Par Alain Laurent

La sociologie électorale comme les sondages d’opinion tendent en tout pays à montrer que l’adhésion au libéralisme “en tout” est davantage masculine que féminine. Une explication parfois avancée serait que de par leurs tropismes “maternels” et une moindre appétence pour la rudesse compétitive qui en découlerait, les femmes sont majoritairement moins réceptives aux critiques libérales de la régulation étatique et de l’assistance généralisée que dispense l’État-providence. Il y aurait une certaine incompatibilité entre les “valeurs féminines” pour autant qu’elles existent réellement (harmonie, solidarité, pacifisme…) et principes du libéralisme.
Mais bien que le libéralisme ait été avant tout pensé par des hommes comme l’ont également été le socialisme, le nationalisme ou le conservatisme, quelques femmes lui ont cependant apporté des contributions théoriques ou politiques non négligeables. Si les apports de l’Anglaise Harriett Martineau (1826-1896) ou des Américaines Isabel Paterson (1886-1961) et Rose Wilder Lane (1886-1968) sont relativement marginaux, il en va tout autrement de Germaine de Staël (1766-1817), initiatrice d’un original “libéralisme du sujet” fondant son hostilité de principe à tout pouvoir autoritaire, et d’Ayn Rand (1905-1982), la passionaria américaine de la justification philosophique et morale du capitalisme de laissez-faire. Et bien qu’elle n’ait rien apporté à la pensée libérale, ses ennemis comme ses admirateurs ne sont pas près d’oublier les prises de position et l’action déterminée de Margaret Thatcher – la “Dame de fer” – en faveur du “libéralisme économique”.
Pourquoi ne pas rappeler, en outre, que plusieurs penseurs libéraux de sexe masculin ont été à la pointe du combat pour les droits des femmes à l’égalité avec les hommes et à une pleine liberté individuelle ? Ces “féministes” parfois précoces ont pour nom John Locke, Condorcet, John Suart Mill (De l’asservissement des femmes, 1869), mais aussi Herbert Spencer et Yves Guyot à la fin du XIXe siècle.
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Article extrait de Alain Laurent et Vincent Valentin, Les penseurs libéraux, Les Belles Lettres, 2012, 928 pages.
Et Mesdames, quand la radio vous dit à longueur de journée que vous devez faire un frotti tous les 3 ans, envoyez-les paître. Non mais.
Monsieur,
Je ne comprends pas le sens de votre message.
J’ai moi-même échappé à un cancer de l’utérus grâce à un frottis de dépistage pratiqué à l’époque tous les ans. J’étais à un stade précancéreux de grade 3 et ai subi une conisation du col de l’utérus.
La liberté, ce n’ est pas refuser les conseils. Ca n’a rien avoir avec l’imprudence.
Messieurs, quand on vous conseille de faire surveiller votre PSA tous les ans à partir de 50 ans, faites-le.
J’ai un ami qui ne l’a pas fait pendant plusieurs années et il s’en mord les doigts…
Marcher, aller dans les grands magasins,
parcourir 10 km sur les chemins, tondre le gazon, jardiner, planter des fleurs, décorer le devant de porte. C’est aujourd’hui Dimanche 8 mars. C’est la liberté.
j’ai cru que c’était les beatles …
Ce qu’il y a de bien avec le retour des beaux jours, c’est qu’il accompagne celui des robes d’été. Aussi sens-je renaître en moi un féminisme latent.
“Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
La, la, la, la, la… “
Je vais peut être faire hurler, mais moi j’aimais bien Sabine Herold, puisqu’on parle des femmes. Je la trouve plus charismatique que Véron.
Je tiens aussi à citer Serge Schweitzer: “Les femmes libérales sont belles et propres, les femmes socialistes sont laides, et crasseuses.”
Seulement les femmes ne semblent pas s’intéresser au libéralisme, il n’y qu’à faire des statistiques sur les commentaires de femmes sur ce site.