Par Alexis Constant
La presse française reçoit chaque année plus de 2 milliards d’aides publiques. D’abord, des aides directes (aides à la diffusion, au pluralisme, à la modernisation) qui se sont élevées à 373 millions d’euros en 2013 (dont 120 millions pour les abonnements de l’État à l’AFP), d’après les crédits de paiements du projet de loi de finance 2013, qu’a analysés le financier et ex-journaliste Benjamin Dormann dans son essai Ils ont acheté la presse (Éditions Jean Picollec).
À ce montant, s’ajoute une ribambelle de soutiens indirects pour un montant de 1,9 milliard en 2013. Des aides fiscales, ensuite : l’État accorde à la presse un taux « super réduit » de TVA à 2,10% sur les ventes, un régime spécial des provisions pour investissements (certaines dépenses peuvent être retranchées du bénéfice imposable des entreprises), et une exonération de taxe professionnelle.
Des aides sociales : exonération de charges sociales pour les vendeurs colporteurs, prise en charge de 50% des cotisations assurance des correspondants de presse… Toujours prompts à se féliciter de la « justice » fiscale, les journalistes bénéficient d’un régime dérogatoire qui leur permet de déduire 7 650 euros par an de leur revenu imposable et d’un abattement de 20% sur les cotisations sociales.
Des aides postales, enfin : 143 millions d’euros ont été versés en 2013 à La Poste pour la distribution de la presse « en zone peu dense ». La Poste a également touché la même année 470 millions pour compenser le déficit dû aux tarifs postaux préférentiels dont bénéficie la presse écrite. Ce trou financier est compensé par les contribuables.
Les soutiens à la presse ont été créés au XIXe siècle afin d’encourager « la libre communication des pensées entre les citoyens ». On se demande quelle est leur légitimité actuelle, puisqu’à quelques exceptions près, tous les médias ânonnent aujourd’hui les mêmes versets du politiquement correct.
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Sur le web. Article extrait du dernier numéro des Enquêtes du contribuable, «Le grand scandale des aides aux entreprises», en kiosque. Vous pouvez également commander en ligne ce numéro.
ouf ! je suis rassurée ! la france est riche ! la france est pétée de thunes ! ha non ! l’on me dit que la santé et le logement vont être touché par de futures restrictions  » pour faire des économies  » ….comprend plus rien moi …d’un côté on dilapide bêtement , de l’autre on serre la ceinture …quel drole de pays dirigé par de droles de gens , toujours perché sur un petit nuage rose…..
malheur à l’homme politique qui voudra s’attaquer à ces privilèges !
Si l’auteur voulait bien inséré « Charlie Hebdo » avant et après l’attentat, la peinture serait encore plus complète. Merci
Charlie Hebdo n’a jamais été subventionné.
Peut-être que Charlie n’a pas eu d’aide directe mais indirectement par les aides versées à tous les partenaires de la chaine de distribution et par les avantages fiscaux aux journalistes, Charlie aussi a bénéficié d’aides.
Dans ce cas Cpts est aussi subventionné.
Non, les contributeurs de Contrepoints ne sont pas journalistes. Vous dites des bêtises. Ce sont des contributeurs bénévoles.
Charlie, Libé, L’huma : n’achetez plus, volez les, ils sont à vous !
http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=france-libe-est-morte-vive-la-presse—289
Les français avec leurs impôts subventionnent la SNCF les journaux et en plus ils payent leur ticket et leurs journaux. Racket de l’État. L’argent du contribuable utilise n’importe comment. Quelle honte !!!!!
Avec les frais de poste payés sur les abonnements par le gouvernement : on comprend pourquoi nos merdias sont si serviles, si de gauche.
D’ailleurs le détenteur de la carte de presse doit bien gagner sa vie, car quand on a fini tous les abattements sur sa déclaration d’impôts,
il peut encore déduire 7 650Euros de ses impôts.
Mr Dormann, mets à jour les petits et grands secrets secrets : Il est poursuivi par de nombreux journalistes, dont Audrey PULVAR ; Nos journalistes ne SONT PAS CHARLIE, chaque jour, surtout quand cela les concernent, ils s’asseoient joyeusement sur la Liberté d’expression.
L’état ne cesse de se porter au secours de Libération, par souci de la liberté d’expression…
Quand France-Soir est mort , personne n’a couru à son chevet..
Les subventions sont cachées dans le tableau ci-dessus, Closer, Voici, Le journal du tricot..Tous reçoivent leurs dîmes.
« Ils ont acheté la presse » est un bien gentil titre pour une rpesse bien pourrie !
Scandaleux. Les contribuables financent leurs propres bourreaux !