GPA : le gouvernement n’a plus le choix !

Le PS devrait s’extraire de ses contradictions en allant au bout de la logique du mariage pour tous en légalisant la GPA en France.

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gpa le honzec

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GPA : le gouvernement n’a plus le choix !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 juillet 2015
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À moins que le gouvernement socialiste ne veuille se rallier à la Manif pour Tous, il devrait plutôt s’extraire de ses contradictions en allant au bout de la logique du mariage pour tous en légalisant la GPA en France.

Par le Parisien libéral.

La gauche est au pouvoir. Alors, certes, depuis 2012, il y a  600 000 chômeurs de plus, 200 milliards d’euros de dette supplémentaire, 17% de bénéficiaires du RSA supplémentaires… autrement dit, un échec total au plan économique.

Mais la gauche au pouvoir, c’est aussi le retour des « marqueurs », notamment sociétaux ! La gauche est progressiste, nous dit-on. Elle est fière d’avoir accordé l’égalité, à savoir, l’autorisation du mariage des couples homosexuels. Pourtant, elle continue à afficher son opposition à la GPA, en dépit de toutes les décisions de justice comme celle de ce vendredi 3 juillet 2015.

Pourquoi les activistes gays tenaient tant à pouvoir se marier, alors qu’il y a 10 ans encore, à l’instar de ce qu’exprimait Bertrand Delanoë, le mariage était un projet communautariste et conservateur ? C’est très simple, il suffit de reprendre la contribution du club Homosexualité et Socialisme au projet PS, qui précise :

« La loi qui ouvrira le mariage, le partage de l’autorité parentale, l’adoption et l’assistance médicale à la procréation à tous les couples doit voir le jour […] Tous les projets de parentalité doivent avoir leur chance : ceux émanant d’un couple hétérosexuel comme ceux émanant d’un couple homosexuel, ceux émanant de personnes seules et ceux impliquant des personnes trans. Tous les projets de parentalité doivent avoir leur chance, ceux qui ont recours à l’adoption en France et à l’international, bien sûr, mais aussi ceux qui impliquent de partager à plusieurs l’autorité parentale (la pluri-parentalité), ceux qui reposent sur l’aide médicale à la procréation, qu’il s’agisse de l’insémination par donneur anonyme (IDA), la fécondation in vitro (FIV) ou de l’insémination artificielle avec assistance médicale. Le débat sur les modalités d’encadrement strict de la gestation pour autrui (GPA) doit se poursuivre, sans dogmatisme ni naïveté. De même, il faut sécuriser la situation juridique des enfants nés de GPA pratiquées légalement à l’étranger. »

Autrement dit, puisqu’en France, nous avons choisi la loi, plutôt que des contrats librement signés entre adultes consentants, qu’ils soient ou non du même sexe, qu’ils soient ou non deux ou plus, pour définir le mariage civil et les droits associés, dont la parentalité, si on voulait que les couples gays puissent eux aussi valider leur « projet parental », alors il fallait que le mariage civil leur soit accessible.

Le mariage dit pour tous était-il la seule revendication ? Non. Le texte du club HES est très clair, et c’est logique au vu du lien entre mariage et projet parental. Alors, de quel droit le Parti Socialiste peut-il refuser la GPA à des couples français (voir les réactions de Manuel Valls ou de Marisol Touraine) alors qu’il se réclame de l’égalité ? 

gpa le honzec

Jusqu’à preuve du contraire, deux hommes ne peuvent pas concevoir d’enfant ensemble. En revanche, si intervient une mère porteuse, la situation est différente, sachant que cette possibilité existe chez certains de nos voisins (Belgique, Royaume Uni) ou plus loin (certains États des États-Unis, Russie, Inde, Thaïlande…).

Les raisons pour lesquelles le Parti Socialiste s’oppose à la GPA sont risibles. D’une part, quand Marisol Touraine ou Manuel Valls rejettent la gestation pour autrui par refus de la « marchandisation du corps des femmes » et que la position du gouvernement est de « ne pas justifier la commercialisation des êtres humains et notamment celle du corps des femmes », ils reprennent les arguments de la Manif pour Tous, celle qu’ils ont méprisé, en la jugeant homophobe.

D’autre part, ils nient la capacité de femmes adultes, certes non françaises, à passer librement des contrats (aussi légitimes ou peu ragoûtants peuvent-ils paraître, selon les valeurs culturelles de chacun).

Il est quand même étonnant que le gouvernement se place sur le terrain des valeurs. En effet, on entendait en boucle, lors des débats relatifs à la loi Taubira :

Or, tous ces arguments peuvent être très facilement transposés à l’argumentaire pro légalisation de la GPA :

  • Qu’une femme française accepte de porter l’enfant d’un autre n’enlèvera rien ni à la vie de Manuel Valls, ni à celle de Marisol Touraine, il s’agit de son affaire.
  • Les familles françaises concernées par la GPA existent déjà (d’où les polémiques actuelles).
  • La France est en retard par rapport à Israël, au Royaume Uni ou aux États-Unis.

L’hypocrisie absolue serait d’admettre qu’il faille interdire chez nous ce qui est légal à l’étranger, un peu comme si un touriste hollandais était sanctionné en France pour avoir consommé du cannabis aux Pays-Bas. À moins que le gouvernement socialiste ne veuille se rallier à la Manif pour Tous, il devrait plutôt s’extraire de ses contradictions en allant au bout de la logique du mariage pour tous en légalisant la GPA en France.


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  • Même si les gays n’ont pas d’autres choix que de trouver une femme et un ovocyte pour avoir un enfant qui possede une part de leur patrimoine génétique, il me parait assez stupide d’associer GPA et mariage gay….

    Légalisé, la GPA se développerait… un peu pour les gays ( ils ne sont pas si nombreux que cela à souhaiter avoir un enfant à tout prix) mais surtout beaucoup pour les couples hétéros.

    Je suis loin de soutenir les hypocrites opposants à l’évolution de nos lois pour repondre à une évolution technique inéluctable, qu’il vaut mieux encadrer que faire semblant d’ignorer.

    Je suis pour la légalisation en France, plutot que de laisser les pays pauvres abuser un peu plus de la misère.
    Toute proportion gardée, je fais l’analogie avec le travail des enfants dans ces pays pauvres. J’y étais farouchement opposé… pour finalement me ranger du coté des spécialistes de ces questions : valait mieux laisser les enfants travailler, en echange d’une scolarité obligatoire…
    concernant la GPA… mieux vaudrait travailler à une labellisation des filières, pour s’assurer d’une meilleure retribution, d’une amélioration des conditions… plutot que de décreter une interdiction que nous sommes incapables à faire appliquer.

  • Que de poncifs éculés, du déjà vu – déjà entendu, qui ne convaincra personne de plus…

     » Elle est fière d’avoir accordé l’égalité, à savoir, l’autorisation du mariage des couples homosexuels. »
    => l’égalité existait déjà. La nouveauté a consisté à supprimer un critère auparavant pris en compte, i.e. le sexe biologique.

    « Tous les projets de parentalité doivent avoir leur chance »
    => effectivement, avec le « mariage pour tous » on est passés de la parenté à la parentalité, avec un renversement du rapport à la filiation. Cela dit, ce n’est pas une raison objective pour justifier que « tous les projets de parentalité doivent avoir leur chance ».

    « ils nient la capacité de femmes adultes, certes non françaises, à passer librement des contrats »
    => Sauf que la femme adulte, consentante, libre et éclairée, n’est pas seule dans le schéma de la GPA. Question subsidiaire: l’enfant est-il une bien comme une autre, susceptible de faire l’objet d’un contrat marchand?

    « L’hypocrisie absolue serait d’admettre qu’il faille interdire chez nous ce qui est légal à l’étranger »
    => Ce genre d’argument est à double tranchant… La peine de mort est légale aux USA. La lapidation est légale en Iran. Etc. (Carricature volontaire ;))

    Le seul point sur lequel je rejoins cet article, c’est que le gouvernement actuel a bien du mal à justifier clairement sa position sur le sujet de la GPA, comme de la PMA par ailleurs, au vu des arguments qu’il a utilisés contre la Manif pour Tous et dont certains sont effectivement transposables… ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils sont pertinents pour autant.

    • Les mots ont un sens.
      Placer un contrat commercial sur la tête d’un enfant, cela s’appelle de l’esclavagisme.

      Rappel: le G de GPA est réservé habituellement aux animaux.

      • Esclavage… Les mots ont un sens oui, et l’esclavage n’a rien à voir avec la choucroute.

      • @ Breizh06 et oui les esclaves se vendaient selon des critères tres precis Mais la GPA n’est qu’une étape intermédiaire Les progrès de la médecine et de la science en général nous emmènera vers un eugénisme Quant à la l’auteur, un couple australien a rejeté un enfant conçu par GPA , il était trisomique La marchandise ne correspondait au désir de ce couple Et on nous bassine avec le devoir de mémoire du passé mais qu’était donc le nazisme sinon la marchandisation de l’etre humain et l’eugénisme

        • C’est désolant de s’entendre dire que nos réflexions sont des combats d’arrière-garde.
          Les gens doivent savoir qu’aujourd’hui un « contrat commercial » de GPA est de 30k$ à 100k$ selon les pays, que les acheteurs traitent, comme vous le dites, les enfants comme une marchandise et non comme un Don. Sans compter les risques médicalement parlant de la GPA: le foetus n’a aucun lien de parenté avec la mère porteuse (ADN totalement différente), le corps de la mère porteuse essai donc instinctivement de le rejeter, et doit donc prendre des tonnes d’hormones avant/pendant la grossesses ainsi que des médicaments anti-rejet (les mêmes que pour une greffe), le pire c’est que très souvent les parents demande des jumeaux, encore plus risqué pour les enfants mais aussi pour la mère !
          Toutes ces délires m’évoquent les pires dérives socialistes et matérialistes du XXème siècle. Il faudrait plus d’espace pour écrire sur l’anthropologique, nos réflexes de sauvegarde de l’espèce câblé dans notre cerveau reptilien. J’ai toujours l’impression de revenir au discours sur la liberté des anciens et des modernes.

          • @breizh06
            « Toutes ces délires m’évoquent les pires dérives socialistes et matérialistes du XXème siècle »

            Le plus gros délire étant quand même de vouloir décider pour les autres de ce qui est bon ou non pour eux, et ça c’est bien du socialiste et c’est bien plus glauque …

    • @Petit Poney
      « Question subsidiaire: l’enfant est-il une bien comme une autre, susceptible de faire l’objet d’un contrat marchand? »

      L’enfant est un bien lorsqu’on le confit à une crèche, ou une nounou pour qu’il soit gardé moyennant finance ?

      Faire nourrir au sein par une autre femme un enfant entre dans quelle catégorie ?

      • « L’enfant est un bien lorsqu’on le confit à une crèche, ou une nounou pour qu’il soit gardé moyennant finance ?

        Faire nourrir au sein par une autre femme un enfant entre dans quelle catégorie ? »

        => Il s’agit simplement de contrat de service à la personne (loi du 26 juillet 2005). L’enfant bénéficie du service fourni, il n’en est pas l’objet.

        • @Petit Poney »
          => Il s’agit simplement de contrat de service à la personne (loi du 26 juillet 2005). L’enfant bénéficie du service fourni, il n’en est pas l’objet. »

          L’Oeuf bénéficie d’un environnement pour se développer … finalement ce n’est guère différent.

          • Votre conception des choses est particulière, mais assez courante finalement puisqu’entretenue par les promoteurs de la GPA. Qu’on considère qu’elle soit importante ou pas, une distinction s’impose cependant:

            1. Contrat de GPA => destiné à faire naître un enfant => sans ce contrat, l’enfant n’existe pas => l’enfant est l’objet du contrat.
            – la naissance de l’enfant est monnayée (ce qui fait faire à certains un lien avec l’esclavage),
            – l’enfant, à sa naissance, est enlevé à celle qui lui a porté (peu nombreux sont ceux qui nient aujourd’hui les échanges naturels qui se font entre un enfant et celle qui le porte),
            – on ne mesure pas les conséquences pour les enfants objets de ces contrats (un parallèle avec l’adoption, notamment sous X, pourrait pourtant inciter à la prudence dans le domaine)
            – la GPA créée une distorsion qui n’existe pas encore en droit français: passage du droit de l’enfant au droit à l’enfant.

            2. Contrat de service => l’enfant existe déjà en tant que sujet de droit

            Le refus ou le bien-fondé de la GPA est avant tout d’ordre moral et éthique, comme l’avortement, la PMA, l’euthanasie ou la peine de mort.

            Vous savez qu’aux USA, on peut contracter un crédit pour financer une GPA… un crédit à la consommation. C’est parlant, mine de rien.

            • @Petit Poney
              « l’enfant est l’objet du contrat »

              Non ! C’est son développement, l’analogie avec une location d’utérus est bien plus logique.

              « C’est parlant, mine de rien. »

              Non c’est ridicule …

              • « @Petit Poney
                « l’enfant est l’objet du contrat »

                Non !  »

                Si GPA, l’enfant existera. Si pas de GPA, l’enfant n’existera pas. L’enfant est bien l’objet du contrat de GPA.

                Et mon allusion au crédit à la consommation montre simplement vers quoi tend la société aujourd’hui: une extension de la consommation à des domaines qui en étaient auparavant exclus. C’est un constat, pas un jugement de valeur, libre à chacun de se faire son opinion.

                • @Petit Poney

                  « Si GPA, l’enfant existera »

                  On va bien rigoler le jour où la biologie permettra un utérus artificiel !

                  • Pour prolonger votre éclat de rire, je vous suggère la lecture du Meilleur des Mondes, d’Huxley, et de L’Homme et la Technique, de Spengler.

                    • @Petit Poney
                      « Pour prolonger votre éclat de rire … »

                      Avez-vous compris que permettre à quelques personnes d’avoir recours à la GPA de leur libre choix, n’est rien en comparaison d’un état qui s’octroie tout les droits sur les individus en particulier le formatage des cerveaux et des corps ?

                      En demandant à l’état d’intervenir de plus en plus dans nos vie sous des prétextes de merde, l’état finira par tout décider, vous lui aurez permis d’avoir les outils pour !

  • Allez… Dans 10 ans on ne parlera plus de GPA. On créera des ovules à partir de n’importe quelle cellule. La fécondation sera in vitro, et on développera l’embryon dans un utérus artificiel…

    • Et ce sera un progrès pas du tout prévu dans le meilleur des mondes.

      La grossesse c’est pas bien, la mère transmet plein de trucs à son enfant, le goût des aliments qu’elle mange, les émotions qu’elle ressent, une grande partie de son système immunitaire et de ses bactéries intestinales…

      Vive les futurs psychopathes multi-allergiques qui n’arrivent à se nourrir que d’eau sucrée… le monde va être super. Et en plus on sera tous égaux (devant quoi, qui ou quelle outil de mesure ?).

  • légaliser pour défendre « le made in france » et création d’entreprises: la ferme des 1000 mères porteuses !

    bon, plaisanterie de mauvais gout, mais on peut trouver un peu glauque d’en passer par la pour avoir un enfant indépendamment du problème homo et même si on est libéral.

    Une grossesse est autrement plus traumatisante et dangereuse pour le corps des femmes qu’un rapport sexuel tarifé,.
    Pour une fois il y a quand même une certaine logique dans la réponse de marisol: on ne peut pas s’opposer à la prostitution et pas à la GPA .
    (En inversant le problème on peut donc rétorquer: légalisez la prostitution si vous légalisez la GPA)

    • « peut trouver un peu glauque d’en passer par la pour avoir un enfant indépendamment du problème homo et même si on est libéral. »

      EXACT ! Mais cela relève de la morale, pas de la loi.
      Si ces gens veulent vivre ce que ‘autres percoivent comme étant glauque, cela les regarde, non ?

      • Ceux qui passent contrat pour une GPA ne sont pas seuls dans le schéma contractuel, c’est toute la complexité de la chose. Si c’était aussi simple que cela, la question serait résolue depuis longtemps.

      • @ le Parisien Liberal La situation est tout de même paradoxale Les féminises sont contre la prostitution et se battent bruyamment Les Femens, icones de ces femmes moralisatrices nous rappellent à notre raison Si je vais voir une fille qui vend ses charmes je pourrai être pénalisé Ce n’est pas moral d’une part et interdit par la loi d’autre part Je serai cloué au pilori Le principal argument avancé par les féministes dont les Femens , est la marchandisation du corps . Le législateur risque de devenir schizophrène . Vous citez les pratiques étrangères, je vous rassure je ne donnerai pas mes organes je veux les vendre ainsi que mon sang comme il est de coutume dans certains pays Je serai complètement idiot de ne pas tirer profit et de ne pas être dans l’air du temps.

  • L’intérêt de l’enfant est le seul paramètre dont il faut tenir compte…

  • En faveur de la GPA et de sa légalisation ! Ouf enfin un article en sa faveur, sur Contrepoints bien entendu et nulle part ailleurs.
    Légaliser la GPA en France a deux énormes avantages. Elle garantit à l’enfant qui naitra la certitude de pouvoir être reconnu par ses VRAIS parents biologiques, à savoir le papa qui a donné son spermatozoide et la maman qui a donné son ovule. La mère porteuse n’est que porteuse, allez expliquer cela à ces andouilles.
    Concernant l’enfant, on sera donc certain (facile à vérifier avec des tests de paternité et de maternité) qu’il n’a pas été « acheté » mais bien conçu, certes de manière peu orthodoxe, par ses vrais parents.
    Concernant la mère porteuse, la légalisation de la GPA permettra justement d’empêcher les abus et le véritable esclavagisme. Facile de vérifier le consentement éclairé d’une femme prête à porter l’enfant d’autrui.
    Les arguments des opposants à la GPA (on achète un enfant… On exploite la misère…) soutiennent au contraire la légalisation de celle-ci.

    • Par contre je ne suis favorable à la GPA dès lors que le Père Biologique ET la Mère Biologique y ont recours.
      Je ne suis pas favorable à la GPA pour les célibataires (tant pis pour moi, tant mieux pour mes économies) ni pour les couples gays car un seul des deux est le parent biologique de l’enfant.
      La GPA oui mais dans la limite du droit à l’enfant à être élevé par son père et sa mère biologique.

      • L’enfant a droit de grandir auprès de parents qui l’aiment, qui prennent soin de lui, qui l’aide à devenir un adulte équilibré…
        Et désolé, être élevé par son père et sa mère biologique ne garantit vraiment rien du tout !!!

        • Les parents ont aussi le droit d’aimer un enfant adopté.

          Avant de lancer les promos sur la GPA (remboursé par la sécu ?), il faudrait peut-être que le « stock d’adoptables » soit épuisé.

          • Avec leurs arguments, Les opposants à la GPA s’opposent de fait à l’adoption.

            Et pour ma part, je ne vois pas de différence entre le business de l’adoption dans les pays Pauvres, et le business de la GPA .

            • Adoption: donner une famille à un enfant qui existe déjà, qui a la personnalité juridique, qui est identifiable, et qui pour une raison X ou Y a perdu ses parents. Les parties à l’adoption sont: (i) l’enfant, (ii) les futurs parents, (iii) les services sociaux. L’enfant existe et est sujet de droit.

              GPA: faire naître un enfant en monnayant sa naissance. Les parties au contrat sont (i) les futurs parents, (ii) la mère porteuse, (iii) éventuellement une banque pour financer l’opération. L’enfant n’existant pas au moment de la signature du contrat, n’étant pas sujet de droit, il est l’objet du contrat.

              La nuance est de taille.

              • @Petit Poney

                « La nuance est de taille. »

                Pour l’enfant surtout ! Suivant son âge, il aura connu le traumatisme de l’abandon et de l’orphelinat ou non !

                • La nuance est juridique, mais pas que.

                  L’adoption est la réponse à un drame humain, la perte de ses parents par un enfant. Le passage par l’orphelinat n’est donc pas le « vrai traumatisme » de cette situation, c’est le passage par une structure d’accueil transitoire avant l’adoption (si elle a lieu).
                  L’adoption est donc globalement (des dérives sont possibles) un mécanisme mis en place dans l’intérêt de l’enfant.

                  La logique de la GPA est profondément différente: il s’agit de payer pour que naisse un enfant, porté par une autre que celle dont est issu l’ovocyte qui sera fécondé. Ce n’est donc normalement pas une réponse médicale à une infertilité qui se diagnostique médicalement (l’IA et la FIV étant les processus susceptibles d’être mis en place dans cette situation), du moins en droit français, mais la possibilité de conclure une transaction commerciale visant à faire naître un enfant.

                  Question traumatisme, ça peut se poser là, l’enfant pouvant se dire:
                  – je suis le fruit d’une sélection draconnienne (ovocye, sperme, mère porteuse)
                  – je suis le produit d’une transaction financière
                  – suis-je tributaire d’un retour sur investissement?
                  – le prix payé par mes parents pour ma naissance correspond-il à la valeur que j’ai à leurs yeux?
                  – est-ce que je vaux plus ou moins que mes copains qui n’ont pas fait l’objet d’un contrat de GPA? que ceux qui ont fait l’objet d’un contrat de GPA?
                  – pourquoi celle qui m’a porté n’a pas voulu me garder?
                  – qui est ma « vraie mère », celle qui m’élève / m’a élevé, ou celle qui m’a mis au monde?
                  Etc.

                  On peut trouver la GPA souhaitable, il est hypocrite d’ignorer pour autant les dérives qu’elle peut emporter et les risques qu’elle comporte… d’autant plus que, contrairement à l’adoption, la situation est créée volontairement par les parents de l’enfant.

                  • @Petit Poney
                    « Question traumatisme, ça peut se poser là, l’enfant pouvant se dire »

                    Tout ça vaut bien des :
                    – ai-je été désiré ?
                    – suis-je un accident ?
                    – ai-je le sexe désiré de mes parents ?
                    – est-ce bien mes parents biologiques ?
                    – etc …
                    Et d’autres du style :
                    – pourquoi je suis petit ?
                    – pourquoi je suis gros ?
                    – pourquoi j’ai des tâches de rousseur ?
                    – etc …

                    Vous imaginez des traumatismes, alors que ce ne sont que des interrogations, seules de mauvaises réponses des parents peuvent provquer un traumatisme.

                    • C’est vrai, il n’y a pas suffisamment d’accidentés de la vie… Vite! Fabriquons en moult, contre espèces sonnantes et trébuchantes!

                      Le désir d’enfant avant tout, vive la société de consommation!

                      Plus sérieusement, vous êtes visiblement pour la GPA, et je suis contre, a priori c’est plutôt évident.

                      Si vous pensez qu’il suffira de dire à un enfant « tu sais on t’aime très très fort » pour effacer en son esprit le fait qu’il ne doit sa naissance qu’au versement d’une somme d’argent à celle qui l’a porté, mis au monde, puis pfuiiit, good for you.

                      Si vous croyez sérieusement qu’un enfant issu de GPA ne se posera pas exactement les mêmes questions que celle que peut se poser n’importe quel autre enfant (questions du type de celles que vous listez), à la différence près que plutôt que « pourquoi suis-je ainsi » il se demandera « pourquoi mes parents ont-ils choisi que je sois ainsi et pas autrement, sur catalogue? », good for you too.

                      Si vous pensez vraiment qu’un enfant porté et mis au monde par une femme, mais élevé par une autre, ne se demandera pas qui est vraiment sa mère, good for you (mais je vous engage à vous rapprocher d’associations d’adoptés pour comprendre la complexité de ce point).

                      Et finalement, si vous pensez que le rôle de la science et de la médecine s’étend sans difficultés ni conséquences à la satisfaction du besoin de consommation de tout un chacun, y compris dans ce qui touche au plus profond de notre humanité et nous distingue du dernier iPhone à la mode, good for you.

                      Vivement que les robots prennent le pouvoir, ce genre de question ne se posera plus 😉

                    • @Petit Poney

                      « Plus sérieusement, vous êtes visiblement pour la GPA, et je suis contre, a priori c’est plutôt évident.  »

                      La GPA en elle-même ne m’intéresse pas, par contre je suis pour la liberté, vous êtes pour tout régenter « a priori c’est plutôt évident.  »

                      « Si vous pensez », « Si vous croyez », « Si vous pensez », « Et finalement, si vous pensez »

                      Que dire ! Et si vous arrêtiez de pensez et croire à la place des autres, ce qui est pour vous la justification de décider à la place des autres.

                      Je vais vous en apprendre une bien bonne : le fait de ne pas connaître ses parents biologiques pour une personne née sous X est soit traumatisant, soit sans aucune conséquence. Devinez quel cas est systématiquement mis en avant !

                      « Vivement que les robots prennent le pouvoir, ce genre de question ne se posera plus  »

                      Vous savez que les robots ont bien plus de chance de prendre le pouvoir, si il n’y a plus d’homme libre, si un état collectiviste leur donne tous les outils pour, les mêmes dont cet état se servait pour asservir les populations.

    • « La mère porteuse n’est que porteuse, allez expliquer cela à ces andouilles. »
      Oui, et puis elle n’avait qu’à pas être pauvre aussi, la nulle.

      « Les arguments des opposants à la GPA (on achète un enfant… On exploite la misère…) soutiennent au contraire la légalisation de celle-ci. »
      => quel beau plaidoyer en faveur de l’esclavage, du travail des mineurs, et autres joyeusetés.

  • Du bon pseudo libéralisme de bazar comme on l’adore sur Arte ou dans les diners mondains de bobos.

    La liberté repose sur le respect des valeurs, pas du tout sur le principe de ‘j’ai le droit de faire n’importe quoi du moment que j’en ai envie’

    Maintenant, expliquez moi quelle valeur vous donnez à un être humain, au hasard : à vous : vous estimez que vous valez combien ? 1 euro, 1 000 euros, 1 million d’euros ? Maintenant, confrontez cette ‘offre’ à la demande : passez un annonce sur le bon coin et rectifiez votre valeur selon la demande.

    Le principe de base de la morale est de ne pas faire aux autres ce que vous ne supporteriez pas pour vous.

    Alors si pour vous un enfant est juste un concept : investissez dans les fermes usines de clones humain, mettez vos enfants dans des programmateurs de cerveaux et vendez vos organes sur Internet.

    • « Alors si pour vous un enfant est juste un concept : investissez dans les fermes usines de clones humain, mettez vos enfants dans des programmateurs de cerveaux et vendez vos organes sur Internet. »

      Mon cher Stéphane, ces 3 suggestions ont pourtant le soutien de plus d’un « libéral » (pas forcément les mêmes pour les 3).

      – Le fou n°1 Lemennicier (souvent accueilli sur ce site) était en faveur d’un marché de l’enfant.
      – On entend souvent des appels de « libéraux » en faveur d’une dérégulation complète du marché des organes humain.
      – Quand aux reves de clonage, le réflexe de « laissez les cloneurs cloner, de toutes manière ils arreteront d’eux mêmes face à la réprobation générale » a déjà été formulée dans plusieurs articles.

      Rien d’étonnant à ce que beaucoup de braves pioupious sur ce site soient de grands fans de la GPA.

      • @supergolem : on peut tout imaginer … pour les autres. La confusion est que la Loi n’a pas à réguler les problèmes moraux : les problèmes moraux doivent se réguler par la raison, la religion et par le libre arbitre.

        La morale n’est pas du tout une vérité universelle ou une science comme le pensent les socialistes et quelques ‘libéraux’ : c’est une conséquence de la responsabilité qui se résume assez bien dans trois principes très simples :

        – Ne pas faire à autrui ce qu’on ne tolérerai pas à soi même (règle d’or)
        – Etre capable de répondre et d’assumer jusqu’au bout des conséquences de ses décisions. (responsabilité)
        – Ne jamais faire d’un cas particulier une règle générale (liberté)

        Aucun des arguments ‘pseudo libéraux’ que vous citez ne passent ces tests, mais aucune des solutions légalistes non plus.

    • « Le principe de base de la morale est de ne pas faire aux autres ce que vous ne supporteriez pas pour vous. »

      tres juste, et PERSONNE ne forcera une femme à être une mère porteuse, semble t-il ?

      • Exactement comme personne ne force jamais aucune fille à tomber dans la prostitution. Et les « usines à bébés » sont des fantasmes de crypto-conservateurs.

        Ces systèmes comportent malheureusement des dérives intrinsèques qui sont d’autant moins maitrisables que le droit ne fixe plus la règle, aujourd’hui, mais court derrière les pratiques et faits de société.

        • @Petit Poney
          « Ces systèmes comportent malheureusement des dérives intrinsèques qui sont d’autant moins maitrisables que le droit ne fixe plus la règle, aujourd’hui, mais court derrière les pratiques et faits de société. »

          Voilà ! Du constructivisme pur et dur, manquerait plus que le peuple décide pour lui-même alors qu’il doit se conformer au dogme …

          • Le droit qui court après le fait de société, c’est un délit / une loi en droit pénal, c’est un code du travail qui s’alourdit tous les ans, c’est la cause et la conséquence de l’inflation législative qu’on connait en France, et ça vaut également dans les sujets dits « sociétaux » où le temps de la réflexion est rarement pris et où les positions sont bien souvent plus idéologiques que réfléchies.

            Par ailleurs on n’a pas le choix entre un constructivisme dictatorial d’un côté, et un libéralisme total et idéal d’un autre, il y a un juste milieu 😉

            • @Petit Poney

              Et si on commençait à respecter les choix des autres …

              • Ah mais je vous respecte, ne vous en déplaise. Je réclamerai cependant le droit de ne pas être d’accord, et de le dire haut et fort.

                Après, si vous voulez me démontrer que la GPA ne comporte ni risques ni dérives potentielles, je vous écouterai avec intérêt, tout en vous souhaitant bonne chance, intérieurement. Et ce sera sincère.

                • @Petit Poney

                  « Après, si vous voulez me démontrer que la GPA ne comporte ni risques ni dérives potentielles »

                  Vous continuez à vouloir décider pour les autres. Il n’y a pas de liberté sans risque et les dérives sont surtout totalitaires de personne comme vous, il n’est pas prévu de vous imposer la GPA non plus.

                  Les risques existent aussi pour la procréation assistée, pour la naturelle, etc, etc …

                  Je ne comprends pas les discours collectivistes et moralisateurs.
                  – Vos choix personnels sont les bons (libre et responsable), alors il est extrêmement logique que ce soit les mêmes choix du plus grand nombre, nul besoin de les imposer par la loi.
                  – Par contre si vos choix sont par trop différents des choix des autres, c’est que ce qui est bon pour vous ne l’est pas pour les autres. Vous préférez en bon petit totalitaire imposé vos choix par la loi ou bien voir la loi vous imposer le choix des autres ? Nul besoin de loi encore une fois.

                  Vous croyez vraiment que les hommes sont tellement plus différents de vous qu’ils ne puissent choisir par eux mêmes ? Pour les autres (les plus différents) laisser les vivre leur choix, tant qu’ils ne vous les imposent pas.

                  • « Il n’y a pas de liberté sans risque et les dérives sont surtout totalitaires de personne comme vous, il n’est pas prévu de vous imposer la GPA non plus. »

                    Lorsqu’on évoque les risques de la liberté, ce sont les conséquences personnelles qui sont visées, ce me semble. Le schéma de la GPA est différent puisqu’il implique nécessairement un enfant, à qui elle est imposées.

                    En fait, l’enfant est le grand oublié de votre réflexion. C’est votre droit, mais ce n’est pas mon approche.

                    • @Petit Poney
                      « En fait, l’enfant est le grand oublié de votre réflexion. C’est votre droit, mais ce n’est pas mon approche. »

                      Dites moi connaissez-vous un seul enfant qui ai choisi de naitre et par la même ai eu le choix de ces deux parents (sinon c’est trop simple) ?

                      Bien évidemment que non ! Alors l’enfant n’entre de toute façon dans la réflexion qu’une fois né. Et tout ce qu’on lui souhaite pour lui c’est de trouver un peu de bonheur dans son existence et tout ce qu’on souhaite à nous c’est qu’il ne nuise à personne. Tout ceci indépendamment des mécanismes qui l’ont amené à exister.

  • Attention à ne pas sur-interpréter la décision de la cour de cassation.

    L’acte de naissance dont il est question mentionne « comme père celui qui a effectué une reconnaissance de paternité et comme mère la femme ayant accouché ». C’est donc la mère (porteuse) qui est inscrite comme mère et non pas la mère d’intention, ni même le donneuse d’ovocyte. La Cour ne légalise aucunement la GPA.

  • Perso, si j’étais une femme réduite à la misère, je préfèrerais voler mon pain plutôt que de porter le gosse d’un autre. Mon corps c’est chez moi.

  • Ce qui me gêne dans cette affaire ce n’est pas tant l’ouverture de la PMA et de la GPA à tous les couples qui souhaitent avoir un enfant, c’est son cout.
    En effet, la PMA dont bénéficient actuellement les couples stériles est prise totalement en charge par la Sécurité Sociale. Sachant que cela ne « marche pas » du premier coup, la SS prend en charge 4 tentatives maximum à raison de 8 à 10 000 euros de traitement à chaque fois.
    Donc, une fois la PMA ouverte aux couples de lesbiennes qui aujourd’hui doivent aller en Belgique ou en Espagne et paient le « service » de leur poche, pourront le faire en France gratuitement. Par souci d’équité et d’égalité, la GPA pour les couples homosexuels devra également être prise en charge gratuitement par la Sécu. La question sera de savoir s’il y aura en France suffisamment de « mères porteuses » qui accepteront de porter un enfant gratuitement (hors frais médicaux cela va de soi) ou à quel tarif ?
    Petit rappel le cout d’une GPA à l’étranger peut aller jusqu’à 100 000 dollars en fonction du pays où elle est pratiquée.
    Et on vient de nous annoncer que pour 2016 la Sécu devra faire 2,6 milliards d’économies (sans doute à nos frais en diminuant encore les remboursements et en augmentant nos cotisations)

  • On pourra sélectionner la porteuse :
    La 2CV(400USD) ou la Rolls Royce (250 000Euros), et bien sûr, ils iront tous dans les pays où elles portent pour 400USD.

  • A tous les amis conservateurs anti GPA (ca peut se comprendre), dans le paysage politique français, il n’y a qu’une seule position cohérente, c’est celle de l’écolo José Bové, qui s’oppose à la GPA, mais aussi à la PMA, Y COMPRIS POUR LES COUPLES HETERO ET LEGITIMES MAIS INFERTILES, par rejet de toute manipulation sur le vivant.

    Si vous ne voulez pas de GPA, voila ce contre quoi il faudrait se battre, ca et, evidemment, le mariage civil.

    Question : sachant que 10% des naissances en France ont plus ou moins recours à la médecine (PMA), acceptez vous de revenir sur cela ?

    • Je passerai sur la technique quelque peu mesquine qui consiste à (dis)qualifier de conservateur les gens en désaccord avec votre propos pour gagner l’argument sans avoir à le défendre.

      Si je comprends bien, s’il on est contre la GPA pour les couples homosexuels et les célibataires il faut, par souci de cohérence, refuser cette technique aux couples hétérosexuels. S’il est de votre droit de penser que 1=2 ou qu’un homme est équivalent à une femme, laissez-moi au moins la liberté de ne pas vous suivre sans pour autant me ranger dans le camp de M. Bové.

      L’une des revendications de la manif pour tous consistait à dire qu’un enfant avait besoin d’un père et d’une mère. On peut ne pas être d’accord. Mais je pense que la question mérite d’être posée car, selon moi, un homme est différent d’une femme, et donc un père d’un mère. Et cette question, parmi d’autres (éthiques, notamment), revient aujourd’hui avec la GPA.
      La réponse (sous forme de refus) apportée par les défenseurs du projet a souvent été de taxer d’homophobie tous ces chrétiens de manifestants: il suffit bien d’être 2 pour avoir le droit au mariage (et tout ce qui en découle, comme l’adoption), et toute personne qui pense le contraire est homophobe…
      Au PS, comme dans votre commentaire, hommes et femmes sont donc mathématiquement égaux.

      Si, comme vous le suggérez, Camarade Valls et Camarade Touraine devraient se rallier à la Manif pour Tous, peut-être devriez-vous vous rallier au Parti Socialise 🙂 Remarquez que ça ne pourrait pas leur faire de mal…

      • etre un conservateur n’a rien d’infamant. En tout cas, ne pas à prendre comme une insulte.

        • En effet… je le suis d’ailleurs sur certaines choses (beaucoup?). Mais, malgré le respect que je peux porter à l’homme pour ses convictions, la comparaison avec José Bové ne ressemble pas à un compliment.

          Merci pour ces articles, en tout cas. Je lis Contrepoints depuis moins d’un an, et je dois dire que cela constitue, bien souvent, une bouffée d’air frais (jusque dans les échanges au niveau des commentaires, qui restent souvent cordiaux).

    • José Bové est en accord avec ses convictions politiques: il n’y a rien de plus conservateur, par essence, que l’écologie. Les autres Verts, en revanche… 😉

  • Quelqu’un a t-il un exemple attesté de femme chirurgienne (ou avocate, ou cadre sup dans la finance, etc…) du 16ème (au hasard) ayant porté et enfanté pour un couple homosexuel éthiopien (au hasard) ?

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