Indice de liberté économique 2015 : la France dans le rouge

La France est mauvaise élève lorsqu’il s’agit de préserver les libertés, et tout particulièrement la liberté économique, indispensable à la justice.

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Yuppie Cage Crédits Alex Roberts via Flickr ( CC BY-SA 2.0)

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Indice de liberté économique 2015 : la France dans le rouge

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 juin 2015
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Par Damien Theillier.

Yuppie Cage Crédits Alex Roberts via Flickr ( CC BY-SA 2.0)
Yuppie Cage Crédits Alex Roberts via Flickr ( CC BY-SA 2.0)

 

En France, les entrepreneurs sont créatifs, les employés globalement bien formés et les entreprises performantes. Par exemple, on retrouve huit entreprises françaises parmi les 100 entreprises les plus innovantes au monde (en 2e place ex aequo avec le Japon). Pourtant, si les entreprises françaises sont bonnes, le climat économique français est mauvais.

Au cours des cinq dernières années, la liberté économique a régressé en France tandis que les dépenses de l’État ont augmenté. L’État dépense 57% de la richesse produite, alors que l’éducation, la santé et les retraites sont sous monopole public. Nous avons un niveau excessivement élevé de dépenses publiques et de charges sociales.

Savez-vous ce qui oppose la France à tous ces pays d’Europe : Belgique, Royaume-Uni, Suisse, Islande, Luxembourg, Autriche, Finlande, Pays-Bas, Danemark, Allemagne ?

Voici les réponses :

  • Tous ces pays sont loin devant la France dans le classement mondial de la liberté de la presse 2014 de Reporters sans Frontières. Elle est au 39ème rang, entre le Salvador et le Botswana. Pour l’ONG, cette chute libre est « inquiétante ».
  • Les populations de ces pays ont toutes un revenu par habitant plus élevé que les Français, selon les indicateurs de la Banque Mondiale du développement. Le RNB par habitant (anciennement le PNB par habitant) est le revenu national brut en dollars. Il est de 46 460 $ pour la France en 2014.
  •  Ces pays sont tous économiquement plus libres que la France, selon le tout récent Indice 2015 des libertés économiques, publié par The Heritage Foundation (un think tank américain), en partenariat avec le Wall Street Journal.

Créé en 1995, l’indice de liberté économique est un ensemble de 10 indicateurs économiques qui permet de mesurer la liberté économique dans les différents pays du monde. L’indice se base sur les statistiques de la banque mondiale, du FMI et de l’Economist Intelligence Unit. Il est composé de 10 sous-indices : liberté d’entreprise, liberté des échanges, poids des taxes et impôts, dépense du gouvernement, stabilité monétaire, liberté d’investissement, dérégulation financière, protection de la propriété privée, lutte contre la corruption et libéralisation du travail.

Nous ne vivons pas dans une économie libre

Le score de la liberté économique en France en 2015 est de 62.5 sur 100, ce qui la classe actuellement au 73ème rang mondial. Aux premières places on trouve Hong Kong (89.6), l’Australie (81.4), Singapour (89.4), la Nouvelle Zélande (82.1) et la Suisse (80.5), qui se classe donc au premier rang en Europe.

La France est classée 33e des 43 pays de la région Europe et son score global est supérieur à la moyenne mondiale, mais très en dessous de la moyenne européenne.. Ce n’est pas très étonnant. La Tax Foundation, think tank qui s’intéresse à la fiscalité, a publié un rapport sur la compétitivité et l’efficacité des régimes fiscaux des pays de l’OCDE. Si l’Estonie est classée première en ayant un système facile à comprendre et efficace… la France est classée dernière, 34e sur 34, en raison de ses taxes sur les entreprises, ses taxes sur la propriété privée (au nom de la répartition des richesses), ses taxes sur le capital et les dividendes. Le gouvernement français bride la liberté des entreprises, qui ne peuvent plus créer ni richesses ni emplois. La clé de la sortie de la crise est pourtant juste sous nos yeux.

Ce qui manque à la France ? Plus de liberté pour entreprendre. Moins d’inflation législative et moins d’insécurité juridique. Nos politiciens pensent pouvoir résoudre les problèmes de société par des intrusions dans la vie privée. Remarquez que cette croyance dépasse le cadre du terrorisme : un fait divers, vite une loi. Un débat de société, aussitôt une autre loi. En 30 ans, le recueil annuel des lois a décuplé de volume. Cette course effrénée aux nouvelles lois a un nom : l’hyperinflation législative. Et là où la loi devient abondante, elle devient nécessairement injuste. Il est nécessaire de rappeler le rôle de la Loi.

L’économiste français Frédéric Bastiat énonçait déjà en 1850 dans son livre La Loi, que cette dernière avait pour fonction de protéger nos libertés, et non de les anéantir : « La Loi, c’est l’organisation du Droit Naturel de légitime défense ; c’est la substitution de la force collective aux forces individuelles (…) pour garantir les Personnes, les Libertés, les Propriétés, pour maintenir chacun dans son Droit, pour faire régner entre tous la Justice ».

L’insécurité juridique et fiscale prive également l’entreprise de sa capacité d’anticiper des difficultés économiques et de procéder à des arbitrages économiques. Comment, dans ces conditions, la France pourrait-elle inciter le secteur privé à créer emplois et richesses ? Rien de bien nouveau, en somme…

Défendre toutes les libertés

Ce dont nous avons donc besoin aujourd’hui, plus que jamais, c’est d’une défense énergique de toutes les libertés : liberté d’expression, liberté religieuse, liberté scolaire… et liberté économique. Car la liberté ne se tronçonne pas et il ne saurait y avoir de vraie justice sans libertés économiques : liberté d’acheter et de vendre, liberté d’entreprendre, d’embaucher et de licencier, liberté de circuler, liberté de disposer du fruit de son travail, sans crainte d’être spolié par l’État.

Au-delà des clivages politiques et religieux, c’est ce combat pour toutes les libertés qui peut seul rassembler les Français, qu’il soient de gauche ou de droite, qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens, athées ou agnostiques.


Sur le web. Publié initialement sur 24hGold.

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  • la liberté c’est comme l’argent , pour gagner l’un et ou l’autre , il faut se donner du mal , il faut se battre , surtout lorsque l’on a au pouvoir une poignée d’individu qui veut justement écraser cette liberté de vivre et s’approprier par la même occasion le fruit de votre travail ; nous reculons à tout les niveaux via la politique de quelques uns , et ça c’est intolérable ; va falloir batailler dur pour retrouver ce que les politiques nous volent chaque jour que dieu fait ;

  • « La Loi, que cette dernière avait pour fonction de protéger nos libertés, et non de les anéantir ».

    L’erreur est grossière. La Loi ne protège pas la liberté, bien au contraire, elle la contraint. Tous les codes s’opposent aux individus, ce ne sont pas des bréviaires mais des textes contraignants qui disposent clairement de tout ce qui vous est interdit de faire.

    L’indice de liberté économique est quant à lui une vaste blague, cornaqué par le FMI.

    • Jeanbois: L’indice de liberté économique est quant à lui une vaste blague, cornaqué par le FMI.

      Les socialistes trouvent que la réalité est une vaste blague, d’ailleurs ils récusent aussi le FMI.

      Il ne faut pas avoir inventé l’eau chaude pour constater que la liberté économique en France est très mauvaise comparé aux pays mieux classés. Même les socialistes en contact avec la réalité font ce constat d’où les tentatives merdeuse du gouvernement pour relâcher un peu l’étreinte malgré les hurlements de son propre parti.

      Une moelle épinière de taille moyenne et quelques capacités de lecture sur l’économie de la France devrait suffire à vous convaincre.

      • Ilmryn : vous procédez, ou tentez maladroitement de le faire, comme l’auteur, à une critique de la société française. Dès lors, l’indice des libertés économiques, machin cornaqué par le FMI et relayé par le WSJ, est effectivement une vaste blague.

        S’il s’agit de discuter des entraves françaises allons y, les arguments qui démontrent nos blocages sont nombreux. Par contre, et ne vous en déplaise, je n’ai nullement besoin d’analyses bidons ni d’exemples venus d’ailleurs, tous fortement critiquables car orientés, pour procéder à ma propre analyse ni avancer des propositions au sujet de la France que vous conchiez à chacune de vos interventions.

        Par ailleurs, comme tant d’autres commentateurs sur ce site, il va falloir que vous distinguiez l’idéologie et les individus. En critiquant les socialistes, plutôt que le socialisme, vous relevez de la même logique de ce que vous tentez de dénoncer avec beaucoup de lourdeur et maladresse, vous vous en prenez aux individus, en supposant beaucoup, afin de combler la vacuité de votre argumentaire. Seriez vous dieu ?

        •  » il va falloir que vous distinguiez l’idéologie et les individus. En critiquant les socialistes, plutôt que le socialisme […]  »

          Tu veux dire qu’au sortir de la deuxième guerre mondiale on aurait dû s’en prendre spécifiquement au nazisme et pas du tout aux nazis?

          Quand une idéologie est dangereuse et mortifère, je la critique. Cela fait partie de la liberté d’expression.

          Cela n’empêche pas, quand les défenseurs de cette idéologie prétendent disposer de moi et me contraignent jour après jour à satisfaire leurs lubies d’organisation par la menace et l’usage de la force, que je les critique tout autant. Ce n’est pas me prendre pour Dieu (qui n’existe pas), c’est juste la réponse civilisée avant d’être acculé, s’ils continuent sur cette voie, à devoir se défendre manu militari pour ne pas finir en esclave. Cela fait partie de la légitime défense.

          Et là ne t’en déplaise, la réaction armée, elle ne sera pas dirigée contre l’idée immatérielle, le socialisme, elle ciblera sans hésitation les individus qui veulent me l’imposer.

          Tu as d’autres commentaires à formuler?

          • Au sortir du nazisme… un point Godwin, encore et toujours. Dans votre cas, mon pauvre, il vous faudra tuer l’entier du monde qui ne semble pas du tout en accord avec votre idéologie prétendument libérale.

            • Tu te trompes coco, le point godwin c’est quand on accuse l’autre d’être nazi. Relis-bien mon commentaire.

              Je peux te faire la même avec l’état islamique:

              Ta logique consiste à dire sans rire qu’il faut critiquer l’Islam et pas les individus qui égorgent en son nom.

              Refais-nous ta réponse, mais en argumentant cette fois-ci coco, au lieu de te borner à une attaque personnelle.

              Vas-y essaye.

            • Et hop, un Contrepoints à Jambe de bois.

            • Le libéralisme n’est pas une idéologie, c’est une théorie du droit : les êtres humains ont des droits imprescriptibles et inaliénables (droit de propriété, respect de leur vie, etc.. )

              Les libéraux ne veulent pas tuer les gens qui ne partagent pas leurs points de vue.
              Dans un pays libéral, rien n’empêche les gens de pratiquer le communisme, rien n’empêche les gens de constituer des communautés, des kibboutz.
              La seule condition c’est qu’ils ne forcent pas les autres à adhérer.

              La dérive collectiviste en cours, ainsi que les lois liberticides , pourraient justifier une défense armée.

        • Jeanbois: « les arguments qui démontrent nos blocages sont nombreux. »

          Ils sont justement condensés dans ce classement que vous réfutez à priori sans même l’avoir lu ni analysé.

          Jeanbois: je n’ai nullement besoin d’analyses bidons […] pour procéder à ma propre analyse

          Qui consiste à prendre tout ce qui conforte votre opinion a priori et rejeter le reste sans examen.
          Je ne crois pas que le mot « analyse » soit approprié.

          Jeanbois: Par ailleurs, comme tant d’autres commentateurs sur ce site, il va falloir que vous distinguiez

          Vous pensez vraiment que ce blabla va masquer votre totale absence d’arguments sur le fond ?

        • Ami, je pense que vous vous prenez pour dieu, alors que vos propos infirment cette proposition sans équivoque.
          Tout d’abord vous ne comprenez pas ce qu’est la Loi comme noumène (on ne parle pas du phénomène, ici, cf. « devrait »). Ensuite vous ne comprenez pas ce qu’est la Liberté (qu’on peut définir de mille façons, mais « faire n’importe quoi sans limite » n’en n’est pas une).
          Finalement vous ne semblez pas réellement comprendre l’idée même d’indice.
          Dernier clou dans votre divinité, la distinction faite entre les socialistes (pris en tant que socialistes, c’est à dire uniquement quand ils agissent au nom du socialisme et suivant les préceptes du socialisme) et le socialisme.

          Bref, la lecture, la culture et la logique ça n’est pas dangereux, arrêtez de vous protéger contre une contamination possible : ouvrez des livres et lisez les puis réfléchissez à ce que vous avez lu. Vous verrez, ça ne fait même pas mal.

        • « il va falloir que vous distinguiez l’idéologie et les individus. »

          J’ignorais que les éoliennes étaient un vecteur d’idéologie. On m’aurait menti pendant toutes ces années ?

    • vaste blague, tout à fait. La France est première au classement.

      • Juste une nuance : dire : « cet outil de mesure est mal fichu » ne revient pas à dire « cette mesure devrait être mieux classée ». On sait que le PIB par exemple est un outil de mesure très approximatif de la richesse d’une nation. Cela ne revient pas à dire « Le Zimbabwe est un pays riche ». De même, l’indice de liberté économique a très probablement ses faiblesses. Dire cela ne revient pas à dire que la France est un pays économiquement libre; mais il est de bon ton d’être critique sur les outils dont on se sert autant que sur les résultats qu’ils mesurent.

        • Julien: « cet outil de mesure est mal fichu »

          L’outil de mesure adéquat concernant les sociétés humaine n’existe pas. Elles sont bien trop complexe. Toute personne sensée n’y voit qu’un indicateur relatif de la liberté économique et de l’interventionnisme d’état.

          Les critiques le réfutent non pas parce qu’il est « mal fichu » mais parce qu’il détruit complètement le fondement même de leur argumentaire et de leur idéologie.

          Personne d’autre chez les critiques ne s’est lancé dans un contre-indice plus adéquat parce qu’ils découvriraient la même chose et ils le savent bien, dans nos pays il y a encore des limites à la manipulation des statistiques et des indices.

          • Sans aller jusque là, bien sûr que l’indice parfait n’existe pas. Je ne parle pas d’inventer un outil parfait, et pour le coup, je ne réfute même pas les conclusions de l’article qui sont celles que l’on observe au quotidien et que je partage.
            Ce que je dis, et c’est ainsi que j’ai compris le propos de JeanBois, c’est qu’une étude digne de ce nom, quelle que soit l’outil qu’elle utilise, en précise les limites et là ou le raisonnement trouve ses limites. Surtout lorsque l’étude ne se base que sur un seul indice/une seule mesure.
            En science, on ne présente un résultat qu’avec une marge d’incertitude; cela devrait être pareil en économie ou chaque outil qu’on utilise a ses imperfections.

            • JeanBois réfute tous le raisonnement et n’a pas lu l’étude du tout puisqu’on peut y trouver aussi des explications sur la méthodologie et les limites.

              Surtout lorsque l’étude ne se base que sur un seul indice/une seule mesure.

              L’étude se base sur 10 indices qui sont eux même construit sur de multiples facteurs.

              • Après, s’il réfute le raisonnement on peut y aller sur le fond; je ne faisais qu’apporter une nuance sur ce point de détail concernant la méthode utilisée, je trouve qu’on manque souvent de regard critique sur les chiffres et outils qu’on mentionne. J’ai relu l’article et n’ai pas vu cette partie ?

                Effectivement, en l’occurence l’indice se base sur 10 sous indices qu’on a condensé en un, peut être même avec une pondération. Ca a ses avantages et ses inconvénients (cf paradoxe de simpson qu’un autre membre m’a fait découvrir, lorsqu’on condense plusieurs données on peut aboutir à une conclusion ou son contraire). Le PIB lui même est une addition de plusieurs indices, pourtant il a ses limites. Je dis juste qu’une étude digne de ce nom porte aussi un regard critique sur sa méthodologie, tout ne peut être tout blanc ou noir, et cela donne d’ailleurs paradoxalement plus de poids à la conclusion apportée, car on peut alors facilement répondre à un « l’indice… est une vaste blague cornaquée par le fmi ».

                • Julien : « car on peut alors facilement répondre à un « l’indice… est une vaste blague cornaquée par le fmi ». »

                  Même pas en rêve,

                  Cette étude (et bien d’autres éléments) démonte les théories des étatistes interventionniste, plutôt que de changer de point de vue ils la rejettent simplement en bloc, sans même l’avoir lu et quand bien même elle aurait la bibliographie et la méthodologie la plus fournie au monde ça n’y changerait absolument rien, c’est une question de croyance.

                  Cela fait partie des biais cognitif, entre autre:
                  -Effet de halo
                  -Illusion de savoir
                  -Biais de confirmation d’hypothèse
                  -Dissonance cognitive

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif

                  Mais en gros, l’homme déteste changer d’opinion de système de croyance et de vision du monde. La plupart ne cherchent qu’a confirmer leurs croyances au lieu de chercher ce qui est vrai.

                  • Cher Ilmryn : « Etatistes, interventionnistes, socialistes, nazis (celui la c’est Libertarien), etc… » et surtout : « Cette étude (et bien d’autres éléments) démonte les théories des étatistes interventionniste, plutôt que de changer de point de vue ils la rejettent simplement en bloc ».

                    Le FMI, organisme hautement critiquable, dont toutes les interventions, notamment en europe, ont eu le succès que l’on constate (en fait, tout ce que le FMI approche vire au désastre), est effectivement caution de cette « étude », comme vous dites.

                    Cet indice n’a aucune valeur probante et, ce n’est pas vous qui décidez pour moi ce qui a de la valeur ou pas. Par ailleurs, je critique ouvertement cet article et son auteur qui pense faire une analyse de la situation française en se basant sur cet indice, c’est, à mon avis (1) tout simplement inique.

                    (1) faut-il encore avoir la capacité à dépasser vos propres clivages pour tenter de comprendre et accepter le point de vue de ce que d’autres expriment et le fait que ces points de vue ne correspondent nécessairement pas au votre. Vous n’avez aucune chance de me convaincre, vous n’avez aucune prise sur ce que je pense ou suis, vos suppositions à mon égard ne sont que l’expression de vos propres limites… accepter ces évidences serait un grand pas vers ce que vous pensez défendre : le libéralisme.

                    • Par curiosité, dans votre (1), sur quoi vous appuyez vous pour dire que cette analyse est inique?
                      Vous en critiquez l’origine (les chiffres viennent du FMI), c’est entendable, mais est ce tout ce qui pose souci?

                      NB: juste une nuance. Vous dites « tout ce que le FMI approche vire au désastre ». C’est probablement vrai, je ne suis pas spécialiste sur le FMI. Mais il me semble que si le FMI approche quelque chose, c’est justement que la situation est déjà laide.

                    • Jeanbois: « Vous n’avez aucune chance de me convaincre »

                      Je le sais depuis longtemps, c’est pour vous une question de croyance.

    • « L’indice de liberté économique est quant à lui une vaste blague, cornaqué par le FMI » totalement faux, cet indice ne vient pas du FMI.
      Oui, cet indice n’est pas parfait mais dire que c’est n’importe quoi, c’est de la mauvaise foi pure.

  • La France est passée d’une monarchie absolue, à la plus monarchique des dèmocraties. Pour le citoyen , c’est surtout beaucoup de prélèvements pour rembourser des dèpenses forcées dècidées par des personnes intouchables. Presque tout esy payant pour le citoyen à chaque fois qu’il doit demander l’autorisation de créer. Une administration pesante et couteuse qui empèche le plus souvent pour des raisons plus dogmatiques que pragmatiques, incompatible avec les initiatives individuelles. Dans un tel règime, les plus doués cherchent souvent à acheter les politiques, pour gagner du temps, ou changer les lois… En effet la plupart des fonctionnaires et élus n’ont aucune expèrience du monde réel. Un pouvoir qui aura inventé le Droit d’Etat, non inscrit dans la Constitution, nommant la magistrature , politisée à l’extrème jamais inquiété des rèformes, un parlement qui ne peut s’exprimer par des 49-3 permamants , font la France un pays autoritaire , très peu libèral. Il n’est pas question qu’un français puisse faire sauter le règime qui aura concentrer la richesse du pays entre l’Etat et une Cour d’entreprises qui dominent et controlent l’ensembles des activités, mais surtout imposent les lois en leur faveur, empèchant la majorité de vouloir entreprendre avec un risque minimal… De plus en plus de sociétès n’ont mème pas de liquidité et dèpendent des banques. Les banques ètant celles qui s’assurent que les dirigeants payeront et augmenteront la dette sous le pretexte de sauver notre model social qu’aucun pays ne veut copier…

  • Et encore, dans ces données, il n’est pas pris en compte le pouvoir de toutes ces ONG qui empêchent presque systématiquement toute nouvelle implantation, ou tout au moins qui en retardent d’une manière importante, la mise en oeuvre.

  • Quand je vois que, sans rougir, ils viennent maintenant légiférer sur les fontaines à sodas, soit disant qu’on boit trop de sodas et que ça donne des gaz.
    A quand une loi sur le nutella? Ah, zut, ils ont tenté aussi.
    Par contre à côté de ça ça les gène pas de nommer « secrétaire à l’intégration » une personne condamnée pour violence conjugale, traitant de raciste quiconque réinterroge ce choix. Pour sûr, côté légitimité ça tabasse.

  • Pourquoi tant de loi liberticide ?

    l’appat du gain , la main mise des élites, je dirais surtout un décalage abyssale de nos chères politicien qui non rien connus d’autre que la vie public des vrais petit soviet .

    A quand un remue-ménage des français quand vont ils se rendre compte de la spoliation des soviets ?

  • Concrètement, on pourrait souhaiter une fusion Parti Libéral Démocrate et Nous Citoyens (car ils sont en concurrence), cela s’appellerait le Parti Libéral Citoyen, et espérer un ministre et des députés en 2017 : je rêve? Cela finirait-il en eau de boudin comme le poujadisme ou la candidature de Coluche?

  • Oui, mais les socialistes diront que c’est les conséquences de l’ultralibéralisme débridé…

  • La valeur scientifique de l’indice de liberté économique laisse très sceptique. En jetant un coup d’œil à la méthodologie, on se rend compte qu’il est orienté idéologiquement. Par exemple, un des indicateur concerne le niveau de prélèvement, cet indicateur se décompose en trois dimensions (le taux d’imposition marginal supérieur sur le revenu pour les particulier, le taux d’imposition marginal supérieur sur les bénéfices pour les entreprises, la part des prélèvements dans le PIB). Plus ces nombres sont élevés, plus le score à cet indicateur est faible, ce qui revient à avantager les pays à faible fiscalité. Mais on peut se demander, en quoi une fiscalité forte est un signe de faible liberté économique. Si on lit l’étude de T. Brand et A. Barilari, « Le paradoxe de Montesquieu », in Revue française de finances publiques, n° 108, octobre 2009, on s’aperçoit que les pays ayant un fort de taux de prélèvement sont aussi des pays parmi les plus libres, alors que les pays ayant un faible taux de prélèvement sont des pays où la liberté est quasi inexistante, ce sont bien souvent des dictatures. Il est alors assez absurde de pénaliser les pays ayant une forte fiscalité puisque visiblement il y a une corrélation positive entre fiscalité et liberté. Ensuite, un autre indicateur concerne les dépenses publiques, le mode de calcul est sensiblement le même que celui pour les prélèvements, c’est-à-dire que plus les dépenses publiques sont élevées plus le score est faible. Autant, je comprends pourquoi un haut niveau d’impôt pourrait être considéré comme une atteinte à la liberté (bien que je ne partage pas cette opinion), autant je vois mal en quoi un haut niveau de dépenses publiques serait une atteinte à la liberté. Certains me répondront « ben pour qu’il y ait des dépenses publiques, il faut qu’il y ait des impôts ». Certes, mais c’est le rôle de l’indicateur précédent. En fin de compte ces deux indicateurs sont quasiment les mêmes, ce qui ne poserait pas de problème si on n’en comptait qu’un seul, mais là on les compte tous les deux, ce qui donne un poids important au budget public alors que comme je l’ai dit plus haut c’est contradictoire. Un autre exemple, le taux d’inflation. Là encore, le mode de calcul conduit à pénaliser ayant une forte inflation. Chacun a son avis sur les bienfaits ou les méfaits de l’inflation sur l’économie mais je vois mal en quoi une inflation important (ou faible inflation voire de la déflation) serait une atteinte à la liberté ! Ces 3 exemples mettent en exergue un biais idéologique évident compréhensible lorsqu’on regarde qui est à l’origine de cet indice : des individus défendant politiquement une faible fiscalité, une faible inflation, de faibles dépenses publiques.

    En plus de ce biais idéologique, on peut s’interroger sur la scientificité des indicateurs. Par exemple, concernant l’indicateur sur la fiscalité, il apparaît évident que regarder uniquement le taux marginal d’imposition n’a pas grand intérêt si on ne regarde pas en même temps l’assiette sur lequel l’impôt est prélevé, ou encore les seuils à partir desquels ces taux sont pratiqués. Ainsi, pour The Heritage Foundation, un pays ayant un taux marginal de 50% à partir de 2 millions de revenu sera « moins libre » qu’un pays ayant un taux marginal de 45% à partir de 50 000 euros de revenu ! Le mode de calcul du score pose également problème. Voici la formule score=100-0,03*(niveau de prélèvement par rapport au PIB)². Ce qui conduit à augmenter les écarts. Exemple : une pays A a un taux de prélèvement de 40%, B de 45%, C de 50%. La formule donne un score de 52 pour A, 39,25 pour B, 25 pour C. L’écart entre A et B passe de 5 à un 12,75, entre B et C de 5 à 14 (on remarque qu’un même écart au départ n’est nécessairement le même après conversion) et entre A et C de 10 à 27. Cette formule est reprise de manière analogue pour d’autres indicateurs et conduit donc à la même critique. On trouve également un autre formule pour certains indicateurs par exemple le nombre de jours pour créer une entreprise, celle-ci pose également problème : score du pays=50*nombre de jours moyens/nombre de jours pour le pays. La même remarque que pour la formule de conversion précédente peut être faite. Mais à cela s’ajoute un autre problème, le fait que le calcul fasse intervenir une moyenne. En effet, cela signifie que le score d’un pays ne dépend pas uniquement de son degré de liberté mais aussi de celui des autres. Ainsi, entre deux années, et cela même si tout reste pareil dans ce pays (exemple nombre de jours pour créer une entreprise), son score peut changer ! Pire, l’ordre entre deux pays peut même varier alors que ces pays restent identiques entre les deux dates considérées ! Tout cela uniquement parce que la moyenne a changé du fait de changements dans d’autres pays ! Voilà qui finit de montrer le peu de valeur scientifique de cet indice.

    Bien entendu, certains me répondront : « ce n’est parce que vous cassez le thermomètre que vous n’avez pas de fièvre ». Certes, mais pour savoir si j’ai de la fièvre ou non il convient d’utiliser un thermomètre correctement gradué ou étalonné. Si ce n’est pas le cas, ma mesure ne m’apporte rien. Je ne peux ni savoir si j’ai de la fièvre ni si je n’en ai pas. On est exactement dans ce cas avec cet indice.

  • La valeur scientifique de l’indice de liberté économique de l’Heritage Foundation (lobby droitier) laisse très sceptique. En jetant un coup d’œil à la méthodologie, on se rend compte qu’il est orienté idéologiquement. Par exemple, un des indicateur concerne le niveau de prélèvement, cet indicateur se décompose en trois dimensions (le taux d’imposition marginal supérieur sur le revenu pour les particulier, le taux d’imposition marginal supérieur sur les bénéfices pour les entreprises, la part des prélèvements dans le PIB). Plus ces nombres sont élevés, plus le score à cet indicateur est faible, ce qui revient à avantager les pays à faible fiscalité. Mais on peut se demander, en quoi une fiscalité forte est un signe de faible liberté économique. Si on lit l’étude de T. Brand et A. Barilari, « Le paradoxe de Montesquieu », in Revue française de finances publiques, n° 108, octobre 2009, on s’aperçoit que les pays ayant un fort de taux de prélèvement sont aussi des pays parmi les plus libres, alors que les pays ayant un faible taux de prélèvement sont des pays où la liberté est quasi inexistante, ce sont bien souvent des dictatures. Il est alors assez absurde de pénaliser les pays ayant une forte fiscalité puisque visiblement il y a une corrélation positive entre fiscalité et liberté. Ensuite, un autre indicateur concerne les dépenses publiques, le mode de calcul est sensiblement le même que celui pour les prélèvements, c’est-à-dire que plus les dépenses publiques sont élevées plus le score est faible. Autant, je comprends pourquoi un haut niveau d’impôt pourrait être considéré comme une atteinte à la liberté (bien que je ne partage pas cette opinion), autant je vois mal en quoi un haut niveau de dépenses publiques serait une atteinte à la liberté. Certains me répondront « ben pour qu’il y ait des dépenses publiques, il faut qu’il y ait des impôts ». Certes, mais c’est le rôle de l’indicateur précédent. En fin de compte ces deux indicateurs sont quasiment les mêmes, ce qui ne poserait pas de problème si on n’en comptait qu’un seul, mais là on les compte tous les deux, ce qui donne un poids important au budget public alors que comme je l’ai dit plus haut c’est contradictoire. Un autre exemple, le taux d’inflation. Là encore, le mode de calcul conduit à pénaliser ayant une forte inflation. Chacun a son avis sur les bienfaits ou les méfaits de l’inflation sur l’économie mais je vois mal en quoi une inflation important (ou faible inflation voire de la déflation) serait une atteinte à la liberté ! Ces 3 exemples mettent en exergue un biais idéologique évident compréhensible lorsqu’on regarde qui est à l’origine de cet indice : des individus défendant politiquement une faible fiscalité, une faible inflation, de faibles dépenses publiques.

    En plus de ce biais idéologique, on peut s’interroger sur la scientificité des indicateurs. Par exemple, concernant l’indicateur sur la fiscalité, il apparaît évident que regarder uniquement le taux marginal d’imposition n’a pas grand intérêt si on ne regarde pas en même temps l’assiette sur lequel l’impôt est prélevé, ou encore les seuils à partir desquels ces taux sont pratiqués. Ainsi, pour The Heritage Foundation, un pays ayant un taux marginal de 50% à partir de 2 millions de revenu sera « moins libre » qu’un pays ayant un taux marginal de 45% à partir de 50 000 euros de revenu ! Le mode de calcul du score pose également problème. Voici la formule score=100-0,03*(niveau de prélèvement par rapport au PIB)². Ce qui conduit à augmenter les écarts. Exemple : une pays A a un taux de prélèvement de 40%, B de 45%, C de 50%. La formule donne un score de 52 pour A, 39,25 pour B, 25 pour C. L’écart entre A et B passe de 5 à un 12,75, entre B et C de 5 à 14 (on remarque qu’un même écart au départ n’est nécessairement le même après conversion) et entre A et C de 10 à 27. Cette formule est reprise de manière analogue pour d’autres indicateurs et conduit donc à la même critique. On trouve également un autre formule pour certains indicateurs par exemple le nombre de jours pour créer une entreprise, celle-ci pose également problème : score du pays=50*nombre de jours moyens/nombre de jours pour le pays. La même remarque que pour la formule de conversion précédente peut être faite. Mais à cela s’ajoute un autre problème, le fait que le calcul fasse intervenir une moyenne. En effet, cela signifie que le score d’un pays ne dépend pas uniquement de son degré de liberté mais aussi de celui des autres. Ainsi, entre deux années, et cela même si tout reste pareil dans ce pays (exemple nombre de jours pour créer une entreprise), son score peut changer ! Pire, l’ordre entre deux pays peut même varier alors que ces pays restent identiques entre les deux dates considérées ! Tout cela uniquement parce que la moyenne a changé du fait de changements dans d’autres pays ! Voilà qui finit de montrer le peu de valeur scientifique de cet indice.

    Bien entendu, certains me répondront : « ce n’est parce que vous cassez le thermomètre que vous n’avez pas de fièvre ». Certes, mais pour savoir si j’ai de la fièvre ou non il convient d’utiliser un thermomètre correctement gradué ou étalonné. Si ce n’est pas le cas, ma mesure ne m’apporte rien. Je ne peux ni savoir si j’ai de la fièvre ni si je n’en ai pas. On est exactement dans ce cas avec cet indice.

    • Antonino: « Mais on peut se demander, en quoi une fiscalité forte est un signe de faible liberté économique. »

      Parce que laisser les autres disposer des fruits de votre labeur est totalement contraire à votre liberté ?

      Manquer une telles évidences, même avec votre idéologie, quand même !

      • Erroné pour au moins deux raisons :
        1. Les impôts ne sont pas un prélèvement sur la richesse produite par le privé, ils participent à la production de richesse. Vous avez la conception puérile du gâteau sur lequel viendrait se servir l’Etat, vous oubliez que l’Etat participe à la production du gâteau. j’ai déjà eu l’occasion de vous l’expliquer.

        2. Etant donné que vous bénéficiez des services fournis par l’Etat de manière directe ou indirecte, il est entièrement légitime que vous payez pour cela. Sinon, selon les mots de Rothbard (!) ce serait du parasitisme. Vous me faites pensez au type qui commande au restau et ensuite ne veut pas payer l’addition. Un parasite, un voleur.

        • Dire que je bénéficie des services fournis par l’Etat est totalement erroné, vu que je n’ai pas le choix et que l’attribution de ses services est complétement arbitraire : ce n’est pas moi qui choisit, mais la Loi.

          C’est un peu comme essayer d’expliquer que je bénéficie de la pluie fournie par le climat.

        • le service public n’a aucune incitation à la rentabilité (puisqu’il est subventionné moins par ses usagers que par la coercition fiscale), au contraire du privé, pour qui la rentabilité est une question de survie. Ce manque d’incitation se traduira par des gaspillages, des sur-effectifs, une forte inertie du personnel (avec un usage fréquent de la grève), de la bureaucratie, des tâches improductives faites au nom du prétendu « intérêt général », des retards technologiques, etc.
          Les cas où le service public est en apparence moins cher que le service privé s’expliquent aisément par les subventions étatiques affectées au service public (pour donner à l’usager une apparence de gratuité ou de coût bas), subventions dont le secteur privé ne profite évidemment pas, ce qui l’oblige à afficher le « vrai coût » de ses services, à la différence du secteur public. renseignez vous sur la loi de Savas (le secteur privé est entre 20 et 40% moins cher que le secteur public pour un service collectif équivalent. Ainsi, selon les calculs de Savas dans le cas américain, l’économie est de 42% pour les ordures, 73% pour le nettoyage des bureaux, 56% pour l’entretien de la signalisation lumineuse, 40% pour la tonte du gazon ou encore 37% pour l’émondage des arbres). en france, un élève en classe préparatoire publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ dans le privé chez Ipesup (chiffres 2007). une étude de 2011 de l’Ifrap montre que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé. Une opération de l’appendicite coûte en France deux fois plus cher dans un hôpital public que dans un hôpital privé. L’assurance-santé publique obligatoire, en France, coûte beaucoup plus cher que l’assurance-santé privée vendue par les compagnies d’assurances.

          • En effet, le service public n’a pas pour but de faire des profits, donc aucune incitation à la rentabilité, ce qui est normal puisqu’il n’y a aucun détenteur de capital à rémunérer. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas efficace, vous confondez efficacité et rentabilité. Concernant la bureaucratie, elle n’a pas grand-chose à voir avec le caractère public ou privé de l’entreprise, mais plutôt avec sa taille. Plus une entreprise est grande, plus la division du travail et des tâches est importante, plus la bureaucratie est importante notamment pour la coordination. La bureaucratie est inhérente au processus de division du travail.

            • Concernant l’étude de l’IFRAP, Concernant la différence de coût (au-delà des doutes sur la méthodologie de l’IFRAP, notamment la prise en compte ou non prise en compte pour le privé du coût de l’administration (rectorat, inspection académique car ils gèrent aussi le privé)), elle s’explique assez facilement : d’abord le privé n’a pas une obligation de « maillage » du territoire, il s’installe là où il veut, tandis que le public entretient des écoles avec peu de classes et d’élèves (vous pouvez vouloir les supprimer mais allez dire ça aux parents vous serez bien reçu….), le privé effectue une sélection « économique » volontaire ou non, il n’existe quasiment pas de classes pour élèves en grande difficulté ou handicapés dans le privé (CLIS, ULIS, IME, ITEP, SEGPA) qui nécessitent un investissement supplémentaire, par exemple.

              Concernant l’assurance, les frais de gestion de la sécu représente 5% des sommes versées contre entre 20% et 30% pour les assurances privées et les mutuelles. Est-ce une preuve de l’efficacité du privé ?

              • Ses coûts de gestion (les chiffres fournis varient entre 3 % et 8 %) contre 15 % pour le privé. ne tiennent pas compte, outre tous les inconvénients intrinsèques du monopole, des gaspillages, de la désorganisation, des effectifs pléthoriques, des détournements (tous les mois la presse sort des affaires de fraude portant parfois sur des dizaines de millions d’Euros).
                Ce ne sont pas les frais de gestion qui importent, mais bien ce que l’ensemble du dispositif coûte à chacun et lui rapporte. Et là, les chiffres sont éloquents.

                • Vous avez une curieuse conception de l’efficacité. Lorsque je paie une assurance je préfère que cet argent serve à fournir des prestations plutôt que payer des frais de fonctionnement.

                  • comme je l’ai dit, ce qui compte c’est les chiffres globaux

                    • prenons un exemple : une assurance coûte 100 avec 10% de frais de gestion, une assurance coûte 10 avec 90% de frais de gestion. Vous prétendez que la seconde assurance est plus efficace que la première ? Comme je l’ai dit curieuse conception….. Syons un peu sérieux, svp !

            • « Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas efficace, vous confondez efficacité et rentabilité » Le service public est en général bcp moins efficace que le service privée, la plupart des gens (quels que soient leurs opinions politiques) le concéderont. Il suffit de ragarder dans la vie quotidienne pour voir l’inefficacité des services publics.
              il y a quatre façons de dépenser de l’argent:
              1- Quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vous faites attention autant à ce que vous dépensez qu’à la manière dont vous le dépensez.
              2- Quand vous dépensez votre argent pour quelqu’un d’autre (un cadeau, par exemple), vous faites toujours très attention à ce que vous dépensez (combien) et un peu moins à la manière dont vous le dépensez (comment).
              3- Quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre pour vous acheter quelque chose (par exemple, un repas d’affaires), le montant de la dépense (le coût, combien) vous importe peu, en revanche, vous faites très attention au « comment » et vous êtes très attentif au fait que vous en avez ou non pour votre argent.
              4- Mais quand vous dépensez l’argent de quelqu’un d’autre au profit d’une autre personne que vous, ni le montant de la dépense (combien), ni la façon dont l’argent est utilisé (comment) n’ont vraiment d’importance. Avec les individus, ce sera invariablement les trois premiers qui primeront. Pour les gouvernements, c’est pratiquement exclusivement la quatrième méthode qui prime. C’est pour ça que pratiquement tous les programmes gouvernementaux aboutiront inévitablement avec des dépassements de coûts, du gaspillage et de la corruption.
              Les fonctionnaires sont déresponsabilisés, ils ne sont pas payés en fonction de leurs résultats et en plus, même s’ils commettent des fautes, ils sont protégés par leurs statuts ce qui forcément fait qu’ils sont moins efficaces que les travailleurs du privé.
              Je ne parle même pas de la politisation des services publiques qui nuit grandement à l’efficacité des services publiques. Bien souvent, les services publics servent des intérêts purement politiques.

              • « Le service public est en général bcp moins efficace que le service privée, la plupart des gens (quels que soient leurs opinions politiques) le concéderont. Il suffit de ragarder dans la vie quotidienne pour voir l’inefficacité des services publics. » Je regarde la vie quotidienne et je ne vois pas une meilleure efficacité du privé, au contraire. Je vois même une dégradation du service public qui copie les méthodes du privé. Récemment, j’ai eu des renseignements à demander à différentes administrations publiques (inspection du travail impôts), j’ai eu les réponses par mail dans la journée, des renseignements à demander au syndic, j’ai dû les relancer plusieurs fois pour enfin obtenir ces informations au bout de plusieurs jours ! Faisant partie depuis un certain temps maintenant, j’ai eu l’occasion de faire différentes réunions avec des individus aux métiers très divers. En général ceux travaillant dans le public sont bien plus efficaces. Au contraire ceux du privé multiplient les réunions pour rien, sont incapables de compromis, ne respectent ni la démocratie, ni la loi.
                Votre typologie est intéressante mais vos conclusion spéculatives. On peut au contraire conclure que lorsque vus dépensez l’argent d’autres personnes au profit d’une autre personne que vous, vous allez être très attentif à comment vous allez le dépenser puisque vous avez des comptes à rendre à la fois à la personne qui a fourni l’argent et la personne qui en bénéficie. Au contraire, quand vous dépensez votre argent pour vous-même, vos choix ne regardent que vous. Votre énumération est trop économiciste, mécaniste, elle oublie l’importance des rapports sociaux et des institutions.

                Croire que dans le privé les individus sont payés au mérite ou au résultat est une vaste blague. Je corrige au passage une idée reçue. Les fonctionnaires peuvent être licenciés pour faute grave mais également pour insuffisance, c’est prévu dans leur statut.

                • « n peut au contraire conclure que lorsque vus dépensez l’argent d’autres personnes au profit d’une autre personne que vous, vous allez être très attentif à comment vous allez le dépenser puisque vous avez des comptes à rendre à la fois à la personne qui a fourni l’argent et la personne qui en bénéficie » justement, un politicien n’a pas de compte à rendre. La démocratie représentative moderne n’est ni plus ni moins qu’une oligarchie. Un pays comme la Suisse est relativement bien géré alors que la classe politique suisse est médiocre car le peuple a un véritable pouvoir. Il est intéressant de voir que plus vous montez dans le pouvoir (en tout cas c’est l’impression que j’ai et vu les sondages, je ne suis pas le seul ) plus la classe politique est médiocre. Je pense que cela s’explique par une raison très simple: vous avez bcp plus de pouvoir au niveau local qu’au niveau nationale. Donc les politiciens ont moins à se soucier du peuple au niveau national qu’ à l’échelon locale. De manière générale, un fonctionnaire dépensant l’argent des autres pour d’autres n’a non plus pas de compte à rendre. Pour lui, cela ne change pas grand chose que l’argent soit bien géré ou bien qu’elle soit mal gérée.
                  « Les fonctionnaires peuvent être licenciés pour faute grave mais également pour insuffisance, c’est prévu dans leur statut. » il faut regarder les faits, cela est extrêment rare. Dans la plupart des cas, un fonctionnaire ayant fait une faute (même grave) ne sera pas sanctionner (ou pratiquement pas).
                   » Récemment, j’ai eu des renseignements à demander à différentes administrations publiques (inspection du travail impôts), j’ai eu les réponses par mail dans la journée, des renseignements à demander au syndic, j’ai dû les relancer plusieurs fois pour enfin obtenir ces informations au bout de plusieurs jours ! » et bien vous avez bien de la chance car moi chaque fois que j’ai affaire avec l’administration publique c’est la galère.
                  « Croire que dans le privé les individus sont payés au mérite ou au résultat est une vaste blague. » bien sûr qu’il y a d’autres aspects qui jouent mais c’est quand même mille fois plus vrai que dans le public.

                  • Un politicien n’a pas de compte à rendre ? Vous voulez rire ? les élections cela vous dit quelque chose ? Concernant la médiocrité de la classe politique présente, je suis par contre assez d’accord avec vous. Mais je vous dirai que je pense que c’est général (les hommes politiques étant à l’image des électeurs).

                    « il faut regarder les faits, cela est extrêment rare. Dans la plupart des cas, un fonctionnaire ayant fait une faute (même grave) ne sera pas sanctionner (ou pratiquement pas). » je n’ai jamais dit que c’était courant, j’ai dit que c’était prévu dans les statuts. Cela signifie notamment que changer le statut ne changera pas grand-chose puisque le problème (s’il existe) ne vient pas du statut. Ensuite, votre raisonnement laisse à désirer, en quoi le fait qu’il y ait peu de fonctionnaires sanctionnés est une preuve d’une inefficacité du public ? Cela signifierait donc que si un grand nombre de fonctionnaires se font virer c’est la preuve de l’efficacité du public ? Un peu absurde non ? Comme si une entreprise qui licencie à tour de bras c’est le signe de son efficacité ! Bon, il est tant de remettre les choses à l’endroit. Une bonne nuit de sommeil vous fera du bien.

                    Je précise que je parlais de responsabilités au sein d’un conseil syndical dans mon précédent commentaire. J’ai vu que je ne l’avais pas écrit, ce qui rend incompréhensible mon propos. Je ne doute pas que vous puissiez avoir des soucis avec l’administration publique. Je ne suis pas un sectaire et je pense qu’il y a des incompétents dans le public. Je suis également d’accord avec le fait qu’on pourrait sans aucun doute se débarrasser de beaucoup de paperasserie, là-dessus je suis 100% d’accord, je ne crois pas qu’un agent public soit en désaccord avec cela d’ailleurs.

                    Bizarrement dans le public depuis plusieurs années (RGPP notamment), l’évaluation à la performance s’est développé. Or si vous demandez aux usagers, ils trouvent que le service s’est dégradé, cherchez l’erreur… Il faut bien distinguer la rhétorique des faits aussi bien dans le public que dans le privé. Ce n’est pas parce que des managers disent qu’à partir de maintenant ils vont mettre en place des primes au mérite ou à la performance ou encore des revenus différenciés selon les résultats que dans les faits ce sera vrai. C’est un habillage. Moi je préfère regarder ce qu’il y a derrière l’habillage (peut-être du fait de ma libido…), me concentrer sur la réalité. Autant pour un travail à la chaîne, ou encore pour un VRP c’est facile d’évaluer la performance (nombre de pièces, nombre de ventes) autant pour des métiers qualitatifs, le côté subjectif prend une part trop importante. Or nous vivons dans une société où bon nombre métiers sont qualitatifs plutôt que quantitatifs. Cela nous ramène d’aileurs à l’indice de liberté économique. Je ne suis pas certain que la liberté puisse être quantifiée….

                    Désolé mais la concurrence ne mène pas nécessairement à mieux. Je vais prendre des exemples bateau : l’énergie en France qui a vu ses prix exploser sans pour autant une meilleure qualité alors qu’a eu lieu la libéralisation, le chemin de fer au RU il y a maintenant quelques décennies, en Allemagne également, les PPP en France (université paris-diderot, hopital sud-francilien, prison je ne sais plus où mais vous devriez trouver facilement sur google (malfaçon, etc)), plus quotidien, les restau qui vendent des plats surgelés et coulent les restos qui vendent des produits faits maison (alors que les prix sont les mêmes….), les opérateurs téléphoniques : lorsqu’il y a 20 ans, j’avais un problème, j’appelais FT, un technicien venait dans la journée. Aujourd’hui je perds 30 min au téléphone pour tomber sur un type avec un accent qu’on ne comprend pas qui après 5 min me dit qu’il m’enverra un technicien le lendemain entre 9h et 18h ! Quelle efficacité la concurrence ! Comme l’ont démontré des économistes, notamment via le dilemme du prisonnier, la concurrence ne mène pas forcément au meilleur.

                    • « Un politicien n’a pas de compte à rendre ? Vous voulez rire ? les élections cela vous dit quelque chose ?  » parce qu’un politicien est élu pour ses résultats peut être ?? il y a des tas d’exemple de politiciens élus alors qu’ils étaient médiocres et corrompus. En Wallonie, le PS est le premier parti grâce au clientélisme alors qu’il a ruiné la Wallonie et qu’il est complètement corrompu (ce que tout le monde sait).
                      Il faudrait aussi que les gens soient un minimun bien du bilan du dit politicien. Or ce n’est pas le cas, l’ignorance de la plupart des électeurs fait vraiment peur.
                      Un politicien menant une bonne politique à court terme mais qui est désastrueuse à long terme sera réélu alors que son bilan global est négaitf.
                      Pour les chemins de fer, comme par hasard, vous ne parlez pas du Japon. La vérité sur les chemins de fer britanniques: http://www.euro92.com/edi/bull/archives/arch21heath.htm lisez aussi ceci http://www.emploi-2017.org/sncf-le-cancre.html (on compare les performances de la sncf avec le chemin de fer anglais). Les chemins de fer britanniques ont été privatisé justement parce qu’ils étaient dans un état de déliquescence avancé quand ils étaient publiques. Les défaillances actuelles que connaissent le privé aujourd’hui ne sont que l’héritage catastrophiques de décennie de chemin de fer nationaux.
                      Heu, vous avez déja pris le train en Allemagne ??
                      le problème des restos c’est comme les petits commercants, ils sont étouffés par les charges sociales et les impots ce qui fait qu’ils font faillite et c’est cela qui pousse certains restos à réduire leur qualité.
                      Vous vous foutez de moi le marché des télécoms libéralisé ?? il y a un oligopole causé par l’état francais (c’est d’ailleurs ce qu’a dis le Conseil de la concurrence: les trois opérateurs mobiles Orange, Bouygues Telecom et SFR se sont partagé le marché français en s’échangeant des informations sur leurs abonnés et en définissant leurs parts de marché respective). Je dois vous rappeler qu’avec Free, la situation s’est amélioré (car il y a eu enfin de la concurrence). http://ordrespontane.blogspot.be/2012/01/heros-et-villains.html A l’échelle européenne, la baisse des tarifs a été très sensible grâce à l’ouverture à la concurrence, comme l’ont noté les rapports successifs de la Commission Européenne sur l’état de la libéralisation des télécommunications en Europe. Pour un appel de trois minutes, les prix ont baissé de 45% entre 1998 et 2001. L’impact économique de la libéralisation des télécommunications a poussé plusieurs pays à accélérer le processus de libéralisation : Irlande, Espagne et Luxembourg ont unilatéralement décidé d’avancer leur calendrier de libéralisation. D’ailleurs, malgré le fait que la France n’a jamais vraiment libéralisé les télécoms, la loi de 98 a quand même eu des effets positifs c’est en tout cas ce que dit le cabinet de conseil BearingPoint en 2007 où le prix d’appel d’un poste fixe à un mobile est passé de 0,5€ par minute à 0,1€ par minute. Entre 1998 et 2006, on passe parallèlement de 1,3 millions d’abonnements internet à 15,2 millions.Dans le même temps, c’est l’emploi dans le secteur des télécommunications qui a crû de façon marquée avec une hausse de 10% entre 1997 et 2000. Les PPP n’ont souvent rien de libéral. http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-les-partenariats-public-prive-une-dangereuse-illusion-anti-economique Les PPP créent des rentes de situation pour des entreprises privées qui sont tentées d’en abuser, ce qui dégoûte l’opinion publique du secteur privé. Les PPP c’est le plus souvent du capitalisme de connivence

                    • je voulais dire: pour le quatrième lien

                    • le PPP a été défendu par des économistes nous expliquant que le privé fait mieux que le public. On a essayé, on voit le résultat. Les idéologues comme celui que vous citez expliquent que ça ne fonctionne pas parce que finalement on ne va pas assez loin. C’était le même discours que tenaient les soviétiques lorsqu’on leur démontrait que leur système ne fonctionnait pas. Il n’était pas assez pur. C’est classique chez les sectaires.

                    • Il y a plusieurs limites au dilemme du prisionner
                      Première limite, une telle situation n’intègre que l’intérêt au sens restreint, alors que nous intégrons tous dans nos choix une part d’altruisme ou d’autres satisfactions que celles présentées étroitement ici. En les intégrant dans le raisonnement, les acteurs trouveront probablement la meilleure solution.
                      Deuxième limite, le dilemme du prisonnier ne présente qu’une unique décision, alors que dans la réalité, notre vie est une succession de décisions, dont nous devons assumer les conséquences. En théorie des jeux, c’est le « dilemme du prisonnier itéré » qui prend en compte cette réalité, et les stratégies qui en résultent sont très différentes de celles du « dilemme du prisonnier simple ». Ainsi, quelqu’un qui trahirait sa parole perdrait toute crédibilité dans le futur ou pourrait être condamné pour non-respect des contrats signés. Ainsi, il y a une forte incitation pour les individus ou acteurs économiques à tenir leurs engagements et donc à intégrer la coopération dans leurs raisonnements. L’incitation à coopérer devient plus forte que l’incitation à tricher, en particulier dans une société libérale où chacun est libre mais aussi responsable de ses actes. Le réel problème du dilemme du prisonnier est non la recherche par chacun de son intérêt particulier mais l’impossibilité de coopérer. Or la société libérale permet cette coopération, par le droit en particulier.
                      Enfin, pour ce qui est de la concurrence: si deux entreprises n’ont pas le droit de s’entendre (lois antitrust, etc.), elles auront tendance à baisser toutes les deux leurs prix si elles le peuvent, plutôt que de rester à des niveaux élevés, dans l’espoir de gagner plus de clients au détriment de l’autre. Comme les deux feront de même, le prix final sera plus bas que ce qu’il aurait pu être. Il y a donc un résultat final moins intéressant pour les deux entreprises, mais plus intéressant pour le consommateur. Outre le fait que le raisonnement est mis à mal par l’élasticité de la demande vis à vis du prix, peut-on vraiment considérer cela comme une situation mauvaise ? Comme l’ont montré nombre d’économistes tels Frédéric Bastiat ou l’école autrichienne, ce qui compte c’est le consommateur et non le producteur. En aboutissant à un prix inférieur, la concurrence diminue certes les prix de vente et donc potentiellement les bénéfices des entreprises, mais elle aboutit surtout à un meilleur résultat pour le consommateur, qui paie moins cher le même produit et peut donc répondre à d’autres besoins. Autrement formulé, la recherche des intérêts particuliers aboutit bien à maximiser l’intérêt de tous.
                      Tout au long de son histoire, une grande variété d’inventions techniques, institutionnelles et culturelles ont permis à l’humanité de surmonter les obstacles du Dilemme du Prisonnier, pour avancer constamment vers la coopération et, ainsi, vers le progrès humain. Des innovations comme le langage, l’écriture, les droits de propriété, les prix monétaires, les profits d’entreprise, les normes sociales, les valeurs, les considérations éthiques, et même les montres, les ordinateurs, Internet, et d’autres inventions, permettent à l’homme de sortir du dilemme du prisonnier, et sont d’importants moyens pour atteindre la coopération. Bien entendu, chaque progrès dans la coopération sociale s’accompagne de l’apparition d’un nouveau dilemme du prisonnier. Par exemple, Internet apporte à l’humanité un grand espace pour la coopération, mais il offre aussi de nouvelles opportunités pour les tromperies et les escroqueries. L’histoire de la civilisation est la création ininterrompue et la destruction ininterrompue de dilemmes du prisonnier.
                      La plupart des monopoles ou oligopoles existent à cause des actions des gouvernements. Ceux-ci accordent des privilèges spéciaux à certaines entreprises, ce qui leur donne un avantage sur leurs concurrents ou bloque tout simplement la concurrence sur leur marché. Il y a d’abord les entreprises d’État, qui exercent des monopoles par décret gouvernemental. Celles-ci sont généralement inefficientes et gaspillent les ressources (voir Pemex, PDVSA, Petrobras et Hydro-Québec par exemple). Ensuite il y a la règlementation excessive, qui avantage nettement les grandes entreprises qui ont les moyens d’avoir des avocats à leur service et des lobbyistes, ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu.

                    • J’ai moi-même consulté le site propagandiste « wikibéral ». Les arguments sont grotesques.
                      1. L’aspect restreint. Finalement ce que nous explique wikibéral c’est que finalement celui qui a commis le crime se dénoncera parce qu’il est altruiste ! Bon c’est ridicule.
                      2. L’auteur de wikibéral devrait être un défenseur de l’individualisme méthodologique. Ce qui signifie que notre vie est une succession d’ « uniques décisions ». Ce qui est intéressant c’est qu’il se rend compte que la vie est une successions d’évènements historiques qui influe sur les décisions présentes et les suppositions sur l’avenir. Ce qui revient à détruire le fondement de l’hypothèse des marchés efficients.
                      3. Le fait que deux entreprises n’est pas le droit de s’entendre ne signifie pas qu’elles ne s’entendront pas. En réalité pour être sûr que deux entreprises ne s’entendent pas il convient qu’existe une autorité contrôlant, vérifiant cela. C’est une forme empirique de l’existence du dictateur bienveillant nécessaire à la pensée économique orthodoxe (libérale) !
                      4. Prétendre que ce qui compte c’est le producteur et non le consommateur est une vision très simpliste (pour ne pas dire puérile) de l’économie. C’est oublier que les consommateurs sont les producteurs. Finalement c’est oublier la loi de Say……
                      5. Bien entendu que l’Humanité a dépassé le dilemme du prisonnier, en créant, construisant des institutions, des conventions, des Etats, etc. C’est-à-dire des entités hors marché, des entités organisant le marché. Je suis bien d’accord avec vous. C’est pour cela que l’éconmie dominante (néoclassique) est inadaptée. Plutôt que de chercher à expliquer la réalité, elle explique ce que devrait être la réalité. C’est une pensée non scientifique, mais idéologique.

                    • Navré mais un politicien a davantage de comptes à rendre un dirigeant d’entreprise. Vous voulez que je vous cite les dirigeants d’entreprise qui sont partis en laissant leur entreprise dan un état lamentable, tout en partant avec un « parachute », une retraite « chapeau » voire en se faisant embaucher ailleurs ?

                      On peut en effet parler du Japon. Dans ce cas il faut parler de l’entente entre grandes entreprises et Etat (c’est-à-dire capitalisme de connivence ! dommage). Concernant les chemins de fer britanniques, je vous citerai une blague so british : si ton train est à l’heure c’est que le précédent est en retard ! Véridique ! En Allemagne, les Allemands sont moins satisfaits de leur chemins de fer qu’en France (sondage d’il y a quelques années, j’ai la flemme de rechercher, mais je suis sûr de moi, si vous voulez je chercherai).

                      Le problème des restos ce n’est pas les charges ; Je vais des restaurateurs qui sont honnêtes. Le problème c’est l’inefficacité de la concurrence, c’est tout !

                      L’amélioration avec free est relative : ils ont profité d’un réseau d’un concurrent (bravo la concurrence !), mis en place des offres limitées, maintenant on en revient, on va même vers la suppression d’un opérateur ! Bravo la concurrence ! navré mais je compare les prix à qualité égale, ce qui est le plus scientifique. Or je maintiens ce que j’ai dit sur le dépannage et la maintenance. Enfin, la baisse des prix n’a pas grand-chose à voir avec la concurrence mais avec l’amélioration technologique, c’est là à mon sens la plus grosse erreur de votre part.

                      Sans aucun doute les PPP sont du capitalisme de connivence. Cela montre que finalement lorsque les entités publiques passaient des marchés publics, étaient maîtres des chantiers, c’était plus efficace. Merci de le reconnaître !

                • un aspect très important c’est la concurrence. en général, le service public est en monopole tandis que le secteur privé (cela n’est pas tjs vrai car parfois grace à l’aide de l’état dans certains secteurs, ides entreprises pirvés sont en situation de quasi monopole ou d’oligopole) est en concurrence ce qui le rendra plus efficace. Une entreprise en monopole sera tjs plus efficace qu’une entreprise qui a de la concurrence

            • sur le sujet de l’inefficacité des services publics, je vous conseille de lire les travaux de l’école des choix publics

        • « l’Etat participe à la production du gâteau »

          Si c’était vrai, la Corée du Nord devrait être le pays le plus riche au monde. Est-ce la cas ?

          • Vous semblez avoir des lacunes en compréhension de texte. Quel lien entre « participer » et « plus riche » ? Ceci dit, votre exemple maladroit confirme bien mes propos. Car même si la Corée du Nord est très pauvre, elle produit quand même quelques biens et services, autrement dit, elle participe bien au gâteau, même si celui-ci est très petit. Réfléchissez avant d’écrire !

            • Antonino: « autrement dit, elle participe bien au gâteau, même si celui-ci est très petit. »

              Sans votre « petite-participation » de l’état nord-coréen, la population serait dix fois plus riches.

              Vous n’avez pas le courant à tous les étages.

        • Antonino: « Les impôts ne sont pas un prélèvement sur la richesse produite par le privé, ils participent à la production de richesse. »

          Et 20g d’aspirines guérissent du mal de tête ? (définitivement, ce n’est pas faux en soit)

          Le libéralisme dénonce les excès, les dérives, la connivence qui transforme un état régalien en quelque chose de parfaitement néfaste et des impôts légitime en racket institutionnalisé au bénéfice d’une caste de privilégiés.

          Ce n’est pourtant pas votre premier commentaire, vous ne pouvez pas plaider la méconnaissance.

          Antonino: Etant donné que vous bénéficiez des services fournis par l’Etat de manière directe ou indirecte, il est entièrement légitime que vous payez pour cela.

          Dans le pays voisin, la population à de bien meilleurs services, elle les paies bien moins cher.

          Antonino: Vous me faites pensez au type qui commande au restau et ensuite ne veut pas payer l’addition. Un parasite, un voleur.

          Vous devez faire partie de ceux qui prescrivent 20g d’aspirine. Soit vous touchez une partie des fruits du racket, ce qui rend votre position logique, soit vous êtes un idiot.

          • Je constate votre incapacité à contredire mon propos : « Les impôts ne sont pas un prélèvement sur la richesse produite par le privé, ils participent à la production de richesse. » Cela signifie donc acquiescement de votre part, j’ai bien compris qu’il était difficile pour vous de l’admettre. Je vous fais simplement remarquer que prétendre que l’Etat prélève la richesse produite par le privé a à peu près autant de sens que prétendre que les entreprises prélèvent l’argent des consommateurs….

            « Dans le pays voisin, la population à de bien meilleurs services, elle les paies bien moins cher. » Tout d’abord vous répondez encore une fois à côté. Je vous rappelle ce que j’écris : « Etant donné que vous bénéficiez des services fournis par l’Etat de manière directe ou indirecte, il est entièrement légitime que vous payez pour cela. » Là encore vous ne contredisez pas ce fait (vous avez d’ailleurs raison étant donné que c’est une évidence). Ensuite concernant l’efficacité de la Suisse, je demande des preuves.
            Je ne connais pas beaucoup de racketteurs qui fournissent un service…. Entre le choix que vous proposez, vous concernant, j’opte pour la seconde option avec certitude….

            • Antonino: « Cela signifie donc acquiescement de votre part, j’ai bien compris qu’il était difficile pour vous de l’admettre. »

              Pour être aussi mal-comprenant il faut être soit complètement idiot, soit être un troll. Demande à ta maman de t’expliquer mon commentaire plus haut.

              Antonino: Ensuite concernant l’efficacité de la Suisse, je demande des preuves.

              5000 euros de salaire moyen (1670 euros en France)
              36% de dette en diminution (56% voici dix ans) (France: 96% hors de contrôle)
              3.6% de chômage des jeunes (France: 24%)

              Antonino: Je ne connais pas beaucoup de racketteurs qui fournissent un service….

              …A eux-même surtout en France.
              https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2015

              • a parité de pouvoir d’achat, les Suisses paient davantage d’impôts que les français. Vérifiez sur eurostat, ocde par exemple.

                Ensuite, comme j’ai déjà expliqué : comparer la France avec un Etat parasite comme la Suisse n’a pas grand sens.

                Enfin concernant le dette, si vous ajoutez la dette privée, vous arrivez à des taux comparables entre la Suisse et la France

        • « Etant donné que vous bénéficiez des services fournis par l’Etat de manière directe ou indirecte, il est entièrement légitime que vous payez pour cela. » en suivant votre logique, il est légitime que les commercants paient la pizzo à la mafia car celle ci les protège (elle leur fournit un service en échange). Oui, la société a besoin d’un état qui doit être financé par un impôt. L’impôt est quelque chose de nécessaire mais cela ne le rends pas légitime pour autant. Lisez Charles Tilly sur le sujet: il n’y a pas de différence entre le racket de la mafia et l’impôt d’un état. Ne pas payer un impôt est quelque chose d’illégal et cela doit être puni mais il n’y a rien d’immoral à ne pas payer ses impôts. Il ne faut pas confondre légalité et moralité.
          « vous bénéficiez des services fournis par l’Etat de manière directe ou indirecte » et qui vous dis que je ne paye pas plus d’impôts que je recois en échange des services de l’état??
          L’impôt n’est pas décider en fonction du service échangé, du service que je recois. Il est décidé par des raisons purement politiques et électoralistes de manière totalement arbitraires.

          • La comparaison Etat/mafia n’est pas recevable. L’Etat fournit un service productif au sens de Nozick (c’est-à-dire au sens où « vous vous trouvez dans une meilleure position que si l’activité n’avait pas lieu), ce n’est pas le cas de la mafia puisqu’elle prétend vous protéger d’elle-même ! Elle n’apporte rien de supplémentaire, ce n’est pas un service productif qu’elle produit, elle ne produit rien du tout. J’ajoute que prétendre que le racket de la mafia est similaire à l’impôt d’un Etat est grotesque : lorsque vous ne payez pas d’impôt, vous bénéficiez d’un procès, vous payez une amende, au pire vous allez en prison, on ne vous passe pas à tabac ou pire !

            • « . L’Etat fournit un service productif au sens de Nozick (c’est-à-dire au sens où « vous vous trouvez dans une meilleure position que si l’activité n’avait pas lieu), ce n’est pas le cas de la mafia puisqu’elle prétend vous protéger d’elle-même » totalement faux, les mafieux sont loin d’être stupides. Ils ont compris qu’ils avaient bcp plus intérêt à fournir vraiment quelque chose en échange que de se contenter de racketter. Ce qui fait la force de la mafia en italie du sud c’est qu’elle a une véritable assise populaire, bcp d’italiens du sud l’a soutienne. Les mafieux ont compris l’utilité d’être soutenu par le peuple, ils ont compris qu’ils valaient mieux offrir quelque chose aux gens plutôt que simplement asseoir son autorité par la force (c’est un peu comme l’état). Quand vous payez la pizzo (bien sûr cela diverge en fonction des différent clans ) mais souvent, vous avez une réelle protection contre les petits criminels ou bien même contre l’état (par exemple, un commercant payant la pizzo sera protégé par la mafia ayant des connexions dans l’état italien contre les violations de loi qu’il fait (par exemple ne pas respecter les lois sur l’hygène). Dans certains cas, en payant la pizzo, la mafia peut même vous aider à vous donner des contrats pour votre entreprise).

            • Antonino: « L’Etat fournit un service productif »

              Il n’y a qu’a lire le rapport de la cour des comptes et toutes les stats économique pour se rendre compte à quel point la dépense publique française et productive.

    • T. Brand et A. Barilari n’ont jamais parlé de la liberté économique. La liberté économique n’est pas la même chose que la liberté politique (même si il est vrai que dans la plupart des dictatures, il y a peu de liberté économique), regardez la place de Hong Kong et de Singapour dans le classement de liberté économique. pourtant, ces deux pays ne sont pas vraiment ce que j’appellerais des modèles de démocratie.
      Si je m’abuse pas l’étude de Barilari et Brand portent sur les dépenses publiques (plus l’état a des dépenses publiques élevés, plus il est démocratique).
      Il est important de ne pas confondre corrélation et causalité. Il n’y a rien d’étonnant à qu’un état qui ait des dépenses publiques plus élevé soit plus démocratique. Les pays du tiers monde sont en général bcp moins démocratique que les pays développés. Or les pays du tiers monde ont en général des dépenses publiques moins élevés (cela ne veut pas dire qu’ils sont économiquement plus libre, au contraire) que les pays développés. Pour avoir un état providence, il faut que votre pays ait atteint un certain niveau de développement pour se permettre d’avoir un état providence, un pays du tiers monde ne peut pas se permettre d’avoir un état providence. Donc il a des dépenses publiques moins élevés qu’un pays développé. Tout le monde sait que les pays plus développés sont en général plus démocratiques (le développement a un impact sur la démocratisation).

      Si vous n’aimez pas le classement d’Hertiage Foundation, il y a aussi celui de l’institut fraser.

      • Certains vous diraient que liberté politique et économique sont liées, et qu’en fait il n’existe aucune différence entre les deux.. Ce que montre l’étude citée c’est une corrélation entre liberté, démocratie et prélèvements obligatoires. Je n’ai jamais parlé de causalité. J’explique seulement qu’étant donné cette corrélation, il paraît contradictoire de pénaliser les pays ayant de forts taux de prélèvements obligatoires puisque ce sont des pays libres. Celui de l’institut Fraser a à peu près la même méthodologie.

        • Antonino: « il paraît contradictoire de pénaliser les pays ayant de forts taux de prélèvements obligatoires puisque ce sont des pays libres. »

          Donnez moi 30% de vos revenus, je vous promets de les utiliser en votre faveur et revenez nous voir au bout de quelques mois pour parler de votre fameuse liberté.

          • Encore une fois votre raisonnement est faux. Vous croyez que l’Etat arrive en bout de cycle pour piquer vos revenus, l’image du gâteau sur lequel l’Etat vient se servir. Mais l’Etat intervient bien avant en produisant des services, en injectant de l’argent dans le circuit économique et donc en vous permettant d’avoir les revenus que vous avez. C’est cette erreur que vous ne voulez pas voir. A votre décharge, c’est une erreur commune, notamment chez les individus peu habitués à la science économique.

            • Antonino: « en injectant de l’argent dans le circuit économique »

              Qu’il a prit aux citoyens. Bravo, vous venez de réinventez le mouvement perpétuel.

              Antonino: notamment chez les individus peu habitués à la science économique.

              Tu as confondu les blagues carambar avec la science économique visiblement.

              • raisonnement puéril digne d’un gamin ! Les impôts viennent en fin de cycle, ils sont prélevés sur des revenus qui proviennent en partie des dépenses de l’Etat injectées dans le circuit économique. Vous ne comprenez pas le fonctionement basique de l’économie, c’est comme si vous me disiez qu’en achetant une voiture vous financez l’achat des machines qui ont servi à la produire. En clair vous confondez financement et paiement. Allez réviser et on en reparle.

        • Vous ne pouvez pas nier que plus il y a un prélèvement obligatoire élevé moins il y a de liberté économique. Le prélèvement obligatoire s’est une partie de votre salaire que vous devez donner donc cette partie de votre salaire vous n’avez plus de controle dessus. Plus il est élevé plus grande est la partie de votre salaire sur laquel vous n’avez aucun controle. la liberté économique implique de laisser les gens décider ce qu’ils veulent faire de l’argent, plus les prélèvements obligatoires sont élevés plus grande est la partie de l’argent sur lequel ils n’ont pas le choix de faire ce qu’ils veulent. simple logique.

          • Si vous m’expliquiez d’abord ce qu’est la « liberté économique » je pourrais vous répondre. Cela signifierait donc que la liberté économique est en contradiction avec la liberté politique ? Comme je l’ai déjà fait remarquer, l’image du gâteau sur lequel viendrait se servir l’Etat est une mauvaise image puisque l’Etat participe lui aussi à la production de ce gâteau. Autrement dit, les revenus sur lesquels l’Etat prélève ont été produits aussi du fait de l’intervention de l’Etat !

            Concernant l’institut Fraser, je dirai plutôt qu’il est très proche idéologiquement de son homologue de l’Heritage Foundation. Ce sont tous deux des groupes qu’on peut qualifier a minima de néolibéraux.

            • La liberté économique est la liberté de produire, échanger et consommer n’importe quel bien acquis sans l’usage d’une contrainte d’aucune sorte. Elle s’incarne dans la Rule of Law, les droits de propriété et la liberté contractuelle. Elle se manifeste dans une ouverture des marchés, la protection des droits de propriété et la reconnaissance de l’initiative individuelle.
              « Cela signifierait donc que la liberté économique est en contradiction avec la liberté politique  » totalement faux, vous auriez peut être raison si le prélèvement obligatoire était le seul critère mais ce n’est qu’un critère pari d’autres (ce quie vous avez l’air d’oublier). Le Danemark est un pays qui a des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques très élevés pourtant, il se trouve à la 11 place du classement (c’est le 3 pays européen). D’ailleurs si vous regardez tous les pays scandinaves qui ont des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques très élevés vous verriez que ces pays sont plutôt bien placé dans le classement des libertés économiques.
              Il y a un lien entre liberté économique et liberté politique mais ce n’est pas la même chose.
               » Ce sont tous deux des groupes qu’on peut qualifier a minima de néolibéraux. » le néolibéralisme, cela ne veut rien dire (un peu comme ultralibéralisme). juste un terme inventé par les antilibéraux. Marrant à quel point les antilibéraux utilisent ce mot à tort et à travers (même pour attaquer des choses qui n’ont rien de libérale).

              • Il est illusoire de croire qu’un échange peut se faire sans contrainte. L’échange, le contrat nécessite l’existence d’un droit contraignant, ne serait-ce que pour que le vendeur fournisse la marchandise et l’acheteur paie le vendeur. Durkheim l’a bien compris : pour que le contrat existe, il est nécessaire qu’existe une autorité.

                Je suis désolé mais si vous me dites que : plus de prélèvements implique moins de liberté économique et si en même temps on constate que plus de liberté implique plus de prélèvements, alors on en déduit que liberté et liberté économique sont incompatibles, c’est de la logique.

                Je vous fais remarquer au passage que le non-sens de ce classement ne repose pas uniquement sur ce dont on parle depuis plusieurs commentaires.

                Le néolibéralisme ne veut rien dire surtout pour ceux qui défendent cette idéologie qui est bien définie : moins d’impôts, moins de dépenses publiques, déréguler, privatiser, la croyance en l’efficacité de la concurrence, du « marché » (bien qu’ils ne savent pas tous ce que cela signifie), la croyance en la loi de l’offre et de la demande, des adeptes de l’individualisme méthodologique (pour les plus lettrés) notamment. En gros ce sont des individus qui en sont restés au années 70 !

                • « Il est illusoire de croire qu’un échange peut se faire sans contrainte. L’échange, le contrat nécessite l’existence d’un droit contraignant, ne serait-ce que pour que le vendeur fournisse la marchandise et l’acheteur paie le vendeur. Durkheim l’a bien compris : pour que le contrat existe, il est nécessaire qu’existe une autorité. » les libéraux sont favorable à un état de droit limité aux fonctions régaliennes. aucun libéral ne veut détruire l’état. vous n’avez pas compris grand chose au libéralisme.
                  « Le néolibéralisme ne veut rien dire surtout pour ceux qui défendent cette idéologie qui est bien définie : moins d’impôts, moins de dépenses publiques, déréguler, privatiser, la croyance en l’efficacité de la concurrence, du « marché » (bien qu’ils ne savent pas tous ce que cela signifie), la croyance en la loi de l’offre et de la demande, des adeptes de l’individualisme méthodologique (pour les plus lettrés) notamment. En gros ce sont des individus qui en sont restés au années 70  » Pour vous c’est quoi la différence entre le libéralisme et le néolibéralisme ?? En gros, le néolibéralisme existe même si aucun « néolibéral » n’employe ce terme et même si ce terme est utilisé par les adversaires du libéralisme. Quand quelqu’un employe le terme néolibéralisme: soit il n’a rien compris au libéralisme et manque de connaissances soit il est de mauvaise foi soit les deux à la fois.
                  en plus, je ne vois pas en quoi être libéral c’est être resté aux années 70, c’est plutôt être keynésien qui est d’être resté dans les années 70. Laissez moi deviner pour vous la crise de 2008 était une crise de la déréglementation ? désolé de vous décevoir, cétait clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008). pour la majorité des gens, la finance est déréglementé alors que la finance est le secteur le plus réglementé au monde après le nucléaire. Wall street est le marché le plus surveillé et le plus réglementé au monde, … pas moins de cinq administrations différentes y veillent. D’ailleurs, si vous regardez les règlementations vous ferriez qu’elles ont augmenté. C’est l’école autrichienne qui permet de mieux expliquer la crise de 2008

                  • d’abord vous confondez libéral et libertarien. Ensuite, les libertariens sont incohérents (mais ce n’est pas une nouvelle, leur pensée est truffées de contradictions). Ils se méfient de l’Etat et pourtant ls veulent lui confier les fonctions qui menacent le plus la vie et la liberté des individus (les pouvoirs régaliens). Assez bizarre comme raisonnement. En réalité, ce sont des conservateurs qui pervertissent le sens du mot liberté. Le terme libertarien n’est même pas le plus approprié, il conviendrait de les nommer plutôt « propriétariens » car en fait ils préfèrent la propriété à la liberté.

                    Vous savez il est rare qu’un raciste prétende qu’il est raciste, beaucoup vous diront même que le racisme n’existe pas. Vous voyez votre raisonnement sur le néolibéralisme ne tient pas longtemps.

                    Je viens de vous expliquer ce qu’est le néolibéralisme dans le commentaire précédent. Le libéralisme est une pensée qui défend les libertés fondamentales comme le droit à la vie, à la liberté d’expression, d’opinion, défend la démocratie, le débat, ne considère pas qu’il existe UNE vérité surtout en matière politique (ce qui explique sa défense du débat démocratique).

                    « la crise de 2008 une crise de la réglementation ». Trop drôle ! Vous savez quand même que depuis 1991 les réserves obligatoires ne s’appliquent qu’aux comptes bancaires des ménages qui représentent une infime fraction des dépôts ! Conséquence : les banques privées créent de la monnaie à tour de bras provoquant des bulles.

                    Juste une question : vous croyez au mythe du multiplicateur monétaire ? C’est à dire vous croyez que la création monétaire des banques privées est causée par la création des banques centrales ?

                    Evaluer le niveau règlementation au nombre de règles est grotesque mais correspond bien à l’évaluation quantitative de l’indice de liberté économique. Effectuons une expérience de pensée pour vous aider à comprendre : situation A, toute transaction de plus de 3000 euros est interdite, situation B, les transactions de plus de 3000 euros sont autorisées si elles correspondent à un achat d’ordinateur, les transactions de plus de 5 000 euros sont autorisées si elles servent à acheter une voiture. Diriez-vous que la société A est moins règlementée que la société B ? Pourtant il y a plus de règles dans la société B ! Comme souvent l’esprit simple se contente de compter, l’esprit fin regardera le contenu sous l’habillage !

        • si tous les classements de la liberté ont tous plus au moins la même méthodologie, il y a peut être une bonne raison à cela.
          c’est peut être parce que c’est la meilleure manière de faire un classement sur la liberté économique

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 Certaines légendes urbaines ont la vie dure. Dans le champ de l'économie et de la politique, celle qui décrit la France comme un enfer ultralibéral dont tous les gouvernements récents sans exception, pour peu qu'ils soient issus de la droite, du centre et parfois même de la gauche social-démocrate, ont renforcé les caractéristiques d'austérité, de casse du service public, d'enrichissement des riches et d'appauvrissement des pauvres, tient incontestablement la corde.

Dans ce discours tenu aussi bien à l'extrême-gauche qu'à l'extrême-droite de... Poursuivre la lecture

Assistons-nous à une dérive croissante, étatiste et radicalement anti libre-marché, de la part de l’OCDE ? On peut se poser la question au vu de ses récentes publications.

L’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) regroupe la plupart des pays développés à économie de marché (38 membres). Elle emploie de nombreux experts et publie des études économiques, des analyses, des prévisions, et formule des recommandations de politique économique. Ses statistiques économiques (inflation, emploi, chômage, croissance, préém... Poursuivre la lecture

Un changement significatif s'est opéré en France il y a 50 ans  dans le domaine de la gestion publique. Nos hommes politiques ont abandonné  les idées de Jacques Rueff recommandant que les dépenses publiques et sociales ne dépassent pas 30% du PIB, pour adopter celles de Keynes qui donnaient une justification théorique aux déficits publics. Depuis, la prospérité relative de notre pays n'a cessé de décroître.

Regardons les chiffres du PIB par tête de la Suisse et de la France : ils  étaient à peu près les mêmes à la mort du président Po... Poursuivre la lecture

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