Par Aymeric Pontier.
Entre 2000 et 2012, les effectifs de l’enseignement supérieur ont doublé dans le monde, passant de 100 à près de 200 millions d’inscrits. La mondialisation de l’économie se traduit en mondialisation du savoir.
Cette croissance provient surtout de l’Asie qui représente 66 % de la progression à elle seule, notamment de la Chine et de l’Inde où les ménages consacrent désormais plus de 10 % de leurs revenus annuels à l’éducation de leurs enfants. Les effectifs africains ont également doublé durant la même période, bien que cela ne saute pas aux yeux sur le graphique vu que leur contingent initial était réduit.
Par ailleurs, le nombre d’étudiants en Europe et en Amérique du Nord continue de croître très fortement, gagnant des dizaines de millions d’étudiants supplémentaires. Toutefois, la hausse est due pour l’essentiel aux pays d’Europe de l’Est, à la Russie et au Mexique.
Cette massification a été permise par l’essor des classes moyennes dans les pays en développement, qui investissent des sommes de plus en plus conséquentes dans l’éducation supérieure. Il y a d’ailleurs une corrélation directe entre la croissance du PIB et la hausse du nombre d’étudiants : les dépenses dans l’enseignement supérieur augmentant rapidement dès que le PIB par habitant dépasse 10 000 dollars.
- Source : France Stratégie – « Investir dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur ».
—
wahou c’est impressionnant !
En effet, Mathilde c’est impressionnant.
Je dirais même mieux dantesque !
Ne vous étonnez pas si les thèses « politiquement correctes » ne rencontrent pas de contradicteurs, les « Mutins de Panurge » dirait feu Murray !
« La mondialisation de l’économie se traduit en mondialisation du savoir. »
un sacré raccourci, la multiplication du nombre des « étudiants » traduirait-il une augmentation de la connaissance …. ou un accroissement du nombre des candidats au confort (pardon pour les asiatiques dont j’ignore tout !) et une homogénéisation de la pensée (j’ai peur d’utiliser le mot ‘totalitarisme’) au profit de l’idéologie dominante (rappelons que idéologie est le filtre à travers lequel est vu le réel, ce à quoi Marx ajoute « l’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante »).