvent n’est pas le cas. En s’appuyant sur les leçons de l’histoire et du passé, ainsi que l... Poursuivre la lecture

Quelques instants après avoir débarqué de son jet privé à l'aéroport du Bourget, en banlieue parisienne, la semaine dernière, le titan de la technologie Pavel Durov a été arrêté par la police française. Selon la BBC, le crime du milliardaire d'origine russe découle d'un prétendu « manque de modération » de Telegram, une plateforme de médias sociaux basée sur le cloud que Durov possède et exploite et qui compte près d'un milliard d'utilisateurs mensuels.

Article original publié sur l'American Institute for Economic Research. 

Bie... Poursuivre la lecture

Le mouvement de décrépitude européenne s’accélère depuis quelques mois et pousse les gouvernements européens d’une part, et la bureaucratie de l’Union d’autre part, toujours plus loin vers l’autoritarisme et le rognage accéléré des droits fondamentaux de leurs citoyens.

Ainsi, en France, la liberté d’expression est chaque jour un peu plus profondément remise en cause. On se rappelle qu’en février dernier, CNews encourait les foudres de l’ARCOM pour avoir osé laisser des gens s’exprimer sur ses plateaux, ce qui est impensable dans un pa... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles