Par le Parisien libéral.
Avez-vous entendu parle du livre de Guillaume Sarlat, En finir avec le libéralisme à la française ? La presse en a beaucoup parlé, du Monde au Figaro, en passant par Marianne.
Et peut-être que vous n’avez pu réprimer un sourire, pour ne pas dire une franche rigolade, en lisant les interviews de cet énarque polytechnicien (mais pourtant français de Londres) qui nous dit que :
- La France n’est, selon lui, « ni en faillite ni au bord du chaos »,
- Libéralisme et État social se nourrissent mutuellement,
- Sur le plan économique, la France est très libérale,
- L’État n’a aucune stratégie industrielle,
- L’État a libéralisé depuis les années 80 tous les marchés – biens, services, secteur financier -, confiant ensuite leur régulation technique à des agences indépendantes,
- L’État a multiplié les règles fiscales et sociales, et notamment le droit du travail mais il est assez facile pour les grands groupes multinationaux de les contourner.
En fait, plus que du rire, c’est de la colère que l’on peut ressentir à la lecture de sentences pareilles. En effet, voila une personne dont le pedigree intellectuel rend son discours crédible (en tout cas par la presse) et qui use de qualificatifs exactement inverses de ce qu’il décrit, crédibilisant la thèse socialiste du méchant complot néolibéral.
L’état de la France, le voici, et il est implacable, comme le rappelle Vincent Bénard, du Parti Libéral Démocrate :
- 57% de dépense publique par rapport au PIB
- Existence d’une carte scolaire
- Sécurité sociale obligatoire
- Code des impôts et du travail en folie, existence de l’ISF
- Sols ultra zonés, loyers encadrés, quotas de logement social
- Banque Publique d’Investissement et Caisse des Dépots et Consignations omniprésentes dans l’économie
- Presse subventionnée, agriculture subventionnée
- VTC persécutés
- Cannabis réprimé
- Projet de loi liberticide sur le renseignement
- Politiciens corrompus en liberté,
- Petits commerçants/artisans étranglés par le RSI
Oui, la France, ultra-étatiste, est très loin du libéralisme, qu’il soit « économique » ou « sociétal », pour ceux qui font la distinction. Et l’État ne lâche rien, au contraire. Il y a bien toujours plus d’impôts, toujours plus de réglementations, toujours plus d’interdictions, toujours plus de lois.
Un livre n’est pas forcément fait pour réagir à l’actualité, mais si on regarde ce qui s’est passé en seulement deux ou trois semaines, qui peut parler de libéralisme en France, entre un ministre de l’Économie qui fait acheter des actions Renault avec un argent qu’il n’a pas, une ministre de la Santé qui explique aux Français quel poids ils doivent peser ou un ministre de la Justice qui ne réagit pas aux violations du principe de séparation des pouvoirs induites par le projet de loi sur le renseignement ?
Dans une France libérale, Guillaume Sarlat observerait ce qu’il peut voir de ses propres yeux à Londres, tel que la mise en concurrence des lignes de bus (y compris avec la RATP pour gérer certaines lignes de bus londoniennes), le désintérêt total du gouvernement envers la nationalité de tel ou tel actionnaire, même pour le ramassage des poubelles ou la gestion des aéroports. Il verrait aussi que le maintien de certaines portions d’autoroutes allemandes sans limitations de vitesse, la dépénalisation de la consommation du cannabis au Portugal, l’absence de SMIC en Autriche ou la privatisation des chemins de fer en Suède ne font pas de ces pays, nos partenaires au sein de l’UE, des zones dignes du far west.
En finir avec le libéralisme à la française, par Guillaume Sarlat ? Comme le note Libertas, ce titre, il fallait oser ! Avec une dépense publique de 57% du PIB, la France, quel pays ultra-libéral…
En revanche, cet essai a deux intérêts. D’une part, il permet de rappeler que le libéralisme, ce n’est pas le capitalisme de connivence, ni même la réussite financière de 40 entreprises qui sont bien plus internationales que françaises. D’autre part, il permet de comprendre un des problèmes de notre pays : ses élites ont un biais assez incroyable envers la macro-économie, qui leur fait appréhender la situation du pays à travers des grands agrégats et autres entités connectées à l’image qu’ils ont de l’État. Comment peut-on disserter sur la France après avoir conclu à la bonne santé du CAC 40 ?
Comme il n’y a pas de « libéralisme à la française » avec lequel il faudrait en finir, suggérons un autre titre pour le prochain livre de Guillaume Sarlat : En finir avec l’étatisme à la française.
Quand à toutes celles et tous ceux qui ont ri à la lectures des thèses de Guillaume Sarlat, n’hésitez pas à aider le Parti Libéral Démocrate à présenter son projet libéral pour la France, ou au moins à faire entendre l’idée que la France n’a rien de libérale.
Pour faire découvrir le libéralisme, recommandez plutôt deux autres auteurs : Daniel Tourre, Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants aux éditions Tulys, ou Le collectif La Main Invisible, 100 auteurs, 100 idées, auteur de Libres! et Libres 2!
- Guillaume Sarlat, En finir avec le libéralisme à la française, Albin Michel, avril 2015, 240 pages.
Depuis 30 ans les impôts et les cotisations ne cessent d’augmenter, le secteur public ne cesse de croitre, actuellement il accapare 57% du PIB contre 45 % en 1981. En résumé les français travaillent de plus en plus pour donner à l’ état mais paradoxalement les services public se dégradent, la santé, l éducation, la justice, tout se dégrade par manque de moyens qu’ ils disent. Du libéralisme je n’ en vois point.
Bien d’accord avec vous.
En préparation : « en finir avec le shintoïsme à la française » par Guillaume Salade.
la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de personnes dans la fonction publique (http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
), 73 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).
le pire s’est que le nombre de fonctionnaires augmentent. http://www.lepoint.fr/economie/les-fonctionnaires-sont-toujours-plus-nombreux-18-12-2014-1890940_28.php
si la france est libéral pourquoi la plupart des points du programme du parti communiste de 1981 ont fini par être appliqué en trente-trois années ?
http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-deja
C’est bien là que je ne comprends pas bien l’attitude de la France vis-à-vis de l’Union Européenne: d’abord, la France est co-fondatrice avec les pays de la C.E.CA. et, à ce titre, elle ne peut évidemment pas se plaindre de décisions prises sans sa participation, et, quand il n’y avait que 6 pays en cause, son poids dans les décisions était d’autant plus important.
Alors, d’accord, l’Europe ne s’est pas soumise à « l’Europe des nations » de Ch. De Gaulle qui voulait un souverainisme fort pour la France (… et une plus grande souple soumission des pays « vassaux » qui, sans contre-partie, auraient dû la suivre quand elle a claqué la porte de l’O.T.A.N. et autre fantaisies narcissiques! Échec!)
Depuis lors, l’Europe a pris une orientation plus ambitieuse, bien trop lentement, sur le plan politique, vu la nécessité de consensus intégral allié à une prudente lâcheté électorale des participants qui, loin de résoudre les problèmes, les ont fragmentés de 1/2 en 1/4 de solution. Sur ce point, non seulement la France n’a pas joué le jeu mais peine à suivre et en queue de peloton!
Qu’il n’y ait pas eu de collaboration (ni d’importation franche) des mesures libérales favorisant l’ouverture libérale à la concurrence touchant même les services publics, c’est bien clair! (on a camouflé les échecs de cette résistance française: Air–France (fusionnée par nécessité avec KLM), les compagnies maritimes en faillite prolongée, la Sncf, aux pertes abyssales, Renault (devenu Nissan – Dacia) …et la trouille de voir apparaitre l’étranger, rentable et efficace qui, international, se débrouillera pour imposer ses conditions sans devoir engager 100 juristes pour décoder les us et coutumes français, ce qui se terminerait par une autre série de procès à Luxembourg!
Alors que les filiales françaises à l’étranger ne se gênent pas, elles, pour tricher, comme on l’a vu pour la filiale U.S. de BNP aux U.S.A.: et voir un président socialiste se précipiter pour défendre la filiale d’une multinationale pseudo – « française » en infraction patente, alors que la maison-mère n’hésite pas avoir une filiale dans tous les « paradis fiscaux » du monde, ça vaut son pesant de cacahuètes et ça rappelle des « avions renifleurs » supposés aider à construire des autos par une « régie » d’état!).
Pourtant le pays a bien voté toutes ces directives sur la bonne gestion financière étatique (d’ailleurs d’une logique implacable pour le commun des « pères de famille »!) mais en les appliquant avec le plus de retard possible et le plus d’exceptions particulières très personnelles, qui lui ont valu pas mal de condamnations à Luxembourg (Cour de justice). Maintenant, elle veut s’exonérer des efforts à faire en question de gestion financière de l’état, en se voulant, à nouveau, une « exception culturelle ».
Mais, c’est vrai: exception culturelle, il y a: et, au premier titre, le regard porté rétrospectivement: la pratique de l’audit s’est généralisée, dans le monde, tant dans le privé que dans le public, soit en interne ou en externe. Cette simple curiosité de savoir si les mesures prises ont atteint leur but ou pas et, subsidiairement, comment améliorer les choses pour y arriver?, ça n’a l’air d’intéresser personne! Au contraire: on ne fait même plus le bilan d’un gouvernement, tant on a la trouille d’être jugé, soi-même, à la sortie!
Alors, comme toujours, en France, on cause: ce ne sont plus des études fouillées ou même des textes que personne ne lirait, non, juste des « petites phrases » (de préférences assassines), des twitts, ça suffit à dégommer quelqu’un si c’est bien répercuté!!! (Quand autant de gens sont en pâmoison devant des mots ou des discours qu’ils prennent pour argent comptant, ce serait stupide de ne pas en profiter!!)
En France, rien de tout ça: on n’a vraiment pas l’habitude de se comparer à l’étranger, sauf pour sauter d’un modèle à l’autre (Allemagne, Suède, Finlande, Royaume-Uni …), absolument pas transposable en France, tant ce pays, comme ses habitants se considèrent, chacun, « sui generis », forcément incomparable, vu le passé prestigieux, même si édulcoré, pour l’argument. (C’est bien pour ça qu’une critique, comme la mienne, venant de l’étranger, est évidemment une « grossièreté » inadmissible!!!)
(MINIME exemple: que la France ait interdit à la Belgique de frapper une pièce de 2 € pour commémorer les 200 ans de la bataille de Waterloo – 4 jours à vivre sur place: ce sera sans doute formidable, très impressionnant et évidemment, international! – qui a débarrassé l’Europe de Napoléon, fait partie de cette prétention aussi susceptible que ridicule, sous prétexte qu’on ne peut commémorer une défaite sans blesser « La France » (qu’innocemment, je pensais plus issue d’une révolution, régicide, chaotique à « grands principes » que d’un empire dictatorial, népotiste, en faisant rédiger à tout va, de multiples textes de lois, même pour ceux qui n’en voulaient pas, ce qui ne s’est pas arrêté depuis!).
(Les Belges ont donc décidés de frapper une monnaie – inutilisable, mais ce n’est pas le but qui est de forcer la France à fermer sa grande Gu..! – de 2,5 €: Véridique: Ils sont impayables, ces gens!)
Alors, bien sûr, la France n’est pas un pays libéral: quand autant de citoyens comptent sur l’état pour s’occuper de tout à leur place, les protéger des dangers actuels, les assurer contre toute mésaventure, leur garantir une certaine qualité de vie pérenne dans l’avenir, bref qu’il les prenne en charge, quoiqu’il arrive tout en restant leur cible d’accusation préférée, quel que soit leur grief, un état libéral ne sera pas possible car la liberté de chacun s’oppose à l’organisation pour tous, surtout si les « organisateurs » préservent, en premier lieu, leurs prérogatives.
L’Union Européenne a tenté de diminuer cela pour permettre de se battre sur le plan mondial en concurrence avec d’autres qui n’ont pas à payer ce « cocooning »: ce fut peine perdue, en France, sans aucune velléité de changement!
pour en finir avec le libéralisme, encore aurait-il fallu commencer !
D’après le résumé du livre, il propose de sortir du joug de la BCE (sortie de l’euro?), création d’une dette publique perpétuelle (du même genre que la richesse perpétuelle j’imagine) et de défiscaliser l’investissement à long terme.
En gros, si on quitte l’euro, demande à la Banque de France de financer l’Etat à taux 0 pour alléger la charge de la dette, défiscalise les investissements pour un grand plan étatique des énergies « vertes » tout ira bien dans le meilleur des mondes….
Il faut le comprendre, ce garçon : on lui a appris à l’ENA que l’Etat a la mission et la capacité de résoudre tous les problèmes de la société, et qu’il est infaillible (puisqu’il est dirigé par des anciens élèves de l’ENA). Pour que le pays se porte bien, il faut donc que l’Etat contrôle tout. La moindre marge de liberté est suspecte car ses bénéficiaires peuvent ne pas agir dans le sens exigé par l’Etat, et donc nuire au sacro-saint « intérêt général ».
Est libérale toute société où il existe quelque chose qui échappe à l’Etat. Et bien sûr, une société où 43% de la richesse produite n’est PAS captée par l’Etat pour qu’il l’utilise comme bon lui semble peut à bon droit être qualifiée d’ultralibérale.
Un autre biais inquiétant pour les petits entrepreneurs et même les indépendants, c’est que la « simplification administrative » fait que vous n’êtes plus vraiment prévenu par courrier de vos échéances mais surtout que les seuls règlements autorisés vont être le virement et le prélèvement :
* plus de TIP
* plus de chèques
* mensualisation obligatoire
En bref, çà oblige à laisser une trésorerie conséquente pour être certain que les prélèvements mensuels seront honorés. Les prélèvements ne tombant pas tous à la même date, cela oblige à vérifier ses comptes plusieurs fois dans le mois, au lieu de pouvoir tout régler en même temps et ne faire la compta qu’une fois.
L’état et ses affidés ont les deux mains dans vos comptes bancaires et çà leur parait normal.
Pour un gestionnaire cohérent qui ne veut pas émettre de paiement avant d’avoir vérifié ses comptes, c’est symptomatique de ce que certains considèrent que le fruit du travail des autres leur appartient. Et çà ne fait qu’empirer.
Le truc, l’explication de cette aberration, tenez-vous bien c’est intersidérant, c’est que la France est encore TROP libérale pour ces malades.
J’en appelle maintenant à une purge anti-communiste, façon McCarthy: si on les laisse faire, on va droit vers un régime soviétique « à la française ».
Pour ce genre d’individus, l’URSS était aussi ultralibérale à cause du marché noir…
Ce type a 37 ans..
Il est déjà vieux avant l’heure, le pauvre. Il s’est foutu le doigt dans l’oeil tout seul. Quel looser.
Il va faire partie de la catégorie des grands loosers de la décennie à venir, comme une majorité des vieux qui tiennent en main le système et qui lèguent ce tas d’ordure aux générations suivantes.
Sarlat, l’étrange histoire (débile) de Benjamin Button version française ?
ce mec est sensé représenter l’élite de la France (ena), on comprend pourquoi la France va si mal. Il est tellement plus facile d’utiliser des boucs émissaires plutôt de reconnaitre la responsabilité des siens (ena) dans le déclin de la France. ce mec vit en dehors du monde réel, il vit dans sa bulle, il ne voit pas tout le mal que fait l’état à la France. Toute personne un minimum réaliste s’accorde sur l’échec de l’état en France et de notre fameux modèle social que tout le monde nous envie mais que personne n’imite
énième produit étrange de l’énarchie. Je ne sais pas ce qu’on y enseigne mais il faut bien constater l’impressionnante liste de cerveaux débranchés qui en y sortent.
On connaissait déjà le « Punk à diplôme », voilà une nouvelle race : le « polytechnicien crétin ».
Question conne à Guillaume Sarlat: si la France est ultra-libérale aujourd’hui, c’est quoi le mot pour qualifier la France d’il y a 50 ans qui avait 10 fois moins de régulations et une ponction sur le PIB d’environ la moitié de ce qu’elle a maintenant?
Réciproquement, si la France qui est aux deux tiers communiste est un pays ultra-libéral, peut-on qualifier dès lors la Corée du Nord de pays social-démocrate modéré?
Sans rire, il y a des baffes qui se perdent.
Le mot pour qualifier la France d’il y a 50 ans qui avait 10 fois moins de régulations et une ponction sur le PIB d’environ la moitié de ce qu’elle a maintenant?
C’était pas l’Ultra-Méga-Giga-Néo-Turbo libéralisme ❓ 😉
Tout cela pour cacher l’Ultra-Méga-Giga-Néo-Turbo Socialisme, ses propres turpitudes 🙁
ct le moyen age non?
Il faut vraiment Fermer l’ENA
… et ne recruter dans la haute fonction publique (ce qui doit en rester) que des gens ayant au moins 10 ans d’expérience de l’entreprise
sarlat , c’est pas loin de la corrèze , ça ?
Sûrement un livre sortie le 1er Avril ! 🙂
Un bagne marxiste où seules quelques préoccupations sus a ceinture animent la morosité.
Le libéralisme est enterré plus profond que les gaz de schiste 🙂
57% de dépense publique par rapport au PIB
Si on ajoute les retraites à provisionner des 1.9 million de fonctionnaires, selon le COR, le chiffre est de 37 milliards, et devrait grimper avec les embauches, cela fait au moins 1.79% en plus des 57.5%. soit près de 59.5%. 10% du budget de l’état central… PIB libre juste 40% …
Vu que l’on cache cela sans réagir, cela va finir par péter à la gueule de ces idiots. C’est l’unique solution.
La France est tellement libéral que cet individu est parti travaillé à Londres.
« L’État a multiplié les règles fiscales et sociales, et notamment le droit du travail mais il est assez facile pour les grands groupes multinationaux de les contourner. »
Il y a une part de verité dans cette phrase …
C’est concomitant avec le fait que le socialisme et surtout toute la reglementation qui l’accompagne favorise toujours « les gros » car ils peuvent se payer de bon fiscalistes, de bon avocats ect …
>C’est un argument béton contre le socialisme à ne pas perdre de vue …
Si c’est ça, la vision (erronée) du libéralisme en France, alors l’auteur a raison, il faut vraiment en finir avec le libéralisme à la Française et le remplacer par le libéralisme tout court.
Excellent – oui, c’est un peu comme si on essayait d’expliquer qu’il faut arrêter l’impérialisme maritime Suisse ou le colonialisme mené par les aborigènes d’Australie.
On a là un tel ramassis de contrevérités, d’omissions et d’amalgames, qu’on ne sait par où commencer. Que l’auteur d’un tel discours, aussi simpliste et faux, puisse être considéré comme une sommité, une autorité, dans le domaine de l’économie, laisse pantois. En fait encore l’un élevé au biberon du service public qui confirme que les imbéciles sont en pleine expansion car ils prennent le pouvoir. Jamais aucune époque n’aura autant que la nôtre aimé ces idées courtes et les slogans. Un jour, sans doute, le langage articulé disparaîtra. Parmi les idées courtes du moment, il y a bien sûr le « libéralisme », malheur absolu pour certains et cause de tout pour la plupart.
Comment a-t-on pu être aussi aveugles. Ignorer qu’une société étatisée se dégrade forcément, qu’elle a même certains traits de la barbarie. Eh bien voilà: une grande partie de nos profs d’économie ignorent toujours ce qui se passe quand l’état décide de tout, se mêle de tout . Ils ignorent encore les signes de sa déliquescence.
» L’État a libéralisé depuis les années 80 tous les marchés – biens, services, secteur financier »
C’est pas le libéralisme français c’est juste que la France a du se plier aux directives européennes sur la libéralisation des services publiques. Sans ces dernières on aurait toujours le monopole des PTT avec comme seul choix la couleur de son téléphone entre un gris ou un noir.
D.J
En même temps comment faire confiance à un énarque, pour qui l’Etat est tout ?
Il défend son corporatisme, comme beaucoup, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils sont sacrément forts ces socialos communistes, pour faire croire à la population que la France est un pays ultra libéral.
Là ou les libéraux ne sont pas bons, c’est bien ici, à savoir comment faire comprendre à la population qu’elle est complètement à côté de la plaque ??
Et là malheureusement je ne vois pas, cet héritage gauchiste est tellement ancré dans ce pays, que même quand les chiffres continuent d’être catastrophique, la population pense que c’est parce que ce gouvernement applique une politique de droite….perso je ne sais plus quoi faire
@ Lekhan
+ 1000
Vous avez, malheureusement, parfaitement raison !!!
@Lekahn
Lutter contre la désinformation, ce serait un bon début, non ? Ok, ce serait s’attaquer à une machine infernale du type hydre de lerne, tellement la collusion dans la désinformation est généralisée dans ce pays. Ceci étant, il est vrai que de faire des études ne rend pas intelligent, ni ne suppose de l’être. Il faut et il suffit d’être dans le moule et d’y rester. Résister à la désinformation est donc un exercice périlleux, qui peut faire dire de vous : « on ne le comprend plus, il a changé ». Que l’on songe qu’il y a quelques années seulement, il n’y avait ni Contrepoints, ni rien.
Au fait, est-ce que cela n’affaiblit pas un peu cet article de voir cette pub pour le PLD dans la chute ? Est-ce que ce parti n’a pas un peu trahi en rejoignant je ne sais plus qui ?
Tout à fait d’accord, tout cela n’est pas une raison pour se taire et rentrer dans un moule qui de toute manière nous entraîne tout droit vers la fin.
Mais c’est malheureusement un travail titanesque !
http://lumiere101.com/2011/11/09/la-folie-francaise/
Quand on y réfléchit bien, c’est tout simple : ce que Sarlat appelle « libéralisme à la française », c’est tout simplement … le socialisme !!!
Pour info. : http://www.eric-verhaeghe.fr/le-liberalisme-a-la-francaise-est-un-frein-pour-la-croissance/
L’auteur se dit « libéral de gauche ».