Liberland : déjà 3 ans d’existence

Au beau milieu de l’Europe, la proclamation d’une micronation, à l’initiative d’un libertarien et eurosceptique. Avec pour devise « Vivre et laisser vivre ». Retour sur ce phénomène qui vient de fêter ses 3 ans.

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Liberland (photo : liberland.org)

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Liberland : déjà 3 ans d’existence

Publié le 29 avril 2018
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Par Johan Rivalland.

Naissance d’une micronation

Liberland est une micronation proclamée le 13 avril 2015 par Vít Jedlička, du Parti des citoyens libres, parti politique tchèque fondé en 2009, sur un territoire situé sur la rive ouest du Danube, entre la Serbie et la Croatie, qui représente à peine 7 km2.

liberland-mapa2

Je ne suis pas juriste, mais si je reprends quelques-uns des éléments trouvés sur Wikipédia, voici à quoi cela se réfère :

« Une micronation est une entité créée par un petit nombre de personnes, qui prétend au statut de nation indépendante ou qui en présente des caractéristiques, mais n’est pas formellement reconnue comme telle par des nations officielles ou par des organismes transnationaux […] Généralement de petite taille (géographiquement et démographiquement), les micronations se caractérisent le plus souvent par une volonté de reconnaissance de leur souveraineté, par l’intermédiaire d’émission de passeports, de timbres, de monnaie et de titres de noblesse. Pour la plupart, faute de reconnaissance extérieure, elles n’ont d’activité visible que sur des publications papier ou internet… »

 

Sur quels principes repose cet État ?

Ici, en l’occurrence, Vít Jedlička espère, semble-t-il, créer un État sur un territoire non revendiqué et délaissé, malgré les différends frontaliers qui existent entre la Croatie et la Serbie. Une sorte de terra nullius (« terre sans maître »), en somme.

Son objectif, si je reprends les principaux éléments de ce qui est présenté sur Wikipédia, « est de créer une société où l’on peut prospérer sans lois, règlements et impôts d’État inefficaces et contraignants. Il prend exemple de pays comme Monaco ou le Liechtenstein. »

Il s’agirait, en outre, d’un espace de libre-circulation. Sa Constitution s’inspirerait de celle en vigueur en Suisse.

Trois autres points importants, et qui permettent à la fois d’entrer en résonance avec la définition de la micronation donnée plus haut, comme de préciser les contours du nouvel État :

  • La monnaie officielle sera basée sur un système de crypto-monnaie, mais toutes les autres monnaies seront autorisées.
  • Les politiciens auront l’obligation constitutionnelle d’interdire l’endettement de la nation.
  • Toute personne qui souhaite demander la citoyenneté est bienvenue (d’après ce que j’ai entendu, ils étaient déjà environ 200 000 à avoir franchi le pas mi-2015 et son initiateur en espérerait un million). Avec toutefois une restriction : « seuls les communistes, les néo-nazis, et les extrémistes ne sont pas admissibles à la citoyenneté du Liberland. » Un site internet existe et permet à la fois de se renseigner sur Liberland, comme d’y adhérer le cas échéant.

 

Quelle perception de Liberland ? Comment convaincre de son bien-fondé ?

Cette initiative un peu folle, ou tout au moins courageuse, se heurte naturellement au scepticisme. J’ai appris cette information au sujet de la proclamation de Liberland dans l’émission de radio 500 millions d’Européens, sur BFM Business, le jour où j’écris cet article (2 mai 2015).

Quelles réactions de la part des intervenants ? En vrac :

  • scepticisme évident,
  • référence aux utopies,
  • allusion ironique à cet homme qui s’est « auto-proclamé Président » (notons, toutefois, qu’il est question, d’après ce que j’ai pu lire, « d’un gouvernement composé de dix à vingt membres, suggéré pour l’administration du Liberland, avec un système de vote électronique qui sera utilisé pour élire les membres »),
  • ressenti articulé autour de la notion de secte,
  • association d’esprit spontanée de l’animateur de l’émission à « Hibernatus »,
  • idée classique de la part d’un autre intervenant selon laquelle « il ne faut pas tomber malade » ou « on ne tombe pas malade » (l’animateur) à Liberland, en référence à l’absence de système d’assurance sociale, pourtant si remarquable et enviée en France, c’est bien connu…

 

Quel devenir, donc, pour Liberland ? Projet fou, promis à l’échec ? Tentative pleine de promesses ? Le projet fête quand même son 3ème anniversaire…

Article publié publié dans une première version le 3 mai 2015.

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  • Haaa !
    Enfin une vraie.. une vraie quoi d’ailleurs ?
    Voila donc un pays dans lequel il n’y a pas d’habitants, ou plutôt si, juste le gouvernement…
    Ca commence fort pour un concept de liberté…
    Enfin un pays sans les gueux. Juste les chefs 🙂

    • C’est étrange tous ces antilibéraux qui se lancent déjà dans une entreprise de dénigrement.
      Enfin, que cela provoque des réactions négatives plutôt que l’absence de réaction démontre qu’ils craignent déjà son succès…

    • En effet, un peu comme un magasin qui serait sur le point d’ouvrir et n’aurait que des employés et pas encore de client …
      Pour créer la demande, il faut une offre au départ.

      • pas en france :

        je connais quelqu’un qui voulait se mettre à son compte pour produire de la farine bio et la vendre à des boulanger.  » il n’ y a pas de sot métier  » … le burocrate qui s’occupait de son dossier à la chambre d’agriculture lui disait qu’il ne pouvait pas fournir qui que ce soit avant d’etre pleinement agriculteur … mais aussi que tant qu’il n’avait pas de débouché , son projet ne pouvait pas etre accepté par la ( grosse ) commission …

        dans ce genre d’affaire, l’important , c’est le timing : il faut ce débrouiller pour que les clients arrivent pile le jour ou vous franchissez le rubicon ( con )

        au diable la burocratie et les burocrasseux …

        • Mode science fiction : peut-être qu’un jour nous pourrons construire facilement des cylindre d’Oneil et démarrer des nations avec territoire à notre convenance ou presque. Ça serait plus difficile pour le socialisme de s’y implanter j’imagine.

          Ensuite, si le projet marchr bien on vise encore plus grand, une sphère de Dyson.

  • Pas une pub pour les liberaux: cela les ridiculisent ou les assimilent à une secte d’originaux déjantés.

    Au mieux cela finira en parc d’attraction ou en paradis fiscal.

    • et pourquoi ?

      Être libéral en France et le proclamer c’est déjà passer pour un égoïste, profiteur, salopard etc, etc….

    • Réponse à moi même:

      …mais bon, initiative plutôt rigolote !

    • Parce que vous pensez que ça va donner autre chose qu’un paradis fiscal? Ils citent Monaco comme exemple.

      Voler l’argent de ses voisins c’est pratique, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’une armée ça coûte cher.

      • Non. c’est le socialisme qui coûte cher. Vous conspuez les paradis fiscaux? Je conspue les enfers fiscaux.

      • Ah bon alors quand un pays a des impôts très bas, il vole ses voisins?
        Ca ne serait pas plutôt un pays comme la France avec des impôts abusivements élevés qui vole ses concitoyens plutôt ?
        (et d’ailleurs d’une manière totalement anticonstitutionnelle faut-il le rappeler…)

        • @ Chk

          Non, la France, c’est pire (évidemment)!

          Ne voyez-vous pas qu’on (les autorités) semble (rien de concrétisé, actuellement), vouloir impliquer les étrangers (citoyens ou états) aux déboires financiers français actuels?

          On lit souvent que les Français gagnant bien à l’étranger, devraient être imposés en France (la jalousien’a pas de frontières)!

          C’est évidemment contraire à la plupart des conventions bilatérales ou aux systèmes internationaux comme ceux de l’Union Européenne. (Cela fait partie de la « libre circulation des personnes et des biens » dans l’U.E.)
          Il en va de même des multinationales qui, jouant dans plusieurs pays, continueront à chercher la voie la moins imposée, évidemment!

          Je me rappelle d’une conversation avec un collègue, quand je travaillais en France, fraîchement émoulu conseiller municipal, qui m’a proposé d’acquérir la nationalité française!
          Par sympathie, je n’ai pas pouffé de rire, malgré l’envie!

          • « Il en va de même des multinationales qui, jouant dans plusieurs pays, continueront à chercher la voie la moins imposée, évidemment! »
            C’est le propre de tout système vivant ou pas, de s’adapter/s’optimiser à son environnement.
            Les gens font de même à leur niveau et trouve d’ailleurs ca tout à fait normal , alors que pour les multinationales non !
            Ce monde est bien rude pour quelqu’un qui a ne serait-ce qu’une fraction de son cerveau qui fonctionne correctement.

            (et je vous envie bien de ne pas être français, c’est un cas de conscience de décider de partir ou pas, surtout quand on est bien installé)

  • Avec toutefois une restriction : « seuls les communistes, les néo-nazis, et les extrémistes ne sont pas admissibles à la citoyenneté du Liberland. »

    En une phrase, le projet est décrédibilisé sur le fond de la pensée.

    Toujours la même chose chez les « entrepreneurs » libéraux., ils ne comprennent pas les concepts qu’ils défendent..

    • Ah bon ? Il me semble pourtant que « charbonnier est maître chez soi » est reconnu comme une règle libérale.

    • En quoi ?

      J’ai l’impression que vous n’avez pas compris le sens de cette phrase « ne sont pas admissibles à la citoyenneté » ou le terme citoyenneté…

      • tu m’expliques comme on s’assure de la bien pensance des citoyens sans trop d’administration? si je veux monter mon expérience communiste la bas entre citoyens consentant, on me laissera faire ?

    • La traduction est un peu approximative. Car il faut lire sur le site de Liberland:
      « do not have communist, nazi or other extremist past »

      Car ne pas avoir eu de passe communiste est différent d’être communiste…

      Tout comme certaines questions pour demander la citoyenneté sont plus que douteuse (religion actuelle pour ne citer qu’elle)

  • Et pas un mot sur la question fondamentale et symbolisant le liberté de l’autorisation du port d’armes, je suis déçu.

  • Que d’optimisme parmi les lecteurs de Contrepoints……… Tu m’étonnes que le libéralisme soit mal barré en France si il ne correspond pas aux critères de chacun

    Bref bonne chance à eux, 200 000 inscrits c’est déjà pas si mal :p

  • Euhhh, les pessimistes et les moqueurs, c’est bien, mais moi je pense, si le team des fondateurs ne se laisse pas eblouir par leur deja trop grande pub faite, et surtout leur success mediatique, cela peut fonctionner. Car gerer les etats pire que toutes les grandes nations, vu leur dettes et compte d’exploitation qui mettrait en faillite toute entreprise privee, ce n’est vraiment pas difficile de faire mieux! Et la sante, pareil, si bine geree telle a Taiwan, le budget et les couts peuvent etre divise par 3 a 5 versus la France SANS perte de qualite de service!

    • A suivre mais sans habitants ça reste symbolique – et il faut le vouloir pour s’installer dans un trou perdu dans les bois sur un territoire de 7km2 au statut juridique incertain… Mais bonne chance aux pionniers courageux !

    • En même temps, gérer un pays de plusieurs millions d’hab, ça reste plus compliqué que gérer un champ peuplé de lapins.

  • Mais quelle horreur…
    Avez vous seulement idée ce qu’un endroit pareil pourrait advenir ?
    Liberland ?
    Quelle liberté ?
    Un gouvernement, la police, des obligations, la noblesse…
    passeport, timbre, monnaie…
    Comment peut on encore s’imaginer qu’un système peut remplacer un autre ?
    C’est à nous, individuellement, de prendre conscience et de faire du mieux qu’on peut au quotidien et
    là nous vivrons dans une société meilleure. Peut-être qu’elle est là l’utopie…
    celle de croire en un monde meilleur grâce à la prise de conscience individuelle.
    A l’instant où nous le déciderons, le monde sera en PAIX

  • C’est pas étonnant !

    Après plus de quarante ans passé en dictature communiste, les tchèques ont rejoint notre système merdique.

    Heureusement, Vaclav Klaus fut un président très libéral ( sans doute le plus en Europe en son temps ).

    Heureusement, la dictature marxiste leur permet d’être aujourd’hui lucides sur les perspectives » sociales-démocrate ».

    C’est sur que face aux fachos de Lénine c’était pas dur d’apparaître comme des défenseurs de la liberté. Mais quand on y regarde de plus prêt on ne fait que changer de casquette.

    Tous ça explique que là-bas certains ont des initiatives heureuses et qu’ici, avec nos cerveaux de néandertaliens franchouillard bobo-écolo sclérosé, on ne puisse comprendre.

    • Je ne souhaite pas vraiment intervenir dans la discussion. Mon article, comme je l’ai indiqué, est factuel. Je suis satisfait, en tous les cas, des réactions qu’il suscite. Les réactions négatives, en particulier, ont été sacrément rapides ; comme si certains gardiens de la « morale » veillaient au grain et étaient à l’affût de la moindre information qui puisse les contrarier ou contrarier leurs certitudes, comme le relève ph11 plus haut, qui ajoute à juste titre qu’ils craignent sans doute le succès de cette initiative. N’oublions pas, tout de même, qu’il ne s’agit que d’un territoire de 7 km2 ; gardez donc le sens de la mesure et votre sang froid, face à la modestie de la chose.

      Mon intervention vise plus à répondre à Bl Spin, qui commet une petite erreur d’interprétation.
      Ne pas confondre la définition de la micronation et ce qui vise à être mis en oeuvre ici. Il n’est, ainsi, nullement question de « noblesse », par exemple.
      Pour le reste, il ne s’agit pas de remplacer un « système » par un autre. Et il me semble que ce que vous écrivez ensuite s’assimile parfaitement bien à l’esprit libéral. Je vous cite :

      « C’est à nous, individuellement, de prendre conscience et de faire du mieux qu’on peut au quotidien et
      là nous vivrons dans une société meilleure. Peut-être qu’elle est là l’utopie…
      celle de croire en un monde meilleur grâce à la prise de conscience individuelle. »

      J’adhère pleinement, pour ma part, à ce que vous dites là. Et il me semble que là est l’esprit libéral, nulle part ailleurs. Mais peu importe les mots, finalement. Je ne suis pas un grand adepte des « étiquettes ». Il me semble que ce que vous souhaitez n’est pas très éloigné de ce que vous qualifiez « d’horreur ».

      • Ce qui est intéressant c’est l’utilisation de la crypto monnaie.

        Espérons que ce projet ne tourne pas au vinaigre.

        Affaire à suivre en ce qui me concerne. Merci de votre article, j’ai été surpris que contrepoints ne relaye pas cette information.
        Évidemment, il faut prendre cette histoire avec des précautions.

  • J’ai écrit pour devenir citoyen.
    Pas de réponse.
    LOL

  • Concrètement il me semble que ce qui leur manque est une route pour aller au Liberland et un pont pour traverser le Danube. Quand ils auront ca, ils pourront commencer. Je ne sais pas trop non plus si la serbie et la croatie les ont reconnus…

    • C’est pas important, que le Liberland soit accessible. Ce qui est important, c’est que le territoire existe et qu’on puisse avoir un passeport.

  • et en france , crevage d’une vieille nation : gogoland …

  • Plutôt que de créer un Liberland qui accueille librement tous ceux qui acceptent le principe de liberté, on ne pourrait pas créer un Ecololand et un Socialoland obligatoires pour ceux qui rejettent la liberté des autres ?

  • Un pays ne peut être indépendant que s’il est relativement autonome sur ses besoins de base. Relativement, c’est-à-dire entre 50% mini et 80% et plus. En particulier pour l’alimentation de ses habitants.

    Il peut, et doit, faire des échanges, surtout s’il possède une ressource particulière, mais s’il n’a pas cette indépendance de base, il est prisonnier de ceux qui lui fournissent.

    Les villes-états (Singapour…) ne sont pas viables, elles ne sont qu’une tolérance de leurs voisins qui peut les affamer du jour au lendemain.

    Au pif, une nation moderne n’est indépendante que si elle a au moins 500 000 habitants et le territoire pour produire sa nourriture et les matériaux de base. Une île peut répondre à ce critère, l’Islande est très limite (climat), Maurice ok.

    • « Les villes-états (Singapour…) ne sont pas viables, elles ne sont qu’une tolérance de leurs voisins qui peut les affamer du jour au lendemain. »

      +1 Sans présence militaire US forte, Singapour serait depuis assez longtemps chinoise, malaise ou indonésienne. Les cité états sont des sortes de « tissus conjonctifs » que les grandes puissances tolèrent et peuvent ruiner ou oblitérer d’un trait de plume, et qui doivent se garder de pêter plus haut que leur cul. CF les fins misérables des républiques de Venise ou Dubrovnik.

      • « malaise  » j’en doute car avant singapour faisait parti de la malaisie et c’est la mailaisie qui a ejecté singapour hors de la malaisie. Singapour est peuplé majoritairement de chinois c’est l’une des raisons pour lesquels les malaisiens les ont viré. Singapour possède sa propre armée. je doute fortement que singapour aurait été chinoise ou indonésienne si il n’y avait pas eu de militaires américains

    • N’importe quoi….

      Du bon gros préjugé de base.

  • Mode science fiction : peut-être qu’un jour nous pourrons construire facilement des cylindre d’Oneil et démarrer des nations avec territoire à notre convenance ou presque. Ça serait plus difficile pour le socialisme de s’y implanter j’imagine.

    Ensuite, si le projet marchr bien on vise encore plus grand, une sphère de Dyson.

  • souhaitons leur bonne chance

  • une utopie qui va surtout attirer les mafia trop contente de pouvoir blanchir aussi facilement ! Mais eux ne sont pas interdit. Pourtant, à choisir entre eux et des communistes….

  • Proposer des liberland en France !
    On peut craindre que les thèses libérales ne pèsent pas assez lourd en 2017 ! Ce n’est pas illogique vu que l’élection présidentielle se joue sur une seule circonscription électorale centralisée et élargie au périmètre de la nation.

    En jouant la carte autonomiste voire indépendantiste, il serait possible de proposer la sécession de terroirs entiers d’avec l’étatisme. Pourquoi ne pas proposer à la France périphérique (ou à la France profonde) des liberlands ?
    Libre Alsace, Bretagne sans gabelle, Franche comté, Comtat papal…

    D’autant plus que ces libertés locales ont réellement servi, mais c’était avant l’absolutisme, aggravé par la centralisation révolutionnaire. Une carte libérale et autonomiste à jouer.

    • bravo : les libyens vous on entendu , ils viennent de régionaliser leur bout de désert , les somalien aussi avant eux … même les chinois y on pensé au début du 20ième siècle, on appelait cela les seigneurs de la guerre . une franche réussite … comme il fallait bien financer les armées provinciales qui se battaient régulièrement entre elles, ou contre une armée nationale , tous ce qui rentrait ou sortait de la province était taxé ! un maastricht à l’envers .

    • Ca a existé comme les Escartons de Briançon qui ont acheté leur liberté au Dauphin de Viennois et établi une constitution libérale de 1343 à la nuit du 4 août 1789. Un résultat parmi d’autres, les maitres de montagne, instituteurs locaux qui écumaient toute la France et même l’Europe (dont la Famille Chopin de Saint-Crépin) l’hiver. A la révolution, 50 % des hommes du nord de la France savent signer, 25 % de ceux du Sud, 75 % de ce qui deviendra le département des Hautes Alpes; 90 % en Briançonnais et 60 % pour les femmes)

  • Voilà un drôle d’auteur ! « système d’assurance sociale, pourtant si remarquable et enviée en France » il y a bien longtemps que ce n’est plus le cas. Toujours aussi prétentieux ces Français, et toute cette nouvelle génération de guignols qui vivent sur les acquis des anciens et laissent derrière eux misère, corruption et peut-être pire encore un futur gouvernement musulman. Ils ne sont peut-être pas tous barbus pour rien!

  • A la place des liberlandais je choisirais un jumelage avec l’Estonie.
    nb
    – ou à la rigueur un accord de coopération pour ne pas froisser les grands pays européens . . .

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