Si audacieuses que soient les propositions qu’il contient, cet article est le fruit d’une longue expérience : j’ai été responsable d’un certain nombre de directions dans deux des plus grandes entreprises du monde : ExxonMobil et PSA Peugeot-Citroën. J’ai présidé pendant cinq ans le comité d’établissement du siège social d’ESSO France. À ma retraite, je me suis présenté à deux reprises aux élections législatives et pendant mes campagnes j’ai discuté un nombre incalculable de fois avec des patrons de petites et moyennes entreprises.
Par Jacques de Guénin.
Un article de l’Institut Coppet
Le Code du travail est un monstre de 3500 pages. Il en avait 2600 en 2005, ce qui veut dire qu’il s’est «enrichi» de 90 pages par an en moyenne.
Les graves défauts du Code du travail
Personne ne peut le maîtriser en entier
Au fil des additions, il finit par présenter des incohérences, ce qui entraîne des débats stériles aux prud’hommes. Si les dirigeants des grandes entreprises peuvent tabler sur un service spécialisé pour décortiquer le Code et les conseiller sur les risques juridiques inhérents à leurs projets, ce n’est pas le cas des petites entreprises. Si un chef de petite entreprise viole sans le savoir un article du Code, il peut le payer très cher.
Il est entièrement conçu par des hommes politiques
Ceux-ci n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise, mais sous la pression de syndicats nationaux qui ne représentent plus que quelque 7 % des travailleurs.
Il ignore l’équité
Sous le prétexte de défendre les travailleurs, il est systématiquement biaisé contre les entreprises, voire en faveur des employés qui commettent des fautes contre l’entreprise.
Il est un frein à l’embauche
Du fait des risques qu’il fait courir à l’entrepreneur de bonne foi. Or, l’essentiel des embauches provient des petites entreprises en voie de développement, celles dont les chefs n’ont pas les moyens de maîtriser le code.
Avons-nous besoin d’un Code du travail ?
Il existe aujourd’hui une prise de conscience assez largement répandue sur ces problèmes, y compris chez les politiques. On parle beaucoup de simplification nécessaire. Mais parmi les futurs candidats à la présidence de la République, seul François Fillon est sorti des généralités et donne les grandes lignes d’un code qu’il voudrait réduire à quelques 150 pages.
Cela dit, personne jusqu’ici n’a osé poser la question « Avons-nous vraiment besoin d’un Code du travail ? ».
Nous expliquons dans ce qui suit, en nous fondant exclusivement sur la morale, la raison et notre expérience, qu’on aurait tout à gagner en remplaçant le code par des contrats obligatoires entre employeurs et employés qui préciseraient les horaires, leur répartition annuelle, les conditions de travail, les rémunérations, les délais de séparation pour chacune des deux parties et les indemnités de licenciement.
Ces contrats seraient librement négociés entre l’employeur et l’employé, avec les conseils des syndicats de l’entreprise. Ils ne comporteraient guère qu’une dizaine de pages, et seraient donc aisément assimilables aussi bien par les employés que par les employeurs, ce qui n’est pas le cas du Code du travail. En cas de conflit, l’État aurait la tâche éminemment utile de veiller à les faire respecter. Toutes sortes de contrats pourraient ainsi voir le jour, beaucoup plus adaptés aux besoins réciproques des individus et des entreprises qu’aucune législation ne pourrait les imaginer.
Et d’un salaire minimum ?
Cette libération entraînerait celle du salaire minimum.
L’existence d’un salaire minimum empêche en effet des centaines de milliers d’individus d’accéder à l’emploi, car il faut être bien conscient qu’une personne ne sera jamais embauchée que si son coût marginal (salaire + charges) est inférieur au revenu marginal qu’elle apporte à l’entreprise. Or, le niveau actuel de l’ensemble SMIC + charges sociales interdit l’embauche de nombreuses personnes dont l’apport à l’entreprise serait inférieur à ce qu’elles coûteraient : les jeunes sans qualification, les personnes plus ou moins asthéniques, ou plus ou moins handicapées, physiquement ou mentalement.
A contrario, tout individu si peu qualifié soit-il, si peu doué soit-il, peut toujours trouver du travail rémunéré à la mesure du service qu’il peut fournir à un employeur, à une famille, ou à une personne. Ce peut être un petit service, et par conséquent une petite rémunération. Mais au moins, personne n’est obligé de rester inactif. Et l’on arriverait ainsi au plein emploi.
Or, en régime de plein emploi, la négociation entre un employeur et un salarié est favorable au salarié. Une source importante de tension sociale disparaîtrait ainsi et les salaires initiaux les plus bas ne tarderaient pas à augmenter avec l’expérience.
Ces affirmations sont totalement confirmées par les faits. La Heritage Foundation sort tous les ans un Index of Economic Freedom, en collaboration avec le Wall Street Journal. C’est un énorme volume, qui attribue une note reflétant le degré de liberté économique qui règne dans 185 pays. L’indice est calculé à partir de données publiques. Une partie du livre explique en détails comment est fait ce calcul. Chaque pays est analysé sur deux pages, qui démontrent et expliquent en particulier les progrès ou les détériorations de l’indice par rapport aux années précédentes. La France était au 16ème rang en 1995, au 30ème en 1998, au 45ème en 2002, au 62ème en 2012 et au 73ème aujourd’hui ! Un intérêt fondamental de ce rapport est qu’il montre qu’il existe une corrélation très forte entre la liberté économique et l’emploi ; en d’autres termes, que le chômage est d’autant moins élevé que la liberté économique est plus grande.
Ainsi la Suisse, qui est classée parmi les toutes premières, n’a pas de Code du travail à proprement parler, mais connaît le plein emploi.
- Article paru dans la News des Mines (mai 2015), le magazine électronique des anciens élèves des Écoles des Mines.
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Ah ! qu’en termes galants, ces choses-là sont mises !
Bon la remarque sur les « Politiques » ne connaissant pas le monde du travail va chagriner des Thevenoud ou Lavrilleux.
Vous brulerez en enfer!!!
et vos descendants seront stériles jusqu’à la 69ème génération.!!!!!
Pour sauver l’emploi en France, rien de plus simple :
– Stage
– Apprentissage
– Noir
– Intérim
– Intermittents (De temps en temps)
– Auto entrepreneurs (Dans les transports)
Enfin TSS (Tout sauf un salarié)
ou alors un minimum et dans l’encadrement
(Faudra quand même mettre un ou deux articles dans le code du travail pour interdire sous peine d’emprisonnement grave et sévère avec amende largement supérieure à celle pour prise d’otage dans un couvent, interdire, donc, toute remarques contre le code du travail voire même, sur, le code du travail)
Sionn revenait en effet aux fondamentaux ?
Un contrat de travail est un contrat synallagmatique parfait entre un employeur et un salarié.
Un contrat « intuitu personnae où se rencontrent les convenances réciproques.
Qui peut s’arroger le droit de modifier ce consensus ?
C’est le bagne, l’ingérence syndicale, l’esprit de revanche des prud’homme qui jubilent quand « ils se sont fait un patron ».
Les patrons rechignent à engager, tant il est difficile de licencier. C’est l’encrassage de toute l’économie.
Au profit de quelques nullards mêleurs d’oignons !!
Un code du travail, épaissi années après années par des parlementaires en majorité avocats.. Alors on y fourre tout, pour le rendre incompréhensible avec obligation de recourir…à un avocat ! La boucle est bouclée.
La quasi-totalité des travailleurs, y compris les débutant sans qualification, produisent une valeur supérieur à celle du SMIC actuel, même en tenant compte des cotisations sociales.
C’est exactement cette prétention de savoir qui a conduit et conduira toutes les économies administrée à la faillite.
invite2018: débutant sans qualification
Un travailleur diverti de son travail pour former le débutant = 2 postes en sous rendement+cout des bourdes inévitable suivant le métier.
Vous êtes super crédible.
Le salarié expérimenté qui forme un débutant en fera un travailleur compétent qui par la suite produira plus de richesses que les 2 personnes n’en auront coûté.
Tous les smicards méritent donc amplement leur paye, et les grands patrons ne sont aucunement à plaindre.
« Tous les smicards méritent donc amplement leur paye »
Non et d’ailleurs un grand nombre d’artisans n’y sont même pas malgré des heures de travail énormes.
Puisque des artisans ne gagne pas le SMIC alors qu’ils bossent 100 heures par semaine voir plus, alors cela signifie que ce sont ces artisans qui sont trop peu payés, et non les salariés qui serait trop payé.
Cela ne remet donc pas en cause le fait que les salariés méritent ce qu’ils ont.
invite2018 : « Cela ne remet donc pas en cause le fait que les salariés méritent ce qu’ils ont. »
Évidemment, sinon ils n’auraient pas de travail. C’est, entre autre, les 24% de jeunes qui n’en ont pas qui paient la facture alors que dans le pays d’à coté, sans smic seul 3.6% sont au chômage.
Consolez vous: les ministres sont aussi ignorant et prétentieux que vous, d’où les problèmes de la France.
Face au chômage, une mesure indispensable est de répartir le travail entre tous, sans perte de salaires. Les grands patrons milliardaires ont des revenus assez élevé pour se permettre la hausse du « coût du travail » que cela induirait.
Et dans les pays sans SMIC, une grande partie des employés travaillent dur pour ne gagner que ce que touche un français au RSA. L’intérêt dans le fait d’avoir un emploi n’est pas le plaisir de travailler, mais d’avoir un pouvoir d’achat digne. Si c’est pour rester dans la même pauvreté, ce n’est pas la peine.
Quant au ministres, je vous garanti qu’ils sont de dévoués serviteurs de ces grands actionnaires que vous défendez. Si vous voulez voir le SMIC réduit ou supprimé, vous pouvez faire entièrement confiance au gouvernement, il exaucera votre requête sans se faire prier.
invite2018: « Face au chômage, une mesure indispensable est de répartir le travail entre tous »
Bravo petit conducator, tu viens de réinventer le collectivisme planificateur avec les merveilleux résultats qu’on connais: pénurie, pauvretés, privation de libertés etc. etc. Une jolie petite dictature qui va vouloir tout imposer aux gens et qui va immanquablement foirer.
Face au chômage il faut simplement faire comme les meilleurs pays du monde: Danemark, Suisse, Suède etc. etc.: Des états de droit réellement démocratique qui assurent les libertés.
Le chômage des jeunes est à 3.6% en Suisse par exemple contre 24% en France.
La liberté et le droit ce sont les seules trucs qui marchent !
Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Dette 40%
Danemark – Classement liberté économique: 10eme – Dette: 46%
Finlande – Classement liberté économique: 19eme – Dette 38%
…
…
Rwanda -Classement liberté économique: 65eme
Ghana -Classement liberté économique: 66eme
Kazakhstan – -Classement liberté économique: 67eme
…
…
France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 96%
Italie – Classement liberté économique: 86eme – Dette 110%
Grèce – Classement liberté économique: 119eme – Dette 170%
1/
Donc pour vous, répartir le travail entre tous sans perte de revenu, remettre en cause la propriété exclusive d’une toute petite minorité sur les moyens de production, amèneraient intrinsèquement les famines et privations de libertés qu’on a connu dans les dictatures staliniennes?
C’est comme si on disait que lutter contre la maltraitance des animaux conduirait au fascisme, sous prétexte qu’Hitler a ratifié des lois faisant mine de protéger la faune.
2/
La « liberté économique » que vous défendez, c’est uniquement celle des grands patrons. Tous les autres en sont privé.
Peut-être me répondrez-vous qu’aucun article de la loi des pays sur lesquels vous appelez à prendre exemple n’interdit explicitement aux citoyens moyens de monter leur propre affaire et donc de devenir propriétaire. Mais ce droit ne sert à rien si on a pas les moyens financiers de base pour l’exercer.
Par contre, un véritable modèle communiste débarrassé des lois staliniennes caricaturales permettrait une gestion démocratique de l’économie, ce qui donnerait, pour la grande majorité de la population, plus de libertés économiques que n’accorde actuellement le plus libéral des pays du monde.
3/
Si la Suisse a un faible taux de chômage, c’est parce qu’il y a beaucoup d’emploi précaire.
Si c’est pour trouver un emploi, mais pour au final se retrouver sans pouvoir d’achat supérieur à celui que l’on avait quand on était RMistes, cela n’a pas grand intérêts.
invite2018 : « Par contre, un véritable modèle communiste débarrassé des lois staliniennes caricaturales »
Tenté 100 fois au 20eme siècle de toutes les manières possible, ça a toujours échoué et la plupart étaient bien plus intelligents et cultivés que vous.
invite2018 : Si la Suisse a un faible taux de chômage, c’est parce qu’il y a beaucoup d’emploi précaire.
Non. La précarité ce sont les jeunes et les vieux qui la subissent en France.
Réponse à @Ilmryn pour son commentaire du 18 juin 2015 à 10H37
1/
Si toutes les tentatives d’instauration du communisme ont échoué, c’est uniquement parce que le communisme a vocation à être l’Å“uvre de l’ensemble de la population.
Or aucune révolution n’a jamais mobilisé assez de personnes. Des militants seuls en petits nombres n’ont aucun pouvoir, même avec un QI 1000 fois plus élevé que celui d’Einstein et le cerveau le lus cultivé qui soit.
2/
Vous écrivez : « Non. La précarité ce sont les jeunes et les vieux qui la subissent en France »
La précarité, ce sont comme vous dîtes, les jeunes et vieux français qui la subissent, mais AUSSI les suisses.
La précarité touches d’ailleurs tous les peuples de tous les pays.
invite2018: « Or aucune révolution n’a jamais mobilisé assez de personnes. »
D’une part vous êtes d’une ignorance à faire peur sur l’histoire du 20eme siècle, les sociétés humaine, l’économie et le communisme.
D’autres part, pleins de gens n’ont pas envie que des gens comme vous les forcent, d’où l’usage inévitable des baïonnettes et des barbelés partout ou le communisme a mis un pied: 100 millions de morts.
Au moins au début du 20eme siècle ils avaient une excuse à leur totalitarisme idéaliste: Ils n’avaient aucun recul, aucune information, aucune statistique qui sont facilement accessible actuellement par internet.
Vous, vous n’avez aucune excuses, vous me donnez vraiment envie de vomir.
Réponse à @Ilmryn pour son commentaire du 18 juin 2015 à 14h36
1/
Niez-vous le fait qu’il n’y ait jamais eu de révolution ayant mobilisé la majorité des citoyens du monde en même temps?
Si oui, alors il faudrait me donner un exemple. Si non, alors il faudrait argumenter votre accusation d’ignorance de l’histoire du XXème siècle.
2/
Où m’avez-vous lu prôner l’usage de baïonnettes et de barbelés?
3/
Concernant les 100 millions de morts, ce n’est pas le résultat de l’idéologie communiste en elles-mêmes, mais des dictatures qui s’en sont revendiquées. Nuance!
invite2018: « Niez-vous le fait qu’il n’y ait jamais eu de révolution ayant mobilisé la majorité des citoyens du monde en même temps? »
T’as du boulot avec les scores du parti communiste et le nombre de gens qui vomissent à raison, ton idéologie totalitaire.
Mais c’était le plan dans les pays communistes petit tortionnaire: éliminer ceux qui n’étaient pas des fervents de la révolution.
invite2018: « ce n’est pas le résultat de l’idéologie communiste en elles-mêmes, mais des dictatures qui s’en sont revendiquées. Nuance!
Encore un bébé-tueur qui n’a même pas lu les théoriciens de sa propre idéologie.
invite2018: « Où m’avez-vous lu prôner l’usage de baïonnettes et de barbelés? »
Les gens vont t’apporter leurs biens et se laisser manipuler selon ton gosplan en chantant tes louanges c’est clair.
Je prône la liberté et les droits des hommes, toi tu es un crétin malfaisant !
Réponse au commentaire de @Ilmryn du 19 juin 2015 à 0H03
1/
Vous écrivez : « Mais c’était le plan dans les pays communistes petit tortionnaire: éliminer ceux qui n’étaient pas des fervents de la révolution ».
Certes. Mais où m’avez-vous lu approuvé, moi en personne, le fait d’éliminer ou d’emprisonner les anticommunistes?
2/
Vous écrivez : « Encore un bébé-tueur qui n’a même pas lu les théoriciens de sa propre idéologie ».
Le communisme consiste à gérer l’économie collectivement. Mais elle n’impose ni n’exclue de recourir aux meurtre, d’envoyer les opposants aux camps de travail, ou de censurer la presse.
Deux personnes communistes peuvent donc être différends et avoir de profond désaccord et antagonismes idéologiques. Le terme « les théoriciens » est donc ultra-vague, et ne signifie donc pas grand chose.
3/
Où m’avez-vous lu appelez les gens à m’apporter leurs biens?
4/
Vous écrivez : « Je prône la liberté et les droits des Hommes ».
Je les prône au moins autant que vous.
invite2018 : « Quant au ministres, je vous garanti qu’ils sont de dévoués serviteurs de ces grands actionnaires »
Miraaaaaaaaaaaaaaaacle ! Une lueur de lucidité !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C’est pour cela que les chaines que tu veux imposer foirent immanquablement: Parce que les clés des chaines, ce sont toujours des « ministres », du système oppresseur qui les ont, mains dans la main avec les corporations.
Donc, état de droit et libertés.
-Le DROIT, protège les petits, permet la coopération plutôt que le pillage par les forts.
-La LIBERTE ECONOMIQUE amène la prospérité, le dynamisme économique.
-La LIBERTE CIVILE amène les droits de l’homme et participe à la prospérité.
-La DEMOCRATIE qui est une liberté civile permet la dilution du pouvoir et bloque la tendance législative liberticide et colbertiste des pouvoirs centralisés.
Quelles sont ces « chaines » que je voudrais selon vous imposer?
Parce que je constate que les gouvernements qui se sont succédés, de gauche comme droite, ont mené des politiques contraires à et incompatibles avec celles que je préconise
invite2018 : « Quelles sont ces « chaines » que je voudrais selon vous imposer? »
-« Repartir le travail » implique que tu aie un contrôle très étroit sur l’économie et les gens et que tu leur dicte quoi faire et ou aller.
-Prendre le contrôle des capitaux pour les « redistribuer » implique un appareil répressif ou l’argent gratuit va affluer, devine ce qui va se passer…
C’est pour cela que ça fini toujours en dictature avec un appareil mafieux à la tête.
invite2018 : Parce que je constate que les gouvernements qui se sont succédés, de gauche comme droite, ont mené des politiques contraires à et incompatibles avec celles que je préconise
Tu n’as surtout aucune culture politique ni économique. J’espère que tu es adolescent ou jeune adulte.
Réponse au commentaire de @Ilmryn pour son commentaire du 18 juin 2015 à 10H45
1/
La remise en cause de la propriété exclusive des grands patron sur les moyens de production pourrait très bien se faire sans État totalitaire, avec une prise de conscience collective des travailleurs, qui finiront bien par comprendre que les richesses qu’ils ont devant eux sont le fruit de leur labeur, et qu’ils ont le droit légitime de les consommer plutôt que de les laisser au patronat.
2/
Niez-vous que tous les gouvernements ont mené des politiques en faveur du renforcement des droits de propriété des grands actionnaires?
Je devine que vous me direz que le gouvernement Jospin aurait suivi la logique de la répartition du travail avec maintien de salaires par le biais de la loi dite des « 35 heures ».
Mais cette réforme était accompagnée d’une baisse des charges sociales patronales qui a due être financée par des hausse d’impôts pour les classes moyennes et populaires. Ce qui fait que les travailleurs ayant continué à bosser 39 heures par semaines se sont retrouvés, malgré la hausse du taux horaire de base et la majoration pour heures supplémentaires, avec un pouvoir d’achat non-supérieur à celui qu’ils avaient avant la loi Aubry.
Plus globalement, chaque mesure de gauche était annulé par des contreparties. Je maintien donc que toutes les équipes gouvernementales qui se sont succédés ont fait la politique que vous vantez, et que si votre souhait est la sauvegarde des intérêts des milliardaires, alors il vous serait contreproductif d’attaquer les ministres à genoux devant la haute bourgeoisie.
invite2018: « Je maintien donc que toutes les équipes gouvernementales qui se sont succédés ont fait la politique que vous vantez »
Certainement pas, la France est classée sous le Rwanda pour la liberté économique: 70eme.
Tu dénonces la même chose que moi: la connivence entre l’état interventionniste et les puissants. Et comme solution, toi tu propose plus d’état et d’interventionnisme. lol quoi !
invite2018: « La remise en cause de la propriété exclusive des grands patron sur les moyens de production pourrait très bien se faire sans État totalitaire »
100 fois essayé, 100 fois échoué, dernier essai en date le Venezuela qui s’enfonce dans une merde absolue assis sur un tas d’or.
Il y a des pays et des systèmes qui marchent bien au plan des droit de l’homme et de la richesse des travailleurs: les pays du nord, libéraux et démocratique, on n’a jamais fait mieux.
Toi tu choisi le pire système ayant jamais existé, malgré toutes les informations à ta portée tellement tu es bête.
Réponse à @Ilmryn pour son commentaire du 18 juin 2015 à 14h49
1/
Vous écrivez : « Certainement pas, la France est classée sous le Rwanda pour la liberté économique ».
La France bafoue certes les libertés économique de la grande majorité de la population, mais absolument pas celles des grands actionnaires riches à milliards. Et s’il y a des pays qui la battent en terme de soumission au patronat, ce n’est pas elle qui est peu dévouée, mais les autres États qui le sont énormément.
2/
Je ne propose pas l’interventionnisme, je propose de mettre fin à la dictature qu’exercent les grands patrons sur l’économie, de sorte à qu’il n’y ait plus d’exploitation, et donc plus aucun besoin de l’interventionnisme.
Autrement dit : il faut faire disparaitre l’État-providence en faisant disparaitre le besoin de l’État-providence. Mais combattre l’État-providence sans en éradiquer le besoin, c’est une ineptie.
3/
Le communisme a été « 100 fois essayé et 100 fois échoué » tout simplement parce que les révolutions qui son venue avec se sont fait 100 fois sans la participation de l’ensemble des travailleurs du monde.
Or, le modèle que je préconise n’a pas vocation à n’être l’œuvre que l’œuvre d’une élite, fut-elle d’extrême-gauche.
C’est la croyance en un « sauveur suprême » qui a perdu bon nombre de communistes. La minorité à ne pas croire à la libération des travailleurs autrement que par eux-mêmes comportait trop peu de personnes pour avoir une influence notable.
4/
Concernant les pays du nord de l’Europe, punissent le blasphème, et tous sanctionnent la violation du secret des affaires et le fait pour les non-capitalistes de prendre les produits dont ils ont besoin et dont ils sont légitimement propriétaire (mais pas légalement) dans les rayons des hypermarchés aux gros profits et de partir sans payer.
Alors c’est moins mauvais en Irlande et en Suède qu’en Iran ou qu’en Corée-du-Nord, mais cela reste assez despotique pour réfuter le qualificatif de « pays respectueux des libertés fondamentales ».
invite2018 : sans la participation de l’ensemble des travailleurs du monde. »
Ils n’en veulent pas parce que les hommes aiment leur liberté, c’est mort pour toi fin de ton utopie meurtrière et de la discussion.
invite2018 : « et le fait pour les non-capitalistes de prendre les produits dont ils ont besoin et dont ils sont légitimement propriétaire (mais pas légalement) dans les rayons des hypermarchés aux gros profits et de partir sans payer. »
J’ai vu passer pas mal de mongols dans les commentaires mais tu remportes la palme 2015.
Réponse au commentaire de @Ilmryn du 19 juin 2015 à 0 h 10
1/
Vous écrivez : « Ils n’en veulent pas parce que les Hommes aiment leur liberté ».
Où m’avez-vous lu prôner la suppression de leurs liberté?
2/
Concernant ma citation : « « et le fait pour les non-capitalistes de prendre les produits dont ils ont besoin et dont ils sont légitimement propriétaire (mais pas légalement) dans les rayons des hypermarchés aux gros profits et de partir sans payer. », vous répondez : « J’ai vu passer pas mal de mongols dans les commentaires mais tu remportes la palme 2015 ».
Quelles sont au juste vos argument contre ma thèse qui rendrait selon vous les personnes la soutenant mongoliennes (c’est « mongolien » et pas « mongol », le second mot désignant les ressortissants de la Mongolie)?
vous n’êtes sans doute pas un grand patron, mais vous pouvez de temps en temps être un petit patron :
imaginons qu’une femme de ménage (expérimentée, même si ce n’est pas nécessaire) fasse 2 heures de repassage par semaine chez vous, selon vous, elle mérite amplement la paye au smic avec les charges et elle produit pour vous une valeur supérieure à son salaire, vous êtes donc forcément gagnant et vous n’avez aucune hésitation à recourir à ses services…
oui ?
non ?
ou alors il faut revoir vos prémisses (dagny taggart)…
Si je décidais de recourir à un aide ménager, je serais obligé(e), même pour une seule heure par semaine, de recourir à un emprunt bancaire à fort taux d’intérêts (par le biais d’un découvert).
Donc la personne qui ferait le ménage produira en effet plus qu’elle ne coûte, mais au profit des banquiers, pas au mien. Ce qui fait que je n’en deviendrait pas patron pour autant (la banque étant seule exploitante de l’aide ménager), et que donc, votre exemple ne remet pas en cause ma thèse selon laquelle les smicards méritent ce qu’ils ont.
En effet, je pense qu’il y a certainement plus de femmes et hommes politiques qui sont de cette avis qu’on ne le pense. Mais ils restent dans le domaine politique et ils savent pertinemment que si demain, ils font état publiquement de cette proposition, ils n’obtiendront jamais de victoires électorales en plus d’être hués par la Plèbe.
« Cela dit, personne jusqu’ici n’a osé poser la question « A-t-on vraiment besoin d’un code du travail ? ». »
Je me pose cette question depuis des années. mais c’est peine perdue dans ce pays. Trop de gens en dépendent et ne lâcheront rien tels des tiques sur un chien !
Le code du travail s’est enrichi au fil du temps par la jurisprudence…
Fondamentalement, le code du travail a pour but de fixer un cadre à la contractualisation, à la fois pour protéger le salarié, que l’employeur.
Force est de constater que le code du travail inspire plus de défiance que de recours de confiance.
Pour ma part, je pense que quelques lignes pourraient suffire à définir les responsabilités, droits et devoirs des un et des autres.
1- article rappelant la notion de contrat librement fixer entre deux parties : un salarié qui met à disposition d’un employeur : du temps de « muscle et de cerveau », des compétences, des savoirs, etc… d’une part…. et un employeur qui donne les moyens au salarié de travailler et lui verse une rémunération.
2- article rappelant la responsabilité de l’employeur vis à vis de la santé et de la sécurité du salarié ( santé physique, psychique, respect de la vie privée, etc..)
Mais s’en tenir aux principes n’est pas suffisant : cela resterait soumis à l’interpretation… et finalement ne sécuriserait personne.
Le code du travail français fait sensiblement la même taille que le code du travail allemand (par code du travail allemand, je veux parler de tous les articles législatifs, règlementaires, jurisprudentiels concernant le travail car il n’existe pas de code du travail à proprement parler). Il fait également la même taille que le code du commerce, curieusement on n’entend pas les hommes politiques vouloir le réduire ! Mais, quoi qu’il en soit, à l’heure du numérique, s’intéresser aux nombres de pages est grotesque et archaïque, le consulter et trouver les articles est bien plus faciles grâce à ces nouveaux outils. Les gémissements médiatiques de certains hommes politiques sur la taille du code relève donc davantage de la propagande théâtrale que de la réalité.
Ce qui est par contre plus vrai, c’est sa complexité, quelquefois ses incohérences qui peuvent rendre difficile la vie des chef de petites ou très petites entreprises. Mais, je me suis toujours demandé pourquoi les syndicats patronaux qui utilisent constamment cet argument n’utilisaient pas les cotisations de leurs adhérents pour proposer à ces chefs d’entreprises des services gratuits de conseils juridiques ?
Mais revenons maintenant au cœur du sujet : faut-il un code du travail. Vos arguments seraient convaincants, si les deux cocontractants (employeur-employé) étaient sur un pied d’égalité dans la négociation. Or généralement, les moyens juridiques d’un employeur sont supérieurs à ceux d’un salarié. L’employeur bénéficie également d’un pouvoir financier et économique que n’a pas le salarié : un salarié qui ne trouve pas de travail ou qui perd son travail verra sa vie profondément changer (baisse du niveau de vie, voire pauvreté et tout ce que cela implique), un employeur qui ne trouve pas de salarié ou qui voir un salarié partir fera rarement faillite à cause de cela. Enfin, un dernier élément qui invalide la théorie des cocontractants libre et égaux, les ententes patronales (comme par exemple ce qui a existé pendant plusieurs années dans la Silicon Valley),qui faussent la négociation en donnant plus de pouvoir à une des parties. Vous me direz les salariés aussi peuvent s’entendre via des syndicats. Certes, mais encore faut-il que ce pouvoir syndical compense le pouvoir issu des ententes patronales. Or rien n’est moins sûr, pour une raison évidente. Vous ne nierez pas le fait qu’en général, moins les individus sont nombreux, plus il est facile de s’entendre. Or, il y a bien évidemment moins d’entreprises et donc de chefs d’entreprise que de salariés, donc…
Juste quelques remarques supplémentaires. D’abord sur les syndicats qui ne représenteraient que 7% des salariés. Si on appliquait votre raisonnement aux hommes politiques, ceux-ci représenterait encore moins de Français (je pense que 5% serait déjà inespéré). En effet, vous comptabilisez les adhérents, mais pour juger de la représentativité, ce n’est pas les adhérents qui comptent mais les électeurs. Or, la participation aux élections professionnelles est supérieure à certaines élections politiques, et cela alors que celle-ci est bien moins médiatisée et difficile à organiser. J’ajoute que le faible taux d’adhésion doit peut-être être à rechercher dans répression syndicale qui existe encore trop souvent dans de nombreuses entreprises (carrière bloquée, mise au placard, harcèlement, etc). Ensuite, sur l’indice de liberté économique, lorsqu’on regarde la méthodologie employée, on se rend compte qu’il n’a pas grand valeur scientifique et qu’il repose davantage sur des considérations idéologiques. Enfin, concernant la Suisse et le chômage, je ne sais pas si l’exemple est adéquat, étant donné que la Suisse recourt beaucoup aux frontaliers, ce qui lui permet lors d’une baisse d’activité de réduire son taux de chômage en les renvoyant dans leurs pays respectifs (qui les indemniseront….), politique déjà pratiquée dans le passé.
Antonino, votre texte est bourré de sophisme !
Juste 2 cas :
1 – « Vos arguments seraient convaincants, si les deux cocontractants (employeur-employé) étaient sur un pied d’égalité dans la négociation »
Où est l’inégalité dans la négociation ? (sachant qu’un tel système amènerait très probablement le plein emploi). J’y vois plutôt un rapport de force comme dans toute négociation mais surement pas une inégalité; ce rapport de force peut facilement être à l’avantage de l’employable dans une situation de plein emploi et selon le secteur d’activité.
2 – « un salarié qui ne trouve pas de travail ou qui perd son travail verra sa vie profondément changer (baisse du niveau de vie, voire pauvreté et tout ce que cela implique) »
Et l’assurance chômage n’existe pas ? et si elle était privée elle serait encore plus efficace et rémunératrice, d’autant plus que nous visons dans notre cas le plein emploi.
1. Si vous préférez parler de « rapport de force », très bien, l’analyse marxiste est plus réaliste que l’analyse néoclassique. Ceci dit, en situation même en situation de plein emploi, l’employeur a naturellement un pouvoir plus important que l’employé : moyens juridiques, puissance financière et économique, ententes patronales. Je me répète mais apparemment vous n’aviez pas bien compris.
2. L’assurance chômage est justement un élément qui permet de contrebalancer le pouvoir financier et économique de l’employeur. Je suis d’ailleurs favorable à une assurance chômage sans limite de durée, au même niveau que l’ancien salaire, là on pourra parler de négociation d’égal à égal.
« l’employeur a naturellement un pouvoir plus important que l’employé : moyens juridiques, puissance financière et économique, ententes patronales. Je me répète mais apparemment vous n’aviez pas bien compris. »
Que viennent faire puissance financière et économique ainsi que ententes patronales dans une négociation contractuel pour un emploi ? Si l’employeur a besoin de main d’oeuvre et qu’il n’en trouve pas il sera obligé de faire des concessions. Avez vous déjà cherché un boulot dans votre vie ?
« Je suis d’ailleurs favorable à une assurance chômage sans limite de durée, au même niveau que l’ancien salaire, là on pourra parler de négociation d’égal à égal »
Et vous espérez qu’avec ce type d’assurance sans contraintes et à durée illimitée les gens vont aller chercher un boulot ? ils feront comme les jeunes retraités, ils prendront du bon temps.
1/
Vous écrivez : « Si l’employeur a besoin de main d’œuvre et qu’il n’en trouve pas il sera obligé de faire des concessions »
Ce que vous décrivez, c’est la situation du marché favorable aux salariés, communément appelé « plein emploi ».
Mais maintenant que la production est à un très fort niveau, elle ne peut plus gonfler davantage. La situation de plein-emploi est donc désormais inaccessible dans le cadre du capitalisme.
2/
Concernant l’indemnisation chômage sans limite de durée, elle ne dissuadera pas de rechercher un emploi si elle est versé sans condition de ressources, c’est-à -dire si les revenus du travail ne viennent pas réduire le montant de l’alloc.
« La situation de plein-emploi est donc désormais inaccessible dans le cadre du capitalisme. »
Ce que vous appelez capitalisme est en réalité un collectivisme caché sous un matelas de connivence capitaliste. Le vrai capitalisme n’est pas ce que vous croyez.
« Concernant l’indemnisation chômage … elle ne dissuadera pas de rechercher un emploi si elle est versé sans condition de ressources »
Il va falloir me détailler cette phrase assez ambiguë !
1/
Le capitalisme, le vrai, est la propriété exclusive des actionnaires sur les moyens de production. C’est exactement ce système qui est la cause de la précarité.
N’allez pas croire que les forts taux de chômage seraient dûs à un déficit de libertés économiques pour les patrons des grandes entreprises. Les libertés de ces derniers sont absolues, au détriment de celles des autres gens, et c’est justement cela qui provoque la chute du taux d’emploi.
2/
Concernant l’indemnisation chômage, je disais que si le bénéficiaire devait continuer à en bénéficier s’il venait à retrouver un emploi, alors il sera motivé à chercher du travail, car son salaire ne viendrait pas en remplacement mais en plus de son allocation, car bosser lui fera au final gagner plus que rester sans activité.
Sinon, l’employeur peut toujours attirer les chômeurs avec une paye avantageuse. Si je devais percevoir 1400 euros d’indemnité chômage par mois sans limites de durée, mais qu’un patron me proposais de m’embaucher pour 4000 euros nets par mois, alors je ne serais pas dissuadé(e) d’accepter ce poste plutôt que de rester au chômage.
1/ ce n’est pas la liberté que vous décrivez mais la connivence.
2/ vous parlez donc du revenu universel pour tous ? une utopie qui n’arrangera rien.
Le revenu universel pour tous a pour vocation d’atténuer un peu les méfait du capitalisme. Or, ce que je prône, c’est la disparition du capitalisme, ce qui que je ne vais en aucun cas préférer l’allocation à la révolution.
Mais à partir du moment où le système capitaliste est encore en place, il est normal que ceux qui le subisse réclament cette alloc universelle en dédommagement. En arrêtant de faire des cadeaux aux milliardaires, on aurait de quoi financer une telle mesures sans taxer les classes moyennes et populaires.
sans capital, pas de travail ! Je crois encore que votre définition du capitalisme n’est pas la bonne.
Si les moyens de production était sous la propriété de l’ensemble de la population, répartie à part égal, on ferait facilement les emplois, sans avoir besoin d’investissement. D’autant plus que quand les actionnaires apportent 4 euros de capitaux, ils en réclament 5 moins d’un an après, alors que les revenus du reste de la population n’auront pas grossi autant.
Votre thèse « sans capital, pas de travail » n’est donc vrai que dans le cadre du système capitaliste que je souhaite voir renversé. Mais cela ne remet pas en cause la pertinence du communisme.
la puissance financière et économique signifie qu’un employeur qui perd un salarié ou n’en trouve pas ne verra pas sa vie profondément changer (en règle générale), contrairement à un salarié qui ne trouve pas de travail ou se retrouve au chômage. Vous voulez que j’explique davantage pour que vous compreniez en quoi cela lui donne davantage de pouvoir lors de la négociation ?
Marrant votre remarque sur l’assurance chômage car justement il y a 40 ans, l’ assurance chômage était plus avantageuse qu’aujourd’hui et pourtant le taux de chômage était bien plus faible. Comme quoi. Vous imaginez que les individus sont paresseux mais ne projetez pas sur les autres, vos propres défauts.
« Comme quoi. Vous imaginez que les individus sont paresseux mais ne projetez pas sur les autres, vos propres défauts. »
Vous n’avez plus d’arguments et vous vous sentez donc obligé de juger l’autre pour garder la face. Vous êtes un clown !!
erreur, celui sans argument c’est vous. Vous vous contentez de rhétorique « et vous espèrez, etc ». Aucun argument. Juste des sous-entendu sans preuve.
Pour que le rapport de force soit à l’avantage des salariés, il est impératif que ces derniers luttent collectivement pour exiger de meilleurs conditions. Mais quand ils font ça, ils bafouent de facto plusieurs dogme du sacro-saint capitalisme, et seront automatiquement accusés de vandalisme par les défenseurs du système.
Concernant l’assurance chômage, elle ne vous indemnise jamais au niveau de votre salaire du temps où vous aviez un emploi, et vous ne le percevez que temporairement. Cela ne remet donc pas en cause la véracité de cette phrases que vous réfutez : « un salarié qui ne trouve pas de travail ou qui perd son travail verra sa vie profondément changer (baisse du niveau de vie, voire pauvreté et tout ce que cela implique) »
« Concernant l’assurance chômage, elle ne vous indemnise jamais au niveau de votre salaire du temps où vous aviez un emploi, et vous ne le percevez que temporairement. Cela ne remet donc pas en cause la véracité de cette phrases que vous réfutez »
Ayant connu 2 périodes de chômage indemnisées, je continue à réfuter votre phrase. Si vous êtes incapable d’adapter votre niveau de vie en fonction de vos revenus, je comprend votre désir collectiviste.
1/
Vous parlez de vos période de chômage au passé. Cela laisse entendre que vous êtes actuellement en emploi ou à la retraite.
Mais si vous étiez resté(e) plus de 10 ans consécutive au chômage, vous auriez fini par être contraint(e) de survivre sans plus de 600 euros par mois.
2/
Vous écrivez : « Si vous êtes incapable d’adapter votre niveau de vie en fonction de vos revenus ».
Cette phrase signifie-t-elle que selon vous, les personnes qui se plaigne de ne pas pouvoir joindre les 2 bouts ne seraient pas victimes de revenus trop faibles par rapport au coût de la vie, mais d’une mauvaise gestion budgétaire de leur part?
Que ce soit ce que vous vouliez dire ou pas, cela reste en tous cas éloigné de la réalité (pas la peine d’insister sur le fait que le terme « éloigné de la réalité » constitue un euphémisme)
« Vous parlez de vos période de chômage au passé. Cela laisse entendre que vous êtes actuellement en emploi ou à la retraite. »
Et non, votre logique n’est pas la réalité. J’ai arrêté une entreprise artisanale en janvier et depuis je ne dépend de personne mais dans quelques jours je retrouverai l’emploi salarié soit 6 mois sans emploi mais sans l’aide de maman ETAT parce que j’ai été très bon gestionnaire de mes activités passées (salarié et indépendant).
« Cette phrase signifie-t-elle que selon vous, les personnes qui se plaigne de ne pas pouvoir joindre les 2 bouts ne seraient pas victimes de revenus trop faibles par rapport au coût de la vie, mais d’une mauvaise gestion budgétaire de leur part? »
Je pense que certaines dépenses sont inutiles lorsque l’on gagne peu d’argent. J’ai vu trop de gens se plaindre de leur condition précaire mais ne résistant pas au dernier objet à la mode. Pendant un peu plus de 2 ans j’ai vécu avec moins d’un SMIC par mois et cela ne m’a pas empêché de vivre correctement, il faut juste faire des choix dans la vie.
1/
Vous êtes donc devenu travailleur indépendant, ce qui équivaut à « avoir trouver un emploi », même si ce n’est pas en temps que salariés. Si par malheur vous n’aviez pas réussi non-plus à faire prospérer votre propre boîte, vous vous seriez retrouvé(e) en situation de précarité.
Vous êtes resté(e) 6 mois sans emplois, mais qu’en serait-il si cela avait été, comme c’est le plus souvent le cas, pendant 15 ans? Vous auriez connu l’extrême-pauvreté.
2/
Quelles sont ces dépenses que vous qualifiez d’inutiles? J’espère qu’il ne s’agit pas des départ en vacance, de la nourriture bio, ou du lave-vaisselle.
Si vous estimez avoir vécu correctement du temps où vous ne gagner pas plus du SMIC, tant mieux pour vous, personne n’a à vous obliger à vous plaindre. Mais si d’autres personnes dans la mêmes situation décident quant à elles de se plaindre, elles en ont parfaitement la légitimité, car avec seulement le SMIC on ne vit guère confortablement, même en n’épargnant rien.
« Vous êtes resté(e) 6 mois sans emplois, mais qu’en serait-il si cela avait été, comme c’est le plus souvent le cas, pendant 15 ans? Vous auriez connu l’extrême-pauvreté. »
Non impossible et c’est une question de tempérament, il y a des gens qui attendent que le boulot vienne à eux et d’autres qui vont le chercher.
« Quelles sont ces dépenses que vous qualifiez d’inutiles? J’espère qu’il ne s’agit pas des départ en vacance, de la nourriture bio, ou du lave-vaisselle. »
Justement si !
Si je n’ai pas les moyens de prendre des vacances je n’en prend pas mais je profite autrement et sans frais (balade en vélo ou à pied, jeux ludiques avec les enfants, etc …)
La nourriture bio c’est le point plus discutable dans le sens où vous en trouvez à tous les prix, évidement je prendrais le meilleur rapport qualité prix et locale (donc pas dans les boutiques bio)
Le lave vaisselle je n’en ai pas et pourtant j’ai 3 enfants; je n’en ai pas parce que je n’en ressens pas le besoin (et c’est celui qui fait la vaisselle qui vous le dit).
Vous en avez d’autres des choses inutiles comme celles là ?
1/
On est en situation de fort et grandissant taux de chômage. Autrement dit : le nombre de poste à pourvoir est inférieur à celui des demandeurs d’emploi, et cet écart se creuse.
Rester durant un nombre à 2 chiffres d’années sans emploi tout en en recherchant activement un est donc possible et même en voie de devenir courant. Et la personne qui subi cela n’est pas forcément fainéante.
Je crois lire dans votre commentaire le préjugé selon lequel la majorité des chômeurs longue durée ne le seraient qu’en raison d’un « laisser-aller » et donc que ce serait de leur propre faute. J’espère avoir mal compris votre phrase.
2/
Si vous trouvez votre bonheur sans partir en vacances et en nettoyant la vaisselle vous-même et manuellement, c’est votre liberté la plus stricte. Je ne m’accorde aucun droit à vous juger sur cela.
Mais si d’autres gens, contraints à cette sobriété, veulent se plaindre de ne pas avoir un meilleur pouvoir d’achat, ils n’ont pas non-plus à être jugés. Par leur labeur, les citoyens, même les moins productifs, sont encore assez productifs pour mériter amplement de partir en vacances, et de s’acquitter de tâches ménagères par des machines.
3/
Si tous les produits bio n’ont pas le même prix, c’est aussi parce que certains sont moins bio que d’autre.
Les critères pour qu’un produit soit légalement autorisé à être étiqueté comme biologique ne sont pas très pointilleux, si bien que vous pouvez très bien tomber sur de la bouffe qui contienne quand même des pesticides.
Et il me parait normal que manger des produits naturels soit un droit.
« Pour que le rapport de force soit à l’avantage des salariés, il est impératif que ces derniers luttent collectivement pour exiger de meilleurs conditions. »
cela n’est jamais arrivé tout simplement !
« Mais quand ils font ça, ils bafouent de facto plusieurs dogme du sacro-saint capitalisme, et seront automatiquement accusés de vandalisme par les défenseurs du système. »
Et alors ?
1/
Vous écrivez : « cela n’est jamais arrivé tout simplement ».
Exact. Et c’est pour cette raison qu’on ne peut pas niez le fait que les négociations entre patrons et salariés sont à l’avantage déloyal des patrons.
2/
Vous écrivez : « Et alors? ».
Et alors, si les travailleurs sont accusés de délinquance à chaque fois qu’ils combattent leurs oppressions, ils seront dissuader de le faire.
Antonino: « étant donné que la Suisse recourt beaucoup aux frontaliers, ce qui lui permet lors d’une baisse d’activité de réduire son taux de chômage en les renvoyant »
Engager 1000 personnes puis les renvoyer fait baisser le chômage… !? (lol)
Vous n’avez pas inventé l’eau chaude vous.
Je vais simplifier pour votre esprit étroit. Toi y en a comprendre que si les 1000 personnes qui sont venues 5 ans plus tôt se retrouvent au chômage en Suisse et qu’ ils repartent dans leur pays respectif (qui les indemnisera, ce qui est un cas flagrant de parasitisme de la Suisse comme je l’ai déjà expliqué dans un autre article), ces 1000 personnes ne seront pas comptabilisés dans les chiffres du chômage suisse. C’est tout de même abordable, non ? Pas besoin d’être un as pour comprendre cela, vous devriez tout de même y arriver. J’ai foi en vous, mais faites un effort tout de même.
Problème:
Le chômage suisse est bas depuis des décennies, le Français, lui a toujours été anormalement haut et le nombre de travailleur frontalier français n’a pas cessé d’augmenter.
J’en rajouterais bien mais tes « théories » ne méritent pas plus de quelque secondes d’attention.
en effet le chômage est bas, justement parce que la Suisse s’approvisionne chez ses voisins. Dit autrement la population suisse exclue des frontaliers est trop faible pour satisfaire au besoin des entreprises. Et si jamais il y a un petit coup de mou, les frontaliers rentrent chez eux, le chômage reste donc toujours à un niveau bas. C’est tout de même pas sorcier à comprendre !
-En pleine crise de 2008 à aujourd’hui le nombre de frontaliers français a cru de 30%, le chômage restait pourtant anecdotique en Suisse pendant qu’il explosait en France.
-145’000 frontaliers ne peuvent pas absorber le chômage de 4,759 millions de personnes actives, même si la Suisse les viraient tous alors que c’est le contraire qui s’est produit (cf: une ligne plus haut).
-Tu es un abruti
en règle générale, je ne réponds pas à l’insulte, c’est le signe que j’ai acculé mon adversaire dans un coin profond, mais juste pour rire. Révisez vos chiffres sur les frontaliers et calculer le pourcentage de la population active, cela représente (sans compter les personnes étrangères installées en Suisse). Et citez-nous aussi vos sources, car étant donné vos erreurs, je ne suis pas convaincu de leur fiabilité…. Allez ciao petit rigolo.
Il est plus que temps d’instaurer un écosystème adapté aux TPE PME.