L’écologie régressive [Replay]

Une logique de pouvoir qui ne dit pas son nom se cache derrière les prétextes écologiques.

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Ségolène Royal (Crédits : Philippe Grangeaud-PS, CC BY-NC-ND 2.0)

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L’écologie régressive [Replay]

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Publié le 7 novembre 2016
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Par Michel Gay.

Ségolène Royal (Crédits philippe grangeaud-PS licence Creative Commons)
Ségolène Royal (Crédits philippe grangeaud-PS licence Creative Commons)

Un groupe de 18 scientifiques anglo-saxons a publié cette année un « manifeste éco-moderniste » (« An ecomodernism manifesto ») qui présente une vision équilibrée du triangle homme – technique – environnement. La technique y est réhabilitée sans être idolâtrée, ni diabolisée.

Ce document prend le contre-pied de l’écologie politique intégriste actuelle, et il défend une rationalité qui englobe le nucléaire. L’expression «éco-modernisme» correspond à une manière intéressante de décrire l’évolution du système industriel. Ce courant de pensée semble malheureusement peu représenté en Europe, mais il pourrait avoir un certain succès s’il était mieux défendu, car il correspond bien à la position de nombreux européens depuis longtemps.

En Suisse, par exemple, certains professeurs sont préoccupés par un courant de pensée qui devient dominant à l’Université de Lausanne (UNIL) : en résumé, le monde serait « foutu » et le salut ne viendrait plus des technologies, mais des changements de comportement (sobriété, abstinence, austérité,…). Dans cette université, à l’automne 2015, un cours sera entièrement consacré à la critique de la technologie dans un nouveau « Master en durabilité ». Ce genre d’approche est même encouragé par le rectorat de l’Université de Lausanne, en particulier le « vice-recteur à la durabilité » (B. Frund).

écologie régressive rené le honzecDans le domaine des sciences humaines et sociales en Europe, une forme d’homogénéité de positions catastrophistes, anti-science et anti-technologie se met en place. Ce qui semblait critique et subversif dans les années 1970 est devenu le dogme ! Les « élites » impliquées dans ces travaux possèdent une connaissance très approximative (voire une ignorance complète) des enjeux sous l’angle des sciences naturelles et de l’ingénieur. Ils partent de préjugés et de positions dogmatiques. Leurs analyses et leurs prises de position (qui se réclament du reste souvent de la rigueur scientifique…) plaisent aux médias grands publics.

De plus, une logique de pouvoir qui ne dit pas son nom se cache derrière les prétextes écologiques. Il s’agit en fait de mettre fin (plus ou moins radicalement en s’attaquant à leurs symboles) au système industriel capitaliste et technologique. Un militant de la transition énergétique résume cette volonté :

« Le capitalisme néolibéral qui domine aujourd’hui la planète, sa société techno-scientiste illimitée, productiviste et consumériste, font que la transition énergétique est indispensable pour que la planète soit vivable. Les centrales nucléaires, emblématiques de la civilisation dite ‘progressiste’, sont en soi à éliminer. Elles procèdent de ces valeurs de domination, de maîtrise, d’exploitation, de prédation de la matière et du vivant (valeur de la ‘modernité’) qui sont l’essence du capitalisme. Un changement de civilisation s’impose aujourd’hui. »

Persuadés qu’ils n’ont rien à craindre, ces apprentis sorciers « verts » se voient en élite de cette nouvelle humanité que l’effondrement du capitalisme libéral, qu’ils espèrent, fera forcément émerger sur la planète entière (cela ne vous rappelle pas « quelque chose » ?…). Leurs considérations oiseuses et leur rhétorique à base de clichés, d’expressions percutantes apprises par cœur, sans arguments concrets et sans références chiffrées, impressionnent et noient efficacement le citoyen.

Ces milieux «intellectuels», ou pseudo-intellectuels, rêvent d’exercer un pouvoir sur les esprits (notamment la nouvelle génération), en recourant à une stratégie vieille comme le monde, parfois utilisée par certaines religions, et bien connue des pouvoirs dictatoriaux : la peur… Ainsi, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie déclare sereinement le 22 juillet 2015 dans son discours devant l’Assemblée nationale : « En matière climatique, la peur commence à être là. Mais la peur ne suffira pas. Nous devons trouver d’autres ressorts que la peur pour gagner la bataille de l’action ».

Les gens compétents en sciences et en technologies sont pris dans leur univers (souvent passionnant) et ne se préoccupent ni des discours politiques, ni des médias. Ils ne s’aperçoivent pas que la perception par les politiques, et par la société en général, est en train d’évoluer en leur défaveur… Il y a parfois une certaine naïveté dans les milieux scientifiques. À cet égard, l’excellente réplique au journal Le Monde du Professeur Jean-Claude Artus le 20 juillet 2015 en est un réjouissant contre-exemple.

Si la civilisation tient à s’épargner une régression obscurantiste comme elle en a déjà connu à plusieurs reprises de son Histoire, il devient nécessaire de se donner les moyens de convaincre nos semblables que la pérennité, sinon le salut, de l’actuelle condition humaine repose aussi sur la science et sur la technologie. Ces dernières peuvent permettre de concilier les besoins croissants de l’Humanité et les prélèvements naturels qu’ils occasionnent.

C’est par l’accroissement des rendements quantitatifs et qualitatifs favorisé par la science et par la technologie que l’Humanité parviendra à préserver dans la durée la plupart des biotopes planétaires… et à améliorer ses conditions de vie.

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  • Excellente analyse ! Le désir de pouvoir ne se cache même pas chez nos décideurs. A partir du moment où l’humanité est sommée de changer de comportement et cela 24 heures sur 24, nous avons affaire à une sorte d’ecolofascisme basé sur une science dévoyée.

  • « le salut ne viendrait plus des technologies, mais des changements de comportement (sobriété, abstinence, austérité,…). »

    C’est assez effrayant en effet. On est en train de banaliser l’idée d’un retour en arrière – que ce soit chez les écolos, les nationalistes ou les socialistes. Pourtant le temps et l’histoire sont à sens unique, ce qui était applicable hier ne l’est plus aujourd’hui. La population a trop augmenté, les gens se sont habitués à un confort auquel il ne renonceront jamais sans violence, toute l’économie est trop inter-dépendante …

    On n’a pas le choix, il faut aller de l’avant. On peut souhaiter et on doit oeuvrer pour que le monde soit meilleur, mais la politique du « moins » est un non sens, et l’adaptation aux réalités suppose des progrès en matière de technologie, des financements, le développement des pays laissés pour compte et donc l’accroissement de la production globale d’énergie et de biens. Cette idée de la régression qui se généralise ne peut que mener au désastre.

    Et le désastre ne peut se traduire que par des milliards de victimes ! Gageons que l’on n’en arrivera pas la et que quelques millions de morts suffiront à retourner l’opinion. En attendant, conservons bien les publications sur le sujet pour les ressortir à l’heure des comptes car certains voudraient bien faire disparaitre la mémoire d’Internet …

    • « On peut souhaiter et on doit oeuvrer pour que le monde soit meilleur… »

      Il est déjà meilleur de décennie en décennie… sans que l’on ait eu besoin d’oeuvrer dans ce sens.
      C’est bien d’ailleurs la base du libéralisme que de considérer cette amélioration comme naturelle sans interventionnisme.

      • C’est exactement ca, ca commence par des ideaux du type « on doit … » et ca termine comme on le sait tous.
        Laissons les hommes agir librement, en toute responsabilite.

    • Vous avez raison: les générations futures à qui l’ont fait dure ce qu’elles n’ont pas dit (et pour cause!) seront fondées à faire un Nüremberg de l’écolofascisme.

    • Je ne comprends pas pourquoi le mot « sobriété » est accolé aux mots « abstinence » et « austérité ».
      La sobriété peut aussi venir de la technologie, en quoi serait ce irresponsable d’être sobre ?

      • Voilà une parole sage! Enfin!

        Il est évidemment ridicule que la plupart des gens changent de portable (GSM) tous les 6 mois!, statistiquement! À partir d’un certain nombre, ça devient du pillage de ressources rares ou limitées, donc irresponsable! C’est coûteux, inutile et, pour finir, toxique.

        Il est clair que les gens se sont fait assez facilement et volontairement au triage des déchets recyclables et recyclés! C’est un plus, pour tout le monde!

        Clair aussi que les fabricants d’autos ont réussi à obtenir des performances habituelles, avec des moteurs moins gourmands: c’est un progrès.

        Par contre, une centrale nucléaire actuelle (l’EPR ne verra peut-être même pas le jour, en France!), qui utilise moins de 1% de l’énergie contenue dans son carburant, c’est clairement insuffisant! (Or, les 2 références au nucléaire, dans l’article, ne laissent aucun doute sur les options de l’auteur!)

        De même, les neurosciences, soutenues activement par le marketing, actuellement, sont capables, de dire comment provoquer une sensation agréable menant à la consommation à partir de stimuli sensoriels ne passant pas par la conscience: odeur, image, son (et donc pas le libre arbitre conscient): créer notre envie à notre insu, donc notre tendance à acheter: seul, le prix, pourra nous conscientiser pour analyser volontairement la balance « prix-jouissance ».
        Il s’agit tout de même d’une utilisation technologique (l’IRM dynamique) manipulatrice tendant à nous faire consommer bien au-delà de nos besoins! Ce n’est pas franchement un progrès, sur le plan humain, bien que la technique d’IRM dynamique est un vrai progrès sur le plan de la connaissance du fonctionnement cérébral et , dans l’avenir, la base de la psychologie! C’est donc bien la finalité qui permet la justification morale et humaine!

        La « sobriété » est bien libérale: une auto-limitation raisonnable très utile dans la vie courante, quitte à s’offrir ou à offrir quelques exceptions, quand l’événement le commande ou le suggère: on n’a que le bien qu’on se fait!

        Le reste n’est que superficiel: S.Royal n’est pas plus compétente en écologie que dans d’autres domaines: elle aurait accepté n’importe quel min!stère et se fera encore mousser lors du « sommet » climatique, à Paris! Son seul ennemi et sa seule crainte, c’est l’oubli!

        De même, il ne faut pas confondre écologie et écologistes: ni N.Hulot, ni Y.Arthus-Bertrand n’ont démontré le souci de la sobriété (énergétique) dans leurs activités respectives! Qu’ils viennent maintenant occuper le terrain médiatique, voire politique, ne les rend pas plus crédibles, à mes yeux! Bien au contraire!

        L’écologie ne se décrète pas si facilement! L’utilisation du prétexte est bien trop visible! L’écologie doit recueillir un assentiment populaire pour être appliquée: oui, se promener en forêt et tomber sur une vieille lessiveuse, c’est déplaisant; oui, maintenir un cadre de vie agréable avec une « nature » respectée, à la campagne ou sans « smog », en ville, nous souhaitons que nos enfants et nos petits enfants puissent aussi en profiter; oui; jeter ce que nous avons acheté, c’est un échec et une perte. Nous avons tous vu (même au cinéma) un homme signer le pain avec la pointe de son couteau, avant de le trancher et nos grands-parents ne jetaient pas le pain: nous jetons 26Kgs de nourriture par an et par personne alors que d’autres en sont réduits à aller aux restos du coeur: est-ce bien raisonnable?

        Je ne suis certainement pas « de gauche »! Simplement, j’ai parfois du mal à suivre la droite libérale dans ses limites irréalistes ou irraisonnables.

        • Les portables obsolètes pour des européens font le bonheur des africains. Les 26kg de nourritures jetés par an aujourd’hui n’empêchent pas la faim d’avoir reculée malgré un triplement de la population mondiale.
          Vos jugements de valeurs me font dire que l’écologie n’est qu’une nouvelle religion avec ses dogmes aussi imbéciles que celles qui l’ont précédées.

          • « Les 26kg de nourritures jetés par an aujourd’hui n’empêchent pas la faim d’avoir reculée malgré un triplement de la population mondiale. »

            Bien au contraire, il peut être bien plus rationnel économiquement de produire deux fois plus pour en perdre la moitié que de chercher à n’avoir aucune perte. Sans ces déchets le nourriture couterait plus chère, simple logique de base.

            • Il faudrait peut-être revoir le concept de « finitude ». Ça ne ferait pas de mal à certains courants libéraux qui croient, comme les socialistes, que les arbres montent jusqu’au ciel.

              • Bonjour liw
                Dans une économie de marché, le concept de finitude (bravitude?) c’est le signal du prix. Quand c’est rare, les prix montent, c’est magique, sans l’intervention d’une armée de fonctionnaires travaillant (humm..) dans l’observatoire de la finitude.

          • « Vos jugements de valeurs me font dire que l’écologie n’est qu’une nouvelle religion avec ses dogmes aussi imbéciles »

            j’ai une profonde aversion pour les escrologistes et leurs délires malthusiens, maintenant j’aimerais qu’un éminent libéral m’explique en quoi c’est satisfaisant de se promener en forêt et de tomber -comme le disait l’intervenant précédent- sur une vieille lessiveuse ou une carcasse de bagnole et je ne parle pas des détritus et papiers gras. J’avoue que j’ai dû mal à suivre certaines interventions « libérales », je dois sûrement être un imbécile ou un endoctriné marxoide, je vais donc déverser mes huiles de vidange dans le caniveau, juste pour emmerder Vincent Placé et ce sera une grande victoire contre les dogmes imbéciles?

        • « De même, les neurosciences, soutenues activement par le marketing, actuellement, sont capables, de dire comment provoquer une sensation agréable menant à la consommation à partir de stimuli sensoriels ne passant pas par la conscience: odeur, image, son (et donc pas le libre arbitre conscient): créer notre envie à notre insu, donc notre tendance à acheter: seul, le prix, pourra nous conscientiser pour analyser volontairement la balance « prix-jouissance ». »

          C’est hautement discutable surtout dès que le sujet a conscience de phénomène.

          « Je ne suis certainement pas « de gauche »! Simplement, j’ai parfois du mal à suivre la droite libérale dans ses limites irréalistes ou irraisonnables. »

          La droite n’est pas libérale et le libéralisme n’est pas de droite.

  • Ségo n’a fait que reproduire le discours du GIEC qui ne s’est pas caché qu’il fallait noircir le tableau pour « éveiller » les consciences…

    • Les politiciens en général n’ont pas fait qu’écouter le GIEC. Ils ont aussi refusé d’entendre des scientifiques qui voulaient les mettre en garde. Là sera leur responsabilité et leur culpabilité.

      • pas certains que ceux là on puisse les juger, mais au moins ils ne nuiront plus car réel ou pas le problème est résolu.

      • Qui est responsable?
        Qui peut bien attendre d’un politicien, menteur professionnel, des vérités scientifiques?
        Il n’a aucune compétence particulière reconnue, dans le domaine!
        Donc si il en parle, lui ou sa carrière y ont un intérêt!
        Et tant pis pour les « fans » crédule du personnage!

  • Et en plus, le Pape vient apporter son soutien à ce mouvement dans sa dernière encyclique, sans aucune retenue. On est pas sorti de ce cloaque.

  • quoi qu’ils en pensent ces clown ont perdu.
    on s’en sortira par la technologie, on s’en est dékà sorti, mais ils nous le cachent, autant les écoreligieux que les acadéreligieux.

    vive l’abondance propre…

    Souvenezvous de cet état d’esprit de find du monde, du consensus de fin du monde, de ces rêves de régression…
    imprégniez vous en bien, et vous vous vengerez en temps et en heure, de cette manipulation, car dès aujourd’hui tout est clair.

    le comble c’est que le mécanisme de ce délire collectif est bien décrit par un collègue de Jean Tirole
    http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf

    • Je suis moins optimiste que vous : il existe 3 sortes de gens, ceux qui défendent leurs intérêts, ceux qui veulent le pouvoir et ceux qui veulent mettre en place un monde nouveau en phase avec leur idéologie. Les 2 premiers ont des objectifs connus et bornés, le profit ou le pouvoir, et l’aboutissement est contraint par la réalité et ne peut se faire au prix de catastrophes qui impactent l’ensemble de la population. Les derniers n’ont pas cette limite. Quelques millions ou milliards de victimes voir la destructions de la civilisation pour expier ses pêchés entre tout à fait dans leur plans.

      Et l’histoire montre que l’on n’a jamais pu stopper à temps les idéologues faute de prendre les mesures dans ce sens tant que c’était encore possible.

  • C’est plus par la diminution de la population mondiale que l’on parviendra à préserver dans la durée la plupart des biotopes planétaires… et à améliorer ses conditions de vie.

    • Vous pouvez commencer par vous supprimer s’il vous plait ?
      A moins que vous ne vouliez dire que c’est dans les pays développés que l’on fait le moins d’enfants et que donc la liberté économique est l’une des meilleures solutions pour aller dans votre sens ?

    • Et vous proposez quoi, des usines d’incinération ?

      N’oubliez pas en outre que beaucoup de pays « financent » leur dette par une hypothétique croissance et que dans certains pays comme le notre, l’augmentation de la population est l’unique facteur de croissance. La diminution de la population mondiale est donc totalement incompatible avec la crise économique actuelle de même que les « transitions énergétiques » couteuses et inefficaces et les « économies » forcées.

      • je propose la fin des allocs.

        les transitions énergétiques sont chères comme le nucléaire d’État… je n’ai toujours pas compris comment on pouvait trouver l’un cher et pas l’autre…

      • « Et vous proposez quoi, des usines d’incinération ? »
        Point Godwin atteint en 2 messages !! Vous faites fort !

    • J’imagine que laisser à vos descendants 5000 milliards de dettes ne vous pose aucun problème de conscience. Votre confort d’abord, et les autres peuvent crever, c’est votre crédo ?

  • Sauf à vouloir se distinguer de nos adversaires jusqu’à la caricature (ce qui est malheureusement trop souvent le cas pour certains sur Contrepoints), il n’est pas possible de ne pas considérer les enjeux environnementaux qui se posent à nous.
    La question est d’arriver à les résoudre avec une approche libérale (éclairée)…

    • A priori, ils ont plutôt tendance à se résoudre tout seul dans un monde libéral à l’écoute des aspirations individuelles à la qualité de vie. Sauf quand les enjeux environnementaux ne sont pas perceptibles par les masses car fabriqués de toutes pièces ou mineurs et poussés en avant par une minorité de privilégiés qui se croient le centre du monde.

      • si on prend par exemple la protection des espèces : dans un monde libéral, il n’y a plus d’ours ni de bouquetin des Pyrénées… on ne peut pas dire que le libéralisme soit quand même la panacée…

        • « dans un monde libéral, il n’y a plus d’ours ni de bouquetin des Pyrénées… »

          Pourquoi ? Parce que la loi de la jungle ?

        • Et moi qui pensait qu’on vivait déjà dans un monde ulllllltralibéraaaal…

        • « dans un monde libéral, il n’y a plus d’ours ni de bouquetin des Pyrénées »
          Je pense exactement le contraire.

        • Pour 99,9999… % de la population, le fait qu’il y ait ou pas des ours et des bouquetins dans les Pyrénées ne change rien à leur vie. Par ailleurs, les ours sont des prédateurs et des animaux dangereux et il n’est pas sur que la majorité des gens qui seraient confrontés à leur présence soient totalement en leur faveur …

          On peut être prudent vis à vis de la bio-diversité et se méfier des déséquilibres. Mais on pourrait aussi conserver des embryons où de l’ADN de chaque espèce de ver de terre ou de moustique menacée sur la planète.

          Avez vous lu les récits de R. Kipling ? Vu de chez nous la quasi disparition des tigres est une grande perte, mais pour les villageois indiens qui se faisait bouffer régulièrement c’est moins sur. Bref les fauves c’est bien dans les zoos et les parcs – et les lions « cecil » doivent être protégés, mais l’espace qu’on leur laisse regarde uniquement les habitants des contrées concernées et les « vrais scientifiques » de l’écologie capables de mesurer l’impact de la disparition d’une espèce sur les écosystème comme la prolifération de leurs proies naturelles.

          Et je pense être totalement compatible avec le libéralisme. En tout cas plus que ceux qui défendent les « gentils requins » de la Réunion.

          • « Et je pense être totalement compatible avec le libéralisme. »
            Je ne le pense pas, vous voulez imposer aux ours (ou autres prédateurs) là ou il doivent vivre et combien ils doivent être. Laissez donc les ours où ils sont et si vous voulez aller chatouiller de l’ours en montagne c’est votre problème mais sachez que c’est son territoire. Si l’ours vient sur le votre, c’est lui qui aura un problème.

        • Marx reconnaissait que les capitalistes géraient très bien les ressources naturelles. J’espère que vous êtes aussi exemplaire pour donner des leçons aux autres.

        • Marcel, détrompez-vous.
          Dans un monde libéral l’espace public n’existe pas car toute terre appartient à un individu ou à un groupe parfaitement identifié.
          Vous trouvez plein de gens prêts à investir de façon collaborative dans des terres pour sauvegarder des espèces, des gros ours ou des petites bestioles ou des plantes… et outre que ça ne coûtera pas un rond à la collectivité, ça sera géré de manière très efficace car par des gens avec leur argent : 1 million de personnes volontaires sont plus fortes qu’un état.
          Bien sûr dans un monde libéral le niveau très bas des impôts permet aux individus de déterminer eux mêmes les causes qu’ils veulent défendre.

        • Des dizaines d espèces disparaissent tous les jours, on attend encore les plaintes de Gaia.

        • il y a une vraie question à se poser, c’est ; qu’est ce qui justifie des lois de sauvegarde de certaines espèces?

      • Avez-vous vraiment observé vos contemporains ?

    • Extrait du manifeste qui sert de point d’appui à l’auteur de l’article :
      « ..nous continuons à souhaiter un rôle fort des pouvoirs publics, pour faire face aux problèmes environnementaux et accélérer l’innovation technologique, particulièrement la recherche pour développer des technologies meilleures, les subventions et autres mesures pour les aider à intégrer le marché, et les règlementations qui atténuent les dangers environnementaux. »
      Pas très libérale comme approche.

      • « Pas très libérale comme approche. »

        1/ L’auteur décrit un mouvement écologique et déplore qu’il ne soit pas plus entendu car son approche est plus intéressante que l’écologique politique défendu par nos politiciens et intellectuels.
        2/ L’auteur ne prend à aucun moment fait et cause pour les positions de ce mouvement.
        3/ Présenter des mouvements éloignés du libéralisme semble vous choquer. Seriez-vous sectaire ?

    • « il n’est pas possible de ne pas considérer les enjeux environnementaux qui se posent à nous. »

      Sont-ils vraiment des enjeux ou ne sont-ce là que des pseudo-problèmes montés en épingle par un mouvement idéologique à la mode et à certaines tendances millénaristes ?

      « La question est d’arriver à les résoudre »

      Tout problème ne vaut pas la peine d’être résolu. Tout problème n’a pas de solution…

      « avec une approche libérale (éclairée) »

      Euhhhh…

      • Je vous remercie pour votre argumentaire. Il vient parfaitement illustrer ce que je dénonçais.

          • Les méchants gens qui ne veulent pas qu’on les obligent à se sentir préoccupé par des problèmes dont ils ne voient pas le moindre signe d’existence. Sans oublier ceux qui ne pensent pas que l’homme détruit la nature mais plutôt qu’il construit la civilisation ou encore que la terre et tout ce qu’il y a dessus existe uniquement pour que l’homme y exerce sa domination.

            • il n’y a que les idéologues qui se demandent si l’homme est là pour exercer sa domination sur la planète entière…. et c’est ,au contraire des anticapitalistes qui ont en face des capitalistes, le problème des environnementalistes : les anti-environnementalistes c’est tout le monde ou personne..

              tous les loustics qui nous sortent de belles paroles ici ont déjà une connexion internet …qu’ils regrettent d’avoir bien sur car c’est pas bon pour l’environnement…
              HYPOCRITE!

              mais faites ce que vous dites et puis zut…vous serez au moins crédibles.

  • En tant que scientifique, je trouve votre analyse très surprenante. Et je vous remercie au passage de décrire des scientifiques incapables de lever les yeux de leur cahier de laboratoire pour observer le monde qui les entoure et s’y intéresser.
    Si les scientifiques laissent faire, ce n’est peut être pas tant qu’ils sont aveugles, mais qu’ils sont globalement d’accord sur le principe du contrôle des sciences et technologies ? Peut être.
    La science, tout comme le savoir, est un outil. Et comme tout outil, elle n’est ni intrinsèquement bonne ni mauvaise. Elle peut tout aussi bien sauver des vies que provoquer des catastrophes. L’intérêt de la science n’est absolument pas à défendre quand il ne recoupe pas celui de la société. Donc non, la fuite en avant technologique n’apportera pas le salut à l’humanité, et encore moins à la planète. Et s’opposer à cette fuite en avant, ne vous en déplaise, n’est pas de l’obscurantisme.

    Ensuite, je trouve d’emblée le titre de votre article mensonger. Dans la même veine que ma prise de position ci dessus, contrôler/orienter le développement technologique n’est pas une régression. L’écologie régressive que vous décrivez n’existe que dans votre esprit et dans celui de quelques personnes qui revendique un détachement complet vis à vis de tous progrès technique.

    Plus globalement, s’interroger sur la pertinence d’une technologie ou d’une science n’est pas un absurdité, quelques soit le domaine.

    • Les écologistes ne s’interrogent pas sur la pertinence de technologies, ils refusent souvent toute analyse au nom de principes idéologiques. Ce n’est pas la même chose.
      Nulle personne sensée ne défend la fuite en avant. Mais on peut souhaiter une approche pragmatique, réfléchie et ouverte au débat.

    • « Plus globalement, s’interroger sur la pertinence d’une technologie ou d’une science n’est pas un absurdité, quelques soit le domaine. »

      Uniquement si s’interroger signifie « se poser des questions » et non interdire cette technologie a tout les gens qui ont déjà conclu qu’ils souhaitent l’utiliser.

      • et qui interdit de s’interroger sur la pertinence d’une technologie…. ??? qui ça???
        et comment???
        on dit tous des trucs comme ça un jour ou l’autre…sauf que…c’est du flan.

    • Ou voyez-vous une fuite en avant ❓

    • c’est quoi un scientifique? en quoi l’opinion d’un scientifique a t il plus d’importance que celui de n’importe qui?

      vous confondez avec chercheur professionnel.

    • « L’intérêt de la science n’est absolument pas à défendre quand il ne recoupe pas celui de la société. Donc non, la fuite en avant technologique n’apportera pas le salut à l’humanité, et encore moins à la planète. Et s’opposer à cette fuite en avant, ne vous en déplaise, n’est pas de l’obscurantisme. »

      1) Vous ne mélangez pas un peu science et technologie par hasard ?

      2) Où voyez vous une « fuite en avant » technologique ?

      3) pourquoi voulez vous apporter quelque chose à « la planète » ? C’est une bonne amie à vous ?

      4) au nom de quoi la science en tant que connaissance devrait elle être soumise à un jugement de pertinence ? Eve et la pomme ?

      5) au nom de quoi une technologie développée pour répondre à un besoin devrait-elle être censurée et ce besoin non satisfait – malgré des conséquences humanitaires possiblement désastreuses ? Et est-ce vous qui allez choisir qui à le droit de satisfaire ces besoins et quelles sont les limites de ces besoins ?

    • Scientifique ? J’espère que non. Avec un pareil etat d’esprit -Giordano Bruno defendant l’inquisition- on est foutus. Cette soummission volontaire a une autorité morale « supérieure » , cette conception étriquée de la connaissance humaine nous ramene 5 siecles en arrière.

  • J’avais laissé début juin un billet sur mon blog relatif à ce manifeste dont l’un des auteurs est Mark Lynas : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/06/03/ecomodernist-manifesto-faire-de-la-place-a-la-nature-avec-une-energie-abondante-et-peu-couteuse/
    La lecture de ce « Manifesto » est riche d’enseignements …

  • Non seulement l’écologie est régressive, mais elle est punitive et son objectif final est de nous imposer la décroissance, la misère et la mort.

  • disposant d’une formation scientifique, je suis toujours attristé des annonces divergentes sur les réalités de nos besoins énergétiques.
    Heureusement, le bon sens ‘paysan’ finira bien par s’imposer;
    De tous les discours il ne faut retenir que la modération.
    Par pitié !! suivons la sagesse de nos anciens : en toute chose veillons à garder le bon sens et la raison.

    avec mes meilleurs sentiments aux lecteurs !!!

  • Je suis tombé par hazard sur cette communauté Reddit
    https://www.reddit.com/r/Technostism/
    le Technotisme…

    un truc a analyser, critiquer et soutenir … il y a de bonne idées, même si leur coté « nini » me semble erroné.

    « Technostism:
    Economic theory advocating for the total automation of labor and unrestricted access to all information, usually along worker owned cooperatives
    Any instance of automation coupled with common ownership of the means of production and automated methods of labor.
    Belief that all labor must be automated, and all people be granted income based upon automated labor, either in the form of common ownership or stocks.
    Any belief purporting that labor should be automated and people be paid for roboticized labour.
    The purpose of the subreddit is to unite people of all backgrounds behind a common cause— to oppose Luddism, oppose concentration of wealth, oppose the ruling class, and seek automation in all facets of society.
    We seek to establish a wide network of fully automated worker-owned cooperatives, with the added bonus of a universal basic income.
    Technostists accept that total automation is inevitable.
    Technostists accept that artificial intelligence will be created.
    Technostists accept that utility fog will come about.
    Technostists believe all humans should profit from droid labor.
    Technostists believe labor must be overcome and relieved from humans.
    Technostists believe the working class must own the means of production.
    Technostists believe the means of production are synonymous with automation and artificial intelligence.
    This is not capitalism. This is not socialism. This is not fascism.
    This is technostism. »

    là ou je pense qu’ont malheureusement tord c’est que le travail disparaitra pas.
    http://pubs.aeaweb.org/doi/pdfplus/10.1257/jep.29.3.3

    en tout cas on est très loin de la dépression Malthusienne qui fait la une des média.
    Startrek c’est dans 1 ans l’anniversaire ? ce sera cool de le voir en vrai.

  • Il faut supprimer les allocations familiales en premier lieu de toute autre chose.

  • L’escro-logie, énième avatar du millénarisme, l’idéologie qui réapparait périodiquement dans l’Histoire, ne vise qu’à imposer une vision anti-humaniste et même nihiliste du monde. Quand on ne se sent plus la force de créer, on détruit…

  • Le lien que vous donnez au début de votre article est excellent ! Il devrait être lu dans les écoles !

  • le danger est d’opposer des constructivismes…
    si ces gens appliquaient simplement ce qu’ils racontent, ma foi, rien à dire, c’est tellement facile d’etre anticonsumériste! suffit de pas ( trop ) consommer patate! … ..

    c’est quoi la technoscience? c’est quoi le consumérisme? c’est quoi le gaspillage? c’est très subjectif tout ça..et .très égocentrique.
    Pas besoin je crois que critiquer tout azimut, il faut d’abord demander des précisions , car personne ne sait exactement de quoi il retourne : baisse drastique du niveau de vie matériel pour les riches…dont tous les français font partie!

    C’est effectivement une question de pouvoir, les buts qu’ils prétendent atteindre ils s’en foutent.

    • Je crois surtout que les partisans de la décroissance n’ont pas compris que c’est le marché qui fait changer les modes de consommation grâce aux prix.Tant qu’un litre de pétrole coûte moins cher qu’un litre de Vittel il est difficile de faire croire qu’on est en pénurie. Idem pour les matières premières. Notre consommation de cuivre en Europe provient pour 50% du recyclage : le cuivre est recyclé car c’est intéressant financièrement, pas parce que c’est écologique. Ceux qui récupèrent l’huile de vidange le font gratuitement dès que vous en avez 600 litres… ce n’est pas désinteressé…

      • oui sauf que des crétins déclarent que recycler c’est forcément bien…car ça économise des trucs, et si on a a plein pas grave et si pour économiser des trucs dont on ne manque pas on doit utiliser plus d’energie et plus d’argent, c’est pas grave…

    • baisse drastique du niveau de vie matériel pour les riches

      Non, il s’agit pour les écolos d’empêcher les populations des pays pauvres d’avoir notre niveau de vie. Quand on voit les néocolons racistes du WWF aller expliquer aux Malgaches qui consomment peu d’énergie qu’il faut utiliser des ampoules BBC alors qu’ils ont du mal à remplir leur frigidaire….

  • Les politiques aime l’écologie car contrairement à l’économie, ils y sont jugés sur leurs actions et leur « volume sonore » et non sur leurs résultats. Flamby qui attend toujours la baisse du chômage a bien conscience de ce problème, toutes ses actions aboutissant en fait à l’effet inverse.

    Il se concentre donc sur la COP21 qui sera nécessairement un grand succès. En effet, cette conférence aura nécessairement lieu (sic) et des mesures y seront nécessairement annoncés. Le reste ne sera que du marketing pour faire monter le tout en mayonnaise a grand coup de « historique », « fondateur », « exceptionnel » et « jamais vu ». La communication est plus facile que la réalité …

  • De nos jours, c’est celui qui n’accepte pas le dictât écologiste qui devient underground, voir subversif. Il suffit de voir les qualificatifs employés par les écologistes et leurs dévots pour essayer de faire taire les gens qui n’adhèrent pas à la théorie du RCA.

  • L’écologie politique pratiquée aujourd’hui est la synthèse du malthusianisme et du communisme.
    Une pure horreur, un véritable danger.

  • Jean-Claude Artus, sans « h » SVP.

  • Ces idéologues radicaux, anticapitalistes et antiprogrès oublient fort opportunément que l’ex URSS favorisait la science et la technologie, et qu’elle avait une politique environnementale désastreuse.

  • En réalité, peu de gens s’en doutent, mais la transition énergétique et l’abolition du nucléarisme sont pilotées depuis Ryad et Doha, qui gouvernent la France encore bien plus que Bruxelles, parce qu’ils ont besoin que la France reste dépendante des énergies fossiles pour qu’elle continue d’être prisonnière des accords ( totalement ignorés de la population ) Eurabia des années 70 faisant suite à la crise pétrolière : islamisation contre pétrole. Des pions sont infiltrés dans toutes les sphères boboïsantes, en particulier chez les verts et Greenpeace pour le cas qui nous intéresse – mais tous les think tanks sont concernés -, lesquels font pression pour défendre les intérêts de forces étrangères pour lesquelles la France est une cible prioritaire.

    Ces accords expliquent une foultitude de phénomènes qui autrement laissent totalement perplexes. Ici même, la contradiction entre Réchauffement et transition énergétique, laquelle le favoriserait ostensiblement ( s’il y avait un lien réel entre lui et le CO2 ) , manifeste à quel point, à force d’être irrationnelle, il faut chercher une explication dans une externalité manipulatrice.

    Dormez tranquille, vous pouvez encore.

    • Secret d’Etat: En réalité, peu de gens s’en doutent, mais la transition énergétique et l’abolition du nucléarisme sont pilotées depuis Ryad et Doha

      Ils ne « pilotent » rien du tout, la France est frileuse, l’anti-science boboïsant est partout et s’explique facilement sans faire intervenir de complot.

      Même la justification du « complot » ne tient pas une seconde : Le nucléaire serait remplacé par du charbon comme en Allemagne et non du pétrole, or le Moyen-Orient n’a pas de charbon.

      Secret d’Etat:Ici même, la contradiction entre Réchauffement et transition énergétique, laquelle le favoriserait ostensiblement

      l’imbécilité, la démagogie et la corruption corporatiste des élites d’état existe sans avoir aucunement besoin de faire intervenir des causes externes. Au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué la France est dans un état lamentable, la transition énergétique n’est qu’une ineptie prétentieuse de plus.

      Secret d’Etat:qui gouvernent la France

      Théorie complotiste ridicule.

      • @ IImryn

        Je ne sais pas comment vous avez réussi à obtenir ces encadrés mais c’est assez puissant, mais c’est malheureusement bien tout ce que je trouve d’intéressant dans votre commentaire.

        Non, pas du charbon mais du gaz, pour pallier aux problèmes d’intermittence des EnR et par ailleurs, la carence en électricité maintiendra le parc à combustion plus longtemps en circulation, d’où les besoins en pétrole. C’est beaucoup plus subtile et phénoménal qu’un complot, c’est un système en ordre de marche depuis 40 ans.

        Je dis A, vous dites non A au seul motif que vous l’avez décrété, ayez au moins l’obligeance dans ces cas là de vous abstenir de mots comme « ridicule ». Ce qui nous différencie, en dehors de l’éducation, étant que je suis informé et vous pas. N’oubliez pas également, quand vous écrivez « corruption corporatiste », que le sens des mots a une consistance.

        Au moins, vous êtes conscient que la France est dans un état lamentable, il ne vous reste plus qu’à faire le lien entre ce constat et ce que je vous explique consciencieusement et généreusement, à moins que vous ne soyez vous-même un de ces « pions » partie prenante dans l’organigramme international, qui a même bien commencé à ronger l’ONU.

        • Que les pays producteurs œuvrent pour vendre leur truc ce n’est pas un secret, qu’ils se fassent avoir jusqu’à l’os depuis 70 ans ça ne devrait pas l’être non plus vu les prix dérisoires de leur énergie et la vitesse avec laquelle ils la gaspillent.

          Alimenter le monde entier pendant presque un siècle et n’avoir en échange que quelques villes (très) vaguement développées, dans le genre pigeon c’est fort !!!

          « Secret d’Etat »: N’oubliez pas également, quand vous écrivez « corruption corporatiste », que le sens des mots a une consistance.

          Ça veut seulement dire que les 7 millions de salariés d’état et les 600’000 élus sont cul et chemise pour s’échanger avantages et soutiens électoraux au dépend de la population. Il suffit de lire un budget, un recueil de lois ou un rapport de la Cour des comptes pour être fixé là-dessus.

          « Secret d’Etat »: Je dis A, vous dites non A au seul motif que vous l’avez décrété

          Non, au motif que l’Eurasie dispose d’autant de réserve de gaz que le Moyen-Orient d’une part, et ce sans même compter le gaz de schiste de 50 milliards de m3.

          Voilà qui explose déjà votre « théorie » s’il y avait encore besoin !

          Et non d’autre part, au motif que des dizaines de milliers d’élus, de journalistes et de citoyens zombies qui œuvreraient « depuis 40 ans » pour qu’advienne enfin le règne du Grrand Gaz™ venu du Moyen-Orient via un détour super compliqué par une future transition énergétique totalement hasardeuse c’est parfaitement stupide.

          Seul le complot du « chemtrail » peut lutter avec une bouffonnerie pareille.

          « Secret d’Etat »: à moins que vous ne soyez vous-même un de ces « pions » partie prenante dans l’organigramme international

          Damned, je fonce faire mon rapport à Elvis dans sa base du Pole-Nord ! Si vous voyez un point rouge sur votre front dans les heures qui viennent, veuillez avoir l’obligeance de ne pas bouger ! (L’agent M.J. a un début de Parkinson)

          • @ IImryn

            Décidément vous êtes un peu long. Et votre sens de l’humour inspire surtout la pitié. Lorsque vous écrivez : « Alimenter le monde entier pendant presque un siècle et n’avoir en échange que quelques villes (très) vaguement développées, dans le genre pigeon c’est fort !!! », il est tout-à-fait logique qu’on s’interroge sur la question de savoir pour qui vous roulez. Vous n’avez aucune idée d’à quel point le frein au développement économique et technologique est consubstantiel à la philosophie rétrograde qui préside au comportement des populations de ces pays. Et mes propos sont fortement bridés car je suis obligé de me méfier des risques de censure.

            Vous n’avez toujours pas compris : je ne vous parle absolument pas de complot, dernière édition. Je vous parle d’une entreprise mise en œuvre entre 1400 et 1200 ans en arrière et dont tous les acteurs, du plus grand au plus insignifiant, connaissent leur partition – codifiée dans des versets et hadiths – et dont le leit motiv est la conquête. Elle a fait 270 millions de morts jusqu’à présent et continue de tuer avec une barbarie insoutenable. Ce qui se passe depuis 40 ans dépasse d’un facteur 10 000 la question du gaz du Moyen Orient. Je vous explique simplement que l’entreprise de conquête mise en œuvre a, et c’est un truisme, le plus grand intérêt à détruire l’indépendance énergétique de la France. D’autre part, les réserves de gaz de l’Eurasie proviennent de Russie – pays dont on n’a pas intérêt à dépendre exclusivement – et les mêmes lobbies que ceux dénoncés par l’auteur – et dans ma soi-disant théorie comme manipulés – comme par hasard, font tout pour qu’on n’exploite jamais les gaz de schiste – ce en quoi ils n’ont pas complètement tort d’un point de vue strictement écologique. Enfin, la corruption de nos dirigeants par les pétrodollars n’est plus à démontrer. Ce qui fait que ma « théorie » , même du point de vue strictement économique, n’a rien d’explosé du tout – désolé de vous empêcher de prendre du plaisir, pour dire le moins.

            D’abord vous me trouvez ridicule, puis bouffon, je crains le pire pour une prochaine édition. Je ne vous dirai pas de mon côté ce que je pense de vous, ce serait certainement censuré. Néanmoins, le fait que vous vous sentiez obligé de vous retrancher derrière un humour pathétiquement vaseux prouve que vous seriez bien en peine d’avoir une argumentation construite pour défendre vos objections.

            • Ce qui fait que ma « théorie »

              Part dans tous les sens et mélange un peu tout et n’importe quoi… Aucun intérêt.

              D’abord vous me trouvez ridicule, puis bouffon,

              Voila…

              • @ IImryn

                « Part dans tous les sens et mélange un peu tout et n’importe quoi » : je n’ai pas varié d’un iota le sens de mon propos depuis le début, où j’ai évoqué les accords « Eurabia » et ensuite j’ai répondu point par point à votre takkyia.

                « … Aucun intérêt » : c’est aussi énormément à cause de ça que la France est dans l’état lamentable que nous évoquions, le désintérêt des français pour le sort de leur pays et pour l’information importante.

                « Voilà… » : merci de confirmer que vous êtes à court d’argument.

  • Je confirme, nous avons quitté le siècle des lumières. Préparez vos bougies ………..

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