Par Kevan Saab.
Si vous faites partie de l’écrasante majorité des Français qui utilisent Google de manière régulière, vous avez sûrement entendu parler ces derniers jours de l’offensive que vient de déclarer la Commission européenne contre le géant du web. Concrètement, on reproche à Google de privilégier certains sites dans ses résultats de recherche, sites qui, pour certains, sont propriété de Google. Exemple, une recherche vidéo renverra d’abord un lien vers Youtube, une recherche de comparateur de prix renverra d’abord un lien vers Google Shopping, etc. Il n’en fallait pas plus pour que la Commission Européenne pique une colère et, après cinq ans d’enquête, vient tout juste d’accuser officiellement Google d’abus de position dominante.
Cependant, il y a de quoi rester hébété à la lecture du compte-rendu de Margrethe Vestager, nouvelle commissaire à la Concurrence, qui a mené la charge dans ce dossier tant son incompréhension flagrante du fonctionnement de l’internet est confondante pour une personne dont les contribuables européens payent « l’expertise » plus de 24 500 euros par mois. Tentons donc d’y voir plus clair.
À lire Mme Vestager, on serait tenté de croire un instant que chacune de nos recherches sur l’internet serait miraculeusement exécutée par quelque pouvoir divin avant de voir son résultat livré sur un plateau au moteur de recherche qui se contenterait de nous l’afficher sans grand effort dans notre navigateur internet, le méchant Google en profitant évidemment pour triturer les résultats à ce moment-là. N’en déplaise aux plus croyants, les moteurs de recherche sont par défaut des outils de recherche subjectifs dans le sens où les résultats qu’ils affichent dépendent intégralement d’algorithmes que leurs créateurs se sont démenés à créer afin de fouiller de manière efficace l’immensité du net.
Alors bien sûr, les résultats affichés ne peuvent qu’être partiaux, chacun peut s’en convaincre en utilisant alternativement Yahoo, Bing et Google par exemple. Trois algorithmes différents, donc trois résultats potentiellement différents avec chacun ses biais. Et pour peu que les résultats des recherches ne vous conviennent pas, sachez qu’il existe encore plus d’une centaine de moteurs de recherche, avec chacun ses caractéristiques, afin de coller au mieux à vos attentes.
Pourtant, malgré cette offre d’une diversité incroyable, et bien souvent gratuite au demeurant, Google détient 90% du marché français et la situation n’est pas prête de changer. Comment la compagnie californienne a-t-elle atteint une position aussi dominante dans nos habitudes de navigation sur la toile ? En offrant des produits et des services que ses utilisateurs français plébiscitent pardi ! Commençons par le moteur de recherche Google, de loin le meilleur du monde en matière d’innovation, de rapidité et de pertinence des résultats (ex : voir les classements ici ou ici). On pourrait faire le même constat concernant sa plateforme vidéo, Youtube, ou encore son système de messagerie, Gmail, ou bien encore son service de cartographie, Google Maps, et j’en passe.
Alors oui, Google utilise un algorithme qui privilégie les résultats qui appartiennent à son écosystème. Est-ce son droit ? Absolument, de la même manière que chacun a le droit absolu de choisir de ne pas utiliser les services de Google. Seulement voilà, les Européens les utilisent en masse et de manière complètement volontaire, plébiscitant de fait les résultats de recherche de son algorithme par rapport à ceux de la concurrence.
En vérité, en voulant remanier les résultats de nos recherches avec Google, la Commission européenne bafoue éperdument le droit des internautes européens à un accès sans entrave aux services de leur moteur de recherche préféré. Ainsi, à titre personnel, c’est sans hésitation que je choisis un lien Youtube avant un lien Dailymotion, ou encore un lien Google Maps avant un lien Bing Maps. Alors, au nom de tous les Googlers satisfaits, que ceux qui n’aiment pas l’écosystème Google se contentent d’utiliser la concurrence et cessent de vouloir repenser mon expérience de navigation sur Google.
il y a une loi qui interdit à certains d’être plus performants que les autres?
comme les membres de cette commission sont nommés, ils doivent être considérés comme un exécutif.
donner du pouvoir à un exécutif, comme donner au bourreau la corde qui va nous pendre.
cela s’appelle la dictature.
la loi interdit d’utiliser La position dominante sur un marché pour en conquérir un autre. C’est ce qui est reproché a Google. Pas sa dominance
Exactement.
C’est pour ça que le billet n’a aucun sens. Si on le résume il nous explique par A + B que oui Google use de sa position dominante, mais qu’il en a le droit parce que c’est les internaute qui en font un dominant….
Et il ose finir par: j’aime google, ce qui veulent nuire à google le font uniquement parce qu’il ne l’aime pas. Super. Le nivellement par le haut. En effet.
Comme tous les interventionnistes vous avez la prétentieuse croyance d’être le seul à réfléchir et à faire les bon choix et vous voulez donc forcer les autres à adopter les vôtres.
Le net est un écosystème qui a largement prouvé sa versatilité: géant aujourd’hui, disparu demain.
Google commence à énerver les internautes mais rend encore, *pour l’instant*, de meilleurs services, si ce n’est plus le cas demain, les internautes changeront en masse comme ils ont changés pour adopter Google malgré la prédominance des moteur de l’époque.
Je critique juste le billet. Je n’ai a aucun moment donner mon avis sur cette affaire donc parler d’interventionnisme…
Internet à en effet largement montrer sa versatilité.
Google rend de meilleurs service en terme de recherche. Pas nécessairement en terme de comparateur de prix, de magasin en ligne ou même de réseaux social.
Pourtant aujourd’hui quand tu t’inscrits sur Gmail (obligatoire pour la plupart des services) tu as un compte Google+ automatiquement.
Par contre pour les différents monopoles publics, l’attitude européenne est plutôt au laxisme.
L’Europe se laisse gagner par les idées lamentables de la droite. C’est malheureusement aussi les conséquences du choix électoral des citoyens européens. Il est certain qu’en tirant ses utilisateurs vers le haut, Google s’attire aussi les foudres de ceux qui y sont déjà confortablement installés, à commencer par les gros actionnaires qui n’ont pas choisit le partage pour modèle. Par ailleurs, si Google a des concurrents, c’est plutôt dans les régies publicitaires que dans les moteurs de recherche qu’il faut chercher. Cependant, tout n’est pas encore tranché, l’Europe ne peut ni se couper du monde, ni bafouer la liberté dont elle porte le nom. C’est ailleurs et autrement qu’il faut défendre l’économie de l’information, de l’art et de la créativité en Europe et Google y a certainement encore un rôle à jouer.
« L’Europe se laisse gagner par les idées lamentables de la droite. »
« par les gros actionnaires qui n’ont pas choisit le partage pour modèle ».
Cela flaire bon le gros gauchiste qui vient maladroitement balancer des poncifs sans argumenter. Me trompé-je?
Ca fait plaisir de lire un article plein de bon sens. Je me fais plus d’illusions sur nos hommes et femmes politiques européen, nationaux ou de partout. Mais je suis pas sûr qu’ils ne comprennent pas. Je pense qu’ils font ça de manière très consciente pour servir leurs intérêts et l’intérêt des gens qu’ils servent (pas les citoyens).
Tout à fait d’accord avec l’article.
L’abus déposition dominante n’existe que s’il n’y a pas d’autre moyen qu de passer par un moteur de recherche pour arriver à un service.
Ce n’est pas le cas : on peut directement aller sur le site de Dailymotion pour rechercher une vidéo.
Intégrer un navigateur à son OS Windows est un abus de position dominante pour Microsoft car su un PC, on est obligé de passer par Windows pour accéder au navigateur.
avec 95% des parts de marché, on est obligé de passer par Google. Tu as un site web? sans les visites de Google e France, tu n’ai rien. Tout les webmaster savent cela .
Si TF1 par exemple passait son temps a faire de la pub cachée pour une boite d’assurance qu elle controllerait , elle deviendrait facilement leader sur les assurances., et elle serait accusé d’abus de position dominante pour cela . C’est pareil pour Google, on demande simplement qu ‘il traite ses propres services comme ceux des autres, vu qu ‘il domine le marche de la search de tres loin
Si TF1 passait son temps à faire de la pub pour une boîte d’assurance, TF1 n’aurait plus d’audience. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils ne passent pas leur temps à faire de la pub (cachée ou non) pour Bouygues Telecom qui est dans le même groupe.
Pour l’abus de position dominante, Google ne prive aucun site de visites gratuitement, tous les webmasters savent ça. Et Google ne prive pas ses concurrents de visites puisqu’ils apparaissent en première page des résultats. Google n’apparaît même pas en première page des résultats Google pour la requête « moteur de recherche »
Si un utilisateur tombe sur un site qu’il aime bien, dans des liens de redirection, par le bouche à oreille par exemple, il le met en favoris et il y accède sans Google (c’est ce que je fais pour Contrepoints).
La position dominante serait effective si il n’y avait absolument aucun autre moyen que Google pour les utilisateurs d’accéder au site recherché. Là ce n’est pas du tout le cas.
En faite non.
La comparaison avec Windows n’a aucun sens. Je suis monsieur lambda compétence informatique proche de 0 j’achète un PC qui n’a pas de navigateur internet. Je fais comment?
Windows a mit un package de base avec son OS. Comme le fait tout le monde. Google met un package dans Androïd. Les fabricants de téléphones mettent des packages sur leurs téléphones Un objet informatique nu n’est pas à la porté de monsieur tout le monde…
Et deuxième non sens. Google à le droit de trafiquer ses recherches internet pour promouvoir ses services parallèle parce que c’est pas le seul moteur de recherche. Par contre Windows qui n’est pas le seul système d’exploitation (iOS, Linux, RTX…) fait de l’abus de position dominante en proposant un outil « nécessaire ». Preuve étant que c’est pas de la position dominante puisque IE n’est même plus le navigateur référence…
Bichou : « Google à le droit de trafiquer ses recherches internet pour promouvoir ses services parallèle parce que c’est pas le seul moteur de recherche. »
Et quel succès on l’a vu avec google+.
http://www.challenges.fr/entreprise/20150309.CHA3704/les-10-plus-gros-echecs-de-google.html
Si vous cessez de prendre les autres pour des billes, votre tendance à vouloir leur imposer de force vos choix disparaitra.
Justement Google+ est le parfait exemple des dérives de google (condamnable ou pas…). Ce que ne précise pas votre site c’est que Google+ existe toujours via ces différents services. Et que son utilisation est « forcé » puisque qu’intégré dans d’autre service.
Rien que son inscription est automatiser avec l’ouverture d’une boîte mail. Ce logger sur sa boite Gmail c’est se logger sur son compte G+. En comptabilisant les utilisateurs Gmail comme des utilisateurs G+ Google affirme avoir 250 millions d’utilisateurs mensuels… Dont 91% n’ont fait aucune actions depuis l’ouverture de leur compte.
Bichou: « Dont 91% n’ont fait aucune actions depuis l’ouverture de leur compte. »
Voila, tout le monde s’en fout et le jour ou ça devient ennuyeux les gens changeront de crémerie.
C’est marrant parce que quand je lis tes réponses j’ai l’impression que tu t’acharnes sur moi alors que nos points de vu ne sont pas si divergeant…
Je considère que Google fait de l’abus de positon dominante, pourquoi? Parce qu’il faut être relativement optimiste pour penser qu’un nouvel acteur peut aujourd’hui bouleverser le marché (de la recherche internet).
Google c’est un empire qui représente 95% des recherches internet en alphabet Latin (via moteur de recherche). Mondialement on descend à 90% surtout à cause du manque de performance sur la recherche en alphabet autre.
– C’est 3 milliards de requètes quotidienne. Et pour les traiter il faut du sacré matos:
– Une estimation en fonction de la consommation électrique donne 900 000 serveurs en 2009 (il y a un siècle en temps internet…) à la même époque IBM c’est 300 fois moins, Microsoft 3 fois moins.
– Là où google trouve sa performance, son algorithme? Pas vraiment. Plutôt sa base de données:
30 000 Milliards de pages internet référencées, il est estimé (en 2009 toujours) que cela représente 20 à 30% du web (dans les 80% restant il y a: les pages non indexables (privé pour la plupart, caché pour d’autre), les pages inutiles et les pages difficiles d’accès).
– Des bots capables de référencer 3 milliards de nouvelles pages quotidiennement.
Yahoo et Microsoft: seuls concurrents potentiels sérieux dans la recherche généraliste sont à la peine et ne font essentiellement que de l’imitation. La base de données et la capacité de référencement en moins. Est-ce de la faute de Google? Non. Mais google ferme petit à petit les portes. Un exemple? Les encarts qui s’affiche en haut à droite lorsque vous tapez le nom d’une entité (film, lieux, personnes, livres,…) provienne essentiellement d’une base de donnée Freebase et de Wikipedia. Sauf que Freebase a été racheter par google et la concurrence n’a pas réussi a l’utiliser très longtemps…
Ce que je reproche (personnellement) à google ce n’est pas de se placer sur un nombre important de service. Ce que je lui reproche c’est de glisser des liens vers ses services en 2ème ou 3ème résultat même quand ceci ne sont clairement pas pertinent. Tout ce qui font de la recherche ‘technique » peuvent s’en rendre compte. Des liens google.book se glisse partout… Et le plus souvent les livres proposer sont merdiques (problème de droit d’auteur).
Mais cf plus haut basculer sur la concurrence c’est impossible parce que la recherche technique c’est un nombre de site restreint, peu utiliser et souvent mal référencer alors sur des moteurs de recherche à la traîne autant se gratter.
Après savoir si cela mérite une amende de 6 milliards de l’UE c’est une autre histoire. Et je crois qu’a travers le procès Google c’est le procès que vous essayez de faire, et la dessus nos points de vu sont plutôt convergent. Mais je peux difficilement laisser les gens dire « On veut faire payer une amende à google parce qu’ils sont trop doué » C’est faux. Les faits sont avérés, les sanctions discutables.
Cdt.
Bichou: « Je considère que Google fait de l’abus de positon dominante »
Je pense comme toi à ce sujet, mais je considère que c’est un non-problème. S’ils en abusent, ils se flinguent et ça ira très rapidement comme pour d’autres géants du net. Je ne pense pas me tromper en pensant que ceux qui mettent lourdement le doigt dessus sont pour l’interventionnisme d’état à son encontre et que ça devient kafkaïen à ce moment :
Bichou: 3 milliards de requètes quotidienne [..] 900 000 serveurs
Google, c’est 50 milliards de chiffres d’affaire mondial.
La France c’est 1200 milliards… 24 fois plus.
L’Europe c’est 13’000 milliards… 260 fois plus.
Et les dirigeants de ces états qui ont fréquemment tous les pouvoirs (sauf dans des pays réellement démocratiques comme la Suisse) et qui gèrent souvent mal leur pays nous disent que Google est un danger ou un problème…
Bichou: « On veut faire payer une amende à google parce qu’ils sont trop doué » C’est faux. Les faits sont avérés, les sanctions discutables.
Au vu de l’endettement d’une grand partie de l’Europe et des dangers économique énorme qui sont en train de grossir en ce moment du fait de dirigeants inconséquents on a quand même l’impression que c’est le pédophile meurtrier qui veut punir les gens qui traversent en dehors des passages cloutés.
Dans un monde collectiviste, ceux qui sont trop doués, trop efficaces, trop travailleurs sont les ennemis du peuple.
Pourtant, je ne suis pas prêt à aller voir un mauvais médecin pour une raison idéologique quelle qu’elle soit (et encore moins pour satisfaire des intérêts commerciaux). Je peux aisément me passer de maps, android ou gmail – et je m’en passe effectivement car Google m’énerve à vouloir à tout prix connaître la couleur de mon slip. Mais quand je cherche la réponse à une question, je veux la meilleure possible et le fait que quelques références remontent en haut de liste n’a aucune importance.
Ce n’est pas Mme Vestager qui va m’indemniser moi ou mon entreprise si je perds mon temps à réinventer la roue parce que j’ai utilisé un mauvais moteur de recherche, que les résultats sont incomplets ou en partie censurés. Le savoir est le bien le plus précieux depuis l’invention de la machine : « touche pas à ma connaissance ! »
Je ne comprend pas votre commentaire.
Comment peut on être le meilleur si l’on fait croire que ces propres services sont plus pertinent que les autres?
Ce que vous reprochez à Mme Vestager c’est exactement ce que reproche Mme Vestager à google……
De biaisé les résultats pour promouvoir ses services. D’utiliser sa notoriété de n°1 de la recherche pour laisser croire que ses services sont plus pertinents.
Bichou: « D’utiliser sa notoriété de n°1 de la recherche pour laisser croire que ses services sont plus pertinents. »
C’est exactement ce que faisaient les autres moteurs de recherche avant Google.
Ils ont été foudroyé, comme tant d’autres géants du net parce que si le service est mieux rendu ailleurs ça se répand comme une trainée de poudre sur les réseaux.
J’utilise Google le plus souvent pour rechercher des informations techniques. Dans ce cadre, il est facile de comparer les résultats entre les différents moteurs de recherche – et ce que peut coûter en temps perdu le fait d’utiliser le mauvais. La notoriété n’a aucune importance, Google est devenu une évidence dès ses débuts et son utilisation a fortement modifié la façon d’entreprendre toute tâche : d’abord vérifier ce qui existe, les problèmes rencontrés et ensuite seulement déterminer une stratégie et approfondir avec d’autres sources plus précises mais potentiellement biaisées. Je ne m’arrête donc jamais au premier lien et le fait que certains liens soient un peu surclassés n’a aucune importance.
Ce qu’il faut, c’est apprendre aux gens à utiliser un moteur de recherche et non vouloir adapter les moteurs de recherche au noeud-noeud. Ce qu’on fait avec ce genre de lois est un nivellement par le bas. Si vous pensez que l’on peut se le permettre sur le plan économique, votez socialiste.
Chose importante quand on recherche une information : toujours considérer que le résultat est biaisé et apprendre dans quel sens ce biais opère.
Un exemple flagrant : si vous cherchez un avis sur une société ou un produit, vous trouverez toujours un maximum d’avis négatifs traitant la société de boite d’escrocs et le produit de sombre m… Et vous ne ferez donc plus jamais le moindre achat.
L’avis ou l’opinion n’est (heureusement) pas un système démocratique. Il faut savoir tenir compte des avis (ou des liens de Google) en fonction de la vraisemblance de l’information, des preuves et des informations apportées, et du style de celui qui écrit (ce qui souvent en dit long quand c’est agressif, peu nuancé, ou avec des références très identifiables). Cela vaut en particulier pour les commentaires sur ce site …
Après tout dépend de ce que vous voulez faire de l’information : satisfaire votre ego, faire un bon choix ou risquer un capital.
Pensez-vous qu’une société européenne aurait pu avoir un tel pouvoir aux Etats Unis?, j’en doute.
Dire qu’aucun autre moteur de recherche n’existe, c’est faire preuve de facilité et de laxisme, essayez un peu « IXQUICK » et en plus il ne garde aucune trace.
C’est la même chose avec Facebook et Tweeter, des sociétés privées de droit américain, cotées en bourse, qui reçoivent de la pub gratuite des médias publics français, alors qu’une bouteille d’eau d’une société hexagonale est floutée et je ne parle pas du détournement d’infos personnelles que commettent ces sociétés américaines.
Les politiques européennes ont une fâcheuse tendance à se laisser mener par le petit doigt, ça les dispense de prendre des initiatives même si de temps en temps elles aboient ! ce n’est pas ce que j’attendais de l’Europe comme contre pouvoir.
On pourrait aussi se demander pourquoi ces sociétés sont de droit américain. Pour Google ou Facebook elles ont été créées par des américains, pas de souci.
Il existe bon nombre d’autres sociétés dans le monde du web qui, bien qu’ayant été créées pas des non-américains, bien qu’ayant été créées hors des États-Unis, sont de droit américain (mon exemple de la semaine, Docker, qui a commencé son activité à Montrouge au sud de Paris, et est maintenant valorisée à 1 milliard de dollars à San Francisco). Là, il y a une vraie question à se poser…
bjr, je ne vois pas le pb. Personne ne vous oblige ou oblige quiconque à passer par Google. Google il y a 15 ans est parti sur un algorithme qui s’est révélé le plus pertinent, à tel point que tout le monde l’utilise. Qd il s’est lancé, Lycos ou Altavista existait et se sont montrés moins pertinents que le nouveau né Google.
On doit donc demander à un moteur de recherche d’être moins performant pour laisser de la place aux autres ? Ne devrait on pas demander aux autres de l’être plus ? Ils dépasseraient Google comme Google a dépassé Altavista en 1999.
Je m’en fous qu’ils soient ou pas américain. Ils ont bossé, ils ont le meilleur algo qui me donnent les meilleures réponses. Aux autres de faire mieux.
Pour Ixquick, ce n’est pas un moteur de recherche mais un metamoteur. Dc il puise ses infos chez Google notamment. Il n’indexe pas lui même les résultats, ne les classe pas, ne fait pas évoluer ce classement. Il récupère ça chez les autres et l’affiche.
Google n’est pas attaqué sur la qualité de son moteur mais sur le fait qu ‘il a utilisé sa dominance dans la recherche pour imposer son comparateur de prix. Ce comparateur de prix n’ est pas du tout géré comme son moteur: il n’est pas exhaustif comme peut l’etre sa recherche , il est payant et c’est du Push: beaucoup de fraude et des prix faux. Google shopping n’est pas du tout au niveau de Google Search. Google shopping a tres peu evoluer depuis 2002 ( Froogle) , aucune inovation alors qu ‘il est passé de 9% de part de marché à 90% en dezinguant ses concurrents de son index et en mettant GG shopping en avant. C’est de l’abus de position dominante. Quand on domine tant, on doit faire gaffe, c’est la loi.
Google don’t be Evil! ha ha ha
Si TF1 avait 95% du marché de la television , elle pourrait prendre facilement d’autre marché , par exemple les assurances, en blacklistant les autres assucrances. C’est ce que fait Google
Pas de bol! IXQUICK, appelé Startpage aux US, utilise Google pour fournir « ses » résultats de recherche. Voyez vous-même si vous ne me croyez pas:
https://www.startpage.com/
Et sous l’apparente pertinence de vos remarques, se cache en fait la pseudo-révolte d’irresponsables qui veulent accuser les gens performants d’être la cause de leur propre médiocrité. Si les GAFA et autres « fleurons » (fleuron, appellation made in France pour monopole d’état ou entreprise copine de l’état) américains ont l’avantage sur nos… euh! ben sur notre absence de sociétés concurrentes en fait, c’est qu’ils sont meilleurs, plus créatifs, plus offensifs, et plus soutenus par une politique adaptée. Cela dit vous avez raison à propos de nos dirigeants, d’Europe ou de France.
Mais ne croyez pas que les entreprises françaises se privent de collecter nos données et de les revendre, sans parler de l’état qui s’y met aussi! On n’a juste pas la même force de frappe que les entreprises US.
Euh, j’utilise Ixquick mais il est pas con, il utilise les réponses de Google et le dit ouvertement (et en plus il ne garde pas les adresses…).
Je suis au courant, je répondais à chimili qui présentait Ixquick comme choix alternatif à google… ce qui est incorrect, puisque le moteur d’ixquick c’est celui de google.
L’attitude de la commission européenne fait penser aux pays africains qui réclamaient une redevance pour les satellites les survolant.
La seule chose qui me choque dans cette histoire, ce sont les 24500€ de salaire – non imposables – versée à l’élue.
C’est ce que touche beaucoup de nos élus cumulards, style Melenchon. Et ils sont des centaines. Au moins, elle bosse la nouvelle commissaire européenne , contrairement à son prédécesseur qui avait le patron de Google au téléphone toutes les semaines…
Google use de sa dominance sur le marche de la recherche pour conquérir d’autres marchés, par exemple la comparaison des prix. C’est cela qui est interdit , c’est simple a comprendre. Ce n’est pas la dominance qui est reproché mais l’abus. Temoin privilegié du secteur de la comparaison des prix depuis 1998, j’affirme que Google use de sa dominance dans la recherche pour conquérir d’autres marché. Le jour ou Google a mis Google Shopping dans les résultats en haut de son index, il a dégradé notre site: resultat, Google shopping est passé de 9% de part de marché en 2006 à 90% aujourd’hui. Sans innover, sans proposer un bon service, seulement parcequ il domine la Search
voici notre histoire :
http://www.acheter-moins-cher.com/google_abuse.asp « » Google abuse: les actions récentes de Google montrent clairement un abus de position dominante, une volonté d’éliminer la concurrence en prenant la place sur des niches et des services inventés et développés par d’autres « »
C’est clair aussi qu ‘il a y avoir pleins de commentaires et d’articles disant tout le bien qu on pense de Google et l’injustice de la Commission europeeenne : Google paye les blogeurs pour aller dans ce sens, n’est pas Contrepoints? combien avez vous gagné pour cet article? 500 euros?
500 euros pour un petit billet comme celui là? Mon dieu, j’ai trouvé le bon filon!
« 9% à 90% de parts de marché »
Lambert, faut arretez de fumer la moquette, personne n’a 90% de parts de marché dans le e-commerce.
Enfin, Google peut afficher les resultats dans l’ordre qui lui plait, libre aux utilisateurs d’utiliser un autre moteur de recherche en cas d’insastisfaction.
Lambert : « Google paye les blogeurs pour aller dans ce sens, n’est pas Contrepoints? combien avez vous gagné pour cet article? 500 euros? »
Vous connaissez la notion de suicide rhétorique ?
Heureusement, l’état français reprend le leadership face à l’UE sur l’offensive contre google (et sur la connerie, aussi) :
http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/02111587887-google-le-senat-vote-un-encadrement-des-moteurs-de-recherche-1111908.php
Google va faire appel de cette loi à côté de la plaque, qui sera bien évidemment retoquée. Encore un fail en vue, l’état les enfile comme des perles ces derniers temps.
Le plus rageant, c’est de constater qu’aujourd’hui, l’état considère que tout doit passer par lui, et que rien ne peut se passer de lui. Et de fait, tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Amazon ou un Google, ou toute autre société moderne qui se passe des petits arrangements étatistes et des petites constructions corporatistes qui sentent la naphtaline, est considérée comme fraudeuse, resquilleuse, scandaleuse compagnie ultra-libérale exploiteuse de chatons mignons, et fait donc l’objet d’une loi sur-mesure destinée à la remettre dans le droit chemin, dans une vaine tentative de protéger des intérêts partagés.
Aux énarques et autres politiciens: vous pouvez arrêter temporairement la fête, mais vous ne pouvez pas arrêter le futur!
Ce n’est pas l’état francais qui a declenché les poursuites contre Google mais une boite anglaise, un comparateur de prix nommé Foundem , soutenu par des boites americaines comme Yelp ou Microsoft. Donc laisser penser que c’est l état français qui a déclenché ses poursuites est faux. C’est plus des boites US et UK!
Décidément c’est une manie: je suis au courant ! derechef !!! Je parlais de la loi française en préparation et citée en lien par RTP juste au-dessus.
Mais vous m’apprenez quelque chose avec votre commentaire, et finalement le capitalisme de connivence et les petits couinements anti-libéraux ne semblent plus tout à fait une spécialité franco-française, ou UE.
La page d’accueil de Google devra fournir des liens sur 3 autres moteurs de recherche !
Je vais proposer à Google de mettre un lien sur mon propre moteur : une page statique avec une dizaine de liens fixes sans rapport avec la choucroute et un maximum de pubs. Le tout sur un unique serveur hébergé gratuitement chez mon FAI.
Qu’ils sont intelligents nos députés !
En outre, c’est gentil à nos députés de s’inquiéter du respect des droits à notre vie privée piétinés entre autres par Google. Il faut maintenant accepter explicitement les cookies sur tous les sites que l’on fréquente. (Alors que les pages sont truffées de mouchards en tous genres pour traquer notre activité …)
En revanche, faites l’expérience : vous effacez vos cookies, vous vous connectez sur http://www.gouvernement.fr et vous naviguez un peu … et crac, ils sont de retour sans même qu’on vous ait demandé la permission.
Qu’ils sont intelligents nos députés !
« vous vous connectez sur http://www.gouvernement.fr »
Marrant ce site.
Rien que sur la page d’accueil, je vois 2 erreurs 404 :
http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/custom/matignon/css/style.css.map
http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/custom/matignon/css/print.css.map
On sent le soin apporté et les vérifications de cohérence du machin!
Aussi des erreurs sur les méta infos :
Resource interpreted as Image but transferred with MIME type application/javascript: « http://www.gouvernement.fr/_Incapsula_Resource?SWKMTFSR=1&e=0.9139009474311024 ».
Le type MIME est un élément important (y compris pour la sécurité), il doit être réglé avec soin.
Ces problèmes évidents ne font pas très sérieux!
« En outre, c’est gentil à nos députés de s’inquiéter du respect des droits à notre vie privée piétinés entre autres par Google. »
http://www.gouvernement.fr/mentions-legales#cookies
Donc en fait on peut faire totalement confiance à Google, c’est le GouverneMent qui le dit.
En analysant un peu plus http://www.gouvernement.fr on voit que la page utilise diverses ressources tierces.
Du point de vue « vie privée », en plus des cookies HTTP des domaines gouvernement.fr (et domaine sous .gouv.fr), la page fait appel à plusieurs domaines qui possèdent leur propres cookies :
– xiti.com
– facebook.com
Ces cookies permettent donc à Xiti et FB de savoir que « vous » (*) êtes allé sur cette page du site http://www.gouvernement.fr.
(*) la précision de ce « vous » dépend notamment du fait que vous ayez un compte FB et que vous soyez « connecté » à ce compte
Bizarre bizarre la page d’information sur les cookies ne dit absolument rien sur Facebook!
Vous avez loupé le plus drole : le chargement de script googletagmanager dans les pages.
Avez vous trouvé un engagement sur l’utilisation de ces données ?
http://www.gouvernement.fr/mentions-legales#cookies
D’un coté, on fait un semblant de guéguerre contre Google, qui typiaque les données perso, le contenu de la presse, qui a l’audace de scanner les bouquins plus efficacement que la BNF, qui prétend diffuser la culture française (outrage!), qui ne paye pas assez d’impôts, etc. La CNIL impose à Google de mettre un message sur sa page d’accueil indiquant que Google ne respecte pas la vie privée.
De l’autre, le site officiel du gouvernement utilise un outil Google destiné à collecter et à traiter les données de fréquentation, en expliquant que Google ne recoupe les infos qu’il obtiendra, parce qu’il s’y engage.
Un joli numéro d’équilibriste!
« notre navigateur internet »
notre navigateur Web, s’il vous plait!
La CE a prit une bonne décision, Google domine un marché, mais oriente ses requêtes sur ses produits dérivés, la sanction est légitime.
L’auteur, un libéral, est semble t-il parfaitement satisfait de se faire arnaquer par une entreprise qui le prive de choix pour ne lui proposer qu’un panel de produits qui lui appartiennent. Ou est le libéralisme la dedans ? c’est du soviétisme déguisé !
Il n’est pas reproché à Google de dominer un marché, mais de bidonner ses algorithmes pour orienter les choix des internautes.
La confusion est terrible, on ne va pas chez Google pour faire ses courses mais, pour y faire des recherches, dès lors, ce dernier est tenu de ne privilégier personne ou de changer de statuts (1).
C’est exactement ce qui a été reproché à Windows avec ses programmes embarqués qui, en quelques années, avaient privé le consommateur lambda de choix possibles. Du reste, Windows s’est assagit, il domaine toujours son secteur d’activité mais l’utilisateur final peut maintenant additionner son système d’exploitation des modules qui lui conviennent mieux et souvent gratuits.
C’est toujours surprenant de lire des articles agrémentés de commentaires qui voudrait faire du web un espace particulier. Certes ! les intentions sont souvent louables mais totalement innocentes eu égard aux intentions réelles de ces géants de l’informatique.
Pour mémoire, Google a mené une campagne mondiale de numérisation d’œuvres. A l’époque il n’était pas rare de voir la toile s’enflammer contre les opposants légitimes à Google, pensez donc, c’est par altruisme que ce consortium investissait des milliards de dollars, et allait rendre des œuvres accessibles et gratuites… Google a même bénéficié d’un jugement favorable (scandaleux) aux USA, contre le seul éditeur qui lui avait résisté, le tout juste avant que l’europe ne finalise ses textes. Depuis et sans qu’il n’y ait de hasard possible, ce sont les USA qui ont demandés l’allongement (et pas qu’un peu !) des droits d’auteurs et de licence.
Peut être que l’auteur, et c’est son droit, se satisfait de voir ses choix réduits à ce que Google trouve bien pour lui, en l’espèce les produits de son empire, mais alors qu’il ne vienne pas draper ses articles dans les oripeaux d’un prétendu libéralisme, c’est exactement le contraire que propose Google…
(1) Google met en tête de gondole des sociétés en prenant le soin de préciser « annonce », en jaune qui plus est, ces entités ont payé Google pour se voir privilégiées par le moteur de « recherche », l’utilisateur est informé, tout est clair. Pourquoi Google n’agit pas de même avec ses sociétés satellitaires ? C’est le reproche que lui adresse la CE.
Vous voulez dire que c’est une honte qu’une entreprise fasse la promotion de ses produits au détriment des produits de ses concurrents ? Diantre…
Non, mais par contre je peux affirmer que non seulement votre avis est totalement biaisé mais, en plus vous ne savez pas lire, eu égard à votre commentaire.
Sur Contrepoints, cet article à la critique fort légitime de Météo France : http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204638-linformation-selective-de-meteo-france-sur-la-banquise-arctique
Article dans lequel il est question de « cherry picking ». L’auteur de l’article relève à juste titre, la position inacceptable de Météo France qui fournit des prévisions (ce qui est attendu paret les commentes en privilégiant ses seuls partenaires. Il en va de même pour Google.
En décodé : moi dire à toi que Météo France donné avis moi recevoir, si Météo France Donne avis dirigé moi arnaqué. Google recherche pas commerce, sinon Google changer de statuts. Quand moi rentrer dans magasin, moi parfaitement conscience que magasin. Plus clair ?
Non par contre e peux affirmer que non seulement votre avis est totalement biaisé mais, en plus vous ne savez pas lire, eu égard à votre commentaire.
Vous avez vu ? Moi aussi je peux la faire.
Votre position subjective et votre avis péremptoire à l’argumentation de basset de salon et au ton de petit nègre pour dénigrer vos contradicteurs en dit long sur votre tempérament de petit caporal. Je ne vous souhaite pas le bonsoir.
RTP / Accordons nous donc sur un désaccord. Vous êtes venu me pointer, avec un commentaire lapidaire, vous n’avez pas supporté la critique de la secte Google, j’ai lu vos avis ci-dessus et en terme de péremptoire vous êtes un maître.
IImryn / bof…
Alarm: « Quand moi rentrer dans magasin, moi parfaitement conscience que magasin. »
Tu es surtout un prétentieux qui prend tous les autres pour des crétins congénitaux. J’ai une mauvaise nouvelle pour toi: ton avis sur Google est d’une banalité affligeante, on dirait même que tu es quasi le dernier à te rendre compte que c’est un big company.
Avec quelques grammes de QI en plus, tu pourrais même arriver à la conclusion que ce n’est absolument pas un problème: si Google déconne et oriente trop, les gens vont se barrer en masse comme c’est arrivé à d’autres ex-géants du net, problème résolu.
Alarm: « Ou est le libéralisme la dedans ? c’est du soviétisme déguisé ! »
Les google-flics vous empêchent d’utiliser un autre moteur c’est clair…
« C’est exactement ce qui a été reproché à Windows avec ses programmes embarqués qui, en quelques années, avaient privé le consommateur lambda de choix possibles. »
Quels choix?
« Du reste, Windows s’est assagit, il domaine toujours son secteur d’activité mais l’utilisateur final peut maintenant additionner son système d’exploitation des modules qui lui conviennent mieux et souvent gratuits. »
Quels modules?
Qu’est-ce qu’un « module »?
« Pourquoi Google n’agit pas de même avec ses sociétés satellitaires ? »
Lesquelles?
Si d’autres subissent ce genre de situation peut onéreux, Google doit subir le même.
Je suis autant pour des services gratuit pour des particuliers, autant les professionnels doivent payer. Il ne faut pas oublier qu’après la publication de certains API gratuits (dans un but de casser la concurrence) pour des professionnels (comme la cartographie) les entreprises français leader de ces technologies n’existent plus, des milliers des postes supprimés en France et Europe au profit des actionnaires de Google…
Un fois la concurrence détruit, il tente de ré-rendre ces services payants…
Pour la cartographie, il existe un projet contributif (openstreetmap) créé par un anglais :
http://fr.wikipedia.org/wiki/OpenStreetMap
L’article est intéressant car il explique un peu la problématique et comment les « institutions publiques européenne » sont de fait un frein à certains projets commerciaux.
Quand les données sont en libre accès, construire une application de base n’est pas difficile (Je me suis écrit mon app pour mon smartphone vu que celles disponibles de me satisfaisait pas). En revanche, pour « vendre » une appli (directement ou par la pub), il faut « inventer » une valeur ajoutée et bénéficier d’une certaine souplesse pour créer une startup (et hors de question pour moi de me lancer la dedans en France). Pour la cartographie la valeur ajoutée est par exemple la liste des commerces à proximité – mais il y en a beaucoup d’autres. Et l’innovation et la recherche de la valeur ajoutée n’est pas le domaine d’expertise des professionnels de la cartographie, ce qui explique sûrement pourquoi ils subissent le même sort que Lip ou Manufrance (pour ceux qui comme moi entendent depuis 50 ans les politiciens français se lamenter sur la perte de nos « fleurons »).
Ce que ne comprennent pas les politiciens (professionnels ou amateurs) est que dans le domaine IT tout va très vite : ce qui vaut cher aujourd’hui ne vaudra plus rien demain. Il est ridicule de se regarder le nombril en disant « pourquoi c’est les américains qui le font ». Il faut se dire « comment je peux prendre les américains de vitesse pour la prochaine étape ». Il ne faut rien attendre de l’état – sauf qu’il cesse d’entraver ceux qui entreprennent. Bon nombre de projets sont à mon avis soit dépassés, soit sans avenir car utopiques ou mal pensés ou sans intérêt ou sans marché ou trop cher … Personne n’a la science infuse pour dire ce qui va marcher (surtout pas l’état). Investir est un gros risque et investir l’argent du contribuable est un abus de confiance. Mais les possibilités sont si nombreuses que certains projets aboutiront – surtout aux US.
« Un fois la concurrence détruit, il tente de ré-rendre ces services payants… »
Vous avez des exemples?
Bonjour
Je ne trouve plus le moyen de partager sur Facebook des articles que j’aime, je vois le partage de Google et Twitter mais pas celui de Facebook au bas de l’article en question.
Cordialement.
Il semble que certains confondent monopole et abus de position dominante. Un monopole finira bien sur un jour par être remis en cause par le marché, la loi n’a pas à s’en mêler. Mais qu’un monopole abuse de sa position dominante pour étouffer toutes sortes d’entreprises plus petites, en lançant des services concurrents et en leur donnant des avantages injustifiés, ce que fait Google avec Google shopping par exemple, là il y a problème.
Voici une histoire vécue. Il y a 10 ans, j’ai vendu Kelkoo mon comparateur de prix, à Yahoo! C’était à ce moment là le comparateur le plus utilisé dans le monde entier.
Au milieu des négociations, Google nous a viré de son moteur de recherche, ce qui a eu pour effet de faire chuter fortement notre audience et de faire très peur à Yahoo! qui a failli tout annuler. Deux jours plus tard, coup de fil de Google : « Salut, on sait que vous discutez avec Yahoo! mais au cas ou la transaction ne se ferait pas, nous sommes disposés à discuter ». Ils voulaient donc faire d’une pierre deux coups: faire capoter le deal avec Yahoo!, et ensuite nous racheter à la casse. Ils appellent ça « don’t do evil ». Moi j’appelle ça abus de position dominante, et fort heureusement, il y a des lois qui répriment ce genre d’abus, car cela compromet l’innovation et le développement de nouveaux services.
Je pourrais aussi vous parler de Wikio, tué par Google parce qu’il concurrençait Google News.
Je ne me suis pas joint aux plaintes déposées par Twenga, Ciao et quelques autres, mais je me réjouis que l’Europe semble enfin commencer à bouger.
Personnellement j’ai préféré tourner la page et faire autre chose.
D’un autre côté, c’est vous qui avez lâché le loup dans la bergerie en créant votre comparateur. Maintenant les fournisseurs de services se plaignent de l’abus de position dominante des comparateurs en tout genre (hostellerie, voyages, taxis, services …) qui les rackettent sur un pourcentage exorbitant de l’intermédiation.
Vous avez fait le bon choix en vendant au bon moment pour ne pas vous engager dans la phase nauséabonde du développement de votre société. La France a bien sur dans l’état actuel des pratiques commerciales à protéger ses entreprises (Et je dois avouer que Google me sort par les trous de nez). Mais elle aurait encore plus intérêt à ne pas en entraver le développement et ne pas saborder l’avantage économique du libre accès à l’information – même quand cette information vient des US.
Un comparateur de prix, c’est bien un site qui estime que Google doit lui envoyer des visiteurs (gratuitement, sans mise aux enchères) pour qu’il puisse avoir un pouvoir de négociation avec des vendeurs qu’il sélectionne selon une procédure obscure?
Un comparateur est un site comme un autre. Comme un site de recettes de cuisines, de video, de news. Si Google decide de se lancer dans les recettes de cuisine, les sites existants vont mourir en 3 ans .
je comprends les arguments: on a le choix a un clic de souris, rien n’empêche d’utiliser Google mais en vrai, en France, Google a 95% du marché. et en vrai, les gens tapent ce qu ‘ils cherchent dans Google. Je suis sur que beaucoup qui sont arrives sur cette page sont arrives par Google, l index ou les news. Si Contrepoints etait blacklisté, il serait mort , n’est il pas?
Et si il vous dezingue de son index, vous etes mort.
Un comparateur n’est pas du tout un site comme un autre!
Un comparateur est un outil (un peu comme Google).
Un autre site doit avoir du contenu original pour être indexé par Google.
Cela depend, certains comparateurs prennent un pourcentage très faible sur les ventes réalisées: dans ce cas, cela ne coûte rien à la boutique si elle ne vend rien mais cela lui donne accès au marché gratuitement. Pour ce qui concerne les vrais comparateur de prix, le Le cout d’acquisition pour un nouveau client est le plus faible du marché. Cela contredit vos termes de Racket même si il est vrai ya de tout et surtout du n’importe quoi sur ces marchés.
Cela ne vous empêche pas d’utiliser GA sur votre blog!
Vos propos sont Inexacts. Il n’est pas normal que Google abusée de sa position car ses algorithmes sont orientés pour son propre business… , essayez plutôt d’utiliser STARTPAGE.COM…. Au moins vous ne serez plus fliqué par Google