Par Marius-Joseph Marchetti.
La polémique du moment est relative au « contrôle des chômeurs ». Il est plus facile de traquer les chômeurs que ceux qui les fabriquent. Mais comme disait Margaret Thatcher, la pauvreté est le sol nourricier du socialisme. Pas étonnant donc que les étatistes prennent des mesures de facilité plutôt que se remettre en cause.
Cette traque est le résultat de la fusion de deux branches, qui a augmenté les fonctions d’une troisième activité. En nationalisant l’assurance maladie et l’assurance chômage, l’État a confondu ensemble l’activité d’assurance et la solidarité. L’assurance est ainsi une activité qui n’entraîne pas de redistribution particulière. Des individus ayant des risques similaires, comme la maladie, mettent en commun des ressources qui iront en partie aux assurés qui seraient touchés par des dommages.
Le risque variant selon les individus, le montant de l’assurance varie lui aussi selon le risque encouru. L’assurance n’est ainsi pas une forme de solidarité, mais simplement un outil permettant de garantir la réparation d’un risque lorsqu’il se produira. Ceci ne relève pas de la solidarité puisqu’il n’y a pas de dons entre les différents individus assurés.
Le recours au mutualisme
Ceux n’ayant pas d’accident ne sont pas solidaires de ceux qui en ont eu. La fonction de solidarité, quant à elle, est une fonction gérée par des individus bien-portants qui donnent de leur argent, de leur bien, ou de leur temps, à des individus en situation de difficulté, sans rien attendre en retour. Les sociétés de secours mutuel n’ont pas attendu l’État pour émerger. D’ailleurs, c’est de sa responsabilité si, en France, elles se sont éteintes.
« J’ai vu surgir spontanément des sociétés de secours mutuel, il y a plus de vingt-cinq ans, parmi les ouvriers et les artisans les plus dénués, dans les villages les plus pauvres du département des Landes […] Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense… » Frédéric Bastiat
La prédiction de Frédéric Bastiat, énoncée dans Harmonies économiques, s’est révélée affreusement exacte.
L’État, sous couvert de solidarité, a nationalisé le secteur de la santé. Il a promis que par l’impôt, il l’accroîtrait à un niveau bien supérieur. Mais comme l’avait effectivement prévu Frédéric Bastiat, de cette institution serait bannie toute responsabilité, car le pilier qu’était la liberté avait été détruit. L’efficacité des sociétés de secours mutuel résidait dans le fait majeur qu’elles étaient libres. Le surcoût et la fraude émergeront, le déficit sera sans cesse grandissant, et les impôts n’auront de cesse d’augmenter.
« Mais je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution (secours mutuel) quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle, et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ? » – Frédéric Bastiat.
C’est dans cette optique que les sociétés de secours mutuel étaient opposées à la mise sous tutelle de l’État qui aura lieu en… eh non, pas en 1945, mais en 1942. C’est-à -dire sous le régime de Vichy. Car la Sécurité sociale française est avant tout un héritage de Vichy. C’est Pétain qui en a posé les bases en 1942, lesquelles seront reprises par le Conseil national de la résistance en 1945. L’État pétainiste nationalise les 33 plus grandes sociétés d’assurance, et inaugure le désormais célèbre numéro de Sécurité sociale.
La confusion entre assurance et solidarité
En confondant assurance et solidarité, l’État a permis l’augmentation toujours constante de son poids dans tous les domaines. Il a enfin eu une justification pour contrôler votre compte en banque, vous dire comment vous nourrir, quoi boire, et quel doit être votre poids. Cela justifie également la traque aux chômeurs qu’il a engagée.
Mais une question peut se poser : quel lien peut-il exister entre assurance maladie, assurance chômage et travail ?
Si vous êtes malades, vous n’attendrez certainement pas d’avoir un travail pour vous soigner. C’est pourtant la logique sous-jacente de ce système.
Dans un régime libre, vous épargnerez pour pouvoir amortir le choc en cas de chômage et retrouver un travail qui vous corresponde.
Dans un système où les termes du contrat changent en permanence car on décide pour vous, ce n’est pas possible. Dans un système étatisé, il n’y a que deux solutions possibles : le surcoût des soins dont la qualité diminue, ou carrément la répression.
Ce sont les monopoles publics et leur réglementation qui illustrent le mieux la théorie du monopole, à savoir que celui-ci dispose de deux choix fondamentaux pour augmenter son profit : diminuer les quantités offertes ou augmenter ses prix.
La branche bureaucratique (comprendre les vassaux de l’État), augmente inexorablement avec la fusion de l’assurance et de la solidarité.
« Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre ; mais ne pouvant plus compter sur l’action privée, il faudra bien qu’il y substitue l’action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. » – Frédéric Bastiat, Harmonies Économiques.
Mais dans la confusion générale, il est clair que l’État a annihilé ses objectifs visibles, à savoir assurer une bonne qualité de soin à sa population à des coûts qui ne soient pas prohibitifs. Son objectif principal, celui dont il ne se vante pas, a cependant bien été atteint ; il jouit désormais des revenus de dizaines de millions de personnes, en leur demandant qui plus est, peu ou prou, de le remercier.
Monopole public, mort de notre économie réelle
Le monopole public, notre « fierté française » signe la mort de nos artisans, commerçants, entreprises. C’est également un déficit de bien plus de 10 mlliards d’euros par an.
La Sécurité sociale rembourse tellement mal que les affiliés ont l’obligation de souscrire à une mutuelle (mutuelles auxquelles il n’y aurait pas nécessité de souscrire avec une assurance privée). Les syndicats patronaux et salariaux n’hésitent pas à l’utiliser comme manne financière (cf. Rapport Perruchot). Grâce à la Sécurité sociale, le salaire net d’un employé correspond à la moitié de ce qu’il coûte à son employeur. La Sécurité sociale, ce sont aussi des contrôles incessants qui encouragent de plus en plus de ménages à s’installer en Suisse ou au Royaume-Uni, par exemple.
Une assurance privée présente l’avantage que vous n’aurez pas à assumer ses déficits et à la sauver sans cesse de la faillite. De meilleurs prestataires apparaîtraient sur le marché.
Penser que la santé coûtera moins cher simplement parce qu’elle est nationalisée, consiste à nier une règle économique simple : un repas gratuit n’existe pas. Chaque chose a un coût, et vous dépenserez et gérerez votre argent d’autant moins bien que vous ne saurez pas réellement ce qu’il vous en coûte.
En somme, comme nous l’a montré Milton Friedman, il existe 4 manières de dépenser son revenu :
- Par soi-même et pour soi-même : un individu fait ses achats, en cherchant à obtenir le meilleur arbitrage coût/bénéfice, en cherchant des biens au plus bas coût pour la meilleure qualité.
- Par soi-même et pour quelqu’un d’autre : un individu achète un cadeau avec son argent pour l’offrir à un autre individu. Il fera attention à sa dépense, mais ne saura pas forcément ce qui fait plaisir à son camarade, car il ne détient pas toutes les informations à son sujet.
- Par quelqu’un d’autre et pour soi-même : nos parents nous donnent de l’argent pour que nous puissions nous faire plaisir. Nous ne ferons pas forcément attention à la somme que nous avons reçu, mais nous prendrons soin de notre choix car nous en serons les bénéficiaires.
Ces deux dernières manières de consommer ne sont pas optimales (autant financièrement que psychologiquement), mais la quatrième est un non-sens économique, car elle peut engendrer des pénuries ou des surproductions.
La voici :
Par quelqu’un d’autre et pour quelqu’un d’autre : c’est évidemment la méthode utilisée par nos États et institutions. Cette méthode est clairement non-économique en même temps qu’inefficace, car dans le cas de la santé, comme dans toute activité dans laquelle intervient l’État, celui-ci ne peut pas planifier.
Le prix étant un vecteur d’information, la suppression du système de prix (ou du système de connaissance) entraîne ironiquement une impossibilité de planification efficace ; le prix est l’outil véhiculant les milliards de connaissances à la disposition de chacun au travers de ses choix de consommation. En étant désormais dans l’obligation de s’en remettre à un voisin omnipotent pour obtenir des soins, sans que celui-ci ne bénéficie d’une connaissance parfaite de son bénéficiaire, il en résulte une attribution aléatoire de ces bénéfices.
L’État ne peut pas être performant, ni omniscient, malgré le fait que les plus grands experts du pays soient à ses côtés pour la simple et bonne raison que personne ne peut anticiper la direction de ce petit détail que nous appelons « La Raison Humaine ».
Cet article a été publié une première fois en 2015.
Mille fois d’accord ! On accuse souvent les chomeurs d’assistanat alors que la plupart cherchent de bonne foi un travail; mais sont victimes d’un système économique foireux à la tête duquel se trouve l’état qui empêche tout processus d’entreprenariat par ses normes/règlementations ubuesques.
Mille fois oui à la fin de ces monopoles qui nous coutent un bras pour remplir un puit sans fond.
+1000
Et très bon article au passage.
Merci d’une telle clarté
Les citations de Bastiat montrent qu’il est le plus grand economiste. Cent cinquante ans après tout ce qu il avait perçu du socialisme s est réalisé. Pour le plus grand malheur de ses victimes.
Oui, Bastiat est impressionnant d’acuité. Mais d’autres auteurs plus anciens également. Bastiat démontre de manière éclatante que les lois économiques, dès lors qu’elles sont étudiées avec objectivité, sans parti pris idéologique, respectant l’homme tel qu’il est et non en le déformant tel que des esprits malades voudrait qu’il soit, sont indifférentes aux époques et aux moeurs, aux technologies et aux évolutions sociales en général. L’économie ne s’invente pas. C’est une sage vérité, fondée sur la morale, qui se découvre progressivement. Il n’y a que deux camps pour regrouper les écoles économiques : d’un côté, les écoles humanistes, celles des vrais économistes attachés au progrès humain, et de l’autre les écoles anti-humanistes, celles des faux économistes recherchant viscéralement à perdre l’humanité, à la replonger dans la barbarie de la pauvreté absolue dont elle a réussi à s’extraire, même si c’est encore diablement précaire.
@ Cavaignac
J’ai du mal à partager votre enthousiasme! L’économie fait partie des sciences dites « humaines », soit « relatives selon le facteur humain »!
On peut donc en tirer des équations liant causes et effets, mais dans un contexte défini devenant conditionnel!
Une simple tyrannie peut changer la donne et modifier les causes, les effets ou les deux en même temps, alors que rien ne changera les sciences « dures » et les relations de cause à effet quelles ont mises en évidence!
@ theo31
Vous vouliez dire « le plus grand économiste FRANÇAIS », je suppose: l’expérience française n’a rien « d’universel »! Tout peut varier d’un pays à l’autre bien plus que ce que les Français s’imaginent!
Tres bon article. Je peux pas dire moins 😉
Magistral.
Respect!
J’imprime, j’encadre.
8,54 € tarif imposé pour prise de sang . Que reste il à la praticienne IDE . J’ estime que le minimum serait 13 . En fait dans ce tarif le cout du déplacement au domicile patient semble oublié.
Ce pays est une cage aux folls avec des cages dans la cage .
MORILLE Alain
vu le déficit de la sécurité sociale. ..comme la sncf ….les caisses de retraite…bref dirigés par des pantins ….et par des élites. ..des politique de toit bord …qii pendant ce temps s’engraisse à pleins régime. ..
quand vous entender ce Pepy qui fini son 2ème mandat à la tête de la SNCF :qu’il faut réinventer la SNCF ..la question :qu’à t il fait à part prendre son FRIC. …
Tout est bon dans cet article sauf l’intro qui relie la solidarité au don, contestant en conséquence que l’assurance puisse constituer une forme de solidarité. L’assurance est bien une forme de solidarité dans le cadre de la mutualisation du risque qui lui est consubstantiel: pour ne pas subir un risque grave aléatoire, on s' »associe » avec des semblables (on est donc solidaires), pour mettre en commun des cotisations destinées à constituer une réserve permettant de payer l’événement s’il survient chez l’un des cotisants. A concurrence naturellement d’une règle du jeu solidaire concernant la définition du risque assuré et celle des événements garantis, les franchises éventuelles, etc. Et il s’agit bien d’une activité de redistribution des sommes collectées vers celui qui est touché par l’événement assuré. En revanche ce qui caractérise l’assurance vs la solidarité nationale, c’est que la première découle d’un compte d’exploitation économique (les cotisations dépendent du risque réèl chiffré selon les historiques et la segmentation et on ne payera pas au delà des sommes encaissés) alors que la seconde découle de décisions politiques dont on connait les moteurs, rappelés d’ailleurs par l’article.
Hmm attention à la confusion entre association et solidarité.
La solidarité – par définition – implique que vous êtes responsables de l’état de ceux avec qui vous êtes solidaires.
Ce qui n’est pas forcément le cas dans une association, où vous vous engagez dans un contrat avec certains termes qui ne sont pas forcément de la responsabilité.
Dans le cas de la mutualisation d’un risque, vous mutualisez des moyens, des ressources. Mais en aucun cas vous n’êtes responsables de l’état de santé des autres participants
— contrairement à la solidarité nationale où les bien portants qui n’ont jamais a activer leur assurance paient quand même pour les autres. Souvent au même prix arbitraire.
C’est ce qui amène la différence entre prélèvement obligatoire (solidarité), et une prime à verser qui peut varier selon votre risque (assurance).
Notez que l’assurance peut très bien être obligatoire sans devenir de la solidarité nationale : l’assurance auto est obligatoire. Pour autant, le montant de sa prime dépend de votre historique de sinistres (bonus / malus pour les bons / mauvais conducteurs) et de l’état global du marché, et non pas d’une décision arbitraire de politique de redistribution.
« L’assurance n’est ainsi pas une forme de solidarité mais simplement un outil permettant de garantir la réparation d’un risque lorsqu’il se produira. »
Sans doute pas dans l’esprit. Mais dans les faits, si, c’est bien une solidarité qui s’exprime dans la redistribution des biens portants vers les malades, ou des actifs vers les chômeurs, ou des pas volés vers les volés… etc.
La seule différence entre le système assurantiel et le système de solidarité est la permanence de l’état de l’assisté. On n’est pas volé tous les ans, on n’est pas malade tout le temps, mais par contre, une famille nombreuse (allocation familiale) c’est pour la vie, une vieillesse (APA) c’est pour un bon bout de temps… Le chômage est entre deux chaises : tout le monde n’a pas vocation à rester chômeur, mais c’est un état transitoire qui risque de durer…
Bref, comme dit l’autre, entre l’assurance et la solidarité, il n’y a une différence de nature, mais de degré.
Il y a une différence fondamentale : le prix.
Dans un système assurantiel, le prix de la prime dépend du marché et de son propre bonus/malus. Il est soumis à la concurrence.
Dans un système basé sur la solidarité, le prix est fixé de façon purement arbitraire en déconnexion totale avec la réalité des situations.
« Dans un système basé sur la solidarité, le prix est fixé de façon purement arbitraire en déconnexion totale avec la réalité des situations. »
Pas d’accord. Car ces prix reposent sur une réalité de dépenses de soins, les hopitaux ou les cliniques, les infirmières, les médicaments, etc. Ce sont ces dépenses qui conditionnent la base du montant des cotisations/primes qui sont prélevés dans le portefeuille des assurés. Ce qui est éventuellement variable, c’est le coût des structures de remboursement de ces dépenses aux patients. Je n’ai aucune illusion sur les gains, très minimes, si gains il y a, à attendre du passage éventuel d’un système solidaire/étatique à un système assurantiel/privé.
« Ces prix reposent sur une réalité des dépenses de soins »
Oui, sauf que c’est l’état qui décide de cette réalité, pas une marché libre :
L’état décide des prix des médicaments (tarifs réglementés), ce qui n’est pas sans poser certains problèmes notamment quand certains fournisseurs refusent les tarifs imposés.
L’état fixe aussi la rémunération des professionnels de santé : regardez tous les débats sur la consultation à 25€ et la chasse aux médecins qui osent vouloir fixer eux mêmes leurs tarifs.
Dès lors, la « réalité des dépenses » est biaisée, car l’état y inclut des considérations politiques et budgétaires qui n’ont rien à voir avec un marché libre.
Et par conséquence, le cout de cette solidarité est soumis à l’arbitraire et non pas à un marché libre.
Sur Vichy, c’est vrai, beaucoup de notre vie quotidienne est un héritage de décisions vichystes, reprises par l’Etat républicain après la fin de la guerre. Des panneaux de signalisations par symboles (il fallait que l’occupant allemand puisse les lire) à l’ordre des médecins, en passant par la fête des mères ou celle du travail (travail famille patrie), la carte d’identité, ou le délit de non assistance à personne en danger…
Sur la sécurité sociale vs l’assurance privée, je ne partage évidemment pas l’enthousiasme de l’auteur. La sécu a ses lourdeurs, certes, mais l’assureur privé a ses actionnaires à rétribuer. Et encore heureux, le système de soins, quel qu’il soit, finance d’abord et surtout les soins, avant de financer les structures.
Je renvoie donc l’auteur à sa citation « il n’y a pas de repas » gratuit. Il n’y a pas beaucoup de gain à attendre d’un changement dans l’organisation. Des messages du type « mangez 5 fruits et légumes par jour », bref plus de prévention, seront probablement plus utiles pour faire baisser les coûts.
« mais l’assureur privé a ses actionnaires à rétribuer. »
La sécu a la clientèle électorale des personnalités politiques à rétribuer. Rien ne prouve que celle-ci soit moins cupide ou mercantile que des affreux capitalistes.
« « il n’y a pas de repas » gratuit. Il n’y a pas beaucoup de gain à attendre d’un changement dans l’organisation. »
Financièrement rien ne prouve que vous ayez tort. En effet peut être les assurances privées en concurrence ne seront elles pas moins chères. En revanche elles seront libres et on ne sera pas forcé de traiter avec partenaire commercial même si on le déteste. C’est un gain objectif par rapport au despotisme du monopole.
La seule véritable liberté serait d’être son propre assureur. Dès l’instant où l’assurance devient obligatoire, que ce soit du pur privé, du mutualiste, ou de l’étatique, la différence est minime en pratique. Ne reste que des positionnements idéologiques, ou pire, lobbyistes…
Marius Joseph Marchetti:
Merci. C’est magnifiquement énoncé. Puissent des jeunes étatistes vous comprendre!
Merci encore pour ce merveilleux travail de mise en forme de la pensée libérale.