Les 5 inquiétantes réalités des chiffres sur les demandeurs d’emploi en France

Jamais la France n’a compté autant de demandeurs d’emploi !

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Les 5 inquiétantes réalités des chiffres sur les demandeurs d’emploi en France

Publié le 29 janvier 2015
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Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre

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Les chiffres des demandeurs d’emploi ont été publiés hier soir par le Ministère du travail : c’est un record. Jamais la France n’a compté autant de demandeurs d’emploi !

1 – Près de 6 millions de demandeurs d’emploi

Quand on parle demandeurs d’emploi, le chiffre pertinent c’est ceux qui sont « en recherche d’emploi » inscrits dans la « catégorie A » : ils sont 3,5 millions ! Mais si on inclut les autres catégories, (telles que définies par l’INSEE), il y a en réalité en France plus de 6 millions de personnes qui cherchent un emploi (6,21 exactement, cf. page 15 de la publication du Ministère du Travail).

2 – Le chômage des jeunes augmente : + 9 000 demandeurs d’emplois

Le Gouvernement a beau affirmer parfois que la situation des jeunes s’améliore, les chiffres montrent que le nombre de demandeurs d’emplois de moins de 25 ans a augmenté de 1,7 % sur un an. Cela représente près de 9 000 jeunes de moins de 25 ans en plus sur un année.

3 – L’explosion très nette des demandeurs d’emploi en 2014 !

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 5,7 % ! Cela fait 189 000 demandeurs d’emploi sur un an, soit 15 534 par mois, 3 624 par semaine, 517 par jour. Autrement dit, c’est environ 12 plans de licenciement « abattoirs GAD » chaque semaine.
L’augmentation est encore plus nette pour les hommes (+6,6 % de demandeurs d’emploi catégorie A pour un an) et particulièrement ceux de plus de 50 ans (+10,8 %).

4 – La gravité du nombre de demandeurs d’emplois au chômage de longue durée

hollande chomage rené le honzec

Les chiffres montrent que 43 % des demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C sont dans cette situation depuis plus d’un an (ce chiffre atteint même 48 % dans le Nord Pas de Calais, 47 % en Picardie, 56 % à la Guadeloupe et à la Réunion). Cela représente 2,25 millions de personnes qui sont en recherche d’emploi depuis plus d’un an. Dans le détail, la France compte 1 million de demandeurs d’emploi depuis un an (mais moins de deux ans), 509 000 depuis deux à trois ans et 705 000 depuis plus de trois ans. Cette situation est très inquiétante car plus le chômage dure, plus la chance de retrouver un emploi s’amenuise.

5 – Les graphiques qui donnent le vertige sur l’échec de la politique française

Depuis 2000, la part de la politique de l’emploi dans le PIB a crû, pour atteindre 4 %. Dans le même temps, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A, B, C, D et E a explosé.

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  • A la fois ceci n’est pas étonnant quand on est dirigés par des idéologues pour qui le travail est « l’exploitation de l’homme par l’homme » … on regrette seulement qu’ils n’appliquent pas leur maximes à eux mêmes (mais c’est une constante chez eux ) tout irait immédiatement mieux !

    • Non seulement les méchants patrons exploitent les travailleurs, mais en plus ils ne veulent pas en embaucher plus pour exploiter plus !

      Mais les socialistes ne sont pas à une contradiction près. Cela devrait quand même faire réfléchir sur le fait qu’un gouvernement socialiste n’a aucun pouvoir sur le chômage, à part de créer des faux emplois payés par les impôts. On l’a dit et répété, tout ce qu’ils savent faire est redistribuer – à condition qu’il existe quelque chose à redistribuer. Dès lors, un tel gouvernement n’a la possibilité de mettre en oeuvre un programme que dans un pays où tout va bien, mais il arrive toujours au pouvoir quand tout va mal, comme en Grèce.

      • bonjour pragmat, votre message m’oblige à avouer une terrible vérité : Après avoir navigué au long-cours en tant que salarié ; décidant de reprendre l’entreprise familiale ,je suis devenu un abject patron, horrible exploiteur de salariés de surcroit qualifiés ! Détails insupportables et aggravants,ces salariés étaient des gens de connaissance ,de mon village ,parfois même liés à ma propre famille ; l’horreur vous dis-je !
        Mes enfants ,successeurs ne prirent pas le risque de devenir un aussi vil personnage que leur père ‘ah! le méchant ! et délocalisèrent la « boite  » dès ma retraite ; mettant ainsi fin à cette honteuse exploitation locale et allèrent exploiter ,avec bénéfices ,de pauvres Canadiens innocents qui certes ne méritaient pas ça …..

      • un gouvernement socialiste n’a aucun pouvoir sur le chômage

        Faux ❗ Il a un super-pouvoir : celui d’en créer plus :mrgreen:
        Cela semble très bien fonctionner ces temps-ci … :mrgreen:

  • Et n’oubliez pas une chose, le chômage est très préjudiciable à la santé. Le chômage génère des maladies, le chômage tue.
    Il y a en France 6 millions de personnes qui risquent d’être atteint d’une pathologie due au stress consécutif au chômage, et dont un certain nombre en mourront (maladie cardiaques, suicides…).
    Bien sûr, il est plus facile de taper sur les automobilistes dans une démagogie stupide, mais prendre conscience de cette catastrophe sanitaire, c’est vraiment hors de portée de nos syndicats, qui refusent toute réforme, de nos politiques arc-boutés sur leur visions politiciennes à but électoraliste, de nos dogmatiques verdates, refusant toute développement énergétique hors la pseudo énergie verte….
    Cette catastrophe sanitaire est aussi importante que celle de l’amiante, certains de ses effets ne seront visibles qu’à long terme, mais tous les chômeurs seront plus ou moins atteints, et tout le monde s’en fout, et les macron, valls, hollande diront qu’ils n’en savaient rien, que ce n’est pas de leur faute.
    Pour moi ils sont coupables, coupables de ne pas vouloir réformer ce pays, coupables de ne pas vouloir voir ce qui fonctionne ailleurs, coupables de parler plus de la Grèce que leur propre pays.

    Lire : Le traumatisme du chômage
    de Michel Debout et Gérard Clavairoly

    • Le travail aussi tue. Le stress et la pression des supérieurs toujours plus forte provoquent plus de maladies cardiaques que le chômage. J’en ai fait l’expérience.

      • C’est vrai, mais la pression des supérieurs est d’autant plus forte que l’entreprise à besoin d’augmenter sa productivité pour survivre (ou simplement s’adapter aux nouvelles pressions fiscales et réglementaire de l’état). Et l’employé est d’autant plus stressé qu’il sait que son poste est menacé et qu’il ne pourra pas retrouver de travail.

        A titre d’exemple, c’est l’un des effets néfastes des 35 heures : la comptabilisation précise du temps de travail pour justifier les RTT (et faire respecter les durées légales) a évidemment nuit à l’autonomie, la motivation et renforcé le stress : on n’est plus jugé sur un résultat mais sur une attitude dans le respect strict d’un temps de présence.

      • Le stress au boulot est dû au fait de la gestion par le dit stress. Cette gestion n’est possible que du fait du risque de chômage.
        Si le chômage était faible et/ou de courte durée, vous enverriez votre petit chef se faire foutre, et la boite serait bien obligée de se réformer.
        La gestion par le stress est née lors des 35 h (vous savez, avec la soit disant grande productivité du travailleur français tant vanté par la CFDT, et donc son cout de production réduit).
        La gestion par le stress n’est possible que si l’on gouverne par la trouille, trouille du chômage, trouille de l’avenir, trouille du climat, trouille des micro-particules, enfin bref, trouille de tout. Que fait notre gouvernement aujourd’hui, sinon favoriser cette gouvernance par la trouille.
        En ce sens, le chômage est aussi responsable du mal être dans l’entreprise, c’est lui la première cause de ce stress du fait de la trouille qu’il génère.
        Au travers ce chômage, ce sont aussi nos gouvernants qui sont responsables du fait qu’ils refusent de prendre les mesures qui ont montré leurs efficacités dans les pays du nord.
        Une politique libérale.
        Un politique fiscale cohérente (flat tax)…

        En guise de conclusion, le chômage ne tue pas seulement les chômeurs mais aussi ceux qui travaillent.

        • Je suis tout à fait d’accord avec vous. Pour avoir justement vécu en Scandinavie, la flexibilité du travail est tout autre. Vous savez, en France, si vous n’avez pas le bon diplôme, vous vous retrouvez dirigé par un petit jeune incompétent qui n’a jamais mis les pieds sur le terrain, et passe plus de temps à lire des revues de managements et à parler des employés comme d’un troupeau dont il doit optimiser le comportement qu’à montrer l’exemple. Vous pouvez avoir des résultats brillants sur la durée, au moindre flottement on arretera les sourires au profit des menaces et de la pression. Tout cela crée un abrutissement dont vous vous faites l’esclave volontaire. Si vous n’acceptez pas d’être dirigé par un type souffrant du syndrome de Peter (degré d’incompétence), de vous tuer à la tâche pour un bonus financier égal à 50€ dans le meilleur des cas et de la boucler, vous perdez votre emploi. Si seulement le marché était plus flexible, on n’aurait pas ce genre de problème (ou alors drastiquement réduit).

    •  » le chomage tue  »

      devant la TV ?

  • Et tous ces emplois qui manquent, ce sont autant de nos concitoyens qui ne créent pas de richesse.
    Le pays s’appauvrit.

  • un jour, c’est sûr, la fameuse courbe atteindra un maximum. Et ce jour là, elle s’inversera, et le gouvernement qui sera aux commandes à ce moment là se gargarisera de cette inversion et l’attribuera à sa « politique volontariste ». C’est toujours mieux que l’attribuer aux mathématiques…

    • non, cette courbe peut ne pas s’inverser : tous les salariés du privé peuvent perdent leur emploi, et ensuite tous ceux du public car il n’y aura plus personne pour payer leurs salaires.
      donc ça va augmenter encore très fortement car les dégâts des équipes de soces depuis 3ans sont irrémédiables et que les « alternatives » ne sont pas à la hauteur et seraient bloquées au cas où

      • Oui, comme notre système est très « résilient », les conséquences des mauvaises décisions des 3 dernières années avec augmentation importantes des charges et impôts, une forte insécurité juridique et une haine globale de la réussite individuelle n’ont pas encore pris leur pleine mesure. C’est d’ailleurs pour cela que le CICE et les impulsions positives comme le pétrole et les taux n’auront pas d’effets visibles même limités. Ils seront dilués dans ces effets retard négatifs et leurs effets seront également dilués sur plusieurs années. la chute av donc continuer inexorablement, nos concurrents et partenaires déjà plus compétitifs continuant eux à faire els réformes que nous n’avons même pas commencé …

        • Oui, vous abordez la un point important : l’économie est cyclique et les actions des gouvernements peuvent améliorer au moins temporairement l’économie. Mais d’un autre côté, les contraintes et les erreurs plombent cette même économie et avec un effet retard. Quelle est la résultante ? Et si il n’y avait jamais de reprise même partielle ?

          Ce sont les tendances qui sont le plus inquiétantes et non pas les chiffres bruts. Les EU ou le RU semblent avoir une tendance qui va dans le bon sens. Mais ce n’est absolument pas le cas chez nous et dans la presque totalité de l’Europe. Annoncer une nouvelle année d’augmentation du chômage alors qu’on profite de la baisse du pétrole et de la croissance US est un très mauvais présage. Peut-être faudrait-il commencer à s’inquiéter sérieusement au niveau national et au niveau européen – s’il existe des gens possédant un cerveau à ce niveau, et capables de réfléchir au delà de la planche à billets.

  • Noter également l’augmentation importante sur 2014 des catégories D (formations) et E (emplois aidés) qui font parti du fameux « traitement social » du chômage. Autrement, l’Etat donne de l’argent pour sortir artificiellement des chômeurs des catégories A,B ou C. Ils sont quand même environ 650 000, soit 50 000 de plus qu’un an auparavant ! Autrement dit, il y a eu escamotage de 50 000 chômeurs, mais cela ne suffit même pas à ne pas avoir de résultats catastrophiques.

  • Et ça n’est pas fini, l’arrivée massive des travailleurs détachés ne fera qu’amplifier le phénomène. L’ouverture des lignes d’autocars est un exemple. Des sociétés étrangères vont venir inonder le marché et casser les prix. Le traité de Lisbonne le permet.

    • il est d’autant plus important et urgent de faire les réformes nécessaires pour aligner les niveaux de prélèvements français dans la moyenne des autres et non à 50% à75% supérieurs au lieu de chialer que les méchants autres y sont pas gentils ou que les méchants riches veulent pas se faire plumer 90% de leur fortune pour un tonneau des danaides

    • casser les prix ?

      Non, la concurrence fonctionne enfin.

  • Que du bonheur.

    Face au déferlement d’actions et de déclarations démentes de la part du gouvernement (et des institutions européennes, BCE comprises)… chaque chômeur supplémentaire est une bénédiction.

    Un levier. Un missile. Une charge creuse. Un outil létal.

    Plus Hollande et ses complices tentent de faire diversion, tordent le sens des mots… plus le chômage apparaît, majestueux et imparable, comme le juge de paix : le Réel avec une majuscule.

    Et donc plus le décalage grandit.

    Le but du jeu est de les pousser à la faute, de tendre l’élastique jusqu’à ce qu’il rompe. Casse brutalement.

    Cynique je sais. J’ajouterai : chaque chômeur longue durée ou de plus de 50 ans, est une double bénédiction. Car l’un comme l’autre ne retrouveront JAMAIS du travail, pesant durablement sur les finances publiques, à la fois sur les recettes, mais également les dépenses.

    C’est le seul moyen.

    La révolte viendra de la misère.

    Le cas grec n’est que le énième avatar, l’énième illustration de cette vieille vérité historique.

  • Et dire que nos géniaux chroniqueurs nous promettent de vivre 150 ans et plus ce qui fera au moins 120 ans au Pôle Emploi …. le rêve !!!!!!!!

  • 6 000 000 toutes catégories confondues ??? pour nous confondre !
    -Les Chômeurs des DOM-TOM non comptés (des sous travailleurs sans doute).
    -Les RSA : 1 700 000 effacés des chiffres du chômage… pas une paille… si les chiffres de RSA sont exacts on nous dit 2 400 000…
    Tous les Chiffres sont faux !
    On compare nos chiffres avec les autres pays de l’Europe qui ont de vrai chiffres.
    Quelle Honte !
    240 000 chômeurs « glissés » chaque fin de mois : cad : on les radie et on les réinscrit le début du mois suivant, pour les faire disparaître… Le coût des documents à envoyer pour les réinscriptions, enveloppes, documents, heures d’impression, impression…
    Un coût pharaonique de triche, qui pourrait servir à la formation de milliers de chômeurs.
    -Emmaus, et autres non-inscrits pour gagner 50E par semaine..!!!
    et tous ceux que l’on peut oublier et on s’en excuse..

    11 millions réels ou 12 millions..
    Quelle est la complicité de l’Europe pour accepter des chiffres de 3 500 000 de sans emplois, quand les vrais chiffres dépassent 11 000 000 ???
    Tous nos chiffres sont truqués de la même manière.. A multiplier quand ça les arrange ou diviser !!
    Fuyons dans un autre pays ou l’on pourra éduquer nos enfants avec de réelles perspectives, qui nous autoriserons de calculer un vrai futur pour eux sur de vraies bases.

    • « Quelle est la complicité de l’Europe pour accepter des chiffres de 3 500 000 de sans emplois, quand les vrais chiffres dépassent 11 000 000 ??? »
      Arrêtons d’accuser l’Europe sur des choses ou elle n’a aucune prise, telle que la politique éco désastreuse de nos socialos

    • guang de l’est !

      et encore, la france est un des pays les plus fonctionnarisé du monde. fonctionnaires, qui par définition, ne peuvent pas etre au chomage, comme nos brave agriculteurs … si l’on retire de la base tous ceux qui ne connaitront jamais le chomage de par leur statuts, le pourcentage est encore bien plus grand … c’est peut-etre un tier de la population en age de travailler qui ne fout rien !

      et pourtant le pays tourne toujours … à gauche ! peut etre une jambe plus grande que l’autre ?
      en france, la jambe du secteur privé et beaucoup plus grande que la jambe du secteur publique … alors le pays tourne à gauche, tel forest gump autour du stade …

      c’est mal parti pour les jeux olympiques !

      • scoobidoo: « c’est peut-etre un tier de la population en age de travailler qui ne fout rien !  »

        Sans faire de gros calcul il y a 20 millions d’actifs dans le secteur marchand qui paient pour 45 millions.
        Et ces 20 millions d’actifs travaillent seulement une grosse moitié de leurs vie.

  • Bonjour,
    Il fut un temps où l’activité professionnelle permettait de gagner de l’argent, mais ça c’était avant 🙂
    Peu à peu certaines organisations ont verrouillé l’accès à la richesse d’argent par l’art de la gestion humaine, le recours à la technologie et surtout le recours aux paradis fiscaux.
    Mon avis est que les paradis fiscaux ne servent pas qu’à préserver leur richesse d’argent, mais à éviter
    que l’argent ne circule jusqu’au citoyen et lui permette de s’enrichir, et ça les affaiblierait.
    Le chômage n’est qu’un outil de gestion humaine.
    Essayez de détecter ces organisations et évitez de les enrichir.
    C’est facile, elles se comportent comme des mouches à merde.

  • C’est fou comme ce sujet a disparu de la presse. Au temps de « l’inversion de la courbe » on en mangeait tous les jours et là, c’est le silence quasi complet.

    • Merci de votre remarque.
      C’est assez sidérant de voir cette chape de plomb qui recouvre ces informations dans la presse « libre? »

      • Il y a une solution: étendre le statut d’entrepreneur individuel.
        Ce dernier paye ses propres charges sociales, et facture son travail à l’heure.
        Il faut permettre aux entreprises de faire appel à ces travailleurs.
        L’entreprise aura une liste de gens de compétence adéquate, elle pourra appeler le travailleur quand elle en a besoin, et pour le temps nécessaire. Plus de problème de contrat, de licenciement, de charges.
        Bien entendu cela n’exclut pas qu’elle peut avoir un personnel fixe, mais cela résoud le problème des pics de travail.
        Le travailleur individuel, lui, intervient dans plusieurs entreprises en cas de besoin, et aussi à son compte. Il travaille quand il veut, le nombre d’heures qu’il veut, et prend ses vacances quand il veut. Il est payé d’avantage quand il travaille.
        Plus il est compétent, plus il sera appelé.
        Ceux qui resteront sans travail seront les nuls ou les paresseux.
        Ce n’est pas là une solution libérale?

        • on appelle ça des vacataires. j’ai fait ça pendant 7 ans … payé à la tâche, le pied !

          entre 1988 et 1995. aujourd’hui, le service de remplacement n’existe même plus … le socialisme a horreur des indépendants.

        • C’est la seule solution pour travailler et trouver du travail sans souci.
          On y va doucement.
          On est mieux payé.
          L’inconvénient est l’instabilité, il faut l’accepter.

  • Le chômage ? Quel chômage ? Miracle de la pensée collectiviste jamais à court d’idées foireuses, les socialauds de gauche comme de droite prétendent maintenant réinventer le bon vieux service national-civique-citoyen (au choix selon la couleur politique du socialiste éructant). Ainsi, le chômage sera instantanément réduit de 600 000 personnes et Culbuto pourra bientôt fanfaronner sur le succès de sa politique économique !

    D’ailleurs, pourquoi se limiter aux moins de 25 ans et pour quelques mois, hein ? Autant viser large et enrôler jusqu’à 40 ans pour une durée de trois ans ! Et cette fois-ci, les filles ne vont pas y couper ! Mesdames, Mesdemoiselles, à votre tour de goûter aux joies des primates avinés dotés d’un QI de 20 qui vous hurleront des ordres débiles 24/7 pour tuer le temps à défaut d’ennemis ! Vive l’égalitarisme des sexes ! Je pouffe !

    Et puis ainsi, les djeuns n’auront plus besoin de s’exiler dans des pays exotiques pour apprendre à manipuler des armes de guerre. Ils le feront à la maison. Désormais, c’est l’armée fraônçaise, oui m’sieur, qui va apprendre aux apprentis terroristes comment dézinguer efficacement son prochain. Quelle riche idée ! Je repouffe ! Pas à dire, un collectiviste, quand c’est con, ça ne fait pas semblant !

    Les socialauds reviennent invariablement chez maman : quand les impôts en espèces ne rentrent plus parce qu’ils ont ruiné l’économie, ils passent aux impôts en nature. Et quand ils arrivent fatalement au bout de l’impôt en nature, l’étape suivante est évidemment le rétablissement de l’esclavage. Si après ça il reste encore des chômeurs, on se doute qu’une bonne petite guerre artificiellement inventée fait l’affaire pour épurer le sureffectif démographique. Allez, hop, tous en Irak !

    Raah, on est rassuré ! Cette foutue petite courbe du chômage sauvage et rétive va enfin se plier à la volonté de son dresseur…

    • Les socialauds ont des super-pouvoirs ❗

    • jusqu’à preuve du contraire, le service militaire a été stoppé car il n’y avait plus de sous dans les caisses ( hier soir, dans C dans l’air, pascal servan conseillait de reformer une garde nationale, et expliquait que les français avait préféré la sécurité sociale plutot que la sécurité tout court … ). ça m’étonnerait que ça se soit amélioré depuis …
      pour lutter contre le chomage, c’est l’esclavage que le socialisme va bientot devoir rétablir …

  • La « préférence » française pour le chômage a des causes cumulatives. L’Etat ne s’est jamais posé la question de la subsidiarité « qu’est-ce que la société civile ferait mieux pour moins cher ? »

    Fonctionnarisation au prix fort de secteur entier, assistanat généralisé (et pas qu’aux pauvres : collectivités, entreprises), profiteurs de l’Etat. Par conséquent fiscalité excessives tant sur le travail (cotisations sociales) que sur l’entreprise,
    l’entrepreneur et l’investisseur.

    Réglementation envahissante et instable (logement, travail, « anti-discrimination »)
    Résultat le coût de certains services de base (logement, assurance santé, prévoyance) devient inaccessible hors subventions pour les employés les moins qualifiés. En effet ces services n’ont pas été mis en concurrence pour les rendre bon marché.

    Si le chômage augment c’est aussi que le salaire de base (smic) ne convient pas à la fois aux candidats et aux recruteurs. Partant de là deux chemins s’offrent :

    La flexibilité : supprimer smic et droit du travail. Nul doute que le chômage reculera. Moins de stabilité pour les cdi, mais avec une reprise d’emploi plus rapide. A structure publique inchangée, chacun reste néanmoins esclave fiscal (en moyenne jusqu’en juillet) Quels seront les soutiens d’un telle politique ? les cdi déchus ? les libéraux ? avec quel % de voix ?

    Le libéralisme intégral : subsidiarité généralisée. Si le cdi n’est plus la norme dans l’économie française, est-il légitime de fournir par l’impôt des postes à vie dans la fonction publique ? L’éthique d’abord ! Si les entreprise, leurs collaborateurs, leurs fournisseurs sont en concurrence mondiale, comment exempter la fonction publique de son obligation de compétitivité ? Indéfendable ! Si les Etats doivent être compétitifs, pourquoi les collectivités locales s’en exempteraient ?

    Libérer le citoyen de son fardeau fiscal et réglementaire c’est mettre fin à un ensemble de politiques publiques qui devront, pour les besoins de base et eux seuls, être remplacées assez vite par une auto-organisation de la société civile locale.

    Les think tank libéraux diffusent et popularisent de mieux en mieux les remèdes de l’économie de marché et de la société civile. Sont-ils lus au moins par l’élite économique du pays ?

  • Réjouissez-vous chômeur(se)s, l’Etat embauche des inspecteurs d’auto école…… ah ben non je me suis lasisé dire qu’il faut être facteur de la Poste, donc déja avoir un travail pour avoir le poste.

    C’est coul 🙂

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