Climathon, semaine 29 : Jean Jouzel assure

Qu’est-ce que la presse va encore inventer pour nous vendre le réchauffement climatique ?

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Jean Jouzel (Crédits : Parti socialiste, licence Creative Commons)

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Climathon, semaine 29 : Jean Jouzel assure

Publié le 22 juillet 2015
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Par Benoît Rittaud.

Jean Jouzel (Crédits  : Parti socialiste, licence Creative Commons)
Jean Jouzel (Crédits : Parti socialiste, licence Creative Commons)

La compétition de propagande climatique se poursuit, avec quelques contributions originales qui n’ont pas fait trembler Jean Jouzel. En vieux renard, notre vice-président du groupe scientifique du GIEC a assuré sa victoire au climathon de cette semaine en jouant à domicile. Sa huit mille sept cent quarante neuvième nouvelle interview dans Libération assume dès le titre son caractère de propagande explicite : Jean Jouzel, « La prise de conscience se fait à partir d’événements extrêmes ». Non, ce n’est pas un lapsus, notre climatologue d’État assume. Pour ceux qui souhaiteraient éviter de cliquer sur le site de Libé, voici un condensé de l’interview de notre vainqueur de la semaine :

La sécheresse en Californie : le réchauffement climatique ?

Je suis scientifique donc prudent. Ça chauffe de façon catastrophique, mais pour les sécheresses, contentons-nous de dire qu’à l’avenir, oui, bien sûr, ce sera terrible.

Pourquoi ?

Le réchauffement a pour effet de rendre tout pire. Là où il pleut trop, il pleuvra encore plus, là où il ne pleut pas assez, il pleuvra encore moins. Conséquence : des réfugiés climatiques par milliards.

Mon dieu, mais que faire ? Je vous en prie, éclairez-nous de vos saintes lumières !

Ce sera dur. Tous les signes sont défavorables. On pourra croire s’en sortir avec de petites solutions, mais ne vous faites pas d’illusions : seule la repentance climatique globale nous sauvera.

Dans notre monde impie, comment y croire ?

Il faut que la canicule et la sécheresse frappent fort. Ainsi les gens nous croiront-ils peut-être. Mais il en faudra beaucoup : même le typhon Haiyan n’a pas suffi. Vivement un très très gros truc.

Les accessits de la semaine

La semaine 29 a été également placée sous le signe d’une certaine légèreté estivale grâce aux efforts méritoires de l’hebdomadaire France Dimanche. Celui-ci ajoute cette semaine un élément nouveau à la fameuse liste de John Brignell de toutes les choses causées par le réchauffement climatique : la canicule a en effet fait une nouvelle victime célèbre en la personne d’Évelyne Dhéliat.

Rappelons que la « jolie blonde de 67 ans » s’était, en décembre dernier, prêtée au jeu des belles vidéos de propagande de l’Organisation Météorologique Mondiale en présentant le bulletin météorologique français du 17 août 2050. Cette fort belle pièce de bourrage de crâne d’éveil des consciences aurait bien sûr mérité une victoire au Climathon mais, comme tous les grands génies, « la déesse de la météo » avait eu raison trop tôt, c’est-à-dire avant la création de notre compétition. France Dimanche détaille :

« cette fiction très réaliste, qui avait pour but de sensibiliser l’opinion sur le réchauffement climatique et ses causes, a rejoint de façon très angoissante la réalité que nous vivons avec la canicule qui s’est abattue sur toute la France. (…) En ce mois de juillet étouffant, qui prouve, s’il était besoin, que ses prévisions d’alors étaient fondées, on peut imaginer que la présentatrice subit également les terribles effets de la canicule. »

Il est clair en effet que le bref épisode de températures élevées et la terrible apocalypse thermique qui a dévasté la Nation sont la preuve la plus manifeste que les prédictions de « cette pro du climat, très investie dans les questions de préservation de la planète » étaient justifiées. Mais il y a plus grave :

« cette vague de chaleur qui s’est abattue sur la majeure partie du pays, et qui doit provoquer, chez elle aussi, de nombreux inconforts, n’est rien à côté des… »

À la réflexion, non : le jury du Climathon, conscient de sa responsabilité auprès de ses plus jeunes lecteurs, déjà innocentes victimes de la tragédie climatique écrite par leurs parents, décide finalement de ne pas reproduire la fin de l’article de France Dimanche. En effet, les « inconforts » subis par « la charmante femme » en raison des récents jours chauds de l’abominable fournaise dont peu ont réchappé s’avèrent en l’espèce n’être que d’aimables distractions estivales. Pour des raisons de décence, seuls les lecteurs adultes et avertis sont autorisés à cliquer sur le lien vers l’article de France Dimanche pour voir de quoi il retourne.

La légèreté estivale est aussi la marque d’une belle réalisation de BFM TV qui nous apprend l’existence de « jeux vidéos 100% français au service de la planète ». Dès l’introduction, on comprend que l’auteur ne nous prend pas pour des imbéciles :

« Réchauffement climatique, développement durable, protection de la planète. Ces enjeux sont de plus en plus mis en avant avec la tenue de grandes conférences, de sommets mondiaux. Problème, ces notions paraissent encore floues et réservées à un public averti d’experts ou de scientifiques. Pour pallier cette constatation, plusieurs entreprises françaises entendent vulgariser ces concepts au moyen de jeux vidéo. »

Ainsi, dans le jeu Terrabilis, le mot d’ordre est le suivant :

« Un comportement positif, entendez par là respectueux de l’environnement, et tout le monde en profite. Une action négative et votre communauté en pâtit. Une communauté bien réelle. »

Bien réelle, si si : aussi réelle, même, que le sont les prévisions des modèles climatiques pour 2100. C’est dire si c’est du réel. Seul petit souci, qui semble un peu réel lui aussi :

« Soutenu par l’Unesco, le ministère de l’Écologie et du Développement durable, et les Nations-Unies, il se heurte pour l’instant à un problème de financement et vient de lancer une opération de crowdfunding. Il lui manque encore près de 40.000 euros pour boucler son budget évalué à 120.000 euros. »

Le jeu devant sortir au moment de la COP21, y a p’têt pas que la communauté des gamers qui risque de pâtir d’une vilaine « action négative » telle que n’en avoir rien à cirer se désintéresser lâchement de l’assistance à projet sauveteur de planète en danger.

« Si vous en avez assez d’utiliser toujours le même jeu, le soir dans les transports, en rentrant chez vous, » transitionne habilement BFM TV (quoique la lassitude devrait mettre du temps à s’installer vis-à-vis d’un jeu qui n’existe pas encore), un autre vous tend les bras : Fresh your world, dans lequel « grimé en esquimau, vous avez pour but d’attaquer les producteurs de CO2 à coups de boules de neige ! »

Avec de telles idées made in France, la silicon valley n’a plus qu’à bien se tenir.

Télérama apporte sa contribution à la résolution des grands problèmes de notre temps et nous livre un concentré de propagande et d’idéologie sur le thème « élevage et réchauffement climatique » qui  le positionne d’emblée au plus haut niveau de la compétition. C’est à un beau plaidoyer que se livre notre magazine culturel préféré contre l’agriculture productiviste. Peu de réflexion sur les problématiques de sécurité alimentaire et les enjeux d’un passage à 9 milliards d’humains d’ici 2050, car ce qui compte, c’est de jouer sur les peurs et l’émotion faire passer quelques messages clefs. Et avec le climat, dans ce domaine, c’est du velours. Télérama n’y va pas avec le dos de la cuillère pour convaincre le lecteur de l’impact à venir de l’augmentation de la production de la viande sur le climat : « les humains aussi finiront en rôti. Étuvés par le dérèglement climatique ». Avec une image aussi poétique, difficile de déguster son steak en parfaite bonne conscience. LA solution ? Le circuit court, qui permet à bon compte de ressusciter le bon vieux protectionnisme possède les plus belles vertus, car « il donne aux consommateurs que nous sommes le pouvoir de refroidir la planète ». Trop cool, le circuit court.

Le Journalderéférence a contre-attaqué en publiant une tribune de deux économistes qui eux aussi n’hésitent pas à faire preuve d’audace et d’originalité. Leur solution radicalement innovante est de nature à révolutionner le problème des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. Après avoir démontré l’inefficacité des normes dans ce domaine, qui conduisent à des résultats peu probants, eurêka !, les deux cerveaux de l’université de Pennsylvanie et de celle de Toulouse, ont trouvé the solution. Cramponnez-vous dans vos fauteuils, ça déménage : il faut instaurer une taxe sur les carburants. Si c’est pas de l’idée innovante, ça. Une bonne taxe conduirait les consommateurs à moins utiliser leurs véhicules et à acquérir des véhicules plus propres… et voilà le cercle vertueux en marche, que du révolutionnaire et de l’efficace, et accessoirement rien à voir avec du punitif. Toutefois, il est dur de faire face à l’obscurantisme des masses. Les auteurs conviennent donc, la mort dans l’âme, que « dans bien des pays, les taxes sur le carburant font face à une forte opposition politique ». Il faudra bien y arriver pourtant. En effet, dans un pays comme la France où les taxes représentent à peine plus de 60% du prix des carburants, l’impact sur les émissions de CO2 est encore un peu… faible, disons.

Les assureurs, qui se sont déjà signalés en semaine 27 par l’intermédiaire de la Lloyd’s,  poursuivent leur progression en chiffrant les dégâts occasionnés par le réchauffement climatique. Inutile de dire que ça va faire très mal. On est donc très inquiet en découvrant le titre de l’Argus des assurances : « Climat : les catastrophes naturelles ont coûté 32 Milliards d’euros au premier semestre ». Eh oui, c’était écrit : nous devons à présent payer le prix de notre inconséquence. Face aux menaces terribles et aux drames humains que nous avons sous les yeux, il serait évidemment inconvenant de signaler les amalgames les plus grossiers quelques raccourcis entre « événements climatiques » et « catastrophes naturelles ». La catastrophe ayant généré le plus de pertes (d’ailleurs globalement moins importantes que les années précédentes) est le séisme du Népal, ce qui prouve bien que celui-ci est un effet délétère du réchauffement. Les assureurs suivent ainsi la voie tracée par François Hollande, vainqueur de la semaine 9 pour avoir, déjà, compté les tremblements de terre comme l’une des conséquences du réchauffement climatique.

Un blâme et une exclusion

Jean Jouzel René Le HonzecC’est avec tristesse que le jury se doit cette semaine de prononcer un blâme à l’endroit du Figaro, qui par deux fois a failli cette semaine : la première en relayant les propos du docteur François Piette pondérés et raisonnables qui minimisent scandaleusement les effets inimaginables de la cataclysmique Canicule de début Juillet 2015 en France, allant jusqu’à titrer que « la canicule est un événement plutôt précipitant que mortel ». Devant le drame vécu par tant de familles à cause de notre responsabilité collective, comment un docteur peut-il montrer tant d’indifférence ? Et comment un journal aux nombreux accessits au Climathon peut-il se faire le porte-voix de ce type de propos abject ? Journal qui, pour aggraver son cas, a jugé bon de rendre compte d’une étude selon laquelle « une mini période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030 ». Voilà maintenant qu’il serait possible que le Soleil joue un rôle sur le climat : non mais délire, quoi.

Double blâme au Figaro, donc, à qui le jury demande de se ressaisir très vite sous peine d’exclusion.

Une exclusion qui frappe cette semaine un autre journal, qui s’est rendu coupable de la même annonce sur 2030 que le Figaro mais cette fois en le mettant en première page, malgré les cris des enfants grillés par le soleil trop ardent de l’an 2046. Le Matin, quotidien genevois, est donc définitivement exclu de la compétition pour ce crime de lèse-réchauffement que rien ne saurait pardonner :

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  • Je viens de revoir le bulletin météo de 2050 de Mme Dhéliat mentionné ici et fut très surpris de voir qu’elle donne, pour « preuve » du « réchauffement, la courbe en « crosse de Hockey » de Mickael Mann.
    Hors cette courbe est sans doute la plus bidonnée de toutes les courbes prévisionnelles des températures.
    Les mesures ont été sélectionnées avec soin pour obtenir les résultats souhaitées et la méthode statistique pour arriver aux résultats est complètement fausse.
    Tout ceci est prouvé et démontré.* Steve McIntyre fut le premier à le découvrir.
    Cet énorme mensonge scientifique a pourtant été la base des rapports du GIEC de 1990 et 1995 pour lancer cette ineptie de réchauffement climatique par cet organisme onusien supporté bêtement par tous les états.
    On apprécie d’autant plus la manipulation quand on sait que M. Mann était alors qu’un jeune doctorant n’ayant rien publié auparavant mais fut cependant choisi par le GIEC comme « expert »…
    Mais c’était en 1990 et 1995, il y a longtemps, et depuis le GIEC ne parle plus un mot de cette courbe dans ses rapports mais de « hiatus » car depuis une vingtaine d’année la terre ne se réchauffe plus…
    Ce qui n’a pas empêché TF1 de nous la ressortir grâce à Mme Dhéliat . Éduquons, Eh, du c.. !!!

    *Lire le livre de Montfort: The Hockey Stick Illusion
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Hockey_Stick_Illusion

  • Bon décidément vous en voulez beaucoup aux scientifiques et à leurs modèles tous trafiqués.
    Alors oubliez les modèles et penchez vous sur l’état actuel des choses:
    -Fonte de la banquise arctique estival (minimum en mi septembre) prévue pour 2080 par le GIEC en 2007 et actuellement prévue pour avant 2020.

    http://arctic-news.blogspot.fr/

    -2014 année la plus chaude depuis le début des mesures en plus sans El Nino, 2015 est partie pour battre ce record…

    A propos de l’âge de glace pour 2030 je vous conseille plutot de rechercher directement des interviews de l’auteur de l’étude, ou elle est dépassée par l’exagération des médias sur le reffroidissement.
    Vous etes en pleine idéologie sans vous confronter au monde réel.

    • Mais c’est pas les élucubrations de ceux qui confondent météo et climat mais bien les modèles qui sont sensés nous inquiéter !

      C’est pas les statistiques plus ou moins foireuses sur l’année XXX, mais l’évolution à long terme qui compte. Ce n’est pas une augmentation ou une baisse qui a la moindre importance, mais la vitesse du changement, si ce changement s’accélère et s’il est ou non borné.

      Les records, c’est bon pour les journalistes et les c. qui les lisent … Le monde réel a peu de chose à voir avec la presse.

      • Curieux lapsus d’écriture.
        Je suppose que vous vouliez écrire « censés » et vous avez écrit « sensés » !
        Ainsi donc les modèles sont sensés. Dont acte.

        • Si les modèles étaient sensés, on s’inquièterait à juste titre . Mais ce n’est pas le cas : ils n’intègrent que ce qui est connu et avec en plus des à-priori douteux.

          Il manque au moins 2 paramètres majeurs :
          – l’effet des océans et des oscillations à moyen et long terme constatées mais non comprises (donc pas modélisées)
          – l’effet (probablement électromagnétique) solaire et de ses fameuses taches noires, qui ne modifient pas l’ensoleillement mais dont l’effet est historiquement connu. (non compris donc pas modélisé)

          Plus grave, cela indique que l’évolution du climat ne peut pas se réduire au rayonnement solaire, aux aérosols et à la composition de l’atmosphère. Sans même aborder l’effet de la couverture nuageuse (et comme par hasard, c’est dans les zones tropicales que les modélisations sont les plus divergentes de la réalité).

          • « Si les modèles étaient sensés, on s’inquièterait à juste titre .  »
            Non, au contraire, on devrait être très rassuré.
            Un modèle ce n’est rien d’autre qu’une version simulée de « voyons ce qui se passe si je suppose X et comparons aux observations pour tester si l’hypothèse X est valable.  »
            Ainsi, un modèle qui suppose un fort impact des GES, ça sert à REFUTER cette hypothèse, pas à la confirmer.
            Et de fait, les modèles sont très clairs : était supposé que les modèles sont bien fait et rendent bien compte des hypothèses qu’ils sont supposé tester, SI les GES avaient l’impact qu’on leur attribue, ALORS la température serait presque 1° plus élevée aujourd’hui que ce qui est observé, et une stabilité de plus de 15 ans n’auraut pas pu être observée.
            Donc les GES n’ont pas l’impact qui leur est attribué.
            Enfin, c’est ce que concluraient tout scientifique …

    • Si on a une hausse, puis un plateau, et (beaucoup) de variabilité naturelle autour de la trajectoire (tant qu’en fait on a beaucoup, mais alors beaucoup de mal à savoir ce qui monte et ce qui descend), il est tout à fait évident qu’on va, régulièrement, battre des records de températures les plus hautes de… la courte période sur laquelle on se base pour effrayer le chaland. Rien de bien étrange ni terrible, juste de « l’analyse de fonction » niveau seconde.

      Si vous comparez des prévisions à des prévisions vous avez un petit problème de fiabilité, mais alors tout petit… Mais pour ce qui est de l’étendue et de la masse des glaces polaires totale (nord et sud) on a des oscillations mais ça semble remarquablement stable dans le temps, donc je n’ai guère de craintes : les deux modèles comparés sont mauvais, l’un plus que l’autre, certainement mais ça ne dit pas grand chose sur la réalité.

      Pour l’autre étude, évidemment qu’ils disent « hé, ho, c’est potentiel, on sait pas trop, tout ça….  » S’ils ne le faisaient pas ils seraient propagandistes et non scientifiques (donc ils diraient comme les autres « ça va chauffer »). S’ils ne le faisaient pas, ils auraient des problèmes pour avoir des financements. S’ils ne le faisaient pas ils auraient peut-être des soucis d’emploi et se feraient virer de leur fac. La pensée indépendante et les résultats scientifiques ça va un peu, mais faudrait pas nuire à la réputation qui permet de faire rentrer de l’argent.

    • Je ne savais que 2014 était l’année la plus chaude jamais enregistrée vous avez des sources?

      Parce que toutes les données que j’ai concernant 2014 montrent certes une mesure à l’écart la plus importante jamais enregistrée de l’ordre de quelques centièmes de degrés Celcius par rapport aux précédents records selon les différents offices (Nasa, NOAA, HadCRUT4) mais ils ne faut pas oublier que l’incertitude du résultat donné est de l’ordre de 0.1°C et que donc il est impossible de conclure que 2014 est l’année la plus chaude jamais enregistrée.

      Mais on reconnait bien là la propagande qui est faite dans la presse et qui consiste toujours à donner des résultats sans incertitudes démarches non scientifique si l’en est.

      • J’allais l’écrire…

      • Plus chaude de 2 centièmes, avec une marge de 1 dixième et une certitude de 38% des chercheurs.
        Mais aller plus loin que le sensationnalisme et les gros titres alarmistes, c’est pas quelque chose que peut faire un doctrinaire écolo…
        Quant à l’arctique, d’après les prévisions alarmistes, il devait être fondu totalement il y a peu…

      • Je serais bien preneur de vos sources car j’ai bien envie d’approfondir et mieux comprendre alors.
        Quand aux miennes je vous les épargne elles sont tellement présentes de partout…

      • Ce n’est de plus pas l’année la plus chaude pour les mesures de l’UAH et du RSS qui utilisent un réseau de satellites balayant la surface (y compris les océans) et non des thermomètres plus ou moins bien répartis ou placés dans de mauvais emplacements (ilots urbains), avec de savants calculs d’extrapolation et de correction – permettant au NOAA et au HAD de fournir des résultats différents avec les mêmes thermomètres …

        On a dépensé des fortunes pour placer ces satellites en orbite (c’est pas grave, c’est l’état qui paye). Mais comme leur données de sont pas giequement politiquement correctes, il semble qu’on n’en tient pas compte. C’est un peu comme les référendum …

      • Et encore, la NOAA est isolée sur ce point. RSS, UAH et même Hadley CRU ne conferment pas.

        • Vous pouvez m’expliquer ce qu’est RSS? pour UAH vous voulez parlez de l’université de l’Alabama?
          Concernant Hadley CRU je dois être vraiment endoctriné mais dans tous les dataset je vois 2014 au max c’est même plus pessimiste que le NOAA non? on est à plus de 1 degré de reffauffement!
          La preuve:
          http://www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/

          • Autant pour moi j’ai lu trop vite, je suis certainement trop alarmiste, bref ils sont à 0.9, bref c’est comparable à NOAA

            • « ils sont à 0.9 » ?

              Sur un siècle, par rapport à un minimum en 1910, avec des données reconstituées à partir de données peu précises au delà de quelques décennies, avec un écart important inexpliqué entre hémisphères Nord et Sud, et avec un plateau remarquable depuis 15 ans.

              Et plus le plateau s’allonge, plus on bat soit-disant des records afin de compenser médiatiquement ce petit problème dans les modèles …

            • de façon générale, ce qui étonne c’est la certitude affichée voire estimée et quantifiée..on a l’impression d’assister à une mise en pratique d’un principe de précaution »…

    • Etes vous aussi sûr que vous, vous êtes dans le réel?

    • Croire en « maman planète Terre » est une erreur typiquement humaine. La Terre est une planète comme les autres avec la particularité d’avoir développer la vie. Elle subit des aléas cosmiques et planétaires, et « la vie » s’est adaptée. Le risque existe d’une extinction totale. Changement d’orbite, impact de météorite… L’humanité aurait mieux à faire en trouvant des solutions d’adaptation et de survie plutôt que de ponctionner le portefeuille des masses pour maintenir le train de vie des nantis.

    • Il faut regarder l’envers de la pièce, c’est à dire le record d’extension de la banquise Antarctique battu année après année depuis un bon moment. Oui, l’autre bout de la Terre qui n’a pas l’air de compter au point où on se demande s’il existe bien un hémisphère sud sur cette planète…

      2014 année la plus chaude depuis le début de mauvaise mesures…
      Trouvez-moi 10 jeux de données sur le 20e siècle sans interruption répartis sur le continent Africain, en Arctique, en Antarctique, en Amérique du sud et en Chine et on en reparlera. Et encore on ne parle là que des terres cad 30% de la surface du globe.

      Bon, je vous le dis tout de suite, ça n’existe pas.

      je vous conseille donc de vous intéresser au sujet au lieu de balancer ce que vous avez lu dans Pif Gadget.

      • Oui je me suis intéressé au sujet et je vous conseille de faire la même chose, vous verrez que pour l’Antarctique c’est un peu plus complexe que ce que vous annoncez…
        La banquise a tendance à augmenter mais les glaces terrestres (qui contribuent à l’élévation des océan contrairement à la banquise) diminuent…
        Alors oui c’est pas aussi simpliste, ça peut s’expliquer entre autres justement par la fonte des glaciers sur le continent qui apportent une grande quantité d’eau douce qui gèle plus facilement que l’eau salée.
        Mais bon tant qu’on considère la nature comme un simple instrument à exploiter pour notre gain personnel on a tendance à la réduire et on voit bien où nous mène cette démarche…

        • « Oui je me suis intéressé au sujet »
          Clairement pas encore assez, parce que vous débiter quand même des bêtises un peu grosses.

          « vous verrez que pour l’Antarctique c’est un peu plus complexe que ce que vous annoncez… »
          Absolument. Notamment, en Antarctique quand ça fond l’atmosphère et les GES n’y sont pour rien c’est … par en dessous, à cause de la chaleur terrestre !

          « les glaces terrestres (qui contribuent à l’élévation des océan contrairement à la banquise) diminuent… »
          Non, pas LES glaces terrestres. DES glaces terrestres. Dans les Alpes, notamment, ce qui permet de retrouver des villages ou des mines sous les anciens glaciers « éternels ». La mer de glace n’existait pas au moyen age, et elle recule depuis 1800 (mais c’est les GES, forcément les GES, n’est-ce pas ?) . Dans l’Himalaya c’est plus grand et moins bien connu, mais il semble que le volume de glace AUGMENTE.

          Mais bon tant qu’on considère la nature comme une bonne mère gentille et stable, qui n’a aucune variation spontanée, et a fortiori défavorable (qui ne sont donc que des châtiments pour nos péchés) , bref tant qu’on raisonne comme un créationniste, on a tendance au bigotisme et on voit bien où nous mène cette démarche…

          • « Absolument. Notamment, en Antarctique quand ça fond l’atmosphère et les GES n’y sont pour rien c’est … par en dessous, à cause de la chaleur terrestre !  »
            Ah bon la chaleur terrestre???
            Alors là je voudrais bien qu’on m’explique comment on peut avoir des glaciers sur le continent le plus aride de la planète? Avec une source chaude qui fait fondre sans cesse le peu de glace qui s’y forme…

            Que les glaciers reculent avant la révolution industrielle et les GES je ne vous ai jamais dis le contraire… Mais les GES accentue le phénomène, c’est assez évident.

            « Mais bon tant qu’on considère la nature comme une bonne mère gentille et stable, qui n’a aucune variation spontanée, et a fortiori défavorable »
            Vous aimez inverser les propos?
            Nos deux avis peuvent paraitre réductionnistes et je le pense mais la réalité se situe surement plus vers une exploitation trop exagérée de la planète actuellement, je vous accorde que du temps de la préhistoire j’aurais eu le même discours que vous…
            Depuis grâce à Darwin on évolue et aujourd’hui il me paraît difficile de fermer les yeux sur l’écologie à moins d’être créationniste (d’ailleurs insulte qui me fait bien rire venant d’un site qui se sert énormément des résultats de l’université d’Alabama…)

            • « Alors là je voudrais bien qu’on m’explique comment on peut avoir des glaciers sur le continent le plus aride de la planète?  »
              sérieux ? vous ignorez que l’Antarctique est le plus aride PARCE QUE toute l’eau y tombe en glace et ne s’en évapore jamais ? que son épaisseur se mesure en kilomètres ? Vous devriez vraiment suivre le conseil que vous donnez : vous renseigner un peu …

              « Mais les GES accentue le phénomène, c’est assez évident. » évident, évident … les miracles sont évidents pour les croyants, aussi …
              Par contre, pour un scientifique, si vous observez un phénomène A sans le phénomène B, puis le même phénomène A avec le phénomène B, il n’est pas évident que le phénomène B accentue le phénomène A, non. Surtout quand le phénomène A est PLUS lent dans le second cas que dans le premier…

              « la planète », c’est un mot, un concept. Tout le monde ne met pas la même réalité derrière. Les êtres vivant s’en foutent, ils exploitent au maximum toutes les ressources qui leur sont offertes. C’est leur nature d’êtres vivants, et les humains ne font évidemment pas exception. « exploitation trop exagérée (sic) de la planète », c’est synonyme de VIE, tout simplement.
              Après chacun voit midi à sa porte. Personnellement je préfère qu’on brûle du gaz, du pétrole et du charbon, plutôt que du bois. Je trouve préférable « pour la planète » qu’on rende à la biosphère tous ce bon carbone perdu sous terre pendant des millions d’année. Et que l’agriculteur moderne se contente de 1 ha pour me nourrir alors qu’il lui en faudrait 3 ou 30 sans l’énergie fossile. Un jour elle nous manquera, c’est sûr, mais tant qu’elle existe pourquoi s’en priver ?

    • Année la plus froide dans l’hémisphère sud …. ça devrait équilibrer la canicule actuelle de l’hémisphère nord ?

  • Excellent bulletin …..
    Mais …..
    Il faut être complètement cinglé pour oser, je dis bien oser, aller à contre courant de la pensée unique qui nous est serinée tous les jours à chaque journal radio ou télé, dans chaque quotidien ou hebdomadaire.

    Si le citoyen lambda n’a pas encore compris que la terre se réchauffe c’est à désespérer ….. il est complètement obtus.
    Il pleut: ; c’est le réchauffement
    il vente: c’est le réchauffement;
    il fait froid: c’est le réchauffement;
    etc, etc, etc,

    Rassurez vous je suis encore plus climato-septique que vous pouvez l’imaginer et j’en ai ras le bol de ces politiques, pseudo experts, pseudo scientifique et vrais de vrais « verts ».

    Ceci ne veut pas dire que nous puissions impunément continuer à faire tout et n’importe quoi c’est ma seule certitude

  • Ce que j’adore c’est leurs grands délires sur les « événements extrêmes » alors que sur quasiment tous les papiers que j’ai regardé traitant de ce sujet on trouve au cÅ“ur de tout ça une petite loi normale toute mimi et pas hyper crédible.
    Donc modélisation faiblarde sur des hypothèses distributionnelles faiblardes et hop on fait peur à tout le monde. Ce qui me fait peur avec la climato mode GIEC c’est la quantification de l’incertitude et le risque de modèle. Mais ça, ils s’en foutent semble-t-il, les climascrologistes.

    • on peut ajouter que ce qui fait peur c’est la participation de scientifiques à ce jeu du « fais moi peur », dès qu’il s’agit de climat, vous verrez des scientifiques comme jouzel ne pas broncher devant un énormité pro cause et vous le verrez grogner devant un simple sceptique qui dit une vérité…

  • « Le réchauffement a pour effet de rendre tout pire. Là où il pleut trop, il pleuvra encore plus, là où il ne pleut pas assez, il pleuvra encore moins. »
    Karl Popper doit bien rigoler !!!

    Quand une théorie explique un phénomène et aussi sont contraire, alors on sort du cadre de la science pour rentrer dans le charlatanisme !!!

  • […] François Hollande, vainqueur de la semaine 9 pour avoir, déjà, compté les tremblements de terre comme l’une des conséquences du réchauffement climatique.

    Cette affirmation est effectivement très surprenante. En fait il y a des travaux très poussés sur les effets de la pression des calottes glaciaires sur les plaques tectoniques. Le phénomène en question s’appelle « rebond post-glaciaire ».

    • heu … le rebond post glaciaire, ça concerne la disparition de l’énorme calotte glaciaire laurentide et scandinave, quand elle dépendait plus bas que le 50° parallèle.
      Aujourd’hui où est-ce que vous avez des calottes glaciaire qui pèsent sur des plaques impliquées dans des phénomènes sismiques dévastateurs ?

      • Aujourd’hui où est-ce que vous avez des calottes glaciaire qui pèsent sur des plaques impliquées dans des phénomènes sismiques dévastateurs ?

        Oui, je reconnais que c’est difficile d’imaginer que la fonte des glaces au Groenland puisse provoquer des séismes à l’autre bout de la planète. Je voulais juste signaler l’existence de ces travaux.

        J’ai aussi lu que la montée des eaux provoquerait une augmentation de la pression sur les failles océaniques. Une montée des eaux de l’ordre du mètre qui aurait des effets significatifs sur une colonne d’eau de plusieurs milliers de mètres, c’est carrément tiré par les cheveux…

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