La débâcle du Venezuela, un résultat prévisible du socialisme

Le Venezuela prouve une fois de plus que le socialisme détruit la richesse et appauvrit la population.

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Nicolas Maduro le 4 décembre 2014 (Crédits : Presidencia de la República del Ecuador, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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La débâcle du Venezuela, un résultat prévisible du socialisme

Publié le 30 mars 2015
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Par le Minarchiste

Nicolas Maduro 4 décembre 2014 Credit Presidencia de la República del Ecuador (creative commons)
Nicolas Maduro le 4 décembre 2014 (Crédits : Presidencia de la República del Ecuador, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

 

En 2009, j’avais analysé en profondeur la situation socio-économique du Venezuela et son évolution sous le règne d’Hugo Chávez (parties 1, 2, 3 et 4). Voici ce que j’écrivais en conclusion :

« Au cours de sa présidence, Chavez a utilisé les revenus provenant du pétrole, lesquels ont explosé grâce à la hausse fulgurante du prix du pétrole, pour aider les plus démunis. C’était une stratégie plutôt simple et efficace pour prendre le pouvoir puisque au début de son premier mandat, environ 50% de la population du pays était considérée comme pauvre (ce chiffre est descendu à 31,5% au début de 2008).

S’il advenait une baisse du prix du pétrole ou de la production, il aurait à couper drastiquement dans les dépenses, à défaut de quoi il mettrait le pays dans une situation financière encore plus précaire.

Selon moi, c’est la production de PDVSA qui sonnera le glas de Chávez. Avec toute son ingérence dans l’industrie pétrolière du pays, la production de pétrole est en chute libre. Le prix du pétrole continuera certes d’augmenter au cours des dix prochaines années, mais à un rythme moindre qu’au cours des dix dernières années. S’il fallait que la production baisse plus vite que le prix ne monte, les revenus de l’État chuteront et Chávez devra couper dans le filet social. Les conséquences seront fatales pour le chavismo…

Présentement, le Venezuela est clairement sur les traces de Cuba ; i.e. que Chávez est en train d’amener le pays, peu à peu, vers une dictature socialiste militaire-totalitaire. »

Aujourd’hui, plus de 5 ans après la publication de ces articles, il s’avère malheureusement que j’ai eu raison sur plusieurs points.

Le régime manque de devises étrangères, ce qui l’empêche d’importer des produits de première nécessité et de payer ses dettes. Environ 75% des biens consommés au Venezuela sont importés. Le pays fait face à des pénuries de biens essentiels comme le lait et la farine, en passant par le shampooing, le papier de toilette et les serviettes sanitaires. Des files d’attente de plusieurs centaines de personnes se forment chaque jour devant les supermarchés. Une dizaine de patients sont récemment décédés dans un hôpital de Caracas par manque de valves coronariennes.

L’administration Maduro blâme les commerçants et impose des contrôles de prix, ce qui a évidemment comme conséquence d’accentuer les pénuries. Des dirigeants de pharmacies et de supermarchés ont été arrêtés. Il est maintenant interdit de photographier les étagères vides des supermarchés appartenant au gouvernement, et des journalistes ont été arrêtés pour avoir dénoncé ces pénuries.

Entre 2000 et 2012, le gouvernement a bénéficié d’environ $800 milliards de revenus pétroliers, ce qui est environ 2,5 fois plus que durant les 13 années précédentes (ajusté pour l’inflation). C’est ce qui a permis à Chávez d’ancrer son régime. Le nombre de fonctionnaires a plus que doublé en 16 ans tandis que le dirigeant expropriait ou nationalisait 1.200 entreprises. Le déficit de gouvernement a explosé à 20% du PIB et la dette du pays a fortement augmenté. L’inflation s’est accélérée tandis que le PIB est en diminution. La pauvreté a recommencé à augmenter, tout comme l’insatisfaction de la population.

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Les réserves de change ne se situent maintenant qu’à $21,4 milliards alors que le pays fait face à des sorties de fonds de $35 milliards cette année. Devant une situation financière aussi précaire, le gouvernement est en mode gestion de crise et tente d’obtenir des prêts d’urgence auprès d’autres pays. Les marchés financiers reflètent une probabilité de 65% de défaut du pays sur sa dette en 2015. En novembre 2014, le pays a été sauvé par un prêt chinois de $4 milliards, mais cet argent fond comme neige au soleil. Si bien que la Chine annonçait il y a quelques jours qu’elle prêtera de nouveau $10 milliards au Venezuela pour lui permettre de subsister quelques mois de plus.

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Le taux d’approbation de Maduro a chuté à 20%. Une élection présidentielle aura lieu plus tard en 2015. Par ailleurs, le parti de Maduro, le PSUV, une coalition de groupuscules socialistes, est en train de se démanteler. Certains membres du parti accusent Maduro de trahir Chávez et de ne pas être assez radical dans son application de la révolution socialiste bolivarienne ! De plus, il y a de plus en plus de frictions entre l’armée et les milices bolivariennes armées.

Par ailleurs, le pays s’approche de plus en plus du totalitarisme. Le 27 janvier dernier, le ministre de la défense a imposé un décret permettant à l’armée d’utiliser leurs armes contre des protestants s’ils font preuve de violence. L’obstruction envers les médias indépendants a continué. Seulement le quart de la population a confiance en l’autorité électorale. Les prisonniers politiques se font de plus en plus nombreux, incluant Leopoldo Lopez, fondateur du parti Voluntad Popular, mis « provisoirement » en prison, il y croupit depuis un an, ainsi que le maire de la capitale Caracas, Antonio Ledezma.

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En 2003, Chavez avait renvoyé 18.000 employés (50%) de PDVSA1 parce qu’ils avaient participé à une manifestation dénonçant la politisation de cette entreprise d’État. Beaucoup de ces gens constituaient l’intelligentsia de PDVSA et durent s’expatrier aux États-Unis, au Mexique, en Colombie, au Pérou et même en Alberta. La communauté vénézuélienne de l’Alberta est passée de 465 en 2001 à 3.860 en 2011 ! L’un d’eux a même fondé un nouveau centre de recherches à l’Université de Calgary. Mais c’est certainement la Colombie qui a le plus bénéficié de l’exode des cerveaux du Venezuela.

Par ailleurs, la surévaluation du Bolivar imposée par le gouvernement du Venezuela nuit aussi beaucoup aux opérations de PDVSA. En fait, ce que l’on a observé est que si on dilapide le capital d’une entreprise plutôt que d’y réinvestir, sa production ne peut qu’en souffrir. C’est l’accumulation du capital productif par l’investissement qui pousse la productivité et engendre la richesse.

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Conclusion

Plutôt que de porter le blâme et changer le système, Maduro préfère rejeter la responsabilité de cette débâcle sur le dos de la politique « impérialiste » des États-Unis. Le Président est devenu quasi paranoïaque et voit des complots partout.

Malheureusement, le Venezuela prouve une fois de plus que le socialisme détruit la richesse et appauvrit la population. Par ailleurs, un régime socialiste ne peut subsister qu’en affaiblissant constamment la démocratie et les libertés individuelles, jusqu’à sombrer dans le totalitarisme militaire. Espérons que le monde apprendra une fois pour toutes des erreurs des Vénézuéliens…


Sources :


Sur le web.

  1.  Petróleos de Venezuela SA (PDVSA) est la compagnie pétrolière appartenant à l’État vénézuélien.
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  • Ben lorsque l’on voit les Français voter socialiste on ne peut qu’etre dubitatif.

    • Je sais que ça va vous sembler dingue mais tout ne se ramène pas à la France et tout n’est pas comparable à la France, c’est pas le centre du monde…
      Nos socialistes ont bien foiré et les dégâts se feront sentir longtemps, mais les socialistes du Venezuela sont dans une toute autre catégorie que les nôtres, bien pire sur tous les plans et avec des résultats bien pires malgré les plus grandes réserves mondiales d’or noir.
      On parle d’un pays qui a interdit les licenciements, comme le veut Mélenchon pour la France ! D’ailleurs vu l’explosion du chômage on voit bien que c’est un bel échec.

      • Je trouve que le Venezuela ressemble plutôt à l’avenir de la Russie, pour l’instant on en est à 2003 ou le leader socialiste est encore énormément soutenu et qu’il prend des mesures idéologiques. Dans quelques années Poutine ne sera surement plus en état d’être au pouvoir et l’économie du pays sera une bombre à retardement, viendra le Maduro.

        • Si c’est le cas ça risque d’être bien laid, surtout que la Russie a une capacité de nuisance autrement plus forte que le Venezuela. Bien dommage car la Russie avait un bel avenir économique devant elle, mais le libéralisme et la liberté ne semblent pas être dans l’ADN russe, encore moins que le français.

    • bonjour f.Robin, quand même étonnant que perdure un tel système ,car cela ne fonctionne vraiment dans aucun pays du monde . En gros cela revient à promettre le paradis sur terre durant notre séjour sur celle-ci , les Religions ,plus prudentes le prévoie après …

  • « qui mousse la productivité » : amusante typo… Pour le reste, c’est malheureusement vrai.

  • Ce que je trouve vraiment effrayant avec ce pays c’est qu’il puisse être encore debout ou que la population ne soit pas massivement dans les rues en train de tout casser dans les rues..Non mais vous avez vu toutes ces données économiques ? Le chômage ? L’hyperinflation ? Les pénuries ? L’explosion de la criminalité ? Comment est il possible que l’économie n’ait pas subi un effondrement brutal ou que les gens arrivent à supporter sans rien dire une telle dégradation de leur niveau de vie ? Je me dis que ça ne va pas durer longtemps mais je commence à devenir très pessimiste sur les possibilités d’un vrai changement dans le pays avec une population aussi molle…

    • C’est parce-que c’est le Camp du Bien qui est au pouvoir, et il lutte contre les méchants patrons. Et si ça ne marche pas, c’est la faute 1) aux méchants patrons qui font rien que faire exprès de mal faire tourner leur boîte dans l’unique but d’exploiter les gens et d’embêter le gouvernement (ils vont jusqu’à faire croire qu’ils nont plus rien à vendre, les vicieux!) 2) à l’impérialisme américain qui fait tout pour embêter le gouvernement (c’est les américains qui achètent tout le PQ pour plus que les Vénézuéliens en aient, les fourbes!).

      Les gens ne vont quand même pas se révolter contre ceux qui font le bien et qui luttent contre les méchants patrons et les méchants Américains quand même!

      • lol certes mais cette stratégie peut pas durer pour toujours, et il faudrait une opposition vénézuélienne un peu plus soudée et énergique. Trouver des façons originales d’expliquer aux gens ce qui se passe, dans la discrétion pour éviter d’irriter le pouvoir en place.

        • La compréhension de l’économie ou le libéralisme s’adressent à la raison. Le(s) politique(s) s’adresse(nt) au cœur, aux tripes. « Les gens ne votent pas avec leur tête mais avec leurs tripes » comme l’a très justement dit G. Frêche. Et il est 1000 fois plus facile de s’adresser aux tripes qu’à la tête.

          Essayez d’expliquer tel ou tel phénomène économique à Mme Michu ou à mamie Germaine en 2 phrases simples, puis essayer de leur parler des salauds de riches toujours plus riches ou des étrangers qui piquent les emplois, et dites-moi quel type discours a le mieux marché…

          Bref, EXPLIQUER n’a aucune efficacité sur la grande majorité, ce qui marche, ce sont les valeurs (et il est difficile d’aller à l’encontre des valeurs distillées par la propagande, on en a l’exemple en France) et la dénonciation. On ne gagne pas une élection en expliquant.

          • Malheureusement tellement vrai…la politique n’est qu’un show permanent, une opération marketing…
            Les élus ne sont absolument pas capables de diriger un pays, mais pour élaborer des stratégies politiciennes à 2 balles ils sont très forts.
            Cela me fait penser à un sketch des inconnus, ne pas prendre les gens pour des cons, mais ne pas oublier qu’ils le sont.

            • Promettre la lune et désigner des ennemies sont des arguments vieux comme le monde, aucun besoin de talents pour ça, c’est comme le comique de répétition ça marche toujours…

        • Quand tout ceux qui ouvrent leur gueule et se disent opposant finissent en prison, disparaissent mystérieusement ou soient victimes de l’insécurité ou de la violence routière, il y a beaucoup moins de monde pour s’opposer au gouvernement …

        • Les gens savent ce qu’il se passe dans leur pays. Seulement c’est devenu une dictature et les journalistes sont tués ou emprisonnés quand ils dévoilent des informations publiquement qui déplaisent au pouvoir. C’est le pays le plus dangereux au monde, les armes pullulent aux mains des voyous ou des milices chavistes.

        • Un habitant de ce pays se fait dézinguer toutes les 25 minutes par des criminels quand c’est pas par l’armée. ca donne envie de sortir gueuler sa colère n’est-ce pas ?

    • Pendant la révolution ukrainienne se tenait des grandes manifestations au Venezuela. Vu que notre attention était uniquement sur l’Ukraine le pouvoir a juste mitraillé la foule.

    • « Ce que je trouve vraiment effrayant avec ce pays c’est qu’il puisse être encore debout » » : parce qu’il faut bien vivre. Mettez-vous à la place des parents vénézuéliens qui doivent élever leurs enfants malgré l’immonde usurpant le pouvoir. C’est le chantage habituel des socialistes contre les populations qui se résume par « la bourse ou la vie », jusqu’à ce qu’ils s’attaquent à l’os.

  • « Plutôt que de porter le blâme et changer le système, Maduro préfère rejeter la responsabilité de cette débâcle sur le dos de la politique « impérialiste » des États-Unis. Le Président est devenu quasi paranoïaque et voit des complots partout. »

    Je doute qu’il y croit lui-même, il faudrait un semblant de preuve pour ça. C’est juste la vieille rengaine autoritaire quand les choses vont mal : trouver un ennemi extérieur afin de garder le soutien d’une population nationaliste.
    D’ailleurs ça marche plutôt mal puisque selon le sondage mondial annuel du Pew Center un peu plus de la moitié des Vénézuéliens ont une image positive des USA.

    « En novembre 2014, le pays a été sauvé par un prêt chinois de $4 milliards, mais cet argent fond comme neige au soleil. Si bien que la Chine annonçait il y a quelques jours qu’elle prêtera de nouveau $10 milliards au Venezuela pour lui permettre de subsister quelques mois de plus. »

    Les Chinois ne reverront jamais cet argent, ou ruineront le Venezuela quand ils devront rembourser. Pas très intelligent de leur part, surtout vu la forte augmentation de la dette chinoise qui atteint quand même 289% en combinant dette publique et privée, soit davantage qu’aux Etats-Unis par exemple mais avec un niveau de vie bien inférieur, du coup ça fait peur pour l’avenir.

    • Des leçons à retenir ? A chaque fois, les gens oublient. Et ils recommencent.

      Certes, le peuple vénézuélien est une victime.

      Mais il faut rappeler que c’est ce même peuple… qui a élu, et bien élu, Chavez. Et ils ont ensuite élu (de justesse…) Maduro.

      Tant pis pour eux.

      Aucune empathie, aucune pitié.

      Ils vont payer pendant des années, au prix fort, leur bêtise.

      • Ils vont payer le prix fort mais ne comprendront jamais la cause de leurs malheurs. L’inculture économique et la propagande sont des armes absolument redoutables, on le voit bien en France, à « petit » niveau.

      • « Certes, le peuple vénézuélien est une victime. »

        « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ».

        George Orwell

        • Déterrage .
          Mais, connais tu le nombre des abstentions ? non parce que si c’est comme chez nous, + de 50% n’en n’ont pas voulu …
          Ne pas taper lourdement sur la tronche de quelqu’un sans savoir .. 😉

    • La Chine cherche du pétrole, et soutiendra le régime tant qu’il pourra lui en fournir.

      • Vu que la production de pétrole baisse lentement dans ce pays et que ça va accélérer vu le très faible investissement ça risque de ne pas durer lentement. Et puis le peuple vénézuélien va-t-il accepter d’être un esclave des chinois ? J’en doute, la stratégie peut pas durer éternellement.

        • « Et puis le peuple vénézuélien va-t-il accepter d’être un esclave des chinois ? »

          Même si c’est le cas c’est un pari dangereux pour la Chine car il faut d’énormes investissements en infrastructures et le pétrole Venezuelien demande plus de raffinage.

          • Bah, une petite leçon ne fera pas de mal à la Chine, couvrir un tel pays n’amènera rien de bon.

            • Le succès de la chine est du à 99% aux investissement étranger. La chine à encore tout à démontrer sur ses propres capacités à produire de la richesse.

              • Le succès chinois est dû à sa politique commerciale. Il y a 120 milliards de $ d’investissements étrangers en Chine en 2014, mais 103 milliards d’investissements chinois à l’étranger. L’équilibre est sans doute pour bientôt, et on ne peut pas balayer ça d’un « la Chine a encore tout à démontrer sur ses propres capacités à produire de la richesse ». Manifestement, la Chine produit aujourd’hui de plus en plus de richesses, et bientôt plus qu’elle n’en reçoit. En revanche, on peut craindre que la France, même moyennement chaviste mais dont l’économie privée se rétrécit quand même chaque jour, ne soit sur la trajectoire inverse.

    • Il est quand même bien possible que la Chine ait une stratégie derrière leur endettement, contrairement à l’ensemble de la planète (enfin, ils ont aussi des stratégies, mais grotesques): ils jouent la montre jusqu’à ce que les monnaies de référence fassent le bon gros plongeon. Leur dette fond alors comme neige au soleil. Et, comme c’est étrange, et quel heureux hasard, les chinois raflent tout l’or qu’ils peuvent trouver.

      • Il n’y a pas de stratégie, cela vient de la bulle immobilière et des folies des gouvernements locaux, leur dette n’a pas plus de valeur que la nôtre ou celle des japonais dont ils suivent la voie.

        • Quand on a la solidité d’un Etat, et qu’on a les moyens de jouer la montre, emprunter à l’heure actuelle en n’importe quelle monnaie pour acheter de l’or (je ne sais pas si c’est ce qu’ils font, note bien, mais ils s’endettent et ils achètent de l’or) est plutôt un excellent calcul. Comme par hasard, les chinois font ça, et comme par hasard, ils ont la réputation de penser sur le long terme (faut dire aussi qu’ils se foutent un peu des prochaines élections :-p). donc c’est peut-être pas une stratégie, mais ils risquent quand même de s’en sortir beaucoup mieux que beaucoup d’autres lorsque la bulle des dettes d’Etats explosera…

          • Bof, je suis pas convaincu du tout…Depuis des années les actions chinoises se sont clairement orientées vers le court terme, pas le long terme, quant à l’or je m’en fiche un peu et je comprends pas l’obsession malsaine de certains confrères libéraux avec ce métal, s’ils achètent de l’or et que sa valeur finit d’une façon ou d’une autre par s’effondrer ce sera pas beau à voir.
            Les chinois ont tendance à être méchamment surestimés par certains, pourtant des erreurs ils en ont fait en masse..La pollution massive qui étouffe les villes chinoises par exemple, les cas de cancers et d’asthme sont très nombreux, cela va se révéler très coûteux en dépenses sanitaires par exemple, en productivité du travail également…Et l’effet économique de long terme se fait déjà sentir : des expatriés refusent de plus en plus de s’y rendre à cause de ça, des entreprises hésitent à investir et des chinois de classe moyenne ou supérieur s’exilent aux USA, Australie ou Canada pour y échapper..Bref, pas de pensée à long terme à ce niveau.

    • Les Chinois ne reverront jamais cet argent, Ils ont peut-être gagé la production de pétrole ❓

    • Contrairement à la France qui doit être dans les mêmes niveaux d’endettement, la Chine peut très bien mettre en faillite ses emprunteurs privés et territoriaux sans mettre en danger son gouvernement central. Les prêts au Venezuela sont des achats de pétrole à livraison différée, ça vaut bien plus que les 42 milliards que la France a prêté à la Grèce, et tant qu’à avoir peur pour l’avenir, il vaut mieux le faire pour la France que pour la Chine…

      • Moué, pas convaincant. La Chine se transforme en horreur étatiste donc elle finira comme toutes les horreurs du même genre.

        • Je suis allé en Chine pour la première fois en 1991. L’horreur étatiste, c’était alors, pas aujourd’hui où ça n’est plus très différent de la France. Les évolutions sont bien en sens opposés…

          • Ben voyons, c’est pour ça que le pouvoir chinois actuel cherche à rétablir l’éducation maoïste ! Si vous appelez ça aller de l’avant..Et je parle même pas des chrétiens de Chine qui sont de plus en plus maltraités ou des musulmans Ouïghours qui subissent un traitement immonde.
            Bref, pas convaincu du tout…Et non, en France on en est pas là, pas encore.

            • Le pouvoir chinois cherche à se maintenir, ça ne veut pas dire que l’état s’immisce dans la vie quotidienne des Chinois plus que par le passé (contrairement à ce qui se produit en France). Les dirigeants chinois ciblent un petit nombre d' »ennemis », ceux-là ont toujours été maltraités, et prétendre qu’ils le sont plus aujourd’hui qu’hier est une insulte aux victimes d’hier. Ceci dit, la grande majorité des Chinois a pragmatiquement admis qu’elle s’emmerderait pendant les cours de morale politique et qu’elle vivrait de son mieux le reste du temps, parce que ce mieux est extraordinairement mieux qu’il y a dix ans, et incommensurablement mieux qu’il y en a 20, quand Deng venait de lancer son « Chinois, enrichissez-vous, il est glorieux de s’enrichir ! ». Etre riche et mener une vie aisée demande de sacrifier en Chine un peu de liberté et de trouver quelques arrangements avec l’état. En France, il est honteux de chercher à être riche et à mener une vie aisée, l’état s’occupe de votre liberté et n’accepte aucun arrangement. Je persiste, pour le pékin lambda, les évolutions chinoises et françaises sont bien en sens contraire, et pas loin de se croiser.

              Ce que dit Xi sur l’éducation ne devrait pas faire bondir dans le pays de Najat, Hamon, et Peillon. La Chine reste une dictature communiste, mais sur bien des aspects, en particulier les facilités économiques et l’entreprise individuelle, elle est bien plus éclairée que la démocratie socialiste française.

  • « il y a de plus en plus de frictions entre l’armée et les milices bolivariennes armées. »

    Le Vénézuéla finira en Chili.

    • C’est ce qu’on peut lui souhaiter de mieux.
      Mais il peut aussi finir comme Cuba.

    • Vu comment le Chili est aujourd’hui ce serait une bonne chose, mais ce serait limite trop beau.
      Cuba paraît plus plausible comme avenir, une amie du Venezuela m’a d’ailleurs dit la même chose : « on devient Cuba, on va finir aussi pauvre ».

    • sauf que l’armée vénézuélienne est fidèle à maduro. il y a de grandes chances que le vénézuela devienne une dictature militaire. au fur à mesure, que la situation économique se dégrade, le gouvernement utilise des méthodes dictatoriales pour se maintenir au pouvoir à tout prix. pour faire un coup d’état, il faut des armes c’est pas pour rien que Chavez a désarmé la population et a veillé à que seuls ses partisans aient des armes. au chili, l’armée a fait un coup d’état justement à cause de l’infiltration de l’extrême gauche dans l’armée. Il y avait des groupuscules d’extrême gauche (soutenu par Allende) au chili qui assassinaient les opposants politiques de la gauche. ces groupuscules ont commencé avec le soutien d’Allende à s’infiltrer dans l’armée ce qui a provoqué une exaspération des militaires qui ont renversés Allende. les militaires chiliens ont remis de l’ordre dans leur pays qui était au bord de la guerre civile

    • le pouvoir vénézuélien est obligé de s’appuyer de plus en plus sur l’armée pour pouvoir conserver le pouvoir. une grande partie des postes à responsabilité sont occupés par des militaires qui s’en mettent pleins les poches. je doute qu’ils renversent Maduro….le seul moyen de faire tomber le régime de Maduro est une révolte populaire

  • Il y a même un département communiste en France !!! Dont les dirigeants doivent des gorges chaudes de la politique de liberté de Maduro.. D’ailleurs Mitzi Capriles de Ledezma, femme du maire de Caracas sauvagement tabassé et emprisonné dans les geôles du pouvoir Vénézuélien, a été reçues par tous les dirigeants Européens, sauf en France…Ils devaient marché pour les droits de l’homme en Russie, ou pour la liberté d’Expression Chez Charlie ou au Bardo…
    Regardant à gauche lorsque Maduro fait exécuter les opposants : le policiers en on marre, plus de 60 corps à ramasser chaque matin dans chaque quartier…
    Un dirigeant de PODEMOS a osé : »ce sont les opposants de droite, qui font volontairement la queue devant les boutiques et supermarchés et pharmacies… en disant qu’ils sont vides -Alors que tous les Militants de gauche savent que ces magasins sont pleins !!!  »
    La caméra entre dans une boutique vide de Caracas…. Le représentant de Podemos : « vous voyez ! Ils ont vidé le magasin, avant de vous laisser filmer l’intérieur ! » ????
    Les assassinats d’opposants : « des mises en scènes ! »
    Les opposants de de Caracas emprisonné dont le Maire : « Ils sont entrés en prison volontairement et nivellent plus en sortir  »
    Les Milliards en Suisse : « des réserves pour faire face à l’invasion des USA. »

  • Le déterminisme économique est sans pitié. J’ai vu les étagères vides à Leningrad en 77 et à la Habana en 97 dans ces paradis soviétiques qui devaient faire le bonheur de la planète.
    Maduro a tout sauf un cerveau. Il va mener son.pays à la ruine

    • Ou sont les leçons de l’histoire, je ne comprend plus .

      Mais je crois avoir lu plus haut une histoire sur germaine et je crois malheureusement que c’est le seul problème l’ignorance et la non culture ne peut que provoquer cette état d’autodestruction …

  • « le Venezuela prouve une fois de plus que le socialisme détruit la richesse et appauvrit la population. »

    Allez dire ça aux 50 millions de pauvres aux USA; le royaume du capitalisme triomphant et du libre marché.

    • Il vaut mieux être pauvre aux USA que « riche » au Venezuela… Regardez plutôt les chiffres de la pauvreté absolue…

    • 1. Les USA sont loins d’être le pays le plus libre du monde, économiquement parlant (et pas que!): seulement 12ème selon l’Heritage Foundation et le WSJ, idem selon l’institut Fraser me semble-t-il

      2. Un « pauvre » aux USA, c’est TRÈS relatif. Je be me rappelle plus des chiffres exacts mais par exemple plus de 95% de ceux classés comme « pauvres » aus USA ont la clim. Ceci n’est qu’un exemple, mais quand on voyait les équipements, la taille des logements etc. de ceux classés comme pauvres on se disait que cela ferait envie beaucoup de personnes classés comme « classes moyennes » en France

      3. La définition de la pauvreté est tellement relative (*) qu’on peut tout à fait arriver à des chiffres farfelus du genre « 50 millions de pauvres aux USA ».
      Quelle est votre source concernant ces 50 millions?

      4. Ce qui est grave, ce n’est pas d’être pauvre, c’est de le rester! Aux USA la mobilité sociale est beaucoup plus importante, et la majorité des gens se retrouvent classés comme pauvres à un moment ou un autre de leur vie (en général en début de carrière).

      Question subsidiaire: qu’entendez-vous par « triomphant » dans « capitalisme triomphant »? Je vois souvent cette expression dans la bouche des perroquets de la pensée unique mais aucun ne m’a expliqué ce qu’il entendait par là.

      (*) par exemple en France on définit le seuil de pauvreté à 50% du salaire médian. Concrètement, cela veut dire que si les 20% les plus pauvres voient leurs revenus augmenter de 10% et que les 20% les plus riches voient leurs revenus augmenter de 20%, le taux de pauvreté va… augmenter!

    • J’ai cru qu’ils avaient disparu nos chantant communistes qui claironnaient la victoire sur chaque article du Venezuela il y a deux ans. :mrgreen:

      Maintenant que ce qui était immanquablement prévu est en train d’arriver il ne reste plus que vous avec vos arguments idiots.

      -Les USA sont un des principal pays d’immigration de la pauvreté étrangère, le Venezuela en exporte.
      -Les pauvres des USA sont en plus infiniment plus riches que les pauvres de vos paradis socialistes.
      -Le Venezuela est assis sur un tas d’or, la plus grand réserve pétrolière mondiale.

      Foirer à ce point, ce n’est pas un exploit, ni une surprise, c’est le socialisme. C’est partout et toujours la même histoire depuis deux siècles. Seul les indigents de l’intellect y croient encore.

      • D’ailleurs les Vénézuéliens semblent émigrer assez massivement aux USA depuis 2013, les chiffres seraient en forte hausse. Belle ironie de l’histoire, comme avec Cuba : on fuit les paradis socialistes pour se rendre dans l’enfer capitaliste américain, mais ils sont fous ces gens ils comprennent rien décidément !

        • Les communistes qui sont contre l’échange libre exigent la fin des mesures protectionnistes contre leur paradis socialiste où jamais ils ne demandent l’asile.

          • Et pourtant ça aurait été génial pour nous de les voir s’exiler là-bas et à Cuba, qu’ils voient la réalité de face, mais ils sont pas fous et savent au fond d’eux-mêmes qu’ils n’aimeraient pas y être.

            D’un côté ce fut une excellente chose pour les USA de recevoir tous ces cubains docteurs, entrepreneurs, avocats..Cette communauté a vraiment bien réussi dans le pays.

        • SweepingWave : « Belle ironie de l’histoire, comme avec Cuba »

          Le solde migratoire de cuba: négatif.

          La logique socialiste est merveilleuse: on exporte les pauvres ailleurs et le pays capitaliste accueillant prend toute la merde statistique a son compte. Le socialisme c’est win/win sur le papier, tu chasse les clodos et tu pointe du doigt le voisin qui en a plein chez lui comme par hasard.

          Et même ainsi, le pays accueillant arrive à en sortir pleins de la misère. Même les pauvres sont plus riche que dans leur pays de départ.

    • C’est ce qu’on appelle la vraie vie mon grand, tout le monde ne peut pas gagner, tout le monde ne peut pas réussir, et même au paradis du socialisme c’est très nette : la pauvreté explose au Venezuela, à Cuba les gens ont même pas les moyens d’acheter une TV qui représente un an de salaire.
      Bref, un pauvre aux USA vit mille fois mieux qu’un pauvre dans les paradis socialistes 😉

    • lisez« The Haves and Have Nots » de Branko Milanovic qui compare la situation des plus pauvres dans chaque pays. il montre que les Américains les plus pauvres sont plus riches que 70% de la population mondiale. Dans les faits, qu’est-ce donc être pauvre aux États-Unis ? En se fondant sur diverses statistiques publiques, Robert Rector nous rappellait en 2007, dans un article publié par The Heritage Foundation, que parmi ceux que l’on désigne officiellement « pauvres » dans ce pays, 43% possèdaient leur propre maison, 80% l’air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 31% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD, 89% un four à micro-ondes, plus de 50% un équipement stéréo, plus d’un tiers un lave-vaisselle et 62% étaient connectés au câble de télédistribution ou avaient une antenne parabolique. Le « pauvre » des États-Unis moyen dispose également de plus d’espace – 134 m² – pour vivre qu’une famille normale de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d’autres villes européennes (120 m² en moyenne en Europe) : seuls 4% des foyers pauvres américains sont surpeuplés et plus des deux tiers offrent plus de deux pièces par personne.
      http://s3.amazonaws.com/thf_media/2007/pdf/bg2064.pdf
      les 10% les plus pauvres aux US gagnent 2 fois plus que les 10% les plus pauvres en « Europe du Nord »
      ce que veut dire pauvre aux usa: http://www.heritage.org/research/reports/2011/07/what-is-poverty http://acrithene.net/2012/11/29/pauvrete-et-comparaisons-grossieres-le-cas-france-etats-unis/ sans parler du fait qu’il y a une très grande mobilité des revenus aux États-Unis : 73% des Américains ont été pendant au moins un an dans le top 20% des revenus les plus élevés. lisez ceci sur la mobilité sociale aux usa: http://www.nytimes.com/2014/04/20/opinion/sunday/from-rags-to-riches-to-rags.html?smid=pl-share&_r=0

  •  » Quelle est votre source concernant ces 50 millions?  »

    C’est encore un qui confond le nombre de non assuré avant Obamacare et chiffres de la pauvreté. On sait que la pauvreté aux USA représente environ 15% de la population. Chiffre en bonne partie gonflés par les 1,5 millions d’immigrés qui franchissent la frontière chaque année.

    D.J

    • D.J: « Chiffre en bonne partie gonflés par les 1,5 millions d’immigrés qui franchissent la frontière chaque année.  »

      Ceux qui fuient les paradis socialistes et les pays anti-libertés (souvent les mêmes)

  • Plusieurs précisions. Tout d’abord le régime vénézuelien ne fera pas défaut à court terme. Le pays dispose encore de plusieurs actifs à l’étranger via PDVSA qui seront liquidés avant une éventuelle faillite. PDVSA possède plusieurs lignes de crédit qui peuvent encore entrer en action. Du côté des dépenses, la fin des subventions énergétiques suffirait à elle seule à retrouver un équilibre budgétaire. De même l’abandon de l’initiative Petrocaribe marquerait certes un coup à la diplomatie bolivarienne dans la région mais permettra de sauver le régime. Maduro doit donc choisir dorénavant entre ces deux poisons. Sachant que la fin de Petrocaribe provoquera une crise dans plusieurs îles des Caraïbes+Nicaragua+Haiti+Cuba. La fin de la subvention énergétique accélérera l’inflation et le mécontentement de la population. Une nouvelle dévaluation reste encore possible.

    Non le régime se s’effondra pas à court terme. La population qualifiée (étudiant/classe moyenne/rentiers) quitte peu à peu le pays (Colombie/Panama/Costa Rica/Mexique/Pérou pour les classe moyenne ; USA/Canada pour les ménages plus aisés). Ne reste au pays qu’une population parasite non qualifiée accro au clientélisme souvent originaire de la côte caribéenne. Des gens à qui on a distribué des milliers d’hectares de terre volés sans qu’ils n’aient aucune expérience agricole d’où la chute de la production agricole.

    À quoi bon investir autant dans l’éducation quand tous les docteurs/ingénieurs formés quittent le pays?

    • « Sachant que la fin de Petrocaribe provoquera une crise dans plusieurs îles des Caraïbes+Nicaragua+Haiti+Cuba. »

      ça serait définitivement la meilleure des choses qui peut arriver, en plus de faire danser quelques autocrates cela prouverait définitivement que loin d’être un avant post mondial du progrès socialiste, le Venezuela n’est plus qu’une dictature pourrie qui veut que l’on ne regarde pas ce qu’il s’y passe. Le moral de nos anti-impérialistes de gauche et de droite (on se rappelle du soutient de MLP au Venezuela) en pâtirait encore un coup.

      • C’est pas pour rien que Cuba tenait tant à faire la paix avec les Etats-Unis et reprendre les relations, pour se protéger d’un effondrement vénézuélien que les cubains voient venir.

        • Cuba a quand même bien arnaqué le Vénézuela. Maduro, l’ex chauffeur de bus qui croit qu’un oiseau lui parle, est bien entouré par des cubains.

          https://www.youtube.com/watch?v=qv5dAqSS0XU

          Ils financent plusieurs milliards (6 Mds USD) à Cuba via le pétrole et autre contre l’envoi de quelques médecins cubains qui n’ont souvent qu’une formation d’infirmier. Pareil pour la République dominicaine qui a récemment racheté ses créances au Vénézuela en manque de fonds pour simplement 48% de sa valeur faciale! Un gentil cadeau de 2 Mds USD. Je ne parle même pas des remboursements des autres pays sous forme de riz ou de sac d’haricots…

  • Il semble que les vénézueliens n’aient rien appris de la maladie hollandaise (voir wiki).

    Cette maladie nuit en final à la compétitivité prix des productions locales (industrielles et agricoles), non seulement pour les exportations mais aussi pour la consommation locale d’où les pénuries.

    A un autre niveau c’est un peu ce qui pourrait arriver sur certaines productions en france si on continue à outrance l’assistance : on ne produira plus de fruits puisque leur coût de production (récolte) sera plus élevé que de les importer.

    • Bof, la maladie hollandaise est surtout un justificatif pour des politiques dirigistes et étatiques.

      Certes, un pays qui exporte des matières premières (MP) à forte valeur ajoutée voit sa compétitivité s’éroder d’où des importations en hausse et des investissements étrangers qui se concentrent dans les secteurs des MP. Cependant un environnement macroéconomique et judiciaire stable et respectueux de la propriété privé sont les meilleurs outils pour diversifier les investissements et la production. D’ailleurs la monnaie vénézuelienne est aujourd’hui surévalué par le gouvernement. Les industries locales y souffrent faute d’intrants car le pays ne dispose pas des devises pour payer les importations.

      On ne parle d’ailleurs pas des avantages forts de l’exploitation des MP :

      – Une monnaie forte qui permet à la population un fort pouvoir d’achat
      – Une inflation faible si on met en place un fonds souverain pour sortir les surplus de liquidités de l’économie (cf Norvège)
      – Une rente pour l’État (via les taxes et autres royalties des concessions) qui permet des impôts faibles pour financer d’éventuels programme sociaux
      – Un avantage comparatif énorme dans des secteurs intensifs en capital (banque/compagnies aéronautique/sidérurgie/pétrochimie).

      • +1
        il n’y a rien de plus facile à traiter que cette « maladie hollandaise », il suffit d’utiliser la manne temporaire à des investissement plutôt qu’à la consommation.
        Investissement interne sous forme d’usine, machine etc.
        investissement externe sous forme de prise de participations à l’étranger (« fonds souverain »)

        • Oui, le problème est bien d’avoir balancé 800Mds dans l’économie en 3 ans à fonds perdus (dans de la consommation finale) d’où le parallèle avec l’assistanat en france : l’état ponctionne de l’argent en production pour le distribuer… au lieu de laisser cet argent aller dans des investissements productifs.

    • pire que cela : le savoir faire disparaîtra 🙁

  • C’est marrant, les thuriféraires du régime sont bien discrets aujourd’hui…

    Mais il ne faut se faire aucune illusion : encore une fois, de ce nouvel n-ième échec ne sera tirée aucune leçon. Le socialisme n’est pas une idée, c’est une maladie mentale.

    D’ailleurs, tous les gogols entameront à la fin inévitablement le même refrain : c’est la faute aux américains, aux capitalistes, au libéralisme, etc…

  • @Lecteur
    Je n’ai pas de lien, c’est une émission Espagnole de 13TV que j’ai vu sur le cable. Invité : un avocat qui est membre du bureau de Podemos (même queue de cheval que son maître Pablo Iglesias) ; quand on lui demande pourquoi ils ont refusé de voter la condamnation du régime Vénézuélien au Parlement Européen, lors de la visite de Mitzy Capriles : il se lance sur (ce que j’ai déjà écrit dans mon commentaire) Hallucinant ! Le négationisme dans toute sa splendeur…

  • Les articles passent trop vite…
    J’ai trouvé un lien pas exactement celui désiré…
    http://videos.13tv.es/channel/?channelId=5

    Puis : La marimorena analiza la financiacion illegal de podemos

    >>>Le début est savoureux : un ministre Vénézuélien : explique le délice que lui produit l’entrée des balles dans la tête des opposants (comme les têtes sont vides, elle font un bruit spécial qui le ravit ??!!)

    >>>Puis vient le compte bancaire de la fille à Chavez : son compte
    >>736 000 000USD , elle paie avec sa carte sans honte.

    >>>>Puis vient l’avocat de PODEMOS : NÉGATIONNISTE DE LA NÉGATION….

  • Dans ces analyses , il n’apparaît pas les consequences du changement climatique qui frappe le vénézuélienne et contre lequel le courageux gouvernement se bat en dépit des lobbys pétroliers.
    Je ris quand je vois l’auteur parler de pénurie: je rappelle que le lait est produit par des animaux torturés et flatulant et que le papier toilette et les serviettes hygiéniques sont des symboles de la société d’hyper consommation à abattre et difficiles à recycler. Qui utilise du papier toilette sinon des sybarites ignorant ne lisant pas de journaux et se vautrant dans le net?

    L’auteur serait il contre le peuple?

  • analyse médiocre, à charge, et incroyablement orientée néo-libéralisme primaire, comme d’habitude dirait on.
    à tout mettre dans le même sac…

    • La réalité parle d’elle même, il se trouve que je connais plusieurs personne vivant au vénézuela ou plutôt qui vivaient jusqu’à peut au vénézuella et le tableau dressé dans cet article est très comment dire « déshumanisé ». Il faut vivre au quotidien l’enfer chaviste pour vraiment se rendre compte de la décomposition avancé de cette dictature.

  • c’est cela qu’est beau dans le socialisme : même si tous les expériences socialistes échouent, c’est pas grave vu que c’est l’argent des autres qui est utilisé et c’est le peuple qui subit les conséquences de la politique (désastrueuse) des socialistes. il y a qu’à recommencer et à espérer que cela marche. le socialisme est le camp du Bien, l’important s’est les intentions et non pas le résultats (les centaines de millions de morts,…)

  • Un professeur d’économie dans un collège a annoncé qu’il n’avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s’est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire.
    Alors, le professeur annonça : « D’ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe ».. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes…. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n’aura un A…. ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).
    Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre
    la route du peuple libre et étudièrent peu.
    La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n’était content.
    Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.
    Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l’autre.
    À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C’est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l’effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l’effort ni voudra réussir.
    Cela ne pourrait être plus simple.
    Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience:
    1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d’obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
    2. Ce qu’une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
    3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu’un sans l’avoir enlevé à quelqu’un d’autre auparavant.
    4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
    5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l’idée qu’ils n’ont pas besoin de travailler car l’autre partie va s’occuper d’eux et lorsque l’autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu’un d’autre récoltera ce qu’ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation

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