Par Jacques Garello.
Rien de plus simple dans l’esprit de ceux qui considèrent la déflation comme le symétrique de l’inflation. L’inflation c’est la hausse du niveau général des prix à la consommation, la déflation c’est la baisse. L’inflation est une arme de lutte contre le chômage, la déflation détruit des emplois. Voilà les stupidités que nous vaut la macro-économie keynésienne. Elles inspirent pourtant la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne.
Nostalgie de l’inflation
Le gouvernement, mais aussi la plupart des médias, imputent en partie la stagnation de l’économie française et le chômage à l’absence d’inflation. La démonstration est irréfutable : le chômage provient d’une insuffisance de la demande globale spontanée. Il faut donc stimuler cette demande et l’injection massive de monnaie permet de distribuer du pouvoir d’achat et de grossir les commandes aux entreprises.
Cette belle théorie n’a jamais été vérifiée dans les faits. Tout au contraire, depuis « l’inversion de la courbe de Phillips » observée dès les années 1960, ce sont les pays ou les périodes les plus inflationnistes qui enregistrent le taux de chômage le plus élevé. C’est que la théorie n’était pas belle : le niveau d’activité ne dépend pas de la demande, mais de l’offre, c’est-à-dire de la capacité des entreprises à trouver les produits qui correspondent aux attentes de la communauté. Stimuler la demande en distribuant des « faux droits » (Jacques Rueff) qu’aucune vente n’a justifiés n’a pour effet que de déprécier la monnaie et de ruiner le pouvoir d’achat de tous. Voilà pourquoi de 1974 à 2001 l’inflation a été rayée des cadres et la croissance a été soutenue par la libération de l’offre, c’est-à-dire des entraves fiscales, sociales et financières, qui pesaient sur les entreprises.
Le choix de la Banque Centrale Européenne
La Banque Centrale Européenne a reçu pour mission d’assurer la stabilité de l’euro, parce qu’une monnaie stable est une base fiable pour toute décision économique, des entreprises comme des ménages. Par ses statuts, la BCE devrait veiller à ce que le taux d’inflation n’excède pas 2%.
Mais le G20 et les hommes politiques ont cru intelligent de revenir aux remèdes de bonne femme : relance par injection monétaire. La Fed avait donné l’exemple dès 2001 en pratiquant le « Quantitative easing » (QE), c’est-à-dire le laxisme monétaire, sans modération, permettant de financer des budgets en déficit de 50%. Sous la pression des gouvernements européens (à l’exception aujourd’hui de l’Allemagne et des Pays-Bas), la BCE de Mario Draghi s’est donnée pour but de déprécier l’euro, jugé « trop fort ». Victoire : l’Euro a perdu en quelques semaines 10% de sa valeur par rapport au dollar (pourtant pas très solide). Mario Draghi a multiplié les acrobaties financières pour inonder les banques européennes de liquidités. Il a notamment inventé les TLTRO (Opérations Ciblées de Refinancement à Très Long Terme) mais les banques n’en ont pas voulu, elles sont gorgées de monnaie parce que le climat général n’invite personne à s’endetter.
Reste alors à utiliser cet argent pour alléger la charge de la dette « souveraine » des États – l’inflation permettrait de rembourser la dette en monnaie de singe.
La baisse des prix est un signal
En fait, ces montages financiers ne se comprennent que dans le monde illusoire de la macro-économie. S’il y a déflation (c’est le nom qu’on donne à un très léger fléchissement de l’indice des prix dans la zone euro en décembre dernier), c’est par le simple jeu de l’offre et de la demande.
Ainsi, le baril de pétrole maintenant en-dessous de 50 $ a-t-il perdu 56% de sa valeur en quelques semaines : extractions massives de gaz, découvertes de nouveaux sites. Beaucoup de prix industriels ont également baissé, grâce à la mondialisation qui a accru la concurrence. Voilà de quoi améliorer le pouvoir d’achat de tous les consommateurs européens, mais de façon « naturelle » : la BCE n’y est pour rien. Tout au contraire : la BCE veut financer les États qui, eux, alourdissent sans cesse la facture des « services publics » : poste, gaz et électricité, fiscalité locale, cotisations sociales, etc. Dans le secteur public, il n’y a pas baisse de prix parce qu’il n’y a pas de concurrence et que les dépenses sont obligatoires.
Or, malgré tout, on continue à professer que c’est l’investissement public au niveau national (Banque Publique d’Investissement) ou européen (projet Juncker de 315 milliards d’investissements) qui peut relancer la croissance et réduire le chômage. Erreur fatale : l’argent ira là où il sera gaspillé. L’inflation efface tout signal et permet toutes spéculations. Elle conduit au « malinvestissement » (Hayek). C’est un poison mortel. La déflation en est l’antidote.
La déflation, c’est que votre billet de banque vaudra plus cher demain. Après, on peut faire de la psychologie.
Non, justement. Ca n’est pas un élément qui interviendrait dans les décisions. Ce qui intervient, c’est que le revenu se contracte avec certitude, alors que les prix baisseront peut-être, si l’état n’augmente pas les taxes…
améliorer le pouvoir d’achat des européens ….désolé , mais en france , le peu que l’on a gagné d’un côté via la baisse des prix , est repris de l’autre par l’état en taxes diverses , augmentation de la csg…etc…la personne qui m’emploi perdra cette année plus de 600 euros de pouvoir d’achat ( csg ) sans compter tout le reste ;et pourtant elle ne roule pas sur l’or ;
« le peu que l’on a gagné d’un côté via la baisse des prix , est repris de l’autre par l’état en taxes diverses »
C’est vrai. Ceci parce que la plupart des Etats sont pris dans un cercle vicieux : ils dépensent toujours plus, vivent au dessus de leurs moyens (déficit) et donc doivent s’endetter toujours plus. Cependant, toute dette doit être remboursée tôt ou tard d’une manière ou d’une autre. L’Etat doit donc trouver les moyens de le faire et le politique qui veut être réelu essaie de le faire le plus discrètement possible, d’où la tentation des politiques inflationistes.
Il y a énormément de rigidité (socio-politique) à la baisse sur les salaires, reposant une rigidité culturelle dans les sociétés industrielles qui refusent désormais l’idée même d’une baisse même transitoire du niveau de vie ou d’une adaptation individuelle aux changements économiques globaux.
Nous sommes dans un cercle vicieux où les entreprises, sachant qu’elles sont en risque vital en cas de déflation du fait des rigidités à la baisse, et sachant que les amortisseurs sociaux « publics » font jour après jour preuve de leur inefficience, ont un intérêt et une position de force politique pour pousser les gouvernements à mettre en œuvre des politiques inflationnistes.
Par ailleurs, l’Etat a grippé tous les mécanismes par lesquels les individus peuvent s’adapter naturellement à un contexte déflationniste, par la capitalisation financière et entrepreneuriat, à la faveur d’un système de croissance par l’endettement.
Finalement, la déflation, c’est aussi et surtout une menace sur les rentrées nominales d’argent dans les caisses publiques et sur les taux d’intérêt réels de la dette publique. Le QE de la BCE aura pour seul et unique fonction de permettre aux gouvernements européens de s’épargner l’adaptation à un contexte déflationniste, puisqu’il est désormais admis que les gouvernements sont incapables de faire autre chose qu’accroitre la dépense publique, sont incapables de gérer de manière cohérente les mastodontes dont ils ont voulu l’existence et le contrôle.
» il y a énormement de rigidité à la baisse sur les salaires »
c’est la théorie des clapets en économie : c’est la rançon d’une société moderne composé essentiellement de salarié et donnant le même droit de vote à ces derniers qu’à leur patron …
on appelle cela des société » post moderne « … on pourrait aussi bien les appeller des sociétés » pré- faillite «
On pourra rajouter que les gauchistes sont une des principales source de cette stratification de la société, en ayant basé toutes leurs revendications politiques, toutes leurs « conquêtes sociales » sur un modèle de salarié embauché à vie, sans carrière, sans talent, et voué à être remplacé par un pion identique au moment du départ en retraite. Et tout ce qui dépasse, on le taille pour le faire rentrer dans le moule principal et/ou pour entretenir la masse des médiocres.
Mais nul besoin de féodaliser la société (pondérer les votes en fonction de la situation sociale, des revenus, que sais-je) pour sortir de ce système, qui n’est même dans l’intérêt d’une majorité pressée de de décharger de la masse des passagers clandestins du système.
qui vous parle de féodaliser la société ?
les gens qui ont mis fin au système féodal en 1789 , qu’ils soient nobles libéraux comme la fayette ou d’aiguillon, mirabeau, ou bourgeois patriotes, comme le chapellier, l’astronome bailly … n’ont pas cru bon de mettre en place le suffrage universel, pour des raisons d’ailleurs, qui ne sont pas celles de notre époque.
le suffrage actuel, n’est d’ailleurs pas universel, puisque les non adultes ne vote pas …
il ne faut pas confondre l’égalité civile, et la base électorale. c’est deux choses différentes.
Ce que je lis entre les lignes me file la nausée. Si vous voulez recréer une aristocratie sur des bases financières, ce sera sans moi, voir carrément contre moi. Ayez au moins la décence de ne pas vous prétendre libéral, ce sera déjà ça.
Je ne veux pas présumer des intentions de scoobidoo (que je ne connais pas bien).
Mais vous n’ignorez sans doute pas qu’il y a des voix qui se lèvent pour réclamer plus de démocratie sur laquelle le système électoral actuel n’apporte (selon « ces voix ») de garanties suffisantes.
En France, comme ailleurs, il existe ces intermédiaires que sont les partis qui jouent à des jeux parfois discutables: il est difficile de le nier (entre autres le « reclassement » des candidats non élus! Ou un président déchu – à « mi-carrière » -, président de parti dont les intentions sont claires et « l’outil » nécessaire, actuellement à sa disposition! Démocratique?).
Certains prônent même le « tirage au sort », sur une liste de candidats, je présume!
Vous avez, chez vous, le problème de ces 2 blocs (d’ailleurs hétérogènes!), assez méprisants pour ce qui est « au-delà » (les plus radicaux ou extrêmes) et en-deçà (le centre).
Comme un seul bloc est « au pouvoir », avec quelques alliés plus ou moins soumis, la majorité des votants représentés est donc, le plus souvent, dans l’opposition et seule, l’alternance peut, plus ou moins bien, rétablir l’équilibre: la plupart du temps, la « discipline de vote » empêchant l’expression personnelle des élus.
Ailleurs, on peut reprocher qu’une « proportionnelle » et son corollaire, la coalition et donc, le compromis, « édulcorent » les textes, rendant les mesures moins efficaces.
Le questionnement est donc légitime (ce qui n’est pas du tout un argument pour un retour au vote « censitaire », évidemment!).
Il faut une 6ème république en France, avec une véritable séparation des pouvoirs, la proportionnelle aux élections législatives, l’abolition du Sénat, un conseil constitutionnel formé d’une chambre tirée au sort.
Et une constitution qui détermine avant tout des modalités de fonctionnement normal des pouvoirs. La constitutionnalisation (permettez ce néologisme) de droits fondamentaux n’a jamais empêché, nul part, leur transgression par le pouvoir.
Peu importe l’immobilisme. Le bougisme au plus haut niveau, permis par la concentration du pouvoir, a prouvé sa nocivité. Il nous mène vers la guerre civile qu’il est censé nous éviter.
Les pays les plus libéraux au monde sont des monarchies parlementaires.
Toute tentative pour donner le pouvoir au peuple se solde par du socialisme, les sophismes concernant la fausse définition de la liberté et de l’égalité sont trop facile à manipuler.
Ca ne veut pas dire qu’il faut une dictature, pas du tout, ca veut dire qu’il faut revenir à la définition première de démocratie : le contre pouvoir au peuple, pas le pouvoir au peuple, le véritable contrat social (avec engagement biparties) pas le droit positif législatif, la séparation complète entre Etat et gouvernement : qu’importe le pouvoir, pourvu qu’il soit le plus efficace possible et sous contrôle : le gouvernement doit être sous contrôle de l’Etat, de la Nation, pas diriger l’Etat, la Nation.
Les solutions que vous proposez n’amèneront que plus de ‘pseudo libéralisme’ c’est à dire de socialisme.
Stéphane Boulots: « Toute tentative pour donner le pouvoir au peuple se solde par du socialisme »
C’est aussi faux que dangereux: les démocratie participatives sont toutes bien classée pour le libéralisme et le degrés de liberté est étroitement corrélé à la démocratie, cf graphique ici:
http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/01/Libert%C3%A9-et-d%C3%A9mocratie.png
Et article:
http://www.contrepoints.org/2013/01/10/110829-premier-indice-liberte-humaine
Stéphane Boulots: « ca veut dire qu’il faut revenir à la définition première de démocratie »
Qui signifie littéralement en grec « peuple pouvoir », la Suisse qui est une des meilleurs démocratie participative au monde (600 votations en 40 ans) est aussi un des pays le plus libéral civilement et économiquement. C’est aussi un des pays les mieux géré au monde.
Si les initiatives populaire et les referendums existaient en France, ça fait longtemps que les réformes seraient faites et que l’oligarchie des privilèges corporatiste serait tombée:
La dette et les déficits publics, priorités des Français selon un sondage:
http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/29/la-dette-et-les-deficits-publics-priorites-des-francais-selon-un-sondage_1596136_823448.html
Un sondage Ifop pour Le Figaro confirme le ras-le-bol fiscal éprouvé par les Français, partisans à 61% d’économies budgétaires, quitte à fermer certains services publics.
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/02/01002-20131202ARTFIG00522-les-francais-reclament-moins-de-fonctionnaires.php
Réformer la retraite des fonctionnaires? Les Français sont pour à 75%
http://www.challenges.fr/patrimoine/20130607.CHA0508/retraite-des-fonctionnaires-75-des-francais-favorables-a-la-reforme.html
Trois quarts des Français hostiles au cumul des mandats local et parlementaire selon un sondage
http://www.20minutes.fr/societe/1227667-20130925-75-francais-hostiles-cumul-mandats-local-parlementaire-selon-sondage
78 % des Français jugent que le nombre d’élus est excessif.
http://www.contribuables.org/2012/11/05/78-des-francais-jugent-que-le-nombre-delus-est-excessif-sondage-exclusif-csa-le-cri-du-contribuable/
La Suisse est le parfait exemple de pays où le peuple exerce un contre pouvoir efficace : rien ne se fait sans l’aval du peuple, qui est consulté ou qui s’exprime en permanence via les votations.
Ce n’est pas le peuple qui construit les routes, mais le peuple qui donne son avis sur le besoin de construire les routes. Le jury populaire est un autre exemple : ce n’est pas le jury qui a le pouvoir, mais le juge.
Le pouvoir au peuple c’est la base du socialisme : le pouvoir appartient au peuple qui le délégue a ses représentants qui en sont investis, les contre pouvoirs étant des éléments sociaux, des institutions : presse, syndicat, justice, éducation, religions, partis…
En Suisse ce n’est pas le peuple qui peut (pouvoir) c’est le peuple qui veut, qui décide qui peut quoi.
Le gouvernement propose, le peuple décide. en France, le gouvernement décide, parce qu’il a le pouvoir du peuple.
Totalement différent.
Stéphane Boulots: « La Suisse est le parfait exemple de pays où le peuple exerce un contre pouvoir efficace : »
Oui !
Stéphane Boulots: « [En suisse] Le gouvernement propose, le peuple décide »
Souvent c’est le peuple via les initiatives populaire qui propose et qui décide. Et ce n’est pas anecdotique:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Initiative_populaire_%28Suisse%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_initiatives_populaires_f%C3%A9d%C3%A9rales_en_Suisse
Stéphane Boulots: « Le pouvoir au peuple c’est la base du socialisme : »
Pourquoi revenir a un slogan qui est grossièrement faux comme tous les faits et analyses le suggèrent ?
Stéphane Boulots: « le pouvoir appartient au peuple qui le délégue a ses représentants qui en sont investis »
Il l’abandonne aux représentants qui en font ce qu’ils veulent en se foutant du peuple comme en France et c’est bien le problème.
Stéphane Boulots: « les contre pouvoirs étant des éléments sociaux, des institutions : presse, syndicat, justice, éducation, religions, partis… »
On voit bien ce qu’il en est du « contre pouvoir » en France: ils mangent tous dans la gamelle et passent les plats aux premiers qui disposent de tous les pouvoirs. Logiquement ça ne peut que finir comme cela et ça fini comme cela dans toutes les démocratie représentatives.
En Suisse c’est bien le peuple qui rejette votation après votations les initiatives socialistes débiles qui sont toutes votées en France avec les applaudissements des « contre pouvoir ».
C’est fou de suivre le bon raisonnement, de regarder les faits et puis de revenir aux même slogans !?
A vous entendre le bon système libéral c’est la France et c’est la Suisse qui s’enfonce dans le socialisme à cause de son peuple ?
@Ilmryn : oops désolé, écrit trop vite et pas clair :
Le pouvoir au peuple c’est la base du socialisme, parce que ca veut dire que le pouvoir appartiendrait au peuple qui le délèguerait a ses représentants qui en sont investis, les contre pouvoirs étant des éléments sociaux, des institutions : presse, syndicat, justice, éducation, religions, partis…
Dans la réalité, le pouvoir au peuple, ca veut dire signer un chèque en blanc à des institutions obscures.
C’est le vouloir (pas le pouvoir) qu’il faut donner au peuple : le pouvoir doit répondre devant le peuple, pas être investit par le peuple.
Je pense que vous avez peut-être de bonnes idées: à essayer!
Mais restons à la première proposition: une nouvelle république (6ième du nom).
Quand j’ai assisté à l’arrivée de François Mitterrand à « la magistrature suprême », comme si c’était aussi important que la chute du mur à Berlin, avec des afficionados en pleurs devant, « François 1ier (bis), avec sa rose , comme si il était seul …avec les caméras (« commediante! »)!
Ce jour-là, j’ai compris que Mr Miierrand, qui avait pourtant combattu la Vième en termes plus que sévères (« Le coup d’état permanent »), a bien conservé ce costume trop grand pour lui (il était coupé aux mesures du « Général »), mais, somme toute, si confortable et si pratique!
Alors, le président qui inventera la VIième république, le fera dans son second quinquennat pour son successeur! Si son parti collabore!!!?
la deflation c’est surtout un renchérissement du cout de la dette, et une baisse des rentrées fiscales par baisse des prix. Un effet ciseau que redoutent nos dirigeants.
« Un effet ciseau que redoutent nos dirigeants »
Oui pour eux-mêmes qui ne font que vivre au desus de leurs moyens en s’endettant toujours plus. Pour eux, c’est tellement mieux de flouer les épargnants ni vu ni connu par l’inflation plutôt que d’augmenter l’impôt ou baisser la dépense publique pour rembourser la dette (beaucoup moins populaire).
Comme vous le dites, autrement, c’est un peu comme si la cigale engueulait la fourmi! C’est effectivement paradoxal!
Mais il ne faut pas sous-estimer les aspects « politiques » de la question: pensez une seconde aux « critères dit-de Maastricht » (en fait le « pacte de stabilité et de croissance »: ça ne s’invente pas!).
De ces 3 critères, 2, vicieusement, sont ramenés au « P.I.B. », la dette et le dépassement budgétaire, le P.I.B. comme dénominateur: l’inflation aura tendance à augmenter le P.I.B.. Si, comme souvent, la hausse du salaire s’adapte avec retard sur la hausse des prix, il y a là, une opportunité de faire apparaitre une amélioration apparente et fictive de la situation, ce qu’aucun gouvernement en difficulté ne négligerait.
Mais ce n’est qu’un des aspects de ce « tripotage »!
Je n’ignore évidemment pas non plus que les largesses de Mr Draghi, (toujours ancien de G-S), va de nouveau racheter les dettes souveraines, non aux états mais bien aux banques « privées » multinationales et aux « investisseurs », mutualisant, cette fois, un risque obligataire plutôt soit excessif (emprunts grecs), soit mal récompensé! Le transfert me semble clair!
100% d’accord avec Jacques Garello! A force de marcher sur la tête, on a mal à la tête!
Vivement la déflation. !!
Depuis 30 ans nous avons une déflation sur les PC, TV, un peu sur les voitures, etc.
Cela n’a pas empêché les fabricants des les produire et nous , de les acheter.
Dans un système capitaliste correct et non pas le cronysme actuel par l’augmentation de la productivité dans une concurrence libre, la déflation est un phénomène absolument normal et bénéfique !!
+1, la déflation reflète l’augmentation de la productivité et plus généralement l’enrichissement globale de la société. Tout le contraire de l’inflation qui est un appauvrissement généralisé.
Toute cette histoire est cousu de fil blanc, ces 1000 milliards sont un impôt déguisé est comme tout argent « gratuit » sera dilapidé par les irresponsables qui mettront la main dessus (nos gouvernants et leur laquais)
L’argent sera non seulement dilapidé, mais encore les injections monétaires ont toujours un effet récessif indéniable.
Pourquoi en effet prendre des risques et investir quand on sait que les concurrents en connivence avec le pouvoir vont toucher sans effort la monnaie émise ? Autant réduire son activité ou arrêter de bosser ! Ils ne croient tout de même pas qu’on va travailler pour des clous, si ? Ceux qui vont toucher les 1000Mds seront prospères aux dépens de ceux qui ne les toucheront pas. Pour ces derniers, les 1000Mds agiront effectivement comme un impôt, une redistribution de la richesse de la population productive vers l’Obèse et ses affidés habituels. Dans ces conditions, qui peut honnêtement espérer la moindre relance ? Qui peut y croire à la lumière des effets économiques néfastes désormais évidents des QE japonais et US ? Au contraire, le QE illégal va accélérer l’entrée en récession de la zone euro, récession aggravée par les attaques que les dettes, fragmentées entre les banques centrales nationales, subiront immanquablement.
Si vous vous demandez à quoi peut bien servir un QE, ne cherchez plus : pas à vous ! Dans l’histoire des crimes étatiques, le vol monétaire est une des formes les plus courantes de la spoliation des populations, en bonne place parmi les formes violentes de pillage, les sévices physiques et les meurtres de masse.
Comme les mines satisfaites de Culbuto et de SuperMario nous l’ont appris sans ambiguïté ces derniers jours, le QE a pour unique objet de permettre aux Obèses européens de voler un peu plus les populations de la zone.
Absolument. Les QE, c’est comme de la fausse monnaie ( produite de rien sauf du papier et de l’encre ). C’etait le « seigneuriage » qui permettait aux Seigneurs locaux de battre monnaie, et transferer ainsi les maigres actifs de leurs « gens » vers leurs coffres personnels. Ce qui n’a pas manque d’attirer l’attention du Pouvoir Central ( Roi ) qui s’est alors assure de cette exclusivite…
A part le Rouble pour l’instant ( et le dollar Zimabwe ? ) l’Euro a demontre la plus grosse inflation des monnaies dites « respectables « . ( 5 dernieres annees, source XE.com )
Et maintenant on va nous expliquer qu’il est surevalue et qu’il faut le DILUER ? Les QE c’est ca: la dilution… Jusqu’a devenir des solutions homeopathiques a une molecule pour 1000 litres d’eau hehehe… Tres brillant..
« Tout le contraire de l’inflation qui est un appauvrissement généralisé. »
C’est certainement l’objectif de nos gouvernants, appauvrir pour mieux régner ! La vie est un cycle, l’histoire nous a déjà montré comment cela terminera, tôt ou tard !
» tout le contraire de l’inflation qui est un appauvrissement généralisé »
l’inflation sert les endettés et dessert les épargnants , rien de plus , rien de moins :
celui qui emprunte au début d’une période d’inflation peut se retrouver beaucoup plus riche qu’avant … comme les bourgeois qui ont acheté des biens nationaux au début de la révolution française, par exemple.
» depuis 30 ans, nous avons une déflation sur les PC … »
merci , les chinois …
c’est d’ailleurs eux qui ont mis fin aux cycles perpétuels inflation – dévaluation que l’occident connait depuis 1914 : au début du 20ième siècle, l’arrivée du japon au même niveau de productivité que les occidentaux, avait deja donné un signal : ils inondaient le marché mondial de produit bas de gamme trés bon marché, textile, accessoir de toutes sorte, avant que le protectionisme des années 30 n’entraine une grave crise dans l’archipel … mais les japonnais étaient 100 miilions, avec les chinois, on entre dans une autre dimension :
si les salaires ont fortement augmenté depuis quelques années, dans les régions les plus riches de la chine, essentiellement l’est et le pourtout des grande villes, les reserves de population prêtes à la foi a investir, à connaitre une forte hausse de productivité et à travailler pour pas cher, est encore trés importante un peu partout autours de ces zones : ouest et centre de la chine, birmanie, laos, vietnam, mongolie et corée du nord …
la concurence risque donc de faire rage pendant encore longtemps et il n’est pas sur que les QE occidentaux et japonais réussissent à créer tant d’inflation que ce qu’ils prétendent ?
1) la monnaie Chinoise n’a pratiquement pas d’inflation.
2) avec les bas salaires en augmentation tres rapide, on peut vivre tres decemment en Chine, ou les prix pour la vie courante, nourriture, logement, transports sont tres tres bas. Avec un revenu de 1000 $ en Chine, vous etes tres confortable, en France vous crevez de froid ou de faim, au choix…
3) les salaires ont tellement augmente qu’il y a aujourd’hui une classe « moyenne » reference standard occidental de 500 millions de Chinois, en augmentation tres rapide.
4) ne pas confondre valeur de la devise et pouvoir d’achat.
5) ne confondez pas Chine et les pays du SE Asiatique, RIEN ne permet de les mettre sous une meme baniere, sauf d’etre en Asie.
6) les autorites chinoises sont tres conscientes de l’augmentation du cout de main d’oeuvre, et commencent a ROBOTISER a tour de bras. Il ne s’agit pas de conserver des emplois INUTILES, mais de former les travailleurs a des metiers a plus forte valeur ajoutee. Et plus interressants…
Pour la France la robotisation ( Et oui , malgre les ecellents services des syndicats CGT , bolcheviks ou quoi ) c’est une perte de 12 millions d’emplois qu’il faut prevoir a court terme. Qui en parle ? Regardez autour de vous TOUT ce qui peut etre robotise. 12 millions sur 10 ans. CREER des emplois qu’est ce que c’est que ca ? Ah oui comme recruter 60 000 enseignants de plus, au pied leve ? Recrute 60 000 electeurs plutot, non ?
C’est ca, robotisation ou la mort pour TOUS.
Il faut vraiment etre englues dans des DOGMES pour ne pas voir que le monde aujourdhui n’est pas le meme qu’il y a 100 ans. Auhourdhui il ya 7.2 milliards d’habitants sur la planete, il y a 100 ans , meme pas 10% de ca. Ca aussi c’est un choix duquel il va falloir parler…
Pour memoire le but ultime du progres est de permettre a l’humanite de ne PAS TRAVAILLER et de faire produire les richesses par des machines. PAS d’envoyer l’argent dans les poches des politiques qui vont nous servir de gardes chiourmes en se gargarisant au Champagne millesime…
» le but ultime du progré, c’est de ne pas travailler »
merci de nous dire que vous votez pour le parti socialiste …
vos théorie à la noix, le gogol qui crèche à l’élysée, est en train de les mettre en place, tous les emplois sont en train de partir à l’étranger , la france est donc en avance sur les autres nations !
quand à l’assertion comme quoi il y avait 720 millions de personnes sur terre en 1914, les gens qui ont un minimum de culture historique jugeront …
Il a pas tout à fait tord. Le but est de produire toujours plus avec moins.
Pour le reste, apprenez à lire.
Merci , Moi. Felicitations, vous n’avez pas besoin de lunettes pour lire, qu’elles soient roses ou bleues…
Me taxer MOI de socialiste ?
Je ne suis pas plus socialiste que beurre au cul. Je suis ne avec une cervelle et des yeux qui fonctionnent, pas avec une carte de Parti, QUEL QU’IL SOIT, dans la boite cranienne ou dans le trou de balle…
Je suis NE LIBERAL. Libre, c’est moins sur…
Pretendrais-je etre un Philosophe ?
Comme chacun le sait ( sauf Scoubidoo ? ), la Philosophie s’articule entre
1) la Metaphysique
2) l’Epistemologie
Non, BHL n’est pas un philosophe. C’est un niais…
» le but est de produire avec moins »
je n’ai jamais dit le contraire, et mon aparté sur la chine, qu’on pourrait d’ailleurs élargir aux émergeants, ou à la mondialisation en générale, en est la confirmation :
l’arrivée trés rapide dans la deuxième moitié du 20ième siècle , d’une masse considérable de gens, dont la productivité est passé en 30 ans, du moyen-age à l’ère moderne ( alors qu’il avait fallu un siècle aux occidentaux pour faire le même chemin, rattrapage oblige … ) a eu des conséquences déflationistes : le 19ième siècle s’est réinvité à notre époque …
j’ai vérifié sur wikipedia , le nombre d’habitant sur la planète en 1914, était bien de 1 milliard 5 , et pas de 720 million comme le suggère notre amis de bayonne … il faut remonter vers 1700 pour tomber à un chiffre aussi bas .
Il y en avait moins de 1 milliard l’annee de ma naissance 1950… « Exponentiel » vous savez ce que ca veut dire ?
La déflation sur les PC n’a rien a voir avec les chinois. Le cout de fabrication d’un iphone en chine est de 6$, c’est négligeable sur le prix de l’appareil. on pourrait fabriquer au US pour 12,20 ou même 50 $ sans que cela ne gène en rien les profits d’apple. Non l’origine de la baisse des prix des PC c’est l’innovation à 95%. De plus absolument toutes les usines de semi conducteurs sont robotisés à 99% les quelques employé restant sont hautement qualifiés et rémunérés. Intel est numéro le leader des puces informatiques, la plupart de ses usines sont basé aux USA pas en chine.
ç’est ça ! la chine ne produit donc pas de PC, de télé à écrans plats, de textile non plus …
merci de m’expliquer pourquoi on l’appelle » l’atelier du monde » alors ?
Encore une fois, apprenez à lire.
La Chine sous-traite de plus en plus!
Regardez plutôt leurs « députés », tous membres du parti « communiste » chinois et le nombre de « très riches » qui siègent!
Ça change très vite!
» la chine sous-traite de plus en plus »
c’est exactement ce que je dit : la chine va désormais faire produire ses biens autours d’elle, dans les zones ou la maind’ouevre reste abordable ( vietnam, cambodge, corée du nord … ) tout comme l’occident le faisait dans l’empire de milieu durant les 40 dernières années, et ce mouvement a des effets déflationistes …
Correct!
Hummm vous devriez verifier vos prix quand meme, pour etre credible.
FOXCON societe Taiwan, qui en Chine continentale fabique smart phones, PC, etc, pour de tres nombreuses marques et dont les chaines d’ailleurs peuvent etre modifiees en 24 heures pour produire un produit completement different , employait jusqu’a recemment 1.2 millions d’ouvriers et techniciens. Devant le « tolle » des pays occidentaux que les salaires etaient trop bas, FOXCON en a immediatement liquide 1/4. Et les a remplaces par des robots. Comme les robots travaillent bien , FOXCON envisage de n’avoir pas plus de 10% de son effectif initial, dorenavant. 120 000 au lieu de 1.2 millions… Des effets pervers d’ouvrir sa gueule quand on ne connait rien d’un sujet. FOXCON paye 300 $ net / mois de salaire de base. 300$ qui pouvaient etre 100% economises, FOXCON fournissant TOUT, tout absolument, et gratuitement…Combien d’europeens peuvent economiser 300 $ / mois ? Le temps moyen d’emploi est de 3 ans. En 3 ans le jeune Chinois a suffisemment economise, et suffisemment etudie, aux frais de FOXCON pour ouvrir son propre business. Il n’ya PAS d’heures supplentaires chez FOXCON, de facon a reserver du temps a l’etude, au sport, aux relations sociales, aux divertissements, a la culture… Alors la mieux vaut ne pas la poser la question de savoir combien d’europeens peuvent faire ca, s’pas ? Ceci n’est certainement pas pour promouvoir un regime communiste ou je ne sais quoi. La Chine n’a de communiste que le nom. C’est DE FACTO, un pays TRES liberal, beaucoup beaucoup plus que la France, depuis Deng Xiao Ping en tout cas, et ceux qui l’ont suivi.
Le regime politique n’a aucune importance, ce sont les PERSONALITES qui comptent.
Lorsque vous verrez enfin la Chine sous son jour liberal , vous comprendrez son succes…
Je suis d’accord avec vous!
Bon, leur taux de croissance ne sera sans doute plus entre 10 et 20%, et alors?
De façon inégale, d’accord, je crois que les Chinois vivent mieux!
Je les admire car qui peut se croire autorisé à critiquer ou à donner des conseils pour diriger un pays de 1.300 millions d’habitants? Ça dépasse tout entendement!
Contrairement à ce que pensent beaucoup, en Occident, ces gens sont assez prévoyants et surtout puissants! Ils sont aussi conquérants: pacifiquement, efficacement, en Afrique où « ils cultivent leur jardin » (dixit Voltaire), en Asie où ils « délocalisent » déjà leurs usines vers des pays à main d’oeuvre « bon marché » et en occident, sur les marchés! Ils ont bien pris conscience de la pollution, surtout l’air et l’eau, et se sont mis au travail avant l’hécatombe (??? hécatombe, c’est 100 !!!) dans les villes.
La mondialisation, c’est la dernière limite pour enfin considérer les autres comme (au moins) nos égaux!
intéressant article expliquant pourquoi apple fabrique en chine et pourquoi, en gros, ça n’est pas une question de couts salariaux.
http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/09/pourquoi-l-iphone-ne-sera-jamais-fabrique-aux-etats-unis
Très intéressant, merci. Et c’est un bon avertissement pour ce qui attend l’occident. Et on y parle que de la Chine. Je me rappelle un article à propos de la formation d’ingénieurs (de qualité) en Inde: les chiffres annoncés avec, après les études, des salaires moins élevés qu’en occident, évidemment. Cette notion est déjà bien assimilée, ici, par les décideurs: on sait que bien des entreprises sous-traitent déjà leur comptabilité, en Inde, qu’une production importante de médicaments génériques viennent d’Inde ou que des examens de scanner ou de résonance magnétique nucléaire sont interprétés en Inde (et je ne parle que de ce que je connais concrètement). On voit bien que notre avenir repose très fortement sur la formation initiale et continue avant que les universités Indiennes n’attirent nos jeunes avec un enseignement de qualité dans des facultés autrement bien équipées et à des prix autrement plus accessibles que les études aux U.S.A. Et ça, ça devient urgent vu le délai nécessaire avant les premiers résultats. Le risque d’avoir un « chômage par incompétence » qui gonflerait par des jeunes « sans métier », serait dramatique.
Trois causes différentes de la déflation : l’augmentation de l’offre combinée à une baisse des prix (révolution industrielle) – diminution de la demande, dues à une diminution du capital (crise de 29) – augmentation de la valeur de la monnaie, provoquée par la cavalerie effectuée sur les dettes publiques qui siphonnent le crédit (crise des dettes souveraines)
La déflation n’est qu’une conséquence, elle n’est pas bénéfique : elle traduit un déséquilibre. Elle a un impact sur les épargnes et crédits à taux fixes.
Le problème actuel est le siphonage des liquidités dans la cavalerie des Etats qui bloque tout crédit. Pas de crédit, pas d’investissement, etc… l’économie est gelée.
Siphonage qui crée la déflation, pas l’inverse. Le QE est en gros un prêt fait aux banques pour que celles-ci puissent prêter. Ca n’a rien à voir avec la planche à billet de papa qui servait à rembourser les dettes d’Etat : les dettes restent là.
Au vu des commentaires des « économistes » pro-QE, le mécanisme anticipé ressemble à s’y méprendre à la méthode Couet ! Je prédis un effet nul sur l’inflation.
Alors que il existe un mécanisme directement efficace : l’augmentation de la marge des entreprises. Avec la baisse du pétrole, les salariés du secteur des transports exigent des augmentations. Moralité, si on veut augmenter l’inflation, il faut avant tout baisser les taxes sur les entreprises et ça se fera tout seul.
Vous pensez que des routiers mieux payés vont mieux concurrencer les Polonais, Roumains ou Bulgares?
(Mais votre mécanisme est valable!)
J’ai toujours un peu de mal à comprendre cette attitude des économistes (en général) qui consiste à affirmer en fonction d’un modèle et de positions, alors que clairement, le résultat des actions (ou manque d’actions) sur la monnaie sont énormément influencées par la situation : les QE ont parfois des effets, parfois pas d’effet, parfois de bon effet, parfois génèrent des catastrophes.
Un simple raisonnement aux limites devrait pourtant arrêter ces conjonctures : que se passerait-il si la BCE mettait ses taux d’intérêt à 100 ou 200 % voir plus, ou à 0 %, ou faisait un QE de plusieurs fois la somme des dettes …
Cela semble assez évident que vu le modèle actuel, on sombrerait dans des scénarios à la Mad Max. Donc assez évident que quoi que fasse la BCE, même d’un pouillième cela aura des impacts sur l’économie. On peut le regretter, mais c’est comme cela.
Quels impacts ? C’est le gros problème : un QE sur une dette possédée par l’étranger, n’a rien à voir avec un QE sur une dette possédée en local, voir couverte par la banque centrale elle même. Et de la même façon, le QE n’aura d’impact qu’en fonction des décisions prises par les tenant d’actifs.
Ce qui fait énormément peur dans cette histoire, c’est que la BCE a annoncé le QE sur plusieurs mois, laissant toute latitude à la spéculation d’anticiper et de créer des mouvements inverses à ceux qui auraient eu lieu si le QE aurait été fait en secret, et par cela même de déclencher des mouvements inverses aux mouvements inverses et ainsi de suite.
Mais globalement, donner un coup de pied dans la fourmilière n’est jamais ni bon, ni mauvais … mais redistribue les cartes. Et le mouvement, c’est la vie.
le QE japonais depuis 2 ans, a provoqué une forte hausse de la bourse de tokyo, et pratiquement pas d’amélioration de l’économie … depuis deux jours, la bourse de paris est en forte hausse, et a battu son record depuis 2008 … on voit bien que cet argent créé par les banques centrales, sert surtout les initiés : financiers et dirigeants du public, qui pourront continuer à verser de généreuse allocation à leurs clientèles électorales. il faut donc avoir de l’argent en bourse et disposer d’une rente d’état …
elle est pas belle, la vie du fonctionnaire à la retraite ?
Attendez le « plouf » de l’EUR, on en reparlera de la retraite des fonctionnaires. Et des autres aussi, malheureusement.
Quand on ne cree pas de richesse vraie, la valeur chiffree qu’on accorde a la monnaie n’a aucune importance. S’il n’y a pas de CONFIANCE, pour investir, epargner, consommer, etc… c’est la route vers le fond.
Pourquoi faire 1000 EUR dans ma poche, si je peux juste acheter un litre de lait avec ca ?
Ca peut etre aussi la route vers le PIRE. L’HISTOIRE le demontre malheureusement…
Citation de Geronimo, Chef indien d’Amerique du Nord : « lorsque l’homme blanc se reveillera un jour et constatera qu’il ne peut pas bouffer son poignon, il sera trop tard… »
» quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseaux, tué le dernier animal, ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas »
c’est la vrai version, et elle n’est pas de géronimo, chef apache d’arizona , mais de sitting bull, un sioux des plaines du nord…
c’est une vision écologiste des choses, stupide , car les arbres, ça se plante, les rivières, ça ce dépolue et les animaux, ça s’éleve …
Merci de la precision Sitting Bull, mon cher…
Evidemment, « on peut le faire » comme disait Coluche…
Pour ce qui est deja fait en ce sens, est-il besoin d’epiloguer ?
Pour ce qui est de la vision « ecologiste « , elle est la vision PHILOSOPHIQUE. Quelle pretention avez vous de modifier le Monde ? Un dieu quelconque vous a-t-il charge d’une telle mission, dont vous pouvez vous prevaloir a partir d’un « livre sacre », ecrit par…mais oui, maoui, bien sur…
Ce dont parle Sitting Bull c’est d’equilibre UNIVERSEL, d’HARMONIE… Dans l’Univers TOUT est lie, energie, matiere, temps, vitesse de la lumiere, jamais entendu parler ? Premiere theorie dans le genre emise il y a bientot un SIECLE, avec une approche differente de Sitting Bull, qui pourtant reste tout a fait valable…Stupide de VOTRE point de vue, c’est ca… A l’epoque de Jules Verne, votre « opinion » aurait pu presenter un certain interet… Dommage que je ne puisse joindre des photos, pour vous montrer le fosse entre « ce qu’on peut faire », et « ce que l’on fait »… Fosse ? Un gouffre, oui… Ca pour la partie VISIBLE, pour laquelle il suffit juste d’ouvrir un peu les yeux… La partie visible de l’iceberg…
Il suffit de lire une facture de distribution d’eau avant et après la création des stations d’épuration des eaux (je paie peu pour mon eau mais beaucoup pour tout le reste!).
Pour l’électricité, qui va payer le démantèlement des centrales trop vieilles (les « provisions seront insuffisantes, c’est clair!) et le traitement (ou la surveillance) des déchets, sinon les consommateurs d’électricité?
Tout est possible mais à quel prix?
Les « Indiens », avec leur chasse et une cueillette « raisonnée », prélevant moins que la « croissance » de la végétation et du gibier, n’avaient pas de souci pour s’alimenter, quitte à être « nomades », comme les vaches en montagne.
Il faut bien voir qu’on assiste, ici, à un « tripotage »: une initiative d’action qui risque bien (si ce n’en est pas l’intention?) de vider des poches pour en remplir d’autres!
Ce que je vois (mais ce sont peut-être mes préjugés devant Mario Draghi, (restant à mes yeux, « un ancien de Goldman Sachs », archétype de la puissance spéculative, actuellement apte à gagner à la hausse comme à la baisse, dans toutes les situations, par des mouvements marginaux multiples grâce à l’informatisation passant des ordres en « millisecondes »)
Une bête question: qui Mario Draghi va débarrasser de ces obligations « souveraines », peu rentables (celles à – 0,25%) ou très risquées (celles à 6, 7, 8 ou 9 %), pour les mettre en « actifs » de la B.C.E.? Les banques (une fois de plus!) et les « investisseurs » (les vrais, pas les petits porteurs!).
Difficile de ne pas voir une « mutualisation », des risques, cette fois, bien que la dévaluation effective de l’ € est déjà une perte pour les euro-citoyens!
Et franchement, rien que ça, ça me met mal à l’aise!
Je n’ai aucune confiance dans les messages publics des « économistes », le message de l’un étant aussitôt contredit par un autre: prévision: 0, explication a posteriori: 6 / 10.
Quelle prétention de penser que nous serions investis d’une mission divine de préservation d’un monde figé à son état à un moment donné du passé ! Le monde est en perpétuelle évolution, l’homme fait partie de cette évolution, elle a des phases heureuses et des phases malheureuses, et quoi qu’en pensent certains, l’immense majorité des humains cherche à rendre le monde plus agréable. En général, ça se gâte quand quelques uns détiennent un pouvoir sans feedback. Mario ne cherche pas à rendre le monde globalement plus agréable, il cherche à conserver ses amis et sa place. Il ne sait pas quels autres effets aura sa décision, et le saurait-il qu’il s’en moquerait. Il est pour cela dépositaire d’un pouvoir exorbitant que nous lui avons bêtement confié de réduire artificiellement la valeur des richesses que nous avons produites ou gagnées. Réduire les richesses sans contrepartie, par plaisir, comme un beauf stupide qui viendrait pisser dans votre source et scier les arbres de votre verger. Mais comme c’est soi-disant pour la bonne cause…
mario est le produit de son époque, de sa caste , et du système sociopolitique ou il opère. les allemands ont tenu bon pendants 8 ans, pour ne pas faire baisser artificiellement la valeur de l’euro, mais ils ne sont pas tout seuls en europe. aprés le QE US, le QE british , le QE japonais, et vu le marasme d’une grande partie de l’europe, il devenait surement de plus en plus difficile de résister à cette tentation, qui permettra de gagner du temps aux gouvernements qui ne veulent pas faire de réforme, comme le gouvernement français … il est impossible politiquement de dire aux gens : je vais diminuer les allocations, diminuer les salaires, licencier des fonctionnaires, et etre élu…
le QE, les financiers vont en profiter, les politichiens vont etre réelu, les assistés vont soigneusement éviter de chercher du travail, et les épargants, tout le monde s’en fou…
On est loin de ce temps, depuis que les banques centrales ont détachées les monnaies de valeurs fixes, le système marche dans l’autre sens : une cavalerie monstrueuse de remboursement de dettes publiques qui aspire la monnaie.
Avant l’argent se faisait trop abondant, maintenant il se fait trop rare, ce qui semble normal vu la quantité énorme de richesses produites et la cavalerie que font les Etats avec leur dette qui est comme un aspirateur à pognon.
Créer des richesses vraies n’a aucun sens, c’est un sophisme socialiste (la valeur travail, les biens de consommations, etc …) : si vous faites pousser des fruits pour les jeter à la benne, vous ne faites pas grand chose.
La seule chose importante est la somme de monnaie et de biens réellement en circulation (pas immobilisés ou estimés) et leur concordance, afin que la monnaie puisse représenter quelque chose.
Les entreprises au moins vont pouvoir se capitaliser en bourse, vu qu’ils ne peuvent pas se capitaliser via les banque comme tout le crédit va aux Etat.
Après le problème est de savoir ce qu’il vont en faire : du gras ou de l’investissement.
Qu’est-ce qu’une entreprise qui fait du gras ? Une entreprise publique, une qui emploie des administratifs inutiles et qui se moque de ses clients…
Gras : les entreprises qui placent leur argent en actifs qui finissent dans les dettes d’Etat plutôt que de l’investir en placements risqués, R&D, développement …
Le pire étant les banques qui achètent leurs propres actions pour couvrir leurs fonds propres, tout cela pour augmenter leur capacité à financer l’Obèse, mais bon …
Les entreprises ne seront plus incitées à être compétitives. Cela nuira au pays par la baisse des exportations, augmentation des importations de produits élaborés.
D’où besoins de nouveau impôts oups, taxes diverses et variées, d’où besoin d’un nouveau QE encore plus mahousse.
Petit à petit, grâce à ce cercle non vertueux, le pays se transformera en nouvelle zone du tiers-monde.
« Quels impacts ? » Bonne question !
Comme souvent en économie, il convient de se poser deux questions simples : qui touche, qui paye ? Autrement dit, il convient de suivre l’argent à la trace. Puisque les QE sont organisés de telle manière que ceux qui touchent aujourd’hui ne seront pas les mêmes qui devront rembourser demain, les QE ont nécessairement des conséquences négatifs, les premiers n’étant pas incités à l’effort, les seconds étant découragés à l’effort. Parmi les premiers, on trouve évidemment les Obèses. Parmi les seconds, les populations productives victimes des Obèses.
L’économie, c’est simple.
Définition : en dehors de ses fonctions régaliennes, tout ce qui bénéficie à l’Etat est nécessairement arraché à la population productive au profit des parasites qui le contrôlent.
Théorème : toute émission monétaire sans contrepartie de création de richesses est systématiquement récessive.
Lemme : le QE, c’est le vol.
Il suit que le principe même du QE est intrinsèquement récessif. L’effet récessif sera variable en fonction de divers paramètres tels que les poids relatifs du QE, de la dette et de l’Etat dans le PIB et la masse monétaire préexistante, part de la dette détenue localement, degré de liberté économique, nature de l’économie, nature du gouvernement, etc. Toutefois, si l’effet est variable, le QE demeure systématiquement négatif. D’ailleurs, l’expérience confirme le résultat logique : il n’existe aucun exemple historique d’émission monétaire sans contrepartie de richesses qui ne se soit pas terminée dans la crise économique ou la guerre civile.
Autre preuve, s’il en était encore besoin : les socialistes sont contents. Or, l’honnête citoyen correctement éduqué sait que lorsque les socialistes sont contents, c’est très mauvais. La satisfaction des socialistes signale toujours l’entrée dans des processus vicieux menant aux pires catastrophes économiques ou sociales, comme l’actualité récente nous en a donné un exemple dramatique.
Je vous recois 100% Cavaignac !
En complément, une information qui tombe à pic, pile le lendemain du QE :
http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/le-risque-souverain-au-programme-de-travail-du-comite-de-bale-1027022.php
Les socialistes continuent à hurler sur le financement de la dette publique via les banques, sur la capitalisation des banques, etc… et les libéraux à le défendre, alors qu’en fin de compte, cela a permis aux Etats de s’endetter jusqu’à plus soif.
Savoir qui finance importe peu. C’est l’interdiction pure et simple de l’endettement public qu’il convient d’envisager, pour deux raisons. La première, économique, est évidente : les Obèses ne produisant aucune richesse supplémentaire nette au-delà des fonctions régaliennes, ils ne peuvent pas rembourser. La seconde, politique, l’est tout autant : n’étant pas votée par une partie de ceux qui devront la rembourser, la dette publique est fondamentalement anti-démocratique.
En France, la dette publique est un triple déni : déni économique et déni démocratique comme on vient de la constater, mais également déni constitutionnel, puisqu’elle contrevient sans ambiguïté aux dispositions de la DDHC.
En bafouant les traités européens avec son QE, SuperMariole n’a fait que s’inspirer des politiciens français qui se torchent avec la constitution de leur pays.
Je vais plus loin : je pense que la solution est simplement de supprimer le trésor public : arrêter cette mutualisation de l’argent public.
Si les Etats n’était pas aussi énormes, tout cela se réglerait au cas par cas : la protection sociale, une ville, etc… est déficitaire : au tribunal de commerce, ou alors des taux de crédits à 15% vu les risques.
Qu’il y ait des entreprises ‘publiques’ pourquoi pas, mais qu’elles jouent avec les mêmes règles que le reste du monde : obliger toutes les administrations à tenir une comptabilité et à avoir des fond propres et arrêter cet aspirateur à pognon qu’est le ‘trésor public’ qui fait ce qu’il veut avec les banques, ferait que tous les autres problèmes se régleraient tout seul.
…Aldous Huxley nous montre bien dans le Meilleur des mondes » hypnopédique » comment on peut » bourrer le crane » , puis « les urnes » en répétant à satiété des slogans aussi ineptes qu’oxymoriques du genre ( war is peace ) . Au détail près : on a remplacé l’hypnopédie par la télévision perpétuelle et ses enfants de chœur… !
le tableau , c’est pas rouget de lisle ?
j’ai du mal à saisir le rapport .
L’Euro trop fort ? Sur 5 ans l’Euro a perdu 50% de valeur par rapport a l’or . Le USD lui a perdu 20% sur la meme reference. Le differentiel EUR /USD est bien de -30%, en effet. ( sur la periode, celle qui compte et malgre les QE des USA, ce qui veut dire que l’EUR est vraiment tres tres malade. Je ne parie pas un cent sur son avenir..)
Pour comparer, le CHF qui fait hurler , non pas tout le monde, mais les speculateurs et autres parasites a tout le moins, est en valeur constante par rapport a l’or sur la meme periode. Juste ca, valeur constante.
Qui va me dire qu’il aurait du continuer a s’accrocher a l’EUR, jusqu’a ce que mort s’ensuive ?
Les Suisses ne vont plus pouvoir vendre ? Calmez vous, il existe des zones a tres leger glissement par rapport a l’or. NZD, SGD, CNY, et meme THB …
Pour un article qui veut défendre la déflation, je trouve les arguments faibles, très faibles. Je dis ça car les opposants ont des arguments lourds dans leurs bagages. Du genre, les dettes augmentent sous la baisse des prix, et la rigidité des prix causent des problèmes aux entrepreneurs car ils ne veulent pas ajuster les prix, et encore que a stabilité des prix, contrairement à la déflation, permet de réduire les ajustements des prix. Selgin (1997) en revanche est le seul à mon avis qui a le mieux répondu (et même pulvérisé) toutes les objections faites quant à la déflation. Ses arguments sont résumés ici. Il y a d’autres autrichiens qui ont défendu la déflation, comme Hulsmann et Reisman, mais les arguments proposés sont inférieurs à ceux de Selgin.
Les arguments des promoteurs de l’inflations ne sont que des appels à la gabegie :
– Définir une politique économique pour favoriser l’endettement est une hérésie. c’est du courtermisme, suicidaire pour le société dans son ensemble. les seules gagnant sont les parasites, l’état et les banques et ce n’est pas un hasard que ces trois fléaux de la sociétés soient à l’origine de cette décision.
– Les prix ne sont jamais rigide, bien au contraire ils fluctuent sans arrêt dans un sens ou dans l’autre et seul le marché devrait avoir une influence sur ceux ci car c’est de la justesse des prix et des taux d’intérêt que découle la justesse des investissement. C’est parce les prix et les taux d’intérêt sont complètement corrompu que l’investissement est à la dérive aujourd’hui.
– En ce qui concerne les entrepreneur ils doivent avoir à cœur de toujours maximiser les profits de leur entreprise, c’est la condition sine qua none pour mesurer a tout moment leur performance. Ainsi la baisse des prix doit toujours être un de leur objectif non seulement pour la pérennité de leur activité mais également dans l’objectif à plus long terme d’enrichir la société dans son ensemble. Oui un entrepreneur en maximisant ses profits fait aussi du bien à la société, ça n’est pas un ignoble profiteur.
Personne de sensé ne peut être contre le déflation. Toute la révolution industriel s’est faite sous le signe d’une déflation constante. Au contraire l’inflation c’est le mal absolu, le vole de toute la société au profit de quelques uns, Draghi et ses complices devrait être jeté en prison pour leur forfaiture car ils sont parfaitement conscient de l’effet néfaste de leur actions. Leur seul but est de prolongé le système encore quelque temps pour que leur amis fonctionnaires et banquiers bénéficient de quelques bonnes années supplémentaires de tranquillité tandis que tous les autres souffre et paie pour ces parasites.
Laurent :
Votre 1er argument est une « gabegie » (comme vous dites). Il est complètement vide.
Votre 2ème argument est lui aussi vide. La réalité est plus complexe que ce que vous laissez croire. Je préfère clairement les arguments utilisés par Selgin (1997, pp. 30-31) que les votres.
Votre 3ème argument, dans l’idée, n’est pas faux, mais comme dans votre argument n°2, il ignore totalement la complexité de la structure productive. En vérité, les mouvements des « product (output) prices » sont rigides en réponse aux mouvements des revenus nominaux, mais pas des changements de productivité. Comme Selgin le disait, « product prices will be rigid only to the extent that factor prices are rigid, because product prices are often set according to ‘implicit contracts’ promising some fixed percentage mark-up of prices above unit costs ». Mais il dit quand même ceci : « In truth such adjustments are likely to be perfectly anticipated by price-setting agents in the directly affected markets. The reason is simple: improvements in productivity are often (if not always) consciously aimed at by producers, who seek them precisely because they want to sell more than their rivals by charging less, without sacrificing profits (Haberler, 1931, p. 20). ».
Le fait que « Toute la révolution industriel s’est faite sous le signe d’une déflation constante » ne dit rien sur les effets de la déflation. C’est un énorme sophisme que vous commettez. Je sais parfaitement comment vos opposants vont vous répondre : « si les prix étaient stables (ou inflationnistes, s’ils sont keynésiens) alors la croissance au 19ème siècle aurait été plus vigoureuse ». Vous comprenez que ce n’est pas un argument valide que de dire que la déflation « coincide » avec des périodes de prospérité. Au mieux, l’histoire ne peut faire qu’illustrer une théorie. Mais si dès le début vous défendez mal votre théorie favorite, alors même citer des références historiques ne vous préservera pas contre les attaques de vos opposants.
Ce que je lis généralement ne me fait toujours pas changer d’avis. Les arguments en faveur de la déflation avancés par les libertariens sont très faibles, en général.
scoobidoo :
« l’inflation sert les endettés et dessert les épargnants , rien de plus , rien de moins »
C’est le même genre de caricatures un-million-de-fois-répétées assénées par les fans du libertarianisme (et du mouvement anti-étatiste, en général). Enfin, c’est pas comme s’ils avaient une connaissance profonde de l’économie, de toutes façons. En fait, l’inflation, c’est bien plus que ce que vous dites. L’autre effet qu’il crée, ce sont les mal-investissements (ceux qui ont lu Prix et Production de Hayek comprendront de quoi je parle).
le fait que toute la révolution industriel (et l’énorme enrichissement de toute la population y comprit les plus pauvre) se soit faite sous déflation constante détruit irrémédiablement tous les arguments qui affirme que la déflation est synonyme que récession.
Les mal-investissement fait parti intégrante du phénomène de destruction de l’épargne. En fait l’épargne est détruite de deux manière différente :
– les rendements deviennent si faibles qu’une partie de l’épargne est consommée et donc perdu
– du fait des taux d’intérêts très faible il n’existe plus de diffenciel entre les investissement risqué et les investissement surs donc tout un tas de projets voués à l’échec sont lancés qui au final détruiront du capital au lieu d’en créer. les bulles immobilières font partis de ces phénomènes.
M.H.: « (et du mouvement anti-étatiste, en général) Enfin, c’est pas comme s’ils avaient une connaissance profonde de l’économie »
La Suisse et pleins de pays du nord qui ont des états parfaitement bien gérés n’ont aucun problème, ni besoin de QE ou de manipulation des banques centrales. Leurs dettes sont maîtrisées, comme leurs budgets, leur chômage et leurs caisses sociales. Toutes choses qui semblent de lointains rêves en France.
Ces pays, sont parmis les plus libéraux (et les plus démocratique) de la planète tandis que la France, la Grèce et l’Italie sont très mal classé pour la liberté économique. (Et la démocratie, comme quoi nous avons raison de nous méfiez des états non sous contrôle)
Indice de démocratie – Classement des pays
Indice liberté économique – Classement des pays
Les faits nous enseignent que c’est plutôt votre conception de l’économie qui est à revoir. Ce sont les gens qui font la richesse, les valeurs monétaires ne sont que des indices ou des manipulations de la part des états qui peuvent être extrèmement funestes (subprimes).
Bah tiens. Le commentaire total hors-sujet. Vous me prenez à part car vous n’appréciez pas ce que j’ai dit, i.e., dans votre citation, hein ? Pour quelqu’un qui prétend que je dois réviser mes bases en économies, me faire part ensuite des données de corrélations comme pour en inférer une causalité et un mécanisme sous-jacent, merci de m’avoir fait rire…
Si vous voulez savoir pourquoi je m’amuse à attaquer les libertariens ici, c’est parce qu’ils manquent cruellement d’intégrité intellectuelle. Qu’ils soient égalitaristes, ou libertariens, leurs réponses et arguments ont toujours cette forte odeur de biais de confirmation. L’exemple typique provient lorsque l’opposant avance ses théories favorites en ignorant de répondre à celles qu’on leur a opposées, comme dans un parfait dialogue de sourds. Cela a tendance à me mettre les nerfs en boules. Je ne suis ni libertarien, ni égalitariste, pour ce que je ne souhaite pas être assimilé aux fanatiques de l’un ou l’autre groupe. Pourtant, en vérité, j’insiste beaucoup sur mon blog quant à la supériorité des théories autrichiennes sur les théories opposées. Mais ça ne fait pas de moi un libertarien pour autant. Je trouve ce mouvement tellement néfaste…
Clair que la doctrine de l’Etat démon est assez similaire à la doctrine de l’Etat divin.
Le rationalisme comme base de de pensée d’un mécanisme qui repose en grande partie sur le hasard me fait sérieusement douter.
Comment les égalitaristes et les libertariens répondent ils à la question : que devient la personne qui trouve une mine d’or ? On la tue parce qu’elle est devenue riche ou on la tue parce qu’elle est devenue puissante ?
Mais justement ma chère Stéphane. Votre commentaire illustre là parfaitement la raison pour laquelle je déteste tellement les libertariens.
Les libertariens ne font que tirer les conclusions pragmatique des faits. Les faits montrent que depuis que le début de l’humanité et jusqu’à nos jours ce que l’on appel l’état ne représente en fait que la petite partie de la population désireuse de s’approprier la richesse du reste de celle ci. Depuis toujours le pouvoir est synonyme de corruption et d’abus, d’égo et de domination. La conclusion est simple et logique : il faut tendre vers la suppression de l’état et faire advenir une société d’individus responsables. La croyance quasi mystique dans les bienfaits de l’état tient bien souvent lieu au choix, d’incantations, d’envie ou de peur face à ses propres responsabilité.
Et contrairement au commentaire de Stéphane les libertariens ne rationalisent pas le hasard mais il rationalise l’action individuelle qui peut apparaitre comme irrationnelle ou hasardeuse pour les observateurs alors qu’elle est toujours et bien évidemment supérieure à la rationalité d’état qui n’a aucune légitimité autre que celle de s’imposer par la force.
Comment pouvez-vous être si sur que la motivation de la petite partie de la population est de s’approprier la richesse du reste de celle-ci ?
Vous pensez vraiment que les gens s’enrichissent dans le but de dépouiller les autres, pas pour leur ambition personnelle de posséder, pas pour combler leur peur de manquer et leur envie d’en avoir plus ?
La richesse n’est pas un gâteau que l’on partage. La richesse procède du hasard et de la confiance, de la foi, deux éléments qui ne sont pas rationalisables, ou plutôt qui sont détruits par la rationalisation.
Peu importe leur motivations, seul compte le résultat et le fait qu’il faille lutter contre cette état de fait. La richesse en soit n’est pas un problème, le problème réside dans la manière dont elle est acquise. Pour un certain nombre d’individus le vole, le parasitisme et le pillage sont considérés comme des moyens rationnels et légitimes d’acquérir ces richesses, c’est de ceux là que la société doit se protéger.
‘La société’ n’existe pas, c’est une construction mentale. C’est d’ailleurs la première construction mentale à partir de laquelle toutes les utopies, tous les socialismes, tous les totalitarismes sont construits : la notion abstraite de classe sociale, de société … enfin passons …
Non cela est complétement illusoire de vouloir trouver un système idéal pour se protéger entièrement contre les malfrats : ce système n’existe pas et n’existera jamais. Et heureusement !
Vous vous prenez pour Dieu.
que l’ensemble des individus si vous préféré…et qui parle de système idéal? je parle d’action concrètes : il faut limiter au maximum les pouvoirs de l’état, se débarrasser d’un maximum de fonctionnaires et de politiciens. Je me moque de la perfection, seul compte de progresser vers une situation plus conforme à mes valeurs. L’état est une nuisance pour les individus je ne vois aucune raison de vouloir le préserver c’est tout. Et dieu n’existe pas…
Dieu n’existe pas … bel exemple d’intolérance religieuse : sur quelles bases scientifiques pouvez-vous vous appuyer pour démontrer de façon irréfutable votre postulat ? Aucune, ce diktat est donc basé sur votre conviction profonde (vous êtes un intégriste religieux) ou sur une opinion majoritairement rependue, l’opinion de la ‘société’ (vous êtes socialiste)
Votre argumentation pour supprimer l’Etat est morale (vos valeurs) … bel exemple d’amoralité : vos valeurs ont plus de valeur que la vie des fonctionnaires et des politiciens.
Votre attitude n’a rien de libérale, elle est profondément narcissique : vous cherchez à imposer votre vision du monde comme étant la bonne, l’unique, à supprimer les causes extérieures de vos problèmes : vous vous prenez pour Dieu.
Vous réalisez sans doute que même vos opposants (les socialistes) sont au courant de ce fait. Leur argument néanmoins consiste à dire qu’une économie où l’Etat n’est pas un régulateur (Etat minimum ou anarchie) conduit à un résultat bien pire. À partir de là, il y a deux types d’arguments qu’on peut user. D’une, celle de savoir si l’action étatique est morale ou pas (ce qui est le sujet préféré des libertariens). Ce n’est pas de l’économie, et les libertariens qui discutent ce type de sujet au lieu de l’économie pure, je préfère les ignorer. Le deuxième type, donc, concerne l’efficacité économique de l’un ou l’autre régime (système centralisé versus marché libre). Et je me concentre plutôt sur l’évaluation des théories économiques avancées qui défendent l’idée que le marché est inefficient. Généralement, les économistes disent que les marchés sont efficients, mais qu’il y a des exceptions, des cas où les marchés ne fonctionnent pas, comme par exemples, marchés financiers (cascades informationnelles), banques, santé, monopoles (résultant des économies d’échelles), et plus généralement les phénomènes d’externalités négatives et d’informations asymétriques etc. Et ce sont ces arguments là qui m’intéressent.
M.H. « où l’Etat n’est pas un régulateur (Etat minimum ou anarchie) conduit à un résultat bien pire. »
On est d’accord et ça tombe bien, je ne suis pas libertarien et il n’y a aucun parti libertarien au pouvoir dans le monde. Les libertariens sont des rêveurs et il n’est pas surprenant que le libertarianisme aie du succès en France car le lyrisme et l’utopie l’emportent sur le pragmatisme dans ce pays.
Par contre, des partis libéraux, il y en a ailleurs et le libéralisme ça marche en vrai tandis que les pays socialistes, interventionnistes ou collectivistes s’enfoncent tous dans la faillite et/ou la pauvreté ou végètent sans arriver à l’excellence de pays comme la Suisse, la Finlande, le Danemark, le Canada etc.
M.H. « Et je me concentre plutôt sur l’évaluation des théories économiques avancées qui défendent l’idée que le marché est inefficient. »
Vous partez donc du résultat que vous cherchez à obtenir et amassez toutes les « preuves » qui vont dans votre sens ? Pas scientifique du tout comme démarche…
Moi, j’ai fait l’inverse, venant du socialisme, j’ai constaté que ça finissait toujours mal et j’ai regardé dans les faits quel système marchait le mieux. APRÈS seulement, j’ai étudié la théorie.
La seule chose qui marche en vrai: état de droit, libéral (civil et économique) et le plus démocratique possible.
-Le DROIT, protège les faibles, permet la coopération plutôt que le pillage et le racket.
-La LIBERTÉ ÉCONOMIQUE amène la prospérité, le dynamisme économique.
-La LIBERTÉ CIVILE amène les droits de l’homme et participe à la prospérité.
-La DÉMOCRATIE qui est une liberté civile permet la dilution du pouvoir et bloque la tendance législative liberticide et colbertiste des pouvoirs centralisés.
Indice de démocratie – Classement des pays
Indice liberté économique – Classement des pays
@Ilmryn : je comprend mieux maintenant votre démarche.
Le point est exactement le même dans le civil que dans l’économique : le droit ne règle pas tout, ce n’est qu’une méthode de régulation.
La liberté n’est pas un droit, mais un état naturel, une grâce : celle de décider de ce que les autres ont le droit de faire me concernant. La propriété est la liberté étendue aux biens possédés.
Il y a deux méthodes pour réguler ces état naturels : le droit ou le contrat.
Le droit suppose une autorité (l’Etat, Dieu, la morale …) – le contrat suppose un recours (l’Etat, Dieu, la morale …) bref, les deux ont besoin d’une d’un élément qui tranche de façon finale.
Dans les domaines conflictuels, la loi est plus efficace, dans les domaines non conflictuels, le contrat est plus efficace. Quoique que les deux ont des effets pervers : la loi déresponsabilise, le contrat met en place une hiérarchie.
Si les régulations économiques évoluent de plus en plus dans le domaine du contrat, c’est loin d’être le cas pour la vie civile.
Nous sommes d’accord. Le Droit ne peut être assuré que par un état, une justice et une police neutre etc. etc.
Oui effectivement ce Droit d’une part sauvegarde les droits fondamentaux des citoyens (libertés, propriété, sécurité) mais il assure aussi le respect des contrats entre citoyens.
La démocratie est absolument requise pour la sauvegarde des libertés et des Droits parce que la concentration de pouvoir sans contre-pouvoir comme en France (presse, syndicats mangent dans la gamelle et/ou n’ont que le pouvoir de discuter dans le vide) aboutissent immanquablement à une sur régulation et un accroissement de l’état au détriment de la société civile.
Vous disiez dans un autre fil qu’il n’était pas possible que les agents de l’état soient en toute conscience des pilleurs et je suis bien d’accord avec vous. L’accroissement de l’état ce fait au contraire avec la volonté de bien faire. Il n’y a jamais assez d’agents pour vraiment assurer un service à 100% et puis le Maire, l’Elu (600.000 en France), la secrétaire, le chef de service aiment bien aider les gens en engageant le fils du, le cousin du, la fille de. Ils aiment bien aussi faire des « cadeaux », un abribus par ci, un machin par là, un agent de ce côté, une lois et une « aide » de l’autre.
Comme tous ces services sont dilués dans des impôts qui n’ont pas de liens directs avec leurs mises en place, il n’y a pas d’opposition ni de contrôle (puisqu’ils font tous partie de l’état) et l’état s’accroit de plus en plus au détriment du reste de la société.
Il le fait de 3% en moyenne en France par année depuis 40 ans. Les dépenses des administrations publiques ont augmenté de 20% depuis 2002 et l’état est passé de 35% du PIB à 57% aujourd’hui.
La démocratie PARTICIPATIVE est le seul réel contre-pouvoir, parce que le peuple global est le seul législateur qui est EN DEHORS de l’état et qui souffre de son poids. Les Suisses ont ainsi voté en 2002 la fin du statut de fonctionnaire qui est un privilège accordé aux agents au dépens de la société. Les Suisses votent aussi contre la croissance débridée de l’état (impôts, dépenses) et cette démocratie « lente » empêche la diarhée législative liberticide (700 lois de plus en France depuis 2005)
Ce graphique montre clairement que les libertés sont corrélées à la démocratie :
http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/01/Libert%C3%A9-et-d%C3%A9mocratie.png
http://www.contrepoints.org/2013/01/10/110829-premier-indice-liberte-humaine
Psychologiquement, les élus suisses, bien conscients des pouvoirs de sanction du peuple passent du rôle de petit potentat (qu’ils ont en France ) au rôle de serviteur du peuple et il y a une auto-censure qui assure une bien meilleure gestion des ressources.
Nous avons là le meilleur système de société jamais inventé dans l’histoire : Un état de droit libéral ET démocratique qui est efficace économiquement, assure les libertés et est pérenne dans le temps.
@Ilmryn : On approche 🙂
La démocratie (le pouvoir au peuple) ne peut pas être libérale : il y a forcément conflit d’intérêt, même dans une démocratie participative : cela n’empêche pas la manipulation des opinions.
C’est la république (la chose publique) qu’il faut créer en donnant la liberté aux gens : liberté pour chaque individu à autoriser ou non la République (tout les éléments de la chose publique : l’Etat, les société privées, sociétés mixtes, etc …) à faire des choses le concernant.
Mettre tous les acteurs publics (Etat et entreprises privées) dans les mêmes règles de Droit et les laisser fonctionner par contrat avec les citoyens comme chacun s’y entend.
Le garant de cette république importe peu, à la limite, un souverain héréditaire fait même mieux l’affaire qu’une autre personne, vu qu’il ne peut avoir d’ambition de pouvoir personnel.
La « démocratie participative » est le conseil de surveillance de l’Etat.
Stéphane Boulots : « La démocratie (le pouvoir au peuple) ne peut pas être libérale »
La démocratie participative est le moins mauvais des systèmes pour assurer la libéralité d’un pays dans le temps. Le peuple a le pouvoir de légiferer, c’est la seul vraie démocratie.
La « démocratie » représentative, n’en est pas une, le peuple n’a AUCUN pouvoir législatif et c’est bien le problème parce qu’il n’y a AUCUN législateur en DEHORS de l’état. Donc le législateur prend immanquablement des décisions qui avantage ou affirment la préeminence de l’état, des ses clients et amis (corporations, administration, services etc. etc.). En fait de « représentativité du peuple » il ne représente plus que l’état et les corporations.
La non démocratie elle dépend du bon vouloir du prince, un jour libéral avec le père, le lendemain autoritaire ou colectiviste avec le fils.
Dans les faits, dans la réalité le graphique est clair: la liberté est directement correllée à la démocratie:
http://www.contrepoints.org/wp-content/uploads/2013/01/Libert%C3%A9-et-d%C3%A9mocratie.png
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Stéphane Boulots : « C’est la république (la chose publique) qu’il faut »
Le problème est dans le « il faut », vouloir c’est bien, mais « qui » et « comment » on va l’appliquer en pratique fait toute la différence.
Dans la réalité les pouvoirs doivent être organisés d’une certaine manière pour que le « il faut » ne tourne pas a l’autoritarisme corporatiste d’une partie de la population qui détient le pouvoir sur une autre.
La dilution législative et donc le pouvoir legislatif du peuple dans son entier est le seul garant contre cela.
L’organisation française, italienne de « représentativité » tourne justement à cet autoritarisme: privilèges, corporations, législation foutraque et liberticide.
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Stéphane Boulots : « un souverain héréditaire fait même mieux l’affaire qu’une autre personne, vu qu’il ne peut avoir d’ambition de pouvoir personnel. »
Il faut « oublier » au moins 4000 ans d’assassinats et d’abus de pouvoir pour avancer cela.
Du temps des egyptiens déjà les quelques période de « lumière » d’une vie de souverains succédaient à de longues périodes de répression et de faillite.
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Stéphane Boulots : « La « démocratie participative » est le conseil de surveillance de l’Etat. »
Oui, tout le monde se fout complètement d’un « conseil » qui n’a pas directement le pouvoir de légiferer, la Cour des Comptes (entre autre) hurle depuis des années le rapport part directement à la poubelle.
Le peuple Suisse, lui, légifère. Boum sur les privilèges, Boum sur les corporations, Pan sur les administrations obèses, crack sur les impots.
@llmryn :
Si vous regardez les indices de démocratie : les pays les plus « démocratiques » sont les pays qui ont mis les institutions gouvernementales à peu près au même niveau que le reste de l’économie et du droit.
En fait cet indice est farfelu : il est basé sur des critères républicains et non démocratiques : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, participation politique, culture politique.
La Suisse est exemplaire de république : même l’armée est considérée comme une chose publique et citoyenne, ce qui n’existe presque plus dans aucun autre pays, où l’armée est une ‘chose à part’
Quand à votre interprétation de l’histoire : regardez les chiffres et vous verrez que les démocraties, en particuliers socialistes de tout bord ont plus largement détruit les populations pendant le XX° siècle que toutes les monarchies, surtout les monarchies constitutionnelles.
Sur les 25 ‘démocraties’ de l’indice de démocraties, 14 sont des monarchies constitutionnelles et les autres sont des républiques parlementaires ou fédérales.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie
La démocratie vient en second plan pour mettre en place la liberté. Et je suis 100% d’accord avec vous, la démocratie directe est un excellent outil de contre pouvoir, un des plus puissants.
L’important est l’incorporation de l’Etat (de la démocratie) dans la chose publique.
Le peuple Suisse légifère parce que la république est en place : les soviets (autre exemple de démocratie directe) ne légifèrent sur rien du tout.
Stéphane Boulots: « et vous verrez que les démocraties, en particuliers socialistes de tout bord ont plus largement détruit les populations pendant le XX° siècle que toutes les monarchies, surtout les monarchies constitutionnelles. »
L’URSS, la Chine, le Cambodge, la Corée, l’Allemagne nazie « démocratiques » ?
Bon, vous êtes royalistes, fallait le dire, je comprend mieux maintenant votre révisionnisme historique.
URSS, Chine, Corée, allemagne nazie, sont des démocraties totalitaires : le pouvoir au peuple, la dictature du prolétariat ou de la nation.
Stéphane Boulots: « URSS, Chine, Corée, allemagne nazie, sont des démocraties totalitaires : le pouvoir au peuple, la dictature du prolétariat ou de la nation »
Vous ne comprenez vraiment pas le sens des mots ou vous avez appris l’histoire avec le Gorafi ?
Dans ces pays « le peuple », les citoyens n’avaient absolument aucun pouvoirs. Ils étaient tous dirigés par des tyrans au sommet d’appareils répressif meurtriers et liberticides.
Faurisson apparait comme un modèle d’exactitude historique à coté de vous…
Je sais que c’est peine perdu depuis le temps qu’on discute mais bon, les mots ont un sens:
Le terme démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », combinaison de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté » ou encore kratein, « commander »)
@Ilmryn
Je comprend votre difficulté à accepter ce qui vous apparait comme un blasphème en totale contradiction avec votre éducation et vos opinion.
Aristote divisait les organisations politiques en 3 modèles : démocratie (pouvoir au peuple), oligarchie (pouvoir à quelques uns) et monarchie (pouvoir au roi)
Vous semblez suivre la terminologie ‘moderne’, qui oppose démocratie et tyrannie, voire même qui considère la démocratie comme une caractéristique des régimes politiques (qui seraient plus ou moins démocratiques) et non comme un modèle d’organisation politique.
Je rejette entièrement cette terminologie ‘politiquement correcte’ qui établirait que l’organisation sociale serait liée au modèle politique : une monarchie peut être une tyrannie, comme l’absence de tyrannie (cf la principauté de Monaco ou les pays du Nord), une démocratie (au sens aristotélicien) peut également être une tyrannie, en élisant un dictateur, comme se fut le cas pour l’Allemagne nazie. la notion de liberté n’étant pas du tout liée au pouvoir, mais aux contrepouvoirs.
Ce n’est pas le pouvoir qui libère, le pouvoir ne fait que mettre des normes en place : ce sont les contrepouvoirs.
Je m’en tiens donc à la classification d’Aristote.
Ilmryn
« Vous partez donc du résultat que vous cherchez à obtenir et amassez toutes les « preuves » qui vont dans votre sens ? Pas scientifique du tout comme démarche… »
Les commentaires stupides, c’est votre marque de fabrique je vois. Vous m’attribuez (encore) des affirmations que je n’ai pas prononcées ni meme sous-entendues. Je ne suis pas un zélote comme vous. Ce qui est drole dans ce que vous dites, c’est qu’en examinant les théories économiques après constatations des faits, vous commettez le genre de sophismes que les économistes autrichiens, en particulier von Mises, ont toujours raillé. Le sophisme de « construire des théories à partir de l’histoire » au lieu de « construire des lois et principes économiques pour interpréter et comprendre l’histoire ». Vous choisissez la 1ere méthode, je choisis la deuxième.
http://mises.org/sites/default/files/Human%20Action_3.pdf
« History cannot teach us any general rule, principle, or law. There is no means to abstract from a historical expericnce a posteriori any theories or theorems concerning human conduct and policies. The data of history would be nothing but a clumsy accumulation of disconnected occurrences, a heap of confusion, if they could not be clarified, arranged, and interpreted by systematic praxeological knowledge. »
« If there were no economic theory, reports concerning economic facts would be nothing more than a collection of unconnected data open to any arbitrary interpretation »
En tout cas, je suis content que vous ayez confirmé mes première impressions, i.e., que vous êtes un fieffé bouffon.
Beaucoup d’insultes et de prétention, des erreurs de jugement sans excuses auxquels s’ajoutent d’autres erreurs, quelques affirmations généralistes merdeuses et rien sur les FAITS.
Les démocraties libérales s’en sortent parfaitement sans vos manipulations cache misère pour pays en faillite structurelle qui profiteront de l’aubaine pour ne rien réformer. Rendez-vous dans dix ans.
Du coup vous êtes tout fâchés et a cours de contre-arguments.
M.H.: « Vous choisissez la 1ere méthode, je choisis la deuxième. »
Une gigantesque « présomption fatale », grossière et prétentieuse, félicitation.
Ilmryn
« rien sur les FAITS »
D’une. C’est un straw man. Mon argument disait simplement que ce sont les lois et principes économiques qui doivent être formulées pour analyser l’histoire (et les données). Ce que vous ne souhaitez pas comprendre. Si l’on suit votre démarche, pour faire une analogie, je peux tenter de corréler la consommation de chocolat dans les années 1990s avec des mesures de criminalité en 2000s, et en conclure, au vu de la corrélation positive, que le chocolat pourrait bien avoir un effet positif sur le crime. Mais personne ne prêterait attention à cette hypothèse si les mécanismes ne sont pas compris. Cette démarche est effectivement ridicule. Et c’est la votre, pas la mienne. Rappelez vous ce que vous disiez « j’ai regardé dans les faits … APRÈS seulement, j’ai étudié la théorie ». C’est cette démarche que les économistes autrichiens, à raison, ont toujours raillé. Comme Rouletabille le disait, vous prenez la raison par le mauvais bout.
De deux. Pour me dire à moi que je ne regarde pas les faits, je crains que vous ne soyez tombé sur un os. Tous ceux ayant jeté un oeil à mon blog comprennent aisément que j’analyse régulièrement les données (ayant étudié certains sujet mieux que personne ne l’a jamais fait, e.g., l’ABCT), et que même, je possède une telle panoplie de données que vous ne pourrez même pas rêver de pouvoir y accéder dans vos rêves les plus fous. La différence, simplement, c’est que je sais comment interprêter les faits. Je comprends les principes économiques probablement bien mieux que vous.
En gros, il ne sert à rien pour vous de citer des données. Les socialistes peuvent le faire aussi bien que vous. C’est uniquement en sachant interprêter les faits que l’on parvient à gagner un duel en économie. Ce que vous êtes juste en train de faire, c’est de …
« making a fool of yourself »
M.H. « Cette démarche est effectivement ridicule. Et c’est la votre, pas la mienne. »
Et un superbe strawman pour vous.
Fils de communiste syndicaliste (!), je suis venu au libéralisme en constatant l’échec du socialisme (long parcours), ça ne veut pas dire que je n’étudie pas maintenant les faits à la lumière des théories de l’école autrichienne. Relisez mieux.
M.H. « « rien sur les FAITS » D’une. C’est un straw man. »
Nope, j’avançais que les pays les plus libéraux et démocratique s’en sortent bien mieux que les autres et vous juste avez répondu avec des insultes. On ne sait même pas quelle est votre opinion sur ces faits !?
J’admets volontiers que votre blog semble bien documenté et que vous semblez posséder des très bonnes connaissances en économie, je n’ai rien vu dérangeant au premier abord pour un libéral, on pourrait bien même être tout à fait dans le même camp, mais je n’ai lu que trois articles.
Si vous cessiez d’être un prétentieux trou de balle qui mitraille tout ce qui bouge sans discernement, vous pourriez certainement faire profiter des gens de vos lumières et aider à faire évoluer le libéralisme français (déjà pour éradiquer les utopies).
Pour ma part, je simplifie au maximum mon discours avec des exemples et des faits parce que parler théorie économique à des gens qui croient encore que « c’est gratuit, c’est l’état qui paie » ce n’est même pas la peine et il y a urgence en France pour faire évoluer les mentalités.
Ilmryn
Vous persistez par deux fois à ignorer ma critique quant à votre démarche (qui prend la raison par le mauvais bout). Vous n’avez jamais répondu à cette remarque. Comme j’ai essayé (sans succès) de le faire comprendre à Laurent, ci dessus, il est erroné d’essayer de comprendre et interpréter les faits si vous ne comprenez pas au préalable les lois économiques. J’ai parcouru des centaines de blogs (mostly U.S.) qui ont examiné plus ou moins les mêmes données que moi, pour en arriver à des conclusions différentes (e.g., que la déflation cause un plus gros taux de chômage durant l’économie U.S. de 1873-1896; la dépression U.S. de 1920-1921 qui confirmerait, soi-disant, le keynésianisme). L’explication tient du fait que leurs prémisses théoriques sont fausses. Mais le meilleur exemple concerne les études économétriques consistant à démontrer l’effet positif des relances politiques keynésiennes. Le problème, c’est que lorsque vous lisez les critiques sur le Keynesian Multiplier notamment celles assénées par Rothbard et Hazlitt, vous comprenez aisément que les basic assumptions sur lesquelles repose le multiplicateur keynésien, et par conséquent, les politiques de relances, sont erronées. Dans ce cas, pourquoi conduire des études économétriques pour tenter de valider empiriquement une théorie dont la logique même est fallacieuse ? Car si l’on suit votre raisonnement, again, on devrait croire les études économétriques, et ainsi conclure peut-être en faveur du keynésianisme, car les faits sont cohérents avec les principes du keynésianisme. Cette démarche, comme je le dis, est un non sens complet, mais c’est la démarche que vous avez dit avoir adopté.
Je veux dire, tout simplement, qu’il est inutile de tester empiriquement une théorie dont les prémisses sont fragiles.
Vous aviez dit regarder les faits avant d’étudier la théorie. En d’autres termes, au moment d’examiner les faits, vous n’auriez jamais pu les interpréter correctement. Again, pour citer Mises :
Vous ignorez également les citations de Ludwig von Mises de mon post précédent. Fait intéressant, vous parliez tout à l’heure de « quelques affirmations généralistes merdeuses » alors que mon argument s’appuie sur Mises. Si votre intention était de dire que les principes de von Mises sont merdeux, je vous recommande d’être prudent. Si vous ne l’avez pas remarqué, il y a beaucoup de fans de von Mises sur Contrepoints. Vous risqueriez, par ces remarques, de vous faire des ennemis dans le coin.
Quant à faire avancer le libéralisme, ce serait une excellente idée. Mais seulement si j’étais un libéral. Peut-être bien que je suis autrichien, et je remarque qu’il y a des libertariens qui citent mon blog, notamment sur reddit.com, mais comme je l’ai dit, je ne suis pas libertarien pour autant.
Re-Bonjour M.H.
Tu permets que je te tutoie ? Tu vas voir, on pense quasi-pareil.
Je relisais ta page sur « things I don’t like » qui contient pleins de choses justes, comme d’autres articles avec lesquels j’agréé pleinement.
https://menghublog.wordpress.com/2012/10/27/things-i-dont-like/
Et en te lisant présentement, je me demande comment une personne qui a une aussi bonne analyse des choses peut être aussi nul en lecture au point de tomber dans les pires travers qu’il déplore chez les autres sur internet. J’ôse croire que c’est l’effet d’une mauvaise journée ou d’une fatigue passagère parce que là c’est vraiment collector.
Enfin bref, je suis libéral pur jus, anti-keynesien, Bastiat, Mises et Hayeck sont mes livres de chevet et je pense que les libertariens sont des rêveurs ce que je te chante sur tous les tons depuis le début.
C’est quand même ahurissant que tu arrives à me lire autant de travers au point de faire une succession de mother of strawman du genre: « Si votre intention était de dire que les principes de von Mises sont merdeux ».
Si tu continues comme cela dans un moment, tu vas vouloir réfuter « mes théories marxistes »
@Ilmryn
je me permet d’intervenir : vous voulez être libéral : super ! Mais il reste encore un peu de chemin à faire :
Le libéralisme n’est pas une doctrine, ce n’est pas une science qui s’apprend ou un manuel qui se déroule. La base principale du libéralisme est de faire confiance au hasard (où a Dieu) ce qui impose que l’on y croit d’une façon où d’une autre et que l’on admette que la science n’est pas tout.
Un des principes du libéralisme est le doute et derrière le doute, la tolérance. Tolérance dont vous ne semblez pas faire vraiment preuve, du moins à mon égard. Une personne qui émet un jugement de valeur sur les ‘cons’ n’est pas libérale.
Un autre principe, est de ne pas voir les choses selon son référentiel, mais selon le référentiel des autres : l’or n’a de valeur que pour celui qui l’achète. Si tout le monde trouvait l’or détestable, l’or n’aurait aucune valeur. Cela implique d’avoir une approche empirique des choses. Ce qui n’est pas du tout le cas de la démarche que vous expliquez, qui part du principe qu’il existe des vérités universelles à découvrir, alors que le libéralisme n’admet que le réel, la vérité étant comme le disait David Gemmell « un drôle de petit animal, chacun le voyant d’une couleur différente »
J’espère que cela vous aidera, vous semblez motivé, intéressé, passionné et avez de bonnes idées. Si ca ne vous aide pas et que vous y voyez un jugement de valeur : tant pis.
Stéphane Boulots: « Une personne qui émet un jugement de valeur sur les ‘cons’ n’est pas libérale. »
Exit donc la liberté d’opinion et d’expression.
Suicide après suicide…
@llmryn :
La définition de la liberté que vous utilisez est la définition socialiste : celle où c’est l’Etat, via la Loi qui décide de ce que j’ai le droit de faire, vous autorise à penser et à parler.
La définition libérale est que la liberté est la capacité innée d’être le seul à décider de ce que les autres ont le droit de faire me concernant.
‘Je ne vous permet pas’ est libéral, ‘j’ai le droit de’ est socialiste.
Stéphane Boulots: « Une personne qui émet un jugement de valeur sur les ‘cons’ n’est pas libérale. »
Donc toute personne qui te traite de simplet n’est pas libéral… Comme c’est pratique.
Quand tu auras fini d’adapter le libéralisme à ta convenance préviens moi, je suis curieux de voir cette toute nouvelle doctrine.
Le « Stephaneboulotisme » : « ce qui l’arrange, quand ça l’arrange. »
Avec un tout nouveau lexique: « La démocratie c’est la tyrannie, la monarchie c’est la liberté, la liberté d’opinion et d’expression c’est du socialisme, le classement des démocraties ne contient aucune démocratie » etc. etc.
http://www.wikiberal.org/wiki/Libert%C3%A9
La démocratie n’est qu’une façon de désigner qui détient le pouvoir, ce n’est en aucun cas l’assurance que les libertés individuelles seront respectées. Du point de vue des libertés, il y a ainsi un gouffre entre la démocratie libérale et la démocratie totalitaire.
Dixit wikiberal
« Donc toute personne qui te traite de simplet n’est pas libéral » : doublement, selon le droit naturel et selon la règle d’or :
Je ne vous ait pas accordé la liberté de dire ce que vous voulez de moi. Et je suis le seul à décider ce que vous me faites. – droit naturel de liberté.
Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse – éthique de réciprocité.
Stéphane Boulots: « Je ne vous ait pas accordé la liberté de dire ce que vous voulez de moi »
Personne n’accorde cette liberté en ce qui concerne la critique mon petit. (Les masochistes peut-être?)
Le « Stephaneboulotisme » c’est donc la fin de la presse critique, fin de la liberté d’expression, fin de contrepoints.
Va vite dire à h16 qu’il n’est pas libéral parce qu’il n’a pas demandé la permission à Fleur Pellerin avant de se foutre de sa gueule.
Le trip continue… C’est de la bonne !
« In the state of nature, liberty consists of being free from any superior power on Earth. People are not under the will or lawmaking authority of others but have only the law of nature for their rule. In political society, liberty consists of being under no other lawmaking power except that established by consent in the commonwealth. People are free from the dominion of any will or legal restraint apart from that enacted by their own constituted lawmaking power according to the trust put in it. Thus, freedom is not as Sir Robert Filmer defines it: ‘A liberty for everyone to do what he likes, to live as he pleases, and not to be tied by any laws.’ Freedom is constrained by laws in both the state of nature and political society. Freedom of nature is to be under no other restraint but the law of nature. Freedom of people under government is to be under no restraint apart from standing rules to live by that are common to everyone in the society and made by the lawmaking power established in it. Persons have a right or liberty to (1) follow their own will in all things that the law has not prohibited and (2) not be subject to the inconstant, uncertain, unknown, and arbitrary wills of others. »
Si vous voulez que je vous traduise la dernière phrase.
Le texte est de John Locke.
Stéphane Boulots: « Si vous voulez que je vous traduise la dernière phrase. »
Tu veux parler d’une interprétation stephaneboulotiste de la réalité ? Non merci, j’ai assez ri.
Tu as été dire a h16 qu’il doit demander la permission aux élus avant de les critiquer ?
Et ce texte n’empêche absolument pas de dire ce que l’on veut, il indique juste que les attaques ad hominem, les strawman, jugements moraux et autres insultes (qui sont en gros 99,9% de votre capacité d’expression) ne sont pas tolérable.
Maintenant, nous sommes dans un pays socialiste, donc vous faites comme vous voulez, ou plutôt comme vous avez envie, vue que clairement c’est la seule chose qui vous intéresse.
Et tu as été dire à h16 que son comportements n’est pas tolérable et qu’il n’est pas libéral ?
Stéphane Boulots: « (qui sont en gros 99,9% de votre capacité d’expression) »
C’est du bon gros ad-hominem ça… En gros tu trouves que c’est surtout la liberté des *autres* qui est « intolérable ».
Stéphane Boulots: « Maintenant, nous sommes dans un pays socialiste, donc vous faites comme vous voulez »
Collector encore ! La liberté d’expression serait donc « totale » en socialie mais « pas tolérable » dans un pays
libéralstephaneboulotiste.Une monarchie non démocratique ou la critique ne serait « pas tolérable », on commence à avoir une bonne vision de ta société « idéale ».
Je n’ai jamais parlé de h16, je n’ai jamais dit être royaliste, je ne le suis pas.
Par contre vos propos ne sont que bordées d’insultes.
Mon opinion est que vous êtes un sous marin communiste qui n’a d’autre but que de vendre la démocratie directe et les autres délires gauchistes du même genre en les maquillant de mensonges.
Je vous avais donné le bénéfice du doute mais de toute évidence vous êtes quelqu’un de profondément malhonnête, injurieux, nombriliste et nocif.
Merci pour ces leçons de morale monsieur Jouarre.
On a bien compris votre message : il faut la 6eme constitution dont la démocratie directe qui assurera des milliers d’années de dictature du prolétariat et l’avènement de la démocratie populaire.
C’est bien ce que je disais : ton « libéralisme » revu et corrigé par toi, c’est quand ça t’arrange, comme ça t’arrange. Insultes add-hominem, tout y passe, merci de te re-suicider
Je ne fais que relever tes profondes contradictions et tes amphigouri. Tu n’arrives même pas à voir que ta règle idiote du « il faut l’autorisation de la personne qu’on critique » impacte tout le monde y compris h16, un tel déficit de reflexion c’est stupéfiant.
Stéphane Boulots: « il faut la 6eme constitution dont la démocratie directe qui assurera des milliers d’années de dictature du prolétariat »
Tu confonds encore « moins mauvais » avec « parfait » mon pauvre petit.
Juste une démocratie à la Suisse ou même le Danemark serait suffisante pour éviter à la France le socialisme corrompu des élites qui mène tout droit le pays à la faillite comme tout les autres pays du sud qui sont peu démocratique.
Dans 1000 ans, on verra, en attendant, tous les pays qui se cassent la gueule sont dotés de démocratie minable. Évidemment, tu n’en tires aucune conclusion, comment le pourrais-tu ?
Stéphane Boulots: « Mon opinion est que vous êtes un sous marin communiste »
Tu arrives de moins en moins à masquer tes délires. Je te le dis en ami, fais toi soigner !
Je n’ai jamais dit qu’il fallait l’autorisation de quelqu’un etc … c’est votre interprétation : ce que j’ai dit est que « La définition libérale est que la liberté est la capacité innée d’être le seul à décider de ce que les autres ont le droit de faire me concernant. » (remontez dans les commentaires)
J’ai donné une définition de liberté qui n’est pas la même que celle que vous utilisez. Je n’ai jamais parlé de jugement moral sur h16, (il faut que) ni de quoi que se soit d’application légale de cette définition. C’est uniquement sorti de votre traduction.
Vous réinterprétez tout ce que je dit depuis le début, en le transformant et sans jamais poser une question quand cela ne vous parait pas clair. Et ceci est clairement une attitude anti-libérale : cette capacité à transformer tout ce que vous comprenez en jugement moral :
« La définition libérale est que la liberté est la capacité innée d’être le seul à décider de ce que les autres ont le droit de faire me concernant » devient dans votre esprit « Il se prend pour le bon dieu et juge le comportement des gens (comme h16) qui disent ce qu’ils pensent comme étant mauvais et devrait être interdit » alors que ma phrase n’avait rien à voir avec un jugement.
Cette transformation systématique de ce que les gens disent en terme moral est typique des personnes anti-libérale.
Votre obsession pour la démocratie vient de là : vous cherchez une solution pour ne pas avoir à subir de jugement arbitraire d’une autorité, et donc vous voulez dématérialiser cette autorité en la donnant au peuple.
Bref : vous n’êtes pas libéral : vous refusez que les gens puissent être leur unique juge, il vous faut toujours un juge suprême, comme c’est le cas pour l’exemple que vous donnez avec h16 : selon vous : h16 n’aurait pas le droit …
La notion « d’avoir le droit » n’a pas de sens libéral, je ne voit pas pourquoi je décernerait à quiconque le droit ou pas de faire quoi que ce soit le concernant.
Dans un sens à 100% libéral, il existe un contrat social, dans lequel chacun décrit ce que les autres ont le droit de faire, contrat bipartie. Mais cela n’a rien à voir avec la définition de la liberté.
Lisez le traité du gouvernement civil de Locke si vous voulez avoir plus de détails.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_du_gouvernement_civil
Ceci dit, votre violence dans vos propos est insupportable : remettez vous en question avant de juger les autres et essayez de comprendre le libéralisme avant de critiquer les gens.
Et une fois coincé tu mens en plus…
Stéphane Boulots: « Une personne qui émet un jugement de valeur sur les ‘cons’ n’est pas libérale. »
Stéphane Boulots: « Je ne vous ait pas accordé la liberté de dire ce que vous voulez de moi »
Stéphane Boulots: « les attaques ad hominem, les strawman, jugements moraux et autres insultes […] ne sont pas tolérable.
conclusion: ce que fais h16 n’est « pas tolérable », il n’est « pas libéral » et il viole la liberté des gens en les critiquants « sans leur autorisations ». (lol)
Par contre tu t’autorises tout ça à 100%, mais chez toi, c’est « parfaitement tolérable ».
PS: ne te fatigue pas, je pense que tout ce que tu écris n’a absolument aucun intérêt. Même les raisonnements et les mots les plus simple t’échappent.
Stéphane Boulots : « Ceci dit, votre violence dans vos propos est insupportable »
Et pas une once d’autocritique non plus… quelle surprise !
Stéphane Boulots : « de toute évidence vous êtes quelqu’un de profondément malhonnête, injurieux, nombriliste et nocif. »
Stéphane Boulots : « Mon opinion est que vous êtes un sous marin communiste »
etc. etc.
Votre capacité a tout transformer en droit positif ou en morale est fascinante !
H16 fait ce qu’il estime devoir faire. La personne qui est la cible de ses critiques est libre de les accepter ou non. Si elle ne les tolère pas, c’est tout à fait recevable. ‘Je ne vous permet pas’
Votre point de vue est que la loi oblige la personne critiquée a ne rien faire : c’est la loi socialiste française qui fonctionne ainsi.
D’un point de vue libéral personne n’est obligé à faire quoi que se soit le concernant : si je décide que personne ne peut me prendre en photo, c’est ainsi, personne n’a le droit de m’obliger à ce que l’on me prenne en photo.
Ce n’est pas un point de vue moral mais un système légal qui ne fonctionne pas comme le droit positif.
Dans un système libéral personne, absolument personne n’a de droit sur vous, sauf les droits que vous lui avez consentis.
Je maintient mon opinion sur vous. Si ça ne vous plait pas dites le, mais ne cherchez pas à y trouver une incohérence, je pense avoir passé assez de temps à avoir essayé de vous expliqué.
Tolérable ne veut pas dire autorisé.
Pas tolérable : qui n’a pas à être toléré.
Stéphane Boulots: « Votre point de vue est que la loi oblige la personne critiquée a ne rien faire : c’est la loi socialiste française qui fonctionne ainsi. »
N’importe quoi comme d’habitude.
Stéphane Boulots: « c’est ainsi, personne n’a le droit de m’obliger à ce que l’on me prenne en photo. »
Oui, oui, Plus tu pédales moins fort, moins t’avances plus vite.
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Right_to_Privacy_(article)
Cela fait 4 liens qui illustrent ce que je vous dit, aucun de votre part : vos dires ne sont basés que sur votre opinion et vos croyance. Cela devient lassant.
Technique électoraliste du beignet mou pour faire monter la gauche rouge au sein de l’Europe et pour s’imposer en tant que leader ? Un petite Gueguerre en plus, une petite inflation pour donner à manger à Atalli, et hop le tour est joué. La décroissance à de l’avenir, on mélange cause conséquence, mais ne vous inquiétez pas la Chine et l’Inde eux il ne vont pas mélanger. On est encore dans une politique autocentrée d’après 2 eme guerre mondiale…bref ce pays est foutu comme dirait h16
Le grand » argument » anti déflation qu’on nous rabâchait au Lycée durant les cours de SES, c’était une théorie selon laquelle, en période de baisses des prix, les agents économiques attendaient pour consommer que les prix baissent toujours plus…
C’est assez étrange que la théorie inverse sur l’inflation ne soit pas vérifiée, celle-ci devrait alors pousser les agents économiques à consommer le plus possible immédiatement.
Le taux d’épargne des ménages Américains passe de 6,1% en 2009, avec une inflation de 2,72% à 4% à peine en 2014, avec une inflation de 0,76%.
Quand au Japon, le pays phare en matière de déflation, le taux d’épargne varie d’un misérable 0,4% à un 2,7% durant la période 2008-2014, avec un taux d’inflation compris entre -1,8% à 2,9% sur la même période.
http://www.oecd-ilibrary.org/fr/economics/taux-d-epargne-des-menages-previsions_20743858-table7
Comme quoi, on arriverait presque à la conclusion inverse de celle de l’EN a tenté de me fourrer dans le crâne pendant des années. Le Keynésianisme et la manipulation monétaire ont de beau jours devant eux dans ce pays.
C’est normal : tout l’argent va aux Etats, dans le remboursement de la dette (dans la cavalerie), donc les banques n’ont aucun intérêt à prêter aux particuliers ou aux entreprises, donc les gens pompent dans leurs épargnes : l’argent devient rare, donc cher, ou les prix baissent, comme vous voulez.
En gros, le modèle actuel est l’inverse du modèle keynésien : on n’est pas dans une déflation due à la réduction/destruction du capital comme en 29, mais dans une déflation due à la raréfaction de l’argent.