Une république de balances !

Avec le gouvernement socialiste, la délation devient l’acte civique par excellence.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Délation - Crédits : Camille Chenchei via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Une république de balances !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 mai 2015
- A +

 Par Nafy-Nathalie D.

Délation - Camille Chenchei (CC BY-NC-ND 2.0)
Délation – Crédits : Camille Chenchei via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Le numéro vert anti-djihadiste vient de fêter son premier anniversaire. Ce numéro, qui serait un « succès », aurait permis de recenser 1864 personnes radicalisées en un an dont 25% de mineurs, 43% de femmes et 56% de convertis. Le gouvernement socialiste avait mis en place ce numéro ou un formulaire à compléter pour permettre à chaque citoyen de dénoncer son voisin qui se radicaliserait « de manière violente ».

Cela n’a rien d’étonnant puisque déjà en 2012, Manuel Valls, à l’époque ministre de l’Intérieur, appelait dans une interview publiée par Paris Match chaque français à dénoncer toute dérive vers un islam sectaire. Forcément ! Dans l’esprit de Manuel Valls :

La réponse du PCF avait été cinglante mais n’avait pas arrêté les ardeurs de Manuel Valls puisque devenu Premier ministre, il revenait à la charge de multiples manières.

Très curieuse des conclusions du rapport de la fameuse commission d’enquête en charge de ce sujet délicat, je l’ai consulté aussitôt. Mon intention était d’obtenir des précisions sur le nombre de signalements qui avaient été faits et surtout pouvoir mettre en perspective le nombre de dénonciations faites et le nombre d’individus effectivement radicalisés. Ayant sans doute mal cherché, je n’ai pas trouvé.

En revanche, ce fameux rapport indique qu’il est regrettable que ce soient principalement des familles « non musulmanes » qui dénoncent leur proche, ce qui a pour effet de fausser le profil type d’individu radicalisé que l’on pourrait tirer de ce dispositif. Donc, débauche de moyens financiers et humains a été mise en œuvre pour exploiter une tendance naturelle que les musulmans auraient eu à verser dans la dénonciation. Racisme primaire ou croyance absurde que les musulmans de France d’aujourd’hui pourraient se comporter aussi mal que certains Français lors de la seconde guerre mondiale ? La question reste ouverte.

Toutefois, il est certain qu’un an après, le constat est fait que les musulmans n’ont pas la délation dans le sang et que les familles musulmanes, sur lesquelles on comptait beaucoup pour constituer cette base de bébés terroristes, ne s’inquiètent pas que leurs proches puissent pratiquer avec plus de ferveur leur foi. Forcément !

Au lieu de considérer l’absurdité du dispositif, la commission recommande de le renforcer par des mesurettes et surtout d’agir de manière à ce que les musulmans deviennent plus concernés par la dénonciation de leurs proches. Effrayant !

Mais pour en revenir à l’idée de délation, il semble difficile de faire la part entre l’acte civique et la saloperie basse. Il se pourrait qu’il s’agisse juste d’une question culturelle ou une question de motivation.

Le peuple français est – du moins était – foncièrement contre la dénonciation. L’article 1 de la Déclaration universelle des droits de l’homme a même consacré le principe de la fraternité, principe opposé à l’idée d’un regard inquisiteur sur ses voisins. Cet article proclame que « Tous les êtres humains doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Tout petit, à l’école, le citoyen français apprenait qu’il ne devait pas « cafter ». Adulte, il n’hésitait pas à se lever contre toute forme de dénonciation obligatoire institutionnalisée. Ainsi par exemple la proposition des « citoyens relais » avait failli mettre le feu à Douai. Le souvenir de la seconde guerre mondiale et de cette période peu glorieuse où, sous influence du 3ème Reich, beaucoup ont dénoncé leurs voisins, reste une honte nationale profondément ancrée.

Les seules dénonciations acceptables étaient celles dites « nobles » avec une idée de justice inspirante comme par exemple le fameux « J’accuse » de Zola ou celles relatives à un crime violent (maltraitance d’un enfant, viol, meurtre) ou encore des affaires politiquo-financières-judiciaires comme l’affaire Cahuzac.

Mais peu à peu, la législation aidant, les mentalités se sont mises à changer. Ainsi quelques évolutions récentes du droit français posent la dénonciation comme acte civique (témoignages sous X, statut de repentis, les indics…). Puis, doucement, avec les initiatives de nos élus socialistes, notre société s’est mise à dériver vers une dénonciation sordide qui, encouragée légalement, est devenue délation avec des motivations qui peuvent poser question.

Ainsi à Paris, depuis 2013, dans l’indifférence générale, il est possible en téléchargeant une application pour téléphone de dénoncer son voisin pour les incivilités qu’il pourrait commettre. Il existe aussi l’application pour pouvoir dénoncer son voisin au fisc qui fonctionne depuis 2012. Les chefs d’entreprise se retrouvent obligés de surveiller les sous-traitants avec lesquels ils travaillent et de les dénoncer en cas de constatation d’infraction avec l’administration. Ce matin je découvre également que maintenant les employeurs devront dénoncer leurs employés qui commettent des infractions au code de la route. Aucun domaine n’est épargné.

En appuyant habilement sur nos peurs, en agitant l’idée de faire le bien de tous, la gauche « modérée » transforme peu à peu les mentalités avec le consentement du citoyen. La civilisation des Droits de l’homme construite sur des valeurs nobles pour lesquelles il s’est battu devient une république qui fonde la délation comme l’acte civique par excellence. En 1789, il s’était battu pour obtenir la liberté, l’égalité et la fraternité mais il n’était sans doute pas prêt à assumer ce qu’il réclamait. À peine 200 ans plus tard un amer constat est fait. Les libertés, gagnées dans le sang, perdent du terrain à chaque nouvelle promulgation de loi. L’égalité, obtenue dans la souffrance, se fait par un nivellement vers le bas. L’idée de fraternité, conquise dans la douleur, commence à disparaître doucement.

Voir les commentaires (50)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (50)
  • A partir de là, l’idée de « solidarité » rabâchée comme le pilier incontournable de notre société moderne prend un coup violent dans la nuque. En organisant la suspicion généralisée, la méfiance entre les uns et les autres, forcément on va tous être solidaire et nous aimer les uns les autres. Forcément.

  • Encore une évidence, les socialistes ne renient pas leurs gênes.

    Avec eux, la liberté n’existe pas, il faut rentrer dans le moule et le système socialiste.

    • Non: c’est vicieux! Retourner une valeur de fraternité en valorisant la délation, c’est vraiment inverser les valeurs!
      Au temps des « heures les plus sombres… », on sait que bien des faibles, des peureux, des revanchards et des coupables qui ne veulent pas assumer (=opportunistes) et des gens qui voulaient se montrer d’autant plus du camp des « résistants », à la dernière minute, que c’était plus indispensable pour faire oublier des choses bien moins claires, et bien moins glorieuses, avant! (On n’en saura rien mais il m’étonnerait que la « Terreur » n’ait pas vu ce même genre de comportement « pas joli-joli » ‘et pas seulement en France, je vous rassure!

      Mais susciter cette lâcheté, en dehors de mauvais traitement à personne majeures et encore plus mineure, mais en-dehors de tout bénéfice personnel, évidemment (cfr les « accusations » (douteuses) de « pédophilie » en cas de divorce, ou  » l’étouffement des affaires » par le clergé ou une direction d’école.

      De plus, il est clair que c’est inutile contre les « départs pour le djihad » mais très utile à la xénophobie, au racisme et aux règlements de compte!

      « Djihad » est aussi le nom d’une pièce de théâtre, à Buxelles, déjà vue par 14 000 écoliers (équivalents « lycéens ») , jouée par des acteurs « issus de l’immigration », qui « démonte » le mécanisme de ces départs en Syrie ou en Libye, et sur un mode comique et émouvant, atteint manifestement son but: lamajorité des spectateurs étant conavincus que tous les jeunes devraient voir cette pièce.

      Je me demande donc si, comme avec « Charlie » qui a conclu par une N.S.A. à la Française pour la liberté d’expression mais au prix d’un contrôle complet, ici, on introduit une habitude de la délation, inutile pour le prétexte, mais pouvant servir pour d’autres choses? Le vice des sociopathes, c’est qu’aucune borne de bon sens ou d’éthique ou de morale ne le limite!

      • Attention à la syntaxe s’il vous plaît. Dans votre longue deuxième phrase vous multipliez les sujets sans verbe et nous en sommes donc réduits à deviner comment se serait terminé votre propos. Ou alors il faut enlever ‘et des gens qui’. Et dans le dernier paragraphe vous vouliez peut-être écrire Charlie qui ‘s’est’ conclu ?

  • Quelle serait la différence entre la délation et la dénonciation ? Enfin de compte, c’est le principe de la présomption d’innocence.

    « Dénoncer » son voisin, son proche, un inconnu incité par la police de l’Etat est illégitime dès lors qu’on abandonne ce principe de présomption d’innocence et que tout le monde est apriori un criminel ou un délinquant. On devient effectivement un instrument, un agent de la police et non plus un citoyen libre.

    Dans une société où la présomption d’innocence est réellement et absolument de rigueur, on « dénonce » en toute légitimité et en toute légalité des faits avérés, des acte délictuels ou criminels observés, constatés.
    On reste un citoyen libre et responsable. Sans se substituer à la police, on prend ses responsabilités en ne laissant pas faire ou être un acte contraire à la loi.

    Bon article qui fait bien le point de ce qu’il est de la dénonciation/délation dans un Etat Policier et un Etat de Droit.

  • 3615 Kommandantur (0,88F la minute en France Libre)

  • « Ce matin je découvre également que maintenant les employeurs devront dénoncer leurs employés qui commettent des infractions au code de la route. »

    Ne trouvez-vous pas normal que les personnes qui commettent des infractions au code de la route aient à en subir les conséquences ?

    • dépasser une limitation de vitesse est effectivement très mal, tout comme franchir une ligne de stop à 15 km/h sans avoir marqué l’arrêt. mais qu’on nous présente enfin les victimes de ces insoutenables infractions.

    • Je trouve normal que celui qui nuit à autrui en subisse les conséquences. Mais là on ne parle pas de nuire à autrui, mais d’enfreindre des règles stupides.

      • C’est ce que j’étais en train de me dire. J’en ai rien à branler de ce que font les autres, du moment que ça m’emmerde pas de près ou de loin…

    • Quand quelqu’un vous doublera en dépassant les limitations de vitesse, pensez à dégainer votre portable afin de faire une photo de la plaque de ce brigand. Mais méfiez-vous quand même lorsque vous l’enverrez à la Kommandantur que ça ne vous revienne pas en pleine poire.

    • Avatar
      Nafy-Nathalie Diop
      13 mai 2015 at 12 h 18 min

      Bien sûr que les personnes qui commettent des infractions doivent en subir les conséquences !
      Ne pas respecter les limites de vitesse, c’est mal !
      Par contre, je crois que ce n’est pas à un employeur de dénoncer aux autorités son salarié.
      Il pourrait le sanctionner en interne en cas de délit mais pas le dénoncer.
      Vous ne trouvez pas que les rapports salariés/patrons sont assez compliqués sans que l’on ait besoin d’y rajouter de la dénonciation en plus ?

      • nouvelle manière de licencier des collaborateurs sans leur payer les indemnités ? en le privant de son permis de conduire, on le prive de son poste de travail à moindre frais…

      • « Il pourrait le sanctionner en interne en cas de délit mais pas le dénoncer »
        Ah bon ? et de quel droit ? si cela n’a aucun rapport avec l’entreprise ou le travail qu’il occupe dans cette entreprise.

    • les infractions doivent être constatées par les forces de l’ordre, seules habilitées !

    • Si! mais ce n’est évidemment pas à vous de le dénoncer, puisque ni vous, ni la maréchaussée ni le législateur ne sont sans tache, c’est le moins qu’on puisse dire!!!

      Donc si vous le dénoncez, l’infréquentable, c’est vous, pas lui!

    • C ‘est tout a fait normal. Vous memes êtes vous sur de respecter toutes les lois et décrets que nous pondent à longueur d’année les parlementaires ? Ne vous tracassez pas ci ca continue comme ca un indic citoyen vous dénoncera comme à la merveilleuse époque de l’Allemagne de l’est.

  • Persuadés d’incarner le bien, habités par l’amériolation de l’homme, convaicus de devoir et pouvoir sauver la planète…..Les délires de gauche mènent à l’enfer bureaucratico-totalitaire.

  • La délation un remède au « manque à gagner » https://www.youtube.com/watch?v=Jn5u0q78BDs

    Une vertu donc…

    • C’est bien là qu’on voit que la France N’EST PAS DU TOUT « LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME » (rien que les prisons, déjà!), comme bien trop souvent répété, mais bien le pays où on BAVARDE LE PLUS à propos des droits de l’homme (en donnant des leçons, évidemment, Même à Fidel Castro, jeune révolutionnaire de Cuba à qui F.Hollande se devait de donner cette leçon indispensable!). Pauvre France!

  • L’aboutissement du socialisme ne peut être que le totalitarisme. Une fois cette évidence acceptée, tout devient plus clair.

  • Il n’a pas fallu attendre 200ans après la révolution pour que la délation ou la dénonciation ne mette à bas la fraternité proclamée, quelques minutes tout au plus…

    « Suis-je le gardien de mon frère? » On peut constater qu’on cherche à soulager le délateur de sa responsabilité par un autre moyen que l’indifférence.

    « Le monde moderne est envahi des veilles vertus chrétiennes devenues folles … pour avoir été isolées les unes des autres ».

  • D’accord avec l’article sauf pour la première partie de l’article , ce numéro n’est pas forcément une mauvaise chose. Valls n’a jamais dit que l’islam est égal au terrorisme, il faut arrêter avec les délires islamistes comme quoi tout le monde est islamophobe, que les musulmans se font persécutés,…..

    • Dans un pays civilisé qui a encore quelques kopecks pour mener une politique (évidemment), des policiers dont les parents étaient issus de l’immigration magrébine, sont infiltrés pour évaluer le danger.

      Mais ça, c’est dans un pays civilisé!

  • si ce gouvernement compte sur la délation des citoyens , c’est qu’il a peut être compris que la surveillance accrus de la vie privée de tout les français n’empêchera pas les térroristes de faire leur mauvais coup ;

  • Mais oui nous vivons dans la dictature…

  • Il faut savoir ce qu’on préfère : demander aux citoyens de dénoncer de probables islamistes ou accepter plus d’impôts (ou de déficit) afin d’augmenter les ressources du renseignement (et donc de l’écoute).
    Perso je préfère encore la première option. L’efficacité étant de toute évidence la même.

  • moi je denonce les denonciateurs ,ah c est bon ..!!

    • Avatar
      Nafy-Nathalie Diop
      14 mai 2015 at 0 h 57 min

      C’est drôle surtout !!!!

      Je me disais qu’il aurait fallu que je développe peut-être un peu plus la notion de dénonciation.
      A côté de la dénonciation juste (crime violent), il y a une dénonciation plus ou moins acceptable.
      L’idée générale est que si quelqu’un va voir un journal pour dénoncer un fait et qu’un article sort, on parle d’information. Cette dénonciation est acceptable. Si cette personne va voir la police pour dénoncer le même fait, la vision est totalement différente.
      J’aurais pu aussi parler de l’ancien régime ou des services de police qui avait institué la dénonciation/délation comme système de fonctionnement.
      Bref ! Peut-être un nouvel article un jour.

  • Même sur tous les sites où les citoyens échangent entre eux, il y a le bouton « signaler ». C’est choquant mais il est évident que les sites qui incitent à la délation le font, poussés par la réglementation et les lois liberticides édictées par les gouvernement et pour éviter de tomber sous le coup d’une de ces lois.

    • Parce que vous connaissez la nature de ce que les gens signalent ?

    • Cela n’a rien à voir: si des propos injurieux ou insultants, ce qui est contraire à la charte du site, sont écrits par X contre Y et que Z les dénoncent, c’est tenter d’éviter à une personne, le préjudice d’un mauvais traitement interdit par contrat (les conditions générales du site) et cela aura encore plus de poids que si Y s’était plaint!

      La délation c’est signaler à une autorité plus ou moins valide, un fait, au moins vraisemblable et plus ou moins justifiable (et souvent une suspicion et une condamnation) alors que vous ne basez pas sur une enquete exhaustive!

      Mais votre commentaires, comme d’autres, montre que la France est largement tentée par ce genre de sort morbide, ce qui n’adoucit en rien ma conviction que le « vice » y est largement répandu!

    • Si on peut plus dénoncer les fautes d’orthographe…

  • je ne vois pas pourquoi je dénoncerais quelqu’un parce qu’il a eu le courage d’enfreindre des lois, l’état n’a qu’ à se défendre tout seul , pas besoin de moi…bien entendu , lorsque c’est pour dénoncer quelqu’un s’en prenant a un autre individu , ce n’est plus pareil, c’est un devoir de faire tout pour l’empêcher de nuire

  • Les professeurs Chrétiens, qui n’avaient rien à faire de Charlie et des mouches de Tignous sur le cul de l’ancien président et sa haine viscérale de la droite,; ont laissé le choix silence ou pas. Ils sont désormais fichés. La présomption d’innocence n’existe plus : il suffit de voir le cas Ménard. Pas mis en examen, pas jugé , mais déjà condamné par des merdias en délire.

    • Et oui, maintenant la justice ne sert a rien, une condamnation judiciaire est beaucoup moins grave qu’une condamnation médiatique !
      C’est la génération (dont je fais partit) de la pensé pré-fabriqué, la recette est simple :
      -Tu prends une idée fausse (débile si possible)
      -Tu la répète le plus possible
      -Tu diabolises les autres idées

      Et toi ! Tout le monde est d’accord avec toi et personne ne te contestera !

      Cela est principalement du à l’école, on a tué la capacité de réflexion au profit de la capacité d’apprentissage

  • Dans « National Socialisme »

    Il y a « National »

  • D’accord avec vous « leur » république comme vous dites, n’est ni la vôtre, ni la mienne. D’ailleurs beaucoup de personnes vont souhaiter émigrer de cette république d’esclaves fiscaux et d’assistés. Certains partiront tenter leur chance sous d’autres cieux. D’autres émigreront à l’intérieur : travail au noir, fin du consentement à l’impôt, bail locatif payable en espèces…

    Lorsque les ressources fiscales finiront par manquer le pouvoir deviendra brutal. Le fisc sait faire, la délation aidera. Pour échapper à la ruine économique et à la tyrannique république de Paris, des terroirs entiers exigerons leur indépendance.

    Cazeneuve l’a dit à lors de son projet de loi sur le renseignement « on surveillera la mouvance identitaire ». République une et indivisible tu nous tient prisonniers.

  • Je suis contre la délation mais je vais tout de même balancer sur un groupe de personnes avec un meneur. Il s’agit d’un certain Mr Hollande demeurant au palais de l’Elysée à Paris qui avec un groupe de malfaiteurs avec pour fonction ministre mettent la France sens dessus dessous depuis trois ans maintenant, avec l’appui d’un groupe siégeant à l’assemblée nationale . Il a succédé à un autre malfrat à ce poste qui est lui même impliqué dans diverses affaires malhonnêtes. Bien sur comme au temps de la dernière guerre, cette dénonciation est anonyme.

  • Pour le coup je suis pas du tout d’accord avec votre point de vue, la justice est étroitement lié avec la dénonciation, quand tu te fais agresser, tu vas chez les flics pour dénoncer ton agresseur par exemple, si tout le monde ce tait alors c’est l’anarchie !
    Comme disait Saint-Just :
    « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !  »

    « Dans l’esprit de Manuel Valls : religion musulmane = terrorisme »
    Non dans son esprit (et a raison) religion musulmane appliqué a fond —> Terroriste
    Et oui car quand dans le coran il est écrit (entre autre on va pas tous les citers) :
    « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, après s’être humilies .  »
    Sourate 9 verset 29
    « Les infidèles ne sont que souillure »
    Sourate 9 verset 28
    « Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez. »
    Sourate 9 verset 5

    Etc etc etc …

    Alors bien sur les musulman ne sont pas con, l’écrasante majorité remet ces textes dans leur contexte (guerre pour la reconquête de la Mecque entre autre) et savent très bien qu’il ne s’appliquait qu’a un instant T de l’histoire . Mais il faut faire attention avec cette religion quand même ! C’est pas anodin ! Et encore le pire est dans les hadiths !
    Après les attentas de Charlie Hebdo, j’ai voulu m’informer et mieux comprendre cette religion et mes concitoyens qui ont cette fois, j’ai donc lu le Coran et une partie des Hadiths et c’est vrai qu’il y a énormément de message positif, mais aussi (moins mais quand même) de message qui incite a la haine . Si on ne connait pas le contexte ou si on y fait abstraction, ça peut être très très mal interprété

    Il faudrait vraiment étudier en histoire ce passage de l’histoire afin que les plus influençable évite de tomber dans le panneau des djihadistes

    • Avatar
      Nafy-Nathalie Diop
      15 mai 2015 at 23 h 41 min

      Juste une remarque :
      Les autres religions mono sont aussi porteuses de haine dans les textes.
      La religion musulmane appliquée à fond n’est pas forcément du terrorisme, Dieu merci !
      L’islam dévoyé par des esprits malades donne du terrorisme par contre.

      • Venant d’une famille catholique (mais étant devenu athée par la suite) j’ai donc étudier la bible (catéchisme imposé étant jeune) je peux donc en parler .
        La principale différence (qui est énorme) c’est que chaque propos haineux est dans un contexte :

        – L’ancien Testament (Bible hébraïque) tous les discours violents sont tenu dans une histoire, les prophètes raconte tel ou tel bataille (ce sont les canons historiques), les autres ordres violent (Deutéronome 20 par exemple) ne sont valable que dans un contexte de guerre (c’est précisé dans le premier verset), il y a juste deux verset qui punissent de mort (en cas de zoophilie Lévitique 20:15, en cas de coup entrainant la mort envers un esclave Exode 20:20)

        -Le nouveau Testament, la aussi tout est dans son contexte, le seul acte de violence du Christ est quand il chasse les marchands du temple avec un fouet . Jesus a supprimer la loi du Talion (Matthieu 5,38-4) « tendre l’autre joue » . Le pardon est a la base du nouveau testament

        Le problème de l’islam c’est que le Coran ne contient pas le contexte, les règles y sont souvent dictés sans explications . Il est donc facile de prendre au pied de la lettre tel ou tel écrit, mais quand on connait le contexte où il a été écrit, on voit que ce n’est pas applicable dans la situation actuelle .

        Qui plus est la religion Musulmane est d’une violence inouï envers les femmes et ça personne ne peut le nier, alors que dans l’ancien testament la femme est inférieure à l’homme mais pas considéré comme un objet . Et dans le nouveau testament, marie est considéré comme une sainte ainsi que marie-madeleine (première témoin de la résurrection du Christ) ainsi que beaucoup d’autres femme présentent autour de Jésus .

        « La religion musulmane appliquée à fond n’est pas forcément du terrorisme, Dieu merci ! »

        Certain versets des hadiths (lapidation, couper des mains, tuer les mécréants, …) si ils ne sont pas mis et dans leur contexte s’apparente a du terrorisme . Bien sur les imams explique le contexte quand ils lisent ces versets donc ça remets les choses dans le contexte, seulement les terroristes ne vont pas à la mosquée et n’ont pas cette explication, ils ont l’explication des autres terroristes :/

        « L’islam dévoyé par des esprits malades donne du terrorisme par contre. »

        L’islam mal étudié/compris et intégriste . Un travail d’explication (une sorte de catéchisme) devrait être mis en place auprès de jeunes ou ces versets seraient étudier

        • Avatar
          Nafy-Nathalie Diop
          16 mai 2015 at 8 h 32 min

          Mon père est musulman, ma mère catholique. Je suis à la fois vendéenne et sénégalaise.
          Je connais assez bien les deux religions également même si je suis « riendutoutiste ».
          Je ne suis pas d’accord avec votre interprétation. Sans rentrer dans un débat de fond qui n’est pas l’objet du post et dont je n’ai d’ailleurs pas envie, je vais répondre brièvement.

          Il y a plusieurs formes de violence. J’ai trouvé vos textes pleins de violence. J’y ai trouvé l’approbation de la violence justement (Mt 11, 12), (Lc 12, 45-48), (Jn 2, 15-21) (Mt 11, 12), la peine de mort, la torture, l’esclavage, l’inquisition, les mutilations, … Et je ne parle même pas des violences/pressions psychologiques pour ceux qui ne suivent pas la règle. Leur promettre l’enfer, ce n’est pas rien.
          On ne va pas refaire l’histoire mais il suffit de la connaître un peu pour voire toutes les exactions commises au nom de votre foi depuis des siècles. Encore aujourd’hui, elles sont régulières. Il n’y a qu’à jeter par exemple un œil du côté de la Centre-Afrique.
          Vous me direz sans doute que c’est dans un contexte. Je vous répondrai sans doute, tout comme le Coran l’est aussi. Jamais les extrémistes et les fondamentalistes ne sont pas représentatifs de ce que sont les croyants des fois qu’ils revendiquent.
          Vous parliez de cathéchisme pour l’islam. Cela existe déjà et c’est dispensé dans les mosquées. Simplement il y a plusieurs courants dans l’islam et un imam extrémiste, d’une mosquée financée par des extrémistes, peut faire de nombreux dégâts.
          L’Etat essaie d’encadrer la formation des imams, … je ne sais pas si cela marchera.
          Le pardon est une des bases de l’islam de mon point de vue. Il l’est de manière différente que chez les catholiques mais il l’est malgré tout. C’est surprenant que vous n’ayez pas trouvé dans le Coran et les hadiths des références à ça justement. Je vous en cite certains :
          Pardonne, ordonne le bien et détourne le visage des ignorants ! [Araf 199]
          Pardonnez pour qu’Allah vous pardonne et qu’Il augmente votre honneur ! [Isfehani]
          Allah élèvera [le degré de] celui qui pardonne pour l’amour d’Allah. [Muslim]
          S’approcher de ceux qui éloignent de toi, pardonner ceux qui font de l’injustice, offrir [quelque chose] à ceux qui te frustrent de tout [qui ne te donnent rien] est d’avoir des bonnes habitudes. [İ. Suyuti]
          Pardonnez pour que vous soyez pardonnés ! [İ. Ahmed]
          La faute commise en donnant une peine est plus grave que la faute commise pour le pardon. [Hâkim]

          Femme africaine, je ne suis pas d’accord avec votre vision de la violence envers les femmes dans l’islam.
          Le prophète fut l’un des premiers dans l’histoire humaine à défendre les droits de la femme, il dit : « Les droits des femmes sont sacrées. Veillez à ce que les femmes maintiennent les droits qui leur ont été confiés ». « Dieu vous ordonne de bien traiter les femmes, car elles sont vos mères, filles, tantes ».
          Des femmes ont aussi un statut important dans l’islam comme Marie, mère de Jésus, par exemple.
          Femme française, je ne porte pas le même regard non plus que vous sur les femmes dans votre religion qui a quand même posé la femme à l’origine du premier péché, ce qui n’est pas rien.
          Et si elles ne sont pas des objets, elles font quand même bien parties des meubles : « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne. » (Exode 20:17 – Deutéronome. 5:21)
          Quand à la vision de la femme chez vous, elle me laisse assez pensive : « Et j’ai trouvé plus amère que la mort, la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. » (Ecclésiaste 7:26).

          Je vous remercie de votre intervention et vous propose de clôturer l’échange là.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les libéraux s’accordent généralement sur la nécessité d’un minimum de restrictions à la liberté d’expression, pour condamner en particulier l’injure, la diffamation, la menace, etc. Mais en pratique, les défis sont immenses.

 

L’inviolabilité de la conscience

Il y a un quiproquo, un tour de passe-passe continuel chez les partisans de la législation contre la liberté d’expression : est-ce l’expression de la pensée, ou la pensée elle-même, qu’ils veulent atteindre ? Car la liberté de penser est directement fondée sur la natu... Poursuivre la lecture

Les questions des droits de l’Homme et de la morale en matière de politique internationale ont été particulièrement instrumentalisées ces dernières années. Les commentateurs et acteurs de la vie politico-médiatique ne sont pas rares à s’être contredits sur ces questions, invoquant alternativement la morale universelle et la rhétorique réaliste des intérêts, fonction des belligérants d’un conflit.

Cas particulièrement exemplaire de cette disposition d’esprit fallacieuse, l’avocat Juan Branco s’est ainsi illustré par de constants et fréq... Poursuivre la lecture

Le 21 septembre dernier, la Fondation Dui Hua a révélé que l'anthropologue ouïghoure Dr. Rahile Dawut (راھىلە داۋۇت, 热依拉 · 达吾提) a été condamnée en 2018 à une peine de réclusion à perpétuité par les autorités chinoises, pour des accusations de mise en danger de la sécurité de l'État. Depuis la disparition de Rahile Dawut en 2017, la Fondation Dui Hua a demandé 28 fois au gouvernement chinois des informations sur son cas, mais n'a reçu confirmation de son sort que très récemment.

La fille de Dawut, Akida Pulat, a déclaré au China Project... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles