Par Simone Wapler.
« L’argent liquide sera-t-il bientôt interdit ? De plus en plus de pays prennent des mesures allant dans ce sens. Des économistes de renom, comme Larry Summers, l’ex-secrétaire au Trésor de Barack Obama, ou Kenneth Rogoff, ancien économiste du FMI, plaident pour un tel interdit. Quelle est leur motivation ? ».
Le journal suisse Le Temps s’émeut de la mise en place d’une société sans cash ; il répond à la question dans le titre même de son article : « La guerre contre le cash est immorale ». Bigre, ce n’est pas moi qui le dis…
Une société sans cash est immorale, pense Le Temps, car la propriété de l’individu est alors entièrement soumise et prisonnière d’un système dirigiste de contrôle, de prédation et de spoliation.
« La méfiance des autorités envers le citoyen est telle en 2015 que l’argent non contrôlé et certifié par un homme de l’État est considéré comme le produit d’un acte répréhensible. L’argent a subitement mauvaise odeur. Ce n’est plus le fruit d’un travail honnête, une récompense que l’on se plaît à détenir »
À tout instant, un « fonctionnaire habilité » pourrait, en cliquant sur un simple bouton, vous priver de votre légitime propriété. Rappelons-le, un État de droit et une démocratie sont régis par les principes suivants :
• l’État possède le monopole de la sécurité (police, armée, justice)
• des représentants sont élus
• les impôts sont débattus et votés par ces élus
• l’État les lève en usant de son monopole de force publique
Si les citoyens sont mécontents de l’usage de l’impôt, ils renvoient leurs représentants et en trouvent d’autres à la prochaine échéance électorale.
Nous ne vivons plus que dans un simulacre de démocratie.
Les impôts ne sont plus débattus ou votés car le recours à la dette publique pour financer le fonctionnement courant de l’État s’est généralisé. Souvenez-vous, « Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paie » a-t-on entendu au sujet des emplois d’avenir. Mais la dette publique n’est rien d’autre qu’un impôt qui n’a pas encore été levé. L’argent gratuit n’existe pas.
Nous ne vivons plus dans un État de droit car celui-ci promulgue des lois qui défendent la sphère publique et des privilèges au lieu de lois qui défendent le citoyen.
Nous ne vivons plus dans un État de droit depuis que les députés de l’Assemblée nationale se sont auto-amnistiés en 1998 (affaire Urba-Gracco). Les lois protègent désormais privilèges et monopoles accordés par les élus à certains, et notamment les banques.
Les banques profitent de la dette publique. Elles ont obtenu la délégation du monopole de création monétaire et encaissent des intérêts sur de l’argent qui n’existe pas mais qu’elles ont le droit d’émettre, contrairement à vous et moi. La dette publique est, du point de vue d’une banque, une « bonne dette » puisqu’elle est garantie par les contribuables et que l’État peut lever l’impôt arbitrairement, à tout moment.
Or quoi de plus facile de lever un impôt quand il n’y a plus de cash ?
Quand tous vos avoirs, épargne, livrets, comptes, déclarations d’impôt, prélèvements automatiques, facturations, numéros de comptes, allocations, salaires, et bientôt dépenses de santé sont en ligne, tous étant liés, corrélés, il ne suffirait, en gros, que d’un « clic » pour que tous soient bloqués.
Pour promouvoir une société sans cash, les autorités agitent l’épouvantail de la sécurité et de la moralité : on lutte contre le blanchiment, le crime, le terrorisme, la fraude fiscale. On veut vous « simplifier la vie », « simplifier les procédures ». Certes. Sauf qu’il me semble que trafiquants, criminels, terroristes, ou fraudeurs, justement, sont peu enclins à utiliser cette panoplie de flicage du citoyen. Et puis, ils utilisent des routes et de l’éclairage public mais on ne les supprime pas pour autant !
Quant à la lutte contre la fraude fiscale, si elle était vraiment un souci, l’ex-ministre Cahuzac ne serait-il pas déjà condamné, et le député Thévenoud n’aurait-il pas été destitué ?
Comment la société sans cash se met-elle insidieusement en place ? Voyez cette liste de décisions prises ou en passe d’être prises. Et ouvrez les yeux :
• le Danemark s’apprête à interdire le cash
• l’Italie a rendu illégale toute transaction en espèces supérieure à 1000 euros
• la Suisse a proposé d’interdire les paiements en espèces de plus de 100 000 francs suisses
• la Russie a interdit les transactions en espèces de plus de 10 000$
• l’Espagne interdit les transactions en espèces au-dessus de 2 500 euros
• le Mexique a rendu illégaux les paiements en espèces de plus de 200 000 pesos
• l’Uruguay a interdit les transactions en espèces excédant 5 000$
• la France a rendu illégales les transactions en espèces de plus de 1 000 euros, abaissant ainsi la limite précédente qui était de 3 000 euros
• la France et Tracfin demandent la suppression du billet de 500 euros
• les banques américaines Chase Manhattan puis J.P. Morgan ont interdit à leurs clients de déposer des espèces dans les coffres qu’ils louent
• Chase a limité l’usage des espèces dans la région de Cleveland
• l’État de Louisiane a interdit les transactions en cash aux vendeurs d’occasion
• en France, l’anonymat sur les opérations de change sera limité à 1000 euros au 1er janvier 2016.
Qui a intérêt à cette société sans cash ? Les gouvernements et les banques.
Qui la promeut ? Les gouvernements, les banques, les multinationales qui fournissent des solutions de télépaiement, les économistes payés par les gouvernements (universitaires, fonctionnaires) ou les banques.
Ils ne la promeuvent pas pour des raisons de sécurité ou de moralité mais pour mieux vous asservir…
Pour plus d’analyses de ce genre, c’est ici et c’est gratuit
Un des arguments avancés pour une société sans cash est de pouvoir imposer des taux d’intérêts négatifs. Mais c’est aussi un moyen de récupérer des recettes fiscales sur un marché parallèle, mais légal, qui est exempt d’impôts pour le moment : le marché de l’occasion (pour de petites transactions). Sans cash, tout échange en brocante ou via « le bon coin » sera soumis à la TVA et par suite, à l’impôt sur le revenu. Pourquoi l’Etat se passerait-il d’une telle aubaine ?
Lien d’un article qui cite Simone Walper, dont la conclusion est : utilisez un maximum le cash pour éviter qu’il ne disparaisse :
http://trends.levif.be/economie/politique-economique/sans-le-cash-il-suffira-d-un-clic-pour-que-votre-argent-soit-bloque/article-opinion-400573.html
Effectivement, c’est à l’étude…
http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/les-revenus-tires-du-boncoin-blablacar-et-airbnb-bientot-taxes-885507.html
Comme souvent, de plus en plus souvent d’ailleurs, cette décision a priori incroyable, sera prise contre l’assentiment des peuples. En ce sens, la synchronicité et l’apparente diversité des promoteurs de cette mesure sont une indication, non de pertinence, mais d’organisation. Il y a donc de multiples avantages et de multiples bénéficiaires.
Le principal aspect de cette initiative est la disparition de la fonction réserve de valeur de la monnaie. Et c’est beaucoup plus puissant que le simple fait de taxer les transactions interpersonnelles.
C’est ensuite le meilleur moyen de permettre le remplacement des différentes monnaies locales au profit d’une seule.
Et de rendre impossible un bank run.
C’est enfin le meilleur moyen de permettre une « chypriotisation » sur l’assiette la plus large possible.
Ils ont tous : droite/gauche/centre, perdu le sens commun, la phrase du président que vous citez « Ça ne coûte rien, c’est l’État qui paie » fait suite à de nombreuses autres et a été renforcée par celle d’un ministre disant « Ça ne coutera pas un centime à l’état » au sujet du prélèvement des impôts à la source.
Tout se met en place pour une maîtrise totale des citoyens, le pire étant de constater que la propagande sécuritaire consistant à lutter contre le terrorisme, l’évasion fiscale, l’immigration, etc, fonctionne.
Une cascade de lois liberticides ainsi que la numérisation et l’automatisation des données dans laquelle l’état et ses affidés peuvent piocher selon leur bon plaisir, tout cela prépare une société dans laquelle la liberté individuelle sera, à terme, une revendication punissable.
Le socialisme, quelle qu’en soit la forme, officielle ou pas, est en route vers sa seule destinée possible : le totalitarisme. Ce qui ne vient plus à lui spontanément, viendra par la force, l’idéologie primant sur la réalité.
Voila qui aiderait le développement à grande echelle des crypto currencies genre Bitcoin…
En même temps tout cela va dans le sens de l’histoire, un controle accru de nos sociétés par les gouvernements.
Et je ne suis même pas sur que les citoyens soient contre tout cela, tant est qu’ils comptent de plus en plus sur l’Etat pour les protéger, leur dire quoi penser, quoi manger, quoi boire etc…
Honnêtement je trouve tout cela insupportable cette façon qu’à l’Etat de se mêler de tout, nous allons bientôt vivre dans un enfer bureaucratique, regardez le film Brazil et vous aurez compris.
Les collectivistes ne pourront jamais supprimer le cash, le besoin de liquidité étant plus fort que la plus acharnée des volontés politiciennes de contrôle totalitaire. S’ils suppriment le cash, soit par la dévaluation monétaire soit par la réglementation, n’importe quoi d’autre satisfera le besoin de liquidité, notamment les devises étrangères encore liquides. La suppression du cash serait un coup fatal au monopole monétaire et, bien sûr, aux impôts qui perdraient leur rendement, faute d’assiette taxable.
L’Obèse se reportera sur l’immobilier : les maisons n’ont pas encore de roulettes, mais cela pourrait revenir, d’autant plus que la richesse apparente s’accroît. Il suffira d’ouvrir le pot de moraline…
Aux USA, ils déménagent parfois des maisons d’un seul tenant. Autrefois, les maisons alsaciennes étaient démontables. Elles pouvaient servir de dote à une fille. On la remontait à l’endroit ou le jeune couple s’implantait. Reverrons nous ce temps là ❓
« Les collectivistes ne pourront jamais supprimer le cash ». D’une part, vous usez et abusez du terme collectiviste, ce faisant, vous ressemblez à s’y méprendre à ceux que vous assimilez arbitrairement et sommairement à ce terme. D’autre part, l’auteur ne se limite pas à la France, le phénomène est quasi mondial. Dès lors, les alternatives seront rares.
Vos arguments quant au rendement de l’impôt sont sans fondement, la monnaie est de nos jours scripturale (90%) et forme l’essentiel de la masse monétaire…
Ce qui est bien avec les collectivistes, c’est qu’on les repère aisément.
La confiance est essentielle pour la monnaie scripturale. La confiance réside notamment dans la capacité de changer cette dernière en papier monnaie ou un autre support au porteur, non nominatif, hors de contrôle, sans limitation. Dès lors que cette capacité sera supprimée, la confiance s’évanouira. La population se choisira alors d’autres monnaies au porteur, délaissant le monopole monétaire et ruinant les banques qui y collaborent.
Comment l’Obèse pourrait-il lever l’impôt si la population délaisse sa monnaie ? En restaurant les impôts en nature ? L’unique moyen de lutter contre l’économie informelle, c’est de la légaliser, autrement dit, de réduire les impôts à leur plus simple expression et d’instaurer la concurrence monétaire. Partant, la collectivisation de la société, cette obsession socialiste du contrôle à tout prix, est vouée à l’échec, parce que l’économie se rebiffera toujours. Le marché libre est le principal contrepouvoir aux obsédés du pouvoir et leurs délires planistes.
Les paiements en espèces sont limités à 1000 euros en France ? Pas de problème : allons en Allemagne ou en Suisse pour consommer librement, là où il n’y a aucune limite à l’utilisation du cash. Les commerçants français peuvent déjà remercier les collectivistes crétins qui les ruinent.
« Ce qui est bien avec les collectivistes, c’est qu’on les repère aisément. »
Cher Cavaignac, si je relève le mot c’est justement parce que vous l’employez à chacune de vos interventions. Le collectivisme est le système qui gouverne tous les états de la planète, certes avec quelques nuances mais, sur le fond la trame est la même, c’est du reste le sujet de l’auteur qui le démontre avec la disparition programmée des monnaies partout dans le monde, USA en tête. Dès lors, je vous suggère de parler de collectivisme en vous évitant de traiter les autres de collectivistes,
J’espère que toute la portée de cette nuance vous est accessible ?
Du reste, liez mon intervention : Jeanbois le 17 juin 2015 à 9 h 46 min, cela vous évitera de supposer ce que je ne suis pas, et de supposer tout court.
Pour parfaire, persistant dans votre déni de réalité (ou réelle incapacité de votre part ?), vous essayez de débattre d’un sujet qui vous dépasse totalement, venant agiter les épouvantails allemand et suisse, vos prés vert du supposé libéralisme, argument circulaire et hors sujet…
Vos propos sont à coté de la plaque, la monnaie est à plus de 90% scripturale, le dire, ne fait pas de moi un collectiviste, juste un constat de ma part.
Ce qui est remarquable, c’est que vous preniez cette remarque à votre compte alors qu’elle ne vous était pas destinée.
5 ou 10% de monnaie au porteur sont suffisants pour assurer la confiance, du moins tant que tout va bien. Sinon, on a une panique bancaire, comme on l’observe aisément en Grèce. Ce qui compte, c’est d’avoir la possibilité de changer à tout instant, non le fait de changer pour de bon. Aucune loi n’impose ce pourcentage, voilà toute la différence.
Suisse et Allemagne ne sont pas des pays spécialement libéraux (les borgnes, les aveugles, les rois et toussa). Peu importe. Dans le sujet qui nous préoccupe, nous sommes bien obligés de constater que ces pays n’imposent pas de limite à l’usage du cash au porteur. Si la France impose des limites au paiement en cash, alors la consommation en cash se déportera vers ces pays, faisant le bonheur de leurs commerçants. Danke, bitte !
Maintenant, si à votre vacuité, vous rajoutez la mauvaise foi, alors…
5 à 10% sont suffisants pour la confiance, mais 100% sont nécessaires pour éviter les bulles et bloquer les cavaleries en tout genre : vous ne pourrez jamais éviter les connivences à partir du moment où vous autorisez les réserves fractionnaires.
A partir du moment où elle est garantie au porteur, le métal, papier ou signal électronique importe peu.
Ce ne sont pas les réserves fractionnaires qui posent problème mais les monopoles monétaires. Vous imaginez sans peine que l’abus du recours aux réserves fractionnaires serait rapidement sanctionné sous régime de concurrence monétaire. En revanche, on peut spéculer sans trop de risque que les banques utilisant les réserves fractionnaires de manière raisonnée disposeront d’un avantage indéniable sur celles stérilisées par leurs réserves à 100%.
« l’abus du recours aux réserves fractionnaires serait rapidement sanctionné sous régime de concurrence monétaire » absolument pas : rien n’empêche alors une banque de gérer des réserves fractionnaire en monnaie d’une autre banque, voir en portefeuille mixte re-packagé style SICAV.
Bjr, tiut à fait d’accord avec vous !
Comment des gens du peuple peuvent-ils encore voter socialiste , pour un parti qui veut leur supprimer toutes leurs libertés individuelles ? décidément le français est trop con et mérite tout ce qui lui arrive !
Toujours prêts à descendre dans la rue sous des prétextes futiles à l appel d’organisations gauchistes totalitaires et là , alors qu’on touche gravement à nos libertés individuelles , personne………et aucun parti traditionnel pour appeler à une manifestation ( ben non puisque contrôler et surveiller les gens est leur rêve commun , à tous ces malades corrompus !
Mme Walper la moindre des choses serait de mentionner vos sources.
Les sources de quoi?
La plupart des énoncés de l’auteur sont bien connus si on écoute les informations récentes même officielles, non?
La prochaine révolution devra intégrer l’interdiction de surveiller les comptes bancaires. Cela devrait être dans la constitution.
« • en France, l’anonymat sur les opérations de change sera limité à 1000 euros au 1er janvier 2016. »
Et ajoutons que tout achat ou vente d’or est déjà interdit en liquide dès le premier centime.
Il s’agit évidemment de tracer la possession de la seule monnaie authentique pour pouvoir la confisquer, comme l’avait fait Roosevelt, lorsque les « fiat money » s’effondreront, ce qui ne saurait tarder.
Un inconvénient peu mis en avant de l’or physique, est qu’il est très facilement détectable avec une « poêle à frire » ou un portique.
Si l’or devient interdit ou déclarable, les autorités placeront des détecteurs fixes et mobiles un peu partout pour confisquer les contrevenants.
Protéger son patrimoine, même maigre, de ces vautours est de plus en plus difficile. Diversifier dans l’anonyme / non confiscable est une stratégie à part entière.
Je voudrais tout de même faire trois remarques.
1/ Qu’appelle t’on le cash ? l’argent sur mon compte bancaire ou même sur mon livret A n’est t’il pas du cash ? n’y a t’il pas pas confusion en la notion de cash et celle de monnaie liquide (donc papier) ?
2/ Ce qui est condamnable n’est ce pas plutôt l’emprisonnement bancaire ? L’idée que le paiement soit nécessairement intermédié par la banque ? et là on voit effectivement une convergence d’intérêt entre État et banques.
Si on peut sortir du « numéraire » vers par exemple un compte en Bitcoin et que celui ci est accepté partout (on est loin du compte) alors le problème n’existerait pas plus qu’aujourd’hui.
3/ Le texte de l’auteure relie notre niveau de démocratie et l’attaque sur le cash puis montre ensuite que c’est un mouvement large qui inclus des pays qui sont peut être plus démocratique que le notre ? alors vice de logique ?
cash se traduit par « espèce » ie du liquide, il n’y a donc pas de confusion.
Certes c’est vrai mais quand on parle de cashflow pour une entreprise ce n’est pas la notion d’espèces sonnantes qui est mis en avant mais la liquidité de la trésorerie.
Quand on parle de « supprimer le cash », on ne parle pas du cashflow, mais bien de l’utilisation des espèces….
Je reste dans le mode poil à gratter mais la carte bancaire avec NFC tout dernier avatar du moyen de paiement électronique, qui est sensé nous permettre les petits achats « faciles » n’est pas dans votre définition du cash.
Néanmoins je vois déjà autour de moi des personnes (encore rares) qui l’utilisent au supermarché avec délectation. Je crois que ce mode de paiement va « prendre »…
Cette utilisation de la technologie n’est pas initiées par l’Etat mais par les banques, c’est une attaque non étatique contre les espèces qui commence à être accepté par les individus.
Donc l’attaque contre les espèces n’est pas uniquement dû à un Etat non démocratique.
ça veut dire quoi démocratique? Par quelle opération magique cet adjectif transformerait l’injuste en juste? ça n’est pas parce qu’un pas est démocratique que les lois et règlements établis par ses gouvernants sont légitime. La propensions des hommes de pouvoirs de renforcer le leur envers et contre tout ne dépend pas du régime politique nous en avons de nombreux exemples tout les jours devant nos yeux. la démocratie, la république ne sont que des mots, ce qui compte réellement ce sont les faits.
on ne dit pas plus l’auteure que l’autrice ou l’auteuse,
on dit l’auteur.
Permettez moi de vous dire avec toute la gentillesse qui me caractérise que je vous emmerde profond… ne me reprenez plus sur le mot auteure.
https://fr.wiktionary.org/wiki/auteure
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/auteur/6555
Initialement surtout utilisée au Canada, cette forme est de plus en plus fréquente en France.
L’Académie française condamne cette utilisation mais après tout je ne vois pas pourquoi sur un site libérale une résurgence du pourvoir étatique monarchique serait en odeur de sainteté.
Le monde change mon bon…
D’accord : le jardinier… la jardinière …
Je n’oblige personne à utiliser une féminisation d’auteur ou jardinier, cela me soule simplement quand il y a des intégristes de l’orthographe qui reprennent ceux qui le font. Après tout le français appartient aussi bien aux québécois.
Pour jardiniere il peut y avoir confusion avec les pots mais le contexte peut pourvoir à la clarté. La jardiniere coupe des roses, on se doute bien que ce n’est pas pot ☺.
Mais je me rends compte que l’on est loin de la monnaie…
Autrice c’est plus chic
Autrice, c’est triste…
Le problème est que l’on ne change pas une langue n’importe comment. Il faut modifier des mots pour être systématique, sinon on passe d’une situation moyenne à une autre chaotique.
L’échec, la réussite… On importe le neutre des germains ❓ Pour moi, pas de problème.
Il me semble mais je ne suis pas philologue, que la langue est tout le temps modifiées par ses utilisateurs.
Mon passage en force du mot « auteure » est un une minuscule tentative de modification de la langue française dans un sens qui me convient. Si cette utilisation n’est pas suivi et si la féminisation des mots ne s’ancre pas faudra effectivement passer à autre chose.
A partir de là nous sommes effectivement dans une zone chaotique où les conservateurs/modificateurs de la langue se chamaillent (voir plus haut).
En fait ce sujet est assez amusant on peut employer le mot rédactrice
perso auteure ne me choque pas mais ici la personne est identifiée ( Simone ) donc j’ écrirai sans e sauf
si la rédactrice y tient à ce « e »
je ne vous reprends pas sur votre orthographe, mais sur votre usage de la novlangue.
si vous laissez des féministes constructivistes vous imposer leur vocabulaire, ils finiront par vous imposer leurs idées.
Je ne pense pas que on m’impose mon vocabulaire, j’ose espérer qu’il y a pour moi une réflexion derrière l’utilisation du mot « auteure ». La novlangue a pour but dans 1984 d’appauvrir la pensée par la réduction du nombre de mots et de la confusion des concepts « la guerre c’est la paix ».
D’ailleurs « féministes constructivistes » n’est ce pas non plus de la novlangue, une locution toute faite que je vois apparaitre en mode automatique ?
Est à dire qu’il y a des féministes non constructivistes ? que toutes féministes est constructivistes ?
Que le féminisme est mauvais car de toutes manières constructiviste ? Ou qu’il existe un féminisme positif acceptable pour l’éminent libéral que vous êtes ?
Le féminisme n’a plus aucune raison d’exister une fois l’égalité juridique et le droit de vote obtenu.
Alors oui, si le féminisme existe encore, il est par définition constructiviste et illégitime. Un système de privilège ou l’on s’invente des problèmes pour garder ses privilèges.
Bonjour,
Il y a une correction de ce type dans un article similaire (celui du 3/7/15 je crois). Hé bien j’ai trouvé la réponse fort pertinente : « Ne regardez pas le doigt, regardez la lune ».
Cordialement,
Rzzz
C’est un bien bel article mais on n’apprend rien sur comment résister. A ma petite échelle, j’ai rien trouver de mieux pour l’instant que de systématiquement payer mes achats en liquide dès lors que c’est possible. Faudra peut-être que je commence à retirer des petites sommes d’argent pour mettre sous le matelas en prévision d’un scénario à la chypriote, mais ça me parait bien dérisoire…
Et quand on voit la liste des pays qui prennent le chemin de la société sans cash, on se demande s’il existe encore un endroit sur terre où la liberté n’est pas qu’un mot.
bitcoin, or, argen en pieces.
Simple.
Paf, oui ça semble simple mais l’argent « physique » (= espèces = pièces + billets) au départ vient bien d’un compte (celui de votre employeur, d’un commerçant, …) en banque. Quand vous payez, vous remettez ces espèces dans le système qui peut ne plus vous les rendre : ce qui me fait peur c’est une obligation pour les employeurs de virer le salaire sur un compte bancaire (obligation qui existe peut-être déjà, si quelqu’un peut confirmer / infirmer) au lieu de vous payer en liquide, en bitcoin, ou autre.
Là où je veux en venir c’est qu’il est très facile d’assécher l’économie de ses espèces sonnantes et trébuchantes : on les échanges avec les commerçants (pensant défendre l’utilisation du cash) contre les biens (nos achats en fait) et le commerçant voit son compte bancaire crédité du montant de pièces et billets qu’il a « récoltés » et rapportés à sa banque. Et là ces pièces et billets, récupérés par la banque, peuvent être détruits : finita la comedia, nous ne reverrons plus ces espèces.
Pour ma part j’en viens vraiment à me demander s’il est seulement possible de résister. Car même en ayant une monnaie parallèle pour ceux qui ne voudraient pas se soumettre au sans-cash, auraient-ils les matériaux, matériels et savoir-faire pour (juste) subvenir à leurs besoins ?
Pierre: « Faudra peut-être que je commence à retirer des petites sommes d’argent pour mettre sous le matelas »
Vous ne pourrez plus faire rentrer votre matelas dans l’économie réelle, vous serez repéré au moindre achat important.
Pierre: « s’il existe encore un endroit sur terre où la liberté n’est pas qu’un mot.
Entre 100’000 euros et 3000 comme en France (pour l’instant), il existe une sacré différence.
qu’importe si le cash d’etat qui ne vaut rien disparait.
Ayez de l’or et de l’argent, du bitcoin.
L’euro c’est pour les gogos.
hihi j’adore cette ambiance de Le Ciel Va Nous Tomber Sur La Tete !
le cahs ne vas pas etre interdit, vous oubliez que ce sont les pouvoirs publics qui le pressent et en ont l’exclusivite.Tant que ca va leur servir il y en aura, et chacun sait a quel point ils ont du mal a evoluer.Sans parler de la quantite de politiques qui ont BESOIN de cash pour leurs petits extras.
Donc ca prendra du temps, pas besoin de paniquer.
Ensuite il existe une espece de cash qui ne disparait jamais: les metaux precieux, les diamants.
et une espece de cash qui vient d’arriver, le Bitcoin et les autres monnaires numeriques.C’est moins difficile a interdire que l’or mais ca peut tout de meme servir de monnaie au nez et a la barbe des etats.
Tout ca pour dire, Everybody Stay Calm and Buy Silver
« vous oubliez que ce sont les pouvoirs publics qui le pressent et en ont l’exclusivite.»
Certes, mais ils n’ont pas le controle de ce qu’on en fait.
Paf: « hihi j’adore cette ambiance de Le Ciel Va Nous Tomber Sur La Tete ! »
A terme la roue de l’histoire tourne entre oppression et liberté, les pays pratiquant l’oppression et la planification étant voué à l’échec et donc au changement…
So, no panic, effectivement.
Mais pour les gens qui vivent la période de crise, comme par exemple la France dont l’état cancéreux n’a plus aucune autre marge que de bouffer le reste du patient, ça fait quand même une différence: Here and now.
Les peuples trouvent toujours un moyen, mais perso le troc va me gonfler rapidement.
Au Danemark, la proposition est de laisser le choix aux commerces d’accepter le cash ou non, pas de l’interdire.
Cela serait bien mieux si le magasin pouvait décider d’accepter les monnaies qu’il désire : $, £, EUR, bitcoin, …
heu…non, au Danemark la proposition est de stopper l’impression de nouveau billets, et donc de facto d’en finir à moyen terme avec le cash (les billets ayant une durée de vie limitée)
Non, il est vrai qu’ils ont décidé d’arrêter d’en imprimer pour l’instant mais ils n’ont jamais parlé de ne jamais en refaire. Ce qui a été dit par contre, c’est que la production future de billets sera externalisé (d’où certains titres d’articles disant qu’elle ne produira plus de billet, ce qui est factuellement vrai) car vu qu’ils vont en imprimer peu, les coûts sont trop importants. Et s’ils ont décidé d’arrêter la production pour l’instant, c’est aussi parce qu’il y en avait assez en circulation. La société danoise utilise énormément les cartes de crédit, même pour des petits achats (je l’aperçois tous les jours).
Pour acheter le carbu de nombreuses stations refusent le chèque si l’ on a plus de carte – par choix – le règlement est en espèce
le président de la bundesbank dit » nein » pour bannir le cash ; ( lu sur le site les moutons enragés ) ;
Voici il lien qui amène de l’eau au moulin du présent article.
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/le-cash-resiste-au-royaume-de-la-dematerialisation-485024.html
Le TPG: tiers payant généralisé chez le médecin va dans le même sens:
-Listes d’attentes
-Médecine à 2 vitesses
Et à terme baisse de la qualité des soins et augmentation de dépenses de santé
Lisez Chirurgie chronique d’une mort programmée p 103 et 142
Éditions L’Harmattan