Éoliennes, le point de vue du sénateur PS Jean Germain

Sommes-nous enfumés par les éoliennes géantes ?

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Éoliennes, le point de vue du sénateur PS Jean Germain

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 16 février 2015
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Par Jean Germain, Sénateur (PS) d’Indre-et-Loire et Vice-président de la commission des finances du Sénat.

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Jean Germain – Crédit : Ludovic Lepeltier (CC BY-SA 3.0)

 

Les éoliennes géantes, en tant que source d’énergie propre, posent deux obstacles : elles fonctionnent de manière intermittente ; elles sont chères.

Alors que la première difficulté devrait conduire à en faire un usage raisonné correspondant à des besoins spécifiques, donc à implanter les éoliennes industrielles uniquement en lien avec une activité qui peut se satisfaire d’une fourniture intermittente d’électricité, la question s’est focalisée sur l’obstacle financier présenté comme un défi.

Il a été avancé qu’il fallait faire preuve de volontarisme. En soi, cette approche n’est pas incompatible avec une approche raisonnée. Mais l’arrivée massive de subventions, à travers un tarif de rachat obligatoire financé par les factures d’électricité, a conduit à évacuer la réflexion sur la pertinence de l’implantation des éoliennes. Une forme de productivisme, consistant à vouloir implanter le plus possible d’éoliennes industrielles, est devenue une fin en soi. Cette démarche est défendue par des lobbyistes haut de gamme qui cajolent les pouvoirs publics et que s’offrent les promoteurs éoliens grâce à la manne financière dirigée vers eux et aux seules fins de la conserver le plus longtemps possible. La contrepartie qu’ils offrent est-elle réellement examinée ? Elle consiste en des mots : bonne conscience de faire reculer le nucléaire ou d’agir pour le climat, emplois créés, fiscalité mise au service du monde rural.

Alors qu’une analyse plus poussée montre que nombre de promoteurs éoliens sont liés à des sociétés pratiquant la spéculation immobilière ou à des entreprises de transport routier, et que la préoccupation du profit écrase complètement le souci de l’environnement, il est malheureux que le parlement ne se saisisse pas plus des alertes qui sont lancées par des associations, des chercheurs, des médecins mais aussi par la Cour des comptes ou le service interministériel de prévention de la corruption.

Il faut reconnaître que la réflexion et l’analyse semblent presque rabat-joie quand on considère un certain discours d’opinion qui n’a même plus besoin d’être formulé : l’éolien est posé comme une évidence, les images des éoliennes servent à illustrer tout article, tout sujet grand public, sur les énergies renouvelables voire sur les énergies tout court. Les éoliennes sont plus évocatrices qu’une image de laine de verre ou de double vitrage. Même le site Internet du Sénat utilise un pictogramme représentant une éolienne pour conduire à la page présentant les textes relatifs à l’énergie.

Mais est-on si certain que les gens y soient favorables ? La somme des opinions individuelles dans la population est-elle à l’unisson de l’opinion générale supposée ? Un temps, un sondage a été avancé pour montrer qu’une grande partie de la population accepterait l’implantation d’éoliennes près de chez elle. Mais, alors que, par définition, la masse citadine des personnes sondées n’était pas concernée par l’objet de l’enquête, l’acharnement du lobby éolien à obtenir des « simplifications » juridiques limitant le plus possible les recours dont il dénonce la quantité, tout comme son insistance à se voir transférer l’élaboration des décisions le concernant, est un bon révélateur du rejet réel que suscitent les éoliennes industrielles.

Il est urgent de se saisir de cette question et de ne pas se laisser bercer par les discours bien rôdés des professionnels de la communication qui viennent dénoncer les blocages administratifs de notre pays « que tout le monde connaît bien et qui empêchent la croissance » ou réclamer « l’indispensable sécurisation des investissements », à l’occasion de l’examen du projet de loi sur la transition énergétique.

Trois raisons peuvent être facilement avancées pour interroger le système actuel.

1. Le retour de l’expérience allemande montre qu’au niveau global, les éoliennes industrielles ne constituent pas une source d’énergie de substitution.

Les Allemands ont voulu fermer leurs centrales nucléaires mais les éoliennes, qui ne fonctionnent en moyenne qu’un quart du temps et pas quand on le souhaite ni quand on s’y attend, sont inaptes à les remplacer. Alors les Allemands, conscients qu’ils devaient avoir une capacité de production d’électricité à même d’alimenter leur pays sans l’apport d’aucune éolienne, en période de pointe comme en période normale, ont relancé les centrales à énergie fossile. Aujourd’hui, ils polluent le centre et l’est de l’Europe. Il faut cesser d’aller trop loin dans l’impasse.

Du point de vue de l’utilité, ces éoliennes industrielles ont toutes les caractéristiques de ce que l’on appelle un gadget. Mais alors que le gadget est plutôt associé à l’image d’un objet qui tient dans la main et que l’on place sur une étagère ou sur un bureau, l’idée ne vient pas spontanément d’associer à ce concept des constructions visibles à des kilomètres à la ronde, qui pèsent des centaines de tonnes et dont le coût d’installation représente, pour chacune, l’équivalent de plusieurs années de budget d’une commune rurale.

En même temps, il faut avoir à l’esprit que non seulement les éoliennes telles que déployées aujourd’hui s’avèrent inutiles comme énergie de substitution, mais que, comme elles sont censées avoir des effets écologiques, l’exploitation des éoliennes s’accompagne de l’obtention de certificats donnant des droits à polluer par ailleurs. Des holdings financières l’ont bien vu, qui sont présentes sur ce secteur.

Cela ne figure pas dans les plaquettes avantageuses qui présentent les éoliennes sur de jolis fonds bucoliques, au milieu des enfants et des vaches, ou sur de sympathiques dessins aux couleurs pastelles qui agrémentent des documents de travail.

2. Les éoliennes industrielles consomment énormément d’espace en termes de pollution visuelle et sonore. Sans compter l’enfouissement à jamais, à moins de deux mètres, de milliers de tonnes de béton qui sont coulés en bloc pour constituer les socles destinés à soutenir des éoliennes, c’est-à-dire des générateurs que font tourner des pales de six à huit tonnes chacune à plus de cent mètres de haut.

La faiblesse de notre législation est aberrante, qui n’impose qu’une distance de cinq cents mètres des habitations, là où d’autres pays exigent au moins un kilomètre et demi et où les médecins demandent que plusieurs kilomètres séparent les maisons des éoliennes industrielles. Localement, les argumentaires des représentants de commerce d’une « technologie innovante » est toujours le même, bien rôdé : avec cinq cents mètres, la loi est respectée et les prochaines éoliennes à installer seront plus performantes et moins bruyantes que celles de la génération précédente. L’expérience montre la fausseté de ces arguments. Ce qui évolue dans le temps, c’est la taille de ces engins, toujours plus hauts. L’UNESCO a menacé de déclasser le Mont-Saint-Michel si des éoliennes industrielles étaient implantées à moins de vingt kilomètres. Personne ne cherche à acheter une maison qui serait proche d’une éolienne. Des décotes très importantes sont observées, traduisant la diminution de la qualité de vie. Est-il apocalyptique d’imaginer que demain des demandes de permis d’exploiter des gaz de schiste sur ces mêmes terrains seront justifiées par le fait qu’ils sont déjà « sacrifiés » ?

Quand il n’y a pas de site classé, aucune réglementation sérieuse ne protège les campagnes contre l’invasion des éoliennes géantes. Faut-il que les paysages ruraux qui ne sont pas classés se transforment pour leurs habitants en territoires où il devient infernal de vivre, dans une ambiance de friche industrielle ou de bord d’autoroute ? Voir une éolienne quelques secondes depuis sa voiture ou une heure le temps d’une inauguration, ce n’est pas la même chose que de vivre à proximité toute la journée et toute la nuit, toute l’année, pendant des années. Le milieu rural apporte une qualité de vie incomparable. Ceux qui se plaignent de ses handicaps sont les premiers à le reconnaître.

De plus, le tourisme est souvent un moteur de l’économie locale et assure une indispensable diversité de revenus. Si les premières éoliennes ont pu susciter la curiosité au début, ce temps est révolu. Qui s’intéresserait à la Tour Eiffel s’il y en avait partout ? Au contraire, quels sont parmi les urbains ou les périurbains, ultra majoritaires dans notre pays, ceux qui iront se détendre en face des éoliennes ? Les éoliennes pénalisent fortement le monde rural et le monde urbain dans leur relation de complémentarité qui doit être au contraire développée.

Le rapport rendu par le sénateur Alain Bertrand au début de l’été 2014 le rappelait et le Président de la République, lors de ses vœux consacrés à la ruralité, le 17 janvier 2015, à Tulle, le confirmait. À cet égard, il est intéressant de noter qu’il y a parlé de la nécessité de développer les énergies renouvelables et a évoqué, prenant son département en exemple, le photovoltaïque et les barrages hydroélectriques, mais qu’il s’est bien gardé de revendiquer les éoliennes alors que plus de deux cents y sont en projet dans les cartons des promoteurs qui invoquent le fait qu’il n’y en a qu’une dizaine d’implantées. S’il pensait que l’éolien est une bonne chose, l’aurait-il passé sous silence ?

Afin que des éoliennes aient une certaine utilité pour contribuer à la satisfaction des besoins courants des ménages et des entreprises en électricité, il en faudrait un nombre gigantesque, comme on peut en observer dans le désert algérien ou dans le désert américain, ou les placer dans des endroits régulièrement ventés et par ailleurs non peuplés comme dans le sud de la France. Où, en France, en répartir le nombre jamais suffisant ? Qui peut sérieusement imaginer couvrir tout notre pays verdoyant, dont le caractère des paysages a fait naître plus d’une vocation écologiste, avec ces engins à côté desquelles les lignes à haute tension, qu’ils n’empêchent pas, paraissent des insectes ?

On pourrait aussi parler des routes et des carrefours disproportionnés mais indispensables pour faire passer les engins spéciaux acheminant les éléments gigantesques des éoliennes, afin de les livrer, de les réparer ou de les démanteler. Sans compter les tranchées nécessaires aux raccordements. À cet égard, on a pu voir récemment un conseil général, la Creuse, affronter ERDF au tribunal administratif, autour de la question de savoir jusqu’à quel point ce dernier, qui subit l’obligation de raccorder les éoliennes, doit aussi remettre tous les lieux en état. Il y a là des contradictions flagrantes avec tous les efforts faits par ailleurs.

La physionomie de notre pays est en cause. Or, à l’heure actuelle, l’État n’a aucune vision globale des projets en cours et se préoccupe juste, dans le projet de loi de transition énergétique, de recenser les parcs éoliens existant.

3. Un énorme gaspillage d’argent est constaté. Peut-on se le permettre ? Il y a un an, la Cour de Justice de l’Union européenne, interrogée par le Conseil d’État, a vu des aides publiques dans le tarif d’achat obligatoire dont bénéficient les éoliennes, puisque ce qui est prélevé sur les factures l’est à la demande de la puissance publique et est affecté selon sa volonté. Il a fallu beaucoup de contorsions juridiques pour que la commission européenne ne demande pas le remboursement des aides versées depuis quinze ans au secteur éolien : la raison de fond n’était pas juridique mais tenait à l’impossibilité matérielle de revenir en arrière. Est-ce une raison pour continuer dans l’erreur ?

La Cour des comptes s’est émue de ce gaspillage et des rentes non justifiées qu’il procure à certains. À ce stade, il faut aussi noter que les éoliennes sont pour la plupart importées, notamment de Chine, et que les arguments de l’emploi créé en France nécessitent d’être vérifiés de près. Nous construisons des pièces d’éoliennes, et nous pourrions toujours les fabriquer pour des éoliennes à installer dans le désert. La réalité est que ce secteur creuse le déficit commercial et que localement un parc éolien ne créé pas un seul emploi. Il y a quand même quelques réparateurs qui vont de parcs en parcs, car les engins paraissent tomber souvent en panne : mais alors que les commerciaux exposent aux élus qu’il y a là un gisement d’emplois, les élus ont-ils la curiosité de vérifier ce que les commerciaux disent aux investisseurs à appâter ? Ils leur expliquent l’inverse, que le perfectionnement incessant des machines permettra de limiter le recours à des réparateurs et de faire des économies rendant le placement plus rentable. Il est aussi avancé aux élus locaux que les investissements nécessités par la pose des éoliennes créent des emplois au moins pendant un certain temps. Mais pourquoi ne pas investir directement dans des travaux utiles, modernisant réellement le pays et favorisant la qualité de vie pour le monde rural et périurbain, les services et le tissu de PME ? L’aberration des éoliennes rappelle la nécessité de repenser l’investissement local comme la manière d’assurer les ressources nécessaires des collectivités territoriales.

L’inutilité globale des éoliennes à lutter contre le réchauffement climatique ou à aider à fermer des centrales nucléaires n’est pas aussi spontanément perceptible que l’inutilité d’une autoroute sur laquelle ne circuleraient que quelques cyclistes. Pourtant, que ne dirait-on pas si des bouts d’autoroutes inutilisées étaient construits un peu partout au motif que les promoteurs sont subventionnés pour les construire et qu’à tout prendre l’usage du vélo est ainsi favorisé ?

Au-delà du gaspillage d’argent qui pourrait être restitué aux ménages ou consacré à l’investissement dans les infrastructures ou dans le soutien à la recherche sur de réelles énergies renouvelables, c’est-à-dire efficaces, on assiste à la réunion de conditions qui enfantent des logiques quasi-mafieuses : des promoteurs construisent des équipements qu’ils savent inutiles pour encaisser des subventions, recyclent une partie de la manne pour créer des écrans de fumée et assurent localement le système par le clientélisme. L’opacité est reine. Utilisant les vides juridiques qu’ils ont réclamés, les promoteurs et leurs agents commerciaux exploitent la pauvreté des territoires ruraux et de leurs populations pour « enrôler » les propriétaires de terrains attirés par l’appât de quelques milliers d’euros de loyers et les monter contre ceux qui n’en veulent pas. Parmi ces propriétaires séduits, on compte de nombreux élus locaux. Le service central de répression de la corruption s’est ému très clairement dans son dernier rapport de la multiplication des situations de conflit d’intérêt et alerte sur un phénomène massif.

De plus, ce service interministériel présidé par un magistrat a invité les pouvoirs publics à s’interroger sur ce qu’il appelle les « chartes d’étroite collaboration » que les promoteurs et les commerciaux font voter par des conseils municipaux totalement désarmés juridiquement pour évaluer les enjeux des engagements qu’ils prennent. L’effet de ces délibérations est de verrouiller le débat en obtenant un consentement préalable et juridiquement irrévocable des élus. On est très loin de la démocratie de proximité. Ces engagements sont ensuite utilisés pour peser sur les décisions des services de l’État et influencer les propriétaires fonciers. Quel n’est pas alors le désarroi de certains élus à qui les promoteurs ont fait croire que l’implantation d’éoliennes relevait pratiquement d’une délégation de service public, puisque couvert par la loi, lorsque les mêmes promoteurs leur demandent d’opposer le caractère privé des projets à ceux qui viennent s’en plaindre.

écofric rené le honzecOutre une certaine peur du ridicule s’ils reviennent sur leur position, les élus ruraux se trouvent donc pris entre la crainte d’être attaqués en justice par le promoteur s’ils se ravisent, et l’angoisse de voir leurs administrés, où ceux des communes alentour, les dénoncer pour prise illégale d’intérêt. L’information sur ces pratiques a fini par circuler entre les associations qui se multiplient, tout comme l’information sur la manière de stopper, grâce au pénal, ce qu’on ne peut plus contrer au civil ou devant le tribunal administratif. C’est en effet le moyen qui leur reste pour mettre fin à des projets puisque le lobby éolien a obtenu il y a deux ans la suppression, portée par Delphine Batho, alors ministre de l’environnement, du dispositif des « zones de développement éolien » (ZDE). Ce dispositif consistait à conditionner les subventions aux éoliennes aux résultats d’études sur les vents et sur l’acceptabilité des projets, à partir de concertations préalables orientées par le souci d’aménagement du territoire et l’évitement du mitage anarchique. Les promoteurs et les commerciaux s’abritent maintenant derrière le respect des schémas régionaux éoliens qui sont opposables. Mais, ces documents sont beaucoup moins précis, plus approximatifs, notamment parce qu’il était entendu qu’ils devaient seulement défricher le terrain pour les ZDE qui, elles, devaient les préciser.

Les ZDE déjà validées devaient être respectées après le changement de loi. Les études avaient coûté cher aux collectivités. Certaines ZDE étaient sur le point d’être validées et, donc, juridiquement les promoteurs n’étaient plus obligés d’en tenir compte depuis la nouvelle loi. De fait, des promoteurs ont pu présenter des projets dans des zones identifiées comme non favorables à l’occasion des études devant aboutir aux ZDE. D’ailleurs, le lobby s’en vante quand il souligne la levée des « contraintes » depuis 2013. C’est cela qu’il faut lire derrière la « clarification du dispositif réglementaire » et les « dispositions économiques plus favorables » qu’il se félicite d’avoir obtenues.

Si l’information généraliste sur l’énergie, pour le grand public, utilise l’image des éoliennes, la presse quotidienne régionale abonde désormais chaque semaine d’articles dénonçant l’arnaque que représentent les éoliennes, la dégradation des territoires et les déchirements des populations. Des mâts de mesure évalués à des dizaines de milliers d’euros sont abattus, des menaces sont reçues aussi bien par des associations opposées aux éoliennes que par des bureaux d’études chargés de préparer leurs implantations. L’échauffement des esprits met à mal l’ordre public. Le sujet transcende les clivages politiques. Un reportage sur les manipulations des élus diffusé dans le journal télévisé de France 2 de 20h en octobre dernier a également été très remarqué. Les élus ne comprennent donc plus ce qui se passe et attendent du gouvernement et des parlementaires que la loi indique clairement ce qui est souhaitable et les mette à l’abri de faire de faux pas. Le Sénat, représentant des collectivités territoriales, est l’institution vers laquelle ils tournent leur regard.

La réalité est qu’en matière d’éoliennes industrielles, élus comme particuliers sont moins bien protégés par la loi que ne l’est le consommateur par le code de la consommation qui impose aux professionnels un devoir d’information, de mise en garde ou de conseil afin d’éviter l’emballement. Et en fait de professionnels, il s’agit dans le secteur de l’éolien de sociétés adossées à des multinationales ou de multinationales elles-mêmes. Le rapport de force est-il si équilibré et les enjeux si négligeables qu’une protection législative conséquente est à ce point superflue ? Un petit propriétaire foncier à qui on a fait signer une promesse de bail, souvent contre rémunération, avec la promesse de percevoir de gros loyers, ne risque pas de se faire une opinion objective en sept jours sur les nuisances qu’il cause à des kilomètres à la ronde et de se rétracter dans le délai de droit commun.

Il faut encore noter que l’obligation d’achat de l’électricité éolienne désorganise le marché de gros de l’électricité. Dès lors qu’il convient de maintenir en service les mêmes capacités de production qu’il y ait ou non des éoliennes, les sommes qui servent à acheter l’électricité éolienne sont autant de sommes qui manquent pour mieux entretenir et moderniser les réseaux et des capacités de production classiques et pourtant indispensables afin de garantir la fiabilité de l’approvisionnement de chacun. Peut-on se permettre de créer les conditions économiques de la négligence ?

Il conviendrait d’inverser la logique. Au lieu d’aider l’éolien par principe, avec l’obligation d’achat, le tarif de rachat ou des compléments au prix du marché, il ne faut le favoriser que si les projets ont une utilité avérée, c’est-à-dire s’ils permettent effectivement de se passer du nucléaire ou des énergies fossiles pour certains usages, comme le pompage ou des industries spécifiques, que s’il répond aux raisons pour lesquelles on a spontanément envie de le soutenir, que si les éoliennes ne viennent pas dénaturer un site où vivent et passent des gens. Ce serait vraiment écologique. Plusieurs solutions existent, comme un exercice par l’État de ses responsabilités en matière d’aménagement du territoire, soit directement, soit en posant des règles très scrupuleuses.

Au Sénat, le 29 janvier 2015.

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  • Rien à rajouter ! Demandez donc au Danois et aux Allemands ce qu’ils pensent de leurs éoliennes et ce que leur porte-monnaie pense aussi. C’est quand que les écolos finiront par pourrir la vie de nations entières ?

  • Il me semble que si on se contentait de laisser l’éolien libre de se développer sans aides, on se simplifierait beaucoup la vie. On pourrait alors, si des projets subsistaient, les examiner au cas par cas avec quelques principes de bon sens…

  • Et si on s’intéressait aux vraies sources d’énergie renouvelables, propres, sans danger, peu coûteuses?
    Je pense – entre autres! – au nucléaire de 4e génération qui consomme e.a. les déchets des précédents et du thorium, est sans danger… mais ne rapporte pas des fortunes indécentes à certains lobbies!!

    • bonjour claude brasseur,hélas mon brave ,tel Jean-Baptiste au bord du Jourdain , votre voix clame dans le désert aride de l’intellect écolo . Ce n’est la faute de personne ,ou plutôt sommes nous tous coupables d’avoir laissé prospérer la fabrique de crétins engendrés par l’éduction nationale ,tendance socialisante ce par facilité , laxisme ou lassitude.
      Ajoutez y l’immobilisme de deux gouvernances de droite , qui forcément ramenèrent aux manettes la pire engeance qui soit :Citoyens Français vous êtes servis !!

    • Merci Mr Brasseur. C’est aussi simple que cela, mais quel est le politique capable et volontaire de comprendre autre chose que son intérêt personnel.
      Je rappelle que le Thorium est sans danger, ne coûte rien, a un rendement bien supérieur à l’uranium, mais ne permet pas la construction de la bombe atomique. Voir Science et Vie N°1130 de Nov. 2011.
      Il est incompréhensible qu’on n’en parle pas plus. C’est une erreur monumentale… A côté de cela, on gaspille des milliards dans le projet ITER à Cadarache pour peut-être obtenir des résultats positifs dans 50 ans. Quelle honte! Je m’arrêterai ici, car il y a encore tant de choses à crier!!!!!
      On est vraiment diriger par des quoi ??? Il serai temps que cela change enfin? Rêvons un peu…

    • Il faut arrêter de répondre aux écologistes avec des arguments économiques qui ne tiennent pas plus que les leurs ! Si le prolongement des centrales existantes est très rentables, le nucléaire neuf est trop cher et la quatrième génération (en France nouveau mot marketing pour dire surgénérateur) hors de prix. Rappelons qu’en Angleterre, le gouvernement garantit un prix supérieur à 100€ pour qu’un producteur qui ne trouve aucun sponsor financier accepte de construire une centrale. Et si la quatrième génération économise la matière première, elle serait bien plus chère qu’un réacteur à eau pressurisée.

    • Il me semble que l’avenir est au thorium pour simple raison géopolitique : les filières uranium sont simplement invendables ! Elles intéressent principalement ceux qui veulent leur bombe atomique. La technologie en soi n’est rien : il faut qu’elle soit vendable, utilisable et rentable.

  • Bonne nouvelle d’apprendre qu’un sénateur PS se pose enfin les bonnes questions, c’est une vrai progrès. Rien n’a ajouter si ce n’est les conditions dramatiques et pour l’environnement et pour le personnel qui doit extraire les terres rares nécessaires aux aimants des éoliennes en Chine et en Mongolie.

    • cela m’étonnerait , un sénateur représente tous les élus , et l’élu aime l’éolienne , l’elu aime les ronds points fleuris , l’elu adore montrer son action et une éolienne c’est aussi bien qu’un panneau publicitaire vantant ses mérites ou la revue du maire et l’asso sportive ou le repas des vieux ..d’ailleurs , a la fin de l’article , il imagine que l’éolienne peut être d’utilité publique alors qu’il sait qu’elle ne sont pas rentables et qu’elles ne le seront jamais..sauf si elles apportent des voix ou de l’eau a son moulin

    • Pas faux! Un sénateur, qui plus est socialiste, qui réfléchit sans les tabous habituels ni schéma de pensée tout fait, c’est suffisamment rare pour être noté.

  • les éoliennes le solaire tout ces trucs ne servent qu’a augmenter le prix de l’électricité pour alimenter les banques , rien que les banques.. c’est une taxe ‘tobin’ inversée ….

  • J’aime beaucoup le questionnement de l’auteur à savoir si les élus locaux vérifient les dires des commerciaux sur la création d’emploi grâce à l’implantation d’éoliennes sur leur commune.
    La réponse est non.
    Je vis dans une commune agricole(limousin) où l’ensemble des ânes(et je suis gentil) du conseil municipal – dirigé par un fonctionnaire des eaux et forêts en pré-retraite- dont le seul soucis est d’investir sans état d’âme dans ce qui est superflu – applaudit à la future implantation de quelques éoliennes sur la commune car, selon leurs dires, une commune rurale se doit de se plier à une modernité dogmatique et que de l’argent sera versé à la commune afin d’alimenter de multiples projets aussi inutiles que dispendieux.
    Quant au questionnement sur l’utilité d’un tel projet, l’aspect technique, le rendement, le coût, la création magique d’emplois, c’est une question qui ne saurait être débattue, car elle ne concerne pas les ânes(les vrais, ceux dans les prés, sont beaucoup plus respectables et intelligents que cette bande de crétins).

    • Oui on est devenu irresponsable, j’habite la même région que vous et je suis scandalisé d’apprendre qu’on va installer 17 ha de panneaux solaires en Corrèze. Complètement inutile

      • Ne vous plaignez pas, chez nous on a installé une magnifique centrale solaire, et je cite Wikipedia:

        « Elle compte environ 1,4 million de panneaux photovoltaïques représentant environ 120 ha, pour une emprise au sol de 367 ha sur les 522 ha de la base. »

        Centrale solaire de Toul-Rosières…
        Le tout pour…. 55 000 habitants! (sachant que rien que la couronne nancéenne compte presque 450 000 habitants… et qu’on a parlé de 55 000 « personnes », en excluant donc la consommation des industries, de loin les plus gros consommateurs…)

    • On ne voit que trop bien que le problème n’est pas du tout l’énergie éolienne, bien réellement existante et exploitable, mais bien le type d’appareil destiné à la capter, leur lieu d’implantation et « last but not lease », les politiciens de tout bord, bien plus sensibles à leur image de marque et aux faveurs des lobbies commerciaux qu’aux rapports techniques et économiques indépendants de rentabilité annuelle pondérée par la consommation électrique simultanée habituelle, et sur les coûts d’installation et d’exploitation, enfin, pourquoi pas, sur la nuisance essentiellement sonore du fonctionnement et ses conséquences « cadastrales » sur le lieu d’implantation.

      Les politiciens « décideurs » ne sont certainement pas les plus compétents pour répondre aux données du problème! Mais comme l’article, comme les politiciens, comme dans les discussions de comptoirs ou comme sur contre point, le pinaillage entre les « pour » et les « contre », convient bien à l’esprit français très amateur d’un système binaire!

      Il serait ridicule que la France qui possède 3 fronts de mer, n’utilise ni celui de l’Atlantique, ni celui de la Mer du Nord pour implanter des « champs » d’éoliennes qui, non seulement pourraient être fréquemment actifs, le vent au large étant rarement absent, mais avec l’avantage aussi constaté qu’inattendu, que dans les zones d’implantations, reviennent des espèces de la faune disparue plus ou moins récemment, qui réapparaissent au pied des éoliennes, où leur quiétude est assurée, loin du trafic maritime habituel en ces zones! En mer, on peut implanter quelques dizaines d’éoliennes concentrées sur une surface relativement faible, avec une bonne efficacité!

      Il en va de même des buildings de « la Défense », à Paris, dont les toits pourraient se garnir de turbines verticales éoliennes, peu bruyantes, dont le nombre compenserait l’apport limité de chacune, séparément, dans un endroit propice à créer, de toute pièce, des courants d’air!

      Je hais cette attaque anti-éolien comme celle anti-photovoltaïque ou visant d’autres sources autochtones d’énergie, pour défendre le seul lobby nucléaire, α et ω de l’énergie depuis 40 ans et pour tout avenir! C’est une position naturellement ridiculisée par Tchernobyl et Fukushima, sans compter les drones curieux dont on reste sans nouvelle des pilotes!

      Je vous signale simplement que dans un pays voisin du mien comme du vôtre, c’est le transformateur avant distribution de l’énergie de la centrale qui fut saboté, ce qui a suffi à mettre hors course, la dite-centrale pour des semaines!

      La France et ses politiciens auraient sérieusement intérêt à se pencher sur les techniques et sur les chiffres financiers avant de pérorer et de se gargariser d’idées basées sur ……… du vent!!!

        • Eolien offshore Allemand un cauchemard mais pas pour tout le monde…

          http://enr-ee.com/fr/page-daccueil/

          17.12.2014 L’actualité éolienne en mer en bref

          Plusieurs projets de parcs éoliens en mer ont franchi d’importantes étapes au cours des dernières semaines. Ainsi, leparc éolien en mer Meerwind Süd Ost, situé à 24 km au nord de l’île de Helgoland en mer du Nord, a finalisé son raccordement au réseau électrique pour ensuite passer à la phase d’essai de son exploitation. L’installation des 80 machines, qui totalisent une capacité de 288 MW, avait été achevée en avril dernier. Blackstone, l’un des investisseurs de ce parc entièrement financé par des acteurs privés, a saisi cette occasion pour annoncer son souhait d’investir dans d’autres projets de parcs éoliens en mer en Allemagne. Début décembre, le parc éolienen mer Dan Tysk a par ailleurs injecté pour la première fois de l’électricité au réseau. Les 80 éoliennes d’une capacité totale de 288 MW devraient désormais passer successivement à la phase d’exploitation, l’exploitation commerciale de toutes les machines du parc étant prévue pour le printemps prochain. De plus, la phase d’essai du raccordement à courant continu BorWin2, situé à environ 100 km au nord-ouest de l’île de Borkum en mer du Nord, avec une capacité de raccordement de 800 MW, a été lancée à la mi-novembre. Suite à la finalisation des travaux d’installation du parc éolien en mer Global Tech 1 fin août, une première injection de courant au réseau du parc BorWin2 avait été effectuée début septembre. La phase d’essai de BorWin2 devrait s’achever dans les premiers mois de l’année 2015 pour ensuite engager la phase opérationnelle. Mis à part le raccordement du parc Global Tech 1, le raccordement du futur parc Veja Mate devra également passer par BorWin2.

          http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/blackstone-investit-des-milliards-dans-l-eolien-off-shore-en-allemagne-05-08-2011-1556174.php

          Le fonds américain Blackstone a annoncé vendredi vouloir investir des milliards d’euros dans l’énergie éolienne en mer en Allemagne, un marché qu’il considère comme lucratif en raison de l’abandon prévu du nucléaire.Blackstone a révélé à Berlin avoir bouclé le financement, pour un montant de 1,2 milliard d’euros, d’un parc éolien en mer du Nord, présenté comme « le plus grand » d’Allemagne, et avoir obtenu un permis de construire pour un autre parc d’un coût estimé à 1,3 milliard d’euros.

  • Tant qu’on considérera le CO2 comme polluant on sera dans l’impasse!

  • Le tourisme represente 10% du Pib.. et est completement négligé par nos politiques.La beauté de notre pays est en danger, c’est pourtant notre seul atout.. Qui voudrait visiter un champ d’eolienne et de maison phoenix à la con.
    Il existe des association pour la preservation de nos paysages, exemple: sppef.fr

  • « les sommes qui servent à acheter l’électricité éolienne sont autant de sommes qui manquent pour mieux entretenir et moderniser les réseaux et des capacités de production classiques et pourtant indispensables afin de garantir la fiabilité de l’approvisionnement de chacun. »
    ————————
    Un socialiste qui découvre le sophisme de la vitre cassée de Bastiat, ça c’est un scoop.
    Pour le reste, rien de plus que ce qu’un péquain avec deux gramme de bon sens ne sache déjà depuis longtemps, avec toujours la même rengaine socio-fasciste : pour réparer les dégâts de l’interventionnisme étatique, il faudrait encore plus… d’intervention de l’Etat.

    • Pas tout à fait, il dit surtout qu’il faudrait un cadre plus strict au niveau santé notamment, ce que beaucoup de libéraux réclament aussi…

      De la même manière, les libéraux ne réclament pas une absence de législation, mais une législation qui garantisse une activité saine, donc un cadre favorable. Ici c’est l’inverse. Il est donc légitime de demander un nouvel agencement du dispositif légal, qui ne soit pas dirigé uniquement en faveur des lobbyistes…

  • Wouahou !
    Cela fait du bien de lire ça … reste à savoir ce qu’en fera le monde politique

  • la vraie solution serait d’arrêter les tarifs d’achat obligatoire et de les mettre en concurrence avec les autres sources d’énregie en leur faisant payer leur intermittence, ainsi le système s’écroulerait de lui -même

  • Pensez aussi aux milliers de m3 de béton enfouis ad vitam

    • le béton est un matériau inerte, pas de problème à le laisser enfoui éternellement. le problème est que ça coûte cher, du béton. et faire des frais inutiles pour mettre du béton dans un trou est complètement crétin.

      je relève tout de même une chose dans son texte :
      « Il faut cesser d’aller trop loin dans l’impasse. » à la fin du premier paragraphe de son argument numéro 1.
      quand on se rend compte qu’on est dans une impasse, on fait demi tour et on sort de l’impasse. ceux qui se contentent d’arrêter d’aller trop loin mourront dans l’impasse tout comme ceux qui persévèrent à s’y enfoncer toujours plus.

      • L’avantage avec l’éolien c’est qu’il est plus facile de faire demi-tour qu’avec le nucléaire: http://eolienne.f4jr.org/projet_eolien/demantelement#recyclage

        Le cout de démentellement, les frais colaussaux engagés en R&D etc. nous poussent à repousser le fonctionnement des réacteurs nucléaires encore et encore, jusqu’à l’accident peut-être…

      • Sauf que l’impasse a une issue conduisant sur une belle avenue! Le tout étant d’étudier sérieusement la question, le coût du cahier des charges, les retombées techniques et celles, moins chiffrables de l’indépendance énergétique avec des moyens autochtones, a priori, inépuisables.

        Bien évidemment, les politiciens, prétendus décideurs, sont incapables de l’effort intellectuel et donc d’une décision sensée, trop flattés par les faveurs des lobbies et par l’image de marque que veulent leur imposer leurs conseillers en communication!

  • Les VE ne rouleront donc pas grâce au seul vent, il n’y suffira pas.

    http://www.romandie.com/news/Electricite-eolien-et-solaire-ont-couvert-5-de-la-consommation-en-2014/565210.rom

    La puissance éolienne installée (les turbines en exploitation) a atteint 9.120 mégawatts fin 2014 (+963 MW sur un an), pour un facteur de charge moyen de 22,8%, signifiant que les éoliennes françaises ont tourné en moyenne à moins du quart de leur capacité maximale.

    En 2014, l es éoliennes françaises n’ont produit que 22,8 % de leur puissance installée, et donc pour les 77,2 % restants ?

    http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/edf-va-construire-de-nouvelles-centrales-nucleaires-en-france-863318.html
    EDF va construire de nouvelles centrales nucléaires en France

    EDF Jean-Bernard LévyLE PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, était l’invité d’Hedwige Chevrillon dans Le Grand Journal ce 12 février. – © BFM Business

    Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, a détaillé sur BFM Business ce 12 février les défis auxquels va être confronté le groupe dont il a pris la présidence fin 2014.

    EDF a publié ses résultats annuels ce jeudi 12 février. Des résultats jugés « positifs » par le nouveau PDG du groupe, Jean-Bernard Lévy, sur BFM Business. Reste que, si « EDF est capable de financer ses investissements d’aujourd’hui, et de rémunérer ses actionnaires, notre dette augmente chaque année ». Sur la seule année 2013, le trou dans les comptes s’est élevé à 4 milliards d’euros, explique le dirigeant de l’énergéticien français.
    Dans ces conditions « allons-nous être capables de financer les deux grands engagements d’avenir: la transition énergétique et le grand carénage (la modernisation des centrales nucléaires pour allonger leur durée de vie) », se demande-t-il.
    Le PDG d’EDF refuse à ce jour d’évoquer combien pourrait coûter la transition énergétique. Il y a encore trop d’inconnu sur la composition du mix énergétique visé. Il est plus précis sur la rénovation des centrales. « Au lieu des 3 milliards dépensés par an pour les entretenir, nous allons dépenser 5 milliards en moyenne sur les 10 ou 12 prochaines années. Donc le coût total sera de l’ordre de 55 milliards d’euros jusqu’en 2025 ». Des chantiers qui « seront engagés à partir de 2018 », ajoute-t-il.
    La voiture électrique va générer davantage de besoins en électricité

    En outre, EDF devra lancer de nouveaux chantiers sur le front du nucléaire. « Il est indiscutable qu’à un moment donné, nous allons construire de nouvelles centrales ». Et de lister les nouveaux besoins: voiture électrique qui va remplacer celle à essence, chauffage électrique pour remplacer celui au fioul, etc. « Tous ces facteurs font que, à une date difficile à planifier, nous lancerons le chantier de nouvelles centrales parce que nous en aurons besoin ».
    Quant au prix des EPR « nous travaillons avec Areva à en faire baisser le coût ». Et justement, quid d’un éventuel rapprochement avec Areva, dont la presse s’est fait l’écho ces derniers jours? Emmanuel Macron a reçu coup sur coup les dirigeants des deux groupes. Le ministre de l’Economie « nous a demandé cde faire en sorte que nos relations s’améliorent. Je lui ai expliqué que nous avions lancé trois groupes de travail destinés à améliorer l’efficacité opérationnelle des multiples relations qui existent entre Areva et EDF ». Mais des coentreprises « ne sont pas à l’ordre du jour », s’est borné à répéter Jean-Bernard Lévy.
    Écrit par N.G.

    • Il manque un détail croustillant à votre commentaire: Areva va se défaire de sa filiale de démantèlement des centrales nucléaires qui vont disparaitre!

      Franchement, « Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir! »

      Autant vous dire que vous n’avez pas fini de payer, vous, Français, pour votre électricité actuellement bon marché!

      Rien n’est encore décidé et donc, je l’ignore autant que vous, mais je vous fiche mon billet que le coût exorbitant du démantèlement des centrales nucléaires déclassées sera « mutualisé » comme on dit depuis que le contribuable « a été invité à combler les pertes des banques » qui avaient joué au casino boursier l’argent de ses « déposants » qui, petits naïfs, pensaient que leur bon argent était à l’abri des risques que lui faisait subir sa banque « de toute confiance »!

  • Merci « vieille couare » d’avoir épinglé le rôle de la fabrique de crétins! Enseignante, j’observe que mes élèves n’ont aucun sens critique, aucune culture… on va jusqu’à leur faire analyser des romans policiers! On leur en fait écrire!! L’histoire, le vrai monde, les problèmes de société… y a rien à voir….

  • J’ai relu deux fois le nom et le parti de cet article édifiant alliéobjectif des verts 2% des voix. Parti hétéroclite de branquigols

  • Exemple typique du service que rend le Sénat et que l’assemblée nationale ne rend pas du tout.

    Voilà pourquoi il ne faut pas supprimer le Sénat. Et si vraiment on veut une seule chambre, c’est l’Assemblée Nationale qui est de trop, depuis qu’elle est automatiquement du même bord que le gouvernement (et donc généralement bien pire).

  • Bravo Mr le sénateur .

    Voyez le résultat des éoliennes sur les paysages en Californie.

    http://canadou.over-blog.com/article-eolienne-37124528.html

    Depuis que les américains ont réduit les subventions , une majorité de ces éoliennes est à l’arrêt.De la à penser que les subventions sont plus efficaces que le vent pour les faire tourner…..

    • Les États-Unis se classent au 2e rang mondial pour la puissance installée éolienne avec 65 879 MW fin 2014 (derrière la Chine : 114 763 MW)

      • Tiens ! les 2ers pollueurs au monde, serait-ce la confirmation que l’éolien et la pollution ne font qu’un ?

        En fait ceux qui polluent le plus cherchent à faire croire qu’en installant des énergies aléatoires ils vont faire baisser la pollution chez eux, mais ce n’est pas aussi simple que celà !!!

  • Merci pour cet article, très bon.
    Dommage que des gens comme vous n’aient pas eu la parole plus tôt, et le sénat remonte dans mon estime.
    Il est temps de limiter la casse, il y a encore du travail, beaucoup.

  • Il ne fait que constater l’échec actuel.
    Le pire est que les écolos les ont actés aussi, mais qu’ils sont passés au niveau supérieur et vantent des projets plus fous :
    – l’éolien marin
    – la réduction drastique de la consommation (pas les économies d’échelle ou l’efficience)
    – le regroupement de l’habitation

    • Un détail: je me souviens d’un reportage à la télé: un gars, un Français, avait construit un prototype de son invention: une « éolienne » à destination marine, reposant sur une plateforme flottante, lestée, et donc un peu mobile sur son point d’ancrage afin de subir « comme le roseau » sans « se déraciner comme le chêne », selon Jean de la Fontaine.

      Cette éolienne avait la particularité de se présenter comme une sorte de cornet, dressé, orientable automatiquement, par girouette, suivant la direction du vent, captant l’énergie éolienne et la concentrant jusqu’à la base du cornet, où se trouvait la turbine productrice d’énergie, accessible facilement à partir de n’importe quel bateau, ce qui n’est pas le cas des hautes hélices des éoliennes habituelles.

      Cet homme, imaginatif et courageux, cherchait, en vain, faut-il le dire quand on a lu les commentaires à cet article sans aucun argument chiffré, il cherchait donc, en vain, un financement pour améliorer et produire industriellement son invention.

      Il vaut mieux se pincer quand on voit un inventeur, bien digne d’un prix au concours Lépine, justifiant l’adage disant « qu’en France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées », mais oubliant que c’est bien le « public » qui est au service du politique et de l’administratif, dans ce pays, et pas l’inverse! Mon Pôvre!

      • Oui, une corne d’abondance inversée…

      • Il ne s’agit pas là d’une réelle invention. On ne fait qu’appliquer des principes connus depuis l’invention de l’électricité. Exemple, les piles fonctionnent sur le principe de la pile Danielle mise au point en 1849. Depuis, on ne fait que tourner en rond autour de lois physiques incontournables, à commencer par la première 1+1=2.

        • Non, l’invention, comme disait l’inventeur niçois (+/- 140 inventions,43 brevets, plusieurs commercialisés, et plusieurs fois primé au Lépine): inventer: c’est souvent mettre ensemble 2 idées: ici, la manche à air des bateaux mais orientable et une turbine à la base, d’accès facile, pour la maintenance.

          Bon, pour le stockage, ce n’est pas vraiment dans un garage mais au M.I.T. et à Harvard que ça progresse bien.
          http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78198.htm

      • « un prototype de son invention »

        Existe-t’il une chance aujourd’hui qu’un individu seul dans son garage produise une invention révolutionnaire ?

        En informatique oui, mais dans un domaine comme l’énergie qui a été étudié sous toutes les coutures depuis des siècles ? Ce n’est pas dans un garage que l’on met au point des procédés de synthèse de carburant, ou batterie révolutionnaire. Et qu’espèrent donc les écolos de la technologie en la matière ?

        Croient-ils que l’on a attendu l’avènement de l’église de climatologie pour faire de la recherche dans ces domaines ?

        • Ce constat sur l’éolien arrive bien trop tard, alors que plus de 9000 MW sont installés et que 10 000 sont en file d’attente.
          Nul doute que la note va être salée dans les mois et années à venir, d’ailleurs les énateurs en ont aussi conscience qui proposent que la totalité de la CSPE soit affectée aux EnR dès 2016, soit 2,25 cts d’euros du kWh facturé, et en 2017 l’on nous demandera probablement 2,55 cts d’euros, etc.

          Les sites les plus ventés ayant été investis, le comble au final ne serait-il pas de constater que les machines à installer ne le seraient que pour répondre aux décisions prises à Bruxelles, en quelque sorte pour se donner bonne conscience, peu importe qu’elles produisent ou non, et il est fort probable que c’est ce qui va arriver, alors il nous faudra nous tourner vers des moyens de production plus sûrs en remettant en route les centrales gaz des énergéticiens européens, alimentées au gaz de schiste !

        • Non, comme vous dites, je ne crois pas qu’il faille réaliser en série son prototype, tel quel, évidemment. Il y a cependant des idées à creuser: remplacer les hélices à grandes pales, par un système de type turbine. L’accès technique non pas en hauteur mais plus facilement accessible, dans une zone théoriquement très venteuse, est un avantage supplémentaire. Tout cela est à étudier en ingénierie avant de décider s’il y a lieu de réaliser.

    • L’isolation des logements est un projet irréaliste. Il est prévu d’isoler 500 000 logements par an (on se demande pourquoi, car il paraît que le réchauffement climatique deviendra bientôt terrifiant). Coût moyen : 30 k€, donc un coût total de 15 Md€/an, financé par l’Etat et les propriétaires (ceux qui le peuvent). Avec des aides d’Etat de 50%, cela fait donc une augmentation de notre dette souveraine de 7,5 Md€/an…

      Par contre, imposer aux ménages l’isolation de leur logement bafoue la liberté des citoyens, et là le Sénat ne brille pas par sa perspicacité…ni son sens civique…

      • des aides d’état de 50 % ? non, et loin de là.
        j’ai moi même engagé des travaux d’isolation de ma maison, pour environ 30 000 euros, effectivement. l’aide de l’état n’était pas de 50 %. et le peu d’aide a été bouffé, j’en suis sûr pour la marge plus importante des entreprises.
        mais je ne regrette pas. la première année, 5 000 litres de fuel, 2 500 litres maintenant, en ayant plus chaud dans la maison, et un meilleur confort phonique avec le changement des menuiseries.
        je ne savais pas avant que j’allais économiser la moitié de la facture de fuel avec un meilleur confort, mais ça fait effectivement partie des dépenses qu’on arrive à se payer tout seul, et à amortir en 12 ou 15 ans (ça dépend du prix de l’énergie, très variable pour le fuel).

  • C’est très inhabituel de constater qu’un élu socialiste à un peu de bon sens …..est ce l’exception qui confirme la règle ?

  • moi ça m’atterre…car ça continue…

    un vrai bal des cons selon le principe propre à toute subvention , tout le monde sait que c’est ruineux, mais autant en profiter plus que les autres …

    et dans ma régions les élus du bord de mer, ayant accordé des permis de construire dans des zones littorales évidemment soumises à un risque de submersion connu depuis des lustres , nous expliquent que la mer » monte » essayant de dissimuler leur responsabilité et de faire peser les frais de la protection des propriétés qu’ils ont incité à construire sur les frais du contribuable….
    bon la mer monte mais pas vraiment dans le coin…mais on ne va pas s’arrêter à des détails…

    • La mer ça monte, sa se démonte et ça démonte :/

    • Qui est coupable? L’imbécile élu ou ceux qui ont votés pour lui? Là est la bonne question!

      • Ca ne fait qu’une minorité. La vraie question est comment la majorité qui n’a pas voté pour lui peut-elle lui faire entendre raison.

        • En votant pour un candidat plus valable ET en étant suffisamment nombreux pour ce faire!

          Ou bien (comme moi, en toute modestie!) je n’attends pas grand chose des politiciens et certainement pas la résolution de mes probllémes: je peux donc changer de « côté » suivant l’inflexion que je désire voir prendre par la politique (sans illusion), dans mon pays (où le vote est « obligatoire »), soit, le plus souvent, je vote pour ceux en qui j’ai, humainement parlant, le plus confiance ou qui me paraissent les plus sincères: bon! Dans mon pays, on est déjà plus « démocratique » par des élections « à la proportionnelle » et ses conséquences (type « sociale-démocratie »): coalition au pouvoir et décisions sous forme de « compromis » entre partenaires.

          Vous avez bien le droit de trouver ça « flou et mou » et c’est un peu vrai. Mais des législations plus radicales peuvent être « détricotées », par la majorité suivante, quand la démocratie se fait par l’ « alternance » de systèmes « Droite » et Gauche »: rien n’est parfait!

          Mais vous serez sans doute d’accord pour constater que si on parle, en France, « d’UMPS », actuellement, c’est bien que l’on a du mal à s’y retrouver.

          Je pense souvent à nos amis britanniques qui pensent que la politique et les politiciens, « it’s just a joke »!

          C’est sans doute bien plus réaliste que les Français capables de réagir à un mot « malheureux », à de « petites phrases » (souvent assassines) et qui me semblent vraiment attendre trop de la politique, qui en profite, donc, pour intervenir dans tous les domaines, jusqu’à « limiter » ce qu’on peut dire, ce qui me semble déjà une intrusion dans la liberté privée, à la limite du tolérable, imposant encore plus ce « politiquement correct » parfaitement hypocrite!

    • Pour la submersion littorale, il y a un extraordinaire bal des faux-culs. Les maires, dont les prédécesseurs ont laissé vendre les terrains et s’installer les estivants, se retrouvent mis en demeure de protéger les populations sous peine d’aller en prison. Les conseillers techniques sont ignorés, puis vilipendés si leurs solutions ne correspondent pas à la logique de comptoir du beauf propriétaire. Et bien entendu, personne ne veut dépenser le moindre centime, estimant que c’est à la collectivité de le faire. Le tout dans un schéma d’organisation de DDTM, DREAL, maires, préfets, centres techniques, lois sur le littoral, les granulats marins, les zones humides, les espaces de biodiversité, etc. , tous systèmes aussi habiles à la passe en retrait que le XV de France.

  • Enfin un article clairvoyant sur le sujet éolien, qui engendre de grands dommages en France, car nous avons la chance d’etre globalement auto suffisant en électricité et à un prix, hors « contribution au service public de l’électricité »- véritable subvention du pauvre au riche qui augmente rapidement – très bas. Nous subventionnons donc des investissements à taux de rentabilité négatif, ce qui contribue à nous enfoncer dans la crise et à nous appauvrir collectivement.

    • Pas grave pensent certains car comme nos voisins nous allons probablement exploiter tôt ou tard le gaz de Schiste, en effet il nous faudra rapidement remettre en route les centrales gaz pour pallier l’intermittence des 10 à 15000 MW éoliens en attente d’autorisation…
      Si l’on pouvait s’interroger sur les raisons qui poussent les « big four » allemands à se tourner vers les énergies renouvelables, il semble bien que l’exploitation du gaz de schiste y soit pour quelque chose, alors demain la France fera probablement elle aussi des trous dans son sol pour que les trous dans nos porte-monnaies ne deviennent pas des gouffres…
      http://www.actu-mag.fr/2015/02/16/lallemagne-autorise-dans-lexploitation-du-gaz-de-schiste/

  • Analyse pertinente. Un seul bémol: le réchauffement climatique… Il n’y en a plus depuis 18 ans, et les projections des modèles numériques se plantent lamentablement, ce qui confirme qu’ils sont incapables de refléter le Réel.

    Voir le document « synthèse révisée V4 », accessible au grand public, et aussi (c’est plus compliqué) « Climat:22 vérités qui dérangent »:

    http://dropcanvas.com/#f4915J5BMuS64O

  • A la lecture de cet article, des réactions ci-dessous me vient une question… Suis-je le seul « jeune » à réagir ? Excusez moi mais j’ai l’impression d’assister à un combat d’arrière garde !? Intéressé par la problématique énergétique, souhaitant y faire ma carrière, j’ai l’impression d’y voir avec quelques année de retard la révolution du 2.0 de la communication, etc. Des petites installations, propres qui plus est (éoliennes, solaire, …) vont remplacer le centralisme, toutes interconnectées, demain avec des dispositifs de stockage, des smart grids (à l’image des smarts phones). Partout à travers le monde, ces solutions se développent (et pas que dans les pays dit développés), les prix baissent et s’alignent au marché. Alors permettez moi, si mon petit doigt a vu juste, vous autres « anciens » (que je respecte par ailleurs), vous qui avez bénéficié des 30 glorieuses, qui avez aussi creusé le déficit, et vivez aujourd’hui (ou bientot demain) de « nos » retraites, dont on ne bénéficiera pas (ou qu’en partie), merci de laisser libre court au progrès, au développement, afin que nous puissions y trouver les emplois que nous ne trouvons plus par ailleurs ! Proteger le paysage, ou mas pas les rentes, la nature, oui mais pas sans progrès, notre portefeuille, oui mais pas sans préparer l’avenir… Bref, moi du haut de mes quelques ballais, je ne suis pas encore propriétaire, commence à payer mes factures d’électricité et autres impots (dont retraite), mais je ne veux pas d’un éco-musée pour retraités et touristes étrangers ! Bien à vous

    • Si vous trouvez un endroit calme entre 2 moulins à vent pour dormir… :mrgreen:

    • Le stockage est hors de prix et nous les vieux on n’aime pas devoir jeter tout le contenu du frigo tous les matins parce qu’il n’avait pas de courant toute la nuit. On est bornés comme ça.

      Le smart grid se présente aujourd’hui comme encore un autre mode de contrôle de nos vies privées par le pouvoir.

      Merci pour votre respect et, parce que je vous respecte aussi, je vais être franc: faites un minimum de calculs avant de dire qu’une chose marche ou pas.

    • Cher jeune cotisant,

      Vous avez effectivement raison de souligner que vous cotisez pour nous retraités et c’est bien ce qui m’inquiète pour l’avenir à court et moyen terme ( le long terme vous concernant ).
      Les retraités augmentent et les cotisants dont vous faites partie se font de plus en plus rare car certains jeunes n’hésitent pas à se délocaliser pour gagner plus que leur vie en allant dans des contrées créatrices de richesses et tout le monde y trouve semble-t’il son compte, sauf vous et moi.
      En effet où y-a-t’il création de richesses dans un système où les outils et les emplois sont le fruit de taxes prélevées sur les consommations ?
      Vous cotisez à la Contribution au Service Public de l’Electricité en acquittant votre facture d’électricité et je vous encourage à vérifier si vous avez quelques factures qui datent ( 2009 par exemple ) à faire le point sur l’augmentation de la ligne CSPE, vous comprendrez pourquoi je suis inquiet pour vous comme pour moi.

    • @Kojema,

      J’oubliais, pour le smart-grid, les Alllemands pense comme la majorité d’entre nous ( mais nous a-t’on demandé notre avis ) qu’il en coûte à la collectivité sans contrepartie…

      https://www.contexte.com/article/energie/l-allemagne-se-passe-des-compteurs-intelligents-pour-la-plupart-des-menages_27444.html

      Julian Schorpp
      10.02.2015 à 19 h 16
      ÉNERGIE NUMÉRIQUE
      SMART GRIDS

      « L’Allemagne se passe des compteurs intelligents pour la plupart des ménages

      Seuls les particuliers dont la consommation excède 6000 kWh par an seront contraints d’installer un système de « smart meters ». Pour les autres, les économies attendues ne justifient pas l’investissement, estime le gouvernement.
      En France l’objectif est d’installer le compteur intelligent « Linky » dans 90 % des foyers d’ici 2021. 35 millions de boîtiers devraient ainsi être déployés par ERDF et les entreprises locales de distribution. Outre-Rhin, les responsables politiques ne partagent pas cet enthousiasme pour les « smart meters ». « Il n’y aura pas de déploiement à tout prix », déclare le gouvernement « 

      • Contraints. Tiens tiens.

      • @KOJEMA

        j’ai oublié de vous dire aussi que nous retraités aisés qui cotisons CSG et CRDS sur ARCCO, n’auront plus de soucis de gestion de nos pensions puisque ARCCO devrait être bientôt exsangue…
        De ce fait nous n’aurons plus non plus la facilité de régler nos factures d’électricité et comme nous serons nombreux dans cette situation, il va de soi que la consommation des kWh sera réduite à sa plus simple expression pour nous, or si les charges de financement des énergies renouvelables et des centrales à construire pour les années à venir sont à prévoir à la hausse, il paraît évident que réparties sur un volume moindre elles seront encore plus lourdes, ramenées au kWh consommé, et c’est donc vous qui vivant de votre métier dans les énergies financerez la branche sur laquelle vous vous serez assis…

        http://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/video-le-patron-d-edf-demande-au-gouvernement-d-augmenter-les-prix-de-l-electricite_822733.html

        Alors si le tarif facturé du kWh « made in France » doit rattraper celui de l’Allemagne, voilà ce qui arrivera:

        http://revue-progressistes.org/2014/12/04/quand-la-zdf-ridiculise-le-modele-energetique-allemand/

        • Tout d’abord merci de répondre de façon argumentée à mon post. Cela change de certains, et si cela a été perçu comme tel, mon post n’avait aucun but visant à blesser qui que ce soit. Surtout sur l’âge, j’y passerais normalement moi aussi si j’ai bien compris la chose…
          Le sujet du prix, pour avoir réalisé un mémoire sur le sujet est délicat. Délicat d’abord car on compare souvent des installations existantes, amorties (voire parfois elles aussi subventionnées !), comme les centrales nucléaires, aux nouvelles installations. Force est de constater pour poursuivre l’exemple, et sans vouloir rentrer dans des débats souvent stériles, mais comme vous, avec des chiffres, le nucléaire nouveau type EPR semble couter bien cher aussi… En Grande-Bretagne, EDF a signé un contrat d’achat avec le gouvernement, sur 35 ans, à plus de 100livres sterling le MWh. Soit plus cher que le prix de l’éolien !? Donc si l’on veut comparer, comparons des choses identiques ou proches.
          Ce n’est donc pas dit qu’en investissant que dans des EPR, le jour où l’on ne pourra plus prolonger l’existant, qu’on s’assurera ainsi des prix de l’électricité plus bas, sans parler de l’investissement énorme qu’il faudrait pour cela…
          Sur le long terme, le pétrole est d eplus en plus cher également (moins en ce moment mais est-ce durable ?). Ainsi, c’est l’énergie en général qui semble couter de plus en plus cher, il en va ainsi. !L’occasion de rappeler l’importance des économies d’énergies, de l’éfficacité énergétique, qui sont le pendant des énergies renouvelables. Il ne s’agit pas de faire toujours plus, mais mieux, ou du moins aussi bien, avec moins…
          Concernant la CSPE, sachez que j’ai découvert une autre taxe, que vous payez également, la CTA ou Contribution Tarifaire d’Acheminement. Savez-vous que dernières cette taxe non négligeable… il s’agit de payer les retraites des industries électriques et gazières !?
          Concernant la CSPE, elle sert également à payer la péréquation tarifaire ou les tarifs sociaux, assez normal dans un pays qui porte les valeurs d’égalité, solidarité, non ?
          La part des énergies renouvelables à beaucoup augmenté, mais l’éolien n’en représente, ramené à la puissance installée, un pourcentage réduit (grosso modo, 25% de 60% de la CSPE pour l’éolien et 8000MW, 60% de 60% de la CSPEC pour le solaire et 4000MW).
          C’est surtout le solaire qui pèse aujourd’hui, et les tarifs ont fortement baissé pour calmer cela. A ce tire, exemple parlant, les coût des panneaux solaires. Divisé par 3 en 10 ans… et cela continue.
          Pour finir, cela ne vous concerne pas, mais pour répondre à précédent post qui disait que le coût du stockage coutait une fortune pour seul argumentaire contre mon post, la même décroissance est aujourd’hui observée sur le stockage, reparlons ans donc dans 10 ou 20 ans.
          Me concernant, ca sera toujours un plaisir de discuter, avec respect et argumentaire.
          A vous lire

          • Nul doute que les subventions versées aux énergies renouvelables servent de base de discussions aux projets d’installations de centrales nucléaires et que les énergéticiens en profitent quelque peu pour faire grimper le voltmètre, puisque personne ne rechigne à payer ( du moins pour le moment ) !!!
            Pour en revenir à des choses sérieuses, comprenez bien que comme pour le carburant et l’eau, lorsque le prix à la pompe est trop élevé, les consommations baissent, mais les charges, amortissements, frais de personnels, maintenance, transports et autres sont là et appelées à augmenter au fil du temps, alors qu’à l’inverse les ventes baissent en volume, ainsi les tarifs unitaires ne peuvent que s’envoler, provoquant encore plus la chute de la consommation, c’est de la déflation et l’on sait comment cela finit…
            Je serai curieux de prendre connaissance de votre mémoire.

            • Déflation , je veux dire que comme dans la déflation qui met le consommateur en position d’attente de prix encore plus bas, ici le consommateur ne veut plus ou ne peut plus payer et donc comme pour la déflation il est en attente de jours meilleurs pour son porte-monnaie…

    • sauf votre respect vous ne répondez à rien vous divertissez, avec votre argumentaire , on doit tout accepter pour peu qu’on nous vende ça comme un » progrès » … même si il faut se tordre les méninges pour voir où est et en quoi c’est un progrès…

      et quant à dire que produire de l’énergie grâce au vent et à la biomasse est une innovation….

      • Loin de moi cette idée, ni même de couvrir notre belle France d’éoliennes. Mais avouez qu’entre tout et rien du tout (tel est le sens que je retire de l’article ci-dessous), il y’a matière à faire, non ?
        Quant à produire de l’énergie à partir du vent, de l’eau, cela n’a certes rien de nouveau, mais ces énergies ont au moins le mérite d’être présente (du moins tant que la terre tournera…), renouvelable, et qu’il serait bien dommage de dénigrer avec parfois un brin de malhonneteté, les moyens modernes nous permettant de les exploiter. A vous lire

    • Merci beaucoup. C’est très sympa de votre part de vous engagez à payer nos retraites quoi qu’il arrive.

      L’avenir appartient aux jeunes et on a besoin des jeunes pour apporter des idées neuves et de l’optimisme !

      Cependant, j’espère que vous avez les pieds sur terre – du moins un peu plus que ne le laisse supposer votre comparaison entre un smartphone et un smart-grid. En effet dans la vie professionnelle on a toujours un patron, et un patron confie rarement des responsabilités à ceux qui n’ont pas fait la preuve qu’ils peuvent mener à bien des tâches, des projets ou diriger des équipes sans mener l’entreprise au mur. Si vous ne faites pas preuve de ces capacités, il vous restera cependant la possibilité de plier des trombones dans un ministère – ou plus vraisemblablement de travailler à la chaîne dans une usine rachetée par les Chinois. Auquel cas votre contribution à notre retraite sera faible mais d’autant plus méritoire.

      Mais nous comptons sur vous pour innover, trouver des solutions et les mettre en place afin de stopper la dégringolade économique de la France.

      • Entre nous, je ne vois pas le rapport avec votre comparaison sur la vie d’entreprise, voire le métier d’entreprendre…. Quant à ma comparaison entre smart grid et smart phone, certes très réductrice voire maladroite, il fallait y voir plutôt une comparaison entre la révolution de la téléphonie/communication, et celle que je perçois comme d’autres dans l’énergie. Des réseaux maillés, des consommateurs parfois également producteurs, voire stockeurs, des installations décentralisées vs. le centralisme qui avait court jusque là. Telle était mon image, voilà tout. Et si vous doutez de mes capacités, entre nous, je ne demande qu’à prouver… et trouver des filières dans lequel je pourrais gagner ma vie, être solidaire de mes aieux, mais surtout, trouver matière à être fier et aussi trouver du plaisir…

        • voire stockeurs Hum, stocker 10 kWh est extrêmement coûteux. La batterie lambda au plomb, limitée en cycles/profondeur de décharge, ne tient pas et le lithium est un peu meilleur dans certaines conditions.

        • @kojema, bis répétita, des emplois financés par nos impôts, cela s’appelle de la fonctionnarisation de l’emploi…
          Quant au stockage:

          Les batteries lihium-ion sont une solution , je parle bien sûr de celles des voitures électriques dont on nous dit qu’elles vont changer notre avenir ( et pour cause, dans un monde où l’on veut aller de plus en plus vite, ex TGV, LGV, l’on va nous faire faire des pauses obligées pour recharger nos accus !…

          Des batteries limitées, chères et peu durables…

          • Il existe déjà des « grands prix » automobile réservés aux moteurs électriques, appelé « Formule E »! Et Renault y a un rôle central! (vitesse max tolérée par la F.I.A.: 225 km/h).

            voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_E et aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Tesla_Motors

            • Oui et il est vrai aussi que pour le salon de Genève il n’est guère fait état des VE, serait-ce que ça ne fait pas branché ?

              http://www.autonews.fr/dossiers/industrie/183155-salon-geneve-2015-nouveautes-citroen-renault-peugeot/

                • Oui peut-être quand les batteries dureront plus longtemps, qu’elles coûteront moins cher et que leur production ne détruira pas l’environnement, et oui lorsque les nouvelles centrales nucléaires seront construites pour les alimenter, les « anciennes » assurant pour le moment un fragile équilibre des réseaux de nos voisins !
                  A l’heure actuelle rouler à l’électricité/charbon on ne peut pas dire que cela soit « clean », les allemands l’ont bien compris qui continuent à produire des hauts de gamme en thermique et qui ne produisent que le minima en VE pour satisfaire à certaines obligations pour vendre leurs gros cubes …

                  • On est encore au début mais l’autonomie a déjà bien augmenté (évidemment si le prix du pétrole continue à être très bas…), les performances aussi, de même que la charge à domicile ou en charge rapide. Mitsubishi vend des 4X4 de système hybride mais rechargeable (avec 44g de CO2), mais à 40 000 €., tout de même!
                    Et bien sûr, le problème d’un stockage de l’électricité reste le problème à résoudre mais je ne vois pas pourquoi on ne finira pas par trouver.
                    Il faut bien dire que si les Chinois, en ville, commencent à acheter autant de voitures que nous, ils ont intérêt à rouler propre, si ils veulent encore respirer, même si, dans les grandes villes, on gagne du temps à ne pas conduire.

                    • Les suisses aussi se posent des questions !

                      http://www.contrepoints.org/2015/02/25/199214-suisse-taxer-lenergie

                      Selon l’adage, l’écologie est un caprice de riche. Le célibataire urbain n’aura aucun mal à se permettre une voiture électrique dernier cri et à acheter du bio de saison dans le petit commerce trendy de son quartier. La famille de la classe moyenne, elle, habitant là où les loyers le lui permettent, se prendra la Taxe sur l’Énergie de plein fouet. La nourriture importée sera pénalisée. L’utilisation de l’unique voiture d’occasion hors d’âge pour trimballer les enfants de la famille deviendra hors de prix.

                    • Etre vague n’aide personne. Soyons précis. La Nissan Leaf lancée en 2010 a une autonomie de 121 km selon l’EPA américaine. Le dernier modèle lancé sur le marché, la Kia Soul EV, 150 km. Voilà le progrès en 4 ans. Quelles que soient nos opinions, c’est la situation.

                      http://en.wikipedia.org/wiki/Nissan_Leaf
                      http://en.wikipedia.org/wiki/Kia_Soul_EV

                      Commercialement, les ventes sont le fait d’aides et de contraintes étatiques (Tesla est concrètement un fermier general qui collecte les droits d’émissions des autres constructeurs). Sans les aides et les contraintes étatiques, ces modèles n’existeraient pas, et le marché, non plus.

                      Lucidement, la situation aujourd’hui, la voilà.

                    • Tesla est concrètement un fermier general qui collecte les droits d’émissions des autres constructeurs

                      Et encore tesla n’a pas encore fait de bénéfices malgré ces aides. Et ses véhicules ont tendance à cramer en cas d’accident, parfois ans accident.

                    • Sur Telsa, le doute qui plane enfle.

                      http://www.businessinsider.com/bank-of-america-is-predicting-a-massive-tesla-collapse-2015-2

                      Ce Musk me fait l’effet d’un rusé.

                    • Que de bulles dans la vertitude…

                      Gagner autant en bullant c’est formidable !

    • Pour comprendre l’absurdité du système, installez une éolienne et des panneaux chez vous et essayez d’en tirer profit. Je pense que vous serez surpris.

  • merci pour cet argumentaire précis, clair et sans dogmatisme
    souhaitons que votre amendement soit voté par l’assemblée nationale, peut-être premier pas vers une réelle protection des personnes face à tout lobby industriel.Souhaitons également que les politiques prennent le temps (ce n’est pas vraiment « mode ») pour réfléchir à un vrai cadrage de cette industrie et à une politique énergétique durable.
    françoise grellier

  • Ajoutons à la démonstration de Monsieur Germain qu’une éolienne immobilise 12 fois plus de cuivre et 4 fois plus d’aluminium qu’un groupe turbo-alternateur de centrale thermique ou nucléaire pour produire la même quantité d’énergie annuellement. Or le cuivre n’est pas un métal très répandu, son extraction produit beaucoup de déchets ainsi que sa purification. Idem pour l’aluminium.

    • http://www.boursorama.com/actualites/transition-energetique–royal-donne-des-garanties-aux-ong-98468f60df1500f132c70d7746697480

      « Ségolène Royal souhaite « revenir au texte initial » du projet de loi sur la transition énergétique, espérant rassurer les ONG qui s’inquiètent des amendements apportés par le Sénat. »

      • mais c’est quoi cette sanctification des ong la mafia est une ong après tout…

        • http://www.boursorama.com/actualites/transition-energetique-le-senat-adopte-le-texte-sans-fixer-de-date-butoir-9646e29a7998a89e27a96add8c577bbb

          « Il nous paraît évident qu’à partir du moment où le Sénat a remis en cause les objectifs que fixait le texte sur le nucléaire et qu’il a rendu inconstructible la moitié du territoire national pour l’éolien, nous ne pouvons pas le voter », a souligné Ronan Dantec (Ecologiste). Le sénateur de Loire-Atlantique reproche aussi au Sénat l’adoption d’un amendement socialiste prévoyant que les éoliennes devront être installées à une distance d’au moins 1.000 mètres des habitations.
          « Ce projet de loi s’inscrit dans une démarche d’ensemble visant à la privatisation du secteur de l’énergie », a jugé Jean-Pierre Bosino (Communiste, républicain et citoyen, CRC). « Il organise aussi la territorialisation rampante du secteur », a-t-il accusé. »

        • Les ONG, ce sont des associations (loi 1901) qui font tout ce qui n’est pas organisé.

          Après avoir passé 17 ans à travailler en France, comme « travailleur immigré », j’en suis venu à la conclusion que les « associations », innombrables en France, sont en partie responsables du fait que le pays ne s’écroule pas!

          Les « autorités » (politiques et administratives) légifèrent et réglementent tout le temps, dans tous les domaines, intervenant dans toute la vie civile et malgré ça, il reste un nombre de problèmes énorme qui ne trouvent pas leur solution dans les textes écrits par ceux qui vivent dans leur monde, coupés de la vie réelle. (Ce n’est pas nouveau!). Et je ne parle même pas des complications administratives dantesques.
          Mais depuis des années, en cherchant un peu, une association, organisation non gouvernementale, pourra sans doute trouver une solution, au moins provisoire.

          J’avais 5 ans en 1954, quand l’abbé Pierre a lancé son appel sur RTL. Pourtant, chaque année, il y a encore des gens qui meurent de froid, faute de logement. Ce fait seul est un scandale et une honte pour les autorités officielles obsédées pourtant par des problèmes, chaque année, moins urgents!
          Sans l’initiative privée et les associations, combien y en aurait-il?

          • pas seulement font… et on ne peut pas dire que les ong recouvrent simplement les associations…
            je pense aux ong qui ont siégé pour le machin écologique..euh…oubli .le grenelle de l’environnement

            • Les ONG sont comme les gens!
              Toutes ne vous plairont pas, sans parler des associations qui ne sont, en fait, qu’intéressées!
              Elles n’ont pas toutes vocation à défendre vos idées mais rien ne vous empêche d’en fonder une!

              • oui certes mais là n’est pas la question, la question est la sanctification des ong et l’utilisation de l’argument ongtaire ultime…les association environnementales pensent que…

                Je répète que les ong ne sont pas légitimes à participer à des montages comme le grenelles de l’environnement, elles ne possèdent pas l’environnement et ne sont pas élues..

                • Attention, ce ne sont que des O.N.G. et des associations!

                  Alors oui, « Green Peace » ou le « W.W.F. » sont favorables aux énergies renouvelables! Il n’est pas anormal qu’elles soient invitées au « Grenelle de l’environnement », puisque manifestement bien supportées par la population et ses dons, d’une part, par leur dimension internationale, d’autre part.

                  Ce n’est pas une raison pour ne pas exiger des arguments sérieux et vérifiables! Il y a sûrement des associations qui sont « noyautées » par des intérêts particuliers, peut-être même des lobbies et, pourquoi pas, l’étranger?

                  Mais le P.C.F. n’a pas été dissous alors qu’il se trouvait clairement dans cette situation aussi! Ce ne fut pas une raison pour adopter officiellement ses thèses!

                  Il en va de même du « Grenelle »: « on « expose » son point de vue, on ne « l’impose pas » pour autant!

                  Et théoriquement, en tout cas, l’exécutif décide (ce n’est pas une convention paritaire patrons-syndicats) si il est approuvé par le législatif! Et pas les « groupes de pression ». (« on ne fait pas la politique dans la rue! »).

                  Il y a aussi bien des associations souvent locales qui (à la française) sont pour les éoliennes, mais pas près de chez eux, évidemment!

                  Je trouve très bien que des politiques se « frottent » à toute émanation de la population.

                  En bio-éthique, par exemple, il est, normal d’entendre les personnes qui en ont une expérience, fût-ce à l’étranger, ou les médecins, si c’est très « biologique », des associations si ça concerne une communauté plus ou moins organisé, (« LES homosexuels », par exemple) puis les « courants de pensée »: les différentes « sensibilités », « philosophies » et religions pour le côté éthique: c’est d’ailleurs par ce travail de plusieurs mois d’auditions (et vraisemblablement de discussions entre eux) par les « Sages » du sénat belge que toutes les avancées dans ce domaine « bio-éthique », furent adoptées en Belgique, sans beaucoup de remous et sans les milliers de personnes dans la rue!

                  (Seul, l’avortement, au tout début des années ’80 ne fut pas également reçu: mais il s’agissait, en tout cas, pour certains et,surtout, pour le moment où la grossesse est vérifiée, d’une part, et les circonstances du moment rendant une maternité plus ou moins non désirable et non désirée.)

                  Un avortement, c’est l’échec du médecin dont l’éventuelle contraception a échoué, c’est un échec pour la mère car ce n’est jamais une partie de plaisir, qui laisse d’ailleurs une « empreinte » jusqu’à la mort de la « Maman » et c’est clairement l’échec du foetus! Au bilan, personne n’y gagne, sauf le gynéco qui préfère certainement accoucher qu’éliminer un foetus.! Normal, donc, que les gens fussent très partagés mais sans démonstration nationale de rue,que je sache.

                  Mais la liberté de conscience et donc de vote des « représentants du peuple » fut bien réelle, en-dehors de toute discipline de parti, ce qui est éventuellement une approbation mais, si le vote le dit, pas forcément une condamnation, si le projet de loi est rejeté, car il n’est peut-être que prématuré, par rapport à « une moyenne » de la population.

                  Mais le mariage des homosexuels, déjà très hypocritement appelé le « mariage pour tous » ( ma soeur et moi? ma chienne ou ma chèvre et moi? ma fille de 14 ans que je pourrais (?) « émanciper et moi?¨¨¨) « Pour tous », ça fait « gauche », ça fait « égalité », ça fait « Républicain », mais en fait, ça fait surtout « cucul », très faux, très hypocrite, et très con!).

                  Soyons clairs: je n’ai strictement rien contre les homosexuels** et j’aurais trouvé normal qu’on en interroge certains, entre autres, sur « ce besoin » d’!être reconnu(e)s comme égaux aux hétéro’s et, de façon clairement sous-jacente mais ignorée officiellement jusqu’à présent, chez vous, du « désir d’enfant » (Je mets à part la place qu’un Laurent Ruquier leur donne dans ONPC, alors qu’il « prêche (fréquemment) pour sa chapelle »: un présentateur qui a choisi ses chroniqueurs n’a plus qu’à s’effacer derrière les points de vue exprimés (c’est sa place!), pas à profiter d’une tribune personnelle au nom de son « groupe d’appartenance », tendance « de gauche bobo » parisien, quand il est si bien rémunéré par la redevance sur le service public!

                  Sans compter qu’il se croit très drôle alors que, le plus souvent, il ne fait rire que lui-même!).

                  J’ai habité en Belgique, en France et dans mon pays. Mais j’avoue que si un de mes enfants m’annonçait être homo, je serais quand même sérieusement « secoué »!

                  Surtout par ignorance d’un mode de vie qui n’est pas le mien et certainement pas par jugement péjoratif vis à vis d’un de mes enfants dont je respecte la liberté , sans ignorer que, longtemps encore, ce sera plus dur que d’être classiquement hétéro!

      • Attention piège ! Une ONG, stricto sensu c’est non gouvernemental. Or, les « ONG » dont on parle ici sont largement financées par l’État. Elles ne sont pas « non-gouvernementales ». On doit parler d’ONNG, organisations non non-gouvernementales.

        Voici comment ça marche: l’État, suivant sa pente naturelle veut restreindre une liberté. Il doit s’y prendre avec finesse. Il crée une ONNG qui réclame à corps et à cri la restriction de cette liberté que l’État cherche justement à restreindre (le plus souvent, privilégier un groupe de pression aux dépens de la population, comme, bien sûr, dans le cas des éoliennes qui nous intéresse ici). Ensuite, quand l’État rencontre des résistances à ces abus, il fait appel à cet acteur « neutre », cette ONNG qu’il a créé et qu’il finance.

        Et voilà le travail.

        Le grand specialiste de ce trucage est l’UE, qui s’ingère de cette façon sans en avoir l’air, dans la politique intérieure des pays membres. Et pas que des pays membres, d’ailleurs, notons bien : http://www.contrepoints.org/2014/08/16/177279-comment-lue-corrompt-lukraine

      • Le texte initial de la transition énergétique, le mix énergétique…

        « comme l’a très bien dit Ségolène Royal il y a peu, que la filière nucléaire est une filière d’avenir en France et pour la France. »

        http://www.lefigaro.fr/societes/2015/03/04/20005-20150304ARTFIG00028-emmanuel-macron-il-faut-une-convergence-entre-areva-et-edf.php

        • Oui, peut-être qu’elle l’a dit! Mais qu’est-ce qu’elle en sait, la « pôvre »! Arrêtez de prendre vos politiciens autant au sérieux, en France!

          • La ministre française de l’Energie, Ségolène Royal, a dit jeudi espérer la création d’un « champion français de l’énergie » avec le rapprochement entre l’électricien nucléaire EDF, exploitant de centrales en France et dans l’UE, et le groupe nucléaire Areva, en très grandes difficultés.

            http://www.boursorama.com/actualites/royal-le-rapprochement-entre-areva-et-edf-doit-creer-un-champion-francais-de-l-energie-e112588d40634c7f1fe5d399190cc45c

            «  »Je retiens un changement d’état d’esprit. Un partenariat se met en place », a-t-elle confié à l’issue d’une réunion des ministres de l’Energie de l’UE consacrée à un premier débat sur le projet d’Union européenne de l’Energie présenté par la Commission européenne.

            « Voilà plusieurs semaines que j’ai demandé, à l’occasion de la nouvelle gouvernance à la tête à la fois d’Areva, d’EDF et du Commissariat à l’Energie atomique, de mettre en place une coopération, des coordinations et une vraie stratégie industrielle pour créer un champion français de l’énergie », a-t-elle expliqué. »

  • c’est incroyable.

    les ZDE étaient un super outil pour développer l’éolien, cela fonctionnait très bien, nous avions un échange direct et constructif avec les élus. Ce sont des parlementaires contre l’éolien qui les ont fait sauter.
    le schéma régional éolien on nous l’a imposé, et nous lui reprochons son manque de précision.

    accuser les développeurs de telles pressions est faux, c’est l’inverse qui se passe.

    la plupart des arguments utilisés par J GERMAIN viennent des opposants … joli lobbying oui.

    les éoliennes fonctionnent avec le vent.
    le vent souffle plus de 90 % du temps, les éoliennes produisent plus de 90 % du temps.

    Oser dire l’inverse c’est ne même pas regarder la nature, même pas la connaitre. c’est incroyable . j’hallucine devant les arguments évoqués.
    Enfin, quand je lis les métaux lourd, le béton enfouie à jamais.
    faites donc une comparaison objective entre chaque mode de production d’énergie, les zone industrielles en friche, les station essence en friche.
    Cela ne semble pas vous révolter.
    les zones indusit

    • Non, Monsieur, les éoliennes ne « produisent pas 90% du temps »! Elles tournent 80% du temps et produisent un peu d’énergie utile 50% de ce temps, soit 40% du temps. Elles donnent leur puissance nominale – celle pour laquelle elles sont fabriquées…1% du temps!!

    • C’est bien ce qu’on demande ! Comparons TOUS les coûts, avec les externalités et sans subventions. Pour toutes les filières. Investissement direct, exploitation, démantèlement, combustible, et coûts indirects tels que les renforcements de réseau, les services nécessaire à assurer la stabilité à la seconde du réseau, les moyens de secours qui pourraient être nécessaire… Et comparons ensuite à l’utilité sociale de l’énergie produite, sa valeur d’usage : Vous ne payez pas vos légumes au même prix pour des primeurs et quand tous les producteurs déversent leurs excédents sur la chaussée…
      Et ce calcul, fais honnêtement, conduirait de suite à arrêter la gabegie des renouvelables, à leur demander de se rentabiliser en intégrant les externalités et aux conditions de marché, comme les autres…

    • @ Piairo

      Il m’est toujours agréable d’avoir des sources sûres pour me faire mon opinion.

      Merci de me faire savoir où vous avez pris ce renseignement concernant des éoliennes qui tourneraient et produiraient plus de 90 % du temps, cela intéresserait sûrement des promoteurs chassant les sites les plus venteux…

      Pour ma part je me fie aux données de RTE qui me semblent être viables et la production par rapport à la puissance installée est très éloignées des 90%, plus près des 20% ça oui !

      Ainsi page 18 du doculment dont lien ci-après:

      http://www.rte-france.com/sites/default/files/bilan_electrique_2014.pdf

      « Facteur de charge éolien
      Le parc éolien a produit en moyenne sur l’année 2014 à
      22,6% de sa capacité contre 23,2% à fin 2013. »

      Ce qui conduit à constater que non seulement elles ne produisent qu’à peine plus du 5ème de leur capacité mais qu’en plus bien que leur nombre ait augmenté, elles ont produit moins en pourcentage…

      Alors questions, le vent a-t’il baissé ou bien installe-t’on des éoliennes là où il n’y a pas assez de vent et si oui pour quelles raisons !?

      • dans la précipitation quelques fautes d’orthographe, voilà c’est corrigé,

        Pour ma part je me fie aux données de RTE qui me semblent être fiables et la production par rapport à la puissance installée est très éloignée des 90%, plus près des 20% ça oui !

        • Je crois vraiment qu’il faut (malheureusement!) ne se fier à personne! Je me souviens bien d’une émission télé (France 2) montrant des normes de sécurité (en France) désuètes et, en définitive, non significatives, par rapport aux connaissances actuelles ni, bien sûr, par rapport à la prétendue sécurité! Personnellement, je n’ai, comme étranger, avec la capitale de mon pays à moins de 25 km d’une de vos vieillissantes centrales, je n’ai aucune confiance envers la DSIN, évidemment!

          En Belgique (centrales de type Atstom), où les dernières techniques sont utilisées actuellement pour autoriser ou pas, des centrales nucléaires à l’arrêt, à reprendre leur activité, ces mesures ne sont pas pratiquées ailleurs jusqu’à présent (et n’étaient pas accessibles en 2012). De la même façon, les centrales françaises se sont toujours dites les plus sûres du monde alors que les (mêmes) centrales belges, dès le début, avaient leur cloche doublée, ce qui n’était pas le cas en France.

          Vu les sommes engagées, peu de discours sont fiables et il est très bon que ce soit un panel de spécialistes internationaux qui contrôlent et fassent l’audit, maintenant, partout, en Europe.

          • Atstom Alstom 🙂

            Semble-t-il que Hollande a été invité au Luxembourg pour cette raison, ce qui est très plaisant.

            • C’est possible mais je n’en savais rien!
              C’est vrai que nous, Luxembourgeois, apprécierions qu’on ne maintiennent pas Cattenom jusqu!à une vétusté dangereuse, puisqu’en France, on niera tout danger et que même en cas d’accident, on niera encore les conséquences, comme lu dans les commentaires imbéciles lus ci-dessus!
              Je crois qu’il y a d’autres dossiers « pendants » comme le problème des nombreux frontaliers qui n’auront plus à payer mais, en plus, devront se faire rembourser sur les 3 ans précédents, leur CSG et leur CRDS, exigées, à tort, par la France, sur le patrimoine, y compris immobilier. Des travaux routiers et des modifications SNCF sont également prévues mais la France aura-t-elle le budget pour ?
              Vu que du président de la république au fonctionnaire du guichet, tout le monde ment et triche dans le bloc adminitrativo-politique français, le Luxembourg a intérêt à faire gaffe! (Je dis ça à la suite de 17 ans d’erxpérience personnelle!)

              • « Cattenom une vétusté dangereuse »…
                Il faudrait étayer le raisonnement. Ce type de centrale PWR peut quasiment tenir le siècle.
                Et je dois dire que le double langage de nos amis luxembourgeois peut aussi paraitre agaçant de notre coté de la frontière… Si on regardait où sont souvent financées ou assurées les centrales nucléaires européennes…? Je sais c’est de l’optimisation fiscale, totalement légale et qui permet de vivre grassement en demandant aux voisins de fermer leurs installations industrielles. Un vrai discours écolo !

      • Le parc éolien a produit en moyenne sur l’année 2014 à
        22,6% de sa capacité contre 23,2% à fin 2013. »

        L’éolien est donc au moins 5 X plus cher au moins que ce que l’on nous chante ❗

        • Pas tout à fait exact, car on tient compte de cette faible disponibilité dans les calculs. Mais construire une éolienne coûte à puissance égale trois fois plus cher qu’une centrale à gaz, pour produire 4 fois moins. Il faut un prix du gaz ou du CO2 très élevé pour justifier la compétitivité éolienne.
          En plus, la valeur d’une énergie quand on peut n’a rien à voir avec une énergie qu’on produit quand on peut…

          • ben oui l’intermittence et la variabilité font que l’éolien est hors révolution dans le stockage , hors révolution dans dans les modes de consommation ne peut pas prétendre être la base d’un système de production…et le coût de production ne change pas grand chose à l’affaire… Il me semble que c’est ce qui vient à l’esprit dès qu’on pense à ce moyen de production et pourtant…

  • Hommage à Monsieur Jean Germain.
    Merci, monsieur, votre départ nous attriste et nos prières vous accompagnent.

    J’entends les promoteurs respirer d’aise, et nous nous sentons bien vulnérables .

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