Départementales : une forte majorité ne participe pas, les vrais scores

Aucun parti en présence ne représente plus de 12,5% des électeurs.

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Départementales : une forte majorité ne participe pas, les vrais scores

Publié le 25 mars 2015
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Par Nick de Cusa.

Un phénomène de plus en plus marquant en politique est la concentration de l’information sur une minorité. En fait, la majorité des électeurs ne s’exprime plus, scrutin après scrutin. Ainsi, alors que des tonnes de journaux et des années-antenne de télévision et de radio s’acharnent sur ceux qui vont choisir, ou ont choisi tel ou tel parti ou candidat, pour ainsi dire aucune enquête et aucun reportage ne sont faits sur la forte majorité qui ne participe plus au jeu électoral.

Bien plus de la moitié de la population est ainsi cachée et ignorée de l’information, et on se passionne exclusivement pour ceux qui y croient encore, comme si ceux-là seuls importaient.

Le dernier exemple en date est bien entendu le premier tour des départementales du 22 mars.

Non seulement la moitié des inscrits n’est pas allée voter, non seulement, parmi ceux qui y sont allés, près de 5% ont voté blanc ou nul, mais encore, et ce qui n’est pas apparent, environ 8% des Français ne prend même plus la peine de s’inscrire, et même bien plus si l’on compte les mal-inscrits, principalement des personnes ne s’étant pas réinscrites après un changement d’adresse.

Pour réellement se confronter à la réalité des priorités données par les médias à l’analyse des votes pour tel parti ou tel autre, on ne peut faire l’économie d’examiner les scores réels, c’est-à-dire le pourcentage de la totalité des électeurs ayant choisi un parti, en respectant strictement le sens littéral de ce mot, à savoir un citoyen ayant la capacité de voter.

En tenant compte des non inscrits, les scores des principaux partis aux élections du 22 mars 2015, sont donc les suivants :

  • Aucun candidat ni parti : 56,1%
  • FN : 11%
  • UMP : 12%
  • PS et assimilés : 12,5%
  • Tous communistes : 2,7%

scores départementales premier tour 2015 avec abstention

Il semble par ailleurs particulièrement remarquable que l’écologie, idéologie pour laquelle nous menons la très coûteuse et insensée transition énergétique, est choisie par 0,5% des électeurs. On cherche ici la logique démocratique.

Compte tenu de ces chiffres, on peut s’interroger sur ce que pense et souhaite la forte majorité qui ne participe plus au jeu électoral. Mais qu’attendent donc ces gens ? Comment justifier ce manque d’intérêts et de temps d’informations médiatiques comparativement aux autres ?

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  • Pourquoi allez voter ? mon dernier vote c’etais pour le référendum de de 2005, le Non l’emporte et on respecte même pas le vote.

    Maintenant je me suis expatrie, et je ne suis plus du tout concerne, aucunes chances que je reviennes en France.

  • mais qu’attendent donc les abstentionnistes ? ben justement , ils n’attendent plus rien ; je connais beaucoup d’abstentionnistes , et quand je leur demande pourquoi ils ne votent plus , la réponse est toujours la même , à quelque chose prés : ils sont las de voter pour des gens qui promettent la lune et s’assoient sur leurs promesses une fois élu ; ils sont las de voter pour des gens qui font la morale aux autres mais s’exonèrent de toutes punitions quand ils sont eux même fautifs ; ils n’ont pas digéré le vote de 2005 sur lequel s’est assis sarkozy ; ils n’ont plus confiance dans les élus , estimant que ceux ci se foutent de leur gueule tout en se faisant entretenir par les contribuables français ; bref , les raisons ne manquent pas ;

    • J’attends qu’ils se présentent, que vous vous présentiez, que vous proposiez des idées intéressantes.
      Mais bon, à part pleurer, ils font quoi ?

      • Croyez-vous qu’on puisse aujourd’hui se présenter simplement avec simplement un ensemble d’idées et avoir des chances de pouvoir les exposer, les expliquer, les appliquer si on est élu, et de ne pas subir attaques personnelles déloyales ? Pour se présenter autrement qu’en considérant ça comme du total combat, il faut avoir la vocation du martyre.

      • Arf ! Dire que ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à mieux voter ou se présenter, c’est comme dire que le communisme apportera égalité, richesse, bonheur et fonctionne…
        En théorie, ça fonctionne toujours…

        • Comparaison amusante, mais ça ne répond toujours pas à mes interrogations.
          Le système ne vous plait pas, les élus ne vous plaisent pas, les projets ne vous plaisent pas, vous abstenez donc! Ca vous mène où ?
          Le système ne s’effondrera pas pour autant.
          Que proposez-vous à la place ?

          • Ne pas voter est un choix comme un autre. Pour les politiques, tant que les gens se déplaceront à l’isoloir, le cirque pourra continuer. On promettra les lendemains qui chantent et ils continueront à nous assommer de leurs billevesées habituelles. Se déplacer pour voter permet d’ assurer leurs rentes ce qui n’est pas très judicieux non plus. Le jour ou les gens ne se déplaceront plus, là, il y aura panique à bord !!!

      • Vous posez la même question que l’article. Pourquoi l’information n’informe-t-elle que sur l’avis de 44% du pays ? Si elle informait sur tout le pays, on en saurait plus.

    • @ Ils attendent de l’information sur par exemple le découpage des cantons
      Se posent la question des déchetteries adaptées
      Se posent la question des marches publics fort coûteux. Des cabinets d’ingénierie qui bossent pour le compte de l’État
      Se posent la question des maisons de services publics pas trop loin de chez eux
      Se posent la question sur les
      gaspillages des travaux d’urbanisme
      Si les gens se posent des tas de question

  • l’écologie n’est pas un parti, mais une gestion des ressources moins désastreuse… c’est en tout cas une responsabilité pour tous les partis de gouvernement.

    Un parti écolo pourrait proposer une alternative, vers une décroissance positive…

    Quand on voit le peu de soucis que se fait un gouvernement pour la santé humaine… on se demande pourquoi il nous font chier pour les vaccins…

    • « les partis de gouvernement » : slogan politicien vide de sens. Compte tenu de leurs programmes, aucun de ces partis n’est conforme à la Constitution. Ils n’ont pas d’objet. Autrement dit, ils n’existent pas. Voilà ce qu’affirment avec force l’écrasante majorité de nos compatriotes.

      • C’est vous qui affirmez ce que veulent dire les abstentionnistes! Vous êtes bien aimables de parler en leur nom, comme de toute façon ils ne s’expriment pas, c’est facile.
        Pour ma part, j’affirme qu’il n’en ont tout simplement rien à cirer et qu’ils préfèrent abandonner leur droit aux autres. C’est très bien. Je prends.

        • Vous prenez comme le clebs prend la baballe lancée par son maître, en frétillant de la queue. Bravo ! C’est votre droit. Effectivement, la majorité n’en a rien à cirer, de votre droit.

        • je connais plusieurs absentionnistes et je peux vous assurer que s’ils ne votent pas ce n’est pas parce qu’ils n’ont rien à cirer mais par rejet de la classe politiques. ils ne se reconnaissent dans aucun parti existant. voilà pourquoi ils ne votent pas

      • bonjour Cavaignac , je serine depuis fort longtemps que les abstentions ne sont pas le fait de l’indifférence des citoyens ,mais la résultante d’un profond dégoût envers cette classe politique devenue non crédible à force de mensonges récurrents ,de malfaçons , »affaires  » en tous genres .
        De plus ,et si vous en avez l’occasion ,comme moi au cours de pots après réunions de chasse ,d’entendre certains d’entre eux en aparté , vous verrez alors vos amis s’entre-regarder avec surprise ,d’entendre pareilles billevesées de la part de gens sensés gérer une région !

        • Ceux qui expérimentent la caste de près sont confrontés à un choix simple : soit ils adhèrent à sa corruption, soit ils la fuient, jusqu’à la dénoncer. Le second choix est bien sûr le plus ardu, car il implique des sacrifices personnels non négligeables.

    • Parti ou pas, on sait maintenant qu’ils sont biodégradables !

    • « l’écologie n’est pas un parti, mais une gestion des ressources moins désastreuse… »

      Non. C’est une religion.

      « Un parti écolo pourrait proposer une alternative, vers une décroissance positive… »

      C’est quoi une décroissance positive ????

    • @ CAP2006 :

      « une décroissance positive »

      Consternations et triples facepalms.

    • L’écologie est une science, l’écologisme une idéologie, voila tout.

    • Chiche pour la décroissance ? Plus on est de fous et moins y a de riz, comme disent les chinois.
      Je propose qu’on commence par vous éliminer pour être en accord avec votre idée…

  • Merci.

    Deux-trois calculs similaires permettent de conclure que, pour les élections présidentielles du printemps 2012, plus de 61 % des Français en âge de voter ont choisi de ne pas voter pour François Hollande au second tour.

  • pourquoi le PS est devant les autres partis dans ce graphique, alors qu’il etait derriere l UMP et le FN d’apres les resultats publies par la presse?

  • Et ?

    A chaque fois, on critique les élections, on se gausse de la participation, on se fait un clin d’oeil, l’air entendu, comme un air de conspiration : « nous savons, nous ».

    Nous savons que tout cela est illégitime. Que c’est du théâtre. Et on repart l’air satisfait, content, vers nos occupations.

    Jusqu’aux prochaines élections.

    Car vous avez beau vous gausser, mépriser ces résultats… le système est fait et bien fait : il ne prend en compte que les suffrages exprimés.

    Echec et mat.

    Donc, vous pouvez cogner de vos petits poings tous les murs du monde : ça ne change rien, et ça ne changera rien.

    Les crapules continuent d’être « élues ». Et si on regarde les USA…. nous avons encore une belle marge de… descente en matière de participation.

    C’est ce que j’appelle le libéralisme de salon.

    Au lieu de cela, vous devriez nous proposer de vraies solutions, pour en finir une bonne pour toute avec ce système inique, grotesque, obscène.

    Un libéralisme d’action, de combat.

    • « Un libéralisme d’action, de combat. »

      Amusant ! On se croirait revenu aux grandes heures de la CGT : « Union, Action, avec la CGT ! »

    • « Et si on regarde les USA…. nous avons encore une belle marge de… descente en matière de participation. »

      La démocratie US rend inutile la création de partis extrémistes car leur institution tend vers le bipartisme et la constitution tient mieux qu’en France, même si comme ici elle souffre régulièrement. En fait ça évite principalement aux cinglés de pouvoir prendre le pouvoir ce qui est une bonne chose. Une France sans EELV, le FDG ou le FN pour ramener leurs problèmes imaginaires s’en sortirait surement mieux.

    • @ Charles :

      Vos attentes sont plutôt paradoxales.
      J’entends bien votre remarque sur l’abstentionniste, mais si le système est « fait et bien fait » qu’attendre de la politique ?

      Même avec la meilleure volonté du monde, la situation n’est plus rattrapable. Nos hommes politiques ne sont pas idiots; quand on les surprend dans un de leurs rares moment d’honnêteté ils sont nombreux à évoquer les solutions libérales, surtout à droite.
      Maintenant personne ne peut mener de réforme d’envergure dans ce pays. Les français n’en veulent pas. Pour citer un autre commentateur de contrepoints « les français veulent retourner la table sans renverser leurs assiettes ».
      Quand bien même ils le voudraient, puisqu’une bonne partie de la réforme devrait concerner les élus, on peut s’attendre à ce que ça ne passe jamais, ou alors complètement dénaturé.

      Donc je ne vote plus :
      – Même si les idées étaient bonnes nous serions déçus.
      – Si je vote blanc on m’ignore aussi bien que si je m’abstiens.
      – En restant chez moi je peux au moins me dire que je n’ai jamais cautionné ce qui ce passe.

      Pour ce qui est du libéralisme d’action j’ai du mal à vous suivre. Ne perdrions-nous pas un peu notre âme en voulant imposer politiquement un libéralisme dont certains ne voudront pas ?

      • « Ne perdrions-nous pas un peu notre âme en voulant imposer politiquement un libéralisme dont certains ne voudront pas ? »

        On peut choisir de vivre dans la servitude dans un pays libéral (au sein d’une communauté quelconque) mais pas d’être libre dans un pays socialiste. Donc non, le libéralisme ce n’est pas « imposer la liberté », dans l’hypothèse ou cela ai un sens.

        • Vous voulez faire quoi quand les « représentants » de la « majorité » décident de créer un nouvel organisme ?
          Avec le libéralisme c’est l’inverse; les « représentants » de la « majorité » décident de supprimer, mettons, la CAF. Tout le monde ne sera pas d’accord. Dans les faits, pour libéraliser la France, à fortiori son économie, on devra gentiment faire du forcing, « imposer la liberté ».
          D’où ma remarque.

          En plus on parle de pays libéraux, mettons la Suisse (bon exemple ?). Libéraux … pour l’instant. Ça peut changer, l’état Suisse peut se planter aussi bien que le nôtre. Si cela devait arriver les Suisses n’auraient pas plus que nous les moyens d’échapper à leurs institutions.

          Alors libéral ou pas, l’état reste l’état.

      • @ironbooboo : absolument pas d’accord : les Français n’ont aucune idée de ce qu’est le libéralisme : on leur a tellement écrabouillé la tête avec des poncifs depuis la maternelle, qu’il ont un mal fou à comprendre des trucs aussi élémentaire que ‘la liberté, ce n’est pas faire ce que l’on a le droit de faire’

        En grattant un petit peu, vous vous rendrez compte que les Français sont profondément libéraux, mais que le XIX° a complétement réécrit l’histoire, donc ils sont libéraux, mais instinctivement, sans aucune culture ni compréhension de ce qu’est le libéralisme.

        Par libéralisme d’action, je pense que Charles voulait parler d’autre chose que des idées géniales sur les forums, mais des avancées concrètes, pragmatiques.

        • @ Stéphane Boulots :

          C’est bien ainsi que j’avais compris l’ami Charles, mais il semble évoquer l’action « politique » en tant qu’engagement.

          Et je retrouve un peu dans vos propos ce qui me gêne dans cette démarche (sans vouloir vous offenser).
          En grattant au XIX° les français sont libéraux, mais si je gratte jusqu’à Clovis ils sont royalistes.
          Avons nous pour autant le droit d’imposer un roi ?

          Je respecte ceux qui veulent faire avancer les choses, mais à quoi bon imiter le sans gêne de nos hommes politiques ?
          J’ai beaucoup moins de mal avec le militantisme individualiste (si vous me permettez l’expression) d’un Laurent C. qui quitte la sécu. Son action n’engage que lui et sur ses fonds personnels. Si d’autres décident de lui venir en aide ou de le suivre dans son combat, ce sera par choix et il n’aura jamais le pouvoir d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Ce n’est pas ce qu’il cherche d’ailleurs.

          Convaincre oui, imposer non.

          • @ironbooboo :

            L’action politique libérale a deux buts (plus un) : 1° faire comprendre aux gens ce qu’est vraiment le libéralisme et 2° faire sauter les verrous les plus importants, absolument pas prendre le pouvoir, mais pour le supprimer : le seul ‘pouvoir’ existant pour les libéraux est le marché libre …

            Quand à la monarchie, c’est un problème bien plus profond : une infime minorité de socialistes radicaux (Rousseauistes, Montagnards et consorts) ont coupé la tête de Louis XVI et fait porter le chapeau à chaque Français.

            Tant que ce secret de famille ne sera pas expié (au sens, où tant que l’on ne prendra pas cet événement comme un aléa de l’histoire : tout le monde fait des bêtises, c’est passé et ca s’est produit dans un contexte très précis … ) on en restera à des discussions de gamins de 3 ans en ce qui concerne la politique dans ce pays et on continuera à parler de démocratie pour désigner un régime complétement bancal et absolument pas ‘démocratique’

            Je suis d’accord avec vous : l’Etat est bien un truc moral, et tout ce qui est moral est du domaine du sens, de la transcendance (nature, dieu, ordre naturel : appelez cela comme vous voulez) donc absolument pas du domaine de l’arbitraire constructiviste : la seule solution pour que l’Etat soit moral et que la société soit libre, est de séparer les pouvoirs.

            C’est le 3° but : mettre en place des contrepouvoirs : renforcer les pouvoirs moraux qui doivent absolument sortir de l’Etat.

    • Je vous comprend, mais vous reprenez les mots des socialistes. Par activisme, genre boycott, certains ont commencé avec le RSI. Saluez les car ce n’est pas rien, aidez les au besoin. ce que vous pourriez faire : ne pas prendre de banque qui vend des crédits toxiques aux communes.

  • Ce qui m’étonne c’est qu’il y a encore 44% qui votent.
    j’aimerais tellement faire un sondage, « sortie du bureau de vote » pour leur demander pour qui ils ont voté et ensuite de m’expliquer en quoi le programme de leur candidat est différent et/ou meilleur des autres.

    • Je choisis entre deux bouses la moins pire, vu que les gens bien comme vous refusent de se présenter et de proposer autre chose et ces derniers temps je m’amuse en pensant que je décide pour vous et tous ceux qui s’abstiennent.
      J’attends les projets d’autres candidats, mais il n’y en a jamais. Ils préfèrent dire que c’est de la m… et puis rien…
      C’est l’avantage du système que n’importe qui peut proposer n’importe quoi, à charge ensuite de convaincre une majorité d’accepter ses projets. Ca me parait bien comme idée. En tout cas mieux que lorsqu’un toto décide seul pour tout le monde sans leur demander leur avis.

      • « les gens bien comme vous refusent de se présenter » : argumentaire aussi cynique qu’inique. Sans intérêt…

        • Remarque intéressante qui permet de ne pas répondre sur le fond.
          Je n’ai toujours aucune réponse à part vos pleurs et vos lamentations, et quelques insultes ou remarques désobligeantes qui ne déshonorent que vous.

      • Vous ne décidez de rien, détrompez-vous.
        Un de ces jours le PS va présenter comme candidat un singe, et l’UMP un serpent.
        Il y aura un candidat humain , mais je fait le pari que des gens qui pensent comme vous, vont élire le « moindre » mal , a choisir entre le singe et le serpent.

      • « Je choisis entre deux bouses la moins pire »

        En essayant de savoir laquelle sent moins la merde ?

  • Bonjour à tous

    Désolé de faire le rabat-joie, mais je voudrais rappeler qu’aux deux dernières présidentielles, Sarkozy l’a emporté avec 19 millions de voix et Hollande 18. Ce qui représente près d’un tiers de la population et pas loin de la moitié des électeurs inscrits. On peut critiquer le système reposant sur quelques partis, des modes de scrutin parfois illisibles, mais il est bon de garder à l’esprit d’autres données. Alors certes il n’y a « que » 50% de votants, mais c’est un peu plus que les dernières cantonales, avec 44%.

    Le scrutin ayant gagné en visibilité avec sa nouvelle appellation (je pense que bcp plus de citoyens savent qu’on votent pour le département aux départementales depuis que cette élection n’est plus cantonales), il surement bon de le coupler avec un autre scrutin, plus populaire, les municipales (65% de participation en 2008 et 63% en 2014, et une fois au bureau vote, pourquoi ne pas prendre deux bulletins). On remarquait d’ailleurs en 2008 que les scores cantonales/municipales différaient sensiblement, ce qui indique, si l’on est optimiste, que l’électeur réfléchit un tant soit peu avant de choisir son bulletin.

    Je conclurai en notant que, en tant que libéral, j’ai horreur des discours promettant des jours meilleurs grâce à des mesures « révolutionnaires ». Mieux vaut renforcer l’existant et tâcher de l’améliorer au moindre coût. Et je ne pense pas que la situation soit si corrompue qu’il faille renverser la table tout de suite et maintenant (en tout pour ce sujet là). La démocratie est toujours le choix du candidat qui s’éloigne le moins de notre sensibilité. Le choix d’une équipe pour diriger les plus petits échelons de la république est une bonne occasion de mettre à l’épreuve ce principe.

    • « Je conclurai en notant que, en tant que libéral, j’ai horreur des discours promettant des jours meilleurs grâce à des mesures « révolutionnaires ». Mieux vaut renforcer l’existant et tâcher de l’améliorer au moindre coût. Et je ne pense pas que la situation soit si corrompue qu’il faille renverser la table tout de suite et maintenant (en tout pour ce sujet là). »

      +1000

    • je dirais que lorsqu’on chute du dixième étage, arrivé au quatrième la situation « n’est pas si corrompue que ça », mais il y a l’étage final, et c’est lui qui est primordial. !!

    • « Mieux vaut renforcer l’existant et tâcher de l’améliorer au moindre coût. »
      En effet. A partir du moment où les élus actuels font le contraire, comment proposez-vous de les améliorer ? Je suis personnellement même prêt à soutenir pour cela une solution onéreuse…

  • Le mode et le système électoral étant majoritaire cet article ne propose pas d’analyse nouvelle, on sait que le 1er partie de France est constitué par les abstentionnistes quelque soient leur raisons. Un mode de scrutin à finalité proportionnelle aurait peut être le mérite de mieux refléter les choix politiques des électeurs en terme d’élus et de sans doute mobiliser une partie des abstentionistes.Et encore la proportionnelle ne pourrait être adopté que pour des élections intermédiaires

    • « mieux refléter les choix politiques des électeurs »

      Refléter le choix des électeurs ne me parait pas devoir être la caractéristique prioritaire d’une démocratie pour bien des raisons.

  • On voit que les partis se disputant âprement le butin des français se retrouvent dans un mouchoir de poche face à l’indécrottable abstention.

    Ils ne représentent plus que la vieille arrière garde épuisée et vaincue. Les électeurs qui se déplacent encore aussi.

    Le renouveau du pays se trouve quelque part dans la masse de ceux qui s’abstiennent.

    • @Raphy. Totalement d’accord avec vous. Je ne voulais pas faire trop long, désolé. Bien entendu, ma préférence irait à un scrutin de liste proportionnel à un tour, pour les municipales surtout, sans prime au vainqueur. On peut simplement imaginer une possibilité de faire passer quelques projets pour ne pas rendre les villes ingouvernables avec quelque chose qui ressemble au 49-3 et soit aussi exceptionnel, pas que les conseils municipaux soient composé à 90% de la liste ayant fait 51%. Commencer par gouverner nos villes en communs, avec des majorités de circonstances et sans idéologie ou posture de parti me parait une bonne première étape. Pour l’élection de l’assemblée départementale, le nouveau mode me semble acceptable, même si l’on peut préférer un scrutin de liste à un tour pour tout le département (le département devenant en quelque sorte ce que le county est aux Etats-unis). Renforcer le pouvoir de l’assemblée au niveau départemental me parait une bonne chose car c’est un cadre connu de tout le monde et dans lequel un maximum de citoyens peuvent percevoir et comprendre les enjeux.

      @FRD : Bien entendu, le renouveau se situe dans les abstentionnistes. Mais ne surinterprétons pas cette masse et ne lui prêtons pas la volonté qu’elle n’a pas. Dans les 50% d’abstentionnistes de dimanche, il y 20% de gens qui ne participeront surement jamais au jeu politique. Reste 30% (je suis généreux) de déçus. Mais la déception n’a pas les mêmes raisons partout. Trouver un programme qui satisfasse TOUS les déçus me parait relever du domaine du fantasme.

      Et ajoutons que cette masse sera obligé de faire avec les 50/60% qui eux votent pour le moment. Il y faudra donc trouver un compromis. Ce qui est atteignable par petites touches.

      • Vous voyez le problème à l’envers, il ne faut pas plus de représentativité car on a aucune garantie que les gens votent pour la liberté, il faut au contraire plus limiter les pouvoirs de l’état et garder un mode de scrutin ou les élus ne peuvent pas se targuer de leur légitimité pour agir.

      • Bonjour et merci pour la réponse.

        L’ensemble de ces partis si peu représentatifs ont tous en commun le socialisme. Pas besoin de s’y attarder, tout le monde le sait ici.

        Nous avons donc :

        -D’une part, l’unanimité quant au socialisme parmi ceux qui « tiennent » le pays (en minorité)
        -D’autre part, un niveau d’abstention massif lui faisant face (majorité écrasante)

        Il semble compliqué de ne pas y voir une situation « pré-révolutionnaire » au détriment d’une transition en douceur hélas…

      • Le système électoral importe peu et c’est une perte de temps d’en discuter. Aucun système électoral n’est parfait, pour une bonne raison : ce n’est pas la bonne manière de résoudre la plupart des problèmes. Au contraire, ce système crée à foison des problèmes qui n’existeraient pas sans lui.

        « Trouver un programme qui satisfasse TOUS les déçus » : la solution est précisément dans l’absence de programme, donc dans la limitation drastique et sans remords des pouvoirs des élus, nationaux comme locaux, à commencer par leurs moyens financiers. Nos braves élus n’auront plus besoin de se battre pour promettre tel ou tel usage de l’argent public, dès lors qu’il n’y aura plus d’argent public. Ils pourront alors se concentrer sur l’essentiel, à savoir les fonctions régaliennes, et rien d’autre.

        • Aha si on suit votre raisonnement l’abstention à de bons jour devant elle

        • « La meilleure démocratie étant le marché libre évidemment »

          (je me permets de compléter votre commentaire 🙂 )

            • @FRD, Cavaignac :

              Il faudrait commencer toute discussion par ce préalable : tout système politique (démocratie, oligarchie, monarchie) n’est qu’une approximation du marché, une tentative de réguler les valeurs des gens, un sophisme destiné à incarner, à moraliser le pouvoir, alors que le marché et la monnaie sont entièrement et absolument neutres moralement.

              Enfin tant que l’on ne moralise pas la monnaie : tant qu’elle ne repose pas sur un référent monopolisable par l’Etat (comme les stocks d’or) ou par n’importe qui d’autre (fusse-t’il privé, comme les stocks d’actifs bancaires) : tant que la monnaie est utilisée uniquement dans sa fonction première : signifier un contrat d’échange (fiable dans le temps) et établir un langage commun lors des échanges.

              C’est la moralisation de la monnaie qui permet à l’Etat de se maintenir. C’est la fluctuation des prix qui sert d’excuse à l’Etat pour moraliser la monnaie.

              • Vous parlez de la monnaie, pourquoi pas, mais n’importe quel sujet est irrémédiablement perverti par sa politisation. En effet, il convient plutôt de parler de politisation de la monnaie. Le politique se justifie par ailleurs avec sa fausse morale, éloge du mensonge, négation de la morale universelle.

                • le politique actuel n’a pas d’analyse économique sérieuse. Il commence tjs bien et se disperse.
                  Entre la morale du PS et le patriotisme de Marine qui veut faire dans le future sans penser au présent, il n’y a rien alléchant.
                  A partir de notre environnement il serait nécessaire de lister des choses et pour lesquelles nous payons des impôts fonciers parce ce que les outils de gestion proposés sont inadaptés.

                • @Cavaignac : lol, on en revient au même : la perversion est une notion morale !

                  Je suis à 100% d’accord avec vous : la seule et réelle séparation des pouvoirs est celle qui était compréhensible en 1789, dans le langage et les valeurs de l’époque (telle qu’écrite dans la DDHC) : séparer séculier et régulier : l’Eglise s’occupe des âmes et l’Etat des corps.

                  « Premièrement, parce que Dieu n’a pas commis le soin des âmes au magistrat civil, plutôt qu’à toute autre personne, et qu’il ne paraît pas qu’il ait jamais autorisé aucun homme à forcer les autres de recevoir sa religion. Le consentement du peuple même ne saurait donner ce pouvoir au magistrat ; puisqu’il est comme impossible qu’un homme abandonne le soin de son salut jusques à devenir aveugle lui-même et à laisser au choix d’un autre, soit prince ou sujet, de lui prescrire la foi ou le culte qu’il doit embrasser.  »

                  Locke

                  • « la perversion est une notion morale » : non, c’est une pathologie.

                    • Dire que la perversion est une pathologie est un jugement moral.

                      Ce jugement est respectable, ce n’est pas mon point : la morale est hautement respectable, mais vous transformez un élément subjectif (le point de vue du pervers) en élément objectif (votre point de vue ou le point de vue de la société)

                    • Un constat clinique n’est pas un jugement moral. Un jugement moral, conforme à la morale universelle, est extrêmement simple à poser, accessible à la conscience du plus limité de nos contemporains : y a-t-il vol, mensonge ou meurtre ? Le reste, c’est du blabla pour décorer.

                      Exemple avec les impôts : les impôts sont-ils moraux ? Oui, s’ils sont consentis et volontaires, individuellement. Non, dès lors que les impôts ne sont pas librement consentis. Dans ce cas, les impôts sont un vol en bande organisée. Nul besoin de perdre du temps là-dessus en vains débats.

                • @Cavaignac : l’argent a toujours été le nerf de la guerre !

                  Le pouvoir de l’Etat repose sur sa promesse de réguler une monnaie fluctuante, source de toutes les revendications : la monnaie insuffisante et monopolisée ou alors trop abondante et dévalorisée crée le chaos social car elle coupe le lien entre valeur subjective (projetée dans l’avenir : le potentiel ou reprise du passé : le capital) et valeur objective.

                  C’est pour cela que les socialistes sont moraux : ils tentent par tous les moyens de fixer le subjectif, de maîtriser les éléments, de réguler le monde.

                  C’est pour cela que Marx (mais aussi les autrichiens) ont tentés de moraliser l’économie, alors que l’économie est par nature libre : complétement subjective (si j’ai envie d’aller à Tokyo manger mes sushis préférés … évaluez le prix du sushi …)

                  • « C’est pour cela que Marx (mais aussi les autrichiens) ont tentés de moraliser l’économie » : bla bla bla… Vos multiples commentaires sont très intéressants. On commence à bien vous cerner.

                    • Oui, je ne pense pas que l’économie soit à 100% objective (comme Marx) ni qu’elle soit à 100% subjective (comme Mises) : elle est les deux : la valeur que l’on porte aux choses est majoritairement subjective (les sushis à Tokyo), mais devient objective quand elle se transforme en prix (le prix du billet d’avion).

                      Il en est de même pour les prix qui sont objectifs, mais deviennent subjectifs (dans une vente aux enchère par exemple)

                      D’où les ratages des rationalistes d’en tirer des lois générales qui retombent toujours dans l’ordre moral, la morale étant le puits de potentiel des réflexions rationalistes dès qu’ils mélangent subjectif et objectif.

                      Les discussions politiques entre ‘capitalisme’ et ‘communisme’ se situent toutes sur le plan moral (droite vs gauche, inégalité vs profit …) : la propriété privée est un concept hautement moral qui ne repose sur rien d’autre que sur des conflits d’explication, d’argumentation, de préséance : dans la réalité, une pierre n’appartient à personne : c’est juste une pierre… ce n’est que la valeur et le prix qui définissent la propriété … mais comme je l’ai dit, valeur et prix sont à la fois objectifs et subjectifs.

                      D’où le besoin de mettre les gens d’accord : c’est de là qu’arrive le rôle de la monnaie qui est comme les langages, un facilitateur, une norme qui favorise la liberté, la tolérance, la compréhension mutuelle, l’accord (par opposition aux normes morales, aux lois etc… qui en sont des oppresseurs)

                      Le libéralisme … c’est l’extrême centre 🙂 Enfin pour moi … vous en faites ce que vous voulez.

        • Et si le mode de scrutin aurait une importance puisque sur quelques réformes d’ampleurs une coalition à l’image de l’Allemagne serait crédible en France mais l’obstacle majeur serait la nécessaire évolution de notre culture politique et la mise en place d’un Etat décentralisé au maximum mais pas seulement au niveau de
          la délagation de service mais vraimment dans la prise de décision en matière de politique publique .De toute manière les
          disparités croissante de notre territoire nous y obligeront. Ca permettrait également à chaque élection intermédiaire de rester dans son cadre et de ne pas se transformer en
          référendum pour ou contre la politique gouvernementale.Ainsi chaque département, région ou municipalité seraient totalement responsable de leur décision au niveau de leur échelle respective et ça éviterai que des élus en appellent à chaque fois à l’Etat pour des problèmes ne le concernant pas.

          • Vous aimez la décentralisation ? Mais poussez le raisonnement jusqu’au bout et décentralisez jusqu’à l’individu, la seule entité effectivement responsable.

            • Aucune société contemporaine n ‘est décentralisée jusqu’à l’individu.La politique au sens le plus noble du terme perdrait de sa signification.Un gouvernement n’aurait plus lieu d’être puisque chaque individus devant être responsable envers lui même dans tous les domaines de son existence.

              • Eh oui, on sait bien que, dans les sociétés collectivistes contemporaines, l’individu peut (doit) être sacrifié à cette noble cause qu’est la politique…

                • @ Cavaignac

                  Qu’est ce que la politique des transports en France et en Europe ?

                  • Un immense gâchis ? J’ai bon ?

                  • Nan mais j’ ai l’impression que Cavaignac a la nostalgie des périodes antérieurs où les sociétés étaient soit disantes moins  » collectivistes ». Même le lb

                    • Dsl pour les fautes de frappe mais même le libéralisme a ses utopistes 🙂

                    • Utopie : projet d’organisation sociale idéale. Pour bien comprendre l’inanité de vos propos, il suffit de se demander à quel moment un libéral propose un projet social idéal. Réponse : jamais, il s’en fout ! Revel avait bien décrit cette confusion entretenue par les collectivistes : « Les socialistes se figurent que le libéralisme est une idéologie. Elevés dans l’idéologie, ils ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. » Nostalgie du passé ? Non, impatience de l’avenir !

                  • Ou alors :
                    – un vaste trafic d’influence ?
                    – le financement de la mafia de connivence ?
                    – un moyen bien pratique pour nourrir les partis politiques « républicains » ?
                    – un magistral foutage de gueule ?
                    – une sympathique occupation pour fonctionnaire désoeuvré ?
                    – une vie d’adulte immature passée à jouer au train ?
                    – des millions d’emplois détruits et de chômeurs de longue durée créés ?
                    – des dettes non remboursables à foison ?
                    – tout ça en même temps ?

                    • Mdr le rapport entre prendre le train et l’immaturité? Enfait vous avez la haine de l’Etat et du secteur public comme certains ont la haine du libre échange de la mondialisation, des étrangers ou des nouvelles technologie.

                    • Il y a quand même une différence fondamentale que vous ignorez visiblement.

                      L’obèse est effectivement cette institution immorale qui passe son temps à voler les générations présentes et futures, à créer le chômage de masse, à détruire la richesse, à manipuler les populations pour accumuler un pouvoir sans limite au profit de ses affidés. L’Obèse n’est pas une pauvre victime désignée comme bouc émissaire pour justifier n’importe quelle idéologie perverse.

                      Pour retrouver une situation normale, on se souvient que le transport fait partie des 7 secteurs économiques à privatiser sans délai : santé, retraites, éducation, logement, énergie, transport, culture.

                    • raphy, ces branleurs au pouvoir se gorgeaient déjà de la baisse du chômage. manque de bol, c’est reparti, et l’on dépasse les 6 millions toutes catégories. Le problème est que taper, taper, et taper d’une autre façon encore les supposés riches employeurs, cette catégorie finit par se lasser et aller voir ailleurs.

              • @ Raphy :

                « Un gouvernement n’aurait plus lieu d’être …  »

                Discussion faite et refaite 100 fois. Bien sûr que si, dans ses fonctions régaliennes.
                Je pense qu’à un moment donné nous sommes tous d’accord pour garantir nos libertés, par la force s’il le faut. Donc mettons en commun nos moyens : l’état.
                Mais ce qu’on vit aujourd’hui c’est le résultat de la longue histoire de France, pas de la libre coopération entre individus, c’est pour ça que nous subissons plus qu’autre chose.

                Bref, revenir à ce qui nous unis et s’en tenir à ça : la décentralisation jusqu’à l’individu. Au delà chacun garde ses idées pour lui …

                • Tocqueville disait lui même que la démocratie est une inflation en terme de dépense publique. Quand à l’ Etat purement régalien bien que je suis d’accord sur le fait qu ‘il faut redéfinir l’action de l’ Etat il est utopique aussi.

                  • Meuh non, l’Etat régalien n’est pas utopique. Il est au contraire l’aboutissement banal et évident du raisonnement économique, de l’analyse logique de l’action humaine.

                    S’il existe une utopie politique récente, c’est celle qui consiste à faire croire qu’il existerait une troisième voie, ni socialiste, ni libérale. Ce pseudo pragmatisme politique permettrait quand même aux fonctionnaires de diriger la société depuis leurs bureaux, mais pas trop hein, juste ce qu’il faut pour continuer à jouir, ni vu ni connu, de leur petit pouvoir. Mais c’est foutu d’avance : même s’il maigrit un peu (par exemple la fameuse réduction à 50% proposée par Sarko le Socialo), l’Obèse restera quand même pétri de vices, ces mêmes vices qui le condamnent inexorablement.

                    On expérimente actuellement, partout à travers le monde, des Etats obèses de diverses tailles. Sans surprise, chacune de ces expériences génère une infinité de problèmes inextricables. Ce n’est donc pas une question de dimension. Il ne suffit pas de redéfinir l’Obèse. Il convient de s’en débarrasser dans la poubelle de l’histoire, en compagnie des divers socialismes, définitivement et sans regrets. Que l’Etat se mêle de ce qui le regarde effectivement, le seul sujet pour lequel il est compétent, c’est-à-dire les fonctions régaliennes !

                    • @ Cavaignac :

                      Vous me rassurez, je ne suis pas le seul à penser que c’est normal de réclamer de ce qu’on a tous voulu au départ : justice et sécurité.
                      C’est dingue de voir la taille des couleuvres que les français acceptent d’avaler …
                      Quand je vais au restaurant on me sert ce que j’ai commandé pourtant le cuisinier n’a surement qu’un bac pro. C’est trop demander à des gens qui sortent de l’ENA que d’en faire autant ? Vous parlez d’une utopie; c’est juste normal.

                    • @ironbooboo, on est plus au stade de la couleuvre, mais bien du boa constrictor :mrgreen:

                    • Vous vous écartez complètement, l’action humaine ne se réduit pas l’économie.A part si vous avez la prétention de comprendre la société par le simple facteur économique.Un Etat ne se construit pas uniquement sur un raisonnement économique.La vérité c’ est que vous refusez d’admettre que le politique prime sur l’économique. Quand à l’Etat confiné à des tâche purement régaliennes depuis Smith il tarde à simposer

                    • @Cavaignac : l’Etat régalien n’est pas une utopie, mais un marché de dupe : jamais ni nulle part les Etats n’ont accepté de se plier aux règles qu’ils étaient sensés faire respecter.

                      La seule issue possible est de supprimer complétement l’Etat, y compris pour les fonctions régaliennes : sortir toutes les fonctions morales (justice, religion, civisme …) de son domaine de compétence et mettre tous les services publics au même niveau de droit que le reste de la société (police et armée y compris).

                      Le seul rôle concevable de l’Etat est celui de médiateur, de juge suprême et de symbole de la continuité temporelle. Sa seule issue est que toutes ses fonctions soient isolées, spécialisée et privatisées.

                    • C’est intéressant en tout cas de voir comment certains ont encore la prétention de trouver dans le marxisme ou le libéralisme le sens de l’histoire.L’action humaine échappe souvent à la logique économique ne vous en déplaise.

                    • Quand à l’Etat confiné à des tâche purement régaliennes depuis Smith il tarde à simposer depuis le coup d’état de Napoléon.

  • Je pense que la forte majorité qui ne participe plus au jeu électoral se considère suffisamment bien représentée par ceux qui votent… 

    Et ce n’est pas étonnant, car finalement ils ont les mêmes idéologies héritées des mêmes écoles, des mêmes médias, et défendues par quasiment tous les politiciens de tous les partis politiques.

    Dans un pays ultra-centralisé avec une grande population, l’expression du 50% suffit largement à représenter correctement le 100%… Le vote obligatoire ne changerait certainement rien à la situation, et n’en déplaise aux libéraux (dont je fais partie), les politiciens actuels sont tout-à-fait légitimes…

    • Heu excusez moi mais en tant qu’abstentionniste, je ne me considère pas du tout représenté par ceux qui vont voter. Les citoyens vont voter parce qu’ils partagent les valeurs d’un candidat, pour éviter que le pire arrive au pouvoir (subjectif d’ailleurs) ou ceux qui vont voter avec leur pieds (les deux derniers cas font avancer le schmilblick c’est sûr). Je pourrais me déplacer pour voter blanc ou faire un petit dessin sarcastique sur mon bulletin de vote pour le rendre nul mais franchement faire la queue tout ça pour ça non merci, sans façon. Le jour ou j’irai me déplacer à nouveau, c’est que le candidat sortira du lot et de loin mais je n’y compte pas puisque vous aurez toujours les mêmes caciques estampillés UMP ou PS qui sortiront du chapeau (les mêmes qui traînent leurs guêtres dans les allées de l’assemblée Nationale depuis 20 ou 30 ans ).

      • @ Tess

        Mais êtes-vous représentatif des abstentionnistes?

        Et quel est le profile de celui qui vous représenterait?

        • Mais quelle est cette obsession maladive pour la représentation ? Ne vous considérez-vous pas assez adulte pour vous représenter vous-même ? Pour quelle mystérieuse raison faudrait-il donc être représenté ? Que ces élus sans votes, illégitimes, cessent donc de prétendre nous représenter et surtout, surtout, qu’ils cessent de se mêler de ce qui ne les regardent pas, à commencer par nos vies ! Nous n’avons pas besoin d’eux.

          • @ Cavaignac

            Disons que tant qu’on est dans une démocratie représentative, à moins d’une révolution armée, on ne peut pas vraiment échapper à la représentation.

            La majorité des Français considère qu’elle a besoin des élus, puisqu’elle n’est pas du tout encline à voter quelqu’un qui voudrait en réduire le nombre, et qu’à part sur ce site, la plupart des gens critiquent l’Etat pour lui demander d’agir encore plus en leur faveur… 

            • La question de la représentativité fait qu’on ne demande pas aux Français s’ils veulent réduire le nombre des élus, mais de se choisir quelqu’un pour les représenter, sur de nombreux critères dont la position pour ou contre la réduction du nombre d’élus n’est qu’un élément secondaire.

            • Avec les candidats que l’on a, franchement, si vous attendez en allant voter avoir moins d’Etat, alors faites comme moi, profitez des jours d’élection pour faire des choses qui vous sont agréables. Au moins vous n’aurez pas perdu votre temps. Enfin ce n’est qu’un conseil après chacun fait en fonction de ses convictions. Je considère que ne pas voter c’est de la résistance active (et au moins j’existe puisque l’abstentionnisme est regardé, scruté, fait beaucoup postillonné nos élus et les journalistes).

            • Ni la révolution, ni le grand soir, fantasmes qu’il convient de laisser aux idéologues socialistes périmés. Un délitement par pans successifs, de plus en plus importants étape après étape, semble plus probable. Il ne fait pas de doute que le carcan de la représentativité et sa corruption incidente sont inadaptés au monde moderne. Si les parasites ont besoin de la population pour la rançonner et légitimer leur pouvoir avec la pantalonnade démocratique, la population n’a pas besoin d’eux. La population est autonome parce qu’elle produit, pas eux. Leur force réside dans leur capacité de nuisance, pour spolier autrui par la répression fiscale ou l’empêcher de produire au prétexte de réglementations ubuesques. L’improductivité notoire des parasites est la grande faiblesse qui les perdra.

              « la plupart des gens » : dans un système collectiviste, la lutte de tous contre tous pour accaparer l’Obèse est un comportement plutôt rationnel. Le collectiviste est un loup pour le collectiviste. Toutefois, sous le poids des contraintes et des contradictions inexorables, les choix de l’Obèse vont devenir de plus en plus cruels, augmentant le nombre d’exclus du bonheur collectiviste immoral jusqu’au point de déséquilibre qui mettra un terme au système périmé.

              • @ Cavaignac

                Je ne vais pas m’avancer dans des pronostics… 

                Mais toute la problématique est de savoir quand aura lieu le point de déséquilibre, si c’est quand les gens n’ont plus rien à perdre, la révolution sera difficilement évitable… Ce qui n’est pas souhaitable, il serait bien mieux pour tout le monde de pouvoir faire des réformes dans un cadre pacifique.

            • @ MichelO

              Les critères apparaissent dans le programme électoral du candidat, et ce programme est conçu en fonction des attentes des gens. N’importe qui pourrait se présenter comme candidat libéral avec un programme libéral qui contiendrait entre autre une proposition pour réduire le nombre d’élus.

              Mais pourquoi personne ne le fait? Parce que l’on sait très bien qu’un tel candidat n’a strictement aucune chance en France… 

              @ Tess

              Si pour vous c’est du kif-kif et bourricot, alors c’est effectivement une perte de temps d’aller voter.

              Après, on peut aussi essayer de trouver le candidat moins pire, ou soutenir, voir fonder, un parti politique plus représentatif de ses propres idées. Si on ne fait rien, les choses ne seront pas prêtes de changer… 

              • Sortir des conséquences du communisme prend des décennies. La preuve en Russie.

              • Créer un parti ? admettons, mais alors vous vous trouverez derrière 2 mammouths qui vous écraseront comme une bouse ou alors vous serez phagocyter par l’un des deux. Moi j’attends la chute, le raz le bol général, j’attends le jour ou les gens vont se réveiller de leur sommeil mortifère. Je fais comme vous, je rêve, mais bon, le bousin est voué à l’autodestruction.

                • @ Tess

                  Si même le FN finit par percer, un ou plusieurs partis libéraux auraient leur chance, c’est juste qu’il faut viser sur le long terme et qu’il faut refuser les alliances et les compromis.

                  Après, je suis d’accord que ce ne sera pas une partie de plaisir et que cela demandera du temps, et que vous avez certainement d’autres priorités.

                  • « Si même le FN finit par percer, un ou plusieurs partis libéraux auraient leur chance »

                    Et leurs membres seront assassinées dans la rue… Vous vous basez sur quel exemple pour dire cela ?

                    • @ un_lecteur

                      Je ne savais pas que tous les membres du FN se faisaient assassinés dans la rue.

                      Je me base sur l’exemple du FN. En Suisse, on a aussi l’UDC, parti relativement libéral qui en quelques décennies est devenu le premier de Suisse.

                    • Je voulais dire les membres du parti libéral sous une France gouverné par le FN…

                    • @ un_lecteur

                      On ne sait pas encore ce que donnerait une France gouvernée par le FN, que cela ne soit pas mieux semble évident, mais pire au point de tomber dans une dictature totalitaire, je ne sais pas…

                    • « On ne sait pas encore ce que donnerait une France gouvernée par le FN, que cela ne soit pas mieux semble évident, mais pire au point de tomber dans une dictature totalitaire, je ne sais pas… »

                      Justement moi je me méfie de cette sorte d’optimisme béat, voire de frivolité, qui pousse les gens à croire qu’une catastrophe est impossible, que l’on peut toujours revenir en arrière facilement…
                      L’histoire semble être de mon coté, combien de pays autrefois prospères sont resté bloqués dans le socialisme autoritaire après y être entré démocratiquement ? Dans combien de ces pays le discours des politiciens qui ont fait ça semblait « raisonnable » pour bien des gens ?

                    • @ un_lecteur

                      Je m’en méfie aussi, mais cela pourrait venir autant du PS, de l’UMP que du FN. Pour l’instant, le FN n’a pas fait preuve de plus de tyrannie que ses concurrents.

                  • @aloygah « En Suisse, on a aussi l’UDC, parti relativement libéral qui en quelques décennies est devenu le premier de Suisse ».
                    Je pense que les suisses sont beaucoup plus pragmatiques que les français. Il suffit de voir les résultats des votations. Ils ne se laissent pas berner par des avantages qui au bout du compte se transforment en plaies pour leur économie. Historiquement les français sont très attachés à l’Etat et font encore trop confiance à celui-ci. Il faudrait un choc pour que les mentalités évoluent. Mais le changement ne se fera pas dans la ouate, plutôt dans la toile émeri. Dans l’esprit français, pour que les choses changent, il ne faut rien changer !

                    • @ aloygah :

                      Mais ça change quoi la raison pour laquelle ils ne vont pas aux urnes ? Probablement des tonnes d’excellentes raisons, de « j’ai pas le temps » à « je suis trop déçu ».
                      Peu importe, c’est le résultat qui compte. Pas d’avis exprimés = pas de politique en leur nom. C’est quelque chose qui tombe sous le sens.

                      Alors ils peuvent continuer à faire croire qu’une raison explique leur présence tant qu’ils arrivent à mobiliser aux présidentielles. Si on arrivait à convaincre un maximum de gens de voter blanc/nul ou de s’abstenir, mettons, 65% ou plus au deuxième tour, que ce passerait-il ? 75% ?
                      Il finirait bien par être obligé d’en tenir compte.

                    • @ Tess

                      La Suisse a effectivement une Histoire plus libérale, notamment outre Sarine.

                      Mais elle se laisse régulièrement berner quand même, elle a aussi renoncé à de nombreuses libertés ces dernières décennies.

                      @ ironbooboo

                      Ce n’est pas parce que l’on n’exprime pas un avis, que la politique n’est pas faite en son nom. Au contraire, leur abstention a contribué au même titre qu’un vote normal au pouvoir en place.

                      Même un taux d’abstention encore plus élevé ne changera pas la légitimité de l’élu. Il rendra tout au plus son triomphe un peu plus modeste.

                    • @ aloygah :

                      Redéfinissez « légitimité » dans ce cas …

                    • @ ironbooboo

                      Pas besoin: légitimité signifie qui est conforme à la loi.

                      Tant que la loi stipule qu’il suffit d’une majorité des suffrages exprimés pour être élu, une élection sera légitime, même si on n’avait plus qu’un seul électeur… 

                    • @ aloygah :

                      Mouai. Une petite piquée de mauvaise foi ?
                      Ce n’est pas la définition complète et ce que vous en avez omis affine le sens.
                      C’est l’individu qui fonde l’état, puis celui-ci émet la loi. Si personne ne demande de lois, ça reste illégitime d’en produire.

                      « La légitimité est la qualité de ce qui est fondé en droit, en justice, ou en équité.

                      La légitimité repose sur une autorité qui est fondée sur des bases juridiques ou sur des bases éthiques ou morales, et permet de recevoir le consentement des membres d’un groupe.

                      Au sens sociologique la légitimité est un accord tacite subjectif et consensuel axé selon des critères éthiques et de mérite quant au bien-fondé existentiel d’une action humaine.

                      La légitimité est donc différente de la légalité »

                    • @ ironbooboo

                      Ce n’est pas de la mauvaise foi, seul le sens premier peut s’appliquer dans ce cas.

                      Car la démocratie n’est en aucun cas un système moral, puisque c’est une dictature de la majorité sur une minorité. Le fait qu’il y ait abstention ou pas n’y change rien.

                      L’éthique libérale est jusnaturaliste. Elle n’accepte de coercition que dans le cas de légitime défense.

              • Le programme n’est pas conçu en fonction des attentes des gens, mais pour leur plaire, ce qui est subtilement différent. Par exemple, la spoliation d’une minorité au profit de la majorité n’est pas une attente des gens, mais ça leur plaît beaucoup. Je suis convaincu que les gens seraient tout-à-fait réceptifs à des programmes plus rigoureux et libéraux s’ils étaient expliqués rationnellement. Mais évidemment le pouvoir fait tout pour éviter que les arguments rationnels viennent sur le tapis, car ce serait leur perte. On préfère de loin affirmer, sans avoir jamais essayé, « qu’en France ça n’est pas possible » et flatter la paresse intellectuelle de l’électeur

                • @ MichelO

                  Vous arrivez à convaincre beaucoup de gens autour de vous?

                  Pour ma part, ce n’est pas la panacée, j’en conclus donc que les gens n’en ont pas l’envie pour l’instant.

                  • @michel O

                    Pourquoi voulez vous convaincre les gens ?
                    et pourquoi dites vous qu’ils n’en n’ont pas envie ?
                    La politique ils en ont marre ?
                    C’est tout ?.

        • Et quel est le profile de celui qui vous représenterait?

          Il descendrait de mon dos et arrêterait de me faire les poches.

  • Mais enfin, tous ces gens qui ne prennent pas part au jeu démocratique attendent le Grand Monarque. Il est décrit dans le psaume 72 et Esaïe 42 notamment.
    https://www.biblegateway.com/passage/?search=ps+72&version=LSG
    https://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie+42&version=LSG

  • Enfin les vrais chiffres de ces election…

  • On parle de majorité, des électeurs, de ceux qui votent, de programmes, de partis …

    Mais a-t’on réfléchi à quel pourcentage ceux qui s’expriment votent pour un programme ou contre un autre programme, contre une certaine classe politique, contre une certaine façon d’agir ou de ne pas agir du gouvernement ?

    Et cela présente un double problème : la représentativité des élus et la cohésion du pays. Il faut absolument cesser de mettre en place des mesures, d’édicter des lois, d’engager le pays parce que un clan porté au pouvoir par le rejet de l’autre clan en profite pour imposer une vision dogmatique sans rapport avec les préoccupations de la population.

    Au train où l’on va, on aura demain un gouvernement élu par 51% des votants mais 90% de mécontents de son action dans la population totale : parce qu’on peut très bien être élu non sur un programme mais sur le rejet du programme des autres.

    • Absolument, ces chiffres sont la preuve que ‘le Peuple’ est bien un constructivisme, qu’il n’a aucune existence réelle, que la cohésion d’un pays ne peut pas s’appuyer sur des lois, des normes et des mécanismes.

      Le FN ne doit son public qu’au rejet des autres partis, FH a été élu par rejet de NS…

      Les gens détournent tous les systèmes quels qu’ils soient pour exprimer leur individualisme : ce pays est profondément libéral, mais écrasé par des croyances complétement fausses sur ce qui fait la liberté, ils sont donc dans le rejet, la transgression continuelle.

    • @ Pragmat :

      Ah je vous aime Pragmat ! C’est exactement la remarque que j’essais de formuler depuis des jours, seulement je n’ai pas votre éloquence.

      On est même déjà dans le cas que vous décrivez : 15% de votes pour le FN, c’est possiblement jusqu’à 85% d’électeurs qui rejettent leur projet. En admettant qu’ils gagnent …

      Et je suis très surpris : on dirait que tout le monde s’en moque.

      Pour moi la représentativité est la raison même de leur présence. S’ils ne parlent pas en notre nom, que font-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quels intérêts servent-ils ?
      Je trouve ça franchement inquiétant pour la démocratie qu’on puisse choisir d’ignorer les abstentionnistes dans l’indifférence générale. Je ne m’attends à ce qu’on chamboule tout le pays pour autant, mais on pourrait s’attendre à ce que certains essaient de comprendre ces électeurs qui n’ont pas été aux urnes. Ils font pourtant partie des administrés au même titre que les votants.

      • @ironbooboo :

        Ces 85% de gens veulent conserver leur liberté, face à un Etat qu’ils rejettent.

        Oubliez le terme de ‘démocratie’, sinon vous continuerez à tourner en rond : la démocratie telle qu’elle existe en tant que système politique (élections, élus, pouvoir, …) n’est pas en phase du tout avec la démocratie telle que vous l’imaginez en tant qu’idéal politique (respects des droits de chacun, prise en compte des demandes de chacun, valeurs, droits de l’homme, etc…)

        C’est cette déconnection qui explique les 85%

        • C ‘est le terme démocratie qui a vu sa signification évolué au fil de l’histoire le même mot était perçu différement durant la la Grèce classique

          • @Stéphane Boulots :

            « Ces 85% de gens veulent conserver leur liberté, face à un Etat qu’ils rejettent. »

            Vous arrêtez de faire ça ? 😀
            Dans les 85% qui ne sont pas forcément Ok avec le vainqueur (en l’occurrence, cette fois ci, le FN) il s’en trouve même pour continuer à voter PS. Stop dire à tout bout de champ ce que les gens pensent.
            Pour 56.1% on en sait rien du tout et pour les autres vous avez les chiffres au dessus.

            • @ironbooboo :

              Oops ! je voulais parler des « 90% de mécontents de son action dans la population totale » dans le commentaire de Pragmat, je me suis mélangé avec les chiffres …

              Le fait que l’immense majorité des gens votent contre quelque chose et non pas pour quelque chose est symptomatique : ces gens en votant contre veulent exprimer leur liberté. Les partis socialistes de tout bord, fonctionnent tous selon le même schéma : ils prennent les électeurs pour des enfants, leur promettent, décident et font pour eux. C’est de cela que les gens ont marre.

              Et quand la réalité n’est pas au rendez-vous, les gens votent contre.

  • Ce n’est pas tout.
    Parmi les électeurs du FN, beaucoup considèrent que son programme est mauvais mais que les autres sont encore pires.
    Beaucoup considèrent qu’il sont même aussi mauvais que les autres voire légèrement pires, mais que l’urgence est de saper la mainmise des socialistes de gauche, à leur retirer le pouvoir à ces brutes suffisantes et bornées.

    Bref, il y a beaucoup plus que 56% d’électeurs orphelins de parti et de candidat…

  • élections présidentielles de 2012 1er tour

    F Hollande 10 272 705 voix
    N Sarkozy 9 753 629 voix
    Abstentions+blancs +nuls: 10 145 333 voix
    sur 46 028 542 inscrits

    Marrant Non???

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