Le Regard de René Le Honzec.
Dans la célèbre pièce Le malade imaginaire de Molière, le bourgeois Argan se croit toujours malade. Pour se moquer et lui donner une leçon, sa servante Toinette se déguise en médecin et à chacune de ses plaintes elle répond “Le poumon ! Le poumon, vous dis-je !” Hollande, Argan politique, ressent toutes les douleurs des indices économiques, prend sa température désastreuse dans les sondages de ses reins, et Valls, son médecin-Diafoirus s’empresse de désigner le lavement miracle qui guérira les flatulences électorales du bourgeois rose : il faut soigner l’organe malade, que dis-je, il faut l’amputer ! “Le FN ! Le FN ! Le FN vous-dis-je !” vocifère ce Diafoirus (il devrait d’ailleurs penser à sa tension pour changer de ses pensions) au tempérament de Tartuffe (il joue très bien les deux rôles).
À défaut de faire, ce qu’ils ne savent pas, les socialistes nous ressortent leur sectarisme de base, qui leur a tant servi dans le passé (et encore) pour garder la droite à distance. Oubliant qu’ils sont dans les poubelles de l’Histoire avec tous leurs ex-petits copains idéologiques, ils veulent croire que la vieille lune du “FN danger démocratique pour la République” nous ferait oublier que le danger, c’est eux, avec leurs incompétences qu’ils réussissent, au gré de leur inspiration, à rendre abyssales ou himalayennes. Ils ont réussi à désespérer Billancourt, les Bonnets rouges, les Pigeons, les banlieues, les retraités, les ouvriers, les campagnes, les aménageurs de territoires, les régions, les entreprises, les artisans, les départements .Et leur seul programme électoral est un Valls écumant : “La France va se fracasser contre le Front National”.
La France est en train de se fracasser contre la politique – ou l’absence de politique – de Valls. C’est au présent, pas au futur de la présidentielle que le candidat Valls voit s’éloigner ses rêves.
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