Par Drieu Godefridi1.
Sous couvert de science, le dernier rapport du GIEC (« AR5 ») diffuse la version la plus échevelée de l’idéologie écologiste (décroissance, égalitarisme, deep ecology). Le problème réside dans la structure même de l’organisation onusienne, qui n’est pas scientifique, mais scientiste.
Le scientisme
Le scientisme est la théorie selon laquelle nos sociétés doivent être gouvernées par la science.
Cette théorie fut mise en forme par deux intellectuels français du XIXe siècle, Auguste Comte et Ernest Renan.
La difficulté que rencontre la théorie scientiste est la différence de registre entre la science et la norme.
La science s’occupe de décrire la réalité, elle décrit ce qui est. La norme, morale ou juridique, ne décrit pas la réalité : elle dit ce qui doit être. On perçoit aisément que l’énoncé scientifique « L’eau bout à 100 degrés » est d’une nature différente de la norme « L’eau doit être consommée avec modération. »
La science nous montre que la consommation de tabac cause toutes sortes de maladies. Ce que sachant, chacun peut décider, en son âme et conscience, de fumer, car cela relève de la norme que chacun se donne à lui-même, par exemple en attachant davantage de prix au plaisir immédiat qu’à la santé. Du même énoncé scientifique « le tabac nuit à la santé » peuvent suivre une multitude de normes, juridiques et morales, générales et individuelles, qui sont fonction des valeurs mises en œuvre par le législateur et les individus. Autrement dit, l’énoncé scientifique ne donne naissance, par lui-même, à aucune norme. La norme relève d’une réalité étrangère à celle de la science : celle des valeurs.
En prétendant dériver (déduire logiquement) la norme de la science, le scientisme est une erreur de raisonnement.
Le GIEC est une organisation scientiste
Le GIEC n’est pas une organisation scientifique, mais une organisation scientiste. Cela se démontre facilement.
Commençons par rappeler, comme le soulignait le physicien Hervé Le Treut du GIEC, que « le GIEC ne fait pas de science ».
En effet, la première partie de ses rapports est une recollection des articles scientifiques jugés pertinents dans le domaine du climat, plus précisément de l’influence de l’Homme sur le climat (qui est l’objet social du GIEC).
Les deux autres parties – impact négatif, pour l’Homme, des changements climatiques observés, et normes à mettre en œuvre pour y remédier — reposent sur des jugements de valeur, qui sont la province du politique, et non de la science. Quand est formulée une proposition qui repose sur ou contient un jugement de valeur (un devoir-être), elle relève de la politique, pas de la science (ni non plus d’un mélange des deux : un énoncé est scientifique ou politique, il n’y a pas de moyen terme).
Par conséquent, sur les trois parties des rapports du GIEC, la première n’est scientifique que par emprunt, les deux autres sont politiques au sens strict.
Présenter les deuxième et troisième parties des rapports du GIEC comme « scientifiques » est donc une erreur objective. Mais la vraie erreur consiste à présenter les deuxième et troisième parties comme découlant logiquement de la première ; en cela réside le cœur de l’illusion scientiste. Or, c’est très précisément ce que font ceux, GIEC en tête, qui présentent les rapports du GIEC comme scientifiques.
Le dernier rapport du GIEC, « AR5 »
Le cinquième et dernier en date des rapports du GIEC, baptisé « AR5 », prend en compte ces objections.
Ainsi est-il affirmé que les scientifiques du GIEC sont soucieux de « neutralité axiologique » (neutralité quant aux valeurs) et que, s’ils s’attachent à proposer des normes aux États, il ne leur revient bien sûr pas de les imposer.
Toutefois, cette prétention formelle à la neutralité ne résiste pas à l’analyse.
Comme nous venons de le rappeler, la science ne dicte, ne renseigne ni n’induit aucune norme par elle-même. D’un constat scientifique aussi clair et net que « le tabac nuit à la santé » peuvent jaillir une infinité de normes différentes, concurrentes et, surtout, parfaitement contradictoires. Tout dépend des valeurs que l’on met dans le brouet dont sort la norme. Or, qu’observe-t-on à la lecture attentive de la troisième partie de l’AR5 ? Que les normes « suggérées » sont parfaitement cohérentes et même qu’elles s’inscrivent dans une seule et même idéologie : la décroissance, qui est le versant le plus extrême de l’idéologie écologiste.
De prime abord, pour qu’un rapport soit crédible, il doit être exempt de contradictions. Ce n’est pas toujours vrai. Pour que la troisième partie des rapports du GIEC, la partie normative, soit crédible et fondée dans sa prétention à la neutralité axiologique, il eût fallu qu’elle offre un catalogue de différents bouquets de normes possibles, chaque bouquet cohérent par lui-même, mais parfaitement contradictoires les uns avec les autres. Cela pour tenir compte de la diversité possible des valeurs à mettre en œuvre (comme dans notre exemple du tabac).
Jugeons-en in concreto en étudiant attentivement la partie 3 de l’AR5.
La lecture est laborieuse, mais nécessaire, au vu de l’influence planétaire du GIEC depuis 27 ans.
Rappelant sa neutralité axiologique, le GIEC propose un programme mondial qui consiste, d’une part, pour les pays « riches » à entrer en décroissance et, d’autre part, pour les pays « pauvres », à limiter leur croissance tout en bénéficiant de transferts de richesse directs de la part des pays riches. L’analyse fait preuve de finesse et d’un certain raffinement conceptuel.
Ainsi est-il exposé que les pays riches doivent apprendre à déconnecter les concepts de bien-être et de croissance. En d’autres termes, à augmenter leur bien-être tout en acceptant la décroissance économique. En effet, explique le GIEC, l’humanité doit comprendre qu’il existe des « valeurs non humaines », et que la domination de la nature est un manque de respect à son égard. Les lecteurs du Nouvel Ordre écologique, de Luc Ferry, auront reconnu l’idéologie de la deep ecology, selon laquelle, de par son accroissement et sa consommation des ressources naturelles, l’humanité a dépassé le stade de composante de la nature, pour gagner celui de nuisance objective, dont les méfaits doivent être corrigés (ce qui, pour la plupart des auteurs de l’écologie profonde, implique une réduction drastique de l’humanité…).
Sur cette base, le GIEC « suggère » un impressionnant catalogue de mesures détaillées que les États doivent mettre en œuvre dans tous les secteurs de l’activité humaine. Tous les secteurs d’activité ? Il n’est pas jusqu’au simple fait de faire un pas dans la rue qui n’émette de CO2. Par conséquent, rien de ce qui est humain n’est étranger au GIEC. Il convient pour les pays riches, conclut le GIEC, de renoncer à la croissance économique, qui n’est pas durable, et de travailler à réduire les inégalités matérielles avec les pays pauvres. Adviendrait ainsi une manière d’égalité matérielle globale, concomitante de l’harmonie retrouvée de l’Homme avec la nature.
Ce n’est pas le lieu de discuter de la rationalité, de la souhaitabilité ou de l’humanisme de ce programme. Seulement de constater qu’il ne s’agit que de cela : un programme politique, celui de l’écologisme dans son versant le plus extrême.
En cela qu’il repose sur une erreur de raisonnement qui lui permet, sous couvert de science, de se faire le vecteur de l’idéologie écologiste, le GIEC doit être démantelé.
- Drieu Godefridi donnera le 28 avril prochain, à l’Académie royale (Collège Belgique, Bruxelles), une communication « Critique épistémologique du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) » ↩
Raisonnement imparable et quelle plume agréable à lire, merci.
Bien, y-a-t-il une offre politique qui propose de cesser de financer ce bidule nuisible qu’est le GIEC?
En cette ère des spin doctors, les politiciens sont plus suiveurs que meneurs. D’abord, un grand nombre de personnes va comprendre, ensuite, une telle offre éclora d’elle même.
Pour qu’ils comprennent il va malheureusement falloir aller plus loin et meme beaucoup plus loin dans le délire, que ses méfaits deviennent évidents.
De plus ces théories fumeuses qui impliquent toujours plus de contrôle étatique et de dirigisme obsolutiste n’offrent que des avantages positionnels aux politiques : aucun d’eux ne travaillera contre.
Plus suiveurs, mais par faiblesse. Il leur faut des électeurs, et tous les moyens sont bons.
C’est au contraire une argumentation faiblarde.
Les parties 2 et 3 du giec prétendent, non pas prescrire des comportements, mais décrire les conséquences prévisibles du changement climatique anticipé en partie 1, et les conséquences prévisibles d’actions destinées à limiter le changement, ou s’y adapter.
Ce qui est bien du domaine de la description et non du domaine de la norme.
Bref, l’argumentation utilisée ici, revient à dire qu’un même article de presse peut être soit descriptif, soit idéologique, suivant la ligne éditoriale du journal dans lequel il est publié. Ce qui est absurde.
Ca ne m’empêche pas de penser le plus grand mal du giec, et de penser que limiter les émissions de CO2 est non seulement vain, mais probablement nuisible en plus d’être une des mesures les moins pertinentes pour qui s’attache à la « santé » de la biosphère.
« prétendent, non pas prescrire des comportements, mais décrire les conséquences prévisibles »
Si c’était le but, jamais les multinationales « environnementalistes » n’auraient été invitées : la conclusion est déjà écrite avant de commencer les travaux.
D’ailleurs dans l’opinion l’existence même de cette 3e partie du GIEC est une des causes du doute précoce sur le GIEC.
Les buts du giec, c’est une chose, la véracité des propos tenus dans un rapport, s’en est une autre. Tant que les papiers utilisés sont scientifiques, et que les affirmations qui en sont tirées sont logiques, c’est un travail scientifique, dont l’utilité est simplement limitée aux personnes qui s’intéresse à limiter le réchauffement climatique anthropique et ses conséquences.
Ca ne viendrait à l’idée de personne de prétendre qu’un rapports sur les bonnes pratiques de prescription d’un médicament est forcément non scientifique, parce qu’il a pour but de faciliter la prescription du médicament en question, et parceque des labos pharmaceutiques sont consultés pour son élaboration. C’est pourtant exactement ce que vous faites.
Pas la peine d’utiliser des bombes argumentatives « sales » quand il y a tant de critiques légitimes à balancer à la face du giec.
Quand vous vous autorisez à citer des « études » de Greenpisse ou du WWF, la qualité scientifique…
Les études de greenpeace glissées dans les rapports, c’est bien pour troller, mais au final ce sont bien sur des publications peer-reviewed que reposent les conclusions du giec.
Le problème vient surtout du fait que le caractère non scientifique des calculs d’incertitude sur les résultats de modélisation passe quand même la peer-review, permettant à des prédictions incroyablement faibles d’être traitées comme des prophéties.
Si les thèses du GIEC, exposées dans le rapport AR5/WG1, sont fausses, alors tout l’édifice GIECquien s’effondre comme un château de cartes. Or, il est quasiment certain, au vu des observations et d’un minimum d’analyse scientifique, que les hypothèses du GIEC, notamment celle relative au rôle moteur du CO2 sur la température, ou les réactions positives, sont fausses. Plus les thèses du GIEC seront contredites par les faits, plus des publications scientifiques réfuteront les thèses foireuses du GIEC, et plus vite arrivera la fin du GIEC.
Le Giec n’est ni plus ni moins qu’une insulte à la science qui aura forcément des conséquences sur la façon dont la science est perçue par le public.
Mais sur le plan politique, il me semble qu’ils font preuve d’une absence de réalisme gravissime. Aussi bien sur les aspects pratiques (coopération entre gouvernements) que sur le plan conceptuel : la croissance est un phénomène naturel, a décroissance absolument pas. Connaissez vous des exemples de décroissance ordonnée et contrôlée dans quelque domaine que ce soit ? Une entité croit et meure. Seule la résultante de l’ensemble peut diminuer, mais au prix d’une grande désolation dans tout ce qui disparaît.
Depuis longtemps, la « Science » est perçue par le public à travers la biomédecine, c’est à dire comme des bouffons savants qui changent d’avis tous les 10 à 20 ans. Notamment :
– la diététique (notamment sur le gras)
– le cholestérol (mauvais, bon/mauvais, une mesure de la santé mais pas un risque en soi, même pas une mesure de la santé)
– dodo des bébés (no comment)
– les allergies alimentaires (diversifier l’alimentation des bébés conduit aux allergies alimentaires, ne pas diversifier l’alimentation des bébés conduit aux allergies alimentaires)
– les allergènes (il faut éliminer de votre environnement un produit auquel vous êtes allergique, il ne faut surtout pas diminuer votre exposition aux allergènes en dessous du niveau qui provoque une réaction)
Est-ce qu’il faut continuer la liste?
le GIEC …….cessons d’en parler et il n’existera plus pour les politiques et son financement disparaitra .
Oui, j’apprécie aussi cet article énormément. Le ton de la modération m’aurait été inaccessible, car selon moi, la décroissance provoquerait des centaines de millions de morts et même des milliards si on ne l’arrêtait pas suffisamment tôt. L’origine de cette idéologie, c’est la haine de l’être humain, considéré comme responsable de tous les maux.
En réalité, l’homme est le plus grand protecteur de la nature, dont il a un besoin vital et qui serait dans un état bien plus dégradé sans son action. En résumé, les verts ont tort sur tous les plans et ils soutiennent une idéologie criminelle. Je dis les verts, car qu’ils soient ouvertement ou non pour la décroissance, tous leurs propos impliquent cette idée. D’ailleurs leurs actes la mettent en œuvre : ils arrêtent les OGM, le nucléaire, les barrages, les aéroports et toute forme de progrès. Ils sont contre ce qu’ils appellent l’agro-business et le big pharma, si essentiels à la survie de l’être humain. Il suffit qu’un progrès se pointe à l’horizon, pour qu’ils accourent avec leurs fourches, leur ignorance et leur morgue pour s’y opposer. Ils favorisent des impasses technologiques ruineuses telles le photovoltaÎque et l’éolien, avec pour conséquence de renchérir l’énergie, ce qui est un facteur majeur de décroissance. L’agriculture bio affamerait la planète si elle devenait la norme. Non, décidément, il n’y a rien de bon dans leurs idées.
Une petite réserve, Monsieur Godefridi, au sujet de votre article. Un scientiste est quelqu’un qui tire une norme d’un discours scientifique en prétendant que cette norme possède le statut de vérité de la science elle-même, si j’ai bien compris. Or dans sa partie dite scientifique, le discours du GIEC n’est qu’un fatras se prétendant scientifique sans l’être. Les données de base sont tronquées, voire ouvertement fausses, les raisonnements sont spécieux, les prévisions des modèles sont démenties par la réalité et même le fait de traiter cette matière par la modélisation, alors qu’elle devrait l’être par l’analyse de la complexité, est une erreur de méthode.
Cela ne retire rien à votre raisonnement, bien sûr, mais renforce l’idée que cet organisme devrait être démantelé sans arrière-pensée.
« L’origine de cette idéologie, c’est la haine de l’être humain, considéré comme responsable de tous les maux. »
Effectivement, ça crève les yeux. Et cette doctrine n’est pas nouvelle : Nous avons eu à la subir de plein fouet, d’abord par Hitler, puis par Staline, le sentiment commun de ces deux bienfaiteurs de l’humanité étant que l’individu humain était un nuisible, seul le groupe ayant une certaine valeur.
Ce n’est pas une coïncidence si le plus grand réservoir d’écologistes activistes se situe en Allemagne.
« le GIEC doit être démantelé »
D.E.G. …
« Delendum est Giecum » ©Murps et all. sur Skyfall.
De cela, les contributeurs sur Skyfall.fr en sont d’ailleurs, et de longue date, largement convaincus !
« et normes à mettre en œuvre pour y remédier »
Je crois que l’objet social du GIEC est encore plus précis : le remède consiste soit à éviter (ou atténuer), soit à s’adapter.
Or d’adaptation, je n’en vois pas trop.
La campagne publicitaire par exemple « vite, ça chauffe! » faisait la promotion de solutions d’évitement mais pas d’adaptation aux risques climatiques. De mêmes, les normes sur la réduction de CO2 pour les moteurs tentent à nous faire croire que la seule solution possible est de corriger l’Homme.
L’adaptation aux risques climatiques ou l’étude des nouvelles possibilités positives du réchauffement climatique (si il y a) sont rejetées, comme étant la part sombre de l’humanité.
L’homme est coupable. Il ne doit pas profiter de ses vilenies.
Et puis quoi encore ? L’adaptation rendrait légitime le capitalisme, l’organisation antifragile du marché libre, l’adaptation individuelle, spontanée et responsable de la société… Et ça, les verts du GIEC n’en veulent surement pas…
Non, il faut la mobilisation de tous les moyens, nationaliser le pouvoir d’achat et le travail dans une solution unique, même si la solution ne sert à rien, même si le problème n’existe pas.
Il faut faire la guerre totale contre le réchauffement climatique et le capitaliste, surtout contre le capitalimse ! (de l’aveu même d’une haute responsable du GIEC)
La guerre totale en temps de paix : bref, le totalitarisme…
A l’annonce des décisions européennes concernant les émissions de gaz à effets de serre hier, j’ai fait un tour d’horizon de presse. Rien si ce n’est 20 minutes, le JDD et France info. Et encore, liminalement.
Ce matin, toujours rien. Pourtant il s’agit certainement de la décision politique qui impactera le plus lourdement notre économie et nos vies. Réduire d’au moins 40% nos émissions, surtout pour nous va être un bouleversement de grande ampleur et probablement justifier sa cohorte de nouvelles taxes et autres interdictions de circulation par exemple.
La seule conclusion qui puisse être tirée, est que ce débat est orchestré par des officines pour lesquelles les notions de réalité, de justice ou de « accountability » (désolé, je ne trouve pas le mot à la volée) soient sans importance. Seul l’agenda compte et il nous sera imposé coûte que coûte. Pourquoi et par qui? Au nom de quoi et de quels principes, de quelles peurs, de quels intérêts. Je n’en sais rien non plus, mais cette décontraction dans le discours et les mesures qui l’accompagnent sont dignes du totalitarisme le plus évident.
J’avais laissé sur mon blog fin 2013 un billet relatif à la Scientologie Climatique:
https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/11/08/leglise-de-scientologie-climatique/ …
Je vois que c’est toujours d’actualité ! Ma position anti-IPCC n’a pas changé d’un iota et j’a toujours apporté le maximum d’arguments pour contrer cette gigantesque imposture qui pourrait ruiner l’ensemble de l’humanité. C’est ce que veulent Greenpeace et le WWF, car il faut bien nommer ceux qui sont les instigateurs de cette supercherie et je ne me gène pas pour le dire encore ici !
Pour rebondir sur l’ONG du Saint Panda, connaissez-vous le pandathlon?
hé bien voici:
http://www.decideursenregion.fr/Ile-de-France/Innover-En-Region/economie-sociale/developpement-durable-RSE/Le-Pandathlon-ou-l-aventure-eco-sportive-au-caeur-du-mont-Blanc
http://www.pandathlon.fr
Moyennant 900 euros de don + 60 euros d’inscription par tête de pipe, vous pouvez batifoler surs les pentes alpines tout en étant vachement éco-responsable.
Cette ONG, avec Greenpeace , est certainement ce qui se fait de pire en matière d’écologie, et de mieux sur le plan idéologique, financier tendance mafieuse, désinformation et foutage de geôle.
iL faut lire « geule » et non « geôle » bien entendu
F Hollande y croit politiquement, je crains qu’il reçoive une bonne averse. Il a le don de mettre le doigt sur tout ce qu’il faut éviter
Je note une moindre fréquentation et trolling d’adeptes du réchauffement anthropique sur les pages de se site .
Le vent aurait il commencé à tourner pour les éoliennes agitant leurs petits bras sur l’air de : » on va tous mourirrrrrr » ! 🙂
Ouf , un peu de raison qui point à l’horizon , au pays de Descartes .
En voilà justement un plus bas. 🙁
Il n’y a pas de quoi sauter au plafond si les articles « sceptiques » finissent par n’être plus lus que par une minorité de convaincus.
Une autre forme de scientisme consiste à penser que la science est un domaine séparé du reste de la société. En faire une sorte d’absolu, quelque chose d’homogène ou encore quelque chose d’incontestable, qui dirait « la vérité ».
Plus particulièrement, le politique et le scientifique interagissent entre eux de différentes manières, et cela c’est un fait. Le politique agit sur le scientifique par ses financements, la validation des cursus universitaires, de ce qui est considéré comme enseignement/recherche scientifique ou non par exemple. Le scientifique agit sur le politique en proposant des analyses, des expertises qu’utilisent les politiques. L’exemple le plus flagrant est le cas de l’économie. Je ne pense que l’auteur serait aussi choqué si un économiste expliquait que la réduction des dépenses publiques est la seule alternative qui existe pour sauver nos sociétés.
Concernant le GIEC, le GIEC n’est pas un organisme de recherche scientifique, mais un comité d’experts, comme il en existe dans d’autres domaines que le climat (on trouve des comités d’experts dans le domaine de la santé, de l’économie (bien sûr), de l’éducation, de la justice, etc). Leur rôle est de compiler et d’analyser les travaux scientifiques (faire une méta-analyse ou une étude méta). Ceci dit, cette analyse se fait suivant des critères scientifiques. Je ne vois pas en quoi, « l’impact négatif sur l’Homme » serait un sujet politique et non scientifique. Lorsque vous dites que « le tabac nuit à la santé », c’est quelque chose qui pourrait entrer dans cette catégorie « impact négatif pour l’Homme », et pourtant vous dites que c’est un énoncé scientifique. Il faudrait savoir. Enfin, concernant les mesures à prendre pour éviter ces impacts négatifs, là encore, je ne vois pas en quoi ce n’est pas scientifique. L’objectif n’est peut-être pas scientifique, mais les mesures à prendre elles, sont déduites dans un cadre scientifique, après une analyse scientifique. Les normes proposées sont du registre politique mais reposent sur une analyse scientifique, ce ne sont pas des normes arbitraires.
« Je ne pense que l’auteur serait aussi choqué si un économiste expliquait que la réduction des dépenses publiques est la seule alternative qui existe pour sauver nos sociétés. »
Ha, ha, ha…
Je la sentais venir, celle-là…
Comme si le climat et les comptes de l’État, c’était pareil…
En effet ce n’est pas pareil, tout comme l’étude de la composition des exoplanètes et l’étude du transfert génétique chez les bactéries, ce n’est pas pareil. En matière de vérités de La Palisse, vous êtes fort. Par contre, un point commun entre les deux, ce sont des objets d’étude scientifique. Question : est ce que le climat est un objet d’étude scientifique ? Sans aucun doute. Est-ce que l’étude des comptes de l’Etat est un objet d’étude scientifique ?
Ben non, justement.
Les comptes de l’État, ce n’est pas une question de théorie scientifique, c’est une question de gestion et de maths.
Si vous dépensez 110 et que vous gagnez 100, vous aurez 10 de déficit.
Si l’analyse scientifique est faussée , imprécise , erronée , manquant de recul historique , orientée , les décisions politiques s’y affairant ne peuvent qu’être fausses .
On ne me fera jamais croire que l’on peux mesurer une moyenne de niveau des océans au mm près depuis l’espace .
Et surtout en déduire quelque chose .
Les paramètres a introduire dans une telle mesure sont si nombreux , ( attraction lunaire inconstante , activité solaire aléatoire , température de l’eau , etc , etc ) que parler de mm pour les océans c’est se moquer du bon sens humain ……. mais ça peut marcher avec les moutons ! 🙂
Le « record de température globale » de l’année 2014 que nous a abondamment vendu la presse est précis au centième: 0,04C°.
Alors que les température selon la nature des sols, la pente, le régime des vents, le relief peut varier de plusieurs degrés sur quelques kilomètres des gens nous vendent sérieusement une mesure globale de 510’072’000 km² au centième de degré…
…Avec 7000 thermomètres, un tous les 72’000 km2 et dont la marge d’erreur pour 90° d’entre eux ne dépasse pas le degré. http://www.surfacestations.org/
En fait de « risque climatique » c’est surtout à une tempête de merde pseudo-scientifique et idéologique que nous avons affaire.
Rassurez vous. Je pense que bientôt la mesure de l’atmosphère sera obsolète. La hausse de la température ne devenant plus suffisamment significative pour les Réchauffistes, ils vont se tourner vers un nouvel eldorado : la surveillance des températures des Océans.
oui et non..car si ils le font ils risquent de se retrouver devant un problème….oukeva lenergie?
mais justement d’ailleurs parler de l’évidence du réchauffement de la planète ( et sa quasi totale compréhension) depuis un siècle en ayant une connaissance TRES approximative de la quantité de chaleur contenue dans les océans n’est tout simplement pas possible.
Par moment je leur souhaiterais presque d’avoir raison.
Je ne vois aucun problème à mesurer les variations du niveau de la mer via des satellites, le principe est même assez simple. On envoie un rayon qui se réfléchit et en calculant le temps mis on en déduit la distance. Une fois ces données brutes recueillies, il faut en effet tenir compte d’autres paramètres, notamment ceux que vous citez, parfaitement calculables.
Vous savez, le bon sens il faut s’en méfier. Il est utile en première approche, pour la vie de tous les jours mais pour la science, il est vite limité. C’est le bon sens qui faisait dire (et qui fait encore dire à certains) qu’entre deux objets lâchés de la même hauteur, le plus lourd arrivera en premier au sol.
« On ne me fera jamais croire que l’on peux mesurer une moyenne de niveau des océans au mm près depuis l’espace . »
Ce qu’il y a de bien dans la démarche scientifique, c’est que personne ne vous demande de croire quoi que ce soit. La méthode, les calibrations, les comparaisons avec d’autres mesures, les problèmes rencontrés, les mesures prises pour les surmonter, … sont publiés, et comme vous n’êtes pas un mouton, vous irez sans nul doute satisfaire votre curiosité. Un bon point de départ est ici : DOI:10.1080/01490419.2010.491031
(soit dit en passant, que pensez-vous du fait que le système de géopositionnement Galileo puisse atteindre une précision – payante, sur abonnement – de l’ordre du centimètre à l’aide de satellites 15 fois plus éloignés que les satellites altimétriques utilisés pour la mesure du niveau des oécans ?)
« Leur rôle est de compiler et d’analyser les travaux scientifiques »
Faux. Il est de compiler (sans analyser) toutes les publications scientifiques en faveur 1°/ du réchauffement climatique et 2°/ de la responsabilité des activités humaines dans ce réchauffement préétabli. A l’exclusion de toutes les autres publications.
Il s’agit donc d’un biais volontairement introduit, ce qui élimine d’emblée toute prétention scientifique au GIEC.
Ce vernis scientifique continue de voler en éclats lors des tentatives de formulation de lois climatiques, alors que les bases de données sont volontairement limitées et univoques, et surtout la formulation de prédictions apocalyptiques. Un scientifique qui se respecte ne fait jamais de prospective, il laisse ça aux cartomanciennes.
Le biais est surtout dans le choix et le financement des études à réaliser et l’auto-censure des chercheurs qui ne trouvent pas les résultats escomptés. La malhonnêteté du GIEC consiste elle à transformer des résultats vagues d’études biaisés en certitudes pour le prêt-à-penser politique.
Et leur match de hockey ressemble de plus an plus à du curling. Donc comme les crosses de Michael Mann et James Hansen n’ont pas résisté à l’épreuve du temps, on n’a absolument aucune idée de la « température globale » ou du niveau des océans dans un siècle, et « changement climatique » ne signifie rien. L’alarmisme n’est plus que politique.
Mais comment un organisme non représentatif et non élu pourrait-il avoir le droit de décider au nom de l’humanité ou des individus, quand bien même il serait compétent et aurait une évaluation fiable des « changements ».
Souvent on dépense des sommes insensées ou on prend des risques disproportionnés pour sauver quelques individus. Mais la c’est le monde à l’envers : on dépense l’argent qu’on n’a pas et on engage l’humanité dans des chemins périlleux et sans issues pour on ne sait trop quelles raisons. (A moins que ce soit pour sauver des pandas dégénérés ou des ours qui se portent très bien ?)
Voilà un parfait exemple de désinformation. Le GIEC étudie le maximum de publications sur le climat, certaines peuvent avoir des conclusions divergentes. Il analyse ces diverses études pour pouvoir établir une expertise.
Tiens, revoilà le défenseur du tout-Etat.
Seul le Politique sait ce qui est bon nous, Il mérite bien tous ses privilèges. Avec le Fonctionnaire, autre privilegié extraordinaire, II nous protège de nous-même, Il nous évite de mal dépenser nos sous. Au Politique et au Fonctionnaire, nous devons tout.
Prions, mes frères, pour que nos Dieux vivants ne nous abandonnent pas, et daignent accepter jusqu’à notre chemise.
Je n’ai qu’une chose à dire ou bien vous êtes malhonnête et de mauvaise foi, ou bien vous n’avez pas bien lu ce que j’écris. Ce dont je suis sûr en revanche, c’est que vous n’avez pas les qualités pour faire un bon scientifique, vous êtes trop idéologue.
d’abord car nuit à l’homme ne peut pas être considéré comme une expression sans ambiguités!
c’est qui l’homme?
à ce titre là l’HOMME est nuisible à l’Homme…
en outre les évaluation sur les effets du changement climatiques et don attribution sont forcement conditionnées par la part anthropique…empilage d’hypothèses…
reposant sur des modèles…. enfin bref…
Vous avez raison, la formulation n’est pas la meilleure. Je fais simplement remarquer que je n’ai pas utilisé cette expression. Je reprends l’expression de l’auteur : « impact négatif pour l’Homme ». Qu’est-ce que cela peut signifier ? impact négatif pour la santé des êtres humains, pour l’économie, par exemple.
Le GIEC est une malfaisance pour la science.
Les organismes mondiaux, en général, portent en eux le totalitarisme.
Une gouvernance mondiale serait la pire chose qui puisse arriver à l’humanité.
Soyons réalistes, les offres politiques alternatives qui existent encore au travers des différents pays ou différentes nations sont le seul gage d’une possible liberté. Tant qu’il existe un « eldorado », une offre concurrente quelque part, les hommes peuvent rêver et se battre pour y aller ou pour le copier.
Une fois que la planète marchera d’un seul pas (et je pense qu’il sera un pas de l’oie), il sera extrêmement difficile d’en sortir.
Il faudrait tuer dans l’oeuf tous les « machins ».
Un jour, on se posera la question de savoir pourquoi et comment un machin si nuisible comme le Giec a pu exister et fonctionner.
On se demandera comment des peuples libres et éclairés ont pu enfanter un tel monstre.
Ca fera le bonheur des sociologues, avec des tonnes de productions écrites et de débats en tous genre.
Ce truc est la négation de la science et de la démocratie réunies.
D’une certaine manière ca a été une performance médiatique et politique que de réaliser ce bidule plein de vide conceptuel et de lui donner une légitimité et un tel pouvoir de nuisance. Mais il est temps que tout cela se finisse.
« Delendum est giecum »… comme suggéré plus bas.
😉
« bidule plein de vide conceptuel »
» enfanter un tel monstre »
=> Pour que les visiteurs du site se fassent une idée plus précise, je leur conseille d’aller lire, comme vous l’avez certainement fait, au moins leur résumé pour les décideurs : http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf
Pour voir à quel point il est politisé ?
Tout à fait, c’est toujours mieux de se faire une idée par soi-même…
le Giec fait sans aucun doute partie ce que certains nomment * la Peste Verte *
Une petite remarque au fait ( qui fait sens pour moi)….
la science n’a pas prouvé que le tabac est mauvais pour la santé….
elle a prouvé que de fumer induit dans une population donnée une mortalité clairement en excès avec notablement un excès de cancer…
La différence entre les deux propositions est que il n’est pas démontré que pour certaine personnes dans la vie pratique et même dans l’absolu fumer n’est pas « bénéfique ».
C’est différent…. alors certes je ne peux pas vous donner des cas où fumer est bon pour la santé ( mais je pourrais vous en inventer des loufoques) mais la science ne l a pas infirmé non plus…
m’ épidémiologie par sa nature m^me , statistique sur des observations libres sur des populations particulières doit s’en tenir à ce qu’elle a démontré et donc donner des conclusions portant sur des populations et surtout protester quand ses conclusions diffusées dans les médias conduisent des individus à prendre cela pour un conseil individuel …
C’est con mais dire à une personne arrete de fumer c’est bon pour ta santé….n’est pas prouvé…
et j’ajoute que toute mesure par exemple d’interdiction prise sur la bas de études épidémiologiques doit être « testée » car il n’est pas dit de toutes façons, que, abandonner une pratique effectivement délétère pour une population, ne l’amène pas ( par exemple pour de simple raison de transfert d’activité liée au dégagement de ressources découlant des économies ) à des comportements plus délétères encore.
et ça ce sont des remarques capillotractée sur une simple affirmation pas forcement erronée mais pas démontrée » le tabac est mauvais pour la santé » alors…. »le changement climatique est mauvais pour l’Homme » bonjour….
Malheureusement, ces remarques sont assez évidentes pour un libéral : même avec de fortes justifications, il est stupide de prétendre décider pour un individu ce qui est bon pour lui. Mais ça l’est beaucoup moins pour n’importe quel individu (y compris un libéral) qu’on a maintenu dans la dépendance de l’état (ou d’une organisation familiale, féodale, religieuse …)
Surtout on ne peut organiser la société sans en contrepartie effacer des esprits une simple réalité : le nombre possible de « système de valeurs » est infini. Tant que la société n’est pas unifiée – cohérente mondialement, avec des lois et des coutumes communes – cette organisation ne fait que créer des blocs opposés les uns aux autres.
Et au risque de choquer, je dirais que je ne vois pas de différence de nature entre l’écologie dure qui prétend organiser le monde, le nationalisme xénophobe ou l’état islamique.
mais vous remarquez que l’auteur accepte l’idée que le tabac est mauvais pour la santé..de tout le monde donc…
Bonsoir,
Bien sûr que c’est prouvé. Les mécanismes biologiques de la toxicité du tabac (tant pour les cancers que pour l’athérosclérose) sont connus, et de nombreuses études observationnelles apportent des présomptions de causalité très fortes.
Et il est prouvé qu’arrêter de fumer est bénéfique pour la santé : diminution du risque d’infarctus du myocarde et d’autres atteintes vasculaires dont l’artériopathie des membres inférieurs (au bout de 3 ans de sevrage post-tabagique, le tabac n’est plus considéré comme facteur de risque cardio-vasculaire), diminution du risque de cancer broncho-pulmonaire, et ralentit la perte du VEMS (donc ralentit l’évolution d’une éventuelle BPCO = « bronchite chronique »). Le critère le plus pertinent étant l’augmentation de la survie liée à l’arrêt du tabac.
Pour rappel, 90% des cancers broncho-pulmonaires seraient liés au tabagisme actif (40 000 cas/an en France), la survie à cinq ans étant inférieure à 10%. Sans parler du risque relatif très augmenté de cancer des VADS (bouche, pharynx, larynx…), de la vessie, du rein, du pancréas.
Le tabagisme actif est impliqué dans la plupart des « bronchites chroniques » (BPCO), et augmente fortement le risque d’infarctus du myocarde, d’angine de poitrine, d’artériopathie des membres inférieurs, d’AVC…
Sur le plan obstétrical : augmentation du risque d’avortement spontané, de grossesse extra-utérine, de retard de croissance intra-utérin, d’accouchement prématuré et de mort foetale in utero).
Et je ne parle que du tabagisme actif…
Alors oui, par contre, fumer diminuerait les risques de développer une sarcoidose…
Avant de sortir que « c’est con mais dire à une personne : arrête de fumer c’est bon pour ta santé…n’est pas prouvé », il faut se demander ce qu’endurent les victimes du tabac, et leur entourage : Essoufflement au moindre effort (et tous les retentissements sur la qualité de vie que cela implique, ne serait-ce que pour faire sa toilette) chez les insuffisants respiratoires ou cardiaques chroniques, oxygénothérapie longue durée, Ventilation Non Invasive, toux productive invalidante, amaigrissement extrême, douleurs insomniantes (ex: des métastases osseuses, dans le cadre d’un cancer du poumon, ça ferait très très mal), trachéotomie (cancers ORL), déficit neurologique (fréquent dans le cadre de métastases cérébrales d’un cancer du poumon)…
Alors on peut laisser le choix aux gens de fumer ou non. Mais un choix le plus éclairé possible+++ : les gens doivent connaître les risques qu’ils encourent, concrètement, qu’ils sont CERTAINS et que l’arrêt du tabac est plus que bénéfique pour la santé, en terme de mortalité et de morbidité.
Je vous invite vivement à consulter les documents suivants :
– http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Benefices_du_sevrage_tabagique.pdf
– http://cep.splf.fr/wp-content/uploads/2015/01/item_73_TABAC-2.pdf (collège français de pneumologie)
Mouais, sauf que c’est vrai pour +- 99% de la population, mais pas 100.
Certaines personnes résistent très bien au goudron. J’ai vu une personne âgée se taper plus d’un paquet par jour. Et c’est Aloïs qui l’a emporté, pas le cancer.
Et ? Rien ne permet de savoir à l’avance si vous ferez partie de ces cas-là. Un fumeur sur 2 meurt prématurément des conséquences de son tabagisme. Un quart des fumeurs meurt entre 35 et 69 ans. Sans parler du risque d’altération de la qualité de vie sur plusieurs années (ex : oxygenorequérence chez un BPCO de stade avancé…).
Si vous payez de votre poche les primes d’assurance maladie, vous faites ce que vous voulez, vous devriez être libre. Vous êtes prévenus, vous assumez.
Toutes les assurances privées ont des questionnaires santé, et vous n’avez pas intérêt à dissimuler que vous fumez ou que vous buvez plus de +-0.5L de vin par jour. Même les pathologies passées, cela m’est arrivé.
Je suis d’accord. Mais je répondais au commentaire de Mr Lemiere, c’est totalement faux de dire « la science n’a pas prouvé que le tabac est mauvais pour la santé ».
ben non….
et quand vous dites fumeur que dites vous au juste?
Une cigarette en 30 ans..on a affaire à un fumeur vous pouvez me montrer une étude qui arrive à me montrer qu’une personne ayant fumé une cigarette ……
vous ne comprenez pas mon point de vue et la nature de ma critique…
commencez par vous dire qu’est ce que j’entends pas » la santé »…
qu’est ce que j’entends par fumeur…
aussitôt vous allez vous référer aux études épidémiologiques qui ont nécessairement fixés des seuils, des limites considérées tels ou tel aspect de la santé des individus des définitions précises … notez que vous ne le faites pas dans les exemples que vous citez ci dessus et que par conséquent ce que vous dites est faux….désolé..
Il est prouvé que le tabac est mauvais pour la santé à toute dose??? le tabac à fumer à chiquer? le tabac quand on le voit , l’existence même du tabac?
parce que si le tabac est mauvais pour la santé..eh ben on y peut rien le tabac existe donc il y a des effets délétères sur la santé…
vous disiez fumer???? j’avais compris le tabac…
désolé pas compris…
moi y en a dire…
il est démontré que le tabac est mauvais pour la santé est faux, j’ajouterais c’est tellement flou que ça en devient marrant que vous essayiez de me reprendre.
et ne me sortez pas d’études épidémiologiques, ne reformulez pas des propositions…je dis….je ne vais pas le répéter…
et …la dose? et l’universalité?
« le tabac est nocif pour la santé » signifie qu’il l’est à toute dose, pour tout le monde et en plus on peut ajouter dans toutes les situations particulières, conditions de vie etc….
ce n’est pas démontré…
est ce que je nie l’évidence des corrélations grosses comme des maisons, qui convaincrait un papiste de na non résurrection de jésus? ben non…je n’ai jamais fumé d’ailleurs, ne suit pas inféodé ou payé par l’industrie du tabac..
non…
je dis…
ceci n’est pas prouvé.
la simple exigence universalité d’une telle proposition la rend dérisoire.
Il y a des hypothèses à faire pour accepter cette proposition certaines sont assez faciles à avaler…
mais l’universalité et la dose faible ,pas évident….
ce n’est pas de la sodomisation de diptères..c’est de dire à un moment donner pour calmer le jeu…si on commençait par redire ce qu’on sait ..EXACTEMENT.
On a observé statistiquement cela…
on a observé médicalement cela…
on a établit des mécanisme biochimiques ….
etc…
le premier problème vient au passage de la non définition précise ..de » la santé »…ce qui vous laisse toute liberté pour me critiquer …mais qui disqualifie toute critique ,à mon sens..parler dans le flou n’a pas d’intérêt.
ceci dit…
Bon le fait que je conteste une chose vue comme évidente vient à la saturation devant notre lot quotidien d’études épidémiologiques ou plus généralement statistique à la noix… plus exactement des conclusions que les médias, les gens en tirent et le silence coupables des statisticiens à dire eh non, c’est plus compliqué que cela , on ne peut pas en déduire des « causes » ce ne sont que des corrélations.
Je n’aime pas particulièrement les statistiques…mais je sais que la précision absolu des énoncés et des conclusions est essentielle… un mot en moins c’est faux, une généralisation non accompagnée de l’hypothèse qui va bien et c’est une affirmation non démontrée .
on peut prendre le problème à l’inverse…
Est ce que c’est si difficile de dire, à ce jour on ne connait aucun bénéfice pour la santé ( je parle d’un individu et je suis universel sur les maladies mais en fait j’en sais rien) de l’usage du tabac…à l’opposé , il a été observé que toutes les populations de fumeurs étudiées ont montré un nombre de maladies diverses et variées très supérieur à des populations aux caractéristiques a priori similaires hormis le tabagisme.
le tabagisme passe encore, mais est ce que vous imaginez le nombre de conneries de conseils parfois parfaitement contradictoires donnés aux gens…simplement dus à des généralisations????
le même zig qui est venu vous expliquer que le gras c’est pas bon..est venu vous dire ensuite??mais l’huile d’olive mon ami, c’est top pour le cœur….mais peut être moins tout bien réfléchi que la fameuse huile de colza grâce à ses oméga trois…
ah ben si t’as vu dans les zones infestés de mouche tsé tsé et de malaria les fumeurs sont protégés par la fumée… ( j’invente bien sur…aucune idée sinon que l’analyse multi machin vous montrerait que ben ouias mais si y aurait pas de mouche tsé tsé… en tu verrais que c’est pas bon…ben oui mais les mouches sont là)…
et dans mon film préféré, ou le dictateur epidémio I coupe la tête des non fumeurs à 18 ans..ben t’a interet à fumer…
c’est con..je sais…
SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’ÂME !
» Dans un consensus écrasant, la communauté scientifique reconnait que le changement climatique est réel. Les gaz à effet de serre ont nettement augmenté et sont une conséquence de l’activité humaine « , a encore souligné Rajendra Pachauri. »
On vient donc nous expliquer une fois de plus que le GIEC, qui rassemble des scientifiques dont la compétence parait indiscutable, fonctionne par « consensus ».
Selon le dictionnaire Larousse, un consensus est un accord de consentement du plus grand nombre.
Ceux que l’on appelle les climato sceptiques préfèrent la démarche qui comme le préconise Descartes doit mettre en doute toutes les connaissances qui nous semblent évidentes pour établir un fondement scientifique inébranlable dont sera déduit tout le reste.
Pour le GIEC le consensus, accord de la majorité sur des points que l’on ne met pas en doute, relève peut être de la science puisqu’il est pour partie le fait de scientifiques, mais il relève surtout de la politique et pourrait être obtenu par vote, par référendum et pourquoi pas par sondage.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Notre bon François Rabelais aurait-il accepté de faire partie du GIEC ou d’en cautionner les oukases et autres conclusions péremptoires ?
Est-il possible et raisonnable en effet, ainsi que le fait le GIEC, de mélanger sans risque science et politique ?
Non ! Loin de moi l’idée de sous entendre que la politique se fait au plus grand mépris de la conscience, mais enfin ! Il y a quand même des arrangements, et l’exemple d’Albert Einstein dont les découvertes ont été utilisées aux fins militaires que l’on sait, et qui en a terriblement souffert, montre bien que les politiques sont parfois loin de considérer que pour être véritablement au service de l’Homme, la science doit être liée à cette conscience morale qui caractérise les vrais scientifiques, et peut-être pas toujours ces mêmes politiques.
On objectera certes que ce sont les tenants et conservateurs de l’ordre moral, qui s’opposèrent aux travaux de la première dissection humaine que fit à Montpellier, Rabelais, le célèbre curé de Meudon.
Ce sont les mêmes qui firent que Galilée condamné à la prison à vie par la Congrégation du Saint-Office aurait murmuré dans sa barbe, le 22 juin 1633 : « Mais pourtant elle tourne ! ».
C’est vrai ! Mais après tout n’y avait-il pas chez ces inconditionnels de la conscience morale un soupçon de comportement politique lié au fait qu’il faillait ménager la chèvre et le chou, en l’occurrence faire en sorte que l’école de médecine de Montpellier ne soit pas trop en avance sur les autres ; ou que les partisans du géocentrisme ne soient pas trop brutalement ridiculisés par Galilée.
Il a fallu la ténacité de Louis Pasteur pour que son vaccin de la rage passe outre le consensus du monde médical dont il avait le tort de ne pas faire partie.
Sans vous inviter Messieurs les scientifiques du GIEC à faire preuve d’un peu de conscience dont on ne veut pas croire que vous êtes dépourvus, pussions nous par contre vous inviter à un peu plus de modestie, en ne considérant pas, comme le firent les géocentristes, que la terre est le centre de l’Univers, et que les petits cirons que nous sommes sur cette terre ont tout pouvoir pour régenter cet Univers et notamment agir de façon irréversible sur les facteurs qui gouvernent le climat.
Pour en revenir à la conscience et afin que la science ne devienne pas ruine de l’âme, il serait bon que cette science dirigeât ses recherches, non plus sur les actions sans doute très marginales que l’Homme pourrait avoir sur le changement climatique, mais sur les conditions dans lesquelles l’humanité peut s’adapter à ce changement sur lequel de plus en plus d’entre nous, et surtout de grands scientifiques consensuso-sceptiques croient que ne pouvons que peu de choses.
N’oubliez pas que de cette adaptation au réchauffement, entre autres, dépend l’espoir que nous avons tous que ne meurent plus de faim ces malheureux petits dont des dizaines ont disparu dans le monde depuis que vous avez commencé à lire ce commentaire.
Mars 2012
« Pour le GIEC le consensus, accord de la majorité sur des points que l’on ne met pas en doute, relève peut être de la science puisqu’il est pour partie le fait de scientifiques »
Je dirais hélas que la science s’arrête puis reprend sur des bases hypothétiques à chaque fois qu’il y a consensus. Faire le choix « d’admettre un résultat » sur la base d’un consensus induit une discontinuité dans la démarche scientifique. Et il y a tellement de discontinuités dans leurs analyses à la fois entre les niveaux (base, impacts, atténuation) que dans chacun des niveaux indépendamment, que le résultat global ne peut être qualifié de scientifique.
Le Giec est un acrobate travaillant sans filet alors que de toute évidence son matériel n’est pas fiable. Mais bon ! Chacun sait que le Titanic est insubmersible, il est juste en train de faire une petite excursion temporaire sous l’océan comme le réchauffement.
Bonjour à tous et à toutes. L’auteur de cet article, Drieu Godefridi, a écrit « D’un constat scientifique aussi clair et net que « le tabac nuit à la santé » peuvent jaillir une infinité de normes différentes, concurrentes et, surtout, parfaitement contradictoires. » Je n’arrive pas à trouver ne serait-ce que 2 qui soient « parfaitement contradictoires ». Comme il en existerait une infinité, l’auteur pourrait-il m’aider en me donnant de nombreux exemples pour nourrir son propos ?
Par ailleurs, j’ai remarqué de manière générale que les positions extrêmes, quelles qu’elles soient, sont très souvent portées par des sentiments et des termes très négatifs. L’écologisme et le GIEC, tant décriés par cet article, en sont un exemple. De même de cet article et de tous les commentaires de cette page. La critique est aisée, l’art est difficile. Vos commentaires positifs, bienveillants et constructifs sont donc les bienvenus ;-).
Par ailleurs, s’il y a parmi vous des personnes qui n’ont jamais ouvert un rapport du GIEC ou ne sont jamais allées sur leur site http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml, je vous propose d’y faire un tour avant de poster un nouveau commentaire car il n’est pas possible de se représenter, et donc de décrire, quelque chose qu’on ne connaît pas. Vos interventions seront ainsi d’autant plus nourries, pertinentes et éclairantes pour toutes les personnes qui vous liront.
Enfin, l’auteur de l’article, Drieu Godefridi, suggère qu’une fois les recommandations du GIEC suivies « adviendrait ainsi une manière d’égalité matérielle globale, concomitante de l’harmonie retrouvée de l’homme avec la nature. » et enchaîne directement par « Ce n’est pas le lieu de discuter de la rationalité, de la souhaitabilité ou de l’humanisme de ce programme. ». L’auteur pense-t-il alors que ce programme soit rationnel, souhaitable et humaniste ? Et dans ce cas, quelle est son intention positive en encourageant à le démanteler ? Cela se résumerait à « je trouve cela intéressant mais ce n’est pas la question et il faut le détruire ».
En vous remerciant de m’avoir lu jusqu’ici. Excellente journée à toutes et à tous.
Julien,
Je réponds à vos deux questions :
1. Je fume
Je ne fume pas.
2. Rationnel ? Non.
Bonne journée 😉
Drieu
Bonjour Drieu,
Je vous remercie pour votre article et pour votre réponse. Pour poursuivre, je trouverais une certaine cohérence à ce que du constat scientifique « le tabac nuit à la santé » jaillisse la norme « je ne fume pas » pour reprendre vos propres termes. Je ne verrais pas en revanche comment « je fume » pourrait en jaillir. Quel lien entretient le constat de départ avec cette dernière « norme », toujours pour reprendre vos propres termes ? Enfin, « de l’infinité de normes parfaitement contradictoires qui peuvent jaillir du constat « le tabac nuit à la santé » », pourriez-vous en citer d’autres ?
Concernant votre 2ème réponse, je comprends que vous trouvez le programme du GIEC irrationnel. Dois-je conclure que relier le constat scientifique « les émissions de CO2 anthropiques augmentent les risques climatiques » (respectivement « le tabac nuit à la santé ») à « l’humanité limite ses émissions de CO2 » (respectivement « je ne fume pas ») est irrationnel selon vous ? Si oui, je suis très intéressé par une explication et par avoir un contre-exemple d’un lien rationnel qui unirait un constat à une norme, s’il en existe.
Enfin, vous avez associé le programme du GIEC à la souhaitabilité et l’humanisme. Est-il ou n’est-il pas selon vous souhaitable et humaniste et quelles raisons motivent votre réponse ?
En vous remerciant à nouveau de m’avoir lu et vous souhaitant une nouvelle excellente journée.
Julien, du constat « le tabac nuit à la santé » ne jaillit AUCUNE norme.
Sachant que le tabac nuit à la santé, vous pouvez parfaitement choisir de fumer.
Ce que font tous les fumeurs, du dimanche ou du mardi, de la pipe ou du cigare, sur un whisky ou en soirée.
Je reviens sur cette intéressante question du lien énoncé/norme et norme générale/norme individuelle dans un article sur la généralité normative à paraître dans la bien-nommée revue « Inference », dont je ne manquerai pas de vous adresser la référence.
Dans l’immédiat, je vous souhaite une belle journée 😉
Bonjour M. Godefridi,
Serait-il possible d’avoir la/les page(s) du rapport du giec où celui-ci conclut, je vous cite: » Il convient pour les pays riches de renoncer à la croissance économique, qui n’est pas durable, et de travailler à réduire les inégalités matérielles avec les pays pauvres. » et celles qui corroborent ceci : « Ainsi est-il exposé que les pays riches doivent apprendre à déconnecter les concepts de bien-être et de croissance ».
?
Merci d’avance !
Ou consulter ce site (créé par l’IPSL) : http://www.climat-en-questions.fr/toutes-les-questions
Je cite : » « Le climat en questions » a pour objectif de proposer des réponses scientifiques et rigoureuses aux questions que peut se poser un public non spécialiste sur le climat. Le site doit donc permettre à chacun de construire ses connaissances à partir de contenus en prise directe avec la recherche actuelle.
Toutes les réponses sont rédigées par des chercheurs reconnus comme experts dans leur domaine. Elles sont relues par des scientifiques et par le comité de rédaction du site. »
« Réponses scientifiques et rigoureuses »
J’ai lu une réponse sur la température globale. Pas vraiment convaincu qu’une valeur d’une formule de moyenne soit vraiment significatif, à moins que comme d’habitude, elle ne serve que si elle appuie la position rechauffiste. D’ailleurs, il est fort probable qu’ils commencent à s’en désintéresser (elle n’augmente plus) pour un autre cheval (la hauteur des océans, ça c’est bon coco ! )
Quant à la teneur de l’explication, elle n’a rien de scientifique : de la vulgarisation pour collégiens.
Mais ces tricheurs oublient toujours de préciser que les océans ne montent que de 1,5 mm/an depuis plus de 150 ans (mesures par marégraphes) et qu’aucune accélération n’a été observée.
Mais vous avez raison, faire peur en parlant de montée terrifiante des océans, affirmation qui n’est étayée par aucune observation, cela permet de sauver les meubles… Quand les mesures seront connues des citoyens, alors la fin du GIEC sera proche.
Les mesures du niveau des océans par marégraphes montrent bien une élévation actuelle du niveau des océans de plus de 3 mm par an, soit près du double de la moyenne du XXe siècle (voir par exemple doi:10.1007/s10712-011-9119-1, dont est tirée la figure suivante : http://imgur.com/8CSBK91). Ces mesures terrestres sont corroborées par les mesures par satellites depuis une vingtaine d’années (p.ex. http://sealevel.colorado.edu).
Et puisque je suppose que vous allez citer votre préféré, le marégraphe de Brest (
http://www.contrepoints.org/2014/11/16/188351-reflexions-heterodoxes-sur-le-rechauffement-climatique#comment-966543), observons votre affirmation à la lumière des données : http://imgur.com/A0rN5dv
On constate qu’il y a effectivement une accélération dans l’élévation du niveau de l’océan à Brest. Et même si elle est moindre qu’à d’autres endroits, c’est bien de la moyenne globale qu’il importe, et celle-ci, en accord avec les mesures par satellites, augmente à un rythme accéléré.
Le changement de vitesse de montée a pour seule cause le changement d’instruments de mesures. Depuis que les mesures sont faites par satellites, on ne retient que leurs mesures, dont la précision au dixième de mm est plus que surprenante. Les marégraphes ont l’avantage de mesures les évolutions sur les côtes, ce qui est finalement le plus important, et ils n’ont mesuré aucune accélération de montée de niveau des océans.
C’est ce qui confirmé par le plus vieux marégraphe du monde, celui de Brest (Gast!) et aussi par celui de Marseille (peuchère!)…
Est-ce qu’il vous arrive de suivre un lien dans un commentaire ? Je me doutais que vous mentionneriez le marégraphe de Brest, c’est pourquoi le graphique que je poste montre bien qu’il y a une accélération de la montée du niveau de l’océan mesurée par ce marégraphe, sans changement de matériel ! Et la moyenne des marégraphes globalement montre aussi cette accélération. Les satellites ne font que corroborer cette constatation, il n’est nulle part question de ne retenir que leur mesure, comme le montre l’étude de Church et White dont je donne les références et la figure 6 de leur papier que j’ai postée.
Vos arguments ne tiennent que parce que vous rejetez d’emblée toute réalité qui pourrait les contredire.
Bizarrement, les mesures de la NOAA, qui n’est pas connue pour être particulièrement GIECosceptique, ne corroborent pas vos courbes:
http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_global_station.htm?stnid=190-091
Montée régulière de 1,05+/- 0,08 mm/an
Celui de Marseille:
http://tidesandcurrents.noaa.gov/sltrends/sltrends_global_station.htm?stnid=230-051
Montée régulière de 1,25+/-0,14 mm/an
« Montée régulière de 1,05+/- 0,08 mm/an »
Il ne s’agit pas d’une montée régulière, il s’agit, comme indiqué sur la page que vous référencez, d’un « mean sea level trend » calculé sur toute la durée des enregistrements.
Par contre, quand on analyse les données, le résultat est fort différent. Et puisque vous le préférez, prenons les données de la NOAA. Ceci dit, vous remarquerez que ce sont les mêmes que celles du SONEL que vous mentionniez ici (http://www.contrepoints.org/2014/11/16/188351-reflexions-heterodoxes-sur-le-rechauffement-climatique#comment-966543), puisqu’elles proviennent du Global Sea Level Observing System, à cette différence près que la NOAA utilise une référence différente documentée ici (http://www.psmsl.org/data/obtaining/rlr.php) ce qui explique les niveaux plus élevés de ~3 m.
Que constate-t-on ? Qu’il y a bien une accélération de l’élévation du niveau de l’océan à Brest, de 1,05 mm/an sur la durée complète des enregistrements à 2,25 mm/an pour la période 1980-2010, soit plus du double : http://imgur.com/5Sa36yY
Je vous laisse faire l’analyse des enregistrements de Marseille à titre d’exercice.
Et, au risque de me répéter, même dans le cas où il n’y aurait pas d’accélération du niveau de l’océan local à Brest, ou à un autre endroit (certaines stations scandinaves enregistrent une baisse de niveau), l’important dans l’analyse est la moyenne de toutes les stations, pour avoir une vision globale de la situation. C’est ce qu’on fait Church et White (doi:10.1007/s10712-011-9119-1), et la constatation est sans équivoque : le niveau global des océans augmente, et cette augmentation s’accélère. Et les mesures par satellites confirment cela.
bah faut quand même relativiser, en premier, avant les mesures satellitaires on a aucun moyen de mesurer le niveau des océans… alors soit si on fait des hypothèses…on se permettre de penser que…
deuxièmement les donnés satellitaires ne semblent pas si claires que ça..
j’en suis resté sur des incohérences notoires entre les niveaux absolus donnés par les différents satellites…
alors on voit bien qu’il se construit une forme de consensus sur des valeurs… mais…ça reste une science qui me semble suspecte.
Aucune accélération ?
cf page 26 du résumé pour les décideurs http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SummaryVolume_FINAL_FRENCH.pdf
Il est très probable que la vitesse moyenne d’élévation du niveau des mers a été de 1,7 [1,5 à 1,9] mm/an entre 1901 et 2010, de 2,0 [1,7 à 2,3] mm/an, entre 1971 et 2010, et de 3,2 [2,8 à 3,6] mm an
entre 1993 et 2010. Les données fournies par les marégraphes et les satellites altimétriques sont cohérentes en ce qui concerne la vitesse plus élevée caractérisant la dernière période. Il est
probable que des vitesses aussi élevées se sont produites entre 1920 et 1950; {3.7}.
La température moyenne globale de surface est un indice, comme un indice économique ou un indice boursier. Elle n’a de signification que quand on la compare à elle-même, pour savoir si elle monte, descend ou stagne. En l’occurence, elle n’a pas, par lassitude, décidé de cesser de monter un beau matin de 1997, comme certains le prétendent (p.ex. http://www.contrepoints.org/2014/12/28/192570-les-5-mensonges-climatiques-de-2014). Voyez ou se situe 1997 sur le graphique suivant :
http://static.berkeleyearth.org/graphics/land-and-ocean/land-and-ocean-summary-large.png
Quant au site, effectivement, c’est de la vulgarisation, c’est même son but. Pour collégien ? Je ne pense pas. Mais chaque article est accompagné de références pour vous permettre d’explorer le sujet plus avant, au cas où vous jugeriez que le niveau de vulgarisation plane trop bas.
Lutter contre la montée du niveau des océans… Ca va être sport!…
Il va falloir un plan « misère pour tous & océans stables » au moins pour y arriver!…
Au moins les héros qui se chargeront de cette lutte auront-il, eux, la reconnaissance sociale qu’ils méritent.
Le « si peu d’hommes » auxquels l’humanité doit tant, comme aurait dit Churchill…
En contrepoint vous devriez aussi raconter la fable de don quichotte, et celle des shadoks, sur votre site.
Au rayon divertissement par exemple.
« La température moyenne globale de surface est un indice, comme un indice économique ou un indice boursier. »
Si ça vaut des indices macro tels que l’indice des prix, le PIB ou la balance du commerce, ou des indices boursiers tels le Cac, DJ, SP500 avec les QE, je doute que ce soit un argument convaincant…
Le site précise bien que ces réponses sont « destinées à un public non spécialiste sur le climat ». Vous avez raison, il s’agit de vulgarisation (réalisée par des scientifiques), mais de là à dire « vulgarisation pour collégiens »…
Je n’ai toujours pas compris ce qui vous dérange dans le fait d’utiliser une moyenne ?
Parce qu’une moyenne de température, grandeur intensive, n’a aucune signification thermodynamique.
Une telle moyenne ne peut être considérée que comme un indicateur, à manier avec précaution.
Mais alors pourquoi cette moyenne de température prendrait-elle soudainement une signification pour les « climatosceptiques » lorsqu’il s’agit d’évoquer la « pause » depuis 1998 ?
Et pourquoi cet indicateur montre-t-il que la montée de la température s’est arrêté ou quasiment arrêté ❓
Et pourquoi ne pas l’utiliser, surtout si cela vous déstabilise un peu, ce n’est pas déloyal non:?:
Puisque vous savez tout, expliquez le moi 🙂
Et merci d’avance 😉
Je ne suis pas compétente en physique, et encore moins en climatologie, c’est pourquoi je pose des questions, mais les climatosceptiques de contrepoint ne me donnent aucune réponse convaincante, dommage.
Je doute fort que vous m’accordiez le moindre crédit dans un domaine que je n’ai malheureusement pas étudié, alors que plus haut vous me répondez sur la dangerosité du tabac (que je constate quotidiennement à l’hôpital ou dans le cadre de mes études), en vous basant sur un cas particulier, difficile de ne pas douter de votre bonne foi…
Mais tant pis, je vais me lancer, quitte à perdre mon temps :
– (source GIEC : résumé pour les décideurs, groupe de travail I, page 5) rythme du réchauffement sur 1998−2012; 0,05 [−0,05 à +0,15] °C par décennie, et c’est inférieur à la tendance calculée depuis 1951 (1951−2012; 0,12 [0,08 à 0,14] °C par décennie.
– Pour le GIEC, cette période est trop courte pour conclure quoi que ce soit : il faudrait se baser sur une période d’au moins 30 ans. Cette période étant courte, elle est donc plus sensible à la variabilité naturelle et à l’année de début : 1998 a été une année particulièrement chaude (El Niño). D’ailleurs, les tendances pour des périodes de 15 ans commençant en 1995, 1996 et 1997 sont respectivement de 0,13 [0,02 à 0,24], 0,14 [0,03 à 0,24] et 0,07 [-0,02 à 0,18] °C par décennie… Vue la largeur des intervalles de confiance (sans doute liée à une période trop courte de 15ans), ce serait prématuré de conclure quoi que ce soit.
– La température globale n’évolue pas de façon proportionnelle au taux de CO2 et des autres GES, des forçages radiatifs négatifs entrant également en compte : aérosols, rayonnement solaire… (cf p 14 du lien précédent) mais elle dépend aussi de la variabilité interne du climat (oscillations océaniques notamment)
– cette variabilité interne se manifeste aux échelles interannuelles (ex : ENSO El Niño Southern Oscillation) et multi-décennales (PDO pour Pacific Decadal Oscillation).
– selon une étude récente, l’intensification récente des alizés aurait provoqué un transfert de chaleur de la surface vers la subsurface de l’océan Pacifique tropical, via le renforcement des courants océaniques :http://www.meteofrance.fr/espace-presse/23348492-quelques-enseignements-du-hiatus-dans-le-rechauffement-climatique, étude disponible ici : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/2014GL062775/abstract
Gente dame,
Lisez le document « synthèse révisée V4 », qui s’adresse aux non-spécialistes. Vous y trouverez la majorité des courbes avec les liens vers les sources primaires.
http://dropcanvas.com/#f4915J5BMuS64O
Vous pourrez ensuite lire le document « Climat: 22 vérités qui dérangent »
Allez jeter un cil sur le site de Jacques Duran: http://www.pensee-unique.fr/
Kenavo!
Addendum:
Trois documents du climatologue Marcel Leroux:
http://www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges-meridiens-Chang-clim.pdf
F95.7 – Réchauffement global, une imposture scientifique ! – Marcel Leroux
F55-2 – Changements climatiques : les prévisions démenties par la réalité – Marcel Leroux
Un article intéressant sur les cycles climatiques:
https://crioux.wordpress.com/2015/02/04/cycles-climatiques/
Kenavo
Je connais déjà pensée unique, mais j’irai jeter un oeil sur vos autres liens.
Merci !
Et voici de quoi enfoncer le clou:
http://news.heartland.org/newspaper-article/2015/03/20/why-i-am-climate-change-skeptic
Without carbon dioxide above 150 parts per million, all plants would die.
Human Emissions Saved Planet
vous etes desesperant…
le tabac est mauvais pour la santé….est une proposition non prouvée…
et que vous voyez tous les jours des gens malades du tabac à l’hôpital je m’en fous:!!!!
la nourriture est mauvaise pour la santé à ce compte là…
c’est pourtant simple je vous dit
on ne connait pas par exemple si il existe une dose minimale…en dessous de la quelle le tabac serait m^me bénéfique pour une catégorie de population…
les pinardiers l’ont bien compris d’ailleurs et nous expliquent que un verre pour un homme est m^me « bénéfique pour la santé »…or à l’hôpital vous voyez tous les jours des gens qui ont des problèmes de santé dus à l’alcool…
être obligé de se battre pour des peccadilles…absurde…
alors dites ce que l’on sait et non ce que la conclusion simpliste mais erronée (plus exactement non prouvée) le tabac est mauvais pour la santé…
sinon je vous le dis la nourriture est mauvaise pour la santé…la preuve…diabète excès de poids infarctus etc etc… je vous tous les jours des gens ayant des problème de santé du fait de la nourriture…
vous voyez ou pas??????
Désespérante … c’est une … diablesse, à casque à pointe, mais diablesse 😉
Sauf que :
– la nourriture est indispensable à la survie, il vaudrait mieux parler de la « malbouffe ».
– le tabac est beaucoup plus fréquemment et rapidement addictif que la « malbouffe » ou l’alcool (pour lequel il existe un « usage simple »).
Je n’ai pas le temps de chercher si le tabac aurait un effet bénéfique (je sais juste que les fumeurs présentent statistiquement moins de sarcoïdose ou de pneumopathies d’hypersensibilité, qui sont des maladies relativement rares) à petite dose, mais je n’ai jamais entendu parler d’un quelconque autre effet bénéfique…
Sur ce, je n’ai pas envie de me battre pour ce genre de sujet, mais j’estime qu’il est important d’informer les gens au mieux sur les conséquences du tabagisme, afin qu’ils puissent faire un choix « éclairé ».
Bonne journée.
certes mais j’essaye juste d’etre précis, votre argument je vous des malades du tabac…est insuffisant…
mais j’aurais pu prendre un exemple alimentaire plus réducteur, comme « manger des produits conservés par fumage et salage est mauvais pour la santé »….
comme pour le tabac ce n’est pas exact…mais on pourrait dire la même choses, à noter qu’on voit peu de gens exiger que sur les saumons fumés ou le pinard on voit des jolis petites cirrhoses ou autre cancer du colon..attention le sel tue…
il est évident que sachant ce qu’on sait…mieux vaut ne pas fumer car effectivement, on ne connait pas d’effet bénéfique…
mais on ne connait pas vraiment le seuil de consommation à partir duquel fumer sort du « bruit « ..je vous le dis les vendeur d’alcool on eux adopté cette stratégie du seuil , et curieusement les médias suivent, la différence de traitement entre l’alcool et le tabac me sidère…
reste que je m’en tiens à ce que je dis..
« – la nourriture est indispensable à la survie, il vaudrait mieux parler de la « malbouffe ». »
Et le tabac non ?
Combien de gens ont été sauvé de camps ou d’exécutions grace au tabac ?
Certes, ce n’est pas une question de besoin biologique, mais l’homme n’est pas qu’une créature biologique, il est aussi une créature sociale, politique, culturelle, économique…
Ne sous-estimez pas les aspects culturels de la vie.
Allez dire à un indien d’Amazonie que le tabac n’est pas un besoin.
Orobindo, ce lien mériterait d’être traduit et publié sur Contrepoint…
Bravo pour l’article.
Le Giec est un organisme de propagande politique et de désinformation.
Les Graphiques sont trafiqués en vue de produire des résultats volontairement erronés. Cf NOAA, NASA…
Aucun accroissements de la vitesse de montée des oceants, cela fait 10 000 ans que la mer monte… Et la subsidence ?
La Conférence de Paris sur le climat sera le bouquet finale du catastrophique et de la démagogie !!!
Pas de réchauffement climatique avéré depuis 19 ans….
Idem pour la spirale infernale de l’Artique.
Vouloir réduire le carbone, base de la vie sur terre; équivaut à vouloir réduire la température du soleil….
Vive les Médias Alternatifs.
Ci-dessous la réponse à cet article que j’ai publiée dans l’Echo. Elle est disponible en ligne ici : http://www.lecho.be/agora/analyse/Pourquoi_les_climato_sceptiques_s_en_prennent_ils_au_Giec.9625958-2338.art
Au passage, je souhaite à toutes et à tous un bon débat !
Pourquoi les climatosceptiques s’en prennent-ils au GIEC ?
Le 12 mars dernier, le philosophe Drieu Godefridi réclamait le démantèlement du GIEC(Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), et annonçait une conférence qu’il donnera à ce sujet le 28 avril.
Nous mettons ici en évidence les failles de son argumentation, et montrons en quoi le fait de s’en prendre au messager qu’est le GIEC est un élément prioritaire dans la stratégie des climatosceptiques.
Drieu Godefridi semble miser beaucoup sur le fait que peu de non spécialistes liront les rapports du GIEC, et qu’il peut donc, sans grand risque, faire dire à ce dernier dans la presse ce qu’il ne dit pas.
Acte I. Le philosophe affirme – erronément – que le GIEC est une organisation scientiste, qui prétend déduire des normes de la science, niant par là même le rôle des jugements de valeur.
Le GIEC est pourtant on ne peut plus clair dans ses rapports : « La détermination de ce qui constitue une perturbation anthropique dangereuse du système climatique (…) fait intervenir des jugements de valeur » et « l’élaboration de politiques climatiques exige jugements de valeur et considérations éthiques », en conséquence de quoi le GIEC rappelle aux décideurs qu’ « il n’est pas du domaine de la science d’identifier la meilleure politique climatique ».
Acte II. Drieu Godefridi accuse ensuite – à tord – le GIEC de poursuivre un programme politique, celui de la décroissance et de l’écologie profonde.
Or le GIEC n’envisage pas la décroissance volontaire. Il met en évidence des scénarios et des mesures de lutte contre les changements climatiques pour lesquels l’impact négatif sur la croissance est minime. Son message est même l’inverse : « les effets projetés des changements climatiques résultent en une réduction de la croissance économique ». Selon le GIEC, c’est l’absence de réaction qui risque de nous mener à une forme de décroissance subie, la lutte contre les changements climatiques étant susceptible de sauver la croissance.
Et pour le secteur énergétique, le GIEC cite parmi les options permettant de limiter les émissions de CO2, non seulement l’énergie solaire, éolienne, hydraulique et la biomasse… mais aussi le nucléaire, ou le charbon associé au captage et stockage du CO2. Pas exactement le programme des « Verts »…
Quelles que soient nos opinions politiques, on peut considérer que le mandat du GIEC est d’examiner toutes les options de lutte contre les changements climatiques. Et il n’y a pas de raison qu’une décroissance sélective soit plus taboue que d’autres options.
Acte III. De ses deux critiques, le philosophe tire la conclusion qu’il faut démanteler le GIEC. On peine à voir la logique. Si d’aventure il avait des critiques fondées à formuler, pourquoi demander un démantèlement plutôt qu’une réforme ? Le climat ne reste-t-il pas un enjeu fondamental ?
Tirer sur le messager
Drieu Godefridi est membre du collectif climatosceptique « 15 Vérités » avec lequel il cosigne un livre qui s’auto-proclame « véritable bible du climato-scepticisme ». Cet ouvrage est en outre publié par la maison d’édition que Godefridi dirige en personne…
Dans une conférence de 2012 disponible en ligne, Drieu Godefridi esquissait une stratégie climatosceptique : « Il doit y avoir un certain nombre d’initiatives qui soient coordonnées. Mais là où il faut porter le fer, je le crois prioritairement, c’est sur la nature du GIEC (…) Dans le débat scientifique proprement dit – indépendamment de moi, il y en a d’autres qui sont des scientifiques avec nous – c’est beaucoup plus difficile de convaincre les gens, parce que les gens ne comprennent rien. Moi non plus d’ailleurs ! »
Décrédibiliser le messager est une stratégie de choix pour les climatosceptiques ; elle leur permet, sans même argumenter sur le danger climatique, de jeter sur lui le doute et d’en détourner l’attention.
« Machination » contre le capitalisme
La motivation de Drieu Godefridi semble idéologique. Il prétend ainsi que la « thèse fondamentale du GIEC » est que « le capitalisme en dernière analyse doit être supprimé sous peine de mettre en péril la survie même de l’humanité ». Et de dénoncer dans ses écrits ce qu’il appelle le « réchauffisme » – la conclusion que l’homme est responsable du réchauffement climatique – comme « la plus grande imposture intellectuelle de la science moderne ».
Il affirme ne rien comprendre au climat, mais cela ne l’empêche pas, pour défendre un capitalisme qu’il croit mis en cause, de balayer d’un revers de la main les recherches recoupées de milliers de scientifiques. L’historienne des sciences Naomi Oreskes a montré que cette posture était courante au sein des climatosceptiques américains.
Qu’il s’agisse de Drieu Godefridi, de l’auteur de cet article, ou même des scientifiques du GIEC, chacun a droit à ses opinions politiques, en saine démocratie. Et il faut un débat politique sur les réponses à apporter aux risques posés par le dérèglement climatique. Cependant, nier les enseignements de la science relève d’un autre registre que celui de l’opinion politique : celui du déni de réalité. Et l’on ne peut tenir aucun débat politique sur cette base.