Le numérique et les politiciens en France, c’est une histoire longue, douloureuse et remplie de multiples horions. Et lorsqu’on fait se rencontrer des politiciens particulièrement doués pour raconter des bêtises avec un numérique de plus en plus complexe, on obtient une véritable explosion de n’importe quoi que tous les lolcats de la Terre ne parviennent pas à juguler. Et badaboum, ce fut le cas cette semaine.
Et lorsqu’on évoque les politiciens naturellement doués pour sortir des âneries, Ségolène Royal saute immédiatement à l’esprit avec des petits bonds joyeux et communicatifs. Son actuelle position de ministre de l’Écologie lui donne au demeurant un grand nombre d’occasions d’exercer son art de la saillie drôlatique et d’en faire profiter un vaste parterre de journalistes qui, bien trop déférents, se contentent de retranscrire sagement ses sottises pour notre plus grand plaisir. Lorsque les billevesées sont énormes, on ne peut cependant s’empêcher de détecter une pointe d’ironie dans les papiers des folliculaires, comme par exemple lorsqu’elle a récemment demandé aux fonctionnaires de son ministère de réduire la taille et la quantité de leurs e-mails afin de lutter contre le réchauffement climatique. Oui, vous avez bien lu.
Ainsi, dans son plan « Administration exemplaire » (qui, lorsqu’on y réfléchit deux secondes, parvient à faire sourire dès le titre), la ministre de l’Écologie milite pour un usage festif, citoyen et éco-responsable de l’informatique qui passe par la réduction du nombre d’e-mails et, surtout, de la taille des pièces qui y sont jointes. Cette réduction permettrait de combattre l’émission de CO2 qui est, dois-je le rappeler ?, le gaz du Diable puisqu’il provoque le réchau refroid changement climatique.
En effet, grâce à de diaboliques calculs dont la précision ne cessera d’étonner tout observateur un peu versé dans l’utilisation informatique courante, la ministre et ses équipes ont déterminé que, je cite, « un courriel de 1 Mo équivaut à l’émission de 19 g de CO2, avec un seul destinataire, de 73g avec 10 destinataires ». Si le calcul est, probablement, aussi douteusement correct que certainement inutile, croire qu’on va sauver Gaïa en réduisant la taille des attachements de son e-mail est parfaitement grotesque.
Il faut en effet comprendre que l’e-mail n’est qu’une toute petite partie des coûts d’infrastructure informatique. En termes de bande-passante, on assiste actuellement à une explosion du streaming, que ce soit pour les vidéos, les visioconférences, ou le son (voix sur IP pour la téléphonie, musique, radio). En pratique, les e-mails et leurs attachements n’occupent qu’un petit et sympathique pouième des ressources utilisées pour faire fonctionner Internet (5% ou moins). Autrement dit, un brave fonctionnaire qui échange deux minutes de vidéo-conférence avec un de ses collègues gobe à lui seul l’effort de réduction d’attachements de tout son ministère. Et comme la plupart (pour ne pas dire tous) des appels téléphoniques, externes et internes, sont maintenant eux aussi sur internet, l’impact de la réduction prônée par la ministre est parfaitement négligeable.
Au passage, il est intéressant de constater que si l’ADEME, l’organisme grâce auquel Royal et ses petits copains ont évalué le poids des e-mails en grammes de dioxyde de carbone, s’est fendu d’une étude détaillée sur les e-mails, il n’a pas poussé le professionnalisme jusqu’à évaluer la facture carbone d’une intervention de la ministre en conférence de presse, coût qui doit facilement se compter en tonnes de CO2 si l’on tient compte du déplacement des journalistes, des centaines de méga-octets d’informations mobilisées pour retranscrire ses performances artistiques, les photographier ou les filmer, et les répandre sur la toile à la vitesse de l’électricité… À n’en pas douter, fermer le clapet d’un politicien revient ici à sauvegarder des pans entiers de forêt amazonienne. Pensez-y, m’ame Royal : quand vous parlez, combien de chatons mignons condamnez-vous ?
Et quand ce n’est pas Royal qui tabasse des chatons numériques, c’est Fleur Pellerin qui provoque la production de même rageur par paquets de douze.
Concernant l’actuelle ministre de la Culture, on se souvient de ses précédentes tentatives, à la subtilité d’un hippopotame sous amphétamines, visant à taxer de toutes les façons possibles les géants de l’internet (cible officielle de la nomenklatura française qui n’a pas réussi à y placer ses petits copains énarques). L’idée générale est, bien sûr, que ces multinationales essentiellement américaines, dégageant de solides bénéfices trop loin des doigts crochus de Bercy, doivent être sanctionnées pour l’impudence que constitue leur réussite, tant sur le plan commercial que sur celui de l’optimisation fiscale.
Il ne faut pas perdre de vue que l’internet et les technologies numériques font jusqu’à présent preuve d’une croissance absolument faramineuse du point de vue très étroit d’un froid collecteur de taxe, ce qu’est intrinsèquement tout politicien actuel, ministre de surcroît et étatiste à plus forte raison. Oublier d’en taxer les moindres recoins, c’est louper une énorme opportunité d’installer de nombreux robinets à finances publiques sur le gros pipeline de richesse que ces technologies créent et entretiennent.
Ceci explique par exemple la prompte mise en place de taxes aussi iniques que juteuses comme – par exemple – celle sur la copie privée, dont la collecte ne cesse de grossir au détriment complet du consommateur français (qui aime tendrement se faire ramoner le portefeuille à l’aspirateur fiscal, semble-t-il, tant il continue de voter pour ces pillards) :
Dans de précédents épisodes, Fleur Pellerin, sans doute pour ne pas quitter le gouvernement sans avoir une petite taxe à son nom, avait tenté d’instaurer une nouvelle ponction basée cette fois sur la bande-passante consommée par les internautes français. Les services principaux consommateurs étant précisément ceux-là même qui, par fine optimisation, échappent aux déluges fiscaux de Bercy, Fleur espérait ainsi récupérer ce terrible mankagagner, alpha et oméga de toute gestion étatique de nos jours. Las, son idée n’avait à l’époque pu se mettre en place.
Qu’à cela ne tienne. Puisqu’apparemment, on autorise Royal à combattre le dioxyde en amaigrissant les e-mails, pourquoi ne pas combattre le déficit budgétaire en amaigrissant le pouvoir d’achat des Français… encore une fois ?
Et c’est, encore une fois, parfaitement idiot. Outre les évidentes difficultés purement techniques à mettre en place une telle taxation et l’inévitable usine à gaz qui en résultera in fine pour le plus grand bonheur de tous ceux qui y seront assujettis, on peut raisonnablement parier sur des effets de bords à la fois nombreux et catastrophiques sur l’internet français : la vidéo étant la principale raison de consommation de bande-passante, les fournisseurs vont vraisemblablement mettre en place des mécanismes pour s’éviter une taxe trop importante. Autrement dit, ou bien la qualité de distribution des vidéos va décroître très sensiblement, ou bien les Français surferont sur une version particulière et dégradée d’internet. Électoralement, ma chère Fleur, je ne suis pas sûr du tout que ce soit une bonne opération.
L’informatique et les technologies numériques ont, décidément, un petit coté magique. Surtout pour les profanes et les politiciens, les premiers, parce qu’ils n’en comprennent pas les tenants et les aboutissants, et les seconds parce qu’en plus de n’y rien comprendre, ils les parent de vertus miraculeuses propres à assurer des rentrées d’argent frais pour l’État, des capacités curatives de maux divers et variés, ou plus prosaïquement, leur réélection.
Mais voilà : comme toujours dans le monde réel, manipuler un grand pouvoir avec une absence totale de responsabilité entraîne toujours de grosses déconvenues. Et, parfois, une bonne quantité de lolcats.
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Sur le web
décidément , tout ces politiques ne comprennent pas grand chose ;ni à l’économie , ni à l’entreprenariat , ni à l’informatique , ni aux numériques; ni la réalité quotidienne ….à quoi ils servent finalement ? de gaulle disait des socialistes que tout ce qu’ils savaient faire c’était de dépenser l’argent des autres…il ne s’est pas trompé ce grand monsieur ;
« ces politiques … à quoi ils servent finalement ? »
Ils sont là pour nous pourrir la vie , et ils y arrivent fort bien …
Au-delà du « tous pourris », la vie politique est réellement confiquée par une caste de bien pensant. Est ce qu’un petit militant ou pire, un anonyme peut espérer être député un jour ?
Chacun d’entre eux bricole pour justifier leur poste. Je ne vois jamais mon député ni mes conseillers généraux, aucune trace de leurs bilans.
L’idéal serait de leur imposer une obligation de résultat sur la base d’indicateurs de performance type ISO 9001 : l’objectif n’est pas atteint = sanction financière voir inéligibilité (mais je pense que ce serait rettoqué par le conseil constitutionnel).
Je m’en fous de payer un député cher si celui-ci apporte une valeur ajoutée. C’est comme mon PDG, il gagne beaucoup mais participe à mon bonheur donc pourquoi j’irais le dénigré ? J’arrête pas de l’expliquer à mon DP.
« L’idéal serait de leur imposer une obligation de résultat sur la base d’indicateurs de performance type ISO 9001 »
Le problème de départ: nous ne pouvons rien leur imposer , ils pondent les lois, les décrets qui les arrangent … ils ne vont pas tirer une balle dans leur pied .
Oui c’est clair. D’où l’aspect confiscatoire de la politique.
Vore avis est très pertinent et se constate de plus en plus, dans votre pays: une fois de plus, on parle de « nouvelle législation », de « nouvelles taxes », de « nouveaux contribuables », et, forcément, de « nouvelle administration ».
Alors que la France « crève » de sa législation pléthorique et complexe, de sa règlementation bien trop compliquée, de son utilisation de trop nombreux « formulaires » (ces « liasses » auto-copiantes « CERFA », particulièrement coûteuses), alors que des formulaires informatiques sont un véritable gain de temps tant pour « l’économie réelle » (je parle de celle qui « produit ») que pour l’administration.
Mais le « monstre d’une indécente obésité » de la machine politico-administrative, qui coûte, chaque année, bien plus cher qu’ailleurs sans être plus efficace reste intouchable: pourquoi? Par la lâcheté spécifique des politiciens français: je ne le crois pas.
La profession la plus représentée à l’assemblée nationale, c’est « fonctionnaire » et, dans cette classe, les fonctionnaires de l’enseignement sont les plus nombreux, d’où « l’intouchable mammouth ».
Une administration est l’organisation qui a pour premiers soucis: 1) sa pérennisation et 2) celle de son pouvoir « discrétionnaire »: n’oublions jamais que les ministres passent mais que l’administration, non élue », reste!
C’est donc bien un véritable organe anti-démocratique éventuel: tout dépend de sa bonne volonté à concrétiser, en théorie mais aussi en pratique(!!!!) les décisions politiques, ce qui autorise tous les retards, les demandes de budgets et autres conditions: si le ministre ne cède pas aux exigences, il sera facile de dénoncer un ministre « qui ne veut pas sincèrement mettre en pratique ses idées »: quelques relais syndicaux ou la « presse amie » y parviendront facilement.
La Vième république convenait parfaitement à son « inventeur », Ch. De Gaulle, mais depuis, ce régime est devenu de plus en plus anti-démocratique: qui a des informations précises à propos de ces campagnes militaires en Afrique après la décision du « seul » Élysée (je suppose que Fr. Hollande n’a pas décidé seul sans consulter d’autres personnes).
Pour en revenir à l’article, est-il difficile de voir que « l’indispensable » « h16 » a mis à nouveau le doigt là où ça fait mal: il n’est pas difficile de supposer que, grâce à ces nouvelles dispositions et taxations, la France risque encore de prendre du retard (ou une exclusion partielle) sur le monde informatique mondial de demain.
iso 9001 c’est le truc où il y a un manuel pour changer une ampoule électrique à 5 personnes ?
euh non, il n’y a pas non plus d’aspect « sécurité » dans l’ISO 9001.
Vous avez une mauvaise expérience d’un responsable QSE vous lol
Donnez nous les adresses des boites qui ont des QSE pourvues de bon-sens !
il faut être habilité pour monter en hauteur, avoir reçu la formation adéquate pour pouvoir virer le cache du luminaire (pour éviter de se bruler ou de chuter par effet de surprise), et avoir une formation supplémentaire pour manipuler les lampes fluo écologreen qui contiennent du mercure.
Chez nous on a même les femmes de ménage qui ont été obligé de changer de balais au profit de balais « aux normes » vis à vis du soulèvement des poussières.
Dans bien des boites tu risques plus à descendre un escalier sans tenir la rampe qu’à foirer un projet.
Seulement quatre : ici, vous faites une demande sur le formulaire intranet ad-hoc, qui est traitée par l’équipe de suivi/maintenance d’un centre situé à 400 km (mais dans le même fuseau horaire, nous sommes favorisés par rapport à nos établissements outremer), qui va demander au magasin de mettre à disposition l’ampoule adéquate et envoyer une équipe de deux (des fois que l’un mettrait les doigts dans la prise, l’autre peut ainsi donner l’alerte) opérer le changement. Pour le moment, le PQ est géré par une boite extérieure, mais on sent bien que le service achats voudrait reprendre la main… Et il ne faut pas dire ce que vous pensez de la procédure sous peine de renoncer à votre avancement des 12 prochaines années.
Vous déconnez mais ça se passe réellement comme ça !
Je ne déconne pas, je décris. Pour le chauffage, c’est pareil. Si la chaudière du bâtiment a disjoncté le lundi matin, comme aujourd’hui, il faut faire une fiche anomalie sur intranet aussi, avec la même procédure de traitement… Quand j’étais jeune, je prenais un tournevis pour tourner la clenche et j’allais voir dans le local chaufferie si je pouvais régler le problème moi-même, mais aujourd’hui je ne vais pas compromettre la certification qualité du centre, hein !
Les feux de cheminée c’était drôle mais là le guide de l’Ademe c’est une sacrée trouvaille !
Ademe : budget de 704 millions d’euros http://www.ademe.fr/connaitre/presentation/chiffres-cles/budget-lademe
C’est la fête !
Il n’y a pas d’autre désignation pour cette partie de l’humanité que celle d’Ayn Rand: les pillards.
On se prend à chercher les derniers Hank Rearden et Dagny Taggart, ceux qui pourraient (pourront? ) nous sauver.
Je suis de plus en plus convaincu qu’il n’y aura pas d’autre issue possible que de créer ex nihilo un état libéral (contradiction s’il en est…), par exemple dans les steppes inocuppées de la Russie, ou bien le grand nord canadien…
Les pillards ne nous lâcheront pas.
Avec le recule, je m’aperçois qu’aucune révolution populaire n’a permis de réellement libérer un peuple. On coupe la tête d’un roi pour placer une hydre corrompue.
La France est une dictature. Pas au sens de la Corée du Nord qui serait une insulte aux nord-coréens mais au sens littéral, nous en sommes une.
Quand on voit le nombre de lois scélérates… Je suis d’accord, créeons un Etat 😉
Initiatives à connaître :
http://en.wikipedia.org/wiki/Seasteading
https://freestateproject.org/
J’avais entendu parler des vaisseaux. Classifiés dans le même genre de listes que les organisations terroristes ou de blanchiment d’argent…
Le deuxième a l’air plus interessant, mais risque de se trouver bloqué par son inclusion dans un état préexistant.
Certes mais les états ont une grande autonomie (même si les lois fédérales grignotent peu à peu cette autonomie).
La prochaine grande aventure libérale c’est cependant la conquête de l’espace.
Ok, les gars, je suis chef !
Je ferais votre banquier.
Pour que cela fonctionne il faut des êtres qui ont dépassé un certain stade de l’évolution humaine.
Or aujourd’hui seul l’argent peut offrir cela en donnant du temps pour s’instruire.
Mais il faut aussi avoir l’intérêt pour.
C’est pour cela qu’etre libéral n’est pas évident. Faire un pays libéral va nécessiter d’élever les gens grâce à une meilleure éducation respectueuse de la liberté.
Vous voulez vous échapper, je vous propose de créer et de pousser les parasites ailleurs !
Créons plutôt une école libérale en France.
Les révolutions qui modifient vraiment l’espérance de vie et le bonheur des peuples sont les plus silencieuses.
Je pense sincèrement que la France a eu tort d’accomplir le régicide de Louis XVI, pourtant d’accord pour signer la convention et devenir le roi d’une monarchie représentative, dans laquelle son rôle serait devenu, petit à petit, aussi réduit que dans les autres « royaumes » européens existant encore, finalement plus démocratiques, avec une « cour » à rôle symbolique, et coûtant, pour finir, bien moins cher que l’Élysée, additionné des revenus officiels des « néo-monarques » retraités, alors qu’ailleurs (Italie, Allemagne, Suisse), on ne connait même pas le nom du « Président » en fonction. Mais bon, c’est trop tard!
Bien sûr, maintenant, la révolution de 1789 est devenu un mythe (Sans oublier pour autant les soubresauts avec Louis XVIII, Napoléon 1ier et ses massacres, vols crapuleux…, et Napoléon III!). Tout cela montre mieux que tout discours que 1789 n’était pas « LA » solution), la Bastille, un symbole un peu vide (littéralement), comme d’autres « abstractions »; la « République » (opposée aux autres « républiques »), ses « Valeurs » françaises (forcément exceptionnelles!), la « Citoyenneté », le « Pays des Droits de l’Homme », les « Lumières », même « la Laïcité »! Le chauvinisme, plus ou moins nationaliste, est évidemment indispensable à l’entretien de ces mythes.
Tous ces mythes se plient si bien, pour leur effet provoqué, dans cette vie politique reposant plus sur les mots que sur les faits (et surtout les chiffres!).
Jusqu’à arriver au divorce actuel « d’un avenir meilleur et d’une classe politique et étatique dévouée au bien de la population, (pardon! au bien « des Français »), alors que les gens (identiques à ceux des autres pays) constatent, eux, une vie plus difficile, des exclus plus nombreux et de nouveaux pauvres, chaque année, loin du « nirvana » promis!
Oui, Il y a vraiment un divorce entre la « jet-set » politique (ou tout autre participant au pouvoir, par l’argent, la notoriété, la presse ou la télé) et le commun des mortels!
Vous disiez « démocratie »? Et par absence de choix réel, l’électeur, furieux, est prêt à essayer l’aventure du F.N. Quel gâchis!
L’avantage de l’idée de la petite Fleur, c’est que si c’est mis en place ça sera tout bénèf’ : les géants du net feront le maximum pour consommer moins de bande passante, éventuellement en bridant la qualité de ce qui est envoyé en France (ah ! Youtube et Netflix en 120×140, nous en rêvons tous !). Du coup, plus besoin de trucs chers comme les « plans haut débit pour tous », un simple modem 56k sera parfaitement suffisant.
Pour l’histoire des emails, 1kWh d’origine nucléaire étant considéré comme émettant 5g de CO2, ça voudrait dire qu’envoyer un email de 1MO nécessiterait près de 4kWh de puissance. À ce compte là, combien émettrait la réception d’un jeu vidéo de 6Go depuis un distributeur web…? C’est peut-être plus rentable de prendre sa voiture et de faire 10km pour aller acheter le jeu au magasin…
Je propose l’étiquette énergétique pour chaque élu:
Conso
Coût pour le contribuable
Résultats
Rejets CO2
Etc…
Ainsi nous pourrons enfin voter propre ! Ou plus du tout…..
Imaginez la gueule de l’étiquette de Hollande. Rouge, noir, violet. =Z+
Hadopi= combien CO2 ?! Et d’Euro ?!
Pour analyser la situation, il faut faire un rembobinage :
Zzzzuip
-l’homme des cavernes, plein de poil, tres tres viril avec ses femmes (pas besoin de viagra)
-l’homme moderne (de l’ancienne époque), viril, mais commence à boire un peu trop
-l’homme qui croit en Dieu, con comme ses pieds, mais il ne faisait chier personne.
-l’homme socialiste, viril par overdose de Viagra et de coke, chiant, con, un vrai porc.
-l’homme robot Google, enfin un truc qui tourne sans probleme.
J’en viens à ma conclusion:
Vivement que l’Ai nous remplace pour de bon. Ça m’evitera de devoir ecrire ce genre de messages.
I love Internet !
Internet est la plus pure expression de « l’ultra libéralisme sauvage » – et les citoyens adorent ça !
C’est un réseau qui permet d’établir des échanges d’égal à égal entre partenaires quelconques et sans considération sur leur localisation. Ce qui a fait son succès est la minimisation des contraintes : peu de « droits de propriété » et de mise sous coupe réglée par les gouvernements et les multinationales de l’informatique. Liberté pour chacun d’inventer ses services et la technologie qui permet leur déploiement, et impossibilité pour les états ou les trust de se mettre en travers.
Et tout ça gravé dans le marbre de la technologie et verrouillé par l’impact économique qu’a pris la chose, sans que les politiques voient venir le danger pour leurs petits pouvoir de coercition. Et protégé de leur misérables tentatives de contrôle par le fait qu’il évolue et se renforce plus rapidement qu’ils ne peuvent édicter des lois pour le brider. Du libéralisme pur incontournable et qui se nourrit lui même !
C’est une tâche indélébile dans leurs théories de gestion centralisée de l’économie. Parce que ça marche du feu de dieu pour le développement économique et que en revanche cela saborde leurs projets de mise sous coupe réglée aussi bien du réseau, que de la propagation des idées ou de dirigisme économique.
Excellent commentaire! Internet est vraiment le « dernier outil de LIBERTÉ », (pour le pire et le meilleur, j’en suis bien d’accord, mais au moins, chacun choisit pour soi-même.
C’est peut-être cette responsabilité individuelle et cette liberté individuelle que la classe politique actuelle, qui ambitionne pas moins qu’embrigader des populations entières par les contraintes, pourrait haïr!
Si Ségo pouvait neutraliser ses propres services, cela éviterait d’encombrer ma boîte avec des spams étatiques :
« Il y a dix ans, la France votait une loi centrale pour la prise en compte des personnes handicapées dans la société français. Il y a dix ans, le législateur insistait sur la notion d’accessibilité et affirmait la responsabilité de l’environnement et de l’ensemble de la société française dans la lutte contre les discriminations à l’encontre des personnes en situation de handicap. (…) »
Donc…où en sommes nous ? résultats ? (Un vingtaine de rapports dans un placard, une poignée de millards à la poubelle, et rien de rien)
Je croyais que l’on disait à mobilité réduite, ou un truc du style ?!
Il faut aussi imposer la galanterie (homme ou femme), car j’en ai ras le bol de tenir la porte pour des cons et des connes qui ne disent pas merci.
L’Internet a aussi ses inconvénients, mon gamin a cliqué sur des liens à la recherche de mods minecraft, cela m’a occupé 2 heures pour détruire les spywares, pop up avec des Russian girls et autres adware.
Des programmes qui installent d’autres programmes…un vrai bordel, je vous le dis !
J’ai plus qu’à formater et à verrouiller les droits à mon gamin comme un bon communiste de base !
pauv’ gosse il ne pourra plus apprendre le russe… l’ascenseur social en panne…
Rahhh, le bon vieux temps du minitel ! Cet espèce d’internet atrophié, socialiste compatible, c’était pile poil ce qu’il fallait pour les politocards franchouillards de tous bords : pas trop difficile à comprendre, parfaitement sous contrôle, des giclées de taxes quotidiennes à portée de maroquin… Bref, l’idéal informatique, l’horizon indépassable du petit collectiviste de base. Comment pourraient-ils comprendre autre chose ?
Oui , FT prélevait une taxe de connexion sans qu’ aucun service ne soit consulté sur leur Kiosque ce que je considérais comme une arnaque et comme c’ est un appareil à écran tactile on pouvait par inadvertance essuyer l’ écran sur la fonction minitel et payer la taxe ça parait incroyable mais c’ est vrai
Pourquoi taxer? On en est arrivé au point où ils décident de taxer comme ca. Sans objectif clair sur la façon dont ces sommes seront utilisées. Le drame de notre système c’est devenu ce gros bordel où on est incapable de voir clairement quelles sommes vont où et pourquoi.
Une taxe sur la bande passante c’est pourquoi? Pousser à regarder moins de vidéos sur le net? Pourquoi?
C’est ahurissant cette façon de procéder. Et les nouvelles sommes elles iront où? Au ministère de la Culture? Pour financer quoi?
pour financer quoi? Mais les diverses associations culturelles pour lesquelles ledit ministère n’a plus de pognon! Voir l’article de H16 il y a deux ou trois jours!
Mais what the hell ?!
Vous vous renseignez un peu, ou vous aidez les marmottes à emballer le chocolat?
N’êtes pas au courant qu’il y a 2000 miyards de dettes là, et que le terme de cavalerie financière est déjà dépassé depuis longtemps pour qualifier les ennuis budgétaires que nous rencontrons?
Les pillards ne taxent pas sans raison, ils taxent parce qu’il faut bien finir ces foutues fin de mois!
C’est tout bonnement ahurissant.
Que cette créature (Ségolène) soit prodigieusement cruche et arrive malgré tout à se faire élire, je peux y croire. Elle sait rendre ses éructations attrayantes pour certains. Mais que personne dans son entourage ne puisse percevoir l’inanité de ses propos et la mettre en garde… C’est démoralisant.
Pour ce qui est de la Fleur, on comprends mieux la logique : il y a un truc qui bouge là-bas, essayons de le taxer. C’est socialiste mais rationnel (si on veut…).
Si mes souvenirs sont bons, il y a une vingtaine d’année, un rapport gouvernemental rédigé par des experts de l’économie numérique disaient entre autre que internet n’avait aucun avenir et ne pourrait pas être un support commercial et marketing…
les zexperts du gouvernement…
Bravo tout est dit, et les Politiciens qui venlent caser leurs collègues énarques dans les : Google et autre Yahoo, c’est tellement vrai : vous avez oublié : les amants, amantes, cousins et autres petits-enfants.
Non vous faites un raccourcis réducteur.
Maintenant, ça ne se passe plus comme ça, il y a des lois, et le copinage est interdit voyons.
Ce qui se produira, c’est la création d’une autorité de régulation et supervisation. Un appel d’offre sera ouvert, une commission et un audit sera mis en place, et le rapporteur public remplira les dossiers.
Vous voyez venir la nuance ?? on ne fait pas rentrer ses copains au gouvernement, c’est trop flag. Les copains créés des boites indépendantes et légales, et le gouvernement confie le marché à ces entreprises…