SwissLeaks : qui est immoral ? L’évadé fiscal ou l’État prédateur ?

Qui doit être pénalisé ? Le riche qui protège ses intérêts d’une rapine légalisée à son encontre, masquée sous les oripeaux de la démocratie, ou l’État rapace ?

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SwissLeaks : qui est immoral ? L’évadé fiscal ou l’État prédateur ?

Publié le 11 février 2015
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Par Vincent Bénard.

Bristol born escape artist Roslyn Walker credits  Paul Townsend (CC BY-ND 2.0)
Bristol born escape artist Roslyn Walker credits Paul Townsend (CC BY-ND 2.0)

 

Le déclenchement de l’affaire « SwissLeaks », du nom de la liste des évadés fiscaux ayant bénéficié d’un « abri » au sein de la filiale helvétique de la banque HSBC, nous promet une semaine chargée en diatribes anti « méchante finance », « vilains évadés fiscaux », et « affreuse Suisse », qui privent les États de leurs justes recettes pour lutter contre les effets de la crise, évidemment causée par l’avidité de l’ignoble monde de l’argent sans visage. Le nom d’un acteur à la mode a été jeté en pâture aux médias et à la twittosphère qui le traînent dans la boue parce qu’il a voulu mettre de côté 80 000 euros dans les années 90… Bonjour le niveau.

Et le pire est qu’une grande masse des Français approuve cette rhétorique et ce clouage au pilori républicain, sans discussion. C’est dire si le lavage de cerveau de nos compatriotes, à base de « consentement à l’impôt » et de « fierté de disposer de services publics », a bien fonctionné.

Il y aurait beaucoup à dire, techniquement, sur la question (je n’ose dire « le problème ») de l’évasion fiscale, voire de la fraude, et du bénéfice économique qu’il y a à ne pas transférer des sommes d’argent d’agents économiques ayant prouvé qu’ils pouvaient créer beaucoup de valeur vers l’institution la plus inefficace, à savoir le secteur public en général, et l’État en particulier. Mais je vais aujourd’hui m’en tenir à l’aspect « moral ».

Osons poser la question : le fraudeur fiscal, riche de surcroît, est-il immoral ?

Regardons ce que paie celui dont le talent (je ne parle pas de l’escroc, du faux chef d’entreprise accro aux subventions, ou du politicien, ici), lui permet de jouir d’un revenu individuel supérieur à  151 000 Euros, barème 2015. Ce qui est appréciable, mais pas non plus extravagant.

Chaque euro de gain supplémentaire lui sera ponctionné, tout d’abord, du couple CSG CRDS, qui lui prendra environ 8%. Puis de 45% des 92% restants au titre de l’IRPP. Depuis 40 ans, ce taux a fluctué entre 45% (point bas…) et 75% (il y a encore peu…). Voilà donc grosso modo 50% qui partent au fisc.

Mais si ce niveau de revenu vous a permis, au cours des ans, d’acquérir un capital supérieur au seuil d’imposition à l’ISF, vous allez ajouter à cela un impôt calculé sur votre fortune (moins le seuil), jusqu’à 1,5%. Compte tenu des très faibles rémunérations actuelles du capital, l’ISF en représente donc une grande part, qui se cumule avec l’IRPP. À diverses époques, depuis les débuts de l’ISF, ont parfois existé des mesures de non prélèvement au-delà d’un certain pourcentage de revenu, sans quoi certaines impositions réelles auraient dépassé 100%. Mais en tout état de cause, un taux d’imposition marginal réel supérieur à 75% ou encore pire, n’est pas rare, et ce avant d’avoir payé les taxes locales, et la TVA sur ce que le disponible permet de consommer.

En contrepartie, près de 50% des ménages ne paient aucun IRPP, et les 10% de foyers les plus aisés (revenu par tête supérieur à 53.000 euros) paient en 2012, 74% de la somme totale collectée au titre de cet impôt (source). Inutile de préciser que concernant le produit de l’ISF, la différence est encore plus flagrante.

Autrement dit, l’immense majorité de ceux qui paient peu ou ne paient pas l’impôt le plus douloureux, trouvent parfaitement normal que l’on puisse prendre à la minorité dont le talent tire le pays vers le haut, 75% et plus de ce qu’ils gagnent. Ce sont les mêmes qui nous répètent à l’envi que « le consentement à l’impôt est l’indispensable fondation » sur laquelle tient la république. Souvent, ce sont les mêmes qui voudraient diminuer la TVA, « injuste car payée à même proportion par le pauvre et le riche », ou intégrer la CSG « insuffisamment progressive » dans l’assiette de l’IRPP. Bref, il faudrait que la part de fardeau fiscal du riche, déjà élevée, augmente encore et encore, pour satisfaire la demande politique de ceux qui contribuent le moins au festin de l’État.

Et cet impôt, pour faire quoi ? De nombreux chercheurs  (Comme par exemple le social-démocrate canadien Tim Smith, auteur de La France Injuste, 2006) ont montré que le « modèle social français »  n’était clairement pas redistributif vers les pauvres, ni « universaliste » dans sa conception, mais servait surtout à financer des privilèges de caste : fonctionnaires, petits et gros, et leurs régimes spéciaux de retraite ou d’indemnisation maladie, politiciens, et employés de services publics dont le droit du contrat de travail n’a de privé que le nom. Et aussi, disons-le, certaines clientèles de riches vivant au crochet de l’État : acteurs et artistes subventionnés, gros céréaliers et grands exploitants agricoles (au contraire de nombre de petits producteurs en faillite) et grands patrons d’entreprises vivant grassement de commandes publiques ou subventionnées. En cela, le modèle français se distingue radicalement du modèle suédois, qui prélève autant que le nôtre en impôts, mais qui est bien plus « universel » : le mode de calcul des prestations qu’il délivre est unique, de l’employé au Premier ministre, et les subventions d’aubaine au secteur privé, à défaut d’être inexistantes, sont rarissimes. Aussi même les plus riches sont moins enclins à frauder ce modèle jugé plus équitable (Source : La société de défiance, Algan et Cahuc, 2008). Allez fureter dans le lien fourni en début d’article : vous verrez qu’à population égale, on compte trois fois moins d’évadés fiscaux suédois que français. Je doute qu’une telle différence soit uniquement culturelle ou géographique.

Alors très franchement, imaginez un entrepreneur français, ayant tout risqué pour accomplir son rêve d’indépendance, de reconnaissance, et d’utilité maximale, ayant échappé au sort funeste attendant la moitié d’entre eux au bout de 5 ans, à savoir la faillite, faisant partie de la minorité qui parvient à s’extraire des tranches basses et moyennes de l’impôt, à force de travail, de talent, et, souvent, d’une part de chance. Ou encore un footballeur professionnel dont la bonne période ne dure que quelques années. Ou un chirurgien qui a triomphé de plus de 10 années d’études hyper sélectives et dont le savoir est perpétuellement remis en cause par le progrès technologique. Trouvez vous anormal que ces gens-là aient envie de conserver, disons, au moins la moitié du fruit de leur travail ? De réussir à se constituer un capital de précaution, si jamais leur bonne étoile les quitte ? Que financer à fonds perdus une bureaucratie perverse et folle leur arrache des larmes de plaisir ?

Certains peuvent jouer tout à fait légalement des outils de défiscalisation accessibles aux plus internationaux, aux plus mobiles, et réduisent leur facture tout en restant domiciliés en France. D’autres, plus radicaux, s’expatrient, coupant leurs liens avec leur pays d’origine, parfois avec regret. Mais ceux qui ne peuvent partir, parce que leurs gains sont attachés à des clientèles françaises, ou à des activités strictement locales, sont parfois tentés de renverser l’injustice fiscale qui leur est faite en utilisant des moyens que l’État, dans sa quête effrénée du dernier sou, juge illégaux. Car oui, considérer qu’un homme n’est propriétaire que de 25% du fruit de son travail, voire moins, est une injustice considérable, une immoralité sans nom.

Bien sûr, l’État, au sens large, a besoin d’un certain volume de rentrées fiscales : le fonctionnaire est gourmand, et le subsidié souvent encore plus. Ce qu’il n’arrive pas à prendre aux « riches » et aux « moyens fortunés », il va tenter de le rafler aux classes moyennes qui n’ont pas la surface financière pour se planquer dans les coffres helvètes. Vous me direz donc que le riche qui pratique la dissimulation mérite d’être puni, car il pénalise des gens moins riches que lui. Mais au vu de ce qui précède, qui doit l’être ? Le riche qui protège ses intérêts d’une rapine légalisée à son encontre, masquée sous les oripeaux de la démocratie, ou l’État rapace ?

L’État a choisi de tenter d’arrondir ses fins de mois en renforçant la répression fiscale. Ne devrait-il pas, pour susciter ce fameux « consentement à l’impôt », d’abord s’imposer une cure de frugalité, chasser les privilèges qu’il a créés, et en finir avec la fiction de « justice fiscale » qui transforme l’impôt progressif en spoliation des fruits du talent ?


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  • Comme disait le grand Murray Rothbard (dans « l’éthique de la Liberté), et cela avait choqué la (toute petite) partie de moi qui était encore étatiste et socialiste :

    Essayer de définir toutes les caractéristique/définitions possibles du vol, et vous verrez qu’il est impossible que l’impôt ne puisse pas être considéré comme d uvol.

    Le consentement à l’impôt est une fable, il n’est que forcé, car l’état, avec le monopole de la force, vous obligera à consentir bien vite ….

  • Quel était le taux effectif de confiscation des fruits du travail du serf par son seigneur au moyen-âge ? Compte-tenu de la productivité agricole de l’époque, il est peu probable que le seigneur pouvait prendre plus de la moitié, le paysan serait physiquement mort de faim et ne produirait plus rien du tout.
    Le socialisme français n’aurait-il pas réussi l’exploit d’être davantage exploiteur que le féodalisme de l’an Mil ?

    En URSS, les Russes travaillant au kolkhoze cultivaient un bout de potager pour eux. Leur productivité privée était très supérieure au travail officiel. S’ils produisaient autant dans leur jardin que pour le Parti, ça revient à dire que 50% de leur valeur leur était confisquée.
    Le socialisme français n’aurait-il pas réussi l’exploit d’être davantage collectiviste que le soviétisme ?

    C’est à calculer de près, et le résultat ne serait pas forcément flatteur pour nos administrations.

    • On estime que le taux d’impositon royal au moyen-age (il n’y avait pas d’état à prorpement parler) se situait autour de 10 %, sachant que « l’état » à l’époque ne controlait que quelques pour cent de l’activité économique du « pays ».

    • Il faut également tenir compte du fait que les serfs étaient corvéables.

      En fait, mis à part les nobles et le clergé, même à la Renaissance, tout le monde était corvéable. Il fallait par exemple être disponible quelques journées par an (combien ?) pour bâtir puis entretenir les fortifications, garder les chemins en bon état, etc.

      Donc le contribuable moderne paie évidemment plus à l’autorité, car il a d’une certaine manière sous-traiter ses corvées aux fonctionnaires et entreprises publiques.

      • Mais il n’a pas tout sous-traité ! Une bonne partie du travail administratif lui revient sous forme obligatoire. La paperasserie est une corvée, au sens moyen-âgeux du terme.

    • Je ne suis pas un spécialiste mais il est difficile d’évoquer cette période comme si elle était monolithique… L’impôt était levé au profit du seigneur, du clergé et du roi. Il y en avait de très nombreux avec des assiettes variables : banalité, cens, gabelle, dîme, champart, taille, aides, minart… Peut-être pour simplifier le propos faudrait-il se limiter à la comparaison de la pression fiscale sous Louis XVI à la veille de la révolution 🙂

      Cela dit, il semble en effet que l’on était fort loin des taux confiscatoires actuels, ou même les smicards sont taxés directement et indirectement à près de 50%…. Le moloch est malin, il a bien compris quel parti il pouvait tirer de l’augmentation de la productivité de ses esclaves 🙁

  • Assez d’accord sur la fiscalité trop élevée de ce pays mais il serait bien de ne pas en rajouter non plus.

    Le célibataire qui gagne 151 000€ net se situe sûrement dans le top 0.5% de la population donc oui c’est un fort salaire dans ce pays; il ne faut pas faire comme si ce n’était rien.

    Il ne paiera pas 45% d’impôt mais 30.33% d’IR après les 8% de CSG/CRDS soit 33.4% sur son revenu de 151 k€ comparé au smicard qui paiera 8% en gagnant 12 fois moins. De plus avec de tels revenus on peut se dire que la personne aura maximisé ses niches fiscales soit 10k€ d’impôt en moins ce qui le ramènera à un taux de 26.8% donc loin des 50% que vous annoncez.

    Ensuite quand on vit dans un pays on respecte les règles. Si les gens estiment que la fiscalité est plus intéressante en Suisse et bien qu’ils aillent vivre en Suisse. S’ils choisissent de rester en France et bien l’état prédateur fait parti des choses énervantes au même titre qu’être ouvrier aux US à bosser pour une grosse boite prédatrice qui vous paie à 10$/heure sans assurance de santé pendant qu’elle gagne des milliards est énervant.

    • Avec un taux d’imposition unique, un smicard qui gagne 12 fois moins paiera 12 fois moins d’impôts, où est le problème ?
      C’est évidemment un question rhétorique. Je n’attends rien de constructif de votre part quand on lit « boite prédatrice ».
      Concernant les les règles, ok mais elles changent tout le temps et seul l’arbitre les connait tellement elles sont illisibles.
      Et l’argument des 10$/h quand la boite gagne des miyard est éculé, vous êtes un peu un ouvirer de la première heure jaloux de ceux de la onzième … jalousie, envie, haine c’est ça le socialisme.

      • Au moins ça coupe court à un débat possible. Il ne vous échappera pas que le mot « prédatrice » vient suite à l’utilisation du mot prédateur par l’auteur.

        Je ne suis pas ouvrier, je paie beaucoup d’impôts, peut être plus que beaucoup de gens sur ce forum ce qui ne me plait pas non plus mais pour l’instant je fais le choix de rester en France et donc je dois me plier aux règles.

        • Vous n’êtes peut-être pas ouvrier, mais pour la culture faudra repasser (référence aux évangiles, pas à la classe laborieuse… )

          Et oui, tout impôt est un vol, sous couvert de démocratie. La seule contribution réellement « consentie » est celle dont on à le choix. J’ai le choix d’acheter ou de ne pas acheter, d’acheter chez X ou chez Y. Pour l’impôt, non. Et non, on ne m’a jamais demandé mon avis sur les « règles » qu’on prétend m’imposer, donc elles sont iniques.

          Et l’ouvrier peut changer de boite s’il est mal payé par son employeur par rapport à sa productivité réelle il n’aura aucun mal à trouver mieux. S’il reste dans sa boite « prédatrice » c’est qu’en fait il n’est pas si mal payé et qu’il le sait.

    • À Fred : vous n’avez certainement pas une activité libérale vous, vous nous parlez d’impôts et de csg mais vous ne parlez pas d’ursaff, de régime de retraite par répartition étatisé et des assurances faussement concurrentielles ni des taxes sur les entreprises, quand au temps de travail plus proche des 80 heures par semaine que des 35 heures quand vous ramenez au brut et oui on est bien plus proche des 15 euros de l’heure même quand on a un net proche des 100kf par an. Vous avez beau jeu de cracher sur les US mais peut être avez vous une activité salariée..Cela me rappelle les heures sombres du nazisme ou la délation était monnaie courante.

      • Je suis un cadre avec un bon salaire et mon épouse est libérale (et américaine) donc payer beaucoup d’impôts je sais ce que c’est ainsi que vivre aux US et côtoyer des ouvriers ou autres employés qui ont du mal à boucler les mois, qui ne peuvent pas se payer d’assurance maladie ou envoyer leurs enfants à l’école. Alors avant de venir m’apprendre la vie vous repasserez.

        Tricher et cacher son argent en Suisse ne fait pas de ces gens des héros.

        • Tiens, c’est curieux, mais en France aussi, je cotoie des ouvriers et autres employés qui ont du mal à boucler les fins de mois, et il y en a bien plus en France qu’aux USA…

          Sur l’assurance maladie, vous êtes très mal informé, demandez à votre épouse : les pauvres et les personnes agés sont couvert GRATUITEMENT par medicare et medicaid depuis 1964, soit 35 ans avant notre CMU, et bien plus généreuse.

          Ce sont les classes moyennes qui n’ont pas d’assurance maladie privée, pas par manque de moyens mais par choix….

          Enfin, sur le systrème éducatif, le libre choix est laissé aux familles, mais les enfants les plus pauvres sont aidés par les états pour se scolariser, bien mieux qu’en France.

          On n’affirme pas des choses que manifestement on ne connait pas.

          Tricher et cacher son argent en Suisse quand cela revient à défendre les droits fondamentaux des individus et le principe fondamental de nos sociétés (les droits de l’homme) font de ces gens des héros.

          Quelque chose de légal n’est pas forcément juste (droit naturel différent du droit positif)

        • C’est bien ce que je dis vous êtes salarié et non pas libéral, vous êtes mariés et non pas célibataire et peut-être avec vous des enfants ce qui fait des parts supplémentaires pour les impôts (les pays communistes aiment bien encourager la natalité) En plus votre femme doit payer une retraite par capitalisation ce qui n’est pas le cas en France. Maintenant, divorcez, installez vous en libéral et on reparle (sans amertume aucune)

          • Je suis en profession libérale, de petite taille. Urssaf, RSI, etc. , je connais, et ça pèse lourd.
            Mais pour être tout à fait honnête, vous devez aussi reconnaître que ce statut permet aussi de passer un certain nombre de dépenses en frais professionnels, et donc d’ améliorer un peu son train de vie tout en réduisant le bénéfice, et donc l’ imposition.

    • Le problème ce n’est pas ce qu’il lui reste après le vol de l’état. C’est que l’état le vole. Tout simplement. Avec le principe du vol, on ne se place pas dans le monde du relatif mais de l’absolu. Le vol est un crime. Quel que soit le montant ou le pourcentage.

    • @Fred
      L’auteur raisonne en marginal, alors que vous voulez raisonner en imposition globale pour montrer qu’on ne sera pas à 45% etc…

      Il prend la personne qui est au seuil de la tranche à 45% soit 151 k€ environ, et fait le calcul de ce que chaque euro supplémentaire gagné supporte comme imposition. Le calcul n’est donc pas fait sur le revenu global, mais sur le supplément de revenu. Cela peut vous sembler artificiel, mais cela correspond au raisonnement de la plupart des agents économiques dans ces niveaux de revenu. Un médecin spécialiste, un entrepreneur vont examiner si leur supplément d’activité ou le projet additionnel vaut le coup APRES paiement des impôts. Evidemment ce projet supplémentaire ou cette activité additionnelle ne se fait pas sans efforts ni sans risques. Ainsi, tel chirurgien spécialiste des maladies ophtalmiques va observer qu’accepter plus de patients -après un certain niveau- ne présente plus beaucoup d’intérêt vu que pour 1 € gagné, il lui en restera 25cents, et de même pour un entrepreneur qui ne prendra pas le risque d’augmenter son activité si la rentabilité est trop rognée par l’imposition, alors que l’effort et le risque restent identiques.

      A noter que le célibataire qui gagne 151 000 ne les gagne généralement pas par chance. Rien n’arrive par hasard dans la vie. Travail, talent, sacrifice, prise de risque, choix de vie, investissement personnel expliquent probablement ces fameux 151 000€. Par exemple, les individus qui travaillent beaucoup peuvent aligner toutes les semaines le double du temps de travail légal, soit 70h. Un tennisman qui se hisse en haut de l’ATP ou un joueur de foot doit son succès et donc son revenu à son talent, sa persévérance, son travail, sa chance, les longues années d’entraînement intensif… tout le monde comprend le niveau de revenu et l’on va parler des « cadres » du foot…. Il en va de même pour la réussite intellectuelle / dans les affaires.

      Concernant votre proposition d’aller vivre ailleurs:

      Le pays n’appartient pas à l’Etat, ni aux hommes de l’état, ni à la majorité des électeurs qui vote pour la spoliation de la minorité des électeurs, ni à vous Fred.

      La DDH de 1789 n’est pas respectée de manière radicale en ce qui concerne les impôts et taxes, ainsi que le périmètre de l’état évidemment.

      Prétendre que ceux qui ne sont pas d’accord avec les changements de règles incessants et l’imposition devenue confiscatoire, n’ont qu’à partir est indéfendable car:
      1) les droits fondamentaux (propriété notamment) ne sauraient changer, la DDH de 1789 non plus
      2) le départ forcé des talents entraîne l’appauvrissement de ceux qui restent

      En gros, vous proposez à ceux qui sont trop imposés le choix entre:
      – la spoliation en vertu du bon vouloir majoritaire des moins riches qu’eux;
      – la déportation volontairement hors de leur pays.

      Il s’agit bien de l’alternative à laquelle on finit toujours par arriver dans les systèmes socialistes.

      • Raisonner en taux marginal est stupide puisque ce n’est pas l’imposition réelle. Le but de l’auteur est de montrer que l’imposition en France est élevée, sur ce point on est d’accord mais autant prendre les vrais taux lorsque l’on commence à citer des revenus car au final ça discrédite complètement l’auteur puisque de 50% je suis descendu rapidement à 26%.

        En démocratie la majorité décide qu’on le veuille ou pas; les français sont plutôt socialistes c’est un fait. Donc continuez à s’égosiller en disant que ce n’est pas bien et que certains ont raison de tricher pour moi est une mauvaise posture. La triche ne devrait jamais être approuvée.

        • Ah bon la democratie, c’est la majorite qui decide? Pas de droits fondamentaux? Deux hommes et une femme dans un ascenceur, les hommes votent pour violer la femme, c’est ca la democratie?

        • Non la démocratie ce n’est pas l’openbar pour la majorité ou plutôt ça ne devrait pas être ce que c’est devenu. C’est normalement ce à quoi sers la constitution, définir la (petite) partie des lois communes qui sont susceptible d’être décidé par une majorité. Bien évidemment la fiscalité devrait faire partie de la construction, de ces règles immuables hors des griffes des démagogues gouvernementaux et des majorité spoliatrice qui apprécie plus que tout utiliser l’état pour faire la poche des minorités sous prétexte d’égalité.

        • Raisonner en taux marginal c’est ce que fait tout le monde, même le chômeur qui hésite à reprendre un emploi car même si le salaire qu’on lui propose est supérieur à son indemnité chômage il faut qu’il assume les frais de transports la perte de certaines aides, si bien qu’il peut voir sa situation financière se dégrader au moins à court terme.

          Donc si en plus vous avez déjà un revenu confortable vous réfléchissez bien à ce qu’il vous restera du revenu supplémentaire que vous allez potentiellement généré, et si l’investissement (temps, capital, …) en vaut vraiment la chandelle.

          Je ne vois même pas ce qu’il y a de discutable dans de tels raisonnements et en quoi le taux d’imposition global aurait la moindre influence.

        • « Les Français sont plutôt socialistes, c’est un fait » Ah, la belle propagande gouvernementale que vous gobez là !
          La bureaucratie qui nous dirige (1500 fonctionnaires dont ceux de Bercy), certainement.

        • Le but de l’auteur est de comprendre quid du fraudeur ou de l’Etat est immoral pas de savoir si l’impôt est trop élevé en France, tout le monde le sait déjà.

        • @Fred
          Je me demande quel « cadre avec un bon salaire » peut ne pas comprendre la pertinence et l’importance du raisonnement en marginal pour les agents économiques et la prise de décision… Même mes stagiaires le savent dès qu’ils sont un peu dégrossis.

          Evidemment, vous vous situez sur un plan différent qui est celui de la justice fiscale ou sociale, et sur ce plan, votre opinion de la justice s’impose naturellement aux autres :-), parce que c’est vous, parce que ce sont les autres.

          Quand à votre perle du jour « En démocratie la majorité décide qu’on le veuille ou pas », quelle désolation que d’oublier les droits fondamentaux, par ex tels qu’ énoncés pour la France dans la DDH de 1789: http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789

          Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

          Art. 5. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

          Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

          Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

          Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

          Comme vous le voyez, la propriété, mais aussi la résistance à l’oppression font partie des droits fondamentaux. Si l’on vous spolie, résister à cette spoliation fait partie de vos droits fondamentaux. Ce n’est pas une « posture ».

          Les impôts et taxes, en ce qu’ils sont une entorse au droit de propriété de l’art 2, sont donc cadrés dans les articles 13 et 14. La justice fiscale, la fiscalité redistributrice, la progressivité de l’impôt sont parfaitement illégales.

          Comme si cela ne suffisait pas, le 17 en remet une couche sur l’inviolabilité de la propriété….

          La triche comme vous dites, c’est de s’asseoir sur les droits fondamentaux, socles de notre système légal, pour légitimer le vol d’état et les pratiques mafieuses sous des « postures » de justice et de fraternité. Elle est belle votre fraternité… 6 millions de chômeurs, nos enfants et petits-enfants endettés à mort, 600 000 élus, 10 millions d’insiders dans la sphère publique et parapublique.

          L’imposition en France n’est pas « élevée »; comme vous le concédez, elle est 1) spoliatrice et 2) destructrice et génératrice de misère.

        • Fred, vous êtes « descendu » à 26% en sortant des chiffres d’un chapeau. Les « niches » il faut y être éligible et pas mal de gens, célibataires, sont au taux marginal sans possibilité d’y déroger.
          On me rétorque souvent que les dispositifs style « Duflot » permettent de baisser ses impôts. Mais dans les faits, c’est toujours une sortie d’argent au moins équivalente. Et quand on est célibataire, au taux marginal de 45%, investir dans un Duflot, c’est jeter de l’argent par la fenêtre puisqu’il n’y a personne qui héritera de l’immobilier si douloureusement acquis.

    • Des règles décrétés unilatéralement ne sont pas légitimes. Null n’est tenu à se soumettre des loies iniques et spoliatrices.
      Un impôt non volontairement accepté c’est du vole purement et simplement.
      Et ne venez ps me dire que l’état vous apporte des services et qu’il faut bien les payer en retour car c’est tout l’inverse. Pour donner l’état doit commencer par prendre il n’y a donc aucun problème à refuser d’être racketté sous prétexte que la mafia vous à octroyé quelques faveurs après avoir racketté d’autre individus (vos parents par exemple) auparavant.
      La « fraude » n’est en fait que de la légitime défense contre de l’extorsion de fond, elle donc moralement justifiée

      • Les règles ne sont pas décrétés unilatéralement. L’ imposition est fixée par le parlement, élu par les français. Le budget de l’ État aussi. Il ne fait aucun doute qu’ une majorité de français est plutôt mécontente des sa classe politique, et depuis longtemps. Ceci dit, les élus sont les représentants du peuple, et le peuple peut les dégager à chaque élection. Si certains partis, aux propositions iconoclastes, restent marginaux, c’ est d’ abord du fait des électeurs, donc du peuple.
        Donc, même si vous trouvez l’ impôt inique, il est parfaitement léga
        légal.
        Quand à la moralité, vous êtes seul juge de la votre, mais un fait s’ impose : quand une règle a été décidée, qu’ elle soit juste ou injuste (ça reste une appréciation personnelle), le législateur doit tout faire pour la faire respecter, et les contrevenants deviennent délinquants.
        Ps : certainement que nombre de voleurs ou escrocs pensent réparer une injustice qu’il leur a été faite, que ce soit par le destin, la société ou autre. On trouve toujours à postériori des justifications morales à ses actes, surtout quand ils ne le sont pas !

        • L’imposition totale en France ne respecte plus -et depuis longtemps- le cadre constitutionnel fixé par la DDH de 1789. Pour mémoire:

          Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

          Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

          En particulier, la complexité invraisemblable de la fiscalité et notamment de ses assiettes permet de cacher l’ampleur démesurée de la fiscalité actuelle. Si l’article 14 n’est pas respecté, les citoyens ne peuvent en l’occurrence voter / déléguer leurs facultés en connaissance de cause et la fiscalité devient inconstitutionnelle.

          Comme vous l’avez dit, quand une règle a été décidée… Et dans notre ordre juridique, la place fondamentale de la DDH de 1789, intégrée au préambule de notre constitution de 1958 a été reconnue par le Conseil Constitutionnel dans un arrêt de 1971…

        • Ces règles auraient pu être décidées par 100 milliards d’individus et ne spolier qu’une seule et unique personne elles n’en resteraient pas moins iniques. Quand un acte est injuste l’extrême onction démocratique ne le rend pas juste pour autant. Notre société malade à réussi à institutionnalisé le vole tout comme en d’autre temps les sacrifices humain était considérés comme légitime et bénéfiques. Mais la réalité est beaucoup plus prosaïque. L’histoire se résume à une collusion entre une majorité d’envieux et une caste politique véreuse dont le but est de profité du reste de la population par la force s’il le faut. Tout le reste n’est que discours oiseux et mystification.

    • j’adore cet argument socialiste (c’est Sarkozy qui l’a popularisé, c’est dire !!) :

      « Si t’es pas content, tu te casses en suisse ou ailleurs »

      Cela revient à dire que tu n’es pas propriétaire d e toui même, que être esclave est normal : Jesuis né içi, je suis honnête, je ne vole personne, mais la majorité jalouse de la minorité veut me voler : donc soit je me laisse voler bien gentiment sans rien dire ni faire, soit je pars en laissant tout ici.

      Fred, c’est un peu ce que Hitler disait aux juifs (un point godwin, je sais, mais c’est cela relève dela même façon de penser, c’es juste pour montrer où mènent de tels raisonnements).

      Lisez « matin brun » de franck pavlov svp …

      Enfin, qu’il y ait des gens qui gagnent bcp et d’autres peu, aux USA comme ailleurs, le salaire dans un marché libre est lié à la productivité du salarié moins quelque chose.

      Il y a des gens plus ou moins productifs, les êtres humains sont différents par nature, évidence que ne peut admettre un socialiste…

      • Pas de regrets à avoir sur le point Godwin, il est parfaitement justifié et d’actualité, quand on voit le lynchage médiatique et politique qui a suivi les fuites foireuses de l’affaire HSBC… Si ça continue, ils vont trouver des juifs, des céfrans et des chefs d’entreprise dans la liste 🙂

  • C’est amusant que cette campagne de dénonciation coïncide avec la sortie du rapport annuel de la cour des comptes. On va bien sur entendre les les imprecateurs qui stigmatisent les « évadés fiscaux » pour leur manque de solidarité appeler aux mêmes sanctions envers ceux qui gaspillent et volent l’argent du contribuable.
    Ou peut être pas.

  • ma décision est prise , au printemps je m ‘ installe aux states . je sais que je serais mieux reçu que lorsque j’ ai été rapatrié d ‘ Algérie et que l ‘ on ne me regardera pas comme un extra-terrestre !!!!

  • La provoc’, c’est bien beau, mais à un moment, soit on appelle au respect de la loi et des processus institutionnels, soit on appelle à la désobéissance civile. Il y a une incohérence entre un article qui encense la résistance à l’Etat voleur, et la conclusion qui appelle mollement à une auto-discipline des institutions. Et ne parlons pas de l’incohérence qui consiste à insinuer que ce merdier serait la volonté d’électeurs rompus au clientélisme quand on affirme dans le même temps que c’est la technostructure qui profite le plus largement des politiques interventionnistes. Ce qui revient à affirmer que l’électeur moyen est con comme un balais, et qu’il ne faut surtout pas lui demander son avis. Mais à ce moment, on se demande bien qui à la légitimité pour l’ouvrir et faire pression sur les institutions. Parce que si on peut être sur d’une chose, c’est que l’Etat ne se réformera jamais selon des pressions purement endogènes.

    • @ FabriceM : svp, relisez l’article, vous n’avez manifestement rien compris dans la prose de l’auteur.

    • Vous avez bien résumer la situation notre démocratie repose sur deux « piliers », une majorité d’électeurs idiots et jaloux endoctrinés par une administration qui profite du système. Ne pas accepter celui ci est parfaitement cohérent avec le libéralisme. Il ne peut pas y avoir d’évolution en France par les voix institutionnelle car justement la majorité profite d’une minorité et c’est bien le défaut majeur de la démocratie. La solution ne pourras venir que de l’extérieure et sera nécessairement imposé (un peu comme en grèce).
      Bien évidemment, lutter contre le fauve assoiffé de sang qu’est l’état est très risqué et je plains sincèrement ceux qui succombe à cette lutte inégale. Il paient le lourd tribut d’une juste cause.

      • « La solution ne pourras venir que de l’extérieure et sera nécessairement imposé (un peu comme en grèce). »

        Comment dire. Le fumet d’insinuations émanant de cette petite phrase est franchement nauséabond.
        Si vous êtes de ces pseudo-libéraux qui prétendent faire règner la justice et la liberté en confiant les pleins pouvoirs à des technocraties supranationales non élues, comptez sur moi pour vous mettre des bâtons dans les roues.

        • Je suis surpris que vous appeliez les grands chevaux à la rescousse quand on affirme qu’un pays qui dépend de prêteurs extérieurs pour boucler ses fins de mois verra forcément le changement arriver de ce même extérieur. Si vous voulez éviter la dictature des technocrates, pas la peine d’en appeler à la justice et à la liberté, la méthode est simple et connue : ne vous endettez pas auprès d’eux.

          • Ma position sur la dette publique, c’est celle du parti libertarien belge : la répudiation complète.

            Acheter de la dette publique, c’est faire du recèle de créances illégitimes, aucun pouvoir n’ayant de légitimité pour repousser le financement de ses actions aux élus suivants.

            • FabriceM: « Ma position sur la dette publique, c’est celle du parti libertarien belge : la répudiation complète. »

              Ça rejoint les préconisations de pillage des marxistes, mais en plus des faillites en cascades des institutions et citoyens français et européens qui détiennent la dette, il manquerait instantanément la moitié du budget de l’état chaque année en France.

              Objectif de « réduction » atteint, mais avec une tel casse sociale qu’il vaudrait mieux bombarder la France avec des obus marqués « Don des libéraux, votez pour nous ».

              Laissez plutôt les socialistes finir la France jusqu’au bout et cela discréditera le socialisme pour de longues années. Dans le dernier pays au monde qui encense le communisme, c’est une nécessité.

              • Les libertariens belges, les rothbariens, tous des marxistes. Oui mais bien sur.

                 »Finir la france » ca veut dire detruire completement son capital productif, et creer les conditions d’une guerre civile.

                Tu m’excuseras de ne pas être prêt à payer un tel prix pour hypothetiquement  »finir » le socialisme. D’autant plus que c’est loin d’etre la seule menace contre le droit naturel. L’imperialisme est loin d’etre un phénomene du passé.

                • FabriceM: « Les libertariens belges, les rothbariens, tous des marxistes. Oui mais bien sur. »

                  Ce n’est pas ce qui est marqué. Relis.

                  FabriceM: « detruire completement son capital productif, et creer les conditions d’une guerre civile. »

                  Tu préconises pourtant de le faire quasi en une journée. Faudrait savoir ce que tu veux.

                  • Il est clairement abusif d’assimiler le bilan des banques avec le capital productif dans son ensemble.

                    Mais quoi qu’on choisisse, de toute façon, on va morfler, car on n’accumule pas les conneries pendant 50 ans pour s’en sortir tranquillement en sifflotant à la fin.

            • Vous savez parfaitement que les « créanciers » de la Grèce n’étaient que des sous marins des états pour permettre de le financement des gabegie par d’autre voix que l’impôt. D’une les banques savaient très bien qu’en cas de problème c’est les contribuables qui boucheraient les trous d’une part et d’autre part les banques sont obligés d’acheter la dette des états par la loi. Bref tous les dès sont pipés dans tous les sens donc toute l’histoire du risque et des conséquences est invalide.

            • Répudier la dette de ses prédécesseurs, c’est facile et même populiste. Où les difficultés commencent, c’est pour convaincre qu’on est soi-même responsable et qu’on restera au pouvoir le temps d’honorer ses propres engagements. Par rapport à ça, la répudiation est tellement secondaire qu’on peut y renoncer…

          • MichelO, do not feed the troll (FabriceM)

          • N’oubliez pas que donner des crédits reste une prise de risque. La responsabilité, elle est chez le débiteur et le créancier qui ont pris le risque de confier leur argent à des emprunteurs non fiables. D’ailleurs, la prise de risque est déjà rémunérée via les intérêts.

        • La justice s’impose, la justice n’est pas démocratique, on ne vote pas pour ou contre un jugement. la démocratie n’est pas synonyme de justice. les droits d’un individus doivent s’imposer à la collectivité ET à la majorité. Si un technocrate ou voir même un dictateur arrive demain et vient garantir les droits fondamentaux des individus je lui abandonnerais sans regrets notre démocratie pourrie mère de tous les vices dont nous souffrons actuellement.

  • En France la caste politique et les syndicats ont trop de pouvoir, coutent trop d’ argent et ont trop de privilèges. Quand un ex président coute 2,5 millions d’ euros par an, quand une poignée de gangsters syndiqués peut bloquer tout un pays ou vous couper le courant pour maintenir la retraite à 50 ans, quand un gouvernement de pickpockets peut emprunter des milliards pour ensuite les redistribuer à ses amis et ses electeurs, ce n’ est pas supportable. Il faut en finir avec cette noblesse et ce clergé qui vit sur le dos du tiers état. Si des roturiers planquent l’ argent en Suisse que bien leur fasse.

  • La partialite de cet article et la consensualite des commentaires qui l’accompagnent me laisse pantois. Vous etes a tous a vous gargariser de « l’etat voleur » etc, sans a aucun moment mentionner ce que vous apporte la puissance publique, a titre individuel ou collectif ; mais cette vision monomaniaque est a peu pres aussi deraisonnable que celui qui impute tous les problemes du monde a la grande finance ou aux multinationales.
    Premierement definissez « spoilation » svp, ou cela commence-t-il ? 25% d’imposition, 66% ? 75% ? En l’etat la chose est purement subjective.
    Deuxiement vous vous abreuvez vous aussi de cliches. Vous ne mentionnez que le preux chevalier moderne qui par sa seule volonte et son seul talent reussi en affaire, daignant ensuite prodiguer ses faveurs au pauvres ingnarts ne sachant gagner de l’argent, via l’emploi… alors que l’affaire du swissleaks dont il est question ici concerne avant tout des entreprises !
    C’est une chose de dire que le perimetre de l’etat est aujourd’hui (beaucoup) trop large, c’en est une autre d’etre radicalement anti-etat et d’expliquer que l’impot en general est illegitime. Selon moi, l’etat est presque invasif (et je ne parle pas ici seulement de l’impot, mais aussi poids administratif et du mille-feuille reglementaire) a l’echelle individuelle, a l’echelle de l’independant, de l’artisan, du petit patron… mais plus on monte en echelles, plus cette invasition est gerable/limitee, pour finir pour etre quasiment sans incidence pour les multinationales et autres lobby qui malheureusement pesent aujourd’hui de facon patente sur notre systeme legislatif.
    Alors s’il vous plait un peu de mesure que diable. Le preux chevalier qui se fait racketter a 75% par l’etat n’existe tout simplement pas. L’etat est effectivement hypertrophie actuellement, mais le dire « predateur » la ou le grand patronat ne serait compose que de « chevaliers blancs » est pareillement mensonger. Vous ne vous rendez pas plus convainquant en pratiquant la caricature…

    • « C’est une chose de dire que le perimetre de l’etat est aujourd’hui (beaucoup) trop large, c’en est une autre d’etre radicalement anti-etat et d’expliquer que l’impot en general est illegitime. »

      Quelle citation dans l’article vous a donné à penser que c’est le point de vue qui s’y exprime ?

    • @roro,
      Dites-moi où vous habitez, je vais venir vous prendre 50% de ce que vous possédez pour le redistribuer aux pauvres et acheter de l’essence aux gendarmes de votre village. Je ne le ferai naturellement qu’après réception de votre consentement 🙂 à moins que je ne fasse comme le fisc et présume ledit consentement acquis 😉

      Blague à part, on pourrait discuter à loisir en dessous de 30% ou 1/3 de prélèvements obligatoires (tous prélèvements compris, donc incluant TVA, TIPP, Taxes EDF, droits de mutations etc…), et pour des impôts et taxes strictement proportionnels.

      Il y a spoliation dès lors que l’impôt /taxe est prélevé en violation des art 13 et 17 de la DDH de 1789 donc notamment s’il n’est pas payé par tous en proportion des revenus à des fins de financement du rôle régalien de l’état, donc:
      – assiette universelle
      – proportionalité (flat tax) et non progressivité
      – sur le revenu et non sur le capital ni le comportement
      – pas pour des fins redistributrices, ni de justice sociale, ni d’assurance obligatoire individuelle etc…

      En revanche, vu que le budget de l’état est de 57% du PIB et que les prélèvements obligatoires totaux avoisinent les 50%, il n’est nul besoin de pinailler sur les chiffres…. Pour être à un tel niveau global, compte tenu de la dispersion des capacités contributives des foyers fiscaux, il est évident que certains foyers seront imposés de façon très largement supérieure à 50%, et prendre la moitié de ce que quelqu’un produit, c’est de facto se rendre maître de lui. En toute institution, le seuil de 50% représente le seuil de contrôle par exemple.

      A noter: le marché et les agents économiques dans le cadre d’un marché ne « prodiguent pas de faveurs » mais consentent réciproquement dans le cadre de contrats explicites. C’est la sphère publique et para-publique qui dispense des faveurs en l’absence de contrats librement consentis avec les citoyens et usagers.

      Personne ou presque ne dit que l’impôt en général » est illégitime sur Contreproints… l’impôt l’est dans des limites strictes garantissant le respect des droits individuels imprescriptibles (DDH 1789 encore).

      Oui, d’accord avec vous, l’état est invasif, et vous citez les cas des individus et TPE car cela fait partie de l’expérience immédiate et sensible de tous.

      Pourtant, c’est aussi le cas des grandes entreprises, même si cela peut paraître plus difficile à appréhender. L’incidence est même majeure en terme d’emploi, de localisation industrielle des projets, de stratégie d’évitement des sujets à risques, de rentabilité des projets, de visibilité pour les plans stratégiques à moyen ou long terme, de gestion des RH, etc etc la liste est interminable en pratique quand vous connaissez précisément le fonctionnement opérationel d’un grand groupe et de ses sous-structures.

      Pour finir, vous placez une barre à 75% en pensant que le « preux chevalier qui se fait racketter a 75% par l’etat n’existe tout simplement pas ». Ce que vous n’imaginez même pas est pourtant le lot d’un nombre très considérable de spécialistes métier libéraux ou salariés (pas des fils de, ni des copains ni des footeux…). Pour mesurer l’ampleur du racket fiscal, il faut additionner TOUS les prélèvements obligatoires:
      – Cotisations sociales (> 50% pour tous les cadres sup) salariales / dividendes
      – CSG / CRDS …
      – IRPP dont taxes sur les plus-values mobilières et immobilières
      – Taxes sur le patrimoine (habitation, foncières, ISF)
      – Taxes indirectes sur la consommation: TVA, TIPP, EDF,
      – Droits de mutation

      C’est bien le problème en fait, on croit que ce n’est pas possible, et ça l’est bien…
      Bien à vous.

      • Si l’impact est similaire que ce soit pour une TPE ou une multinationnale, expliquez moi s’il vous plait comment il se fait qu’on ai pu lire ici ou la que nos chere entreprises du CAC40 payent en moyenne 8% impot la ou l’artisan du coins est a 30% ?
        Secundo, quand bien meme parviendrions-nous, dans certains cas et en confondant tous les types de prelevement, a toucher aux fameux 75%, cela ne permet toujours pas de parler de racket fiscal. On ne peux en parler qu’en regard des prestations et services proposes/percus. Et si certes le rapport prelevement/prestations se degrade depuis plusieurs annees (decenies ?!), on est encore loins du racket puisque ce dernier suppose d’etre a sens unique. C’est donc encore une fois de la caricature puisqu’en parlant de « racket fiscal » vous parlez en realite de la degradation du rapport « qualite/prix » du service publique.

        • @Roro
          La multinationale du CAC 40 -pour vous citer- est en effet impactée, elle mettra simplement en oeuvre des manoeuvres d’évitement, s’abstiendra de faire certains projets, etc… Pour minimiser l’impact financier, elle subira d’autres impacts (organisationnels, stratégiques, de localisation etc).

          En définitive, la folie taxatoire impacte le comportement économique de tous les acteurs. Si les gros y échappent, c’est parce qu’ils ne font pas ce qu’ils auraient voulu faire, et auraient dû faire, sur un plan économique et stratégique.

          Les gros doigts de l’état foutent le bazar dans la gestion des entreprises de toutes tailles.
          Un exemple très simplifié et provocateur: si vous courrez le risque d’être pénalisé fiscalement en délocalisant un site (contrôles fiscaux renforcés, inspection du travail etc), alors vous tenterez de ne pas le faire, ce qui n’est pas forcément une bonne chose pour la pérennité de l’entreprise.

          Pour le racket fiscal, vous argumentez qu’il faut prendre en compte les services rendus par l’état. Comme vous le savez, la Camorra rend de « grands » services à la population: protection, assurances sociales, … ils sont là pour aider, c’est bien connu.

          En définitive, le problème avec la propriété, c’est que c’est au propriétaire de décider s’il veut en aliéner un bout pour payer quelque chose (exception faite du régalien comme prévu à la DDH 1789).
          C’est un peu pareil avec le viol, vous comprenez, NON, ça veut dire NON.

        • Vous n’avez pas bien lu ou assimilé le post du Grand méchant L :

          « toucher aux fameux 75%, cela ne permet toujours pas de parler de racket fiscal. On ne peux en parler qu’en regard des prestations et services proposes/percus. »

          D’une part on parle ici de racket parce que comme dit dans son message précédent, la fiscalité française ne respecte pas la constitution, basée sur la déclaration des droits de l’homme. Et ce sur plusieurs niveaux, l’assiette n’est absolument pas universelle aujourd’hui alors qu’elle devrait, l’impot est extremement progressif et non proportionnel, plus de 50% est considéré comme un contrôle de la propriété de l’individu, et dernière chose qui apparement vous tient à coeur, selon la déclaration l’impot n’est en aucun cas légitimement reclamé à des fins autre que régaliennes.
          Autrement dit, la sécu, la redistribution etc, certes on en bénéficie, mais ça ne justifie pas cette fiscalité imposée qu’à certaines personnes.

          Ce qui amène la deuxième chose, cette fameuse fantastique redistribution, je le redis on en bénéficie (plus ou moins), mais a t on vraiment le choix ? C’est un peu comme si un ami vous fait un cadeau, et comme il vous l’a fait (que vous l’ayez accepté ou non) dorenavant vous lui devez plus de 50% de ce que vous produirez. (Et encore, selon ma métaphore, le cadeau n’est pas pour vous puisque vous pouvez le payer, mais il est pour votre voisin, mais ça ne change rien, vous devrez quand même donner plus 50% de vos revenus puisque c’est la fraternité ;))

    • roro: « sans a aucun moment mentionner ce que vous apporte la puissance publique, a titre individuel ou collectif  »

      L’état suisse est à 35% du PIB, soit 22% de moins que la France et dispose d’infrastructures excellentes, un chômage très bas, de très bonnes prestations sociales et des comptes excédentaires. C’est un état de droit libre et démocratique avec des comptes bien gérés et des impôts bien utilisés, c’est ce que devrait être la France…

      La France n’est même pas une vraie démocratie:
      Indice de démocratie – Classement des pays
      Sa liberté économique est en dessous de celles du Ghana et du Rwanda:
      Indice liberté économique – Classement des pays
      Et sa presse « charlie » est très mal classée aussi:
      Indice liberté de la presse – Classement des pays

      Tous les comptes sont dans le rouge en France, l’économie est en train de s’effondrer sous les coups d’une législation et une fiscalité ubuesque, la dette atteint des niveaux dangereux, les prestations sociales se réduisent, le chômage des jeunes est monstrueux et l’état va emprunter 45% de son budget en 2015.
      L’état français est désormais un cancer qui est en train de parasiter son peuple et emprunte des sommes folles sur le dos des générations futur pour simplement survivre jusqu’au prochain mandat des irresponsables qui gouvernent.

      Les enfants « devraient être contents de tout ce qu’apporte » un père qui fout là m… dans leur vie et qui sur endetté va bientôt plonger la famille dans la faillite ?

      Vous n’auriez pas un méchant syndrome de Stockholm roro ?

      • Tout de meme, la France dispose d’un modele economique traditionnellement productiviste la ou le modele Suisse est financiarise et consiste a syphonner les ressources financieres d’autre pays vers la Suisse. Citer l’exemple suisse (surtout a la suite de cet article en particulier…) n’est pas pertinent car ce modele n’est absoluement pas generalisable. Quant a prendre le Ghana ou le Rwanda en exemple… il est clair que la plus grande « liberte economique » de ces pays leur reussi merveilleusement, nous devons marcher dans leurs pas c’est evident !
        L’etat est hypertrophie,pesant, souvent inefficient et incoherent… comme un malade. Pour autant, les malades, ca se soigne, surtout quand ce malade impacte largement votre propre etat de « sante » !

        • roro: « la ou le modele Suisse est financiarise et consiste a syphonner les ressources financieres d’autre pays vers la Suisse. »

          Et dans le genre mythes débiles du type qui n’est jamais sorti de sa campagne vous en avez d’autres ? Les « italiens voleurs », les « noirs feignant » peut-être ?

          Le secteur bancaire c’est 11% de l’économie Suisse et les banquiers ne distribuent pas le fric géré à la population, soyez logique un peu.

          La France n’est pas très loin coté poids du secteur financier, par contre coté économie productiviste vous avez raison ce n’est pas du tout la même catégorie:

          La Suisse est classée 1er au « World Competitiveness Report 2012-2013 », la France n’y est que 23eme. Mais elle se classe aussi 135ème sur 148 pays pour l’efficacité du marché du travail et elle est au 130eme rang pour le fardeau de la régulation administrative.

          3.6% de chômage chez les jeunes Suisse, 25% chez les Français.

        • roro: « Quant a prendre le Ghana ou le Rwanda en exemple… »

          Ah c’est carrément vos capacités en lecture qui sont déficientes ? Ça explique beaucoup de chose !
          Je disais que la France était EN DESSOUS du Ghana et Rwanda pour illustrer à quel point la situation est merdique de ce coté. Les « exemples » ce sont les pays les mieux classés qui pètent quasiment tous la santé en comparaison.

          Le Classement de la liberté économique va dans ce sens la:

          Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Dette 40% – Chômage: 3.5%
          Danemark – Classement liberté économique: 10eme – Dette: 46% – Chômage: 6.7%
          Allemagne – Classement liberté économique: 18eme – Dette 75% – Chômage: 4.9%
          Finlande – Classement liberté économique: 19eme – Dette 38% – Chômage: 8.7%
          Suède – Classement liberté économique: 20eme – Dette 37% – Chômage: 8.0%



          Rwanda -Classement liberté économique: 65eme
          Ghana -Classement liberté économique: 66eme
          Kazakhstan – -Classement liberté économique: 67eme


          France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 90% – Chômage: 10.1%
          Italie – Classement liberté économique: 86eme – Dette 110% – Chômage: 12.3%
          Grèce – Classement liberté économique: 119eme – Dette 170% – Chômage: 26.4%

        • @Roro: la Suisse financiarisée ?

          Part de l’industrie dans le PIB:
          Suisse 26% en 2013, France 20%
          Part de l’industrie dans le PIB, progression depuis 1981-2013:
          Suisse -7 pts depuis 1981, France -10 pts depuis 1981
          Dépense en R&D en % du PIB (2008):
          Suisse 2,9% France 2,1%

          Source: http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/suisse/part-de-lindustrie-dans-le-pib.html

    • « la ou le grand patronat ne serait compose que de « chevaliers blancs » est pareillement mensonger » l’article ne dit pas cela. vous avez lu cette partie ?? :  » certaines clientèles de riches vivant au crochet de l’État : acteurs et artistes subventionnés, gros céréaliers et grands exploitants agricoles (au contraire de nombre de petits producteurs en faillite) et grands patrons d’entreprises vivant grassement de commandes publiques ou subventionnées.  » l’auteur a parfaitement conscience du capitalisme de connvicence qui règne en france et dont les patrons sont les bénéficaires. mais la plupart des fraudeurs sont essentiellement des « petits » riches et non pas les ultrariches qui grace à leurs avocats fiscalistes peuvent faire de l’évasion fiscale.les riches qui bénéficient du capitalisme de connivence ne fraudent pas le fisc en général car ils utilisent la loi à leur profit. ils utilisent des niches fiscales.

  • De qui se moque-t-on ? Révelations exclusives du Monde, qui seule détient le liste ??
    http://www.elconfidencialdigital.com/dinero/Evasores-Suiza-Falciani-custodiado-Policia_0_1980401941.html

    Ce Monsieur a été accueilli en Janvier 2013 (plus de 2 ans) en Espagne, Où le CNI (services secrets Espagnols) l’ont sécurisé et assuré d’une impunité en échange de ses informations….
    Il est parti en 2014, car il cherchait à vendre ses informations aux Journaux Espagnols, où la déontologie est très élevée, et ils ne pouvaient pas révéler les noms ainsi, sans enquêter. Mais le CNI avait la liste,
    Alors de révélations du Monde ?? Un acteur qui n’a jamais été pris dans ce scandale, et avait régularisé avant…Que Falcani vole la liste en Suisse… Closer n’aurait pas fait mieux.
    Quel est l’intérêt de ces « éxilés » de ne pas s’éxiler pour de bon !
    Ces gens là quand ils partent en Suisse ou aux USA travaillent pour plus de 10USD/ heure…
    Et arrêtez avec les soins en France, on est mieux soigné en Suisse, en Espagne, même en UK (ils ont fait des efforts gigantesques depuis 6ans) ou aux USA qu’en France.
    Mes expèriences : 8 heures d’attente en Urgence en France, Soins parfaits et gratuits en Espagne (prothèse), assisté parfaitement au Royaume uni, belle chambre d’hôpital et nombreuses nurses (accident), problèmes d’estomac en Suisse, soignés de main de Grand Chirurgien, Opération formidable aux USA d’une écharde dans l’oeil.
    Quand tous ces « éxilés » auront payé : il n’y aura plus de super rentrée d’argent…Ils arrêteront de travailler comme des fous, pour produire cette richesses imposable…

  • moi qui vit maintenant en languedoc roussillon,j ai ramarque que tous les riches du coin vont depenser leur argent en espagne,nateaux ,villes et grand restos ,c est de la richesse perdue ,le fisc appauvrit la france ,comme il a fait fuir en 82 ,les riches arabes de la cote d azur qui sont alles au sud de l espagne…

  • Ho, quelle omission ! Grosse tirade pour nous dire que les pauvres ne paient rien à l’IR pour nous convaincre que nous payons pour tout le monde mais…

    Il oublie de dire que l’IR ne représente que 20% du budget, que 50% de celui-ci provient que la TVA que TOUTES, absolument TOUTES les familles paient… Étrange d’omettre ce détail si on est honnête.
    Exemple en grpahique :
    http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/ressources-depenses-etat/ressources/quels-sont-differents-impots-percus-par-etat.html

  • Bientot la fraude fiscale deviendra le crime contre l’humanité par exellance…On emploie déja les memes méthodes pour combattre cette pratique que por combattre le crime organisé ou le terrorisme…Plus grave que le meurtre la torture ou le viol…A quand les appels au retour de la peine de mort automatique et de la torture pour les fraudeurs fiscaux comme en Chine ou en Arabie Saoudite? Mme le Pen on vous a pas entendue …

  • – Il ne faudrait pas oublier que le poste le plus important de la dépense publique, en France, est le paiement du SERVICE de la dette (le paiement de la dette elle-même étant impossible).
    – Il ne faudrait pas oublier non plus que la dette provient des crédits reçus des banques par l’État français. – Il ne faudrait pas oublier enfin que ces crédits sont émis EX-NIHILO par les 20 grandes banques accréditées par l’Agence France Trésor pour effectuer ces opérations (les SVT).
    En gros :
    La plus grosse partie de nos impôts sert à payer des intérêts sur de l’argent qui n’existait pas à l’instant où il a été crédité !

    • « – Il ne faudrait pas oublier que le poste le plus important de la dépense publique, en France, est le paiement du SERVICE de la dette (le paiement de la dette elle-même étant impossible). »

      Sachant que l’État fait cavalerie, le service de la dette ne compte pas. Seule la charge compte, et elle est inférieure à ce qu’elle était il y a 25 ans, alors que la dette a triplé…

      « La plus grosse partie de nos impôts sert à payer des intérêts sur de l’argent qui n’existait pas à l’instant où il a été crédité ! »

      Si, il existe, c’est juste qu’il est prêté plusieurs fois. Et la promesse de remboursement en contrepartie, elle existe bel et bien.

  • Un autre argument que vous oubliez : le risque de se faire chyprer.

    Quand les États sont aussi endettés et adoptent une législation permettant le chyprage, cela rend d’autant plus légitime la défense de son épargne.

    Que des gens honnêtes refusent de se faire conduire à la potence, quoi de plus légitime ?

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

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