AREVA : une explosion coûteuse (pour qui ?)

4 milliards de pertes pour l’entreprise en charge de notre industrie nucléaire… et qui va payer ?

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Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

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AREVA : une explosion coûteuse (pour qui ?)

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 mars 2015
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Par Jacques Garello.

Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)
Centrale nucléaire du Tricastin (Crédits : Sancio83, Image libre de droits)

 

C’est une perte qui ne doit rien à la conjoncture, elle est structurelle : les choix opérés par l’entreprise n’étaient pas les bons. Les performances de l’entreprise sont aujourd’hui la moitié de celles que souhaitaient Anne Lauvergeon, avant son départ en juin 2011 de la direction du groupe. C’est cette brillante industrielle et son équipe qui avaient lancé une série de projets très audacieux, mais aussi très risqués. Il faut dire que la chute d’un milliard de chiffres d’affaires entre 2013 et 2014 n’est pas seulement due aux erreurs stratégiques. L’effondrement du prix du pétrole et la résurrection des énergies fossiles ont plombé le nucléaire (comme les énergies « nouvelles »). Mais les déficits pointaient à l’horizon depuis plusieurs années, avec le retard pris dans la construction des nouvelles installations pour les centrales du Tricastin et de Malvési et les surcoûts engendrés (1 milliard, dit-on). Des commandes anticipées n’ont pas été réalisées : la Chine, après la catastrophe de Fukushima ; et EDF (dont le projet de « grand carénage » destiné à assurer la sécurité des centrales n’a pas démarré). La construction d’une centrale finlandaise a été un échec financier.

Mais le problème qui concerne tous les Français, c’est : qui va payer. Il faut en effet savoir qu’Areva a une structure d’entreprise commerciale, mais que 87 % des actions sont possédées par l’État. Bel exemple de « capitalisme de connivence » et bonne explication des erreurs stratégiques commises. Car les erreurs sont payées directement par les contribuables français. Un milliard d’impôts supplémentaires serait affecté au sauvetage de l’affaire et il faut aussi s’attendre à une participation généreuse de la part d’EDF, principal client et opérateur, et la poche d’EDF est pleine des recettes des usagers-contribuables.

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  • de toute façon , eux font des érreurs et nous on paie pour leurs érreurs ; ils sont toujours gagnants , nous sommes toujours perdants ; les baisés , comptez vous comme on dit chez nous…

  • Le procès d’Atomic Anne devrait être aussi intéressant que celui de Kerviel. Ah non, ils ne vont pas la traîner en justice ?

  • vous oubliez de mentionner les projets insensés dans les énergies renouvelables auxquels participe AREVA, entreprise d’Etat aux ordres d’un gouvernement vert-rouge obnubilé par le climat et d’autres lubies. J’ai écrit en septembre dernier un billet sur les errances d’AREVA et ses échecs répétés sur le marché du nucléaire en raison de la monstruosité de l’EPR tant au niveau des coûts que de la complexité de fonctionnement. Y aura-t-il un autre EPR ? On peut en douter. Ce sera alors la fin d’AREVA relégué au rang de prestataire de service d’EDF comme fournisseur de combustible et de retraitement de ce dernier. Mais effectivement il faudra bien que quelqu’un paie et ce seront les consommateurs finaux, industrie et particuliers, qui finalement en seront de leur poche. Les moulins à vent n’entraient pas dans les compétences ni d’AREVA ni d’EDF !
    https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/09/26/areva-fait-dans-leolien-pour-plaire-a-mademoiselle-royal/

    • « vous oubliez de mentionner les projets insensés dans les énergies renouvelables auxquels participe AREVA »

      c’est pas faux…à défaut de dépenser dans de la R&D pour rattraper le retard sur la concurrence on a été couler des millions de mètre cube de ciment dans la mer pour soutenir des moulins à vents fort couteux…

      le coté positif c’est le rex sur les turbines des génératrices, et ça a occupé des gens pour les fabriquer.

      Pour le trou de 5 milliards, il n’est pas réellement de ce niveau, il y a de la provision de risque dedans, mais quoi qu’il en soit, AREVA s’est creusé sa tombe tout seul, la gestion de projet est catastrophique, la gestion humaine déplorable.
      Le groupe a des compétences à tout les niveaux, mais c’est tellement mal géré, les branleurs se planque derrière des processus ubuesques.
      L’EPR anglais prend doucement le chemin des autres (sauf Chine).

  • Habitant à moins de 150 km d’une centrale nucléaire, en cas de catastrophe mes biens immobiliers maisons et terrains perdraient toutes leur valeur, je n’ose pas imaginer ce que représente ce risque pour une entreprise.

    Payer pour le démantellemenent du nucléaire est une joie pour moi, et ça ne me dérange pas de payer la fin d’areva et du nucléaire civil avant qu’une catastrophe ait lieux.

    D’autre part je ne m’inquiète pas de la reconversion professionnelle des employers, là il s’agit de gens hyper formés qui n’auront aucun mal a retrouver du boulot.

    • Inquiétez vous plutôt de la disparition des compétences quand on voudra démanteler des installations dans 30 ans.

    • Habitant à moins de 150 kms d’une centrale…
      Vous savez, beaucoup de français sont dans votre cas.
      Pour la catastrophe nucléaire, pour l’instant, le seul accident nucléaire vraiment catastrophique (Tchernobyl) a été du à un concours de circonstance incroyable, couplé avec un défaut de conception de la centrale.
      Pour Fukushima, malgré un séisme de 8.9, pas un mort, mais plus de 10000 à côté, mais « naturellement ». TMI, pas une victime, mais ça a permis d’améliorer le process et la sécurité..
      Démanteler les centrales nucléaires? pour les remplacer par des centrales au charbon, à gaz?

      • « concours de circonstances »
        Pas du tout, un concours d’incompétence et de connivences organisé par le pouvoir politique, qui a mis aux manettes de la salle de contrôle des irresponsables insensés. A peu près comme si on confiait le code de nos sous-marins lanceurs d’engins à Marion Cotillard. Oh wait !
        En ce sens, le démantèlement d’Areva est une urgence nationale, afin de développer le nucléaire dans un cadre sain.

    • C’est connu : Seul le nucléaire comporte des risques. On n’a jamais vu une vallée sinistrée par un barrage. On n’a jamais vu une construction en zone inondable. Jamais. Par contre les habitations voisines de centrales nucléaires évacuées pullulent.
      Arrêtez de réfléchir avec votre colonne vertébrale, essayez avec votre cerveau.

    • Les centrales nucléaires sont dangereuses et l’état (et les verts et vous) dépensent une fortune dans les éoliennes et le solaire ?

      Moi, si ma chaudière fioul risquait de fuir, je dépenserais d’abord l’argent à la réparer avant de poser une isolation de 50cm et du photovoltaïque sur le toit…

  • Bizarre, je n’entends pas les syndicats parler des patrons dans cette affaire…
    Et les socialistes font aussi canard, normal direz-vous, ils sont les chantres du capitalisme d’Etat.
    Serait-ce parce qu’Atomic Anne, la Tueuse, était une des égéries mitterrandiennes, ayant réussi à traverser 30 années de gouvernances sans qu’elle soit fichue à la porte.
    Contrairement aux socialistes, la droite n’a jamais su ou osé tailler dans le vif quand il fallait couper les branches pourries.
    Faut dire que les médias sont les premiers à monter au créneau quand ce n’est pas la gauche qui « réforme ».

    • AREVA n’a pas tant de branche pourries que ça. Il manque simplement des patrons dans cette boites (y compris dans les BU et les filiales).
      Acheter une mine sans aller voir ce qu’il y avait dedans, vendre la branche la plus profitable du groupe, gérer les projets par des incompétents en la matière, recruter en fonction de l’école et non des compétences, passions et motivations…
      L’entreprise est désincarnée et les « productifs » sont au goulag du planning sans aucun bon sens ni communication. Et vous voulez que ça fonctionne ?
      Vous n’entendrez pas les syndicats, il n’y en a pas (et ce n’est pas forcement un mal).

      • En parlant de branches pourries, c’est aux dirigeants que je pensais avant tout.
        Par contre, les quelques personnes que j’ai rencontré ou avec qui j’ai eut à faire, ne m’ont pas impressionné par leur acharnement au travail. » Goulag du planning »dites-vous? j’ai l’impression que nous n’avons pas la même notion du goulag.

        • Ah ok, au temps pour moi.
          Désolé que vous n’ayez pas rencontré d’acharné, mais il y en a, seulement on les cache, ça fait mauvais genre devant un client, en plus souvent ce sont des geeks, erreur de castings selon le protocole RH recommandé.

          Goulag planning, c’est parceque les retards sont devenus gênant pour le client final, donc pour être sûr de contenir la dérive, le planning a tout les pouvoirs, comme celui de prendre des décisions contre-productive pour la réussite d’un lot. c’est jalon à court terme, et aucune anticipation ou pragmatisme vu que les décisionnaires ne connaissent rien au boulot.

          La non tenue à un essai de qualif est traitée au même rang qu’une remarque de formalisme dans un doc. En faite personne ne se soucie que le produit fonctionne à la fin…Les priorités ne peuvent etre définies ou cadencées vu que les donneurs d’ordre ne respectent pas les subordonnés, et n’ont aucune connaissance (meme superficielle) du métier qu’elles ordonnent.

          • Quoi d’étonnant? les résultats? la rentabilité? la satisfaction des clients? ce sont des concepts lointain et vague pour ces gros bidules étatiques. De toute façon au bout du compte c’est le con-tribuables qui paiera alors pourquoi s’en faire?

      • AREVA est une entreprise publique…tout est dit ça ne peut que foiré un jour ou l’autre (aléa morale toussa). Les boites privé ne sont pas forcément meilleure mais celles qui se plantent vraiment font simplement faillite et disparaissent ou sont restructurés par des gens plus compétants. Pour AREVA tout ce qui va se passer c’est que le contribuables va éponger les dettes, les politiques vont mettre d’autre copains à la barre et c’est reparti pour un tour de manège jusqu’au prochain naufrage, youpi!!

    • Peut être aussi parce que la droite utilise exactement les même ficelles (connivence, clientélisme) c’est pas sarko qui chantait sur tout les tons les bienfaits des « champions nationaux ». En France on sait comment ses crée les champions nationaux, à grand coup de copinage, d’argent publique et de prébendes et ce quelque soit les gouvernements.

      • Pas d’accord Laurent, en france on a eut des champions nationaux (pour moi le plus important : THOMSON) et AREVA…
        Seulement à chaque fois qu’un « champion national » se créé, l’état donne son aval pour que les hyènes se placent sur le dos de la bête, et la dépouille.
        Seul des « initiés » s’en sortent, (TOTAL, BOLLORE, ENDERS…) ou des mecs sévèrement burnés qui tiennent bon malgré les bâtons dans les roues qu’ils reçoivent (CROHAS, NIEL, BELLANGER…).

        Laurent, le marché et sclérosé par ces oligarques.

  • L’Etat va évidemment renflouer Areva pour récompenser ce nouveau succès à l’actif de la « génération MItterrand ».

    Pas à dire, quelle collection de cadors, cette génération ! Tiens, ils sont tellement bons que l’un d’entre eux, le meilleur sans doute, devrait être président à son tour ! Si, si…

    Pas d’inquiétude, puisque l’Etat paye, c’est GRA-TUIT !

  • L’Etat ne devrait pas posséder d’entreprises, ni de parts dedans. Vendez tout et cela fera 120 milliards d’euros au minimum dans les caisses de l’Etat -> 40 milliards pour réduire la dette, 40 milliards pour réduire l’impôt sur les sociétés et 40 milliards pour baisser l’impôt sur le revenu.
    Avec ça l’économie deviendrait plus compétitive et attrayante, les dépenses des ménages augmenteraient, la croissance reviendrait et l’on pourrait engager les réformes structurelles sans que ça se ressente.

    • L’état peut tout à fait etre actionnaire et dans le circuit de décision c’est pas forcement incompatible.
      Ce qui est incompatible avec le cas AREVA, c’est de parachuter les copains aux différentes directions, à lors que le groupe a besoin de leader durable et impliqué ; fédérateurs autours d’eux.

      Que l’état décide je trouve ça normal, notre parc nucléaire est quelque part stratégique, et ça limite dans une certaine mesure des écarts propres à une entreprise de ce gabarit, on a vu le cas TEPCO où les recommandations de sûreté n’ont pas été suivies, ça aurait pu éviter l’accident (du moins le contenir), seulement on a juger que c’était trop cher. Si l’état était décisionnaire, ça ne se serait pas passé comme ça.

  • Oui, ce sont les contribuables français ou les consommateurs d’EDF qui paieront la facture, au choix…
    Mais ce n’est pas le point essentiel. C’est une nouvelle illustration du mal français et de la dérive malsaine du secteur public. Où sont les grands technocrates au service de l’Etat qui ont construit une grande part de notre force industrielle comme le nucléaire, l’aérien et le spatial notamment, non d’ailleurs sans quelques échecs (Concorde ou l’abattoir de La Villette) ?

    Comment Areva a pu en arriver là ! Qui a nommé un jeune sup de Co de 34 ans à la tête du secteur minier pour acheter contre l’avis de ses géologues 2 milliards d’euros une société minière dont la valeur s’avère nulle in fine ? Comment a-t-on pu passer en 30 ans d’une société d’ingénieurs qui a construit un parc nucléaire que le monde nous envie à un ingénierie autiste incapable de concevoir une centrale conforme aux besoins du marché ni même de construire celle que l’on a pourtant mis 20 ans à concevoir ?
    L’aveuglement des ingénieurs, persuadés que le monde ne change pas, que l’énergie sera aussi rare qu’on le prétendait lors des chocs pétroliers de 73 et 80, que plus gros signifiait moins cher, que le nucléaire était si compétitif que les surcoûts importaient peu, que plus gros et compliqué était à leur portée ? Oui, assurément.
    Mais la première responsabilité revient à cette ex-future ministre qui a créé Areva pour sa seule gloire personnelle, en combinant les métiers d’ingénierie de l’ex société privée Framatome avec le secteur combustible d’origine publique pour en faire un groupe intégré a sa gloire et reprenant tous les défauts de ce secteur public pour en jeter les qualités. Il fallait croitre, vendre ce qu’on ne savait pas faire, proposer des délais intenables, grossir, grossir… Le tout avec la suffisance de nos élites publiques d’aujourd’hui, méprisant ces clients qui ne comprennent rien, et je ne parle pas que d’EDF. On s’étonne ensuite que certains aient préféré contracter avec les coréens…

    Ca ne vous rappelle rien ? Une certaine banque qui a laissé un douloureux souvenir aux contribuables français ?

    La maladie touche aussi EDF, en moins pire tout de même. Mais comment peut-on gérer une société industrielle dont les projets s’étalent sur des décennies en nommant sur des critères politiques des PDG différents tous les 5 ans !
    La qualité de notre industrie demeure. Mais il y a urgence à reconstruire une filière suffisamment intégrée pour éviter les frictions et focalisée sur les besoins des clients et la maitrise de ses coûts !

    • C’est drôle pourquoi toujours parler de… incompétence ?

      Pourquoi l’affaire de la mine d’uranium sans uranium (on dirait du Frédéric Dard, façon San Antonio) serait le fruit de l’incompétence ?

      Moi j’y vois bien au contraire, un crime parfait. Un superbe hold-up, un magnifique heist comme disent nos amis anglo-saxons.

      En un mot : le pognon n’est pas « perdu ». En tout cas pas perdu pour tout le monde. 😉

      • Sur ce coup, je vous rejoins totalement.
        Je trouvais seulement plus… convenable de les traiter d’incompétents, plutôt que de voleurs. Mais je suis d’accord avec vous, j’oublie ma bonne éducation.

        • Considérer que nos dirigeants de sociétés publiques sont des voleurs est un parfait contresens ! Non, ils ne s’enrichissent pas, beaucoup moins que dans le privé en tout cas. Ils perdent des milliards au nom de la grandeur de leur mission et du pays, pour le plus grand profit de financiers peu scrupuleux de l’autre coté de l’atlantique.

      • Il y a eu en effet une période folle ou des montages pseudo miniers n’avaient pour seul but que « to dig Wall Street » et Uramin n’est pas le seul. Mais ne confondons pas le gogo et le criminel !

  • Sur un plan plus général, il est inquiétant de voir la déconfiture ou le dépeçage des champions français dans le domaine de l’industrie. Le cas AREVA est le plus récent, mais il succède de peu au bradage de la division turbines d’ALSTOM. Dans ce dernier cas, on peut évoquer la complicité entre la justice américaine et les multinationale américaines prédatrices, le précédent de la BNP ayant pu effrayer les dirigeants d’ALSTOM qui pouvaient craindre pour leur propre sécurité.
    Certains économistes se demandent si tout ce naufrage de l’industrie française qui compte n’obéit pas à une volonté de faire perdre de la substance et du pouvoir à un pays qui pourrait, de par ses fondamentaux, être un obstacle à une mondialisation unipolaire.

    • Dans le cas d’Areva, il n’y a pas de dépeçage, juste l’aveuglement d’une entreprise qui ne veut pas voir que le monde bouge autour d’elle et que ses produits sont de moins en moins compétitifs et le gout du pouvoir d’une dirigeante qui a la folie des grandeurs…

      Elle montre au moins que dans le domaine de l’ego, une femme a autant de potentiel qu’un homme…

  • « AREVA : une explosion coûteuse (pour qui ?) »

    A votre avis ce sera encore au con-tribuable de cracher au bassinet …. évident !!!!

    • C’est rigolo qu’on parle toujours de con-sommateur, ou con-tribuable.
      Si vous estimez être au dessus de tout ces cons, libre à vous de ne pas payer ou défalquer de vos cotisations la part qui ne vous sied point.

      • Libre à vous d’aller en prison…
        Et oui il y a bien des cons-tribuables, des gens, au mieux naïfs, au pire jaloux et revanchards qui paient leur impôts sinon joyeux du moins le cœur apaisé de savoir que quelques « salauds de riches » en paie beaucoup plus qu’eux et s’imaginant faire « une bonne affaire ». Ce mélange de naïveté coupable, d’envie et de jalousie sont la base même du bon cons-tribuables qui ne se rend même pas compte qu’il est de toute manière dindon de la farce à la fin de l’histoire.
        Et oui un certain nombre de français ne sont pas dupe, bien que contribuables forcé (sous peine d’emprionnement ou d’exile), ce ne sont pas des cons-tribuable, vous voyez la nuance???

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