On n’arrête pas l’innovation, ni les solutions qui répondent aux besoins des consommateurs.
Perdu d’avance
« Mon véritable adversaire (…), c’est le monde de la finance » disait François Hollande en 2012 au Bourget. Ces derniers jours, chacun a pu constater que le président de la République s’était désigné un nouvel ennemi : Uber. Dans son combat contre l’innovation, il devrait trouver l’appui de la Ville de Paris qui a entrepris de lutter contre le développement d’un autre mal technologique : Airbnb.
Un article du Wall Street Journal la semaine dernière a montré que le site d’échanges d’appartement entre particuliers connait un boom extraordinaire à Paris. Il y aurait près de 30 000 appartements en location dans la capitale, dont 83% seraient des résidences principales. Le site a crû de près de 20 fois depuis 2011 ! Dans un quartier recherché comme le Marais, le nombre de nuitées réalisées par AirBnB en 2014 (plus de 66.000) a même dépassé le nombre d’habitants (64.795 !).
Le problème c’est qu’environ un tiers de cette offre serait illégale au regard du droit français. La mairie de Paris a donc entrepris de lutter contre ce phénomène économique et touristique, quitte à engager des actions en justice et obtenir d’importantes condamnations : 10.000 euros pour un propriétaire par exemple et même jusqu’à 130.000 euros pour un autre qui possède 13 logements. La Ville de Paris n’est toutefois pas seule à s’être lancée dans cette bataille hyper-régulatrice. L’Attorney general de New York a mené également une offensive tous azimuts contre le site, au nom d’un impérialisme régulateur.
Cette frénésie de contrôle à l’encontre de Uber comme Airbnb peut s’expliquer de plusieurs façons
D’abord, il est toujours plus facile de vouloir protéger les professions existantes que de soutenir le saut dans l’inconnu de la nouveauté. Les politiques tendent donc plus aisément l’oreille vers les taxis et les hôteliers. Cette défense du statu quo est d’autant plus aisée quand une profession entretient des relations de proximités avec le pouvoir : autrefois, le PDG de la compagnie de taxis G7 était le trésorier des campagnes de François Mitterrand ; en 2012 son successeur était celui de la campagne de François Hollande. Les nouveaux entrants ont beau engager des démarches gigantesques de lobbying (comme le fait Uber), les barrières sont très élevées.
Ensuite, ces contrôles sont l’illustration d’une logique publique selon laquelle il serait impossible et illégitime qu’un business se développe sans être contrôlé par l’État ni, surtout, taxé. Car le fond de l’affaire est là ; le chauffeur UberPop comme le propriétaire qui met son logement sur Airbnb ont un tort principal : échapper par leur statut « amateur » à une série de taxes (taxe de séjour, impôt sur les sociétés, etc.). L’État n’aime pas tant les taxis que leur argent.
Le problème est que ces stratégies sont irréalistes économiquement. On n’arrête pas l’innovation, ni les solutions qui répondent aux besoins des consommateurs. L’État peut espérer gagner un peu de répit en élevant des digues, mais la marée monte et elle les fera céder. Il serait mieux inspiré d’accompagner la transition des professionnels d’hier et de préparer le terrain pour les innovateurs de demain.
Une part de responsabilité politique repose également, peut-être, sur les nouveaux entrants : ils savent, les uns et les autres, que leurs modèles – pour bénéfiques et formidables qu’ils soient – déstabilisent des solutions bien installées, des professionnels habitués au confort de leur routine. Il est légitime que le politique s’en préoccupe et il serait intéressant que les nouveaux entrants contribuent à y réfléchir.
Ils ne devraient pas le faire par altruisme, mais par intérêt, car il ne leur suffira pas de contribuer fiscalement pour qu’une régulation favorable soit garantie. À moyen terme, la menace est à prendre au sérieux : la colère des professions d’hier sera d’autant plus forte que leur fin sera proche, démontrant une forte capacité de nuisance et faisant peser sur les élus une pression immense. Pris dans cet étau, le politique continuera de bloquer. Airbnb, Uber et les autres devraient l’aider à trouver une porte de sortie. Ils pourraient ainsi montrer au grand public – qui les perçoit déjà implicitement – les avantages de leurs modèles pour tous et pour toute l’économie. Ils devraient aussi réfléchir aux solutions à proposer aux professions d’hier : le secteur privé a son rôle à jouer, également, dans la conception de politiques publiques innovantes et bénéfiques pour tous.
Toute activité lucrative étant soumise à imposition , on ne voit pas comment le gouvernement envisagerait de renoncer à ces rentrées fiscales.
Réalisée à titre professionnel sinon pas (encore) de taxe. (Sauf erreur)
Interdisons alors la vente d’occasion… Celle-ci n’est pas taxée et fait concurrence déloyale à des entreprises professionnelles…
Mais tout ça est stupide! Avec plus de 5 000 000 de fonctionnaires, cet état stupide pouvait évidemment anticiper que cela arriverait en France! Mais culturellement, le conflit qui emm… tout le monde est indispensable avant de s’emparer du problème.
En principe, quand la pression fiscale est excessive, les gens s’arrangent simplement pour y échapper: c’est de la « légitime défense »! Et donc ce n’est que le début qui va devenir « underground »! 58% de PIB, bouffés par l’état?
Maintenant, laisser son adresse I.P. sur un site, alors qu’il est tellement facile d’y échapper, les premiers « essuieront les plâtres », les autres se débrouilleront! L’état n’a rien fait pour le web, pendant des années mais maintenant, après son long sommeil, il veut le régenter? La « communauté mondiale » préfère utiliser son outil à son gré, comme dans n’importe quel club où les « extras » sont juste tolérés, ponctuellement.
Encore un combat qui va coûter bonbon et qui finira par ne servir à rien!
Ces politiciens sont de plus en plus « lourds » et parfaitement des parasites ch…..! Pour nos vies!
Enfin, tant qu’on ne paie pas pour l’air respiré!
Faut bien que ces gros nazes incapables justifient de leur utilité.
Non pour ce qui concerne les taxes.
La vente d’occasion ne se fait généralement pas avec bénéfice. Le vendeur a payé la TVA et autres contributions sur la valeur neuve de sa voiture quelques années avant.
Il y a des exceptions comme les voitures anciennes où une plus value pourrait être taxée.
Car le fond de l’affaire est là ; le chauffeur UberPop comme le propriétaire qui met son logement sur Airbnb ont un tort principal : échapper par leur statut « amateur » à une série de taxes
Faux. Les chauffeurs uberpop doivent être inscrits comme auto entrepreneurs. Les propriétaires Airbnb doivent déclarer leurs revenus locatifs comme tout contribuable. Ils payent ce qu’ils doivent a l’Etat. S’ils ne le font pas ils peuvent être poursuivis.
Le véritable fond de l’affaire c’est que les taxis et les hotels n’aiment pas la concurrence.
Cela dit je souscris au titre de l’article. On n’empechera pas la mer de monter.
« Les chauffeurs uberpop doivent être inscrits comme auto entrepreneurs. »
A partir de 7500€
Fm06 c’est pénible tes « Faux » surtout qu’une fois sur deux c’est faux !
Comme dit ph11 il y a une limite basse qui représente l’amortissement du véhicule et qui peut donc varier mais 7500E est ce que donne une topo.
De même je peux acheter personnellement des véhicules, les réparer (cest de lentretien) et les revendre. Aucune loi ne m’oblige à conserver un véhicule après son achat… il n’y a pas de limites de nombre de véhicules par an contrairement à une croyance populaire.
La limite basse correspond à une tolérance du fisc. De meme si vous vendez des objets sur eBay ou dans un vide Grenier vous n’etes pas tenu de les déclarer comme des revenus ni de payer des charges sociales dessus. Heureusement d’ailleurs, ce serait invivable et cela ferait un boulot énorme au fisc et a la sécu pour collecter des clopinettes.
Donc je maintiens. Si les chauffeurs uberpop ou les propriétaires Airbnb ont une activité régulière qui leur apporte des revenus substantiels, ils sont tenus de les déclarer et ils payent ce qu’ils doivent, ni plus ni moins.
« une activité régulière qui leur apporte des revenus substantiels »
MDR… Heureusement que la loi n’est pas écrite comme ça ! quoique parfois on n’en est pas loin… et ça s’appelle de l’arbitraire.
sauf que ..on ne gagne jamais contre l’état surtout après les lois ayant autorisées l’espionnage de tous les français , cette ‘nouvelle économie’ n’existerait pas sans le numérique par conséquent elle périra par le numérique
Le comportement des français est certainement fautif, ils veulent des services moins chers tels UberPop ou Airbnb mais viennent pleurer l’état lorsqu’ils leur arrivent une petite embrouille. Autre cas de la bipolarité du français, il veut gagner de l’argent sans payer de taxe ou impôt mais dès qu’il arrive en retraite il en réfère à l’état parce qu’il n’a pas une retraite suffisante, bah oui il fallait capitaliser mon gars ! mais non se plaindre devant l’état c’est mieux !! Triste France !
Il faudra que le comportement du français change avec l’arrivée de ces nouveaux modes économiques.
Dire « il faudra que le comportement des Français change… » c’est vouloir leur imposer une sorte d’autoritarisme fascisant.
Non.
@stanley : « il faudra » et « je veux » sont similaire pour vous ? retournez donc à l’école !
les français ne veulent que la liberté et comme l’état leur refuse ce droit ils se défendent comme ils peuvent.
pour la retraite ,encore faut il que l’état laisse aux français de quoi capitaliser ce qui n’est pas le cas et de moins en moins le cas .
« les français ne veulent que la liberté »
Là je ne suis pas vraiment d’accord, si on veut la liberté on en accepte les risques et les français ne les acceptent pas car ils recourent sans cesse à l’état dès que ça ne leur convient pas. Vouloir la liberté c’est comprendre ce qu’implique celle ci.
personnellement je suis entièrement libre mais cela me coute 2 fois plus qu’étre esclave !
» Il est légitime que le politique s’en préoccupe »
Ah bon. Pourquoi?
Article pertinent meme si on sent que l’auteur a quand meme le cerveau bien formate par Science Po.
Uber est simplement une transition c’est la voiture autonome, sans chauffeur, sans volant, sans pédale de google qui gagnera.
Les chauffeurs Uber feraient donc mieux d’en profiter car ça ne durera pas.
la voiture autonome ..ce n’est pas demain la veille pour un tas de raisons politiques fiscales et syndicales et en France , le réseau français est bien trop complexe (débile est le bon mot) pour Google !
Pour avoir vu une voiture autonome rouler, il est clair que la technologie est déjà plus sûre que l’homme. La seule question à régler est le coût et la réglementation. Il y a 10 ans, la question à régler était la miniaturisation. L’Histoire avance vite.
l’histoire n’avance pas aussi vite que cela , le pilotage automatique existe depuis longtemps et pourtant il y a encore un pilote dans l’avion et on ne peut pas dire que cela soit plus compliqué qu’une voiture.. comment réagit la google car lorsque la carto routière est erronée ou fausse ou tout simplement inexistante ou en face d’un adversaire redoutable , le chauffard alcoolisé ? 😉
Google a produit des statistiques d’accidents sur ses véhicules, je crois de mémoire qu’ils ont eu 11 accidents sur plusieurs millions de km et pas un seul responsable.
Le chauffard alcoolisé est justement un but de Google, lorsqu’il n’y aura que des voitures autonomes, il n’y aura plus de chauffard alcoolisé et aujourd’hui voiture autonome ou chauffeur réel, le chauffard alcoolisé fera tout de même un carton.
En revanche je ne sais pas comment ils gèrent les routes de campagnes pourries sans aucunes bandes blanches mais c’est là que pourrait intervenir l’état (et pas plus loin), faire en sorte que le réseau routier soit intégralement disponible pour les voitures autonomes. Ce n’est que des bénéfice, moins d’accidents et moins de pollution mais l’état actuel le veut il vraiment ?
voiture autonome ou chauffeur réel, le chauffard alcoolisé fera tout de même un carton.
Il est permis de penser que la voiture autonome anticipera plus vite et plus surement qu’un pilote humain endormi ou paniqué.
Comment réagit la googlecar quand un cantonnier a oublié un panneau manifestement erroné ? Comment réagit la googlecar quand une municipalité signale à 30 km/h un dos d’âne qu’on ne peut manifestement pas passer à plus de 10 ? Comment réagit la googlecar quand vous n’avez pas renouvelé votre antivirus à 1500$/mois ? Comment réagit la googlecar quand un camion de livraison masque le panneau de fin de zone 15 ? Comment réagit la googlecar quand l’indicateur de vitesse givre et que le conducteur/passager est en plein trip ?
Si vous pensez qu’elle ne fait que lire des panneaux vous sous estimez fortement cette technologie.
Dans le même genre, Audi a réalisé une voiture de piste autonome, cette voiture a réalisée le meilleur temps de la piste et aucun des pilotes maison n’a pu faire mieux. Le système est basé sur de l’apprentissage, c’est une véritable intelligence artificielle.
« l’indicateur de vitesse givre »
Déjà ce n’est pas un avion, pas de sonde pitot sur une voiture et comme ce n’est pas un avion, la voiture peut très bien s’arrêter sur le bas coté le temps de régler le problème et enfin il y a plein de moyens différents de connaitre sa vitesse rien que par le calcul entre régime moteur et rapport de boite, on ne risque pas geler à cet endroit là.
La route est analysée en temps réel par un un lidar, les cartes ne servent que pour la planification générale du voyage.
Pour ce qui est des accidents le temps de réaction est NETTEMENT inférieur à celui d’un humain.
Google car: 1 / conducteur: 0
oui mais il faut parler de fiabilité , est ce que la google car sera plus fiable qu’un être humain..c’est impossible car l’être humain est capable d’échapper aux règles lorsque c’est nécessaire (obligatoire en voiture!) pas un automate ..et sans compter sur la fiabilité technique ni les bugs obligatoires !
« est ce que la google car sera plus fiable qu’un être humain »
Elle l’est déjà dans un milieu purement humain ! Ses statistiques d’accidentologie sont bien meilleures que celles des humains.
reactitude: « c’est impossible car l’être humain est capable d’échapper aux règles lorsque c’est nécessaire »
Le « nécessaire » étant du à une faute humaine en amont dans l’immense majorité des cas.
Il n’y a pas que google qui développe des véhicules autonomes.
Tous les constructeurs ont leur modèle déjà opérationnel (PSA, Renault-Nissan, BMW, VW, Mercedes, Toyota, Honda, Ford, GM, FCA) et si on en voit pas encore aujourd’hui sur les routes c’est à cause de problèmes juridiques (article 13 de la convention de Vienne sur la circulation routière)
https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19680244/index.html#a13
Mais là ou à mon avis cela va vraiment poser problèmes c’est pour les camions qui sont pratiquement autonomes donc si vous avez aimé Taxi VS Uber vous allez adorer Routier VS Human Machine Interface.
Je ne sais pas si vous connaissez la vie d’un routier, mais déjà, il n’est payé qu’en roulant, il perd du temps et de l’argent à attendre et est prié de débarquer lui-même la marchandise et, en France, de recueillir une signature sur le formulaire, évidemment!
Tout cela est « automatisable » bien sûr, mais il faudra de sacrées sommes pour payer la transition! Et le blocage viendra de ceux qui perdront leur revenu et de l’état qui devra adapter, avec retard, la perception du sien! Il y aura certainement des camions-robots pillés ou incendiés, avant!
« il n’est payé qu’en roulant »
Bah non. Quand il ne conduit pas, il doit surveiller sa marchandise.
Pourquoi pensez-vous qu’il va falloir que les taches effectuées par un routier qui ne sont pas de la conduite soient au préalable automatisées pour pouvoir remplacer celui-ci par une IHM?
Les différentes entreprises de transports pourront payer des employés sédentaires pour faire le travail que faisait le routier dans les entrepôts et ainsi contrôler la marchandise qui est chargée et déchargée.
Ne suffirait-il pas de mettre un plafond ?
Ah un adepte de la réglementation !
@ gameover
Oui, c’est fou! Franchement, il existe déjà, en tout cas, dans certains pays, une taxe sur les biens immobiliers, correspondant à un revenu fictif modeste: si le bail n’est pas « enregistré » (ce qui signifie qu’il n’est pas loué à quelqu’un qui va en déduire fiscalement le loyer), quel qu’en soit l’usage qui en est fait: appoint pour amis de passage, membre de la famille ou des touristes de passage? Simplification, moins de papiers, mons de fonctionnaires et citoyens se débrouillant pour gagner plus, donc pour faire marcher l’économie! Les clients de AirBnB ou de Couch surfing, n’iront pas chez l’hôtelier, hors de leurs moyens, mais dépenseront quand même: pourquoi tenter (sans espoir) d’arrêter ces systèmes conviviaux. Normal qu’on coince les « professionnels » qui ont 15 ou 20 appart’ en location, comme si ce n’était pas un revenu organisé!
Normal ?
En diiférenciant les gens suivant leurs gains vous ne faites que reproduire le système de tranches de l’impôt.
Une imposition avec une flat tax c’est déjà limite inégalitaire car la participation est différente pour chaque contribuable alors que leur consommation de service est la même… mais faut pas pousser au-delà hein !
Pourquoi pas une taxe sur les véhicules, taxe censée représenter l’imposition du revenu que vous pourriez en tirer si des fois vous auriez dans l’idée de faire taxi ? et aussi sur votre four si des fois vous auriez dans l’idée de faire restaurant ?
Le gouvernement ne gagnera pas contre le monde réel, son véritable adversaire.
Vous avez tellement raison! Les gens n’ont pas ces carcans administratifs à assumer: ils connaissent les risques, ils tentent le coup! Ils évalueront après si le jeu en valait la chandelle mais, au moins, ils auront essayé!
Fare de ces gens-là des supposés fraudeurs juste pour interdire ce qu’on ne contrôle pas, c’est ridicule et ça empêche les gens de s’en sortir alors qu’ils ne demandent rien à l’état qui ne doit donc pas leur demander plus!
Ne serait-ce pas plutot pour contrer l’innovation plutot que réellement le térrorisme que se met en place le nouveau projet de loi pour le renseignement, une fois les boîtes noires, les filtres en place il sera facile d’interdire ou nuire a tel ou tel service non ? Ainsi nos gentils politiques qui oeuvrent pour notre bien et notre sécurité pourrons aussi consolider la main mise sur l’ensemble et par la même conserver le gateau. Plutot que d’anticiper l’uberisation et adapter les régles et reglements, ils pourrons temporiser voir contraindre toutes les innovations qui viendraient à étre génantes pour leurs copains et syndicats.
À votre place, d’une part, je ne m’en ferais pas trop! À qui vont-ils demander de leur construire cette usine à gaz qui demande, cette fois, des compétences plus spécifiques que « comment pérenniser, voire augmenter la fonction publique? »
Le gouvernement actuel n’a évidemment plus aucun moyen financier pour mener une politique, quelle qu’elle soit! Ces gens ont laisser passer leurs « 100 jours » sans rien innover: tant pis!
Donc ça ne se fera pas avant 6 mois après les élections 2017.
Je peux vous garantir que si le trio (N.Sarkozy, F.Hollande, M.Le Pen) ressort, aucun d’entre eux n’est capable d’innover! (A.Juppé, idem)
D’ici-là, que ceux qui en ont la possibilité, tentent le coup!
Ce sont bien les Français qui doivent faire évoluer leurs pouvoirs, ils n’y parviendront pas tous seuls!
Un des principaux problèmes de l’uberisation est qu’elle vit en parasite sur la société où elle s’installe, c’est ce qui risque d’arriver en France où comme le dit l’auteur, elle s’exonère de beaucoup de charges qui profitent aux Français, causant une concurrence faussée (et non libre) aux autres entreprises qui ont une activité similaire . Après le travail au noir c’est un nouvel avatar de l’incessante tentative de recevoir des droits mais d’échapper aux devoirs et aux responsabilités financières de ses activités.
Un autre gros problèmes de l’uberisation est qu’elle vit souvent en intermédiaire aux coût exorbitant (une sorte de maître chanteur cette autre sorte de parasite) dans le domaine où elle s’installe: en captant par sa position des bénéfices obscènes par rapport à l’avantage global qu’il procure aux commerces-services de ce domaine: par exemple le chiffre d’affaire global des conducteurs Uber (et certainement celui des hôtels) est en grande partie détourné par l’ubérisation sous prétexte d’une innovation. Il y a en effet une grande innovation, un intermédiaire monopolistique qui ne fait presque rien réussit à modeler un système économique pour détourner à son profit une grande partie de la richesse produite, comme cela s’est fait par la financiarisation de l’économie (là c’est plutôt oligopolistique).
Les résultats globaux de cet envie d’échapper aux responsabilités pour les faire subir aux autres sont généralement désastreux, par exemple:
les entreprises parasites éliminent les entreprises honnêtes comme les faux jetons éliminent de la circulation monétaire la monnaie de bonne alois,
dans le domaine financier la récente crise des subprimes concoctée par les financiers et les politiques,
en Europe les passagers clandestins que sont l’Irlande (impôt sur les sociétés), la Grèce, le Luxembourg,…..
Croissent ainsi et se maintiennent aux commandes tout un tas de maffias, féodalismes et rackets, nous ne sommes pas loin de la loi de la jungle et de la bestialité.
Effectivement si vous pensez que les français profitent des charges qu’ils paient ça va être difficile de se comprendre : celui qui paie est rarement celui qui profite… et ceux qui profitent ne paient pas et c’est bien pour cela qu’ils sont généreux avec l’argent des autres.
Quant aux parasites qui sucent les honnêtes travailleurs ubérisés, il ne vous aura pas échappé que dans cette économie libre revendiquée tout un chacun peut s’installer s’il estime que la commission de 24% de Uber ou celle de 10% environ de blablacar c’est du bénéfice facile : c’est la grande différence entre un marché réglementé et un marché libre.
C’est clair! Aujourd’hui, ceux qui s’inquiètent que l’état ne touche pas (encore) assez car il redistribue justement entre riches et pauvres est « de gauche ».
Et celui qui pense que l’état se sert excessivement d’argent du public et ne redistribue que la part restante après avoir gâté les chéris pléthoriques du régime, sont de droite.
Mais l’état n’est pas, de toute évidence, apte à corriger les injustices dont il est intrinsèquement responsable. Pourtant ce ne sont pas les personnes qui manquent (Mais qui en as décidé?). Il est trop facile pour un patron de mettre en cause ses salariés.
Et trop facile pour les politiciens, de rejeter sur les précédents, et, de façon générale, sur les « autres », leur paresse, leur lâcheté ou leur confort!
Libéral = libre + responsable! (et pas: « je fais confiance à mon dieu païen: l’État, COUPABLE DE RIEN MAIS RESPONSABLE DE NOUS POUR TOUT! »
« en captant par sa position des bénéfices obscènes par rapport à l’avantage global qu’il procure aux commerces-services de ce domaine »
Vous l’écrivez mais vous n’y croyez pas réellement. Vous auriez déjà monté votre concurrent à Uber moins cher car ne prenant pas de bénéfices « obscènes ».
« Vous auriez déjà monté votre concurrent à Uber »
C’est bien mal connaitre le système économique des start-up. Elle crée un business qui nécessite des investissements colossaux si et seulement si elles rapportent des dividendes suffisantes.
Si vous proposez un même type d’appli au juste prix, personne n’investira dans votre entreprise.
Si, il est plus facile de s’installer en tant que challenger car c’est le premier qui a pris le risque de démontrer la viabilité du modèle économique. Il suffit maintenant de moins de 200KE pour monter l’appli. D’autre part il est plus facile de connaître les coûts des assurances par exemple car on a les taux de sinistralité. Le premier se fait souvent dézingué par le second.
Exemple 123envoiture.com créé en 2003 et covoiturage.com en 2006.
Depuis, 123envoiture.com est devenu Idvroom une filiale de l’obèse SNCF et covoiturage.com est devenu blablacar.
Idvroom est une cata. Midas transformait le plomb en or, la SNCF c’est le contraire.
ça c’est de l’économie à la papa façon artisanat, une start-up a besoin de financement pour produire une application qui fonctionne et si il existe une position dominante dans le secteur, les investisseurs seront beaucoup plus frileux et demanderont beaucoup plus de garanties.
Je vous croyais plus au fait de l’économie réelle d’après vos interventions.
« Il suffit maintenant de moins de 200KE pour monter l’appli »
Petit joueur !! Vous n’arriverez à rien avec cette somme sur ce marché.
Ah je suis tmbé sur un champion du monde qui n’y connait rien mais qui a un avis…. sauf que dans ce domaine là il faut être un peu de la partie.
Une appli c’est juste une interface en front qui permet d’exposer des données et il y a une liaison entre l’application et les SI du client, c’est là qu’est la prestation. Excepté l’interface le but de l’application mobile est d’assurer une interopérabilité avec le SI au travers des Web services dont dépendra la qualité et la vitesse de l’appli.
A ce titre le développement du back office intermédiaire fait partie du SI du client mais le raccordement des données fait partie de la prestation du fournisseur de l’appli.
Dans le cas d’un web marchand pur ça peut représenter du boulot car l’interface d’origine n’a jamais été pensé pour s’interfacer avec un mobile mais dans le cas de la géolocalisation d’une flotte de véhicules (fournisseurs) et de clients, si et la quantité d’information est très faible.
L’appli pour un nouveau Web marchand moyen ça coûte 100KE car de nos jours l’interopérabilité est prévue dès l’architecture du SI posée. Même une application bancaire coûte moins de 200KE. Bon c’est sûr que si le client peut faire tripler le prix avec une charte graphique qui évolue sans cesse, un design et une ergonomié faisant l’objet de 20 réunions… mais là je parle d’une appli avec un cahier des charges bien défini demandant 2 ou 3 validations clients.
Mais un store locating national ça coûte moins de 10KE même avec un client chiant, le principal du boulot étant de rentrer les coordonnées et faire tester par chaque magasin leur bonne localisation et de leur faire faire 3 ou 4 tests de routage.
Uber lève des fonds sur les marchés mais c’est pour faire tourner la boutique en attandant d’être nbénéficiaire mais surtout pour d’autres raisons.
– Aux US, pour chaque panneau de pub d’un concurrent, Uber en met 3 autour. Le budget pub est de beaucoup supérieur au revenu.
– Ca sert aussi au lobbying direct vers les politiques, les medias etc.. mais aussi au noyautage des réseaux sociaux : 1 employé sur 2 travaille là dessus.
– Ca sert aussi pour recruter des équipes rapidement dans tous les pays pour devancer ses concurrents.
– Et Uber travaille aussi sur de nouvelles fonctuonnalités (covoiturage, livraison de colis etc…)
Mais le SI reste un SI…
« Uber lève des fonds sur les marchés mais c’est pour faire tourner la boutique en attandant d’être nbénéficiaire mais surtout pour d’autres raisons.
– Aux US, pour chaque panneau de pub d’un concurrent, Uber en met 3 autour. Le budget pub est de beaucoup supérieur au revenu.
– Ca sert aussi au lobbying direct vers les politiques, les medias etc.. mais aussi au noyautage des réseaux sociaux : 1 employé sur 2 travaille là dessus.
– Ca sert aussi pour recruter des équipes rapidement dans tous les pays pour devancer ses concurrents.
– Et Uber travaille aussi sur de nouvelles fonctuonnalités (covoiturage, livraison de colis etc…) »
😆
C’est bien ce que je viens de dire, il faut des financements pour se développer, fonctionner et gérer la concurrence, vous vous bornez à la partie technique mais ce n’est évidemment pas là la difficulté, vous aurez l’air de quoi si personne n’utilise votre appli à 100K€ ?
Vous êtes peut-être un cador en technique mais revoyez un peu le principe d’un business model. Quasiment aucune start up technologique n’y arrive sans financements pour le marketing et la communication !
Dans le cas d’Uber, vous avez un acteur qui noie le marché de buzz et de communication pour faire parler de lui (Et ça fonctionne très bien médiatiquement aujourd’hui car dans la tête des gens on a VTC = Uber), si vous faites votre propre appli, qui vous suivra dans ce genre de concurrence si vous ne vous démarquez pas ? (SnapCar à Paris a récemment levé 2 millions d’euros pour se spécialiser dans le VTC d’affaire en visant les entreprises, on est loin des 100K€)
Puisque vous semblez très fort et que c’est très simple pour vous, je suis étonné que vous ne vous soyez pas déjà lancé, ça peut rapporter gros si on ne se borne pas qu’à la technique.
Le choix d’Uber a été d’y aller avec ses gros sabots et des tonnes de pognon mais d’autres font des choix différents pour le même résultat.
Free et Le Bon Coin par exemple ne s »intéressent à leur communication que maintenant et Free a longtemps eu un budget pub de pratiquement zéro, ce sont ses prix qui ont fait le buzz.
Pour y aller il faut surtout avoir une bonne idée car une mauvaise idée avec plein de pognon, ça restera une mauvaise idée. Et une bonne idée avec peu d’argent ça marche aussi.
Pourtant, cela existe déjà, dans le milieu rural! Et bientôt, les V.S.L. seront moins bien remboursés.
« une concurrence faussée »
La concurrence faussée, c’est l’argument permanent utilisé par ceux qui sont déjà dans la place et ça n’existe que dans les fantasmes de ceux qui refusent de s’adapter.
« nous ne sommes pas loin de la loi de la jungle et de la bestialité »
La loi de la jungle, ça donne la Kolyma, le laogai ou le S21.
L’Uberisation c’est vrai que c’est terrible vous imaginez cela permet d’augmenter le rendement du capital mais quelle horreur.
J’ai un véhicule qui ne me sert pas pendant mes vacances je peux le louer parce qu’il existe une application permettant de mettre en relation avec d’éventuels clients et qui ne se rémunère que si il y a une transaction mais quelle monstruosité.
J’ai une place de libre dans ma voiture et je trouve quelqu’un pour partager les frais.
J’ai une place de parking à louer pendant mes vacances idem
J’ai une maison à louer idem.
Avant l’Uberisation tout cela existait déjà mais la mise en relation était plus difficile et donc c’était marginal, maintenant que ses pratiques se démocratisent satisfaisant un marché colossal (en gagnant de l’argent) c’est devenu le mal absolu comprennent qui pourra.
Après on vient nous bassiner avec les chauffeurs de taxi et la soit disant concurrence déloyale des chauffeurs UberPop (qui n’est qu’une toute partie de ce que l’on appelle l’uberisation), mais que je sache les chauffeurs UberPop ne font pas taxi puisqu’ils n’ont pas le droit de maraude ni d’emprunter les couloirs de bus qui reste du seul apanage des taxis donc si quelqu’un peut m’expliquer comment la concurrence peut être déloyale entre un chauffeur de taxi et chauffeur UberPop je voudrai bien qu’il m’explique car ceux sont des métiers totalement différent de même que chauffeur de VTC et chauffeur UberPop.
Visiblement l’uberisation est un peu flou pour vous.
« je trouve quelqu’un pour partager les frais. »
Ça ce n’est pas vraiment de l’uberisation, aucun gain financier en vu.
« car ceux sont des métiers totalement différent »
lol, c’est la même chose sous des statuts différents. C’est comme si vous me disiez qu’un médecin secteur 2 ne fait pas le même métier qu’un médecin conventionné. 😆
L’Uberisation ça recouvre aussi le covoiturage et les sites comme blablacar qui eux gagnent de l’argent en faisant économiser aux conducteurs. Il y a donc bien un gain financier pour celui qui partage sa voiture vu qu’il dépense moins pour son trajet.
Je suis désolé mais Taxi, VTC ou chauffeur UberPop ça n’a rien pour les deux derniers vous devez commander à l’avance pour un Taxi vous pouvez mais ce n’est pas obligatoire le maraudage c’est l’essence même du métier de chauffeur de taxi et sa raison d’être et c’est pour ça qu’il ne travaille pas au forfait.
Après la différence entre un VTC et un UberPop au niveau du métier est assez mince j’en conviens puisque la seule différence c’est que l’un est professionnel et l’autre non.
Oui liw tu ne prends pas la mesure de l’ubérisation de l’économie : l’ubérisation c’est de l’économie collaborative directe sans intermédiaire excepté celui qui fait la mise en relation. Ca peut être du partage de frais mais aussi du partage de connaissances, de la mise en commun de moyens, du travail échangé avec crédit et débit en compte et tout cela en diminuant le coût de la transaction et en augmentant sa rapidité.
oui gameover, je me suis emballé, j’étais fixé sur le coté professionnel des utilisateurs.
@arno. Le coeur de métier entre un taxi et VTC est le même, c’est transporter des personnes d’un endroit à un autre contre rémunération. La maraude pour les taxis n’est valable qu’en milieu urbain, à la campagne (dans la pratique) elle n’existe pas et c’est pour ça qu’un pote m’a toujours dit que pour lui il ne faisait pas le même métier que les taxis urbains et qu’il ne devrait pas être assimilé à eux bien qu’ils transportent tout 2 des personnes (seul la mise en relation est différente).
Voilà enfin un article particulièrement responsable sur le sujet. Espérons qu’il fera réfléchir les décideurs.
Bonjour, tout d’abord bravo pour le titre de votre blog.
je me dis tous les jours que nous sommes les champions du nivellement par le bas et que ce serait tellement plus valorisant pour tout le monde de chercher à élever le niveau !
Pour ce qui est de airbnb, un propriétaire en règle paie la taxe de séjour, ainsi que les impôts (sur le revenu ou IS au choix). Après ceux qui ne le font pas font du travail au noir, comme cela se fait dans tant d’autres professions
je suis aussi d’accord sur le fait qu’on arrête pas le progrès c’est clair
il y a aussi le fait que l’offre hoteliere française est très insuffisante, tant en quantité qu’en qualité. Airbnb ne vient que combler ce vide
Bien à vous
5 millions de fonctionnaires, un pouvoir peu sûr de lui, élu notamment par ces fonctionnaires, cela conduit tout naturellement à un excès de réglementations dans tous les domaines. Un président bien injustement oublié Pompidou a dit un jour à un conseiller zélé qui voulait ajouter un règlement : il faut cesser d’emmerder les Français. S’ il pouvait revenir !
Quoi qu’il en soit et même si l’on devrait avoir le droit de librement louer ou d’échanger son bien et son service sans que l’Etat ne s’en mêler, on reste dans une économie de partage et de troc où il n’y a pas de nouvelle création de produits, seul un service nouveau est créé en utilisant un bien existant.
Ainsi Uber ne contribue pas vraiment à la croissance de l’industrie automobile et Airbnb à la construction de nouveaux logements.
Seuls les moyens mettant en contact prêteur et loueur sont nouveaux.
« Ainsi Uber ne contribue pas vraiment à la croissance de l’industrie automobile et Airbnb à la construction de nouveaux logements. »
Mais quel rapport lol ?
Ce n’est pas le sujet.
Pour SLV la femme de ménage c’est donc de l’économie de partage et de troc.
Le service ça ne compte pas même si ça occupe une personne sur 3 au minimum.
SLV invente aussi le capital qui ne s’use pas à l’utilisation… la voiture ne s’use pas, le logement ne demande pas d’entretien.
SLV invente aussi la demande qui n’impacte pas l’offre… il y a 10 kg de tomates chez le marchand, vous en achetez un kilo, il en reste toujours 10 kg.
SLV est magicien.