Loi santé votée à l’Assemblée Nationale : le temps des regrets

La loi santé a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. Il y avait 35 députés présents sur 577.

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Marisol Touraine (Crédits : Philippe Grangeaud-PS, CC BY-NC-ND 2.0)

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Loi santé votée à l’Assemblée Nationale : le temps des regrets

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 avril 2015
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Par Phoebe Ann Moses.

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé.
Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé.

 

Voilà, c’est (presque) fini. Malgré des manifestations de blouses blanches, plutôt nombreuses mais finalement pas suffisamment, Marisol Touraine voit sa « loi de modernisation de la santé » votée en première lecture à l’Assemblée Nationale, par seulement 35 députés sur 577. Si ce nombre décevant suffit à faire passer une loi pour quelques millions de Français, on peut légitimement se demander à quoi sert d’habitude un plus grand nombre d’élus.

35 députés, dont 23 ont voté pour et 12 contre. Si seulement une quinzaine de députés supplémentaires s’étaient présentés ce jeudi à leur travail, le résultat aurait peut-être été différent. Enfin, c’est ce que se disent les moins amers des médecins. Car en réalité si les députés ne sont pas venus ce jour-là alors qu’ils étaient bien prompts à dénoncer le tiers-payant généralisé lors des débats, ou au moment de serrer des mains avant les élections, c’est peut-être parce que cette loi aurait de toute façon été votée par n’importe quel gouvernement.

Droite ou gauche, peu importe, la politique en France est socialiste désormais. Le dossier sur la santé était resté sur le bureau et c’est au suivant de le reprendre : Marisol Touraine n’est finalement que le maillon d’une chaîne constituée par ses prédécesseurs Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot, Philippe Douste-Blazy…

Marisol Touraine promettait encore la semaine dernière que les médecins auraient un flux unique pour le traitement des paiements. C’est-à-dire que les médecins, pour se faire payer la consultation, doivent faire appel à deux financeurs : la Sécurité Sociale et la complémentaire du patient. Au vu du nombre de complémentaires et des dysfonctionnements récurrents chez certaines, les médecins craignaient de ne jamais voir les sommes correspondant à la totalité d’une consultation.

Marisol Touraine les avait rassurés : il n’y aurait qu’un seul flux, amenant jusqu’à la Sécurité Sociale, qui se chargerait de gérer le calcul des parts de régime obligatoire et complémentaire.
Cela avait déclenché les foudres d’Étienne Caniard, président de la Mutualité Française, tellement proche du gouvernement, qui avait tout prévu pour qu’il y ait un double flux, et charge au médecin de se faire payer par les uns et par les autres. Étienne Caniard ne faisait apparemment pas confiance à la Sécurité Sociale pour gérer les paiements.

Mais par un coup de baguette magique, la loi est votée avec le double flux. Les mutuelles peuvent être rassurées. Et puis pour contrôler tout cela, un comité de pilotage sera créé pour « assister l’assurance maladie dans sa mission de pilotage de déploiement et de l’application du tiers-payant ». Le citoyen qui paye ses impôts sera certainement content d’apprendre que pour appliquer la « gratuité » de la consultation il faut financer une nouvelle usine à gaz.

Ces petites tracasseries administratives sont certes bien inintéressantes pour le malade qui vient voir son médecin pour être soigné, et qui se moque un peu du fonctionnement de tout cela.
Seulement c’est le premier pas vers tant d’autres changements dans le paysage médical français qu’on ne peut tout énumérer : fin de la liberté d’installation, dont certains diront que c’est tant mieux au vu des déserts médicaux (bien sûr, tant d’interventions de l’État, du numerus clausus à l’encadrement des honoraires pour aboutir à une gestion désastreuse doivent conduire à encore plus d’intervention) ; fin du secret médical puisque les données de santé vont être plus facilement accessibles (bien sûr elles seront « anonymisées » et il sera impossible de tracer un patient. Bien sûr).

Pas un élu ou un journaliste, ni même un syndicat pour signaler que les nouveaux médecins fonctionnarisés pourraient alors prétendre aux 35 heures, aux congés payés, aux cotisations sociales d’un fonctionnaire, à la carence de 0 jour (au lieu de 90 jours…).

Le manque de réaction de l’ensemble des professionnels de santé, des élus et de la population laisse décidément penser que l’on a les lois qu’on mérite. La médecine libérale meurt dans un grand silence.

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  • Très bonne analyse.
    Il ne reste plus aux médecins qu’une seule carte à jouer: le déconventionnement massif.
    Oseront-ils le faire ??

  • Un jour, je me suis cassé un bras. Alors j’ai pris une aspirine.
    Mais ça ne guérissait toujours pas, alors j’ai pris trois aspirines.
    … et ainsi de suite, pendant deux mois.
    Puis je suis mort (la gangrène).
    J’aurais dû prendre plus d’aspirine.
    😥

  • Oui super, et comment alons nous faire,personnel de la CPAM, pour assurer un service en plus? A cause des 10 milliards d’économie à faire on remplace à peine 50% des agents qui partent en retraite, 40% dans certains cas.Nous sommes asphyxiés par le nombre de dossiers à traiter et avons beaucoup de retard…

    • Celà fait 20 ans que la retraite aurait du être reportée à 65 ans pour tout le monde……….Laissez partir des fonctionnaires en retraite à moins de 60 ans coute une fortune, ne vous étonnez pas que les caisses soient vides. Et puis les 35 heures sont également un désastre. Alors merci les socialistes pour toutes ces mesures démagogiques et clientélistes, les conséquences c’ est maintenant qu’ on les supporte.

      • N’importe quoi c’est bien vous avez bien appris les sornettes des gouvernements et des syndicats. Déjà il faut savoir qu’une personne personne aujourd’hui prodruit presque 2 fois plus de richesses qu’il y a 20 ans et donc cotise 2 fois plus c’est mathématique. Ensuite l’espérance de vie en bonne santé ne cesse de diminuer, elle est de 62 ans environ en France. Si je suis votre raisonnement je peux crever au boulot. Alors que j’ai cotisé beaucoup plus que mes prédécesseur. Que je vais finir sur un lit d’hopitale ou on va tout faire pour me maintenir en vie le plus longtemps possible pour augmenter l’indicateur d’espérance de vie pour reculer encore et encore l’age de départ à la retraite. Alors qu’es que je vais faire je vais quitter le régime général, je me fais ma retraite qui sera largement suffisante pour que je parte à 60 ans et que j’en profite un tout petit peu.

        • Guillom : »Ensuite l’espérance de vie en bonne santé ne cesse de diminuer, elle est de 62 ans »

          Elle diminue un peu pour les hommes seulement depuis 2007 après une augmentation constante depuis 1995 au moins.

          Guillom : »je me fais ma retraite qui sera largement suffisante pour que je parte à 60 ans et que j’en profite un tout petit peu. »

          Vous avez compris l’essentiel: L’état vous a fait des promesses politicienne qu’il est incapable de tenir financièrement et vous vous apercevez que vous pouvez vous en sortir bien mieux sans lui.

          Pas de bol, vous êtes prisonnier.

    • On ne demande qu’à vous libérer de cette charge en ayant le choix notre assureur santé.

      (Un ex CPAM)

    • Les médecins font déja la moitié du travail avec la télétransmission.
      Et puis regardez vos chefs, 2300 émargent à plus de 100 000 euros nets par an (aucune entreprise au monde n’en a autant, surtout pour perdre autant d’argent!!!). 97 % de ces chefs ne trouveraient pas un emploi à ce salaire (connivence, je vous dis).
      La sécu suédoise a des frais de gestion de 0,9 % (5 % pour le française (4,1 %*278 milliards = 11, 4 milliards de dilapidés).
      Bonne journée

      • Je ne sais pas d’où vous avez sorti vos chiffres mais il est assez douteux que plus de 2300 cadres de la sécu n’émargent à plus de 100 000 € nets par an.

        L’INSEE a produit en 2007 une étude [1] sur les très hauts revenus d’activité et a trouvé 133 000 salariés à temps complet dépassant le seuil de 125 000€ bruts annuels dans le privé, seulement 1200 dans la fonction publique mais 160 000 chez les non salariés dont 43 % parmi les professions médicales subventionnées par la dépense publique.
        En particulier parmi ces 160 000 non salariés, 27% soit 43 000 individus, étaient des médecins gagnant en moyenne 151 000 € net. A titre de comparaison puisque vous aimez la Suède le revenu moyen d’un médecin y est dans ce pays d’environ 600 000 SE par an soit de l’ordre de 60 000€…

        Le coût pour la collectivité des cadres supérieurs de la sécurité sociale est donc en tout état de cause tout à fait imperceptible relativement à celui des professionnels de santé libéraux..

        [1] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1288

        • http://www.sfmg.org/data/generateur/generateur_fiche/609/fichier_lepatient_medtrait_vf0af76.pdf

          voir en fin de document.
          Votre exemple tout à fait objectif de la Suède : foutage de gueule ???

          • L’exemple suédois ne vient pas de moi mais du sieur Thibs ci-dessus qui citait le pays en exemple d’une saine gestion de son système de santé. Visiblement vous êtes pour la frugalité lorsqu’elle concerne les frais de gestion (et vous avez raison) mais pas quand il s’agit de la rémunération du corps médical… comprenne qui pourra…

            Toujours est-il que malgré toutes les comparaisons plus biaisées les unes que les autres dont on abreuve le presse pour faire pleurer dans les chaumières sur les « pauvres » médecins français (astuce favorite : comparer un revenu net , le BNC du médecin libéral à des salaires brut de salariés), il reste tout de même une réalité sous-jacente que vous ne pouvez pas nier : le flux entrant de médecins étranger arrivant en France (et pas seulement en provenance du tiers-monde, cf la quantité d’internes italiens qu’on trouve dans nos CHU) est très supérieur au flux sortant (quasiment inexistant).

            C’est pourtant la situation inverse que l’on constate pour bien des autres professions qualifiées (13% des diplômés de Grandes Écoles en 2010 sont en poste hors de France), on peut donc logiquement en conclure que pour les médecins, contrairement à bien d’autres, l’herbe n’est pas plus verte ailleurs.

            • Vous savez pertiment que la profession médicale fait parti des professions réglementées dans tous les pays occidentaux et donc de fait limitant les flux migratoires de la profession. Et comme par hasard les médecins étrangers venant chez nous font partis des pays les moins regardant pour aller s’installer chez eux.

              J’aime aussi l’argumentaire du biais des études et chiffres qui vous arrangent selon vos convenances.

              Personnellement pas de problèmes que les « cadres » de la sécu gagnent bien leur vie : je ne suis pas jaloux

              « mais pas quand il s’agit de la rémunération du corps médical… »
              Est ce que au sein de votre entreprise vous aimez que votre patron baisse votre salaire en même temps qu’il optimise les couts de fonctionnement de son entreprise ?

              • Il n’y a plus de limites aux flux migratoires à l’intérieur de l’union européenne depuis au moins 10 ans, une directive européenne ayant institué une reconnaissance automatique des diplômes européens. Les médecins titulaires d’un diplôme européen bénéficient donc de la libre circulation et peuvent à ce titre s’installer où ils le souhaitent. Et pourtant combien trouve-t-on de médecins français en Allemagne ? En Italie ? Au Royaume-Uni ? Les médecins étrangers exerçant en France en provenance de l’UE sont largement plus nombreux.

                Personne n’aime voir baisser son salaire mais d’après l’INSEE le revenu moyen d’activité des médecins libéraux est passé de 89 000 € net par an en 2005 à 106 000 € nets par an en 2011 soit une hausse totale de 19 %. A titre de comparaison, d’après l’INSEE toujours, le salaire net moyen des français a progressé de 14 % au cours de la même période [1]. Il est donc assez comique d’entendre le corps médical parler de « baisse de salaires »
                Quand vous cesserez de crier avant d’avoir mal les français prendrons peut-être vos « revendications » plus au sérieux…

                [1] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1528

    • Eh bien, il faudra travailler un peu!
      Tout est prémâché!
      Il suffit d’être moins souvent absent, écourter les pauses café et cigarette, arrêter de vous mêler de faire de la communication pseudo-scientifique avec vos flyers inutiles mais comme tout sera bien plus informatisé, vous ferez déjà moins d’erreurs!
      Maintenant, si vous êtes aussi syndiqué(e), il est urgent de faire la grève, histoire de bien prouver que le délai de 7 jours promis pour les remboursements, c’était à titre indicatif, bien sûr!

  • « Le manque de réaction de l’ensemble des professionnels de santé, des élus et de la population » …..
    Il est très facile de taper sur la tête des médecins en disant qu’ils n’ont rien fait pour se battre ….. En tant qu’interne, nous avons fais beaucoup. Les élus locaux que nous avons rencontré (certains députés maire … Ou députés) nous ont tout simplement répondu qu’il n’y avait nul part écrit que le système allait se privatiser et leur seule attitude a été du mépris quant à nos revendications. .

    Quant aux journalistes, medias, la conclusion de la mobilisation du 15 mars était que les internes se mobilisaient pour défendre leurs conditions de travail .. a côté de la plaque encore une fois. Notre message a toujours été le suivant : non à la privatisation de la santé induite par le tiers payant généralisé !!

    Quant à la population, il est grand temps que les gens se réveillent et se battent pour leur système de santé en ne laissant pas que leurs acteurs se défendre. Chacun a son rôle et dans cet échec face à la loi santé, tout le monde a sa part de responsabilité en ayant pas manifesté son mécontentement. Il est bien plus simple de râler Après coup en se disant que les politiques ne pensent qu’aux économies sans penser aux citoyens. …..

    • il y a des tas d’autres pays dans le monde qui seront contents d’accueillir des médecins compétents !

    • « Notre message a toujours été le suivant : non à la privatisation de la santé induite par le tiers payant généralisé !! »

      C’est sur qu’avec un message pareil, il ne fallait pas s’attendre à grand chose. Comment est ce que le tiers payant généralisé, c’est à dire le paiement de toutes les consultations par la sécu, ce qui revient à dire que tous les revenus des médecins viennent de l’État, peut induire une privatisation ? Si c’est désormais l’État qui paie les médecins, c’est qu’ils sont devenus des fonctionnaires, tout simplement.

      Les médecins ont été nationalisés, pas privatisés.

    • Comme interne, difficile de le deviner: soit vous voulez vous spécialiser en médecine générale, et alors, il n’est pas difficile de s’expatrier (en apprenant une langue, si nécessaire).
      Soit vous faites une spécialité hospitalière et là vous toucherez votre salaire et l’administration se chargera de récupérer les sous.

      Comme médecin vous travaillerez sans doute plus que les horaires légaux mais on accumulera vos heures supplémentaires (puisqu’on ne pourra pas les payer), et vous partirez en retraite quelques années plus tôt.

      Bien sûr, vous devrez vous taper toutes les clowneries de l’hôpital public habituel (il y a des exceptions!).

      Mais n’oubliez pas de profiter des facilités: quand vous allez à un congrès, veillez bien à ce que ce soit sur le compte de la formation permanente! Et pour les réunions entre collègues, vous pouvez encore compter raisonnablement sur les labos pharmaceutiques.

      Une autre façon, c’est de devenir spécialiste remplaçant en hôpital: en sous-préfecture, c’est souvent indispensable, même à long terme ou à temps partiel, mais avec la différence de rémunération, vous vous en tirerez très bien (anesthésiste réanimateur, je n’oserais pas dire ici les rémunérations – par jour – que j’ai entendues!

      Je crois que la seule façon de lutter individuellement contre un système imbécile, c’est de l’amener à constater (avec 1 ou 2 gouvernements de différence et de délai) que « ça ne fonctionne pas » et que ce qui était fait pour gagner de l’argent, en a, une fois de plus, gaspillé bien plus!

      Ce qui n’est pas une raison de ne pas exploiter les failles du système, au contraire! Évidemment je ne suis pas Français, comme bien des médecins rencontrés dans ce pays, et je me suis bien arrangé pour que mes impôts et mes cotisations sociales ne profitent pas à ce trou sans fond: autre façon de critiquer un système absurde.

  • Nos députés pleurent les abstentionnistes et ne sont capables d’aller voter. Pauvre démocratie, pré facho ? Ou quoi ?

  • Ce n’est pas seulement le Tiers payant mais c’est la fin souhaitée par les socialistes de la Médecine libérale.

  • Pas d’inquiétude, le système du tiers payant va mettre des années avant d’être opérationnel, on peut compter sur l’Assurance Maladie pour cela.

  • Pff vive la france nous sommes gouvernés par des idiots…et on paye c est gens qu elle tristesse alors que nous indépendants on se fait c….10 heures par jours 7j sur 7 sans rien avoir en retour.

  • y en à marre Mme Tourra&ine nous continuons a payer des dépassements d honoraires exorbitants c est une honte vous aviez promis faire le mecessaire vous etes comme vos collègues vous ne l ouvrez que pour mentir !

    • Soyons précis: dépassement des honoraires de l’assurance maladie, car les honoraires même libres ne se « dépassent « pas

    • Quand je pense à ce qui est balancé sur les abstentionnistes aux dernières élections…
      Avec le TPG, vous aurez le choix entre une médecine de réseau à la botte des mutuelles, soignés selon leurs prescriptions, vos données de santé partagées entre vos assureurs , tout le bonheur du gratuit payé par les autres…et une médecine déconventionnée qui restera libérale avant d’être étouffée par le collectivisme.
      Ce pays est foutu…

      • Il est clair que ça change le rapport de force: en ne payant rien, vous sacrifiez évidemment le droit de vous plaindre, le droit au secret puisqu’aux mains du premier hacker venu et à une foule d’intermédiaires! C’est bien ainsi qu’on a trouvé les comptes de Français en Suisse.

  • umps est la réalité.
    à condition de bien être persuadé que le fn n’est pas la solution. le fn ne se distingue des autres que parce qu’il n’a pas encore eu l’occasion de mettre la main dans le pot à confiture, mais il ne rêve que de cela.

    la solution passe par la clandestinité, le travail au noir et le cynisme. et que tous qui veulent gérer nos vies crèvent.

  • bonjour, professionnel de santé, j’ai cessé mon activité volontairement fin 2014 à l’âge ou le conducteur sncf prend sa retraite !Donc, congé sans solde jusqu’à ma retraite prévue à 67 ans,elle…Décision prise devant la tournure lamentable des évènements dans notre milieu médical (mais aussi compte tenu du contexte général).Bien sûr je l’ai préparé en épargnant et en réduisant mon train de vie ,je ne compte pas non plus beaucoup sur la retraite par répartition,l’état prépare la main mise sur les réserves des caisses qui auront le mieux géré les déséquilibres démographiques.Vous verrez il osera le faire….Ne vous faites aucune illusion pour l’avenir et préparez vous à des temps difficiles (la crise c’est devant!). L’intervention totalitaire de + en + flagrante d’un état et de politiques en pleine agitation légiférante alors que leur méconnaissance du terrain est inimaginable à ce niveau de responsabilité ,nous conduira à la catastrophe.Politiquement,sauf peut être Bruno Lemaire qui a peu de chance,personne ne me parait à même d’arrêter le massacre. Pour ce qui est du milieu médical les professionnels sont le nez sur le guidon (car travaillant beaucoup ,débordés par les manques d’effectifs dans quasi toutes les disciplines) et mal organisés.Ils ont d’autre part une perception trop diffuse de la tournure des évènements et des véritables enjeux. Pour ce qui est des patients l’infantilisation des masses par le milieu bobo politico journalistique parisien aboutit à une sous information énorme aussi. Un déconventionnement massif des professionnels de santé aurait été une bonne réponse… mais trop difficile de fédérer des gens plutôt individualistes pour qui l’eau n’est pas assez chaude et vous connaissez l’histoire :les grenouilles n’en perçoivent pas le danger…Je ne donne pas cher du devenir de la qualité des soins dans ce pays!…ni de ce pays en l’absence d’un sursaut libéral salvateur!

    • Vous avez raison , pour ma part j’attends juste le jour où tous les médecins, dont je suis, décideront de ne plus transmettre leurs charges administratives, notamment à l’hôpital où la T2A règne……

    • c’est votre choix, c’est très bien pour vous.
      acceptez vous de faire des consultations au noir de temps en temps ? en prescrivant des médicaments qu’on peut acheter sans ordonnance ? ce serait parfait.

  • 10 ans d’étude pour se retrouver en précarité salariale (salarié de la sécu, mais même pas certain d’être payé). Je pense qu’avec un tel signal, il va y avoir une armada de gens pour vouloir devenir médecin.
    Ah mais de toute façon on a un numerus clausus… Mince. Bon alors on va avoir forcément une élite qui va dépoter.
    #facepalm

  • C’est marrant ça tout le monde honnit le système de santé publique britannique, mais cette loi nous y conduit inexorablement.

    • Sauf que le système britanique laisse la place à un systeme de soins et d’assurances privés. En France, cette porte reste fermée, le deconventionnement déjà en ligne de mire législatif. Bref, les seul systeme privé se cache actuellement derrière le RSI, MSA, fameux système solidaire que le monde entier nous envie.

      • Le « système santé que le monde entier vous envie » est une idée franco-française d’il y a 30 ans, qui n’est plus du tout d’actualité, même pas dans les « classements » (peu significatifs et sérieux, d’ailleurs).

        Bien des pays offre la même qualité de soins dans des conditions abordables.

        Depuis 30 ans, il y a eu bien des fermetures de clinique ou d’hôpital, avec des distances de 50 Km pour un simple accouchement, idem pour l’AVC du grand-père, un peu perdu et sans nouvelles de sa famille, aussi éloignée.

        Non, actuellement, à mon avis, vous en êtes à une qualité standard, en moyenne, moyenne qui est faussée par l’A.P.H.P., incontrôlable et véritable état dans l’état, auquel personne n’ose toucher! Ce monde bien spécial reste totalement hermétique au contrôle et en matière de chiffres, vous n’aurez que ce qu’ils ont plus ou moins calculé eux-mêmes. C’est bien sûr là (et en chirurgie esthétique en PACA) qu’on peut payer des honoraires plus ou moins exorbitants quand on choisit d’être reçu par le « Professeur » en consultation hospitalière du secteur privé.

      • Bien des pays offrent le même…. Pardon!

  • Je comprends pas pourquoi les medecins ne cessent pas tout simplement de soigner tous ces parasites qui vivent sur leur dos?
    Plus de soins pour les fonctionnaires et assimilés, tous ce qui bosse de la secu aux mutuelles et les elus?

    Nous aurrions les premiers morts en moins de 15 jours: le choc psychologique de la disparition des arrets maladies…

  • Moi ce qui me fait marrer (en réalité je suis consterné) c’est que des bac+9 ou plus puissent aligner autant de lieux communs et d’âneries à longueur de posts.
    Dans le même mouvement vous êtes capables d’écrire que le TPG c’est la privatisation de la sécu et la collectivisation à outrance

    • Disons que c’est assez subtil et les médias habituels ne vous en informe pas ( ils n’y ont pas intérêt).
      Tout cela est lié à la mise en place de la mutuelle obligatoire pour tous, donc pour faire croire que le déficit de la sécu sera comblé en déplaçant une partie des dépenses vers les mutuelles, tout se tient. Les mutuelles sont en « partenariat » avec les politiques, elles ont réussit à faire voter une loi ( la loi Leroux) qui autorise les réseaux de soins avec des remboursement différentiés, autrement dit les mutuelles vous diront qui aller voir pour vous soigner pour croire être bien pris en charge Ce sont elles qui en même temps imposeront des tarifs des médicaux, ce qui fait qu’en gelant les honoraires médicaux et en continuant à augmenter les cotis , devinez qui va y gagner ?
      Mais pour que tout ce processus se mette en place il faut d’abord instaurer le TPG, d’abord pour les 100 % sécu (ALD , pour les CMU c’est déjà la cas) , puis pour les ACS, et ensuite pour tous les assurés ayant une mutuelle obligatoire , cad quasiment tout le monde.
      Et la liberté dans tout ça ????
      Liberté de choix du praticien? disparue !
      Liberté de prescription ? ou d’établissement d’un plan de traitement? disparue !

      • « devinez qui va y gagner? » Tiens petite question à deux sous pourquoi ce sont les mutuelles de médecins (Groupe Pasteur Mutualité, MACSF,…) qui font partie des mutuelles les plus riches? Elles sont assises sur un tas d’or.

    • Vous avez tout à fait raison Betico, les medecins ne veulent pas être fonctionnarisés ou sous emprise des mutuelles et autres méchantes assurances turbo libérales, mais veulent garder la sécu stasi pour je ne sais quelle raison. un peu de Stockolm probablement… Bref, il est aujourd’hui impossible de voir apparaitre de la part du corps médical libéral une orientation viable dans l’organisation économique du soin. C’est bien pour cette raison que la mutualité française tente de nous rouler dans la farine avec une législation oligarchique. Comme toujours en socialie, et c’est une constance historique, le seul résultat probant sera la rarefaction du soin. Devant le tsunami du papyboom, l’effet ciseau du numerus clausus et ces lois idiotes qui laissent à croire que des enarques ou autres de rennes pourront soigner, je crainds d’annoncer à mes confrères humanistes indépendants qu’ils rejoindront d’ici peu Cresus tout en reduisant leur activité. Quand aux jeunes étudiants et internes élevés en batterie, il n’est pas étonnant que, n’ayant jamais connu la liberté, ils appliquent les règles de l’esclavagisme moderne. S’ils s’en contentent…

      • Les médecins ne veulent être l’emprise de personnes mais cela les arrange bien d’oublier que 90% de leurs revenus sont solvabilisés grâce à la collecte portée soit par le régime obligatoire soit par les complémentaires.
        Et comment jouer les libéraux quand leurs études, fort longues et fort chères, ont été prises en charge dans leur quasi-totalité par la collectivité?
        Arrêter de vous prétendre une élite parce que vous avez réussi un concours, certes difficile (mais pas plus que l’accès aux grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs), à 19 ou 20 ans.
        Tout le système est à réformer et on serait bien en peine de citer les pistes données par les médecins libéraux, hormis la revalorisation des actes évidemment (quand bien même elle est justifiée).

        • Et qui paye les études des élèves des grandes écoles et des écoles d’ingénieurs?? On les critique, eux, pour leurs hauts revenus? On leur fait remarquer que leurs études ont été payées par la collectivité??
          Vous trouveriez plus normal d’avoir des universités privées? Ca nous ferait surement des économies d’impôts…
          Le début de votre message montre bien le problème. Vous n’avez rien compris.
          Les gens ne s’arrêteraient pas d’être malades parce que la sécu ne rembourserait rien… et même en voyant certainement moins de monde, nos revenus n’en patiraient pas, parce que libérés des contraintes nous pourrions avoir une consultation à un prix justifié..

          • Pour les écoles de commerce ce sont les étudiants qui les prennent en charge. Une scolarité à HEC c’est 40000€. Je ne souhaite pas d’Universités privées et surtout pas pour les études médecine, je dis juste qu’il est puéril de dénoncer un système étatiste quand on en est les premiers bénéficiaires.

            Quant au début de mon message, je suis convaincu qu’une seule petite minorité de PS se trouverait avantagée par un système non-adossé à la collectivité. Pour les autres ce serait l’effondrement de leurs revenus. Et pour ceux qui pensent qu’un système complètement privé adossé aux seuls assureurs leur serait plus profitable, c’est très mal connaitre la rekation entre PS et assureurs aux US notammennt. Ils sont libres là-bas de leurs prescriptions et protocoles???

            • Les études médicales prise en charge gratuitement par l’état ?? Et les 3 années d’externat payé 1€ de l’heur pour jouer la secrétaire ?? Avec des gardes de 14h payé 20€ net …
              Et les 3 à 5 années d’internat payé moins que le smic horraire avec un bac +6 sous le bras a faire du travail de médecin, et a faire tourner l’hôpital (sans interne un service ne fonctionne pas) … vous appelez ça des études grassement payé par l’état?? quand les internes en chirurgie ne peuvent pas allé à la moitié de leurs cours parce qu’on leur impose plus de 60h par semaine, je n’appelle pas ça être un privilégier qui profite du système moi… la dette des étudiants en médecine est remboursé pendant leur « stage ».

          • Vous oubliez quelque chose de fondamental : sans sécurité sociale le numerus clausus n’aurait plus aucune espèce d’utilité pour nos gouvernants. Les effectifs médicaux seraient ainsi bien plus fournis qu’actuellement (voir la situation des ostéopathes en France…BNC moyen : 27 600 € par an ou des dentistes en Espagne) et l’on se retrouverait bien vite comme avant guerre avec quelques médecins riches pour soigner les riches et toute une masse de médecins pauvres…tentant de soigner les pauvres.

            Que vous le vouliez ou non, la prospérité générale et incomparable de votre corporation est très largement liée au système de santé semi-collectiviste mis en place dans notre pays. Il ne faut donc pas vous étonner que les français, financeurs nets de ce système, soient relativement consternés par vos revendications : quand la soupe est aussi bonne on ne juge pas très bien celui qui mord la main qui l’a si grassement nourri…

            • « Les effectifs médicaux seraient ainsi bien plus fournis qu’actuellement (voir la situation des ostéopathes en France…BNC moyen : 27 600 € par an ou des dentistes en Espagne) »
              Est ce que l’on déborde d’ingénieurs payés à bas prix ?
              Le problème des ostéopathes : c’est devenu un business. Il a été monté des écoles en dépit du bon sens avec des formations limites et des pratiques encore plus limites. Derrière certaines écoles, on retrouve des politiques (Kouchner,…).

              • « Est ce que l’on déborde d’ingénieurs payés à bas prix ? »

                Et bien la réponse est oui. Les effectifs d’ingénieurs diplômés sont passés de moins de 10 000 par an dans les années 70 (à peu près autant que les médecins à ce moment là) à près de 30 000 aujourd’hui notamment du fait de la création d’écoles privées qui crachent du diplômé à tour de bras..La situation est assez comparable dans le cas des écoles de commerce.
                Il résulte de cette relative abondance que les salaires à l’embauche sont bien moins appréciables que par le passé puisqu’ils s’élèvent à environ 35 k€ brut annuels soit 2200 € nets par mois, rémunération proche de celle des internes en médecine pour un niveau de formation comparable, mais qui est généralement considérée comme indigne par le corps médical…

            • Ok :
              faisons l’ouverture pour tous à tous les étudiants, faudra juste payer pour entrer dans :
              – les écoles d’ingénieur (plus de prép., plus de concours : c’est pas bisoucompatible)
              – les écoles de commerce (idem)
              – l’ENA
              – les fabriques d’enseignant,…
              Et pas besoin d’avoir la moyenne pour faire des licenses, masters, … en droit, lettres, …
              Parce que finalement c’est pas un numérus clausus le barrage de la prépa, le passage en 2e année de droit,
              Parce que l’argent, ben tous le monde en a, c’est bien connu.

        • « Les médecins ne veulent être (sous) l’emprise de personne »: oui, c’est vrai! C’est la seule façon de pouvoir individualiser une consultation ou un traitement. De la même façon que je vous conseille de consulter un médecin en lequel vous avez confiance, et pas celui qui vous sera plus ou moins (mais de plus en plus) imposé demain. Et si vous n’avez pas confiance, changez! C’est une des dernières libertés qui vous reste (pour combien de temps?).

          Le jour où la médecine répondra aux normes du « social bloc administativo-politique » qui gangrène votre pays, un individu sera un numéro, équivalent à tous les autres (« élite » exclue, naturellement), vous irez à l’abatage de la consultation de tel médecin désigné, et votre diagnostic partira par internet vers de multiples intermédiaires respectant plus ou moins le secret, alors que votre assureur vous apprendra un jour, que votre ADN révèle, chez vous, un facteur favorisant pour telle maladie et vous imposera bien sûr, une surprime, alors que vous n’étiez au courant de rien!

          C’est vraiment ça que vous voulez?

  • Bon mais vous savez que le tiers payant existe depuis fort longtemps à l’hôpital public ET privé ? Il n’est pas clairement démontré que le tiers payant soit le problème premier de l’évolution étatiste et centralisatrice de la santé, c’est plutôt un épiphénomène qui fait catalyse…

    Un faux combat : l’avenir de très court terme de la médecine (qu’elle soit hospitalière ou de ville) est dans le regroupement et les mutualisations (vous connaissez beaucoup de médecins qui ont envie de s’installer seuls façon grand papa ?), et dans cette perspective la mise en commun des moyens de gestion rend l’histoire du tiers payant tout à fait secondaire, ne vous en déplaise.

    • Sauf que ce tiers-payant supprime l’avance financière personnelle (appelé « ticket modérateur » + partie remboursée par la sécu: plus de « ticket », plus de modération, déjà visible avec les CMU).

      Normalement, c’est bien le patient qui cotise à l’ASSURANCE – maladie: c’est donc bien lui qui, assuré, doit être indemnisé, pas le médecin, fournisseur de soins. Qu’en sera-t-il des gens qui ne sont pas en ordre de cotisations au système ou à la mutuelle? Qui va couvrir la perte et qui sera payé ou pas ou en retard?
      Allez chez votre boucher et voyez si il vous donne la marchandise avant payement! Lui, il n’est pas fou!

    • Sauf que le TPG coûtera entre 1 et 2 milliards d’€ en plus à la sécu, pas sûr qu’elle ait besoin de ça.
      Sauf que le TPG donnera autorisation à la sécu de prélever directement sur le compte des assurés, la fameuse franchise médicale, et là quand il y aura des erreurs, vous verrez comme c’est rigolo de récupérer le trop prélevé.

  • Qu aurait il fallu faire de plus devant le mepris ???
    Tous deconventionnes ???
    Peut etre

    • Des grèves à répétition, se déconventionner. Informer le patient que la médecine va partir en couilles (soviétiques).
      à 23.- la consultation, demander le statut de fonctionnaire par exemple, avec les 35 heures et les autres avantages retraite.

      • cela a été et continuera à être fait . Pour l’instant en vain ! Mais quand il n’y aura plus de médecins , ce sera trop tard pour pleurer !

        • J’ai connu un confrère qui a décidé (il faisait de la médecine et chirurgie esthétique mais à des prix très raisonnables, en région plutôt défavorisée) de ne plus faire de feuille de soin, ni papier ni électronique, quitte à se faire payer moins cher: bien que chirurgien expérimenté par des années en hôpital comme chirurgien « normal », son changement d’orientation n’était qu’une adaptation à sa cinquantaine d’années et à ses goûts personnels, mais cette sous-spécialité n’étant pas remboursée, sauf sous conditions administratives contraignantes, il ne demandait aucun remboursement à la sécu, si elle (des femmes, le plus souvent) ne s’était pas soumise aux démarches d’autorisation du médecin-conseil.

  • Les réactions ont été violentas 50 000 manifestants, un livre: « CHIRURGIE chronique d’une mort programmée », 50 articles,mais députés libéraux absents lors du vote, dissolution du syndicat des chirurgiens UCF noyé avec les autres.
    USML et beaucoup d’entre nous protestent, mais les »journalistes » ne veulent pas relayer dans les médias et la grande presse;

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