Avec une telle dette, la faillite est-elle évitable ?

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Avec une telle dette, la faillite est-elle évitable ?

Publié le 1 juillet 2015
- A +

Comme prévu, la plupart des médias fébriles se bousculent près des fontaines municipales ou dans les maisons de retraite pour suivre l’actualité météo au plus près de la palpitance du moment. Et pendant que ceux-ci sont en train d’interroger une infirmière, broc d’eau à la main, pour bien comprendre l’importance de l’hydratation par 35° à l’ombre, d’autres, plus finauds, se bousculent au Conseil européen pour se tenir au courant de la fièvre grecque qui secoue actuellement l’Europe.

Moyennant quoi, il n’y a plus personne au bastingage pour observer les écueils, ce qui augmente logiquement la probabilité de se les prendre, ni pour évaluer les dégâts causés par ceux qui sont déjà venus s’enficher dans la coque. En clair, pendant qu’on regarde les îles grecques s’enfoncer dans les sables mouvants d’une dette gluante et les dirigeants européens hésiter entre la corde et le billot, deux autres pays semblent presque se bousculer l’un l’autre pour savoir lequel des deux serait le prochain à sauter dans le marigot putride.

Dans ce couple infernal, il y a bien sûr l’Italie.

Avec 60 millions de ressortissants, l’Italie représente plus de cinq fois la Grèce, et même si ce pays dispose d’un PIB rondelet s’établissant à près de 2000 milliards d’euros, il accumule une dette publique inquiétante autour de 132% de son PIB et qui, si l’on prend en compte les dettes des entreprises et de la population, s’élève à 259% du PIB. Avec un déficit budgétaire de 3% et un chômage qui tourne autour de 12.5% depuis le début de l’année sans vouloir faire mine de baisser, la situation n’est absolument pas folichonne. Si l’on compare à la Grèce, il y a même tout lieu de s’inquiéter, ce qui explique peut-être la prudence diplomatique de Matteo Renzi, le premier ministre Italien, dans ses déclarations vis-à-vis de la situation grecque, se sachant sans doute épié par une Allemagne de plus en plus nerveuse.

La seule donnée un peu rassurante qui joue actuellement en faveur du normalement bouillant pays méditerranéen est son excédent budgétaire primaire (avant service de la dette). Déjà à 1,9% en 2013, il est encore positif en 2014 à 1,6%. Autrement dit, même si c’est de façon modeste, l’Italie rembourse effectivement ses dettes.

Ce qui nous amène à l’autre larron du couple infernal, la France.

Très comparable à l’Italie en ce que le pays compte 65 millions d’habitants, et un PIB tournant autour de 2500 milliards d’euros, sa dette totale grimpe tout de même à 98% de son PIB qui, s’il nous prenait comme pour l’Italie la fantaisie d’inclure les dettes des entreprises et de la population, atteindrait 280% de son PIB… chomage france italie uk janv 2015Ceci n’est guère rassurant, tout comme le déficit budgétaire qui continue de se situer régulièrement bien au-dessus des 3% normalement acceptés (4% en 2014), et comme son taux de chômage, là encore non seulement élevé (à plus de 10%), mais en constante augmentation depuis trois ans, au grand dam d’un Ministre du Chômage parfaitement inutile.

Plus inquiétant encore, là où l’Italie affiche des excédents primaires, la France essaie de cacher assez piteusement des déficits primaires de 1.7% en 2014 (2% en 2013). En 2015, le pays en affichera encore un, d’environ 31,5 milliards d’euros, soit environ 10% de son budget (sachons vivre), ce qui montre assez bien l’étendue de la cavalerie en cours : depuis au moins 1995, on s’endette pour payer des dettes, seule l’année 2006 ayant connu un excédent primaire.

dette en stock

Or, si ce constat pouvait déjà être fait il y a quelques semaines, avec l’actuelle crise grecque, plus personne ne semble regarder les petits voyants de l’économie française qui clignotent tous, et pas en vert. Ce qui explique l’apathie presque totale de la presse nationale lorsqu’on apprend que cette dette publique s’est encore envolée (encore !) au premier trimestre 2015, avec 51,6 milliards d’euros ajoutés au tonneau des Danaïdes libellé « France », dont 37,1 pour la dette de l’État, le reste se répartissant entre les belles œuvres de notre Sécurité Sociale et celles de nos Régions et collectivités territoriales, qui, pour rappel, se plaignent bruyamment du resserrement progressif des gros robinets d’argent public.

Pas de doute : l’austérité continue donc de frapper durement la France par son absence complète. Pire encore : non seulement, la dette augmente, mais encore en plus trouve-t-elle la force de le faire plus rapidement que dans les autres pays de la zone euro. Quand on aime, on ne compte pas, je suppose.

À l’aune de ces chiffres et de cette trajectoire qui montre, au passage, que la France est, bien avant la Googlecar, le premier véhicule réellement sans pilote depuis plusieurs années (comme le prouve du reste un câble diplomatique de 2012), on ne peut qu’être particulièrement inquiets des déclarations tonitruantes du stand-up comique qui nous tient lieu de président. Ainsi, pour lui, « Ranacrindre » de ce qui se passe en Grèce : peu importe qu’à bien y regarder, tout ce qui s’y passe soit une réduction d’un facteur 5, environ, de ce qu’on connaît en France ; même si là-bas, ça se passe mal, chez nous, c’est différent. L’impétrant, pas gêné pour un rond de saucisson, prétend même que « la France est plus robuste qu’il y a quatre ans » avec un aplomb que seul un hypocrite chimiquement pur peut se permettre.

Et le plus beau de toute cette lacrymale histoire, c’est que tant la France que l’Italie parviennent à ces contre-performances alors que la politique monétaire de la BCE est particulièrement accommodante. Si l’on n’oublie pas que tout se déroule actuellement avec des prix énergétiques tirés vers le bas par un pétrole très bon marché, on comprend que le moindre retournement de tendance, même modeste, aura immédiatement un impact désastreux sur ces deux économies en réalité fort fragiles.

Pire encore pour le cas français, les taux extrêmement bas dont elle profite lors de ses émissions d’emprunts ont complètement anesthésié l’ensemble des emprunteurs institutionnels du pays (que ce soit l’État, les collectivités territoriales diverses ou les caisses de sécurité sociale) qui n’ont plus aucune notion de la valeur réelle de ce qu’ils contractent. À la moindre bourrasque, à la moindre remontée un tantinet sensible des taux d’intérêts des OAT françaises, l’addition passera de salée à insoutenable. On a vu que cela peut arriver très vite.

Avec une telle dette, avec une telle trajectoire, franchement, la faillite grecque était courue d’avance. Avec une telle dette, avec une telle trajectoire, que croyez-vous qu’il puisse arriver à la France ?

srsly seriously
—-
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  • Rien à ajouter, vous avez tout dit et très bien dit.

  • au premier trimestre 2014 2015

    Tout va ♪ très bien ♪ madame la ♫ Marquise, tout va très bien ♪♫♪, tout va très bien ♪♫♪.
    Pendant que l’orchestre joue dans les ténèbres, le Titanic coule en silence. On ne s’en apercevra que quand on aura le doigt de pied mouillé. Il sera alors un peu tard pour embarquer dans les canots.

    • Avec une telle dette, la faillite est-elle évitable ?

      La faillite devient inévitable, c’est évident. Croire que l’on rase gratis tous les jours, c’est faire preuve d’immaturité. Que sait-on des prêteurs ❓ Prêteront dans 10 ans ❓ Auront-ils les moyens dans 10 ans ❓ Il n’est pas hasardeux de penser que les allemands en retraite auront moins de moyens dans environ 10 ans. Peut-être plus tôt. Croire que les teutons vont cracher au bassinet ad vitam aeternam, c’est prendre des vessies pour des lanternes et se condamner à de l’instabilité sociale et politique.

      On les aura prévenus, mais comme les (soi-disant) élites politiques sont occupées à creuser le fromage dans lequel il reste encore des trous à faire, ils ne nous écoutent pas. Une seule solution : leur retirer ce fromage. Sinon, ce sera à coup sûr, au mieux, l’Euro-PQ.

  • Malheureusement j’ai l’impression qu’il n’y aura pas de sursaut, tel la grenouille la France va être cuite à petit feu. D’abords les pays du sud qui vont servir de cache misère aux politiques, l’impression d’argent gratuit, la lente mais continue dégradation des services, l’emprise sur l’économie de l’état et les journalistes qui vont continuer à chanter la prospérité sur les ruines du « modèle social. »

    Je suis curieux de voir ce que l’avenir, toujours surprenant, nous réserve.

    • A tel point que je me demande si précipiter la faillite n
      est pas la bonne chose à faire: Taper dans toutes les subventions possible, frauder le fisc au max, optimiser le reste me semble encore être le meilleur moyen de sortir de la lente déconfiture… D’où la fameuse phrase: « Dénoncer la faillite de la France c’est bien, y participer activement c’est mieux. »

      • C’est ce qui est en cours : une réorganisation de la société par une économie de partage et offres alternatives. Mais aussi par le vote FN qui, pour la plupart des électeurs est un facteur d’accélération du désastre, telle l’élection d’un Tsipars en Grèce, les commentateurs européens se plantent en pensant que les Grecs sont des benêts qui ont cédés aux sirènes de lendemains qui chantent.
        La réalité est celle que vous décrivez par un trait d’humour, en France, les gens se réorganisent, comme en Grèce, il n’y aura pas de révolution, seulement une accélération du mouvement de faillite, après… c’est après, et nous en sommes tous parfaitement conscients.
        Donc oui pour précipiter la chute (je suis de ceux qui préfèrent que l’on tire d’un coup sur le sparadrap), et, mieux que voter FN, il faut réélire Hollande ! voire Sarkozy ou Mélenchon…

  • C’est moins où l’Italie ne réforme plus en de moment et attend que les beaux jours arrivent ?
    Renzi a-t-il réussi à réformer le marché du travail ou cela a été abandonné ?

    L’Italie comme prochain maillon me semblerait logique, surtout que la population du pays est une des plus âgées au monde.

    Par contre c’est abusé de voir les taux espagnols remontés car l’Espagne ne devrait pas être comparée à la Grèce : elle a fait les réformes nécessaires, sa croissance est maintenant bonne et son chômage baisse.

  • Pourquoi l’opposition reste muette face à cette envolée de la dette française ?
    Pourquoi ce silence assourdissant de la part de Sarkozy, Juppé, Fillon ou Le Maire ?
    Davantage que l’incompétence des socialistes et du Président, c’est cette absence de réaction chez « les Républicains » qui est inquiétante, car , il est a peu près acquis que le pouvoir sera entre leurs mains en 2017.
    Que feront-ils au niveau des reformes indispensables pour nous sauver du naufrage ?

    • Pourquoi ? Parce qu’ils en sont autant responsables ? Parce qu’ils ne peuvent pas faire mieux ? Parce qu’ils sont de gros nuls ?

    • Pourquoi?
      C’est exactement la même politique qui est suivie depuis 2007 au iota près sur tous les items.
      Seule concession: le style
      Nous avons remplacé un notoire agité du bocal par le dormeur du val.
      La suite: voir la Grèce, ensuite Italie et cerise sur le gâteau: la France.
      Cela nous laisse encore peut être quelques années de sommeil béat mais pas réparateur

  • La Grèce en défaut, dernière répétition avant la France.

  • On est d’accord : la Fronze est morte, dead, kaputt avant même d’avoir mal. Ça s’appelle le syndrome de la grenouille dans la casserole qui chauffe ou encore le sarko-hollandisme …

  • ben comme ça , en voyant ce qu’il se passe en grèce , ça nous donne un apperçu , que dis je , un échantillon de ce qui nous attend ….préparons nous , c’est tout ce que nous pouvons faire à notre niveau car il va sans dire que les ceusses qui soi disant gouvernent la france ne feront rien pour remédier à notre futur faillite ;

  • Les reformettes françaises sont, à l’aune des fragilités structurelles de nos institutions, évidemment totalement insuffisantes pour préparer l’avenir. Et quand on voit à quel point elles passent difficilement, on doit conclure qu’effectivement rien ne bougera avant d’être au pied du mur (ou au bird du precipice). Malheureusement, les hommes de l’état sont myopes, et ne le verront pas arriver à temps. Il y a une expression anglaise que j’aime beaucoup pour illustrer cette situation : It’s like reorganizing the deckchairs on the Titanic.
    Preparez-vous !

  • La comperition pour la prochaine place va etre dure mais ne vendons pas la Grèce avant de l’avoir tué.
    Alexis est un politicien exceptionnel, un emprereur. C’est un regale de l’observer torturer l’oligarchie europeenne.
    Objectivement, Junker et ces potes n’avaient pas flippé autant depuis combien de temps?
    Cela serait domage que cela s’ arrete trop vite…
    C’est un spectacle fantastique tout de même, chacun des pays européens ayant ete au bout du socialisme et de l’endettement tout seul fini par rejoindre l’europe des socialistes en pensants continuer la fete avec l’argent de son voisin.
    Puis un jours tous les voisins realisent qu’ils sont endetter jusqu’au cou! Mais le socialisme continue! : lequel va se faire bouffer pour nourrir les autres? Lequel sera le prochain sacrifié sur l’hotel de l’ideologie du collectivisme et du socialisme?

    Et jusqu’a quand? Qu’il n’en reste plus qu’un?
    Alexis est un empereur,, certe il fallait pas le laisser rentrer mais maintenant qu’il est la, va falloir assumer…

  • Regardons l’évolution du 10-ans français : http://www.bloomberg.com/quote/GFRN10:IND

    Avec un plot sur un an on voit que tout va bien se passer et on comprend ue les traders ne seront pas en vacances en Août.

    • Oui, d’autant que le marché semble manquer de liquidité, un comble après le QE de SuperMariole. En fait, ce n’est pas qu’il n’y a plus de liquidités, mais qu’elles sont toutes investies dans le même sens. Avec un marché devenu uniforme à cause des politiques discrétionnaires insensées des banquiers centraux, Il n’y a plus personne pour racheter les vendeurs. En conséquence, le plus petit mouvement de panique se traduit par une chute violente (hausses des taux), d’autant plus violent que les prix ont été artificiellement soutenus.

      Un autre site pour suivre le 10 ans :
      http://fr.investing.com/rates-bonds/france-10-year-bond-yield-streaming-chart

  • Sauf erreur de ma part, il y a une différence entre la France et l’Italie: la balance commerciale italienne est en excédent, la nôtre en déficit.

  • A la question : « Avec une telle dette, la faillite est-elle évitable ? », je répondrais par la question : « un jubilé de la dette est-il souhaitable ? ». D’abord rappelons ce qu’est un jubilé de la dette. Non il ne s’agit pas d’un match de foot comme le jubilé de Platini en 1988. Un jubilé est à l’origine (biblique) une fête revenant tous les 50 ans caractérisée par une redistribution égalitaire des terres (vin dieu, ils étaient déja coco à l’époque doit penser h16 !) !

    Maintenant qu’est-ce qu’un jubilé de la dette ? C’est ce qu’on appelle en terme technique « un rééchelonnement unilatéral de la dette », c’est à dire en terme simple : le fait pour les débiteur de ne pas rembourser la dette contractée dans les délais prévue et soit de l’annihiler tout simplement, soit de rallonger les délais de remboursement. Cette pratique connue sous le nom de jubilé était déjà comprise et acceptée par les peuples mésopotamiens il y a plus de 4000 ans, comme l’explique Michael Hudson dans « The mathematical economics of compound interest : a 4000-year overview »., Visiblement ceux -ci étaient plus raisonnables que certains de nos économistes actuels dont la pensée est davantage idéologique que scientifique.

    Pourquoi alors un jubilé de la dette ? Comme l’explique très bien h16, nous sommes dans une situation ubuesque. Nous empruntons pour rembourser des emprunts. Cela ne peut fonctionner. h16 qui est un fervent défenseur du capitalisme ne devrait pas me contredire : la dette est nécessaire à la croissance capitaliste, mais à une condition. Que celle-ci finance une augmentation des capacités productives. Ce qui n’est pas le cas (cf. supra).

    • il suffit pour l’état d’arrêter de dépenser (= gaspiller).
      si quelqu’un le voulait, demain, on pourrait avoir 5 % d’excédant primaire tout en baissant les impôts.
      ce serait, disent certains, récessif… mais que nous importe d’avoir une croissance du pib virtuel ? le pib étatique n’est que virtuel, il n’existe pas, il n’y a pas de prix, personne ne peut dire combien vaut réellement la « production » étatique et para-étatique.
      dans le secteur privé, on additionne les valeurs ajoutées pour aboutir au pib. dans le secteur public, on additionne les coûts. facile de faire de la croissance du pib public : il suffit d’augmenter les salaires, et les postes de fonks pour créer une « croissance » du pib public. cette croissance apporte t-elle un bien être supplémentaire à la population ? non. est on mieux servi par 15 fonks plutôt que par 10 si on obtient la même chose ? non. cette croissance est t-elle durable ? non. ce pib public est il réel ? vaut il quelque chose ? oui, peut être la moitié de ce pourquoi il est valorisé…
      nous croyons avoir un pib de 2 000 milliards d’euros en france ?
      le pib réel se situe quelque part entre 900 (marchand uniquement) et 2 000 milliards, sans doute plus près de 1 500 milliards que de 2 000. arrêtons de prendre comme référence ces 2 000 milliards virtuels, et attachons nous à faire grossir les 900 milliards de création de valeur marchande. que le pib (réel + virtuel) passe de 2 000 à 1 900 n’est pas grave, ce qui est important, c’est que le pib marchand passe de 900 à 1 000.

      • jabo : « ce serait, disent certains, récessif… »

        Juste le temps que la tumeur étatique se résorbe dans le privé, sans aller trop vite ça peut être indolore comparativement à la situation actuelle.

  • Le vrai problème n’est pas de la « gouvernance » de ce pays mais de sa population, qui demande majoritairement que cette course vers l’abîme se poursuive, les yeux fermés.
    Trop de gens habitant dans ce pays veulent vivre « aux dépens des autres », ce que tous les lecteurs de Bastiat savent fort bien. La preuve: il y a désormais moins de foyers fiscaux assujettis au paiement de l’impôt et c’est tellement plus facile de faire payer les autres.
    Alors, comment « réformer » une population complètement dopée au collectivisme vivant au dessus de ses efforts pour gagner sa pitance, en raclant dans la gamelle des autres, ceux qui se décarcassent?

  • La France est un pays riche ruiné par 35 ans de gouvernances politiques démagogiques et clientélistes. La France est en quasi faillite, surendété, frappé par le chomage de masse. La France de 2015 est celle du retour des bidonvilles, de l’ explosion de la précarité de l’ augmentation du nombre de ghéttos. La France de 2015 est celle ou la population inactive, chomeurs, retraités, étudiants, emplois bidons ne cessent d’ augmenter ce qui implique que les actifs doivent être hyperactifs et plus imposés pour soutenir les inactifs. La France de 2015 est celle de l’ émigration, les plus compétents et productifs partent, fuyant un pays gouverné par des requins sans foi ni loi,

    • le sort de la france démocratique est scellé : une majorité démocratique de fonks, de chômeurs, de retraités et d’assistés en tout genre ont un intérêt personnel à continuer ainsi.
      la charge devient insupportable, les productifs fuiront à l’étranger ou entreront en clandestinité (travail au noir et fraude fiscale).
      tant pis, la france était un beau pays, mais je ne sacrifierai pas mes enfants. juste d’installer 50 km plus à l’est. (ou à 20 000 de là…)

      • Jabo : 50 km plus à l’est … faites gaffe où c’est votre « est » car Merkel protège aussi ses retraités…

      • jabo: « une majorité démocratique de fonks, de chômeurs, de retraités et d’assistés en tout genre ont un intérêt personnel à continuer ainsi. »

        Démocratique non !
        Pas une seule des 2100 lois passée ces dernières années n’est passée devant le peuple.
        C’est une poignée de bureaucrate soumis à tous les corporatismes et lobby qui les ont votées en toute opacité pour favoriser principalement ces corporations.

        En Suisse le peuple vote les lois: 4eme pour la liberté économique, la France est classé 73eme.

  • Oui L’Italie, je voulais le mentionner, l’Italie est le prochain et c’est pas la Grèce. La vie y est devenue intenable pour la population, tout est hors de prix, et ne parlosn même pas de l’achat d’une bicoque (appart.) rien à moins de 380 000Euros.
    La Grèce pourra sortir de L’Euro..on ne s’en rendra même pas compte, par contre l’Italie…Je ne te fais pas un dessin…
    Qu’est-on venu faire dans cet Euro, qui était destiné à tous nous broyer un jour…
    Il faut en sortir le plus vite possible..Ne comptons pas sur Scooter d’amour pour s’en rendre compte.

  • L’être humain est ainsi fait qu’il ne réagit que lors qu’il a le nez dans la merde ou qu’il a un accident mortel.
    C’est ainsi y compris au niveau des Etats.

    Après la chute de la Grèce antique, de Rome, cette civilisation doit s’effondrer pour que naisse un autre système. Mais nous devons passer par la chute.
    C’est le cheminement entre deux montagnes il faut forcément descendre dans la vallée pour remonter.

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