Les 35 heures ou le socialisme dépressif

Les 35 heures sont la marque d’un état d’abattement de nos élites : le socialisme dépressif.

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Les 35 heures ou le socialisme dépressif

Publié le 6 février 2015
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Par Erwan Le Noan.
Un article de Trop Libre

Droopy credits Pankaj Kaushal(CC BY-NC-ND 2.0)
Droopy credits Pankaj Kaushal(CC BY-NC-ND 2.0)

 

Voilà un anniversaire que Manuel Valls et Emmanuel Macron ne fêteront probablement pas : depuis le 1er février 2015, cela fait 15 ans que la France est entrée dans le régime kafkaïen des 35 heures. Le Premier ministre, dès sa candidature à la primaire du Parti socialiste en 2011, comme son ministre de l’Économie à la fin de l’été dernier, n’ont jamais caché tout le mal qu’ils pensaient des lois préparées par Martine Aubry. Il est donc d’autant plus regrettable qu’ils n’en tirent aucune conséquence politique ; en cela, ils s’inscrivent dans le droit fil des responsables politiques français depuis deux décennies : celle du défaitisme économique qui plombe notre pays.

Les 35 heures sont la marque d’un état d’abattement de nos élites : le socialisme dépressif. Loin des périodes de conquête et des grandes ambitions, loin de la promotion du progrès social et de la croissance, les gouvernements français successifs ont renoncé à faire grandir l’économie nationale. Depuis 20 ans au moins, au lieu de répartir les fruits de la croissance, ils se contentent de distribuer la misère ; au lieu de promouvoir des perspectives positives, ils gèrent dans l’abattement, le rationnement et la défaite.

À gauche, l’idéologie du partage du travail domine largement : puisqu’il semble impossible de créer de l’emploi, il est exigé de ceux qui en ont de travailler moins. Pour que tout le monde ait sa miette (achetée à crédit, au demeurant), les socialistes favorisent de toutes petites tranches. Elle est loin l’époque où le Parti socialiste croyait qu’il était de son devoir d’apporter de nouveaux ingrédients au bien-être collectif !

Cette logique de redistribution indigente vaut dans tous les domaines : l’incapacité à proposer des perspectives aux plus défavorisés a conduit à interdire à d’autres de réussir de façon trop éclatante, en multipliant les taxes et les punitions fiscales ; l’impossibilité de réformer l’école a poussé à empêcher qu’aucun établissement ne brille plus que les autres, en les prétendant tous équivalents et en maintenant une carte scolaire rigide qui emprisonne les élèves. La liste est longue de ces renoncements.

Socialiste dépressif - René Le Honzec - contrepoints 186La droite n’est malheureusement pas en reste : au fond, elle adhère également au défaitisme socialiste. L’exemple le plus frappant est celui de son discours sur l’immigration. Elle aurait pu choisir de l’encourager, de se sentir flattée que les meilleurs, à travers le monde, viennent dans notre pays.

Au contraire, par incapacité à révolutionner l’État-providence exsangue et ruiné, elle a renoncé à faire de notre pays un pôle d’attractivité et de réussite. Au lieu de réformer profondément les systèmes sociaux et administratifs en déroute, ce qui aurait permis d’allouer plus équitablement les ressources collectives, elle a choisi d’interdire à de nouveaux talents de venir s’asseoir autour de la table.

Depuis 15 ans, les débats se succèdent sans fin pour évaluer l’effet des 35 heures. L’institut COE-Rexecode avait montré leurs conséquences désastreuses sur la compétitivité. La députée socialiste Barbara Romagnan a récemment écrit un rapport, œuvre littéraire plutôt qu’évaluation économique sérieuse, concluant aux effets positifs de la mesure. Jamais, dans son travail, elle ne se demande si l’économie française aurait pu être meilleure sans ce boulet de complexité aux chevilles.

Ces évaluations sont importantes, mais elles ratent l’essentiel : depuis 15 ans, notre pays a renoncé à la croissance, à se projeter dans l’avenir, à envisager le monde de façon positive et ambitieuse. Depuis 15 ans, nous vivons dans l’ère du défaitisme économique. C’est un bien triste anniversaire.

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  • Pour compenser le manque criant d’efficacité la fonction publique doit montrer l’exemple et passer à 42 H / semaine ( tout en faisant baisser le niveau scandaleusement élevé d’absentéisme). Une baisse ne devrait ensuite pouvoir s’envisager qu’en cas de de forte amélioration de l’efficacité.Les fonctionnaires ont oublié qu’ils sont au service des autres.Il est vrai que cela ne fait pas partie des critères de recrutement et qu’en cas de manquement et de feignantise caractérisée ils gardent leurs postes et leurs salaires.Les contribuables n’en ont pas pour leur argent et puisqu’ils sont incapables de se réformer et de s’améliorer il faut privatiser( en organisant une certaine concurrence) au plus vite le maximum de domaines ( y compris dans l’éducation).

    • on ne peut pas être à la fois de gauche, de bonne foi et intelligent. manifestement, cette femme est stupide et de mauvaise foi. il faut vraiment être de mauvaise foi pour dire que les 35 heures ont un impact positif. la mauvaise foi des gauchistes m’étonnera toujours. la gauche francaise est complétement déconnecté de la réalité. ces gens ne pigent vraiment rien à l’économie (ils utilisent toujours des sophismes démontés au 19 siècle). même dans la plupart des autres pays d’Europe, la gauche n’est pas assez bête pour vouloir faire les 35 heures. je connais des tas de non Français qui se moquent de la France à cause des 35 heures. l’ingéniérie sociale de grande ampleur n’a jamais marché et ne marchera jamais quand les Français comprendront cela….Rappelons que cette mesure nous avait été vendue à l’époque comme une politique structurelle (et non plus conjoncturelle) qui devait éradiquer définitivement le chômage dans notre pays grâce à la logique implacable du « partage du gâteau ». Échec complet

  • Quand je pense au battage médiatique autour du passage à l’an 2000, à la grande manipulation de nos illusionnistes politiques sur l’avenir radieux promis juré par l’arrivée dans le 21 ème siècle, on a bien effectivement renoncé au progrès parce que l’on a fait croire que ça allait nous tomber tout cuit dans le bec!
    Les français qui ont voté pour ces gens, tous partis confondus, ont finalement obtenu ce qu’ils voulaient et qu’ils ont mérité ( Lisez « LA GRÉVE » d’Ayn Rand, tout est dedans, les politiques socialistes poussées à leur extrême économique et mondial, la déresponsabilisation des peuples, la démotivation des producteurs de richesses et l’effondrement final.) Ce pays est foutu comme dit H16. ( Je dirais même plus: l’Europe est foutue et sans doute quelques autres ).

  • D’abord si l’on doit dresser un bilan des 35 heures, combien de pays ont suivi la france dans cette expérience, bah aucun.
    Secondo, il est amusant de voir parader maintenant dans les médias, certains macro économistes (gilbert cette, ph. aghion …), qui ont été à l’époque les instigateurs et conseillers du gouvernement socialistes pour ériger ctte belle fable du fromage trop serré dans sa petite boite et qui doit donc se partager.

    • Faut pas être trop méchant avec Aghion et les autres économistes adeptes des 35 voire 32 heures : il y avait une façon intelligente de faire ça, qui n’aurait pas été nuisible, et c’est ce qu’ils avaient en tête : grosso modo, on garde le même salaire HORAIRE, on réduit donc le salaire brut, et pour maintenir presque le même salaire net on baisse les charges (en finançant ça par la réduction des indemnités chômage etc.).
      Bref c’était 35 heures payées 35 !
      Évidemment nos politiciens, « de droite » (soi-disant) autant que de gauche, ont mis en place les 35 heures payées 39, doublée d’une application à la fonction publique, et triplée d’une usine à gaz avec des allégements payés par des impôts en plus sur les entreprises
      Autant dire une augmentation de 10 ou 20 % des cout en 2 ans à production identique. Le résultat on le vit encore

  • Liberté, égalité, gratuité, oisiveté est la devise de la gauche démagogique et clientéliste. Ce que propose cette gauche c’ est une société ou celui qui ne travaille pas aura de plus en plus d’ avantages tandis que celui qui travaille aura de plus en plus d’inconvénients. A quoi bon travailler si ceux qui ne travaillent pas ont droit à un revenu décent en plus de l’ accès gratuit à tous les services basiques ; santé, éducation, logement, transport. Cette société est le rêve du oisif qui aspire aux congés payés à vie. Et tout celà ne coutera rien, l’ état payera, l’ état prendra l’ argent des riches, il empruntera et ne remboursera pas, et les gens toujours aussi naïfs et bêtes y croient et applaudissent.

  • Vous auriez pu mieux faire comme critique : parler de littérature alors que ce que vous nous proposez qu’est-ce que c’est ? Bon plus sérieusement, je vous invite à lire le rapport de B. Romagnan (car visiblement vous ne l’avez pas lu), c’est autre chose que la littérature et bien moins partial que le rapport de l’institut patronal COE-Rexecode, déjà pris en flagrant délit de trucage (ou mauvaise méthodologie) concernant le coût du travail….. http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/14/competitivite-l-erreur-de-calcul_1479703_3232.html

    • « c’est autre chose que la littérature et bien moins partial que le rapport de l’institut patronal COE-Rexecodeé » vive votre mauvaise foi. c’est sûr que le rapport de l’institut patronal COE-Rexecodeé est partial mais le rapport de cette parlementaire socialiste est aussi très partial. ce rapport s’est de la connerie (voir lien au dessus)

      • Seule différence, COE-Rexecode a déjà été prix en flagrant délit de trucage ou d’erreur méthodologique comme je l’ai signalé. D’autre part, il y a un large consensus, et cela depuis bien avant ce rapport parlementaire sur l’efficacité de la réduction du temps de travail. Réduction qu’on peut voir dans tous les pays développés, si on prend le temps de regarder les données OCDE. Je vous y invite fortement.

        Quant à l’éconorire de votre lien, il manque de rigueur intellectuelle. « Dans une économie « à l’équilibre », on consomme en moyenne ce qu’on produit. Travailler moins veut dire produire moins, et donc consommer moins. Et c’est par une baisse du salaire et donc du niveau de vie des travailleurs que l’économie réalise cet équilibre. » Je conçois que dans les modèles néoclassiques l’économie est « à l’équilibre » mais en réalité elle ne l’est jamais donc…. Travailler moins n’est pas équivalent à produire moins, tout dépend de la productivité, si elle augmente, ou si davantage travaillent, la production augmente. Je ne crois pas qu’après la mise en place des 35h, la production française a baissé…. Ensuite, il y a un sophisme : « si le coût du travail augmente, l’emploi diminue », les faits démentent cela. l’allemagne a un coût horaire supérieur dans l’industrie manufacturière et pourtant davantage d’emplois. Tout dépend de ce qu’on produit, si le coût du travail augmente et qu’en même temps la VA produite augmente, aucun problème (toujours cette question de productivité). Quel dommage qu’un économiste pourtant réputé sérieux fasse de telles erreurs ! ! !

        « le travail à temps partiel y est également plus répandu, ce qui prouve que ces durées légales plus élevées n’empêchent pas ceux qui désirent réduire leurs heures hebdomadaires de le faire s’ils le désirent. Mais, inversement, ceux qui veulent travailler plus le peuvent, ce qui est particulièrement intéressant pour les ménages modestes. » 1. notre éconorire ne sait donc pas que les ménages modestes sont justement ceux qui sont à temps partiels ? 2. Le fait que les 35h aient diminué le temps partiel est justement qqchose dont se vante le rapport, c’est plutôt avantageux pour les salariés, notamment pour leur retraite. 3. L’annualisation qui a été mise en place avec les 35h a permis de diminuer les heures sups coûteuses pour les entreprises. 4. En quoi les 35h interdisent aux salariés de faire des heures sups ?

        Un conseil évitez ce genre de lecture, ce n’est pas sérieux….

        • Et l’efficacité de la baisse des charges et des contraintes sur l’emploi, ca donne quoi? Vous etes sérieux vous?

        • iute:  » je vous invite à lire le rapport de B. Romagnan (car visiblement vous ne l’avez pas lu) »

          Le rapport de B. Romagnan relève du mensonge tellement gros que ça en devient hilarant comme la Pravda qui claironnait encore le succès du socialisme 15 jours avant la faillite de l’URSS.

          -Cette menteuse prend la période 1997-2001 pour la création d’emplois (4% de croissance à l’époque) alors que les 35 heures commencent en février 2001.
          -l’état dépense 12 milliards de plus par année depuis, comme si l’état créait de la richesse et comme si cet argent n’allait pas manquer aux acteurs économique.
          -Avant 2001 la France était devant l’allemagne en terme de création d’emplois. Tous les indicateurs sont devenu rouge depuis.

          C’est hilarant d’après vous, toutes vos théories sont « bonnes » et « vérifiées » et pourtant, la France est en faillite complète… Et elle obtient ses résultats sociaux mitigés *à crédits* en plus, et quel crédit ! 188 milliards d’emprunts en 2015, 45% du budget de l’état !!!

    • l’ingénierie sociale de grande ampleur n’a jamais marché et ne marchera jamais quand les politiciens francais comprendront cela….

    • L’abolition de toute la réglementation du travail, à commencer par le SMIC et les 35h.
      Donc la fin du chômage.

      • Cela relève plus de la croyance idéologique que de l’analyse économique sérieuse.

        • iute: « Cela relève plus de la croyance idéologique que de l’analyse économique sérieuse. »

          La France rejoint la grèce je vous signal, l’état va emprunter 45% de son budget en 2015 et toutes les caisses sociales sont dans le rouge pendant que l’économie se casse la gueule et que les plus pauvres doivent être nourris par les dons privés malgré une place de no 1 pour la dépense sociale.

          Même pas besoin d’ouvrir un vrai livre d’économie, la réalité vous rattrape.

    • gdjs: « c’est autre chose que la littérature et bien moins partial que le rapport de l’institut patronal COE-Rexecode, déjà pris en flagrant délit de trucage (ou mauvaise méthodologie) concernant le coût du travail…..  »

      Une compétivité au top, une régulation ultra-libérale et une fiscalité attractive, tout baigne.

      Pourquoi alors le pays voisin à 3.5% de chômage et 40% de dette des chiffres pas si éloignés dans les pays « nord » et que tous les autres grands pays créent de l’emploi pendant que la France en détruit à un rythme accéleré !?

      Toujours cette foutue réalité qui est anti-socialiste ?

      • Ah, la Suisse, le paradis Suisse. J’ai déjà eu l’occasion de vous répondre sur la Suisse : pays d’échelle incomparable avec la France, faible démographiquement, parasite ( moins que l’Irlande ou le Luxembourg, c’est vrai), profitant des travailleurs transfrontaliers. Ce qui n’empêche pas pourtant que les dépenses publiques par habitants en Suisse sont plus élevées qu’en France.

  • Excusez-moi, mais il faut aussi etre intellectuellement honnete !

    Sarkozy au pouvoir aurait pu supprimer les 35 heures, non ?

    (en meme temps, il nous promet plein de referendum s’il renvient au pouvoir,….. quand on sait la decision qu’il a prise apres le dernier referendum de 2005,….. il a pas mal aux couilles !).

    • Excusez-moi, mais il faut aussi etre intellectuellement honnete !
      En pratique c’est bien ce qu’il a fait dans le privé avec la défiscalisation des heures supplémentaires, c’est à dire des heures au delà de 35.

      Mais ça ne change rien : le mal c’était la hausse massive des couts salariaux au départ et l’application à la fonction publique.
      Le problème ce sont les charges insupportables du privé, c’est à dire l’inefficacité scandaleuse de la fonction publique. traitez se problème et celui des 35 heures disparait.

    • l’auteur ne défend pas la droite. on peut difficilement dire que contrepoints es favorable à sarkoszy ou à l’ump. la droite n’a fait aucune réforme de grande d’ampleur par lacheté. les syndicats ont des avantages délirants, la droite aurait tout intérêt à les supprimer pour le bien de la France mais elle ne le fait pas ?? pourquoi ?? parce que ces privilèges sont justifiés ?? bien sur que non juste par lacheté. on peut aussi parlé de l’éducation national véritable instrument de propagande gauchiste. la droite aurait tout intérêt à le réformer mais elle ne le fait pas par pur lacheté. la droite francaise est totalement inféodé à la gauche (qui contrôle les médias et l’enseignement). il suffit de voir l’allégance de la droite aux valeurs républicaines (qui sont juste des valeurs socialistes et qui n’ont rien de républicains). la gauche critique le fn mais s’allie avec les communistes (idéologie qui a fait plus de 100 millions de morts) et personne à droite ne trouve cela honteux

    • Il est moins grave de ne pas les avoir abrogées que de les avoir imposées.

  • Pire que les 35 heures, une année sabbatique pour relancer l’emploi. La relève socialiste nous promet encore de franches tranches de rigolade.
    http://lelab.europe1.fr/Pour-relancer-l-emploi-Laura-Slimani-propose-de-proposer-une-annee-sabbatique-a-tous-les-salaries-21022

  •  » Elle aurait pu choisir de l’encourager, de se sentir flattée que les meilleurs, à travers le monde, viennent dans notre pays » justement en france, ce ne sont pas les meilleurs qui viennent mais les assistés. le généreux état providence francais attire des immigrés qui viennent en france pour les allocations. ce qu’il faut c’est une immigration choisie et en finir avec l’immigrationnisme qui consiste à faire venir des assistés en france et à leur offrir plus de droits sociaux aux immigrés qu’aux francais. c’est honteux que la droite laisse faire (par lâcheté et soumission à la gauche)

  • Les 32 heures! La société des loisirs! Le triomphe du martinaubrisme!..
    Une autre époque, presque les souvenirs d’un univers parrallèle

  • Là où le politique échoue ou n’ose pas, il y a ces 15 000 hauts fonctionnaires dont 5 000 énarques qui gérent et façonnent les textes et ce sont principalement eux qui conduisent notre pays dans l’impasse.

  • Notre système politique-démocratique-républicain n’est qu’un laboratoire où des élus font des expériences sur la vie des vrais gens. Les effets catastrophiques que nous constatons tous les jours depuis 1974 ne sufiisent-ils pas pour qu’enfin nous nous levions pacifiquement pour dire STOP?
    Serait-ce trop qu’exiger de dire aux 600 000 élus: demain, tu vas travailler pour gagner ton pain quotidien à la sueur de ton front? Sans oublier de lui dire qu’il doit rendre ce qu’il a pris à la République c’est à dire à nous. La France serait immédiatement plus riche et nous serions à l’aube d’un boom économique sans précédent. L’histoire ne nous a t’elle pas appris l’impéritie de tous nos souverrains?

    • goufio: « Les effets catastrophiques que nous constatons tous les jours depuis 1974 ne sufiisent-ils pas pour qu’enfin nous nous levions pacifiquement pour dire STOP? »

      Oh que non, regardez le socialiste « Iute » qui écrit plus haut: tout va pour le mieux et les quelques rares trucs qui déconnent encore c’est la faute de « l’ultralibéralisme ».

      Il n’y a absolument aucune prise de conscience de quoi que ce soit chez ces gens là, il ne vivent pas dans la réalité.

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